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Accueil du site > Actualités > Economie > Gaspillage d’argent public : Des exemples !

Gaspillage d’argent public : Des exemples !

Le pire avec la gestion de l’argent public en France, ce sont les gaspillages. Voici quelques exemples vécus dans lesquels l’argent de l’état n’a pas servi à payer des crêches, des routes ou des écoles, mais a été purement et simplement gaspillé.

Ou va l’argent des retraites... 
 
Je reçois aujourd’hui un recommandé du groupe Novalis. Pour ceux qui ne connaissent pas Novalis c’est une caisse de retraite à laquelle les entreprises cotisent. C’est obligatoire, vous n’avez pas le choix !
 
L’ouverture de l’enveloppe me rassure, ce n’est pas un rappel de charges ou une somme supplémentaire à payer ! Ouf j’ai eu peur. Mais en même temps elle me désole. Toutes les entreprises de France affiliées à Novalis (certainement plusieurs millions) ont en effet reçu en recommandé A/R le nouveau réglement et les nouveaux statuts .... sur papier glaçé. 
 
Quand on sait le prix d’un recommandé (même avec des discounts au volume), quand on sait le coût de l’impression de deux livrets A4 sur papiers glaçé, on peut en déduire que plusieurs millions d’euros ont été investis dans cette "opération". De quoi au choix, baisser les impôts des entreprises, construire une crèche ou une école, bref faire tout sauf m’envoyer un document qui est passé à la benne sitôt arrivé. (Mon cabinet comptable en a reçu une copie et c’est lui qui s’occupe des déclarations. Je n’ai pas le choix d’aller ailleurs que chez Novalis donc franchement je m’en tamponne de leurs statuts). 
 
Déclarations fiscales en France et à l’étranger
 
J’ai la chance d’avoir une filliale de ma société dans un autre pays de l’union européene (un pays nordique). Et j’y règle donc également des impôts finalement assez élevés. Mais lorsque le fisc local m’envoie des courriers pour me dire de payer mes impôts sur les sociétés ou ma TVA, il ne m’envoie pas de formulaire à remplir. Juste une lettre simple me disant que je dois payer. 
 
En France je reçois comme des millions d’entreprises un beau formulaire papier sur du papier épais. Sauf que bien sûr, c’est le logiciel de mon comptable qui va servir à remplir ce formulaire ! Plus personne ne remplit ça à la main (c’est de toute façon trop compliqué de tenir une compta sérieusement à la main). Et devinez quoi, le logiciel va réimprimer une déclaration à renvoyer. Résultat, le document original est jeté. La même histoire se répète pour l’URSSAF, le Pôle Emploi et les caisses de retraites obligatoires... 
 
Là encore, c’est certainement plusieurs millions d’euros qui partent en fumée chaque trimestre. Sans que les citoyens n’en aient un quelconque bénéfice. 
 
Le magazine de votre mairie, département, et région. 
 
Je reçois trois torchons chez moi. Le magazine sur papier glacé de ma mairie (de droite), celui du département moins luxueux (de gauche) et celui luxueux (de la région Île-de-France également à gauche). Ces magazines servent à m’expliquer que mes chers élus font du bon travail. En gros, il s’agit pour l’équipe sortante de justifier le fait qu’on doit les ré-élire. En plus d’être déloyal vis-à-vis de l’opposition, il faut se demander si il est normal qu’une entité élue par le peuple ait un budget de communication significatif. Et je crois que l’on peut se dire en toute logique que la réponse est non. Et cette réponse négative pourrait au choix réduire l’impôt ou financer des choses utiles. Des crèches par exemple ! Ah oui et cela serait beaucoup plus écologique !
 
Ah oui rajoutons à cela l’organisation de quelques manifestations publiques dont le coût est exorbitant et dont seul la gratuité fait qu’elles sont fréquentées (le festival de l’oh dans le val de marne par exemple) et vous obtenez une gabegie budgétaire inadmissible. 
 
Conclusion
 
Il ne s’agit ici que d’exemples mais je suis sûr que l’on en aura bien d’autres dans les commentaires. Or, que l’on soit libéral ou social, je pense que l’on serait en droit d’exiger que l’argent public soit bien dépensé. 
 
Un Hollandais m’a dit un jour, "nous avons beaucoup d’impôts chez nous, autant que chez vous. Mais la différence ici est que l’argent est bien dépensé et que les citoyens en ont pour leur argent". Et à voyager dans le pays, on se rend compte que ce n’est pas tout à fait faux. 
 
Et c’est au fond une des grandes forces des pays nordiques qui ont certes un niveau d’impôt très élevés mais qui gèrent de façon très stricte cet argent. De cette façon, cet argent est rendu à l’économie sous forme de service utiles. 
 
La lutte contre les gaspillages devrait donc être au menu de la gauche comme de la droite. Mais malheureusement il semble que l’on en est très loin. Dommage !
 
Partagez vos expériences dans les commentaires. Je suis sûr qu’il y a d’autres gaspillages inadmissibles. Et demandons au gouvernement qu’avant toute baisse des droits ou toute hausse des impôts soit effectuée une grande restructuration visant à optimiser le service public ! Et on aura alors certainement la surprise que l’on peut baisser de 5% la dépense publique sans demander de sacrifices aux citoyens. Cela serait réellement révolutionnaire !

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36 réactions à cet article    


  • RilaX RilaX 24 avril 2009 14:25

    Tout a fait d’accord, l’argent est gaspillé, les comptes publics sont volontairement opaque pour qu’on ne puisse pas y jeter un œil contrairement aux pays nordique ou les citoyens scrutent a l’extrême le centime en trop dépensé par leur service public.

    Il nous faut plus de transparence sur les comptes publics !

    Sinon, par rapport aux formulaires envoyés inutilement, il est un peu tôt pour arrêter de les envoyer selon moi. Il doit sûrement rester un paquet d’artisans qui n’ont pas de comptable et qui font tout a la main. Sans compter les tout nouveaux auto-entrepreneurs.


    • plancherDesVaches 24 avril 2009 21:29

      Ils ont du « pouvoir » d’achat. Bourse illimitée. Quoi rêver de plus.


    • lerian 24 avril 2009 14:37

      Absolument d’accord.
      Faisons un pas de plus, même s’il ne s’agit pas d’argent public, parlons de la publicité.
      Chaque jour, deux ou trois courriers publicitaires au minimum qui partent à la poubelle directement ...


      • unandeja 24 avril 2009 17:36

        Entièrement d’accord ; pour exemple j’ai été obligé de conserver CMU et mutuelle d’entreprise.

        Je suis passé d’un statut bénéficiaire des minima sociaux embauché à 1750 euros nets....l’état m’a fait don d’une prime de 1000 euros pour ma reprise d’emploi, j’ai également eu des aides au logment très largement majorées pendant 9 mois. J’aurai du toucher encore un peu d’argent, oublié par la CAF...mais je ne les ai pas re-re-réclamés....

        Un autre exemple...lors de ma désinscription au dispositif RMI ; ma conseillère du CCAS m’a avoué que la personne qui était passée avant moi était inscrite au RMI dans 3 départements différents(elle venait de se faire prendre au bout de quelques années).

        Enfin la sécu paye des cure de désintoxication aux alcooliques qui ont des permissions de sortie...dans ma ville d"origine, un café est a 100 metres de l’hopital....on y retrouve ceux en cure lors de leurs permissions de sortie

        ....et encore ce ne sont que quelques exemples.

        Il serait également très interessant de se pencher sur les subventions des associations...


      • plancherDesVaches 24 avril 2009 15:22

        Encore un problème de société... Pfff. Usant.
        Mais bien sûr que l’état ne peut aucunement bien acheter. A la base, un politique se fait élire par et POUR l’argent. Sauf quelques trop rares exceptions.

        Bon, maintenant.
        Savez-vous, vous, lecteurs d’Agora, réellement bien acheter.
        Acheter avec votre tête, non avec vos tripes.
        Acheter sans vous faire manipuler ou corrompre.. ???
        Osez dire oui, qu’on se marre.
        Surtout dans une société de « pouvoir » d’achat.


        • Lisa SION 2 Lisa SION 2 24 avril 2009 16:22

           information de Lerma juillet 2OO8
          http://www.iledefrance.fr/lactualite/emploi/economie/le-guide-de-leconomie-solidaire-en-ile-de-france-est-paru/ Sur ce site du Conseil Régional d’Ile de france,on peut lire (vous et moi) la même chose ! La région à attribué 750.000 euros à une « association » pour écrire un bouquin que personne ne va lire Voila de l’information ! Que les citoyens ici viennent dire si il est normal de verser de tel subvention à des « associations » alors que des personnes ont des difficultés pour se nourrir,se loger,ou finir leur fin de mois


          • norbert gabriel norbert gabriel 24 avril 2009 17:57

            Il semble que cette info soit un peu biaisée, voire malveillante.
            le lien indique que la subvention est versée pour le fonctionnement d’une association, qui semble avoir d’autres activiés que la parution de ce guide. 
            c’est en tout cas ce que dit l’article en lien.


          • norbert gabriel norbert gabriel 24 avril 2009 18:07

            «  »Sur ce site du Conseil Régional d’Ile de france,on peut lire (vous et moi) la même chose !«  »

            pas d’accord, je ne lis à aucun endroit que la somme est destinée à écrire un livre, il est dit que la subvention est destinée au fonctionnment d’une association, qui semble avoir d’autres activités. Donnez des preuves de vos affirmations pour être crédible.


          • norbert gabriel norbert gabriel 24 avril 2009 17:54

            «  »« La région à attribué 750.000 euros à une « association » pour écrire un bouquin que personne ne va lire »«  »

            Quoi ? c’est une encyclopédie à ce tarif.... qui a voté ça ???


            • plancherDesVaches 24 avril 2009 21:27

              Vive le « pouvoir » d’achat !!!!!!!!!!!


              • Thierry LEITZ 24 avril 2009 23:21

                Mr Bruxman,

                Vous dites : "Il ne s’agit ici que d’exemples mais je suis sûr que l’on en aura bien d’autres dans les commentaires. Or, que l’on soit libéral ou social, je pense que l’on serait en droit d’exiger que l’argent public soit bien dépensé.« 

                Tout à fait d’accord.

                Il serait bien d’utiliser partout où c’est possible le net pour la correspondance adm et les formalités. Et aussi pour la com des collectivités. Moins cher et plus écologique (papier souvent non recyclé de surcroît).

                Vous ne parlez pas du train de vie de l’Etat qui est l’un des plus fastueux de l’UE, sans que cela ne bénéficie au peuple (sauf aux idiots restés à l’AR et dont les peoples sont les nobles modernes) En comparaison, les pays nordiques font de la modestie un objectif de bonne gouvernance.

