Google en a un plus gros que Microsoft
Le Wall Street Journal a publié un article sur la récente acquisiton (sur leurs fonds privés) d’un Boeing 767 par S. Brin et L. Page, les deux fondateurs de Google. Il s’agit d’un Boeing 767-200 pour leurs déplacements. Il est en général prévu pour transporter environ 180 personnes ! Selon les propos de S. Brin, il sera rééquipé pour 50 personnes : il devrait donc y avoir de quoi étendre confortablement même les jambes les plus longues !
S’il s’agit d’une course à la mégalomanie, alors S. Brin et L. Page viennent de reprendre la tête devant P. Allen, le fondateur de Microsoft, qui ne possède que le modèle 757 de chez Boeing, plus petit. Bon, en deux exemplaires...
Quand vous pesez ensemble 20 milliards de dollars (Google en entier tourne autour des 100 milliards) , c’est le genre de gadget que vous pouvez vous offrir, surtout si vous l’achetez d’occasion, comme c’est le cas ici ! A 15 millions de dollars, c’est une véritable affaire, même si un aménagement "confortable" générera une facture entre 15 et 45 millions de dollars, sans compter l’heure de vol à 13 000 dollars estimés...
En plus,
- cet investissement est engagé pour la bonne cause : S. Brin et L. Page veulent se servir de cet avion pour aller voir sur le terrain (en Afrique, par ex., disent-ils) les progrès de leur fondation humanitaire Google.org dont ils espèrent que la visibilité éclipsera un jour celle de Google en tant que société industrielle.
-
S. Brin et L. Page ont récemment investi largement dans un fond
d’investissement environnementaliste de 550 millions de dollars. Ils
estiment que cet investissement "couvre"(avec un surplus positif) la
pollution générée par leur jet.
Cette "bonne excuse" déclenche la furie de M. Williams qui ne supporte pas que les "stars" tentent de justifier ou de faire pardonner leurs caprices par des "bonnes actions" en parallèle.
En France, dans une période très agitée dans les banlieues, on peut admettre qu’il n’a pas forcémment tort de récuser de telles débauches d’argent, qui attisent sûrement la rage et les envies des plus démunis.
Sur le même thème
Le passe-passe du Passeport COVID NumériqueEst-ce que Boeing fabrique encore des avions fiables?
Les Portes du Paradis : visages du mondialisme
Bill Gates, l’homme qui valait 105 milliards (ou plus)
L’enfant de la ville aux champs
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON