Interprétation libérale de la crise des subprimes
Les articles sur la crise des subprimes se suivent et se ressemblent sur Agoravox comme sur la plupart des médias.
Résumons :
- c’est la "folie des marchés" qui est à l’origine de la crise financière actuelle ;
- ceux qui lisent le Financial Times ou le Wall Street Journal sont des mafieux ;
- la crise c’est la faute de Georges Bush (Etats-Unis, le trou noir) ;
- la "main invisible des marchés" fait la poche du contribuable ;
- le capitalisme mondial connaît une "débâcle" et il faut une "moralisation de la finance" ;
- la crise financière c’est "l’agonie du capitalisme" ;
- nous sommes en train de vivre une défaite des idées libérales... (les sanglots longs des violons libéraux).
Et j’en passe...
Bref, les étatistes jubilent. C’est la mondialisation libérale et le libre-marché qui sont coupables. Il faut donc, c’est logique, plus de régulation, c’est-à-dire plus de fonctionnaires et plus de moyens pour "moraliser" le marché. Car il est bien connu que les fonctionnaires et l’Etat sont détenteurs d’une morale irréprochable qui va tous nous sauver.
La crise est une véritable aubaine pour tous les ultra-étatistes qui se sentaient un peu désœuvrés après leur dernière grande campagne sur le réchauffement climatique et sur les moyens, étatiques cela va de soi, de "refroidir la planète".
Bien sûr, nous comprenons le point de vue de ces talentueux auteurs, tous soucieux d’augmenter les effectifs et les dépenses de l’Etat, seule solution pour juguler la "folie des marchés" et pour rendre des services bénévoles aux braves "usagers" du service public.
Malheureusement nous ne souscrivons pas à leur analyse car nous ne vivons pas du tout dans un monde libéral ni dans un monde de libre-échange, bien au contraire.
Les Etats nations captent aujourd’hui 50 % des richesses produites sur la planète ! En France, les dépenses de l’Etat atteignent 54 % du PIB (somme des valeurs ajoutées des entreprises). Aux Etats-Unis, elles sont de l’ordre de 36 %. Dans certaines dictatures pétrolières et dans les pays communistes, l’Etat confisque 100 % des richesses aux fins bien sûr de "redistribution" vers les "bons" citoyens.
Les barrières douanières, les freins à la libre-circulation des populations, les guerres, le surarmement, le clientélisme et la corruption sont le fait de ces organisations étatiques toutes-puissantes qui, à peu près partout dans le monde, outrepassent largement leur rôle et leur mission.
C’est cette mafia étatique qui est à l’origine de la crise dite des "subprimes", qu’il faudrait appeler par son vrai nom, à savoir la crise du financement du logement social par l’Etat américain.
On l’entend partout, la crise des subprimes - crédits immobiliers à risque - serait la conséquence d’un capitalisme financier "débridé" et (bien entendu) de l’ultra-libéralisme qui ravage la planète...
Autrement dit, les banques qui, suivant l’adage bien connu "ne prêtent qu’aux riches" se seraient spontanément mises à prêter massivement aux pauvres ?
Bizarre, bizarre.
La vérité est tout autre.
Ce sont les gouvernements américains, démocrates et républicains confondus qui, depuis trente ans, ont créé cette monstrueuse bulle financière en incitant et même en obligeant les banques à "faire" du subprime. Il serait long ici de raconter toutes les étapes de cette construction qui remonte à 1938 (création de Fannie Mae).
Car c’est bien l’Etat fédéral américain qui a créé la Federal National Mortgage Association (FNMA) et la Federal Home Loan Mortgage Corporation (FHLMC), plus connues aux Etats-Unis sous leurs surnoms de "Fannie Mae" et "Freddie Mac".
Ces deux institutions avaient pour mission d’émettre des obligations garanties par l’Etat pour financer des banques, elles-mêmes émettrices de prêts à taux préférentiels destinés à des ménages pauvres.
Cette forme de financement a rencontré un immense succès. Les banques pouvaient prêter aux ménages en difficulté et vendre leurs créances à d’autres banques car elles étaient garanties par ces deux organismes d’Etat. En 1968, ce succès devient gênant et Johnson privatise Fannie Mae pour faire sortir ses engagements comptables des comptes de l’Etat. Les dettes publiques de Fannie Mae limitaient en effet sérieusement la capacité d’emprunt du gouvernement fédéral pour financer la guerre du Vietnam.
C’est en 1970 que Nixon crée un second organisme complémentaire : Freddie Mac (FHLMC).
Bien que privatisés ces deux organismes bénéficiaient d’un statut très spécial, celui de "Government Sponsored Enterprise". Elles avaient moins d’obligations que les autres banques de publier leurs comptes, payaient moins de taxes et bénéficiaient de la garantie implicite de l’Etat en cas de coup dur. Les banques ont donc continué à utiliser Fannie Mae et Freddie Mac pour refinancer des crédits accordés à des ménages de moins en moins solvables. Inutile de préciser que FM & FM étaient dirigés par des hommes en vue à Washington. Rien à voir avec de vraies banques privées dont le premier souci est de ne pas faire faillite et de se montrer prudentes dans les crédits qu’elles accordent.
C’est en 1993 que le HUD (US Department of Housing and Urban Development), organisme d’Etat chargé de promouvoir la propriété immobilière pour les plus démunis devient l’organisme de tutelle de FM & FM. Pour les politiciens américains, le taux d’accession à la propriété des ménages pauvres et des minorités ethniques est un sujet hautement sensible. Un politicien qui veut faire carrière doit augmenter ce taux. C’est pourquoi dès 1995 les dirigeants du HUD obligent FM & FM à financer 42 % de prêts "subprime", c’est-à-dire de prêts à risque !
Et sous la pression des politiques, cette proportion ne va cesser d’augmenter pour atteindre 56 % en 2004. Les banques qui financent un maximum de "subprimes" reçoivent le qualificatif de "banques non discriminantes" et... les félicitations de Fannie Mae.
Cette situation est aggravée par une autre conséquence (mondiale celle-là) de l’interventionnisme étatique. Les restrictions à la construction imposées par les villes et par les collectivités locales font gonfler démesurément les prix des logements. L’immobilier américain comme l’immobilier français ou comme l’immobilier britannique est contraint de s’accommoder des miettes de terrains que le pouvoir étatique ou local accepte de rendre constructibles. On construit des tours en centre-ville, mais impossible de bâtir en périphérie, c’est interdit !
Le marché s’envole, par effet de rareté, donc de spéculation et non par création de valeur réelle.
Des villes comme Los Angeles ou San Francisco ont vu leur prix exploser et subissent aujourd’hui la crise de plein fouet. En revanche, une conurbation comme Dallas Fort Worth où la construction a été laissée libre par les autorités locales ressent beaucoup moins la crise car les prix de l’immobilier y ont cru régulièrement, sans effet de bulle.
Au-delà du délire médiatique actuel, la vérité apparaîtra un jour. Contrairement aux idées reçues, il n’y a pas de secteurs plus encadrés et plus régulés que les secteurs de la banque et de l’immobilier aux Etats-Unis.
Les causes profondes de la crise actuelle se trouvent donc dans les délires de l’Etat américain et certainement pas dans la folie des marchés. On peut reprocher beaucoup de choses aux banques, notamment leur crédulité et leur manque de prudence face à la mafia étatique de Washington mais aller reprocher aux banques d’avoir trop prêté aux pauvres, c’est vraiment refuser de voir la vérité en face.
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156 réactions à cet article
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On vit vraiment une époque formidable. Merci encore pour ce superbe numéro d’humour.
Question subsidiaire : les actionnaires privés de ces "monstres étatiques" (comme AXA, actionnaire de Fannie) ne se sont jamais soucié de leur bilan ?-
Ca, pour de l’humour, il est gratiné ; hélas, il s’agit plutôt d’humour noir...
L’Etat guerrier, l’Etat financier... à quand l’Etat social ?
Franchement, qu’est-ce que les états viennent emmerder ces bons et honnêtes banquiers, qui n’oeuvrent que pour le bien public ?
Supprimons les états, faisons de la planète une entreprise privée unique, sous l’égide de la World Company.
Et quand le système se casse la gueule, comme aujourd’hui, les milices privées de la WC viendront récupérer chez les ploucs de citoyens, directement, l’argent qui lui manque ; maisons, meubles, voitures, cash, saisie des comptes en banque, etc....
Et puis on fera travailler les travailleurs quelques années sans les payer, pour éviter de bêtes frais supplémentaires, jusqu’à ce que la situation soit redressée, et que les banquiers, spéculateurs, actionnaires, puissent recommencer à construire leur golden hello, leurs golden parachutes, leur golden balls.
Elle est pas belle la vie chez les ultralibéraux ?
Bon ; sinon, un petit article intéressant...
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C’est un article qui n’a de libéral que le nom, comme le parti en question : "Alternative Libérale". En réalité, il semble qu’il s’agisse d’une idéologie basée sur l’idôlatrie bancaire et le corporatisme financier. A rapprocher des premières heures du collectivisme d’état façon urss.
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Liberal a bien des sens... La crise a deux causes : la création déraisonnablle de monnaie... et la perte de confiance dans l’État qui valaise cette monnaie. Cela dit. nous vivons dans un nouveau capitalisme où le grand capital et l’État sont en parfaite symbiose. Vous pouyvez mettre le blâme où vous voulez, sur la main gauche ou la main droite. Le pouvoir actuel est UNE structure d’extorsion au proit d’une petite élite.
http://les7duquebec.wordpress.com/2008/09/22/une-crise-de-confiance/
http://nouvellesociete.org/H.html
Pierre JC Allard -
Donc si je comprend, c’est parce que les politiques s’en sont mélées et que le libéralisme n’a pas pu agir librement. Donc pour pas de crise il faut plus de libéralisme...
Toujours le même discours, si ça marche pas c’est parce que l’idée de départ à été perverti par l’ancien système (l’étatisme) qui n’a pas été assez bien liquidé. -
@forest
moi aussi au début j’ai cru que c’était de l’humour.
visiblement non, l’auteur semble sérieux et avoir écrit cela au premier degré.
pathétique
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Pensez au livre les raisins de la colère de steinbeck
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Message d’intérêt général avec mes excuses à l’auteur du présent article
J’ai un article qui concerne Demian West en modération depuis le 29 septembre. J’invite tous ceux qui veulent s’exprimer quand à l’opportunité de sa publication à le faire rapidement.
Pierre JC Allard -
Vous avez raison, les banques ont été plus que légères dans leur comportement.
Je n’ai effectivement pas analysé - j’en suis d’ailleurs bien incapable - les phénomènes très complexes de tritrisation et de refinancement ainsi que les mélanges de produits financiers créés par les "architectes" de la finance.
Le but de l’article est de sensibliser les lecteurs à la cause première de la crise c’est à dire aux réglementations irresponsables de l’Etat fédéral américain. Les banques ont été poussées à la faute, c’est certain. Mais cela ne veut pas dire qu’elles n’ont pas commis de faute.
Les bulles immobilières liées au droit du sol sont en revanche de l’entière responsabilité des politiques locales. Les banques n’ont rien à voir là dedans. -
Auteur, si la faute n’etait que chez l’Etat US, les Lehmann et consorts ne s’effondreraient pas comme autand de WTC.
Ce que les tenants purs et durs de l’economie de marché a tout prix ne veulent pas entendre, c’est la propre part de responsabilité des acteurs du marché dans cette debacle.
Que les Colbertistes, Etatistes ou Communistes de tout poils en profite, c’est de bonne guerre.
Mais si on parlait des roles de nos banques centrales chez nous autres, les civilisés europeens.
Et si on comparait l’encadrement du credit, l’interdiction de l’usure (au dela de certaine normes) et de ce qui est possible avec la FED ?
La Fed, vous le savez c’est cette banque qui joue aux banques centrales et qui est en fait entre les mains des plus gros financiers US. Si on parlait de ces appels de marges, de ses demande de restitutions de creances qui ont provoqué la crise et qui parmettent, grace a cette action de la main droite de faire rachter les banques en faillite(en fait leurs actifs interessants) par la main gauche, sans que personne ne voit rien ?
Si on parlait de l’enorme opportunité de cette crise qui va permettre une devaluation massive du dollar( enfin justifiée aux yeux des citoyens ordinaires des etats unis) pour diminuer de façon notable la Dette US ?
Si on parlait de Bretton Wood, d’un dollar "as good as gold" qui servait d’etalon remboursable en or au commerce mondial ?
Si on parlait de l’enorme vol d’or que represente cette non convertibilité pour les banques centrales de tous les pays du monde qui ont l’obligation de garder des reserves de change en dollar ?
Si on parlait des stocks d’or sous le WTC qui ont disparu le 11 septembre( ça tombe bien non ?)
Quand les "petits" tenants du marché se font plumer par les gros tenants de cette meme economie, les colbertiste peuvent en effet un petit peu en rire.
Car les idiots utiles de cette defense a tout prix, de l’indefendable, se sont les victimes de petit calibre.
Les groupes Morgan, Rockfeller et notre bon ami Silverstein ont été curieusement peu touché, eux. -
Hihihi hohohoho... c’est à mourrir de rire si ce n’était d’une débilité crasse !
Bon plus sérieusement, la réglementation de l’urbanisation n’est pas là pour provoquer la spéculation immobilière. Et c’est facile à comprendre.
Elle permet un minimum d’aménagement du territoire, et à moins d’être un débile/intégriste libéral, on comprend que ce minimum est une condition sine qua non de l’activité économique.
Mais bon c’est vrai que des nihilistes capitalistes, ou des intégristes (religieux) de la main invisible (du dieux ?) marché ne peuvent admettre que détruire l’environnement de l’homme (même si ce n’est qu’à moyen terme) est nuisible à l’économie, et ne se réparera pas par le marché.
Sinon, que l’auteur, se rassure, cette crise contrairement à ce qu’il craint risque bien de pousser en avant le libéralisme si nous ne poussons pas notre avantage.
On peut voir les nombreux précédents qui existe (N Klein, la stratégie du choc, par exemple).
Mais surtout, on a pu entendre nos economistes tel Atali, ou des députés (Copé..) réclamer de la rigueur, des réformes structurelles encore plus poussées, bref encore plus de libéralisme.
Alors, nous avons la preuve que le marché seule ne fonctionne pas.
Cette nieme crise de surproduction le prouve, et montre aussi que c’est le capitalisme qui ne fonctionne pas.
Alors travaillons à changer le monde. Socialisons le capital, planifions ce qui est planifiable (objectifs écologiques, besoins prioritaires...) par l’action politique traduction démocratique de la volonté d’un peuple qui travaille, distribuons le reste par un marché à l’ampleur limité et ne permettant pas l’accumulation personnel de capital.
"à chacun selon ses besoins,de chacun selon ses moyens, à chacun selon son travail" -
Mais monsieur, si vous êtes incapable d’analyser la titrisation, sur quelles connaissances est basée votre conviction selon laquelle le libre marché est du meilleur effet ?
En fait vous avez une croyance.
Le libéralisme absolu n’a aucun sens. Joseph Stiglitz (prix nobel d’économie et pas altermondialiste, mais libéral, au sens réaliste du terme), a brillament montré dans quelle mesure le libéralisme économique intégral était possible : dans la mesure où l’information est symétrique et parfaite.
Autrement dit, dans le monde réel, ça ne tient pas la route du tout, car l’information est évidemment très loin d’être symétrique (ce que A sait, tous les agents interagissant avec A le savent), et évidemment l’information n’est pas parfaite puisque l’erreur est humaine.
Il faudra donc bien, vous les bisounours, que vous admettiez que le monde n’est pas tout rose ou tout noir, et que l’état a son rôle à jouer, pour encadrer le marché.
Votre tentative de montrer que la responsabilité première de la crise actuelle est celle de l’état, est fortement incohérente, et de plus, elle est d’un simplisme attérant.
Incohérente : Les aberrations on émergé longtemps après la privatisation. Même si l’état devait s’endetter pour soutenir ces établissement lorsqu’ils étaient étatiques, il n’en est pas pour autant le principal responsable de ce qui s’est passé après privatisation, par définition. En ce qui concerne les subprimes, et la crise : que l’état ait incité à prêter aux pauvres, c’est peut-être vrai, que la méthode fut bancale, c’est peut-être vrai, mais ce qui a permis la folle histoire qui a mis tout ce monde dehors, c’est la dissolution de l’information dans les paquets obscurs qui transitaient, et le fait qu’un des acteurs du processus ne courait aucun risque : le courtier. C’est pourquoi ce à quoi il faut veiller, c’est que le jeu d’incitations soit favorable à la création de valeur, et non à l’acaprement des richesses par "les plus performants". Or les courtiers qui effectuent des prêts inconséquents sans prendre de risques de créent aucune valeur, et au contraire, peuvent entraîner des désastres, comme l’immense destruction de valeur que l’on ne peut que contempler aujourd’hui.
Simpliste : vous attribuez des conséquences à UNE cause, exclusivement, et vous ne mettez pas cette conséquence dans un contexte complexe, comme si tel fait avait un sens isolément de ce contexte. Par exemple, l’immobilier augmente parceque l’état reglemente le marché de l’immobilier. D’abord c’est faux. Les prix de l’immobilier augmentent parceque la demande est plus forte que l’offre. On peut soutenir que c’est parceque le domaine constructible est trop petit (réglementations de l’état), mais on peut aussi pointer le fait que de nombreux logements ne sont pas utilisés (pour vivre, travailler) par leurs propriétaires (dont l’état d’ailleurs, je vous l’accorde volontiers, mais ce n’est pas une question de reglementation ça, et ce n’est pas propre à l’état).
Mais surtout, vous ne replacez pas ceci dans son contexte. Les reglementations peuvent induire des effets indésirables, mais ça ne veut pas dire que la régulation est mauvaise en soit. Il faut trouver le juste milieu, et améliorer les régulations quand elles sont mutilantes. D’autre part évidemment, rien ne garanti que les initiatives privées pas du tout régulées n’engendrent pas des effets contre-productifs (ou plutôt tout le garantit si on est un peu réalistes). L’absence de loi revient à la loi du plus fort, c’est à dire la jungle.
Peut-être pensez vous que la jungle soit le modèle le plus adapté à l’humanité, et dans ce cas ne discutons même plus, et j’irai bien vous égorger si vous me donniez votre adresse (bah oui, faut être cohérent, dans la jungle, avec un peu de testostérone qui déborde, on a tout de suite des véléïtés agressives).
Sinon, vous devez comprendre que dans le monde réel, pour que l’humanité s’épanouisse, pour qu’elle évolue, pour qu’elle poursuive sa structuration et son élévation, pour que la société conserve sa substance (la société est un système qui évolue, et à travers lequel l’homme s’est protégé des prédateurs, a compris le monde, a fait de l’art, a accomplit tout ce qu’il a accomplit (y compris le pire, mais il faut savoir si l’on regrette l’évolution de l’humanité, à laquelle on aurait préféré une vie de bon sauvage imaginaire, que les faits et l’histoire suggèrent comme contre nature(-humaine)), il faut des systèmes de contrôle. Nous en sommes aujourd’hui au stade de l’élaboration démocratique (ou pseudo démocratique pour les sceptiques) de ces systèmes de contrôle.
La question n’est pas : faut-il supprimer l’état.
La pertinence ne se situe pas dans la diabolisation de l’état : ça ça s’appelle juste de la malhonnêté intellectuelle.
Evidemment, comme la mafia privée (dans laquelle j’inclus probablement beaucoup plus d’acteurs que vous) se gave par les paradis fiscaux, les états ont leurs travers et leurs vices (largement liés à la corruption privée d’ailleurs, mais le jour où vous admettrez ça, peut-être que le Pape sera homo).
La question est donc justement : comment l’état peut-il parvenir à jouer son rôle : garantir les conditions de la paix sociale. Car la liberté, ce n’est pas dans la jungle qu’on la trouve, mais dans la paix. La paix, si vous préférez, est la jungle de l’humanité, son milieu naturel, et le milieu naturel de l’homme ne le précède pas, c’est un idéal vers lequel il s’efforce de tendre. Car ce qu’on entend par Homme, est éminemment culturel, contrairement loup, qui ne l’est que très faiblement.
Il y a des cons qui pensent que la paix sociale se gère avec des matraques. Se sont d’ailleurs souvent des libéraux (enfin non, des gens qui croient être libéraux, alors que ce sont des tarés fascisants), qui veulent réduire l’état à la justice, la police et l’armée.
La paix sociale, ce n’est pas non plus un état amorfe et lisse de la société. C’est un ensemble de compromis, qui sont d’autant plus harmonieux que les agents de la société sont ouverts et éduqués, instruits, et en bonne santé (ce qui cmmence par manger à sa faim).
Or y a pas de miracle, pour avoir des agents ouverts et éduqués, instruits, il faut avoir une école de qualité pour tous, pour avoir des gens en bonne santé, il faut une médecine de qualité, pour tous.
Je suis probablement d’accord avec vous pour dire que l’état ne doit pas faire ce qu’il ne sait pas faire, et que la meilleure action est la plus concise, la moins lourde. Mais je pense que vous êtes bien naïf quant à la capacité (actuelle du moins) de l’homme de vivre sans règles, sans compromis, sans penser son environnement à long terme.
Le grand défi, c’est que les sociétés pensent collectivement leur destin, lié, à la hauteur des enjeux monumentaux qui sont susceptibles de se dresser devant elles.
Pour cela, les entreprises et les individus ne sont pas suffisants.
L’humanité, n’est pas un simple ensemble d’individus indépendants. L’histoire de l’humanité montre qu’elle est une collectivité d’individus. -
Mais monsieur, si vous êtes incapable d’analyser la titrisation, sur quelles connaissances est basée votre conviction selon laquelle le libre marché est du meilleur effet ?
En fait vous avez une croyance.
Le libéralisme absolu n’a aucun sens. Joseph Stiglitz (prix nobel d’économie et pas altermondialiste, mais libéral, au sens réaliste du terme), a brillament montré dans quelle mesure le libéralisme économique intégral était possible : dans la mesure où l’information est symétrique et parfaite.
Autrement dit, dans le monde réel, ça ne tient pas la route du tout, car l’information est évidemment très loin d’être symétrique (ce que A sait, tous les agents interagissant avec A le savent), et évidemment l’information n’est pas parfaite puisque l’erreur est humaine.
Il faudra donc bien, vous les bisounours, que vous admettiez que le monde n’est pas tout rose ou tout noir, et que l’état a son rôle à jouer, pour encadrer le marché.
Votre tentative de montrer que la responsabilité première de la crise actuelle est celle de l’état, est fortement incohérente, et de plus, elle est d’un simplisme attérant.
Incohérente : Les aberrations on émergé longtemps après la privatisation. Même si l’état devait s’endetter pour soutenir ces établissement lorsqu’ils étaient étatiques, il n’en est pas pour autant le principal responsable de ce qui s’est passé après privatisation, par définition. En ce qui concerne les subprimes, et la crise : que l’état ait incité à prêter aux pauvres, c’est peut-être vrai, que la méthode fut bancale, c’est peut-être vrai, mais ce qui a permis la folle histoire qui a mis tout ce monde dehors, c’est la dissolution de l’information dans les paquets obscurs qui transitaient, et le fait qu’un des acteurs du processus ne courait aucun risque : le courtier. C’est pourquoi ce à quoi il faut veiller, c’est que le jeu d’incitations soit favorable à la création de valeur, et non à l’acaprement des richesses par "les plus performants". Or les courtiers qui effectuent des prêts inconséquents sans prendre de risques de créent aucune valeur, et au contraire, peuvent entraîner des désastres, comme l’immense destruction de valeur que l’on ne peut que contempler aujourd’hui.
Simpliste : vous attribuez des conséquences à UNE cause, exclusivement, et vous ne mettez pas cette conséquence dans un contexte complexe, comme si tel fait avait un sens isolément de ce contexte. Par exemple, l’immobilier augmente parceque l’état reglemente le marché de l’immobilier. D’abord c’est faux. Les prix de l’immobilier augmentent parceque la demande est plus forte que l’offre. On peut soutenir que c’est parceque le domaine constructible est trop petit (réglementations de l’état), mais on peut aussi pointer le fait que de nombreux logements ne sont pas utilisés (pour vivre, travailler) par leurs propriétaires (dont l’état d’ailleurs, je vous l’accorde volontiers, mais ce n’est pas une question de reglementation ça, et ce n’est pas propre à l’état).
Mais surtout, vous ne replacez pas ceci dans son contexte. Les reglementations peuvent induire des effets indésirables, mais ça ne veut pas dire que la régulation est mauvaise en soit. Il faut trouver le juste milieu, et améliorer les régulations quand elles sont mutilantes. D’autre part évidemment, rien ne garanti que les initiatives privées pas du tout régulées n’engendrent pas des effets contre-productifs (ou plutôt tout le garantit si on est un peu réalistes). L’absence de loi revient à la loi du plus fort, c’est à dire la jungle.
Peut-être pensez vous que la jungle soit le modèle le plus adapté à l’humanité, et dans ce cas ne discutons même plus, et j’irai bien vous égorger si vous me donniez votre adresse (bah oui, faut être cohérent, dans la jungle, avec un peu de testostérone qui déborde, on a tout de suite des véléïtés agressives).
Sinon, vous devez comprendre que dans le monde réel, pour que l’humanité s’épanouisse, pour qu’elle évolue, pour qu’elle poursuive sa structuration et son élévation, pour que la société conserve sa substance (la société est un système qui évolue, et à travers lequel l’homme s’est protégé des prédateurs, a compris le monde, a fait de l’art, a accomplit tout ce qu’il a accomplit (y compris le pire, mais il faut savoir si l’on regrette l’évolution de l’humanité, à laquelle on aurait préféré une vie de bon sauvage imaginaire, que les faits et l’histoire suggèrent comme contre nature(-humaine)), il faut des systèmes de contrôle. Nous en sommes aujourd’hui au stade de l’élaboration démocratique (ou pseudo démocratique pour les sceptiques) de ces systèmes de contrôle.
La question n’est pas : faut-il supprimer l’état.
La pertinence ne se situe pas dans la diabolisation de l’état : ça ça s’appelle juste de la malhonnêté intellectuelle.
Evidemment, comme la mafia privée (dans laquelle j’inclus probablement beaucoup plus d’acteurs que vous) se gave par les paradis fiscaux, les états ont leurs travers et leurs vices (largement liés à la corruption privée d’ailleurs, mais le jour où vous admettrez ça, peut-être que le Pape sera homo).
La question est donc justement : comment l’état peut-il parvenir à jouer son rôle : garantir les conditions de la paix sociale. Car la liberté, ce n’est pas dans la jungle qu’on la trouve, mais dans la paix. La paix, si vous préférez, est la jungle de l’humanité, son milieu naturel, et le milieu naturel de l’homme ne le précède pas, c’est un idéal vers lequel il s’efforce de tendre. Car ce qu’on entend par Homme, est éminemment culturel, contrairement loup, qui ne l’est que très faiblement.
Il y a des cons qui pensent que la paix sociale se gère avec des matraques. Se sont d’ailleurs souvent des libéraux (enfin non, des gens qui croient être libéraux, alors que ce sont des tarés fascisants), qui veulent réduire l’état à la justice, la police et l’armée.
La paix sociale, ce n’est pas non plus un état amorfe et lisse de la société. C’est un ensemble de compromis, qui sont d’autant plus harmonieux que les agents de la société sont ouverts et éduqués, instruits, et en bonne santé (ce qui cmmence par manger à sa faim).
Or y a pas de miracle, pour avoir des agents ouverts et éduqués, instruits, il faut avoir une école de qualité pour tous, pour avoir des gens en bonne santé, il faut une médecine de qualité, pour tous.
Je suis probablement d’accord avec vous pour dire que l’état ne doit pas faire ce qu’il ne sait pas faire, et que la meilleure action est la plus concise, la moins lourde. Mais je pense que vous êtes bien naïf quant à la capacité (actuelle du moins) de l’homme de vivre sans règles, sans compromis, sans penser son environnement à long terme.
Le grand défi, c’est que les sociétés pensent collectivement leur destin, lié, à la hauteur des enjeux monumentaux qui sont susceptibles de se dresser devant elles.
Pour cela, les entreprises et les individus ne sont pas suffisants.
L’humanité, n’est pas un simple ensemble d’individus indépendants. L’histoire de l’humanité montre qu’elle est une collectivité d’individus -
Interessant, bien énoncé mais surtout très juste, voilà un commentaire qui devrait faire l’objet d’un article. Une très belle façon d’expliquer les limites inhérentes au libéralisme.
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Cher Walid Haïdar
Merci pour ce passage qui en dit long sur votre grand humanisme :
Peut-être pensez vous que la jungle soit le modèle le plus adapté à l’humanité, et dans ce cas ne discutons même plus, et j’irai bien vous égorger si vous me donniez votre adresse (bah oui, faut être cohérent, dans la jungle, avec un peu de testostérone qui déborde, on a tout de suite des véléïtés agressives).
Je ne m’attendais pas à ce que l’ânerie habituelle sur la "Loi de la jungle" soit produite aussi rapidement.
Le libéralisme prône la liberté de faire tout ce qui ne nuit pas à autrui associée à la responsabilité de ses actes. les Libéraux privilégient toujours le consentement, l’accord contractuel de gré à gré et ils sont résolument opposés à l’emploi de la force, contrairement aux étatistes dont le crédo est la coercition.
Le libéralisme concerne donc par essence des individus doués de raison et capables d’assumer une responsabilité.
Or les animaux et les plantes de la jungle ne raisonnent pas et ne connaissent pas de limite autre que la satisfaction de leur besoins. Il n’y a ni droit, ni contrat, ni responsabilité dans la jungle. La comparaison avec le libéralisme est donc absurde.
Il est en revanche un mouvement politique qui prône la suprématie de l’Ordre Naturel sur l’ordre humain : c’est l’écologie. Les écologistes admirent beaucoup la Loi de la jungle.
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il reste toutefois un fait indéniable , John Law est né en 1671 et Adam Smith en 1723
il faut toute raison garder , l ’appat du gain facile est plus dans la nature humaine que dans la nature meme du libéralisme.
Dans le cas présent il y a une faillite des autorités de tutelles américaine avant tout , M Alan Greenspan devrait au minimum faire preuve de davantage de modestie.
Les criminels à l’origine de ce désastre doivent être punis
Pour ce qui est des interventions étatiques , c’est du vent , des impôts pour les générations à venir et la planche à billet qui s’emballe , des vielles recettes , toujours les mêmes pour des résultats qui seront eu aussi les mêmes ...leger mieux puis rechute encore plus brutale. L’ Eat ne crée aucune richesse, il accumule des dettes colossales , un jour les etats gloutons seront à l’origine une nouvelle déflagration économique.
L’ économie c’est la liberté et l’insécurité mais comme la précisé G Washington : ceux qui sacrifient leur liberté pour davantages de sécurité n’obtiennent ni l’une ni l’autre.
Au fait je confirme John Law est né en 1671 et Adam Smith en 1723, ce n’est pas une opinion mais un fait
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"Il est en revanche un mouvement politique qui prône la suprématie de l’Ordre Naturel sur l’ordre humain : c’est l’écologie. Les écologistes admirent beaucoup la Loi de la jungle. "
Une connerie à dire, elle est dite, comment le libéralisme prouve sa crétinerie indigente... -
Ah, bon, c’est du second degré ...
Parce qu’on aurait pu penser que l’auteur’ pensait ce qu’il écrivait, et là, ce serait vraiment peu de dire qu’il verrait le monde "avec des oeillères".
Mais si c’est de l’humour ...-
Il serait intéressant de décortiquer les raisons de la mainmise étatique sur le foncier. Les médias ne se font jamais l’écho de ce que au USA il existe des politiques assez variés en la matière. La où l’administration réglementent peu, les prix sont restés raisonnables (Dalles, Atlanta et Cleveland) A voir l’article très bien documenté de Vincent Bénard ici.
En France, on reparle de relancer le logement social : curieux adjectif que ce "social" quand on sait que la moyenne des revenus des locataires des HLM est supérieure à la moyenne française ! On pourrait hasarder l’hypothèse qu’il s’est au fil des années crée une noblesse d’état qui utilise le concept à priori généreux de redistribution afin de se servir. Non pas que cet noblesse soit très riche, ses rivalités internes entraînant un gaspillage énorme des ressources pillées. Il est à noter que sous l’Ancien Régime la noblesse n’était pas généralement très riche non plus. Peut-être est-il temps de réclamer la fin des privilèges...-
"la moyenne des revenus des locataires des HLM est supérieure à la moyenne française"
Ça me parraît ahurissant, mais je suis prêt à le croire. Des sources SVP.
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Je vais chercher (mais je dois repartir au travail). Mais il en avait été question lors des affaires qui se sont succédées il y a quelques temps à propos des logements de la ville de Paris. L’argument généralement avancé pour justifier cet état de fait est que les organismes HLM auraient besoin de locataires relativement aisés pour équilibrer leur compte. Un autre argument est aussi que une fois entré, on ne sort pas même si ses revenus ont augmentés.
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Sur ce sujet, il y a un tableau ici
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Il est intéressant de noter qu’en supprimant quelques privilèges - les journalistes, politiques, artistes, ’copains’ de tout genre - à revenu très moyen en général, qui occupaient les logements de la Ville de Paris, on a livré ce parc immobilier aux richissimes étrangers, princes du pétrole, mafiosi russes, magnats italiens, etc.
Je ne suis pas sûr que ce soit un progrès... Ni que le voisinage ait gagné en convivialité. -
Et si le clivage se trouvait ailleurs : entre tenants d’une économie du concret et une économie du dématérialisé ?
En effet, le capitalisme moderne, en ’titrisant’ à l’extrême et en bannissant une monnaie à valeur intrinsèque a permis de gonfler à l’extrême la masse monétaire au profit de quelques joueurs de casino financier.
Pour le reste de la population, un sou reste un sou au moment des courses... Et on l’a poussé au crime en faisant miroiter un crédit quasi-illimité destiné à assouvir son ’immediate gratification’, promue valeur absolue dans nos sociétés.
Le respect d’un étalon concret et limité en matière de monnaie est le meilleur garde-fou contre ces dérives. De même, limiter le marché à ce qu’il est, étymologiquement, l’achat et la vente de produits et de services au cours du jour, au comptant, avec de l’argent dont on dispose réellement, permettrait d’assainir la situation.
Au vieux dicton "le crédit est mort, les mauvais payeurs l’ont tué", on devrait adjoindre "le crédit est mort, les marchands d’illusions l’ont tué." -
@Le péripate,
Excusez-moi, mais vous n’auriez pas des chiffres un peu plus sérieux que des moyennes d’approximations ? Je ne sais pas, quelque chose comme une étude par secteurs géographiques (par exemple l’IDF a des salaires plus élevés que dans le reste de la France et possède une proportion de logements HLM assez importante au regard du reste de la France ; ce qui pourrait avoir une conséquence non négligeable à l’inverse de l’idée que vous tentez de faire passer).
Cela ne veut pas dire qu’il n’y a rien à faire puisqu’il existe des cas qui ont été mis sur la place publique et mettent en évidence des problèmes sérieux, mais évitons de prendre des informations peu réalistes par recoupement tendancieux permettant d’aboutir au résultat escompté. -
@Péripate,
Voyez ici, c’est une étude de l’INSEE pour la cours des comptes.
Vous remarquerez que ce n’est pas si simple, voir simpliste, comme le laisse croire le lien auquel vous faites référence.
Nous pouvons noter :
En 2002, les locataires HLM ont en moyenne un niveau de vie inférieur à la moyenne, mais un locataire HLM sur cinq se situe tout de même dans les quatre déciles les plus élevés de la distribution des niveaux de vie. Au cours du temps, le peuplement du parc HLM est toutefois devenu de plus en plus « social », car si en 2002, 20 % des locataires HLM se situent dans les déciles 7 à 10, en 1984, c’était 30 %.
Après il faut rentrer un peu plus dans le détail ainsi que tenir compte des contraintes inhérentes à la location. Certains locataires HLM sont des jeunes qui se lancent dans la vie active (étude sur la location ayant débutée 3 ans auparavent) ; le parc privé leur demandant souvent des garanties qu’ils ne peuvent fournir. -
De fait, le situation est toute, sauf simple. Mais prenons les choses autrement : disons qu’il est extrêmement difficile de savoir si le parc du logement social remplit effectivement ce pour quoi il est conçu. Ce simple fait permet, à mon sens, de s’interroger sur le bien fondé d’une politique coûteuse dont on ne sait pas s’il a des résultats. C’est un peu comme financer un programme spacial pour envoyer des gens sur la Lune alors que l’on ne saurait jamais s’ils sont parvenus à bon port. Ubuesque...
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Même pas le temps d’avoir lu correctement le nom de l’auteur.... alors, pour ce qui est d’en faire une critique... sans commentaire...
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Si je comprend bien, on n’a pas été assez loin dans le libéralisme !
Les communistes disent pareil pour justifier l’echec de leur idéologie (le communisme à échoué parce qu’on en a pas fait assez)
Et sinon, certes, l’état n’est pas plus honnête ou malhonnête que le privé, mais l’état, c’est des élus et des contre-pouvoirs. Il y a donc un controle et des sanctions possibles (des élections)-
Première remarque :
Si le communisme a échoué c’est parce qu’il a fait plus de morts de part le monde que les deux conflits mondiaux. Si les communistes avaient été jusqu’au bout il ne resterait plus un seul être humain à la surface du globe.
Deuxième remarque :
"L’Etat c’est des élus et des contre-pouvoirs" l’Etat est une association de corrompus se partageant un butin et des privilèges. Un coup se sont les corrompus de gauche qui ont le pouvoir, un coup les corrompus de droite. Qui n’ont qu’un but spolier la population, les entrepreneurs et entreprises afin de mener en toute quiétude train de vie somptuaire.
Voilà ce qu’est l’Etat aujourd’hui. Et il n’y a pas de contre-pouvoir. Même la cour des comptes n’est qu’un instrument.
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Je serais d’accord assez avec vous.
Mais il me faut ajouter que les "corrompus de gauche" ne sont peut-être pas aussi de gauche que cela...
Pour se limiter aux 20 perpétuels de la rue Solférino, s’ils sont de gauche, alors moi, je ne suis trotskyste !
Ce sont d’affreux bobos-libéraux, parasites bloquant tout depuis 20 ans, qui sont au PS comme ils auraient pu se retrouver à l’UMP dans d’autres circonstances...
Plus de parti de gauche digne de ce nom ; plus de presse écrite nationale de gauche non plus ; jamais eu de chaînes de radio ou de TV de gauche (contrairement à la droite qui fait le plein) ; plus d’intellectuels de gauche après la mort de Bourdieu. On essaye même de nous refiler des types d’en face...
La main mise sur les médias pour manipuler, occulter et désinformer, l’avancée de la technologie (des bases de données aux drones en passant par les caméras, le filtrage d’internet...) permettant un ratio de 1/10000 face aux contestataires, la répression législative et judiciaire (recul de l’état de droit), tout cela conduit directe à une explosion qui doit avoir l’occasion de se révéler.
Peut-être la crise de la finance (et non seulement financière) sera l’étincelle... -
En effet même si je ne partage pas votre conclusion finale, il est vrai que l’ensemble des articles publiés sur Agora Vox reprend toujours les mêmes antiennes marxistes a savoir la sempiternelle et pitoyable fable Franco Française que l’on récite dans l’Education Nationale sur les méchants Capitalistes et les gentils péquinsmoyens, victimes innocentes qui se font croquer par le vilain croquemitaine argenté.
En France l’etat Français dépense plus de 50 milliards € chaque année en plus de sont budget. Cette somme qui chaque année doit être emprunté à des financiers internationaux représente aujourd’hui plus de 1 200 milliards € de dettes que nous ferons payer a nos petits enfants.
C’est deux fois plus que l’estimation initiale de la crise financiere qui occuppe nos esprits actuellement.
Rien que l’intérêt de la dette, dépasse aujourd’hui les 50 miliards annuels.
50 milliards € en plus chaque année que ne ferait on pas avec cette somme !
Mais CHUT, il ne faut pas en parler, et puis ce n’est pas un problème puisque ce n’est pas nous qui payerons mais nos petits enfants qui seront étranglés a moins que le système ne saute par incapacité de ceux ci de payer.
Mais circulez, il n’y a rien a dire , c’est pas nos oignons !
Pendant ce temps toutes les bonnes âmes nous réclame un peu plus d’état, ou un etat plus fort comme ils disent.
Je n’ai pas la solution, et je ne donnerais pas la solution mais en tout cas il est vrai que cette mascarade et cette relecture infantile actuelle tourne en rond avec la seule utilité de rassurer les gogo bien pensant et surtout bien aux chaud !-
Documentez-vous sur le prix de vente des autoroutes francaises aux petits copains, et qui c’est qui les a bradées... Et attendez-vous à ce que les tarifs des péages augmentent encore plus, car il sont bien sûr trop réglementés... Vous voulez payer votre eau au double du prix ? Continuez à voter neocons ! Regardez aussi le modèle de gestion privée que constitue le 1% logement. Ca c’est pas des sous gaspillés, non, non... A moins que ces préoccupations de pauvre ne vous concernent pas, bien au chaud dans une niche fiscale...
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Eh bien je l’ai moi votre solution (puisque vous ne voulez pas chercherà :
Rendons démocratiquement le contrôle de la monnaie à l’État, droit régalien s’il en est.
Celui-ci doit emprûnter à une VRAI BANQUE CENTRALE (pas de propriétaires privés !) les sommes dont il a besoin pour animer, orienter, aider la politique DÉCIDÉE par les élus, EXÉCUTER par le gouvernement.
Et ceci SANS INTÉRÊT bien sûr !
C’est clair, c’est précis, c’est net. C’est la démocratie élémentaire et pas la dette perpétuelle engraissant les criminels en col blanc à désinguer au Karcher !!! -
Gonflé l’auteur. L’attaque est la meilleur défense, d’accord. Mais la mauvaise foi...
Paulson était, il y a encore 2 ans, le dirigeant de Godlman Sachs. Il a gardé ses actions.
Une fois devenu ministre des finances de l’État (eh oui !), il profite de la crise pour sauver Goldman et couler son concurrent le plus direct : Lehman. Eh ouai, c’est un fait.
Qui a-t-il de commun avec Rumsfeld, Chesney et tous les autres salopards ?
Ils ont tous squatté l’État qui est devenu une coquille vide, obligé de "déléguer" des actions publiques aux sociétés privées de ces "libéraux d’état" (un grand nombre a conserver ses intérêts privées d’une façon ou d’une autre) : Halliburton, Carlyle... et toutes les boîtes qui travaillent en Irak et ailleurs (sans appels d’offres bien sûr...).
En France, tout le monde connaît le mot pantoufflage n’est-ce pas ?
Par exemple, quand la Gaymard (femme de l’éphémère ministre de l’économlie), profite de son passage à un poste stratégique dans l’État français pour devenir pdf de General Electric France, vous appelez ça comment ?
Je suis à votre disposition pour vous en donner une liste à vous bruler les yeux.
Et Alan Greenspan, l’ancien patron de la FED pendant près de 10 ans (I"L’économiste des économistes que tout le monde -libéral- l’appelait), il a travaillé pour qui ce disciple et ami de Ayn Rand et se déclarant républicain libertarien ?
Il était cul et chemise avec Milton Friedman, le père du monétarisme qui le considérait comme le meilleur gouverneur de la Fed.
Alors, ce sont des partisans d’un l’État démocratique ou des libéraux profiteurs qui profitent du système ?
Votre ficelle est un peu grosse !
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Au passage, sur la dette, quelques chiffres et réflexions édifiants :
L’épouvantail de la dette publique
Bonjour aux voisins de bistrot. -
Yvance77 2 octobre 2008 13:31Encore une fois vous ne raisonnez qu’en fonction de deux alternatives possibles. A croire que le ghrand Créateur à fait un monde binaire.
Ok il a équipé les cervelles de lerna, calmos, lyon de la sorte ... mais tout de même.
Le truc est qu’il existe des voies non explorées.. Faut simplement le courage de se debarasser une bonne fois pour toute de certaines castes ... et de faire en sorte que cela ne se produise pas à l’avenir.
A peluche-
Il leur faut un bien et un mal, sont ils aptes à comprendre que d’autres solutions sont possibles, je doute, mais ils se font plaisir.
Maintenant que la preuve est faite que les deux système sont pernicieux pour ne pas dire mortifères, chacun reprend ses antiennes et nous rebalance sa sauce édulcorée.
Ils ne comprennent pas encore que les peuples sont de plus en plus allergiques aux saccharines.
A force de tirer sur la corde elle va finir par les pendre. -
Sur le fond, vous avez le mérite d’apporter un point de vue différent sur Agoravox. Malheureusement l’argumentation laisse à désirer :
1°) Vous oubliez le rôle de la titrisation comme l’a déjà souligé le commentaire de Philippe Reneve. C’est un élément majeur de la diffusion du risque à travers le monde et le véritable déclencheur du crédit crunch. Si la réglementation avait limité ou interdit ces outils, la crise serait infiniment moins grave.
2°) La déréglementation a commencé aux USA avec Reagan. Cela fait près de trente ans alors attribuer l’explosion des prix de l’immobilier aux restriction à la constructions imposées par les villes et les collectivités locales n’est pas très convaincant. Surtout que ces prix de l’immobilier ont explosé partout dans le monde après la bulle Internet. Il n’y aurait donc que de méchants états empêcheurs d’acheter pas cher à travers le monde ?
Vous caricaturez la pensée des "ultra-étatistes" mais vous faites aussi de jolies perles dans l’autre sens :- "le clientélisme et la corruption sont le fait de ces organisations étatiques toutes-puissantes " . Et elles se corrompent entre elles ces organisation étatiques ou est-ce qu’il n’y aurait pas quelques entreprises qui entreraient parfois dans la danse de la corruption ?
- "de vraies banques privées dont le premier souci est de ne pas faire faillite" Comme Lehman Brother par exemple ?
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J’ai répondu au commentaire de Philippe Renève plus haut (je ne nie pas la responsabilité des banques).
Mais il est évident que sans les incitations de l’Etat Fédéral les banques n’aurait jamis émis une telle quantité de prêts risqués
Le secteur bancaire américain et le secteur immobilier sont tous très réglementés. Les droits du sol sont régis par les Etats et les collectivité locales (villes américaines). Il n’y a pas eu de dérèglementation à ce sujet.
Il est d’ailleurs intéressant de noter qu’en Grande Bretagne où M. Thatcher a "libéralisé" une partie de l’économie, son action a été totalement vaine sur l’immobilier et les droits du sol.
Il n’y a eu strictement aucune libéralisation de l’immobilier en Grande Bretagne. Il est quasiment impossible de trouver un terrain à bâtir, la couronne possède toujours un parc de logement hallucinant et l’immobilier y poursuit son régime "bullaire" traditionnel. Je ne pense pas que ce soit la faute de l’ultra-libéralisme et du capitalisme financier. -
"...Je ne pense pas que ce soit la faute de l’ultra-libéralisme et du capitalisme financier."
Vous devriez revenir (ou venir ?) aux fondamentaux de votre idéologie en ouvrant les écrits de Smith, Miles et Ricardo.
A défaut, jetez un coup d’oeil sur ce bouquin récent :
"Le libéralisme contre le capitalisme" - Fayard - Valérie Charolles - 2006
Le problème pour vous, c’est que vous avez écrit comme un partisan du capitalisme et non comme un libéral.
Vous êtes comme la grande majorité de ceux-ci : libéral de coeur mais intérêt (portefeuille) capitaliste. -
Hum, vous n’auriez pas des auteurs libéraux plus récents... et plus libéraux ?
Sur le capitalisme vous me faites un procès d’intention car je suis un défenseur du libéralisme ethique avant d’être un défenseur du capitalisme.
D’ailleurs plusieurs contradicteurs sur ce thread confondent le libéralisme et son plus grand ennemi après le communisme, qui est le capitalisme d’Etat.
Permetttez moi de rappeler que les libéraux sont totalement opposés à la connivence existant entre le pouvoir politique et le grand capitalisme. La plupart des grandes sociétés et des grandes fortunes sont issues de privilèges et de passe-droits étatiques. C’est inacceptable pour un libéral tout comme sont inacceptables les niches fiscales ou les aides aux entreprises.
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@ l’auteur,
Vous êtes complètement à côté de la plaque dans votre analyse de la crise.
La crise est, avant tout, une crise de confiance. Le crédit crunch que l’on observe, les dépréciations massives des banques, et par conséquent leur incapacité à financer leurs besoins de trésorerie à court terme viennent non pas des subprimes elles-mêmes, mais de l’impossibilité pour les établissements bancaires de savoir où sont planqués les "actifs toxiques".
Ce qui fait la crise, ce n’est pas le fait d’avoir fait du crédit à des personnes dont on savait dès le départ qu’elles auraient du mal à rembourser, mais le fait que l’on a :
1) totalement décorrélé la raison de l’accord pour octroyer le crédit et l’actif adossé à ce crédit : les établissements de crédit permettaient aux gens d’emprunter non pas parce qu’ils pensaient pouvoir gagner de l’argent grâce aux intérêts, mais parce qu’ils voulaient transformer ce crédit en un titre échangeable. Ils octroyaient un crédit pour vendre la créance immédiatement à quelqu’un d’autre. En gros, on crée une "patate chaude", et on la refile direct à son voisin, en encaissant une commission.
2) totalement décorrélé les hypothèses sous-jacentes de l’absence de risque, et la notation de ce risque. Les CDO étaient notées AAA, parce que les établissements de crédits étaient sûrs et certains de retrouver leurs billes, même si les emprunteurs étaient défaillants. Et ces établissements étaient sûrs de retrouver leurs billes parce que le marché de l’immobilier était haussier. La notation des CDO ne prenait en aucun cas compte du risque d’un retournement du marché immobilier. Et lorsque le marché immobilier s’est retourné...
Inutile de dire que les Etats ne sont pour strictement rien dans ces dérives. Vos chiffres - quand bien même ils seraient fondés - ne tiennent absolument pas compte des mécanismes déclencheurs de cette crise.
C’est le secteur bancaire et financier qui est INTEGRALEMENT responsable de cette débâcle.
Mais les conséquences sont particulièrement instructives.
Il est évident que les conséquences d’une faillite en cascade des banques auraient des effets beaucoup plus désastreux et onéreux que de les recapitaliser avec des fonds publics - l’argent du contribuable.
A partir du moment où une activité économique est tellement stratégique qu’en cas de défaillance, celle-ci doive impérativement être soutenue par l’Etat, elle rentre de facto dans la sphère des biens publics. Il est donc normal et justifié que l’Etat prenne le contrôle de ce secteur.
Il n’est pas forcément nécessaire de nationaliser les banques à 100%, mais on peut très bien envisager une prise de participation dans tous les établissements bancaires à hauteur de 30%, afin d’avoir un droit de regard et une minorité de blocage sur les décisions stratégiques des banques. Quitte à ce que ce soit l’Union Européenne en tant qu’institution qui prenne ces participations.-
@Vincent Perrier-Trudov,
mais de l’impossibilité pour les établissements bancaires de savoir où sont planqués les "actifs toxiques".
Et aujourd’hui, le savent-ils ? C’est une question que je me pose mais ne voie pas de réponse poindre le bout de son nez. -
karg se 2 octobre 2008 14:55Toujours pas, ils s’en rendent compte au fur et à mesure des défaillances des emprunteurs : quand l’argent n’arrivent plus, c’est que c’était un mauvais. Mais une fois titrisé le crédit est découpé, mélangé, très difficile de savoir ce qu’il représente vraiment.
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Personne ne le sait.
L’attachée de presse de Paulson a reconnu que son boss aurait pu dire 1200 milliards comme il a dit 700.
Et si depuis des semaines, les banques ne se prêtent plus, c’est encore la preuve que personne ne sait qui détient ces créances pourries et combien il y en a, puisqu’on a volontairement panaché les AAA avec des mauvaises. -
L’Etat fédéral américain n’avait rien à voir avec les points 1 et 2 ? Mais c’est une contre vérité flagrante.
Pourquoi l’Etat américain a t-il accordé des privilèges invraisemblables et le droit de ne pas publier leurs comptes à ses deux GSE (Governement Sponsored Enterprises) ?
1) Au début de la crise Fannie Mae et Freddy Mac avaient une couverture de 81 milliards de dollars pour 5000 milliards de dollars de prêts accordés ou garantis ! C’est absolument n’importe quoi ! C’est illégal pour toutes les autres banques !
Mais peut être allez vous prétendre que FM & FM étaient des sociétés privées et que Washigton n’avait rien à voir dans leur gestion ?
2) Parlons maintenant des agences de notation c’est effectivement très intéressant.
Depuis 1975 c’est la SEC (Security & Exchange Commission) qui délivre un agrément officiel aux agences de notations. Parallèlement la SEC a confié la vérification des comptes des banques et notamment la vérification de leur taux de couverture à ces agences de notation agréées.
Les banques sont donc obligées de faire appel à ces agences agréées pour certifier leurs comptes tandis que pour devenir agréé il faut faire ses preuves en certifiant des entreprises. Mais les entreprises n’ont aucun intérêt à faire appel à des agences non agréées puisque leur certification n’a pas de valeur légale.
Bref la SEC a créé un magnifique exemple d’oligopole. Par le jeu des rachats et des fusions il ne s’est bientôt plus trouvé que trois agences de notations, toutes liées au pouvoir ! Mais bien sûr l’Etat n’y est encore pour rien !
D’un autre côté peut on reprocher à ces agences d’avoir noté AAA des crédits qui étaient de toutes façons garantis par les deux GSE et que les banques étaient obligées de placer sous peine de sanctions.
C’est donc l’Etat fédéral américain qui est EN GRANDE PARTIE responsable de cette débacle.
Les banques aussi sont responsables car le fait de croire l’Etat et de lui faire confiance sans se poser de questions est une faute. -
Pourquoi l’Etat américain a t-il accordé le droit de ne pas publier leurs comptes à ses deux GSE ?
Il y avait plus que deux GSE, et elles publiaient toutes leurs comptes, que vous pouviez vous procurer sans effort sur leur site, ce qui m’a permis d’écrire ce bilan en juillet :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=42227
où j’ai linké le site et les publications légales de FNM, constaté l’aggravation et annoncé leur nationalisation proche. Les actionnaires étaient parfaitement au courant. Rien n’était caché.
-
@ auteur
Article en décalage avec la réalité des faits... Et que l’on retrouve curieusement sur de nombreux sites "liberalo-droitistes" et anti étatiques. La répétition d’erreurs n’en fait pas une vérité cependant !
Reprenons :
"C’est la mondialisation libérale et le libre marché qui sont coupables."
C’est effectivement le manque de volonté de contrôle des seules entités capables de faire contre poids au secteur financier, à savoir donc le Etats, qui est en grande partie responsable de la situation actuelle. On a laissé se créer des paradis fiscaux, pour des raisons très variées, on laisse des flux financiers colossaux circuler au travers de la planète sans se donner les moyens de controler leurs origines et leurs destinations exactes, le tout en croyant que les marchés sont naturellment dotés d’une capacité d’auto régulation...
"Il faut donc, c’est logique, plus de régulation, c’est à dire plus de fonctionnaires et plus de moyens pour "moraliser" le marché. Car il est bien connu que les fonctionnaires et l’Etat sont détenteurs d’une morale irréprochable qui va tous nous sauver."
Ceci n’implique pas forcément plus de fonctionnaires, mais effectivment plus de moyens. Ne crachez pas sur les fonrtionnaires et sur leur moralité : je ne suis pas sur pour avoir fréquenté différents milieux (de la recherche à l’industrie) que l’honnêteté des intervenants des secteurs privé soit supérieure à celle du secteur public.
"Malheureusement nous ne souscrivons pas à leur analyse car nous ne vivons pas du tout dans un monde libéral ni dans un monde de libres-échanges, bien au contraire."
Je pense que vous voulez rire ! Regardez l’évolution des réglements douaniers, celle des projets de réglements et lois européens, regardez les projets de traités européens, l’AGCS, le code du travail, etc. Tout est fait pour que les états ne puisse plus intervenir sur les flux d’argents, de personnes, de marchandises... Le tout sans considération pour l’écologie planétaire (coût de transpots dérisoires) ou l’être humain, tout simplment (main d’’oeuvre des pays pauvres sur exploitées, absence de syndicat, aucun avantage sociaux, etc.)
Les Etats-Nations captent aujourd’hui 50% des richesses produites sur la planète ! En France les dépenses de l’Etat atteignent 54 % du PIB (somme des valeurs ajoutées des entreprises). Aux Etats Unis elles sont de l’ordre de 36 %.
Le mot captation est tendencieux. Il s’agit en fait d’un simple retour sur investissement. En effet, qui a fait que la France possède des routes, des aéroports, des trains, un système de santé et d’instruction décents, tous ces élements étant pris en compte par les investisseurs étrangers qui viennent en France ? Et qui organise la solidarité entre personnes, l’Etat ou le secteur privé ?
"C’est cette mafia étatique qui est à l’origine de la crise dite des "subprimes", qu’il faudrait appeler par son vrai nom, à savoir la crise du financement du logement social par l’Etat américain."
Voyons cela...
Ce sont les gouvernements américains, démocrates et républicains confondus qui, depuis trente ans ont créé cette monstrueuse bulle financière en incitant et même en obligeant les banques à "faire" du subprime. Il serait long ici de raconter toutes les étapes de cette construction qui remonte à 1938 (création de Fannie Mae). Car c’est bien l’Etat fédéral américain qui a créé la Federal National Mortgage Association (FNMA) Et la Federal Home Loan Mortgage Corporation (FHLMC), plus connues aux USA sous leurs surnoms de "Fannie Mae" et "Freddie Mac"/
Stop : ces institutions ont été effectivement été créées par "l’Etat" fédéral, mais pas pour endetter les plus pauvres ! Il faut - au contraire de ce que vous dites - revenir sur l’histoire ! Fannie Mae a été créée en 38 par Franklin D. Roosevelt lors de la mise en place de sa politique dite du New Deal. A l’époque, le marché immobilier s’était déjà effondré (suite à la dépression des années 30) et les liquidités rares. FM a simplement permis aux banques, la plupart étant de petites banques locales, de pouvoir prêter de l’argent "fédéral" pour permettre l’achat de logements aux citoyens US. C’était alors une sorte de caisse d’Epargne ! FM est devenue depuis une entreprise privée, propriétés des détenteurs de ses titres, mais dont le fonctionnement était en cas de "chute" garanti par l’Etat.
C’est en 1993 que le HUD (US Department of Housing and Urban Development), organisme d’Etat chargé de promouvoir la propriété immobilière pour les plus démunis devient l’organisme de tutelle de FM & FM. Pour les politiciens US, le taux d’accession à la propriété des ménages pauvres et des minorités ethniques est un sujet hautement sensible Une politicien qui veut faire carrière doit augmenter ce taux. C’est pourquoi dès 1995 les dirigeants du HUD obligent FM & FM à financer 42% de prêts "subprime"c’est à dire de prêts à risque !
Si il est exact que le HUD a poussé FM et FM à soutenir des prêts plus "à risques", il ne reste pas moins vrai que FM et FM ont jusque dans les années 2000 tenu la route. Que s’est il pasée ensuite ? N’oublions pas que FM et FM sont la propriété d’actionnaires, pas de l’Etat. Voyant que les prêts à risques fonctionnaient, la rapacité des détenteurs de titres a conduit FM a se lancer des dans opérations de prêts ou de rachats de prêts de plus en plus "risquées" mais aussi de plus en plus "juteuses". Dans des conditions limites d’ailleurs ce qui a précisément valu - en 2004 - un rappel à l’ordre sévère de l’Etat fédéral demandant à FM de revoir son ratio de capitalisation, bien trop bas. Sans effet !
Le tout aurait pu continuer à fonctionner. Depuis la fin de la 2eme guerre, on n’avait en effet jamais enregistré de baisse des prix de immobilier aux USA. Les actionnaires comptaient donc sur une hausse de ces valeurs. Si un insolvable apparaissait, on revendait sa maison, et tout le monde s’en tirait sans trop de casse. Jusqu’à ce que le marché se retourne !
Dire que l’Etat US est responsable de cela est donc non seulement faux, c’est aussi une façon de réécrire l’histoire et d’exonérer de leur responsabilité des actionnaires de plus en plus avides, et de moins en moins conséquents !!! Sur que cela fait désordre dans le paysage libéral que l’on nous vend depuis 20 ans comme le monde idyllique auxquels seuls quelques attardés peu convaincus comme moi refusent d’adhérer.-
Les Etats-Nations captent aujourd’hui 50% des richesses produites sur la planète ! En France les dépenses de l’Etat atteignent 54 % du PIB (somme des valeurs ajoutées des entreprises). Aux Etats Unis elles sont de l’ordre de 36 %.
Et l’ensemble de ces richesses produites sur la planète ne représentent que le 1/50ème (soit 2%) de l’argent qui fait l’objet, chaque jour, des transactions financières....
Reste 98% sur lequel l(es) ’état(s) ne récupère(nt) strictement rien !
Ca relativise....
Allez, hop : un petit cours d’histoire de l’escroquerie monétaire...
De la monnaie d’Etat à la monnaie privée
L’étape décisive menant à l’abandon de la monnaie d’Etat a été la fondation, en 1913, du Système fédéral de réserve des Etats-Unis. Bien que la constitution américaine ne prévoie que l’or et l’argent comme monnaies légales, un cartel fondé par des banques privées et dirigé par les deux grands groupes financiers Rothschild et Rockefeller a créé une banque centrale privée ayant droit d’émettre sa propre monnaie, devenue moyen légal de paiement et garantie initialement par le gouvernement des Etats-Unis. Après la Première Guerre mondiale, cette banque privée a racheté les réserves d’or mondiales. Il en est résulté que de nombreuses autres monnaies n’ont plus pu maintenir leur étalon-or et ont sombré dans la déflation (première crise économique mondiale).
• A la fin de la Deuxième Guerre mondiale, l’instauration d’un nouvel étalon dollar-or a été donc décidée en 1944 à Bretton Woods. Pendant la guerre mondiale, les Etats-Unis ont exigé des belligérants le paiement d’armements en or. L’or de l’Allemagne a dû être remis comme butin. Ainsi, plus de 30000 tonnes d’or venant du monde entier se sont accumulées aux Etats-Unis, soit davantage que dans tous les autres pays réunis. Cet or a servi de couverture au dollar. Mais comme les banques centrales du monde détenaient une grande partie des dollars à titre de réserves monétaires, les Etats-Unis ont pu émettre davantage de monnaie que leur quantité d’or. L’étranger avait en effet besoin de dollars pour acheter les matières premières traitées uniquement en cette monnaie. Outre l’or, le dollar est donc devenu toujours davantage une réserve monétaire des autres banques centrales. Le règne du dollar sur le monde avait commencé.
• En 1971, le président des Etats-Unis, Richard Nixon, a supprimé l’obligation de convertir le dollar en or (étalon dollar-or) et, simultanément, la responsabilité de l’Etat à propos du cours du dollar. Depuis lors, la devise américaine n’est plus couverte ni par de l’or ni par la garantie de l’Etat, mais demeure la monnaie privée libre du Système fédéral de réserve (la Fed). Le dollar et toutes les autres monnaies du monde ne conservent par conséquent plus de valeur, mais est un simple moyen de paiement imprimé et légalisé.
• Si la loi peut obliger à accepter une monnaie non couverte comme moyen d’échange, il ne peut en faire de même comme moyen de conservation de la valeur. Dans ce cas, la confiance du détenteur de billets que la valeur de sa monnaie est assurée à long terme est nécessaire. A son tour, le cours à long terme – la confiance – d’une monnaie flexible dépend uniquement de la rareté de cette monnaie ou du volume de la masse monétaire. Le problème est que la masse des biens n’a que quadruplé durant les trente dernières années alors que la masse monétaire s’est multipliée par quarante.
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Sisyphe :
Analyse trop simpliste (je parle de cette de Herr Hamer...). Tant que la Réserve fédérale émettait des billets convertibles en or, elle n’exerçait pas le pouvoir dictatorial qu’elle a acquis par la suite. En effet, jusqu’en 1933 le détenteur d’un billet Federal Reserve pouvait le changer contre des espèces sonnantes et trébuchantes. Rien de plus grave que les nombreux autre cas d’émissions de papier-monnaie de la part de banques privées, gagées sur l’or.
C’est Roosevelt qui, d’un trait de plume, a effacé la convertibilité pour les particuliers, allant jusqu’à interdire la détention d’or. D’ailleurs, la promesse écrite disparaît des billets U.S. dès 1933.
Et c’est Nixon qui, par la suite, décroche totalement le dollar de l’or cette fois à destination des Etats étrangers. -
@L’auteur : Votre article est particulièrement mauvais. Non pas à cause de votre parti pris (vous êtes bien sûr libre de vos opinions), mais parce que vous commencez par réduire les critiques à des réflexions de comptoir. Et le pire, c’est que vous enchainez par d’autres réflexions "café du commerce" sur les vilains voleurs de l’état.
Alors, certes, le système de logement social américains est peut être partiellement à l’origine de la crise. Mais par parti pris, vous donnez l’absolution à tous les intérêts privés qui, par individualisme, ont dévoyé le système.
Pire, vous reconnaissez dans un commentaire, que vous ne comprennez rien aux systèmes de titrisation. En clair, vous négligez totalement l’un des moteurs de la crise : le mécanisme qui permet de transmettre les problèmes à tout le système financier.
Lorsque les LBO éclateront, je parie que vous accuserez les états qui ont mis un place un système de dévelloppement des PME, tout en oubliant que le système aura été dévoyé à des fins de rentabilité financière à court terme. Et vous ne vous poserez toujours pas la question de la titrisation.-
En parlant de court terme, les taux d’intérêt de la Fed ont eu un role majeur dans la formation et l’éclatement de la bulle immobilière, c’est tout bonnement ce qui a allumé le moteur avant qu’il ne tombe en panne faute de carburant. Pourtant, sauf erreur de ma part, personne n’en parle en France, c’est assez consternant.
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Cher zalka les brèves de comptoir dont vous vous plaignez et qui figurent en tête de l’article sont toutes extraites d’articles très récents parus sur Agoravox.
Je ne fais qu’y répondre - sur le même ton dans un premier temps - puis avec des arguments.
Je ne crois pas avoir "donné l’absolution aux intérêts privés". Je n’ai pas traité le système de titrisation tout simplement parce que tout le monde en parle abondamment et que je n’ai rien de particulier à y apporter.
En revanche personne ne parle de l’interventionnisme catastrophique de l’Etat américain.
Je tenais à rétablir la vérité factuelle.
Je vous remercie pour vos commentaires qui sont toujours très bons -
"Cher zalka les brèves de comptoir dont vous vous plaignez et qui figurent en tête de l’article sont toutes extraites d’articles très récents parus sur Agoravox.
Je ne fais qu’y répondre - sur le même ton dans un premier temps - puis avec des arguments. "
Il faut effectivement que reconnaitre que certains articles ayant une opinion opposée à la votre sont aussi mauvais. Je trouve simplement dommage que vous vous fixiez sur ceux là, car du coup vous ne répondez pas aux excellents arguments qui peuvent être dévelloppés en faveur d’une intervention de l’état.
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En France les dépenses de l’Etat atteignent 54 % du PIB (somme des valeurs ajoutées des entreprises). Aux Etats Unis elles sont de l’ordre de 36 %.
Sont-ce les dépenses ou les déficits qu’il faut prendre en compte ?
Et le taux d’endettement du peuple vous en faites quoi ? Est-ce l’état qui en est responsable ou les banques ?
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geko 2 octobre 2008 14:13Et sinon Mr Valls a t-il reçu sa feuille de route à la dernière réunion du Bildeberg ou c’était juste pour faire connaissance ?
Faut-il être franc-maçon pour faire une grande carrière politique ?-
Votre démonstration aurait des chances d’etre juste, si l’économie et la finance était soumises au pouvoir politique.
Nous savons trés bien que ce n’est pas le cas, aussi bien en France, qu’au pays des Kennedy.
Pour ce qui est des banques, il s’agit, il me semble, de prets sur hypothèque, ce qui est la meilleure des garanties, dans une situation normale.
Le problême n’est donc pas l’insolvabilité ; des "pauvres" propriétaires, mais l’impossibilité de trouver preneur pour ces propriétés aprés saisie.
Preuve qu’il n’est pas impossible d’être banquier et con, de même que libéral et simplet, pour croire que tout "anti" est obligatoirement etatiste et collectiviste.-
karg se 2 octobre 2008 14:51en obligeant les banques à "faire" du subprime
Je vais l’encadrer celui là, faut il encore rappeler que les subprimes étaient très rentable jusqu’à ce que l’immobilier s’effondre ? Même si les emprunteurs étaient en faillite, la revente du bien saisi permettait de faire de juteux bénéfice. Les banques ont un devoir de diligence, elles ne l’ont pas assurées. Cupiditée et corruption des agences de notations.
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geko 2 octobre 2008 15:00Clair c’est peut-être Bernard Tapie qui a écrit l’article
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Point de vue intéressant hormis quelques envolées dogmatiques insondables sur l’Etat responsable d’horreurs par essence, l’aubaine des changements climatiques pour les ultra-étatistes (on se demande d’où ça sort ces conneries..). Bref !
Donc, se serait l’intrusion de la puissance néfaste de l’Etat dans un domaine qui aurait dû rester "libre" qui est à l’origine de cette crise ? Effectivement, l’auteur est pertinent quant on lit son analyse une fois débarrassée des conneries dogmatiques. Mais on pourrait tourner l’assertion de toute autre manière
Ne se pourrait-il pas que malgré cette intrusion étatique, l’Etat en laissant encore trop de liberté aux acteurs privés ne soit la cause de la crise ? Si l’Etat avait mieux et plus contrôlé les banques chargées d’accorder des subprimes que lui même a encouragé, peut être que le pire aurait pu être jugulé à temps ? Aprés tout, il donne une caution à un opérateur privé, par essence en recherche de profit pour lui seul, et lui demande de s’autoréguler ; illusoire vous êtes d’accord, je sais ?
En fait ce que je comprends dans votre doctrine, c’est que l’Etat ne doit se mêler en rien des affaires économiques et financières, ne concernant que les rapports entre acteurs privés, individuels, égoïstes. Car dés que la patte de la pute étatique apparait, par nature elle brouille la donne et dévaste les intitiatives individuelle.
En somme, la société n’est pour vous qu’un empilage d’entités (individus, société…) agissant en propre pour leur bien être personnel. La résultante de tous ces efforts égoïstes (sans conotation péjorative) ne peut conduire qu’à l’amélioration du bien être la société dans son ensemble. C’est ça ?-
Je réponds en commençant par la fin. L’égoïsme est péjoratif. L’individualisme politique - c’est à dire le fait de considérer l’individu comme un être souverain (D.D.H.) est un immense facteur de paix et de progrès. En ce sens il conduit à une amélioration par rapport à tous les systèmes holistes qui font passer l’individu au second plan ou qui sont même prêt à le sacrifier (Clan, tribu, Nation, Patrie, famille, Nature, religion, etc.).
Le marché libre est par essence altruiste. Ce que le marché rémunère ce sont les services rendus aux autres et non le mérite, la naissance et même le travail (ce que les étatistes de droite et de gauche ont beaucoup de mal à digérer). La "valeur travail" adulée par les socialistes et les conservateurs n’a pas de sens pour un libéral moderne (c’est pour cette raison qu’Adam Smith "date" énormément).
Pour nous l’État ne doit pas être absent. Il doit même avoir un rôle de contrôle très ferme. C’est lui qui doit contrôler les banques et les sanctionner en cas de non respect de la législation. Pour contrôler de manière juste et sans conflit d’intérêt, l’État ne doit pas être un acteur économique.
On imagine mal que Renault édicte des Lois sur le transport routier ou que Michelin règlemente les pneumatiques.
C’est pourtant exactement ce qui se passe dans le domaine bancaire, dans celui des transports ferroviaires ou pour la Poste où l’État est à la fois opérateur, régulateur et contrôleur. Cela finit toujours par des catastrophes. Les exemples ne manquent pas, de la crise des "subprimes" à Tchernobyl. -
Selon un communiste, l’’ URSS etait tous sauf communiste. Donc la chute de l’’ URSS n est pas la chute du communisme.
Ridicule tous ces militants.-
ben oui factronic
Le régime staliniste était un avatar du fascisme. Trotsky lui même le considérait comme tel (bon d’accord il n’était pas blanc, mais son argumentation était nickel)
D’ailleurs, même dans leurs pire cauchemards, les communistes sincères n’auraient jamais imaginé une telle dérive du bolchevisme. Ces communistes qui par ailleurs furent aussi les victimes de Staline
L’URSS se revendiquait communiste et marxiste. L’esprit simple en déduit donc que puisque l’URSS c’était mauvais, alors le communisme et Marx étaient aussi mauvais....CQFD
Autre ex : Bush se revendique libéral. Bush est mauvais, donc le libéralisme est mauvais -
J’oserais dire que le Communisme ne fut pas appliqué en URSS, loin s’en faut. Il a été trahi, les circonstances aidant fortement...
J’oserais dire également, par contre, que le Libéralisme est bien appliqué aux USA et en Angleterre notamment et n’ai pas trahi, lui.
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Certes, mais si le communisme n’a jamais ete appliquee, c’est justement parce qu’il n’est pas applicable et viable, puisque il ne prend pas en compte les forces egotiques a l’oeuvre dans chaque homme... Donc la volonte d’appliquer le communisme ne peut qu’aboutir a une forme batarde de capitalisme d’etat, de communo-fascisme etc...
L’ultraliberalisme lui aussi n’a jamais ete applique (meme si les US y tendent) et n’est pas viable puisque ’il ne prend pas en compte le desir de partage, de vivre ensemble, de bien commun...
Mais entre ces deux ideologies, il y a tout un espace de realisation... -
C’est évident
Communisme ou libéralisme pur sont des systèmes totalement absurdes qui n’ont jamais existé et n’existeront jamais. Chacun doit faire des concessions à l’idéologie pour être viable -
Ben oui evidemment. Le communisme ou le liberalisme sont deux theories qui sont par elle meme consistante, mais qu’’ il est impossible d’’ atteindre car l’’ etat transitoire est impossible. Ce sont au gouvernement de gouverner au mieux et non pas d’’ appliquer une ideologie.
Les militants de tous poils sont des chiens a abattre. -
Les nostalgiques du camp de travail, les coco, les étatistes, les marxistes et co, à supposer que ces gens existent vraiment, doivent vous être reconnaissants de résumer leurs idées en... 7 lignes ! C’est non seulement drôle de vous voir vous débattre contre un adversaire marginal mais ça l’est d’autant plus que vous rédigez son discours.
Il est temps de changer votre paire de lunettes. Les gens qui nient la culpabilité de l’Etat qui laisse faire et pérpétue un système absurde n’existent que dans vos fantasmes et ceux de vos semblables. Rares sont les naifs qui attendent un étatisme nouveau et salvateur, et ceux-ci feraient bien de prendre soin au préalable de décapiter l’ensemble d’une classe politique complice et verreuse. Mais je dirais que les plus stupides sont encore ceux qui brandissent la solution de remplacer l’Etat dans sa forme actuelle par un Etat inexistant, au lieu justement de se le réapproprier.
Je conclus justement en disant que vous nous emmerdez avec ce genre d’articles nuisibles et votre volonté de tout réduire à des débats sans queue ni tête empreints d’idéologies à la con. Faites un retour en arrière de 30 ans ou allez causer de tout ça avec vos semblables. Vous n’intéresserez guère de monde ici à part des profs d’économie à la retraite, et encore.-
Il est fort agréable de constater qu’il y a des gens qui sont encore prêt à ce battre pour la liberté d’expression !
Qu’ils usent de cette liberté pour souhaiter en interdire l’accès aux autres.
Vous devez déborder de passions pour l’humain.
Je préfère défendre une "idéologie à la con" que d’avoir de la haine dans le verbe et donc certainement dans le coeur. -
Le libéralisme économique est une imposture intellectuelle ... bien-sûr que les capitalistes de Wall Street préfèrent se faire renflouer par les subsides de l’Etat plutôt que d’assumer leur liberté de couler ... et de risquer leur peau face à la colère populaire. Ceux qui rechignent sont les contribuables à qui on vide les poches.
La liberté sans la loi est une conception enfantine et la loi à besoin d’un Etat pour imposer la loi à tous. Sans Etat, pas de nation ni de règles communes ... et donc pas de liberté sauf pour les plus puissants, càd les plus riches : la loi de la jungle.
Je ne doute pas de votre sincérité mais le libéralisme que vous pronez présuppose un monde et des hommes qui n’existent pas : accepteriez-vous que vos enfants partent dans la vie avec les mêmes chances (les mêmes moyens) que celles d’un couple survivant avec les minimas sociaux ... Aucun parent ne pourrait accepter un "idéal" pareil, c’est humain. Pourtant le libéralisme, la libre compétition des uns avec les autres l’exige, non ?
Alors seul l’Etat exprimant l’"idéal" commun de plus de justice sociale peut contraindre (oui contraindre) les parents à accepter de mêler leurs enfants à ceux des plus défavorisés.
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@Dominique Larchey-Wending,
La liberté sans la loi est une conception enfantine et la loi à besoin d’un Etat pour imposer la loi à tous.
C’est un principe que les libéraux (à forte tendance économique s’entend) acceptent, mais uniquement pour la partie relative au libéralisme politique. Ils ne veulent aucune loi qui contraigne le domaine économique mais demande à l’Etat d’assurer ses devoirs régaliens : Armée, Police, Justice.
C’est assez troublant comme approche puisque si nous appliquons ce qu’ils demandent dans l’ensemble du domaine des libertés qui entrent dans leurs études, selon eux s’entend, je ne voie pas pourquoi ils demandent que l’Etat assure une coercition politique (enfin je vois pourquoi, mais ce n’est que pour lever l’une des ambiguités de leur posture).
La liberté absolue est une belle utopie ! -
Pour le libéral, le seul interventionisme d’état supportable est sa capacité à réduire au silence le peuple révolté. D’où la très bonne entente entre état autoritaire et libéralisme.
On peut donc en déduire que le libéralisme est autoritariste et inégalitariste, les deux mamelles du fascisme... -
Est-ce le mauvais temps sur Libourne qui vous rend si grincheux ce matin ? En tout cas, bravo pour cet exploit de novlangue. Tout à fait remarquable.
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Vous ne pouvez nier le soutien des libéraux et des entreprises libérales à tout les états autoritaires, ce n’est pas de la novlangue mais un constat historique.
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Après tout le néo-conservatisme issu de Leo Strauss, en parallèle temporelle avec le libéralisme de Friedman, vient de Chicago.
On ne peut croire un seul instant que les deux ne se connaissaient pas et n’ont jamais croisé leurs théories respectives, les points communs ne peuvent être attribués au hasard.
La théorie du grand nombre et du petit nombre est manifestement commune, sous diverses appellations on retrouve la défense de l’élite opposée au peuple (à l’état). -
il n’y a pas de secteurs plus encadrés et plus régulés que les secteurs de la banque et de l’immobilier aux Etats-Unis.
Vous voulez sans doute dire qu’il n’y a pas d’état plus au services des banques et des entreprises que les Etats-"Unis".
Pour votre gouverne - parce qu’à part quelques clichés vous ne semblez pas vous y connaitre - Marx et l’idéologie communiste "pure" demandent l’abolition du salariat !
Il est clair que ni l’URSS ni les pays s’étant réclamés du communisme n’ont pris cette voie mais bien celle du capitalisme monopolistique d’état - l’expression est de Lénine.
Ce n’est pas pour rien que Staline a commencé par purger le parti : historiquement ce sont les membres du parti communiste de l’Union Soviétique qui ont, proportionnellement, étés le plus été "purgés".
Comme quoi il vaut mieux avoir quelques connaissances historiques avant de faire de la propagande idéologique.-
Excellent article, qui nous change de la pensée unique !
A noter que les solutions étatiques défendues par le gouvernement Français, à une crise qui se limite à quelques établissements touchés par ricochet en Europe, viennent d’être réjetées sans ménagement par tous nos partenaires européens.
Si brutalement rejetées, que le gouvernement Français en est à nier qu’il les ait proposé !
Il n’y aura donc pas de "fonds européen" alimenté par l’argent du contribuable pour faire ceci ou bien celà, il n’y aura pas de "réforme du système financier international", il n’y aura pas de "nationalisation des banques", pas de "controle de la spéculation" et pas de "lutte contre les paradis fiscaux".
La seule banque en Europe dont les autorités publiques Belge, Luxembourgeoise et Française ont dû prendre le contrôle, la banque Dexia, ne fait pas de crédit au particuliers et ne "spécule" pas sur les marchés financiers, puisqu’elle est spécialisée dans le crédit au collectivités locales !
Les trois actionnaires que sont l’Etat Belge, l’Etat Luxembourgeois, et l’Etat Français, doivent donc mettre de l’argent au pot, mais on s’aperçoit aujourd’hui que l’Etat Français n’a pas le premier kopeck des 3 milliards d’Euros qu’il devrait verser pour sa part.
Le Plan Paulson prévoit seulement la création d’un système de portage des créances douteuses, qui sera financé par une avance des contribuables américains, cette structure va être propriétaire de dizaines de milliers de logements hypothéqués, elle aura pour mission d’attendre la fin de la crise de l’immobilier, de liquider ses actifs et de rembourser les avances.
Par ailleurs, le Plan a été amendé et le contribuable américain a obtenu plus de 100 milliards de Dollars de crédits d’impôts, destinés aux particuliers comme aux entreprises.
A noter en passant, qu’aux Etats-Unis, comme chez tous les gens sérieux, on appelle pas "cadeau fait aux riches" une diminution de la pression fiscale, mais qu’on appelle celà une diminution d’impôts destinée à favoriser la consommation des ménages et l’investissements des entreprises.
A noter pour finir que les Gouverneurs de la Banque Centrale Européenne ont une nouvelle fois envoyer se faire voir tous ceux qui, a l’image des économistes collectivistes Français et des fonctionnaires qui veulent rembourser la Dette Publique en monnaie de singe, lui conseillait de baisser ses taux directeurs.
Ce qui n’a d’ailleurs pas empêcher l’Euro de continuer de se casser la gueule contre le Dollar américain qu’on enterre tous les jours, ici ou là, mais qui a toujours l’air d’attirer les investisseurs.-
Bof, on connaît la rengaine : les problèmes de l’étatisme viennent tous du fait qu’il n’y a pas assez d’état.
C’est tout ce que les membres de la secte étatique ont trouvé comme argument face à crise, et ils vont vous le seriner en boucle indéfiniment .
C’est drôle comme les arguments peuvent se retourner comme un gant. Le simple fait que cela soit possible en démontrerai la parfaite inanité pour un logicien.
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par Le péripate (IP:xxx.x6.51.229) le 24 novembre 2006 à 12H44
"Ma position est mélanchoniste, si vous me pardonnez ce nouvel "iste". Je pense, je souhaite l’apparition d’une vrai gauche, organisée, même si le terme antilibérale ne me convient pas tout à fait."
*********
Le péripate est tombé dans une secte depuis... -
Et oui.... ça s’appelle une pensée en marche. Vous noterez cependant que je refusais déjà le terme "anti-libéral".
Maintenant, pour rire : le terme secte est parfaitement approprié : avec quelques amis, nous nous réunissons par les nuits sans lune pour brûler des billets de 500 euros, et violer quelques vierges au bonnet phrygien. Et les grands jours, nous sodomisons aussi des instituteurs retraités de l’Education Nationale. Que faites vous la semaine prochaine ? -
"Une pensée en marche..." !!
Vers quels sommets ? Qu’y a-t-il au delà de l’ultralibéralisme ?
La pensée postfriedmanienne ?
On n’est pas au bout de nos surprises avec le Péripate...
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Je conçois bien que l’éducateur que vous êtes ait quelque amertume à s’apercevoir que certains finissent par s’extirper de l’entreprise de décervelage à laquelle vous avez consacré votre vie.
Au fait, vous faites quoi la semaine prochaine ? -
’nous sodomisons aussi des instituteurs retraités de l’Education Nationale’
Vous prouvez vos gouts pour les vieilles choses, le libéralisme en étant une très vieille.
Pourquoi n’essayez vous pas la nécrophilie ? -
Peripate !
De l’amertume ? Non, de la stupétaction et de l’amusement (attristé)...
Que proposez-vous pour sortir de la m.... ? -
Oui, très, très vieille. C’est exact. Aussi vieille que le refus du sacrifice, du meurtre, de la violence.
Tu ne voleras pas, tu ne désireras pas injustement le bien d’autrui, tu n’assassineras pas, tu ne mentiras pas.
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Ne soyez pas triste, Zen. Je propose une chose très simple, simpliste même. La même chose que j’ai expliqué à mes fils : soyez libre et responsable.
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Voilà que notre libéral patenté fait dans la bondieuserie, bientôt on va le voir en pleine conversion évangéliste, la boucle sera bouclée...
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Emile
Nulle surprise
Les libertariens et l’évangélisme font souvent bon ménage...
Surtout dans les périodes de crise systémique et de désarroi
Frères ! repentez-vous ! -
J’étais sûr que vous alliez saisir cette perche si aimablement tendue. Vous avez donc, à votre corps défendant, quelques notions de morale et de religion, puisque vous avez reconnu les préceptes du Décalogue.
Maintenant, libre à vous de défendre le vol, le meurtre, la convoitise et le mensonge.
Jeu, set, et match. -
Péripate
Je ne voudrais pas vous attrister, mais je ne suis pas prêt à tuer, etc...
Vous prêtez de charmantes intentions à vos interlocuteurs et ne craignez ni la caricature, ni le paradoxe...
Amateur de cinoche, j’aimerais savoir de quels films ("de beauf", avez-vous dit à Léon) vous êtes l’auteur...
Ma culture cinématographique est hélas ! limitée... -
Il doit être le réalisateur de ’L’apport friedmanien dans la collecte du raisin en pays de Gironde"
Le manipulateur qui ferait croire au Satan rouge que parcequ’il a lu la bible il serait croyant ; le même manipulateur qui nie et vous accuse du vol, du meurtre et du mensonge dont son idéologie est responsable chaque jour de ces années.
Celui-là encore qui s’attribuerait, arbitre grassement payé, la victoire à mi-temps... -
Non, bien sûr, je sais que dans votre vie privée, vous suivez avec scrupule les préceptes de justice et de morale.
Quand à vous en dire plus sur moi-même, je crois que vous rêvez. J’ai assez entendu de propos diffamatoires, insultants et vexatoires de votre part et de celle de vos amis pour vous fournir des verges pour me faire battre.
Mais, je vois ce que vous pointez : une possible inadéquation entre les idées que j’affiche et les films auxquels je participe. Comme auteur, j’ai commis quelques films gauchistes à une époque où j’y croyais. Mea culpa, je les regrette. Comme technicien, et bien, je fais des films comme le public en demande : démagogiques, écologiques,pseudo-humanistes, même si ce sont assez souvent de beaux films. C’est vrai que je me fais parfois l’impression d’être un pacifiste qui travaillerait dans une usine d’armement.
Faut-il que je meure de faim pour vous plaire ? -
Vous vous adressez à moi comme le noble s’adressait au gueux. Je vous remercie de votre compassion gluante et affectée, mais je n’en ai que faire. Il faut que vous soyez vous, pauvre en idées, pour trouver dans les bandes rivales et jumelles de gangsters la justification de votre propre gangstérisme.
Ah, refaire des films gauchistes ? Vous ne comprendrez donc jamais rien. Je ne mens jamais, mais il serait facile pour moi d’en refaire : la recette pour plaire aux cons est très facile à réussir. -
Comme je le soulignais plus haut il n’y a guère de distance entre Strauss et Friedman, l’élite pour l"élite.
Cher péripate vous n’avez jamais si bien porté votre pseudo, aussi profond qu’un crustacé pour se croire membre d’une élite, relisez mieux vous confondez avec élitre en bon arthropode. -
Mais quel tissu d’ineptie.
On a interdit les taux usuaires, on doit réguler la spéculation ...
Les banquiers depuis plus de 3 siècles nous font subir crise sur crise.
Il est temps de nationaliser et/ou réguler le bien commun, c’est dans les compétences de chaque Etat.
Si les gouvernants ne le font pas, c’est une déclaration de guerre contre tous les peuples.
Wait and see.-
Etes-vous bien certain que durant ces 3 siècles les banques n’ont jamais été à un moment où à un autre nationalisé ?
Au moment de l’affaire Crédit Lyonnais/Tapie cette banque était-elle privée ?
Vos arguments pour nous vendre du collectivisme ne tiennent pas la route.
Si vous voulez vivre votre communisme allez à Cuba ou en Corée du Nord -
"Au moment de l’affaire Crédit Lyonnais/Tapie cette banque était-elle privée ? "
Argument fallacieux, c’est justement parceque le CL était mal encadré qu’il y a eu disfonction, par contre sur la période où bon nombre de banques étaient nationalisées, il y eut peu de problème comparativement à ces dix dernières années dans le domaine privé...
Et quel rapport avec la Corée du Nord ou Cuba ? La caisse des dépôts est nationalisée et heureusement qu’elle est là pour redresser les turpitudes du privé... -
Mais monsieur, si vous êtes incapable d’analyser la titrisation, sur quelles connaissances est basée votre conviction selon laquelle le libre marché est du meilleur effet ?
En fait vous avez une croyance.
Le libéralisme absolu n’a aucun sens. Joseph Stiglitz (prix nobel d’économie et pas altermondialiste, mais libéral, au sens réaliste du terme), a brillament montré dans quelle mesure le libéralisme économique intégral était possible : dans la mesure où l’information est symétrique et parfaite.
Autrement dit, dans le monde réel, ça ne tient pas la route du tout, car l’information est évidemment très loin d’être symétrique (ce que A sait, tous les agents interagissant avec A le savent), et évidemment l’information n’est pas parfaite puisque l’erreur est humaine.
Il faudra donc bien, vous les bisounours, que vous admettiez que le monde n’est pas tout rose ou tout noir, et que l’état a son rôle à jouer, pour encadrer le marché.
Votre tentative de montrer que la responsabilité première de la crise actuelle est celle de l’état, est fortement incohérente, et de plus, elle est d’un simplisme attérant.
Incohérente : Les aberrations on émergé longtemps après la privatisation. Même si l’état devait s’endetter pour soutenir ces établissement lorsqu’ils étaient étatiques, il n’en est pas pour autant le principal responsable de ce qui s’est passé après privatisation, par définition. En ce qui concerne les subprimes, et la crise : que l’état ait incité à prêter aux pauvres, c’est peut-être vrai, que la méthode fut bancale, c’est peut-être vrai, mais ce qui a permis la folle histoire qui a mis tout ce monde dehors, c’est la dissolution de l’information dans les paquets obscurs qui transitaient, et le fait qu’un des acteurs du processus ne courait aucun risque : le courtier. C’est pourquoi ce à quoi il faut veiller, c’est que le jeu d’incitations soit favorable à la création de valeur, et non à l’acaprement des richesses par "les plus performants". Or les courtiers qui effectuent des prêts inconséquents sans prendre de risques de créent aucune valeur, et au contraire, peuvent entraîner des désastres, comme l’immense destruction de valeur que l’on ne peut que contempler aujourd’hui.
Simpliste : vous attribuez des conséquences à UNE cause, exclusivement, et vous ne mettez pas cette conséquence dans un contexte complexe, comme si tel fait avait un sens isolément de ce contexte. Par exemple, l’immobilier augmente parceque l’état reglemente le marché de l’immobilier. D’abord c’est faux. Les prix de l’immobilier augmentent parceque la demande est plus forte que l’offre. On peut soutenir que c’est parceque le domaine constructible est trop petit (réglementations de l’état), mais on peut aussi pointer le fait que de nombreux logements ne sont pas utilisés (pour vivre, travailler) par leurs propriétaires (dont l’état d’ailleurs, je vous l’accorde volontiers, mais ce n’est pas une question de reglementation ça, et ce n’est pas propre à l’état).
Mais surtout, vous ne replacez pas ceci dans son contexte. Les reglementations peuvent induire des effets indésirables, mais ça ne veut pas dire que la régulation est mauvaise en soit. Il faut trouver le juste milieu, et améliorer les régulations quand elles sont mutilantes. D’autre part évidemment, rien ne garanti que les initiatives privées pas du tout régulées n’engendrent pas des effets contre-productifs (ou plutôt tout le garantit si on est un peu réalistes). L’absence de loi revient à la loi du plus fort, c’est à dire la jungle.
Peut-être pensez vous que la jungle soit le modèle le plus adapté à l’humanité, et dans ce cas ne discutons même plus, et j’irai bien vous égorger si vous me donniez votre adresse (bah oui, faut être cohérent, dans la jungle, avec un peu de testostérone qui déborde, on a tout de suite des véléïtés agressives).
Sinon, vous devez comprendre que dans le monde réel, pour que l’humanité s’épanouisse, pour qu’elle évolue, pour qu’elle poursuive sa structuration et son élévation, pour que la société conserve sa substance (la société est un système qui évolue, et à travers lequel l’homme s’est protégé des prédateurs, a compris le monde, a fait de l’art, a accomplit tout ce qu’il a accomplit (y compris le pire, mais il faut savoir si l’on regrette l’évolution de l’humanité, à laquelle on aurait préféré une vie de bon sauvage imaginaire, que les faits et l’histoire suggèrent comme contre nature(-humaine)), il faut des systèmes de contrôle. Nous en sommes aujourd’hui au stade de l’élaboration démocratique (ou pseudo démocratique pour les sceptiques) de ces systèmes de contrôle.
La question n’est pas : faut-il supprimer l’état.
La pertinence ne se situe pas dans la diabolisation de l’état : ça ça s’appelle juste de la malhonnêté intellectuelle.
Evidemment, comme la mafia privée (dans laquelle j’inclus probablement beaucoup plus d’acteurs que vous) se gave par les paradis fiscaux, les états ont leurs travers et leurs vices (largement liés à la corruption privée d’ailleurs, mais le jour où vous admettrez ça, peut-être que le Pape sera homo).
La question est donc justement : comment l’état peut-il parvenir à jouer son rôle : garantir les conditions de la paix sociale. Car la liberté, ce n’est pas dans la jungle qu’on la trouve, mais dans la paix. La paix, si vous préférez, est la jungle de l’humanité, son milieu naturel, et le milieu naturel de l’homme ne le précède pas, c’est un idéal vers lequel il s’efforce de tendre. Car ce qu’on entend par Homme, est éminemment culturel, contrairement loup, qui ne l’est que très faiblement.
Il y a des cons qui pensent que la paix sociale se gère avec des matraques. Se sont d’ailleurs souvent des libéraux (enfin non, des gens qui croient être libéraux, alors que ce sont des tarés fascisants), qui veulent réduire l’état à la justice, la police et l’armée.
La paix sociale, ce n’est pas non plus un état amorfe et lisse de la société. C’est un ensemble de compromis, qui sont d’autant plus harmonieux que les agents de la société sont ouverts et éduqués, instruits, et en bonne santé (ce qui cmmence par manger à sa faim).
Or y a pas de miracle, pour avoir des agents ouverts et éduqués, instruits, il faut avoir une école de qualité pour tous, pour avoir des gens en bonne santé, il faut une médecine de qualité, pour tous.
Je suis probablement d’accord avec vous pour dire que l’état ne doit pas faire ce qu’il ne sait pas faire, et que la meilleure action est la plus concise, la moins lourde. Mais je pense que vous êtes bien naïf quant à la capacité (actuelle du moins) de l’homme de vivre sans règles, sans compromis, sans penser son environnement à long terme.
Le grand défi, c’est que les sociétés pensent collectivement leur destin, lié, à la hauteur des enjeux monumentaux qui sont susceptibles de se dresser devant elles.
Pour cela, les entreprises et les individus ne sont pas suffisants.
L’humanité, n’est pas un simple ensemble d’individus indépendants. L’histoire de l’humanité montre qu’elle est une collectivité d’individus-
Bonne mise au point qui permet de déplacer son champ de vue et rééquilibre les responsabilités
Pour ma part, j’ai toujours pensé que l’Etat, étant une entreprise très spéciale, a sa responsabilité dans les crises financières.
En pareille situation, l’opposition binaire est stupide, les uns accusent les banques, les autres l’Etat, mais il faut savoir que c’est un système et pourquoi la paresse intellectuelle conduit-elle à choisir un coupable, quand les culpabilités sont partagées.-
Admettons. Mais ça n’empêchait pas les libertariens d’expliquer que l’Etat était le seul coupable de tout. Et celui-ci s’entête avec le pseudo-raisonnement le plus énorme de la semaine, au moins. Car s’il était vrai, cela signifierait que tous les mécanismes de contrôle de l’actionnariat privé ont flanché, donc qu’un marché libre ne peut pas exister. Et je suis curieux de voir ce que cet auteur va inventer quand il comprendra que l’immobilier n’est qu’une toute petite partie du problème.
Disons qu’un grand concours de "pied au mur" vient d’être ouvert, et que cet article tient la corde pour l’instant.
On vit une époque intéressante. -
L’auteur souligne le rôle de l’Etat dans cette affaire (comme dans d’autres). Il n’en exonère pas pour autant d’autres acteurs. Mais vous affirmez, contre l’évidence écrite, qu’il dit "l’Etat est le seul responsable. Je chercherais le nom de ce sophisme une autre fois, mais votre but est bien clairement d’exonérer totalement l’Etat, car vous avez une autre cible en tête.
-
Ben en parlant de sophisme ...
Je vais vous aider : en fait, tout ça a été causé par un complot dont je fais partie, comme AV, et l’ensemble des plombiers des Alpes Maritimes.
Notre concours de pieds au mur bat son plein. -
J’ai parlé de complot ?
Un interlocuteur sérieux, c’est quelqu’un qui accepte certaines règles.
Si vous voulez jouer au con, préparez vous, je suis capable d’être assez con aussi. -
@Péripate,
La vérité est tout autre.
Ce sont les gouvernements américains, démocrates et républicains confondus qui, depuis trente ans, ont créé cette monstrueuse bulle financière en incitant et même en obligeant les banques à "faire" du subprime.
C’est en claire dans le texte. Les banques ne sont responsables de rien puisque l’Etat les a obligé à faire du Subprime.
C’est exactement le point clef levé par Karg Se (ce qui l’a fait rire, je suppose) qui en fait, toujours dans le texte, permet d’exonérer les banquiers de leur irresponsabilité. Dès lors, puisque le texte ne fait absolument aucune référence à la responsabilité des banquiers, il est évident pour tout lecteur que l’auteur tend à exprimer que seul l’Etat américain est responsable.
Donc, Forest Ent n’invente rien, excepté, et je vous l’accorde, que ma compréhension des prémisses du discours sont quelque peu erronés. -
Suivant le même principe Eichmann s’est excusé... Bien sûr qu’Eichmann est coupable... mais aussi l’Etat national-socialiste. C’est de cela dont il est question.
-
Et affirmer que le texte ne fait absolument aucune référence à la responsabilité des banquiers est assez incroyable, quand la conclusion est : On peut reprocher beaucoup de choses aux banques, notamment leur crédulité et leur manque de prudence face à la mafia étatique de Washington mais aller reprocher aux banques d’avoir trop prêté aux pauvres, c’est vraiment refuser de voir la vérité en face.
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@ péripate
Bon reprenons.
Il n’en exonère pas pour autant d’autres acteurs
Ben si. Il est écrit dans l’article que l’état a obligé aux subprimes.
vous avez une autre cible en tête
C’était pas une histoire de complot ?
Un interlocuteur sérieux, c’est quelqu’un qui accepte certaines règles.
Il est possible que j’ai été emporté par la grande hilarité qu’a provoquée en moi cet article indigent. D’un autre côté, la schadenfreude et la lassitude, tout ça ... Il y a un an, on était des bouffons en disant que le système US allait péter. Maintenant, on est des bouffons en disant qu’il y avait un système US, alors qu’en fait c’était le communisme. Ca lasse... Tant qu’à vivre une crise majeure, je ne vois pas pourquoi je n’aurais pas au moins la possibilité de me moquer de ceux qui nous entraînés au fond.
Revenons au sujet. L’Etat est toujours responsable si les choses vont très mal. Ca peut être parce qu’il est trop intervenu ou pas assez, ce qui est le cas ici. Dire que l’état contrôlait FNM et FRE revient à dire que ceux qui les ont achetés se foutaient de ce qu’il y avait dedans. Dans ce cas, il n’existe aucun capitalisme possible, si tout le monde est irresponsable. J’ai posé une question plus haut à laquelle le rédacteur n’a pas répondu. AXA était un actionnaire majeur de FNM, et qui ne dépendait pas je suppose de combines locales. Alors sur quelles bases valorisaient-ils leur invest ? La thèse de l’article entraîne nécessairement une irresponsabilité généralisée du marché. "Je n’ai fait qu’obéir aux ordres" ? Je me marre.
S’il y a aux US un minimum d’état de droit, les administrateurs de FNM et FRE doivent être poursuivis pénalement.
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Je crois que vous avez très mal compris l’article. Pour reprendre, oui, il faut juger Eichmann. Tous les Eichmann. Mais pour la compréhension, il faut aussi comprendre que sous la férule de l’Etat nazi toujours des Eichmann se lèvent, et que l’Etat national-socialiste est le responsable. Mille excuses pour cette métaphore digne d’un point Godwin, mais elle est parfaitement appropriée.
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J’ai mal compris cette phrase de l’article ?
Ce sont les gouvernements américains, démocrates et républicains confondus qui, depuis trente ans, ont créé cette monstrueuse bulle financière en incitant et même en obligeant les banques à "faire" du subprime.
Je n’ai rien contre discuter sur le nazisme, qui est la période de notre histoire sur laquelle j’ai le plus lu.
Il existe deux compréhensions différentes du nazisme. La première est celle qu’on lit souvent dans la doc US, et consiste à dire que c’était un système dans lequel l’état contrôlait l’économie. Les américains appellent cela du "corporatism". Il existe une autre version constatant que l’entreprise restait privée, très poreuse avec le politique, sur les choix duquel elle influait. On pourrait appeller cela "le règne des conglomérats". Etait-ce un système totalement étatisé ou totalement privatisé ? Et les deux ne se rejoignent-ils pas ?
Je suis moi aussi "libéral" avec toutes les réserves que l’on peut porter à la définition de ce terme. Un pays sans état n’est pas libéral, il est anarchique, et connait juste la loi de la jungle. Je ne vois pas une si grande différence entre fascisme et communisme, dans la mesure où tous deux ont finalement conduit à l’oligarchie. L’oligarchie est un danger, car les intérêts de la nation sont filtrés par ceux des possédants. Ca a été par exemple les patriciens romains pourrissant la république.
Donc tout équilibre suppose un état capable de poser et faire respecter des règles. Ce que je reproche à votre discours est de dévaloriser le rôle du seul homme qui nous sépare du chaos, le dirigeant politique effectuant un geste juste, même rare. Vous sous-estimez le politique en le noircissant à profusion, et par là vous vous accablez. -
@Péripate,
On peut reprocher beaucoup de choses aux banques, notamment leur crédulité et leur manque de prudence face à la mafia étatique de Washington
Je ne vois pas là la moindre référence mettant en exergue la responsabilité des banques concernant les subprimes. Ils sont crédules et manque de prudence de façon générale selon le texte ; mais en aucun cas il n’annule le fait que dans le cas des subprimes, leur avidité leur a fait oublié les responsabilités qui sont les leurs, ils se sont s’engouffré dans la brèche en conscience sans obligation aucune. Mais l’auteur pouvait-il se contredire entre son introduction et sa conclusion ? -
@Forest Ent,
L’Etat est toujours responsable si les choses vont très mal. Ca peut être parce qu’il est trop intervenu ou pas assez, ce qui est le cas ici.
Vous levez exactement le point qui permet de mettre en évidence la responsabilité de l’Etat. En laissant faire, juste quelques recommandations qui, a priori, n’ont guère étaient prises en compte, il avait sans doute les moyens d’endiguer cette crise, mais il fallait contraindre. Mais là, nos néo-libéraux auraient hurlé, non ?
Je considère même qu’il y a un troisième responsable. Ce sont les éconmistes financiers qui laissent croire que le monde peut tenir dans quelques belles formules mathématiques. Mais généralement, les économistes ne sont responsables de rien, surtout pas de la mise en pratique de leurs théories. Mais ce type de responsabilité est plutôt une responsabilité par influence.
@Péripate,
Il existe trois notions de responsabilités dans les sociétés organisées. La responsabilité directe (les banques), la responsabilité indirecte (l’Etat) et la responsabilité par influence (les économistes financiers). -
@ Christophe
Je considère même qu’il y a un troisième responsable. Ce sont les économistes / financiers ?
Ce n’est pas pareil.
La macro-économie est, je sais que ça va choquer ici, quelque chose de désespérément simple : il y a de grands équilibres à préserver, et tout le reste est pipeau. A partir de là, les idéologues qui pensent par exemple que l’état peut tout ou rien sont comme des conducteurs de voiture qui ne veulent tourner que d’un côté. La seule partie de la macro qui se rapproche d’une science est la partie historique, mais c’est une science humaine, pas des maths. Personnellement, je trouve ces sujets macro un peu désolants scientifiquement. J’ai plus fun en vraies maths. Tout ça, c’est cosmétique.
Les "financiers", c’est un terme assez générique. Il y avait toute une piétaille de MBA tout fiers de leurs règles de trois dont la profession consistait à faire tourner la machine à cash avec une liturgie risible.
Did we tell you the name of the game ?
We call it "riding the gravy train".
Quelqu’un a pété pendant la messe ? Schadenfreude.
Et puis il y a les vrais pouvoirs et enjeux de pouvoirs. Avec le recul, on avait quoi ? Des tas de grandes entreprises sur toute la planète qui appartenaient toutes aux mêmes établissements financiers des Bermudes, qui se trouvaient être aussi leurs créanciers. Comme marché concurrentiel, ça se posait là ! Et ces établissements étaient tous inextricablement liés entre eux par dettes et dérivés. Et la seule source de leur richesse était la création monétaire excessive autorisée surtout par les US, qui ruisselait sur la planète en achetant tout, comme "la mauvaise monnaie chasse la bonne". J’ai du mal à ne pas voir là-dedans un schéma de pouvoir et une oligarchie qui prospérait.
Pour revenir sur Godwin, Henry Ford, qui a tant subventionné Hitler, n’a pas souffert de la crise ni de la guerre, au contraire, pas plus que Krupp, IG Farben, etc ...
Je m’attends à entendre bientôt hurler : "ou bien sûr il y avait un gang qui complotait, des franc-maçons, des juifs, des arabes, des chinois, ...". Ca arrangerait plein de gens, comme la dernière fois. C’est je crois plus simple. On va dire qu’il y avait 5% de riches patriciens qui pompaient le système, 10% de valets aisés, 10% qui couraient pour essayer de rattraper. Le reste tombait progressivement à travers les fissures du système. A l’époque de la république romaine, les terres conquises cultivées par des esclaves suffisaient à la production. Les agriculteurs italiens se sont trouvés tous au chomdu. Je ne crois absolument pas que les patriciens romains, américains, français, avaient la moindre mauvaise intention envers la plèbe. Ils ne complotaient pas pour l’appauvrir. Ils préservaient juste leur propre niveau de vie. A la limite, c’est pire. C’était l’indifférence, qui est peut-être un plus grand péché que la méchanceté. Ils s’en foutaient totalement.
On peut discuter de systèmes politiques, mais pas sans valeurs. La liberté, c’est bien, mais la liberté de faire quoi ? Nous avions un slogan équilibré "liberté, égalité, fraternité". Un monde d’indifférence, dans lequel le voisin peut crever, est exposé à ce genre de crises engendrées par l’avidité. -
En lieu et place de "liberté, égalité, fraternité", comiquement, on pourrait traduire par une chanson de Chevalier :
Prospère youp là BOUM ! -
à l’auteur de l’article,
Je suis tout à fait d’accord avec vous. Tant que le droit de construire n’importe quoi, n’importe où, n’importe comment est dénié aux citoyens il n’y a pas de véritable liberté en ce bas monde. L’état est donc pleinement responsable !
Mais je vous trouve un peu timoré dans vos analyses.
Quant à moi je propose une théorie complémentaire à la votre découlant du même esprit : Le problème vient de l’interdiction étatique et crypto-bolchevique du libre et sain commerce des organes humains.
En efffet, une famille de débiteurs incapable de rembourser son emprunt "subprime" devrait pouvoir échanger sa dette contre ses avoirs organiques.
En excluant le foie (les pauvres sont tous alcooliques) on devrait pouvoir tirer un bon paquet de dollars des yeux, du coeur, des reins de l’endetté ainsi que des ovaires de sa femme. Les bébés pouvant fournir à moindre coût des cellules souches commercialisables.
La crise financière mondiale n’est donc encore une fois qu’une démonstration des nuisances de lois étatiques liberticides.
PS : J’ai réfléchi à une rentabilisation des débiteurs insolvables par combustion dans les chaudières du chauffage urbain. J’ai du renoncer à ce vaste projet, pourtant aussi pertinent que votre analyse, piégé par les lois stupides concernant la réduction des gaz à effet de serre. La très sainte initiative individuelle est toujours malheureusement découragée...-
En France, la Caisse d’épargne est en bien mauvaise posture...
Au printemps, dans un document interne, la direction de la Caisse nationale des Caisses d’épargne (CNCE) évaluait ses nouveaux besoins à 6,5 milliards...
Pourquoi ? un exemple parmi d’autres :
CIFG, une filiale américaine de Natixis ( elle même filiale de la Caisse d’épargne), était valorisée l’année dernière à 2,5 milliards. Engluée dans la crise des subprimes, elle figure maintenant pour 1 euro symbolique dans les comptes de la CNCE...
http://www.impots-utiles.com/la-caisse-d-epargne-en-mauvaise-posture.php-
J’avoue humblement que je ne connais rien au monde de la finance, mais je constate un certain nombre de faits.
Le libéralisme accompagné de la mondialisation est une sorte de mégalomanie destructrice.
Les banques et les industries se trouvent dans la position "de la grenouille qui veut manger un boeuf".
Leur seule déonthologie consiste à devenir plus grand, plus riche par tous les moyens pour avoir une position dominante dans leur secteur. Et c’est la loi de le jungle.
Dans le but d’obtenir des bénéfices faramineux on achète ( et on vend) tout et n’importe quoi. Quitte à constater après achat qu’on a fait de très mauvaises spéculations.( Voir la Caisse d’Epargne et Nataxis.)
Que se passe-t-il ensuite quand le gouffre est ouvert ? On met toute la population en danger mais ceux qui ont décidé ces transactions et ceux qui les ont approuvé, eux, ne subiront aucune perte. Ils seront au contraire récompensés par des "parachutes dorés".
Alors pourquoi seraient-ils prudents, l’argent qui ne leur appartient pas.
Le problème avec les libéraux, c’est que les bénéfices doivent être uniquement privés mais que les pertes doivent être nationnalisées. (voir le Crédit Lyonnais). Tout le bon peuple paiera pour les conneries d’un petit nombre, alors qu’eux ne subiront aucun préjudice, bien au contraire.
Ces gens n’ont aucune moralité.
Le libéralisme et le capitalisme comme on les entend aujourd’hui sont une plaie, tout comme l’a été le stalinisme.
Il serait temps de mettre fin à cette comédie de déclarer "privées" toutes ces entreprises qui obtiennent de l’état des éxonérations, des subventions, des aides diverses et multiples, alors que tous ces avantages proviennent de l’argent du contribuable qui sera mis à contribution 2 fois. Une fois pour des "cadeaux" et une fois pour éponger les dettes.
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drapeau noir 2 octobre 2008 20:52En gros l’avidité des spéculateurs financier n’existe pas puisque les méchants crypto communistes sont les vrais responsables avec leur Etat soviétique, forcément soviétique.Mouais et la mondialisation , la dérégulation vous les mettez ou ces petites choses.Le nombre de fonctionnaires ne cessent d’etre réduit si vous ne le saviez pas encore et la part du secteur public également.Le problème c’est que votre système se casse la gueule et ça vous fait mal car qui aujourd’hui soutiend l’Etat ?L’université française est remplit de profs et d’étudiant comme vous et ça vous ennuie car il n’y a plus d’alternative visible.Fillon pique les gens tel le robin des bois des riches et le capitalisme va continuer à se marcher dessus avec sa ploutocratie autoritaire abjecte.Alors un peu de décence pour ceux qui vont encore plus souffrir c’est à dire les pauvres , forcément les pauvres !
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Demander à un libéral d’être décent c’est comme essayer de faire pisser un chien fou dans le caniveau !
Ils crachent à longueur de temps sur l’état sans comprendre que l’état est l’émanation de la nation et qu’ils se crachent sur eux même. -
drapeau noir 3 octobre 2008 14:44Comme quoi l’Etat a toujours bon dos pour les libéraux et c’est ce méme Etat qui les renfloue...Un peu comme le Fn qui stigmatise les immigrés mais qui a besoin de ces immigrés sans cesse à la télé type emeute urbaine pour survivre. Enfin le bouc émissaire ça va deux secondes , les anciennes dictatures ont usé jusqu’a la corde ces méthodes .
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J’avoue humblement que je ne connais rien au monde de la finance, mais je constate un certain nombre de faits.
Le libéralisme accompagné de la mondialisation est une sorte de mégalomanie destructrice.
Les banques et les industries se trouvent dans la position "de la grenouille qui veut manger un boeuf".
Leur seule déonthologie consiste à devenir plus grand, plus riche par tous les moyens pour avoir une position dominante dans leur secteur. Et c’est la loi de le jungle.
Dans le but d’obtenir des bénéfices faramineux on achète ( et on vend) tout et n’importe quoi. Quitte à constateraprès achat qu’on a fait de très mauvaises spéculations.( Voir la Caisse d’Epargne et Nataxis.)
Que se passe-t-il ensuite quand le gouffre est ouvert ? On met toute la population en danger mais ceux qui ont décidé ces transactions et ceux qui les ont approuvé, eux, ne subiront aucune perte. Ils seront au contraire récompensés par des "parachutes dorés".
Alors pourquoi seraient-ils prudents, l’argent qui ne leur appartient pas.
Le problème avec les libéraux, c’est que les bénéfices doivent être uniquement privés mais que les pertes doivent être nationnalisées. (voir le Crédit Lyonnais). Tout le bon peuple paiera pour les conneries d’un petit nombre, alors qu’eux ne subiront aucun préjudice, bien au contraire.
Ces gens n’ont aucune moralité.
Le libéralisme et le capitalisme comme on les entend aujourd’hui sont une plaie, tout comme l’a été le stalinisme.
Il serait temps de cesser cette comédie des entreprises "privées" qui bénéficient de subventions, éxonérations, aides diverses et mutliples.
Les contribuables paient les cadeaux et ne voient pas la couleur des bénéfices,et en cas de pertes,ils paient une 2° fois pour éponger les dettes. Pour couronner le tout, ils perdront aussi l’argent qu’ils auront confié aux banques.
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Vous accusez l’Etat mais l’Etat n’est qu’un organisme théorique qui est totalement neutre ou une coquille vide et ne serait rien sans les hommes qui le font fonctionner concrètement -------------------c’est comme si vous acusez l’appareil de justice voire la salle du tribunal d’avoir fait condamner un innocent,non ce sont les hommes qui manipulent cet appareil,les juges et les jurés qui sont responsables et l’esprit de justice n’est en rien coupable
de même ce n’est pas l’Etat en tant que tel en tant que fontion propre de régulation pour le bien commun qui est responsable mais les hommes qui font fonctionner cet Etat----------------------or si les hommes de l’Etat ou fonctionnaires à quelque niveau qu’ils soient sont mauvais et entreprennent des actions nuisibles au bien commun ,c’est bien à ces hommes là qu’il faut s’en prendre et non à l’Etat en tant que tel
mais direz-vous en parrallèle il faudrait alors aussi ne s’en prendre qu’aux seuls hommes défaillants qui naviguent dans le système libéral (du laisser-faire)et non le système libéral lui-même
malheureusement pour vous et peut-être pour nous tous, il n’y a pas de symétrie de situation dans les deux cas en vertu de la nature intrinsèque des intervenants ---------------------en effet la nature intrinsèque du libéralisme est de laisser faire et donc de ne pas intervenir pour corriger ce qui ne va pas en sanctionnant les coupables de la faute tandis que la nature intrinsèque de la fonction de l’Etat est au contraire d’intervenir pour corriger les faux pas et les défauts en sanctionnant les coupables et en prévenant leur répétition par une régulation adéquate
à supposer qu’il y ait faute de l’Etat comme vous dites c’est en fait la faute aux hommes qui sont au commande de l’Etat et vous faites cette confusion pour discréditer l’Etat et son esprit de régulation et de contrôle qui vous gêne dans vos initiatives et entrave vos libertés en oubliant peut-être par un esprit individualiste et égotiste trop prononcé que vous n’êtes pas seuls à réclamer le respect des libertés qui ne peuvent se réaliser sans un minimum de justice et d’équité et c’est la fonction de l’etat de conciler toutes les libertéset dédouanner du moins atténuer la faute au système libéral du laisser faire-
Et moi j’accuse les tas (de fric ) !
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@ l’auteur
Votre article est interressant dans le sens, ou il sort de la pensé unique. Il manque peut etre un peu de rigeur.
L’important dans ce problème est que dans une économie de marché, il est important que les règles soient les mêmes pour tous. Fausser le marché ( ce qui a été fait au états unis par les gouvernement successifs), créer un risque systémique énorme.
L’état américain, en permettant à deux entités de créer des dettes aux risques non couvert, a déréglé une machine qui a mit très longtemps à trouver un équilibre stable, permettant la confiance. ( voir pour cela la théorie du risque de contrepartie )
Beaucoup vous reproche de ne pas connaitre la titrisation. Je pense qu’il n’ont pas beaucoup de notion de ce qu’est le risque financier. Titriser c’est partager les risques. C’est très bien lorsque le risque est clairement identifié.
On sait ce qu’on achète et les risques que l’on prend. Si je met toute mes billes dans une entreprise je risque gros. Si je les coupes en trois, je reduit les chances que la faillite d’une me fasse tout perdre. Je partage donc mes avoir en trois et échange mes part avec deux autres personnes. Je gagnerai moins, mais je risque moins. L’important dans la titrisation, c’est de savoir ce qu’on achète. Il y a pour cela des règles très strictes sur tout les marchés du monde en terme d’information et de publication.
Hors Fannie Mae et Freddie Mac on vendu des titres à très haut rendement ( car basé sur des subprimes ), avec des niveaux de risque théorique très faibles car porté par le fait qu’il obéïsaient à une réglementation spécifique minimisant leurs risques.
Les autres banques se sont jeté sur ces produits pour créer des fonds à haut rendement et risques théoriques faibles. La banque qui ne le faisait pas prenait le risque de voir ses clients partir ailleurs voir celui qui accepterai de jouer a l’apprenti sorcier. Ce n’est la que de la cupidité.
Ce problème était connu de tout les gouvernement américain. Alan Greenspan en 2004 a signalé publiquement que si Fredie et Fannie continuaient à titiriser leur prêt pourri, compte tenu de leurs bilan, ils allaient mettre en risque toute l’économie du monde.www.federalreserve.gov/boarddocs/testimony/2004/20040224/default.htm
GreenSpan n’a pas découvert ce problème du jour au lendemain. Bill Cliton a fait baiser les seuil desolvabilité necessaire sous le pretexte de partager la croissance avec classes défavorisés. ( Je ne trouve pas qu’endetter des pauvres avec des prêt pourri soit un comportement très social).
Le débat ne porte donc pas vraiment sur le fait de reglementer plus ou moins le marché, mais avant tout de s’assurer une fois une reglementation établie que personne pour des raisons politiques, sociales ou éléctoralistes ne fausse les règles déréglant tout le système.-
Bon article dans l’ensemble mais avec quelques manques :- Le rôle de la FED dont le "chairman" est nommé par le président US et qui a mis des taux d’intérêts à 1% pendant une longue période. 1% de taux d’intérêt, c’est inférieur à l’inflation (cherchez l’erreur) et donc il fallait être CON pour ne pas emprunter à ce moment la. D’ou une frénésie d’emprunt pour acheter un logement et comme tout le monde a la même idée au même moment un début de bulle. Et pourquoi la FED a fait cette connerie ? Parce que Bush voulait coute que coute épargner à son pays une crise économique afin d’être réelu. Or après le 11 Septembre 2001 les perspectives économiques étaient noires. Au moment même ou ces taux étaient maintenus sur une longue période, tous les économistes sérieux savaient qu’il y allait y avoir un désastre financier.
- Beaucoup ici reprochent le role de la titrisation : Or, la titrisation ca veut juste dire que l’on prend un risque que l’on revend. C’est parfois utile et bon pour l’économie. Pourquoi ? Car il existe des gens sur terre qui sont prêts à prendre de gros risques financiers en connaissance de cause. Et le but est de les utiliser. Mais cela nécéssite une bonne information et de la confiance. C’est pour cela qu’il y a des agences de notations. Le problème n’est donc pas dans la titrisation mais dans le fait que ces agences de notation n’ont pas fait leur taf. La question est : Pourquoi ? Il y a d’une part un conflit d’intérêt entre ces agences et leurs clients. Et il y a aussi et surtout le fait qu’aucune agence de notation ne peut se permettre de virer le "triple A" de certains états ou organismes. Pourquoi ? Parce que tout président d’agence de notation que tu es, avec gros salaire, bagnole et tout le toutim, si tu démolis un organisme semi-étatique comme Fannie ou Freddy, tu risques de te faire convoquer à la maison blanche et voir exercer toutes sortes de pressions. Toute personne ayant travaillé dans le conseil sait que parfois, on aimerait écrire certaines vérités et qu’on ne les écrit pas pour des raisons politiques. (Déja vu sur des audits de logiciels commandés par l’administration : De vraies merdes qui n’auraient même pas du être recettées ni payées par le client (un ministére) mais le boss a demandé à ce que le compte rendu soit ménagé pour ne pas faire de scandale). C’état un simple logiciel qui ne marchait pas, alors imaginez pour la notation de Fannie et Freddy. Je peut d’ailleurs prédire un prochain problème ! Si ca continue, il va falloir virer le triple A de la dette américaine. Quelle agence de notation aura les couilles pour faire ca sachant les conséquences ?
- L’effet de seuil sur les notations : Il y a de nombreuses réglementations étatiques qui obligent certains placements à s’effectuer sur du AAA. Si une entreprise perd cette note, c’est donc une catastrophe car les fonds sont alors quasi légalement obligés de vendre (à part les hedge funds). Il y a donc un effet de seuil qui fait qu’un jour un investissement est bon et sur, le lendemain il faut le fuir comme la peste. Peut être qu’un indice numérique compris entre 0 et 100 (avec par exemple un seuil à 80) aurait permis à la dégradation de la note de se faire progressivement et aux alarmes de sonner à temps. Ou plus simplement l’abscence de ces obligations permet aux agences de notations de noter plus sereinement. Parce que la virer un AAA c’est un peu comme appuyer sur la détente d’un flingue.
Cela dit que les étatistes utilisent ces événements à des fins politiques c’est de bonne guerre. Mais à la fin je reste persuadé comme l’auteur que les causes sont liées aux reglementations étatiques et que les marchés n’ont été qu’une courroie de transmission. Que cette courroie ait amplifié le mouvement oui c’est possible via les produits dérivés. Mais des taux d’intérêts à 1% c’était une donnée d’entrée pour lequel le système n’était pas conçu. Cela a déclenché rapidement et surement une réaction en chaine qui a fait s’emballer le système et l’a planté.
Maintenant il faut laisser la liquidation s’accomplir, en assurant juste la sécurité des dépots (il est très important que les actionnaires qui ont mal joués perdent leur fric afin de ne pas favorises certains comportements). Plus cette liquidation sera rapide, plus certes cela sera douloureux sur le moment mais plus on en sortira vite.
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Certes, de bonne guerre. Comme il est de bonne guerre qu’il soit exigé d’un article libéral une rigueur que l’on est bien en peine de trouver dans le flot habituel de démagogie.Là, c’est le silence radio et la complaisance. Mieux ( ou pire), mettre le doigt sur une ânerie manifeste expose à être promptement condamné pour "manque de respect". C’est le "deux poids, deux mesures".
Procédé que l’on trouve aussi utilisé comme ceci : face à une proposition jugée déplaisante, le dogmatique va inventer un problème qu’il somme de résoudre parfaitement, en omettant de se soumettre à la même exigence. Face à une réponse qui ne donne pas satisfaction à 100%, il triomphe aisément en posant son système comme la solution évidente et miraculeuse, sans qu’il soit besoin de plus de justification. C’est le deuxième sophisme, la "pétition de principe".
Dans ce combat, les armes ne sont pas égales. Le roi est nu, mais il est là depuis si longtemps qu’il a largement eu le temps de forger des concepts automatiques qui entravent la pensée. Et, de plus, il a un flingue. -
Marc Bruxman :
Je paintiens que la ’titrisation’ est, sinon un non-sens, un danger.Puisque comme vous le faites remarquer cela dépend de la confiance et des notations, elles-mêmes sujettes à tous les tripatouillages. Déjà ’acheter’ ou ’vendre’ une dette me semble compliquer inutilement les rouages de l"économie. Bien que cela soit une vieille tradition, puisque la Banque d’Angleterre a bien été établie en 1694 pour ça !
A quoi ça rime de ’vendre’ un risque ? Puis de le revendre... Celui qui prend le risque il assume, tout comme l’emprunteur lambda.
L’économie gagnerait beaucoup en se recentrant sur les fondamentaux, à commencer par ce message de bon sens qui veut qu’on ne vive pas au-dessus de ses moyens.
La dématérilisation de l’économie ne profite absolument pas au simple citoyen - au contraire, elle peut l’entraîner dans une spirale de dette. C’est simplement un outil qu’ont inventé une caste de financiers, profitant de la technologie qui permet d’acheter et de vendre partout dans le monde à l’aide de quelques clics, pour s’enrichir en conséquence (alors que le quidam qui veut encaisser un chèque bancaire californien sur son compte en Caroline du Nord doit attendre deux semaines....) -
Je paintiens que la ’titrisation’ est, sinon un non-sens, un danger.Puisque comme vous le faites remarquer cela dépend de la confiance et des notations, elles-mêmes sujettes à tous les tripatouillages.
Dans tous les cas en économie, on a "asymétrie de l’information". Que ce soit quand on achéte une entreprise, vend une maison ou autre. Il y a une des parties qui est mieux informé que l’autre. Et pas toujours celle qu’on croit.
Exemple : Vous croyez faire une bonne affaire en vendant une maison 200 000 € ce qui est effectivement une bonne affaire d’autant que vous avez caché certains petits défauts que l’acheteur découvrira plus tard. (Par exemple le fait que la quartier est mal fréquenté après la tombée de la nuit). Mais l’acheteur sait que le plan d’occupation des sols va changer dans le quartier et que le terrain nu va s’apprécier grandement. Et au final c’est donc le vendeur qui a fait une mauvaise affaire. Parfois d’ailleurs l’acheteur ne sait pas que le POS va changer et il fait involontairement une bonne affaire.
Bref quoi qu’on fasse cette asymétrie d’info existe et il faut la dompter.
A quoi ça rime de ’vendre’ un risque ? Puis de le revendre... Celui qui prend le risque il assume, tout comme l’emprunteur lambda.
Dans l’économie ceux qui ont les idées et le besoin ne sont pas forcément ceux qui peuvent l’assumer. Par exemple : Je sais écrire des logiciels mais je ne suis pas Rothshild. Mais si quelqu’un basé sur mon idée veut investir
La c’est pareil. Je suis une banque et donc j’ai des ratios de risques à ne pas dépasser. Si je les atteint, je dois cesser de vendre un produit financier poutant demandé. Mais il existe des gens fortunés ou d’autres banques qui veulent racheter mon risque antérieur en échange des bénéfices de ce risques. Et donc on leur transfére ce risque. Cela aide à une bonne allocation des ressources si l’information est exacte.
Mais en soit ce n’est guére différent d’une action dans une entreprise ou d’une obligation. L’acheteur prend un risque. Le problème c’est quand l’acheteur est suffisamment con pour croire que son risque est nul.
L’économie gagnerait beaucoup en se recentrant sur les fondamentaux, à commencer par ce message de bon sens qui veut qu’on ne vive pas au-dessus de ses moyens.
Oui c’est un message de bon sens. Et surtout que lorsque l’on emprunte c’est un investissement sur le futur, ce n’est pas pour financer la consommation courante. Mais comment voulez vous que les citoyens adoptent ce style de vie alors que les gouvernements eux-mêmes donnent l’exemple contraire ? ? ?
Mais il n’empéche, plein de produits financiers sont indispensables à l’économie réelle. Je peux vous assurer pour ne parler que de mon secteur (la technologie) que sans un accès massif aux marchés financiers, vous ne jouiriez pas aujourd’hui de tous les gadgets techno dont vous jouissez et que des millions d’emplois de par le monde n’auraient pas été crées.
Depuis 2000 le secteur tech a fortement diminué sa dépendence des marchés financiers. (De façon un peu forcée au début). Mais il n’empéche qu’a un moment il y en a eu grand besoin et que pour beaucoup d’entrepreneurs techno, le financier est un partenaire certe envahissant mais dont on ne peut pas se passer.
La dématérilisation de l’économie ne profite absolument pas au simple citoyen - au contraire, elle peut l’entraîner dans une spirale de dette. C’est simplement un outil qu’ont inventé une caste de financiers, profitant de la technologie qui permet d’acheter et de vendre partout dans le monde à l’aide de quelques clics, pour s’enrichir en conséquence (alors que le quidam qui veut encaisser un chèque bancaire ecalifornien sur son compte en Caroline du Nord doit attendre deux semaines....) 														Je vous rejoins sur le délai des opérations courantes comme les virements ou les chéques beaucoup trop long à mes yeux alors que la technologie devrait permettre un virement de compte à compte INSTANTANE. (Comme sur Paypal).
Maintenant si la dématérialisation vous profite dans le sens ou vous n’écririrez même pas sur ce site web si elle n’avait pas existé. Le financement des opérateurs télécoms avant 2000 ca a été de gigantesques montages financiers.
Le truc ici c’est qu’il y avait un machin : "les autoroutes de l’information" que tous les politiques voulaient financer sans savoir comment faire vu le cout. Et sans les marchés financiers on aurait attendu cinquante ans avant que quelqu’un bouge son petit cul et finance un truc foireux et controlé par l’état. Le marché a permis à ce systéme de voir le jour rapidement alors qu’aucun politique ne voyait un tel réseau en existence avant 2010. Et donc même si cette dette a été partiellement socialisée (dans le sens ou la plupart des telcos ont finis en chapter 11) on a eu l’avantage de la vitesse d’un coté (ne pas attendre que des grabataires prennnent la décision) et l’avantage que même dans ce pire cas la socialisation n’a été que partielle.