                Selon le SIPRI, la France dépense 53 milliards de $ pour sa »défense« par an. Ce qui inclut certes la gendarmerie mais aussi les retraites TRES anticipées des militaires, et drame du bon sens, la modernisation anachronique d’une force de frappe nucléaire forcément sous-dimensionnée par rapport aux anciens géants de la GF.

                Tous les scénarios d’emploi effectif de cet arme sont un échec à l’humanisme. Il est totalement dissuasif de s’en servir -pour tous- nous ou nos »cibles". Et d’ailleurs quelles sont-elles ? On se l’demande ? Ennemis créés de toutes pièces comme l’ont si bien fait l’équipe Bush avec quels résultats ?

                La projection sur des théatres extérieurs ? Merveilleux ! N’avons-nous rien de mieux à faire de ces 53 000 millions de $ (40 000 millions d’€) par année ?

                Ca fait 110 millions d’€ PAR JOUR !!!

                Cà c’est du lourd, pas comme les petits gâchis du quotudien, qui c’est vrai, doivent aussi être combattus.

                Et ITER ? Ce fantasme technologique aux résultats inversements proportionnels aux moyens dégagés pour les obtenir... dans 50 ans au mieux ! 10 à 15, voire 25 milliards d’€, on ne sait pas, tant les imprévus et obstacles sont nombreux. Et la France en assumera une part importante en tant qu’hôte du projet. Mais une moyenne de 500 millions par an sur 10 ans est probable...

                Alors, oui, une gestion saine de l’argent public est indispensable : mais sans tabous. Abordons tous les sujets. Et que nos impôts soient bien employés au bénéfice du plus grand nombre.


                • Pourquoi ??? 25 avril 2009 06:45

                  Il faudrait commencer par s’attaquer au train de vie de l’état qui est proprement scandaleux.

                  Combien coûte l’entretien du fort de Brégançon ?
                  Combien coûte chaque déplacement présidentiel ?
                  Combien nous coûtent nos ministres fantoches et leurs réceptions fastueuses ?
                  Combien nous coûtent les amitiés présidentielles (Tapie, Clavier, Smet and C°) ?
                  Combien a coûté l’installation d’un studio de musique pour Carlita à l’Elysée ?
                  Combien nous coûtent les vacances présidentielles ?
                  Combien nous coûte la publicité présidentielle ?

                  Si quelqu’un a les réponses, je fais l’addition et... je la paie, tu la paies, il la paie, nous la payons, vous la payez... mais ILS ne paient rien du tout !


                  • bocace bocace 25 avril 2009 08:31

                    Dans le domaine du gaspillage de l’argent public, la liste d’exemples est sans fin à tous les échelons :
                    Le gouvernement
                    Le parlement
                    La région
                    Le département
                    La commune
                    Lorsque l’on voit l’attitude du plus petit élu municipal au président de la République.

                    Je laisse le soin à chacun de trouver des exemples.
                    C’est une triste réalité qui ne disparaitra pas, la nature humaine est ainsi faite.


                    • gimo 25 avril 2009 09:27

                      tant que les français dorment et voyent le foot et la frime les politiques volelerons
                       la politique à tous les étages c’est un jeu de dupe pauvre citoyents qui a rien compris
                      je suis affereré de voir l’imbecelité des français sa fait peur,, !!


                      • Céline Ertalif Céline Ertalif 25 avril 2009 11:48

                        Je crois, comme Thierry Lietz que les plus gros gaspillages sont dans les plus gros budgets : en tête l’éducation nationale, puis la défense. Sous un autre angle : l’Etat a un management de son personnel archaïque et une gestion de son patrimoine encore consternante.

                        En ce qui concerne l’Education Nationale, il y a un refus de gérer des enseignants, à tous les niveaux, qui constitue un grave problème et qui met en cause leur crédibilité dans la société. Parce que la responsabilité de gestion représente partout, dans n’importe quelle entreprise comme n’importe quelle administration ou n’importe quel ménage, la responsabilité tout court qui revient au patron ou tout simplement à l’adulte, les pédagogues ne devraient pas pouvoir écarter cet aspect de leur champ de vision. Mais ils ont été écartés de cette responsabilité de gestion par une administration centralisée depuis des décennies, et pire que cela on a inventé leur dépendance d’une logistique étrangère au pouvoir employeur (les communes, les départements, les régions). Les dégâts humains sont toujours les pires, on est en plein dedans.

                        Quant à la défense, je doute beaucoup que l’association des deux mots défense nationale ait aujourd’hui le moindre sens. Sortons des tabous.

                        En ce qui concerne les collectivités locales, je voudrais attirer l’attention un instant sur les rapports entre économie publique et économie privée. M Bruxman dit que la communication des collectivités locales est un gaspillage, je suis d’accord dans la mesure où cette communication devient publicitaire mais seulement dans cette mesure. La presse quotienne régionale privée n’est-elle pas elle aussi un énorme gaspillage ? Ayant travaillé il y a longtemps pour le plus grand titre de PQR de France, je vois aujourd’hui ce que vaut cette presse en monopole dans une autre région. Or cette presse est financée largement par la publicité, dont les annonces légales qui ne sont rien d’autre qu’une subvention déguisée.

                        La privatisation des profits et la mutualisation des pertes atteint son maximum dans notre pays sur la question foncière : des spéculateurs privés, des réseaux publics financés par le contribuable, et un véritable salamis administratif. Le chef d’oeuvre du genre ayant été la privatisation des infrastructures de télécommunication.


                        • emachedé emachedé 25 avril 2009 12:00

                          ça pour dépenser l’argent public aucun souci, ils ont des idées et les mettent en pratique.
                          Mais dès qu’il a fallut mettre de l’argent sur la table pour le RSA : nada, plus un sou
                          Dès qu’il a fallut aider les banques : 300 milliards d’euros, magique !

                          Concernant la com’ inutile des municipalités il y a aussi les bornes « Bienvenue à XXX » produite et remunérées via une pub au dos et généralement gérées par Clear Channel
                          Une dépense 100% inutile 100% indispensable


                          • Caturix 25 avril 2009 12:01

                            Bonjour,
                            Le gaspillage est un classique dans notre pays. Ceux d’entre nous qui ont fait l’armée peuvent sans doute en parler (destruction des stocks d’essence, du matériel etc). Pour moi, le plus impressionnant a été de voir un hangar rempli d’ordinateurs tous neufs qui allaient à la casse (changement de politique informatique). Inutile de faire la liste de tout cela, c’est sans fin.

                            Toutefois, il est peut être utile d’expliquer le pourquoi de cette situation catastrophique. Une des causes principales est le cloisonnement des ministères qui cherchent plus ou moins à avoir les meilleurs portefeuilles. Pour cela, il leur faut démontrer qu’ils ont des besoins, d’où le gaspillage. De plus, ce cloisonnement leur interdit le transfert de matériel (les ordinateurs de mon histoire auraient pu être donnés à l’éducation par exemple), mais cela est impossible... Bien sûr, il y a d’autres causes au gaspillage : arrosage des copains, mauvaise gestion (incompétence), mauvaises structures mal coordonnées et j’en passe...

                            Allez, j’arrête là, ca m’énerve.


                            • xray 25 avril 2009 12:51

                               

                              Le gaspillage de l’argent public génère du PIB. 
                              Quand le PIB augmente, c’est de la croissance. La croissance, c’est le pays qui s’enrichit. Quand le pays s’enrichit, c’est de l’argent pour ceux qui en ont besoins. Va sans dire,  de l’argent pour les riches. Pour être pauvre, on n’a pas besoin d’argent. 


                              La Croissance 
                              http://echofrance.vefblog.net/LA_CROISSANCE_1  

                              Le Grand Guignol politique 
                              http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com/ 



                            • xray 25 avril 2009 12:43

                               

                              Contrairement à ce que l’on apprend à l’école, les fonctionnaires ne sont pas au service des administrés (Les fonctionnaires ne sont pas au service des limaces). 

                              Les fonctionnaires sont au seul service du capital de la Dette publique. Le capital de la Dette publique gagne à pourrir la vie du plus grand nombre. 


                              Un bon retraité du secteur privé est un retraité mort. 
                              http://mondehypocrite510.hautetfort.com/ 



                              • just_a_life just_a_life 25 avril 2009 13:10

                                Mais il n’y a pas de gaspillage car cela va toujours dans la poche de quelqu’un, un copain du copain de sarko le pti.....
                                Tant que cette manne de pourris qui ,soit disant nous gouvernent ,seront grassement payés et avec des avantages a ne plus quoi en faire,alors ont y arrivera pas et ce genre de gaspillage continuera dans toute sa rapacité...............car au final ,c’est nous avec notre propre argent qu’ils se la jouent .......faut stopper cette spirale qui va nous endetter sur des années,.....


                                • finael finael 25 avril 2009 13:26

                                  J’en ai ras la casquette du thème du gaspillage de l’argent public par l’état (que je ne nie aucunement), mais mon expérience au sein de grandes entreprises privées m’a montré qu’il y a là bien plus de gaspillages de notre argent (banques, assurances, FAI, laboratoires pharmaceutiques, pétroliers, etc, etc ...)

                                  Je sais que dans une société « libérale », il est de bon ton de pointer l’Etat comme source de tous nos maux, malheureusement la vérité est toute autre.

                                  Bureaucrates chèrement payés pour gonfler des services perpétuellement en lutte les uns contre les autres ; avantages mirobolants, souvent pour des personnages ne faisant littéralement rien ; mise à la casse d’ordinateurs (et pas seulement des micros) qui ne sont jamais sortis de leur boite ; séminaires aux antilles ou autres lieux de rêve dans des hôtels 4 étoiles ; avions ou hélicoptères privés .....

                                  Mais ce sont aussi nos sous qui sont ainsi volatilisés, nous sommes tous « clients » de ces banques qui nous facturent des « frais de tenue de compte », de ces assurances obligatoires, de ces pétroliers qui font des bénéfices historiques lors de l’augmentation des prix du pétrole (le brut ne compte que pour 5% du prix de l’essence).

                                  Malheureusement il n’y a pas de cour des comptes pour les entreprises privées, ni le moindre contrôle (oh scandale !) sur la gestion des banques, des assurances, etc...

                                  Qui sait que les laboratoires pharmaceutiques dépensent plus en publicité qu’en recherche ? Que ces mêmes laboratoires ont plus de « frais de représentation » que de coûts de fabrication ?

                                  Alors, avant de taper inlassablement sur le baudet, essayez de comparer les coûts, par exemple en électricité (où la production est nationalisée), entre la France et ses voisins !


                                  • Marc Bruxman 27 avril 2009 00:44

                                    Il y a bien sur aussi du gaspillage dans le privé je ne le nie pas. Seulement cela me concerne uniquement si je suis actionnaire des boites en question. Ou si il n y a pas de concurrence.

                                    Moi savoir que Fleury Michon gaspille du fric en pub, je m en contrebat ! Parce que je peux acheter la marque distributeur qui gaspille moins de fric en marketing.

