Dérives alternatives (2/2) : l’inflation et son camouflage en Argentine
La faillite du néolibéralisme, éclatante avec les crises de 2001 et 2008, et toutes les failles de notre modèle économique, n’a, pour l’instant, pas encore produit un véritable changement de direction politique, si ce n’est dans quelques pays d’Amérique latine. Et si un manque de distance avec les failles des politiques des pays dirigés par des alternatifs freinait le véritable changement que nous attendons ? En ne faisant pas toujours assez le tri entre le bon grain et l’ivraie, sans pour autant tomber dans les caricatures véhiculées par les tenants de la pensée dominante, le premier ne peut-il pas en être souillé politiquement ?
Bien sûr, on peut penser, sans doute à raison, que les faiblesses des administrations Kirchner sont au final mineures, y compris par rapport à celles de ceux qui nous dirigent depuis des décennies. Mais il est aussi malheureux de prêter ainsi le flanc à la critique et ternir un bilan largement favorable, qui démontre l’intérêt de bon nombre de politiques alternatives que l’Argentine a menées de 2002 à 2015.
Sur le même thème
Quand l’INSEE révèle que le taux de chômage dépasse 11%BRICS : vers un nouveau Système Monétaire International ?
Bruno Le Maire, l’impuissance faite ministre
Influences, incidences et ingérences (1)
Ukraine Les sanctions et la révolution monétaire
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON