@tashrin

On opposera villes et campagnes tant que les jacobins centralisateurs seront au pouvoir à imposer à des ruraux des normes et des régles qui n’ont d’interet que pour les urbains.

« Et on parle de ceux qui habitent en ville et doivent se saigner pour un logement à peine salubre ? »

Pourquoi voudriez vous que les ruraux soient interessés par les problématiques d’urbains narcissiques et nombrilistes qui s’empressent de tirer le drap vers eux dès qu’on évoque du bout des lèvres les problématiques du monde rural mis sous le tapis et si peu évoqués depuis plus de 20 ans.

« Je ne suis pas sûr qu’opposer urbains et campagnards ait du sens. »

vos problèmes ne sont pas nos problèmes et vos « solutions » ne sont pas des solutions pour nous mais d’autres problèmes que vous (urbains) nous imposez en plus et dont on se passerait sans problème.

Et le reproche que vous (urbains) ne pouvez faire à nous (ruraux) c’est que contrairement à vous nous ne vous obligeons pas à subir vos lubies.

« Entre le gars gagne 2000 €, qui paye un loyer de 500 balles, cultive ses légumes et fait des kilometres pour aller bosser, et celui qui gagne 2000 balles, paye un loyer (ou un emprunt) de 1000 pour un 40 m², et surpaye tout ce qu’il achete (nourriture, vetements, etc...) et doit quand même se payer une voiture (carburant, assurance majorée, stationnement, amendes inévitables, etc etc...), le second n’est pas vraiment privilégié »

mais on s’en fout, le problème c’est pas vos privilèges fantasmés ou non, c’est que dans les faits l’urbain est un tortionnaire pour le rural :

ce sont vos éoliennes d’urbains qui polluent nos paysages ruraux.

ce sont vos gravats issus de votre dévellopement urbain que vous voulez enfouir dans les territoires de nos villages.

ce sont vos cassos que vous n’avez pas su gérer que vous nous envoyer aujourd’hui dans nos campagnes pour les cacher à votre regard.

ce sont vos peurs sanitaires d’urbains décadents qui nous interdisent aujourd’hui l’accès légal à nos propres restaurants.

c’est votre pollution urbaine et votre environnement pollué qui nous obligent à changer nos véhicules pour pouvoir acceder aux lieux de culture que vous vous êtes attribués sans partage.

@Albert123
lol
Vous êtes sympa mais moi j’y suis pour rien
Je suis péri-urbain (ie j’habite à proximité d’une metropole, en subis tous les inconvenients, mais j’ai du partir du centre ville faute de moyens suffisants
Et les ecolo m’emm... tout autant que vous ruraux
En fait vous ne parlez pas des « urbains », mais d’une catégorie archi privilégiée de bobos financièrement à l’aise qui s’approprie les centre ville et veulent repousser à l’exterieur tout ce qui les ennuie... pour se créer un petit havre de paix tranquillou.
Apres si vous allez par là, on peut aussi mentionner le fait que le surpopulation des centre ville est en grande partie liée au fait que les ruraux viennent y chercher du boulot, et donc influent sur le prix des logements, que les impots des villes servent à financer les services publics des champs, etc... Mais c’etait pas mon propos et c’est stérile.
Je disais simplement que la seule opposition champ/ville n’avait aucune pertinence, c’est tout parce que les critères distinctifs sont autres.
Ne vous trompez pas de cible : les cassos c’est pas « les miens », les gravats non plus, les éoliennes encore moins, et je fais partie des gens obligés de prendre leur voiture qui ne vont plus pouvoir accéder au centre ville d’ici quelques mois. J’me sens pas vraiment concerné par votre tirade

@tashrin

« Je disais simplement que la seule opposition champ/ville n’avait aucune pertinence, c’est tout parce que les critères distinctifs sont autres. »

ça n’a pas de pertinence pour vous car vous ne reconnaissez pas la violence quotidienne que les urbains font subir aux ruraux,

vous ne la subissez pas en fait donc vous la nier et vous nier l’opposition qui en résulte par la même,

c’ets toujours le même principe, les porteur du passeport interieur ne voient pas l’apartheid en vigueur puisqu’ils n’ont pas à la subir eux même. 

pourtant il y a une réelle opposition entre ruraux et urbains car au delà des valeurs que tout oppose, il y a une violence bien réelle et bien concrête infligée par les urbains aux ruraux

violence unidirectionnelle qui ne peut que se traduire par une opposition de plus en plus virulente.

« J’me sens pas vraiment concerné par votre tirade »

sans porter tous les malheur du monde sur vos épaules vous devriez vous sentir un minimum concerné car mon com’ peu plaisant je veux bien l’admettre n’est qu’une réaction à ceci :

« Et on parle de ceux qui habitent en ville et doivent se saigner pour un logement à peine salubre ? »

ça fait 35 ans qu’on parle quasiment quotidiennement que des problèmes des urbains, 

alors quand un urbain se radine sur un article comme celui ci qui parle enfin d’une ruralité en souffrance, ruralité quasi totalement sortie des compteurs médiatiques depuis 35 ans et que vous balancez « hé mais pourquoi vous parlez pas encore de nos problèmes à nous les urbains » je peux vous assurer que ça gonfle un peu la bite en fait.

@Albert123

ça n’a pas de pertinence pour vous car vous ne reconnaissez pas la violence quotidienne que les urbains font subir aux ruraux,

Non, ca n’a pas de pertinence parce que ce seul critere ne permet pas de différencier ceux qui souffrent de la politique « écologiste » en vigueur, qui emmerde tout autant que les ruraux la quasi totalité des urbains et périurbains à l’exception d’un infime minorité qui a fait une OPA sur les centre ville. Et qui ne sont pas concernés par les regles qu’ils imposent aux autres parce qu’ils travaillent à un jet de trottinette de chez eux, et qu’ils ont les moyens d’acheter un logement à 7 K€ du m² (et je vous confirme que j’en fais pas partie)
Je ne nie absolument pas le fait que les campagnes sont globalement ignorées, encore une fois c’est pas le probleme que je soulevais, et je suis plutot d’accord avec ca.
Que ca vous gonfle un peu la bite, c’est chouette. Mais c’est pas pour autant une raison de me rentrer dedans
Et ca change pas le fait que vous trompez de cible et avez mal interprété mon post de départ. Je maintiens que cette opposition ville / campagne dans le cadre du thème de l’article ne me parait pas pertinente pour les raisons évoquées ci dessus. 

@ Albert123.

Bonjour

Je ne peux que souscrire à ces vérités.

Car en tant qu’ex-périurbain privilégié, donc urbain quand même, je suis venu finir mes jours dans la douce campagne profonde que j’affectionne tant et que je connais si bien depuis très longtemps (le boulot et les origines).

Bref, j’ai mis environ deux ans, pour prendre conscience de l’impact incroyable de ce jacobinisme forcené et des profonds dégâts qu’il procure. Comprenant mieux cette sorte non pas de « haine » mais de dégout.

Le monde des villes et le monde des champs. Le monde des villes à une image du monde des champs qu’elle se fait par ses week-end et ses séjours d’été. Ou ce monde vient profiter des bienfaits, sans rien respecter (ou si peux) et une fois rentré oublie totalement les problèmes du monde des champs, qui ne voient ou perçoivent pas d’ailleurs malgré leur nombreuses excursions.

J’ai le sentiments, que cet état de fait va augmenter au fil du temps, générant surement des conflits.