                                    De même pour les frais de représentation des labos de pharma ou des boites X ou Y. Tant que la concurrence reste libre et non faussée, les avantages semblent converger vers le minimum nécéssaire. Après oui dans certaines professions si on veut retenir ses bons cadres il faut payer l hotel 4 etoiles. C est la vie !


                                  • MR MERLIN Perpleks 26 avril 2009 01:07

                                    Et la garde républicaine , ça sert à quoi ?


                                    • MR MERLIN Perpleks 26 avril 2009 01:12

                                      Absurde d’opposé la politique au gaspillage d’argent public ou non :

                                      La politique sert exclusivement a déterminer qui ,au final , va ramasser la monnaie.


                                      • Candide Candide 26 avril 2009 18:36

                                        Ok pour le constat, bien sûr. Mais la question reste entière : Que fait-on pour résoudre le problème ? 

                                        En d’autres termes : qui commence ? 
                                        Allez, on va dire : la pub et les paperasses inutiles que l’on jette à la poubelle sans les lire, des centaines de tonnes chaque année rien qu’en france, des forêts entières. Ok on le fait. Mais alors que deviennent les bucherons, les papetiers, les photographes, les vendeurs d’encres,les concepteurs de pub, les agences de pub, tous leurs employés et au final quid des taxes prélevées par les etats, les régions, les départements, les villes etc. etc...
                                        Ubuesque ? vous avez dit ubuesque ? Non, Dantesque !!!

                                        • Marc Bruxman 27 avril 2009 01:15

                                          Vous dites que restructures l’état va avoir un coût économique et que celui ci n’est pas nul. C’est une évidence. Bien sur que dans un premier temps une restructuration nécéssaire de l’état va avoir un effet négatif sur la croissance.

                                          Mais le but de l’état n’est pas d’acheter la paix sociale en donnant du boulot comme semblent croire nos politocards minables. Car en faisant cela, ils affaiblissent en réalité l’état dont on leur a confié la gestion. Confier la gestion de l’état à ces gens c’est comme confier sa fortune à Bernard Madoff !

                                          Si l’état gaspille son fric et étant donné que l’état est de plus en déficit c’est un devoir impérieux de remettre les comptes dans le vert. Et cela doit commencer par une réduction des gaspillages. L’idée c’est qu’on ne touches pas aux remboursements de la sécu tant qu’on a pas rendu ce service très efficace et diminué au maximum ses frais de gestion. On ne touche pas aux retraites tant que les organismes de retraite envoient des plaquettes sur papier glacé.

                                          Ce faisant si le mec qui imprimaient ces documents sur papiers glaçé finit par faire faillite parce que l’état ne gaspille plus est ce un mal ? Oui cela va faire du chomage. Mais ces gens bossaient pour la poubelle. Ils étaient donc en soit une charge pour la société qui est équivalente à celle de payer un mec à ne rien foutre.

                                          Par contre, un retour progressif à l’équilibre budgétaire qui n’est faisable qu’en faisant une chasse draconienne au gaspillage produira un gain net immédiat pour la société. Car cela signifie alors que la dette cessera de croître. Elle sera progressivement remboursée. Et donc que le paiement des intérêts de la dette va progressivement décroitre. Or actuellement lorsque vous payer votre impôt sur le revenu, tout cet argent ne sert pas à construire des écoles des stades des routes ou tout autre. Il sert uniquement à payer les intérêts de la dette.

                                          C’est donc pourquoi un retour à l’équilibre budgétaire devrait être une priorité. Et cela ne peut se faire que en :

                                          • Supprimant immédiatement toutes les dépenses de communication.
                                          • Supprimant tous les organismes bidons qui éditent des pubs de prévention bidon à la mangerbouger.fr (pourquoi pas mangerchier.fr tant qu’on y est).
                                          • Optimisant immédiatement le fonctionnement de tous les services publics en faisant venir si nécéssaire des gens du privé pour réaliser les études. Des économies de 5 à 10% sur les frais de fonctionnement pourraient ainsi être réalisés.
                                          • Fermant immédiatement toutes les administrations inutiles type « agence francaise de développement » (qui sert à aider des gens dans le tiers monde alors qu’on a des problèmes ici).
                                          • Supprimant les ministéres inutiles comme le ministére de la culture ansi que celui de l’agriculture. Et bien d’autres.
                                          • Vente de tous les biens immobilliers de ces ministéres et affectation du produit de la vente au remboursement anticipé de la dette publique. Même chose pour les autres bien immobilliers vendables.
                                          • Vente de toutes les entreprises publiques et affectation du résultat au remboursement anticipé de la dette publique.
                                          • Fusionnant les unités urbaines dans une seule commune de façon à réaliser des économies d’échelle. 
                                          • Mettre en place un traité européen de défense de sorte à partager les coûts entre les états membres et diminuer notre coût annuel.
                                          Pour le reste, le statut de fonctionnaire devrait bien entendu être revu de façon à permettre des supressions de poste et diminuer au plus vite le déficit.

                                          Une fois l’équilibre budgétaire retrouvé, il sera tant de modifier au contraire la constitution et d’instituer un dividende d’état :

                                          • L’état aurait alors pour mission d’être excédentaire et ne peut plus être déficitaire.
                                          • En cas de résultat excédentaire, un dividende est versé à chaque français.
                                          • En cas de résultat déficitaire, une contribution exceptionelle est demandée sur le champ pour couvrir.
                                          De cette façon, les politiciens seront forcés de gérer l’argent de façon responsable. Ou de se faire virer à coup de pompe dans le cul.

                                          Le dividende sera de plus un outil de redistribution parfaitement libéral. Une fois que la dette aura été remboursée et que des marges de manoeuvre auront été trouvées, il sera ainsi possible que ce dividende devienne la seule source de revenues de transfert remplaçant ainsi les revenus type RMI, RMA, etc, ... On aura alors crée un dividende universel. Pour ne pas créer d’éffet de seuil et favoriser le travail, on déduit les sommes perçues au titre de chomage et autre du dividende perçu.

                                          Ce mode de transition permettra ainsi d’établir rapidement une société libérale et de transitionner d’un modèle d’assistanat à une vrai société libérale tout en ne bousculant pas trop les habitudes des gens.


                                        • Candide Candide 27 avril 2009 02:32

                                          Bravo Marc, 

                                          Voilà une saine colère et un véritable programme de gouvernement. Je suis bien sûr d’accord avec vous, il faut baisser voire supprimer cette dette énorme qui étouffe déjà nos petits enfants. Je suis d’accord avec vous qu’il faille en priorité supprimer les administrations doublons, supprimer le statut de la fonction publique et la garantie de l’emploi à vie sans obligation de réussite, oui je suis bien d’accord avec vous...Néanmoins considérons que ceux qui seraient chargés (dans l’état actuel des choses bien sûr) de voter ces nouvelles lois ou structures sont les parlementaires, c’est à dire précisément ceux qui ne risquent pas de toucher à ce système qui les protège (beaucoup sont fonctionnaires) ou/et qui les enrichit (réseaux, lobbies etc.)
                                          Alors Marc, on la fait cette révolution ? Ou préférez-vous un dictateur qui mette tout le monde d’accord ?

                                          • Marc Bruxman 28 avril 2009 00:20

                                            Vous posez des questions pertinentes auxquelles je vais tenter de répondre !

                                            Je suis libéral et donc pour la liberté. Une dictature serait donc contre-productif. Il ne sert à rien d’avoir la liberté économique si l’on a pas la liberté de parole, d’opinion ou de religion. Je dirai même que sans les libertés fondamentales on ne peut pas avoir de réelle liberté économique. Et inversement !

                                            Il ne faut donc pas séparer la question des libertés sociale et celles de la liberté économique. Pour cette raison le dictateur ne pourra en aucun cas apporter une réponse.

                                            La révolution a quand à elle était tentée en 1789. Mais force est de constater qu’un état s’est vite reconstruit sur ses cendres. Une révolution suppose en effet un changement très rapide. Or, la société a besoin de temps pour changer. Une révolution va donc invariablement conduire à l’échec du mode de société libérale qu’elle croit promouvoir. Elle laissera la place à la corruption et un état puissant renaitra de ses cendres, justifié par l’élimination de la corruption et du vice qui est né de la révolution. Regardez la Russie de Putine pour un exemple vivant.

                                            Bien sur, réformer de l’intérieur un système est difficile, et prend du temps, mais nous avons plusieurs atouts. Le premeir d’entre eux est l’internet. En garantissant la liberté d’expression et en ouvrant les frontières, il est une force de changement formidable. C’est pour cela que les états essaient de le censurer ou de le brider. Mais ils échouent et échoueront. Car les états devenus boulimiques de crédit sont dépendents d’une forte croissance économique. Et comme internet est devenu la colonne vertébrale de l’économie, les états sont devenus dépendents du bon fonctionnement du réseau. Les tentatives de controle vont donc échouer lamentablement.

                                            De nouveaux mouvements émergent chaque jour, de nouvelles façon de penser qui se rapprochent du libertarianisme et celui ci influe de plus en plus sur la société et ce dans tous les pays. Au fur et a mesure que l’usage du réseau va se répendre et les générations issues de celui ci vont prendre le pouvoir économique, alors on va voir une pression grandir sur les parlementaires. A ce moment la, certains cesseront de résister à la pression. De toute façon l’endettement de notre société issue de la crise financière ne leur laissera guère le choix. Et c’est la qu’il faudra saisir la balle au vol et soutenir les réformes. Pour que le démentélement des structures étatiques se fasse tranquillement mais surement !


                                          • Kobayachi Kobayachi 27 avril 2009 20:52

                                            @ l’auteur,

                                            Vous vous agacer pour pas grand chose.
                                            Si les français savait ou part leur argent...
                                            Justement, je viens de parler avec l’un de nos clients de longue date aujourd’hui.
                                            Sujet de la conversation, l’ouverture prochaine de leur nouvelle filiale en Pologne.
                                            Nouvelle entreprise qui remplacera à terme, celle déjà existante en Allemagne.
                                            Cout total de l’opération : 60 Millions d’€... qui sera subventionner a hauteur 50% par l’Europe (donc avec nos impôts a tous).
                                            Donc, si vous êtes chef d’entreprise en France et que vous souhaitez renouveler votre outil de production, vous feriez mieux de vous installer en Pologne. Non seulement vous serez plus concurrentiel grâce a une technologie plus récente, mais en plus vous payerez moins d’impôts, votre retour sur investissement se fera en 2 fois moins de temps et les charges salariales seront moindre.
                                            Le comble étant que c’est le travailleur français qui va financer la délocalisation de son entreprise vers les pays de l’est.


                                            • Marc Bruxman 28 avril 2009 00:24

                                              Effectivement les subventions aux entreprises sont une source de gaspillage à éliminer. Il serait d’ailleurs largement plus équitable de supprimer toutes ces subventions et de baisser en échange les impôts de toutes les entreprises.

                                              Car indépendemment de l’aspect social ou moral de telle ou telle subvention, je ne crois pas que l’état est le plus à même de décider quelle entreprise a droit a du fric. De plus, en créant un effet d’aubaine, cela conduit souvent à des investissements foireux.


                                            • Novalis 20 mai 2009 15:20

                                              Messieurs,

                                              Suite à la parution de l’article signé de M. Marc Bruxman sous le titre « Gaspillage d’argent public : des exemples ! », je tiens à vous apporter les précisions sur les différents points abordés :

                                              Sur l’envoi en R/AR des nouveaux règlements de Novalis : cet envoi correspond à une obligation juridique et donc contractuelle de communication des règlements et statuts de notre seule institution de prévoyance Novalis Prévoyance pour intégrer les évolutions liées à la réglementation intervenues lors des 18 mois précédents.
                                              Environ 13 000 de nos entreprises clientes ont été concernées par cet envoi en recommandé en réponse à cette obligation.

                                              Sur la nature et la qualité du support : attentifs à la qualité de notre communication, nous faisons le choix de diffuser des supports clairs et attractifs par respect envers les entreprises qui nous font confiance pour la gestion de leurs garanties de prévoyance et santé. C’est d’ailleurs une attente importante exprimée par nos clients dans le cadre des enquêtes de satisfaction que nous menons régulièrement auprès d’eux et un engagement fort de notre groupe.

                                              Enfin, je me permets de rappeler, afin d’éviter tout amalgame entre le sujet de l’article et l’action à laquelle il fait référence, que le principe de fonctionnement des groupes de protection sociale tels que le nôtre interdit tout financement des activités relevant du champ des assurances de personnes par les fonds alloués au fonctionnement des institutions de retraite complémentaire.
                                              Par conséquent, il ne saurait y avoir de « gaspillage d’argent public » tel que votre article semble vouloir le dénoncer.

                                              Régis LEBRUN
                                              Directeur Relation et satisfaction clients
                                              Groupe NOVALIS TAITBOUT


                                              • lechoux 24 octobre 2009 12:10

                                                La canard ingénieur a parlé ! COIN ! COIN ! COIN ! Merci Mr Lebrun, vous serez payé à la fin du mois. Combien d’ailleurs ?


                                                • vertitude 9 février 2010 21:16

                                                  Un développement durable en façade mais loin de l’être en réalité...

                                                  Des terres agricoles détruites.... De l’argent public gaspillée...

                                                  Histoire de la création d’une ZAE LA REOLE ECOPOLE en dépit du bon sens et au mépris de tout...


                                                  Avant les élections municipale de 2008, l’entreprise TCB (Toute Construction Bois) à Bourdelle près de La Réole (33) a besoin d’espace et cherche un terrain. Elle souhaite un terrain au bord de la route départementale qui va de La Réole à l’autoroute. Le propriétaire de cette entreprise à l’époque n’était autre que le maire de Bourdelle, une des commune de la communauté de commune (il en est toujours le maire d’ailleurs). Cette entreprise souhaitait s’implanter à cette endroit plutôt que dans la zone d’activité existante 4 km plus loin, en sortie d’autoroute, afin d’avoir une façade bien visible.


                                                  Après les élections municipales de 2008, la communauté de commune du Réolais a fait l’acquisition d’une parcelle afin d’installer TCB la où elle le souhaitait et de créer une zone d’activité sur le reste de la parcelle.

                                                  En commission économie de la communauté de commune, dans différents conseils municipaux, nous nous sommes opposés à la création d’une nouvelle zone d’activité de 9 Ha à 4 km seulement d’une zone existante de 40 Ha quasiment vide (celle de la communauté de communes voisine).


                                                  Nous nous sommes étonnés de l’absence d’enquête publique et d’étude d’impact en 2008. Le président de la communauté de commune et la chargé de mission économie nous répondaient qu’elles n’étaient pas nécessaire. Nous nous sommes étonnés aussi de la force avec laquelle le président de la communauté de commune Bernard CASTAGNET soutenait le projet du maire de bourdelle et de son fils pour leur entreprise.

                                                  L’entreprise TCB souhaitait aller très vite. Compte tenu du temps nécessaire aux procédures d’appels d’offres et à l’aménagement de la zone, une parcelle est vendue à TCB sans viabilisation au prix d’achat (2 euros), 2 mois après l’achat par la communauté de commune.


                                                  Depuis 2008, nous avons à plusieurs reprise regretté le mitage du paysage qu’entrainait ce projet. Nous avons regretté la destruction de terres agricoles de qualité. Nous avons déploré le gaspillage d’argent public par la communauté de commune mais aussi le conseil général et le conseil régional qui vont subventionner ce projet comme ils ont subventionné le projet de 2003 à 4 km sur une surface de 40 ha à Aillas (communauté de commune voisine). Les recettes fiscales ont été souvent un argument des défenseurs du projet mais avec la redéfinition des communautés de communes, des pays et la mise en place de schéma d’aménagement de territoire plus vaste que celui des communautés de commune, les recettes seront partagés et les dépenses inutiles resteront bien réelles. Elles sont d’ailleurs bien loin d’être compensées par les recettes fiscales qui seront peut être générées.


                                                  Le conseil de développement du pays a également exprimé ses réserves sur ce projet au moment de la préparation du contrat de pays.


                                                  A présent une enquête est en cours, elle avait été « oubliée » a t’on lu récemment dans la presse ! Et dans cette enquête, on argumente l’implantation de cette ZAE à cet endroit parce que l’entreprise TCB est déjà installée. Un comble.

                                                  Il n’y aurait également aucune habitation quasiment : étonnant, nous en comptons au moins une vingtaine à moins de 100 m !


                                                  Depuis le début de ce projet, les élus qui s’y opposent sont méprisés, les citoyens sont méprisés, l’argent public est gaspillé, des terres agricoles sont détruites pour des intérêt très particuliers.


                                                  Ce projet est soutenu par notre conseillère régionale Solange MENIVAL.


                                                  • vertitude 21 juillet 2015 23:39

                                                    @vertitude

                                                    La Réole Ecopôle, 5 ans après...

                                                    Un peu plus de 5 ans après mon post du 08/02/2010, un petit bilan de ce qui s’est passé sur la zone « La Réole Ecopôle ». En 2011 et 2012, la communauté de commune a mandaté une société pour représenter son territoire et sa petite zone d’activité dans des salons français et faire venir des entreprises de la France entière ! Cette société nous a délesté au passage de plusieurs dizaines de milliers d’euros sans aucun résultat. Heureusement peut être parce que si les entreprises de la France entière avaient voulu venir chez nous, nous n’aurions pas eu assez de place avec nos 10 Ha. Enfin voilà, 6 ans après toujours aucune autre entreprise n’est venue s’installer. C’était prévisible. Depuis notre communauté de commune a fusionné avec la communauté de commune voisine. Résultat la zone d’activité voisine est aussi la nôtre et nous avons un total de près de 50 Ha de zone d’activité.
                                                    Les recettes fiscales ? Le retour sur investissement ?
                                                    Nos élus semblent toujours convaincus qu’ils ont fait le bon choix en tout cas. Ces élus de l’époque sont toujours là. Encore plus méprisant vis à vis de ceux qui leur rappelle qu’à l’époque ils leur avaient bien dit que les choses se passeraient ainsi. N’est ce pas M Latrille, Maire de Loupiac de La Réole...
                                                    Les agriculteurs sont demandeurs de terres encore plus aujourd’hui qu’hier et nos élus les gaspillent. D’ailleurs ce secteur ne les passionne malheureusement pas vraiment. C’est pourtant une activité importante ici. Ils préfèrent rêver que des sociétés du secteur tertiaire viendront coloniser notre territoire, loin de tout. Quel décalage avec la réalité ! Peut être que si autant sans ces bêtises n’étaient pas répétées partout en France, le chômage contre lequel nos élus pensent agir ne serait pas aussi important. Peut être que les entreprises se porteraient mieux si elles ne devaient pas finalement financer autant de projets inutiles par de nombreux prélèvements.
                                                     Cerise sur le gâteau : des artisans s’installent en dehors de la zone, à quelques dizaine de mètres et font n’importe quoi : des bâtiments affreux, du plastique partout. Ils peuvent le faire parce que la carte communale de Loupiac de La Réole le leur permet. Une belle réussite !

                                                    L’entreprise TCB, installée sur la zone, elle, est toujours là, seule. La zone a été faite pour elle. C’est l’entreprise familiale d’un maire d’une commune de la communauté de commune. Comme il dispose de pas mal de place, il s’est construit dernièrement un terrain de motocross même si ce genre d’équipement ne devrait pas figurer dans la zone d’après le règlement de cette zone.

                                                    A vous les élus du secteur, les dinosaures de la politique Réolaise : écoutez un peu vos administrés au lieu de les mépriser. Remettez les pieds sur terre.


                                                  • Balcou 27 février 2012 07:59

                                                    Bonjour,
                                                    je viens de lire cet article et je constate que je ne suis pas le seul à m’étonner de ces pratiques.
                                                    Dans mon métier(militaire), je reçois 4 exemplaires du magazine « armées d’aujourd’hui » alors que nous ne sommes que 10 dans mon unité. les magazines sont en papier glacé épais. Nous avons déjà fait remonter l’info, mais Paris a sa propre gestion...
                                                    Dans mon unité précédente, une étude de marché a couté 140 000 euros pour moderniser les locaux. Finalement, le projet n’a pas abouti. un des mes collègues (féru d’architecture) avait déjà transmis un projet similaire (à titre gratuit) et il avait été rejeté.
                                                    En marge de cela, notre unité peut tout juste s’acheter 5 RAM de papier par an et nous réutilisons toutes les feuilles de brouillon.
                                                    on se moque de nous


                                                    • Francis, agnotologue JL1 27 février 2012 08:18

                                                      "Toutes les entreprises de France affiliées à Novalis (certainement plusieurs millions) ont en effet reçu en recommandé A/R le nouveau réglement et les nouveaux statuts .... sur papier glaçé.« ’ (MB)

                                                      Effectivement, c’est du gaspillage d’argent public ! Mais le silence des marchands de papier est assourdissant !

                                                      Autre exemple : les rond-points dans les campagnes, pour les lièvres. Mais le silence des ETP est assourdissant !

                                                      etc, etc ...

                                                      Ce n’est pas la fonction publique qui est en cause, c’est la corruptibilité des élus et des hauts fonctionnaires.

                                                      Ce ne sont pas les effectifs des petits fonctionnaires qu’il convient de réduire, mais celui des élus et des hauts fonctionnaires. Ce n’est pas la politique de gauche - furieusement absente et impossible avec cette pléthore de chefs grassement payés - qu’il convient d’éradiquer, mais ce »keynésianisme de droite« , et corrompue appliquée par des imbéciles qui ne connaissent en matière de théories politique que la théorie imbécile du ruissellement.


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