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je ne suis pas très doué en économie...Ceci dit,à 64 balais,j’ai entendu beaucoup de<<meilleurs économistes>>En règle générale,j’ai constaté qu’entre leurs discours , les mesures prises,et les résultats
concrets,au quotidien de la vie des petits,des sans grades,dont je suis,quelque chose ne collait pas...qui se
taduisait généralement par une détérioration—encore !— de nos conditions de vie.J’ai écouté ,chez Mermet,
Frédérique Lordon,Ii affirmait le contraire des théses de l’auteur de cet article très libéral...Sur la radio Suisse,Espace2,outre la grosse colère de Jim Kremmer contre les autorités politiques et financières des
U.S.A—son pays—il était dit par M.Moore,que les 400 citoyens Américains les plus riches détenaient àeux seuls,plus que les 150000000 lesplus pauvres...Et avaient amassé sous le régne des Républicains,700
milliards de dollars:pile poil ce qui s’est évaporé.Mais s’agit-il d’économie,ou d’écrasement d’une classe
sociale par une autre ? Gaston.-
À qui profite la crise ?
Depuis le début de la crise, Warren Buffett a mené trois opérations d’ampleur. Le 18 septembre, il a conclu, via sa holding Berkshire Hathaway, un accord pour racheter Constellation Energy, également convoité par EDF, pour 4,7 milliards de dollars. Le 23 septembre, il a placé 5 milliards de dollars dans la banque d’affaires Goldman Sachs, ce qui pourrait à terme lui donner 9% du capital. Mercredi, enfin, il a souscrit pour 3 milliards de dollars d’actions préférentielles à la levée de capitaux de 15 milliards de General Electric.
“Si le Trésor m’offrait la possibilité de participer pour 1% [soit 7 milliards de dollars, ndlr] je le ferais”, a-t-il expliqué, mercredi 1er octobre, sur la chaîne d’informations financières CNBC.
Cette participation lui donnerait un droit sur d’éventuels profits réalisés par le plan, au cas où les actifs rachetés par le gouvernement américain verraient leur valeur remonter.
Si “L’oracle d’Ohama” est prêt à investir dans le plan se sauvetage, c’est qu’il y a un coup spectaculaire financier à faire. Le Trésor américain et la FED ont refusé sa participation. Pourquoi ? Je vous laisse deviner.
Je tiens à préciser pour ceux qui ne l’aurais pas remarqué, que G.E. a fait une levée de capitaux de 15 milliards. Que fait General Electric ?
Le citoyen Nord-Américain vous répondra ’’des réfrigérateurs et des appareils électriques de ménage courant’’.
En fait G.E. est un des plus grand fabriquant d’énergie nucléaire et un important indutriel de dispositifs sophistiqués servant dans des appareils de combats aérien, terrestre et maritime.
Expansion en vue de commandes éventuels du Pentagone ? En temps de guerre les affaires sont toujours excellente. Demandez à feu Prescot Bush, le grand-père de George.
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les autorités anglo-saxonnes refusent depuis des lustres la régulation des marchés, (voir mes articles à cet égard)...croire que les marchés puissent s’autoréguler est une "vue de l’esprit"
le moteur de l’économie mondiale et en particulier celui des Etats-Unis soiffrent de graves dysfonctionnements...il y faut des réglages...(la crise des CDS est en gestation.. ! et bien plus importante que les subprimes.. !)
mais les autorités "politiques et financières" ne sont guère prêtes à décider cette régulation.. ;de sorte que l’on va droit dans le mur en 2009 .. ;et tous les plans Paulson ou autres sont voués à l’echec... !-
"Contrairement aux idées reçues, il n’y a pas de secteurs plus encadrés et plus régulés que les secteurs de la banque et de l’immobilier aux Etats-Unis." Voilà qui est tout bonnement ahurissant. Ou de naïveté, je ne veux y croire. Ou de mauvaise foi, comme le relève l’immense majorité des réactions à votre tissu d’inepties.
Qui espérez-vous convaincre ? Sinon les convaincus qui voient avec vous la main invisible du marché tordue par cet état, ces états, conspirant contre la pureté idéologique d’un libéralisme suranné dès le 18e siècle dont datent les premières crises majeures du capitalisme.
Toutes partagent un appel au secours de la puissance publique que vous accusez d’incurie sans un regard en arrière. Et pourtant, l’histoire politico-économique nous apprend que, à défaut de cet interventionnisme honni, votre cher système libéral eut depuis belle lurette rendu l’âme. Au profit de quelle alternative ? Tout simplement d’un marché financier totalement ou partiellement nationalisé, de toute manière fortement encadré pour lui éviter ses errances au détriment des couches les moins favorisées de nos sociétés.
Sortez donc la tête du sable et apprenez ce que solidarité veut dire dans un marché libre mais non point libéral.-
Je ne me souviens plus de qui est cette phrase : « Le libéralisme : dans le poulailler tout le monde est libre, les poules sont libres et le renard aussi."
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Voici donc venir la deuxième ânerie que les étatistes utilisent pour décrire le libéralisme avec la "Loi de la jungle" que j’ai commentée plus haut.
La phrase exacte est Le libéralisme c’est le renard libre dans le poulailler libre
Cette sentence attribuée à Jean Jaurès méconnait l’un des grands principe du libéralisme qui est le consentement des parties et le refus de la coercition (liberté de faire tout ce qui ne nuit pas à autrui).
Or le renard ne demande pas son avis à la poule pour la dévorer.
En fait, la comparaison est beaucoup plus pertinente si on admet que le renard c’est l’Etat et que le poulailler c’est le peuple qu’il taxe, réglemente, embrigade, et envoie se faire tuer à la guerre sans lui demander son avis.
La formule est donc tout simplement un contre sens.
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Hors sujet
@ l’auteur
L’etat americain est le bras armé de la haute finance depuis presque un siecle , en encourageant les subprimes et autres magouilles il ne faisait qu’obeir à la volonté du "Marché".
L’un d’entre vous souligne le fait que les Morgan , rokfeller et consort echappe une fois de plus a la crise (en 1907 et 1929 c’etait aussi le cas,les genes ??) , on devrait leur confié les pleins pouvoirs s’il sont si doués que ça.....Mais ils les ont dejà !!
La crise va une fois de plus leurs permettre de racheter des petites banques a la pelles et pendant que la pompes a fric (l’etat qui ponctionne le revenu pour payer les interets sur sa propre monnaie) va racheter sagement tout ce qui ne vaut rien , les miraculés des crises rempliront les coffres pour mieux arrosés leurs valets.
Ca me fait penser , vous grand defenseur de libaralisme , de la prosperité par le marché deregulé , vous devez aussi pensé que quand les riches s’enrichissent cela finit par se difusé ??
Une grande nouvelle pour vous , la planete terre a des limite bien concrete et quand quelqu’un se coupe une plus grosse part ça en fait toujours moins pour les autres , c’est mathematique .
Pour ma part l’elite financiere nous fait une petite indigestion et quand ses valet auront mit en place le remede ce n’est pas des richesses qui vont s’ecouler sur nous mais une belle grosse.......
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Bonjour
quelle supercherie
l’auteur nous présente les subprimes comme une mesure d’intervention de l’état
l’état aurait "obligé" les banques à accorder ce genre d’emprunts
c’est vraiment du grand foutage de gueule
ce qu’il appelle une intervention de l’état n’est autre qu’une nième dérégulation, la suppression de seuils pour les taux d’intérêt, les subprimes sont évidemment principalement la volonté des banques qui ont toujours besoin de plus de liquidités et donc de vendre plus d’emprunts
et quelle idéologie est à l’oeuvre dans ces mesures ?
est-ce que l’état agit ainsi pour répondre à un besoin social des gens ? est-ce que ce sont les gens eux même qui ont demandé à pouvoir emprunter à des plus forts taux d’intérêt pour pouvoir devenir propriétaires ?
c’est bel et bien la même idéologie, l’idéologie néo-libérale qui est toujours à l’oeuvre, qui officielement agit dans la volonté de vouloir faire des gens des propriétaires et qui officieusement agit évidemment dans l’intérêt des banques qui y voient un moyen de faire encore plus de profits
les subprimes ne sont qu’une nième preuve des collusions qui existent entre le pouvoir financier et le pouvoir politique, l’état agissant selon des intérêts privés et non selon l’intérêt général
alors l’auteur qui nous bassine avec un libéralisme pur qui il est vrai dans la réalité n’existe pas et n’existera jamais
et l’auteur le sais très bien, si le néo-libéralisme s’est développé dans le monde, c’est tout simplement parce qu’il allait dans le même sens que les intérêts de ces "élites", et dans le mêmes sens que leurs convictions
il est hyppocrite de la part des adeptes de ce libéralisme pur d’applaudir des deux mains à chaque dérégulation, et de soutenir ces politiques, alors qu’ils savent très bien que ce n’est pas leur libéralisme pur qui sera mis en place mais bien ce libéralisme réel où l’état dérégule d’un côté pour satisfaire les intérêts d’une minorité, et socialise de l’autre pour sauver leurs intérêts quand leur système s’effondre
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Intuitivement je me dis qu’il y a quelque chose qui ne va pas
de ce que les financiers qui ne créent rien sinon que d’utiliser l’argent des autres gagnent plus que les entrepreneurs qui ont créé leur entreprise avec beaucoup de courage et d’énergie en prenant beaucoup de risque
que les spéculateurs gagnent plus que les créateurs
Ford disait que les grands patrons ne devraient pas gagner plus de 40 fois le salaire d’un ouvrier---------------------------------on en est à 500 fois plus-
Le Ford qui admirait le le national-socialisme ? En effet, c’est une référence.
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Il me semble que l’auteur confond le libéralisme au bon sens du terme c’est à dire au sens de la pensée libérale des lumières et le capitalisme qui est l’ultralibéralisme de l’individualisme forcené et de la loi de la jungle ,confusion consciemment ou pas ,à mon avis volontairement ,pour dédouanner ou occulter les ravages du capitalisme
contrairement à ce qu’il semble croire le libéralisme au bon sens du terme ,le respect de la liberté dans l’économie ,ne peut exister sans l’intervention d’un Etat régulateur et contrôleur,car l’Etat ,et c’est sa fonction propre et sa vocation,représente l’esprit de justice garantissant que la liberté se déploie correctement pour le bien de tous et empêchant que les tricheurs et malfaiteurs n’interviennent pour entraver et détruire cette liberté par des actions malhonnêtes ,car la liberté ne remplit pleinement sa nature bénéfique que si elle en adéquation avec la justice et la vérité de l’action bonne et belle sinon elle n’est que tyrannies et vilenies
le capitalisme est l’ennemi du libéralisme au sens de la pensée libérale des Lumières et l’Etat est son meilleur allié
la liberté n’est pas une valeur absolue et suprême ---------et c’est là l’erreur fondamentale de l’idéologie libéraliste du capitalisme ---------------------------------elle n’a de valeur qu’en relation et adéquation avec des valeurs plus hautes que sont la vérité,la justice et la beauté lesquelles sont en principe les valeurs absolues et universelles formant le système éthique que représente et garantit l’Etat dans son essence et sa nature ,c’est à dire sa vocation et sa fonction propre d’un Etat bien ordonné et fécond
d’autre part le libéralisme absolu ne peut fonctionner que dans une société où tous ses membres sont des êtres parfaits ------------------------------or les êtres humains ,on ne peut le nier, sont des êtres imparfaits ,et donc aucune société humaine ne peut fonctionner avec l’idéologie du libéralisme absolu, et l’Etat qui représente la conscience de la raison et de l’idéal est nécessaire pour corriger les productions irrationnelles et imparfaites et faire progresser et perfectionner l’humain vers cet idéal,c’est la marche normale de la civilisation et de l’Histoire-
Mr le péripate ,je ne vous comprend pas ,répondez si la proposition de mr Ford est juste ou non au lieu de répondre à côté ou faire des procès de personne
si Hitler dit que la terre est ronde il faudrait ne pas prendre en considération cette proposition !
j’ajoute que à mon avis un banquier ne drevrait pas gagner plus de 2 fois le salaire d’un ouvrier et j’irais encore plus loin je pense qu’il n’est pas injuste qu’il gagne autant qu’un ouvrier et pas plus
et pour freiner les salaires indécents des plus riches et mettre un peu plus de justice il faut l’intervention de l’Etat--------------------------------je ne pense pas que les plus riches vont diminuer d’eux-mêmes leur rémunération,ça se saurait et au contraire-
j’ajoute que à mon avis un banquier ne drevrait pas gagner plus de 2 fois le salaire d’un ouvrier et j’irais encore plus loin je pense qu’il n’est pas injuste qu’il gagne autant qu’un ouvrier et pas plus
Et dans ce cas pourquoi faire des études pour être banquier ? Ce que vous proposez est une prime à la médiocrité. Or, le financement c’est le nerf de la guerre dans beaucoup d’industries sans lequel beaucoup de produits que vous utilisez aujourd’hui n’auraient pas vu le jour. (Téléphones portables, voix sur ip, iPhone, Internet...).
Si le secteur internet/télécoms est aujourd’hui moins exposé aux marchés de capitaux et en a moins besoins, c’est d’autres secteurs comme les énergies renouvelables, les biotechnologies et les nanotechnologies qui en ont besoin.
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Un procès de personne ? Non, un procès en idéologie.
Suivant le type de valeurs auxquelles on adhère, différentes échelles de salaire sont possibles : considérez vous l’effort et la fatigue ? Alors le terrassier sera le mieux payé ; considérez vous le mérite ou le diplôme ? Alors le chercheur sera le mieux payé ; considérez vous l’ancienneté ? Alors le futur retraité sera le mieux payé. Et ceci à l’infini, suivant les valeurs auxquelles vous adhérez. Je vous laisse imaginer les disputes.
De plus, quelque soit le type d’échelle retenue, une autorité supérieure sera forcément amené à décider, non seulement combien vous serez payé, mais aussi ce que vous ferez, vous. On glisse très nettement vers le totalitarisme, ce qui explique très bien que Ford, qui faisait ce type de proposition, était aussi un admirateur d’Hitler, en toute cohérence.
La réalité, c’est que l’on vous paye pour la valeur des services que vous rendez. Remplir un trou avec une petite cuillère ne vaut pas plus cher que le faire avec une pelle, et pas plus cher si vous avez 50 ans, et des dizaines de diplômes. C’est le service de remplir le trou, et la valeur qu’a pour le propriétaire du trou de le remplir qui détermine le salaire du remplisseur de trou. A la limite, vous seriez capable de remplir un trou en dormant, on vous payerait à dormir. -
Ce qui me gène toujours dans ce genre de diatribe, c’est que leurs auteurs drapés dans leur dignité de la défense du pauvre contre le riche, semblent toujours brandir des évidences moralement inattaquables. Qui songerait à défendre un point de vue consistant à prendre aux pauvres pour donner aux riches ?
Et pourtant dans la pratique rien ne motive autant les gens que de gagner plus que leurs voisins : c’est peut-être la liberté à laquelle nous sommes, sans oser ou pouvoir l’avouer, le plus attachés. Ces sempiternels points de vue généreux, qui constituent le point de vue sous-jacent de maintes interventions sur Agoravox, sont de douces rêveries que la réalité a toujours démenties. -
Il ne faut pas beaucoup d’études pour être banquier et même si c’est le cas cela ne justifie pas les différences de salaires en soi----------------car dans une société bien ordonnée et juste les études sont ou doivent être entièrement gratuites et même à mon avis les personnes devraient être rémunérées pendant leurs études et leur formation et apprentissage d’un métier quelconque ,quitte à les rembourser après pendant l’exercice de leur profession en échange sous forme d’impôts ,c’est ainsi que tous les citoyens seront mis sur un pied d’égalité au départ
d’autre part une orientatation rigoureuse doit être faite pour mettre chacun dans des filières qui correspondent à la vocation propre de chacun puis une sélection sévère des compétences doivent être mise en place pour respecter le principe hiérarchique du mérite ----------------l’incompétence doit être sanctionnée comme un délit plus ou moins grave suivant le niveau dans la hiérarchie et peut être assimilée à un crime pour ceux qui sont au sommet de la hiérarchie
il s’agit de respecter les vocations et les compétences de chacun ----------et toutes les vocations sont d’égale dignité --------------c’est suivant ce principe d’égalité qu’en principe tous les métiers devraient être rémunérés de la même manière sous la forme d’un salaire de base identique pour tous pour une durée minimale légale de travail,puis des primes individuelles s’ajouteront à ce salaire commun universel de base,des primes de création,de risques et de responsabilités en proportion avec le risque et la responsabilité, et ainsi que de pénibilité et aussi bien entendu avec les heures supplémentaires
le travail manuel est tout aussi respectable que le travail intellectuel ,et le travail d’usine tout aussi digne d’intérêt que le travail de bureau
il est bien évident qu’un entrepreneur qui a créé son entreprise a pris beaucoup de risques et chargés de beaucoup de responsabilité et travaille beaucoup d’heures et même presque en permanence avec le soucis constant de la bonne marche de la société aussi bien en matériel qu’en personnel doit avoir des primes conséquents de création ,de risques ,de responsabilités,de pénibilité au plan mental en proportion
mais un ouvrier aussi prend aussi des risques par exemple en travaillant sur des hauts échafaudages dans des conditions climatiques dangereuses et la pénibilité des mineurs ou éboueurs n’est pas à démontrer même s’ils ont moins de responsabilités
c’est pourquoi qu’un ouvrier et un petit bureaucrate gagnent à peu près le même salaire n’est pas si scandaleux que ça-
"On peut reprocher beaucoup de choses aux banques, notamment leur crédulité et leur manque de prudence face à la mafia étatique de Washington mais aller reprocher aux banques d’avoir trop prêté aux pauvres, c’est vraiment refuser de voir la vérité en face."
Cette phrase là mériterait d’être encadrée au panthéon de la mauvaise foi. Sans même parler de l’aspect économique politique du problème, la dichotomie entre le méchant état politique, et les gentilles banques crédules, c’est digne des plus grandes heures de guignol et du gendarme.
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@ l’auteur
"Autrement dit, les banques qui, suivant l’adage bien connu "ne prêtent qu’aux riches" se seraient spontanément mises à prêter massivement aux pauvres ? Bizarre, bizarre. La vérité est tout autre. Ce sont les gouvernements américains, démocrates et républicains confondus qui, depuis trente ans, ont créé cette monstrueuse bulle financière en incitant et même en obligeant les banques à "faire" du subprime. "
C’est vrai que, si au lieu de forcer les banques à préter aux pauvres pour qu’ils puissent se loger, on les avait laissé sans logement, on aurait pas eu tous ces problèmes. Parfait exemple de l’humanisme à la sauce libérale.-
"C’est vrai que, si au lieu de forcer les banques à préter aux pauvres pour qu’ils puissent se loger, on les avait laissé sans logement, on aurait pas eu tous ces problèmes. Parfait exemple de l’humanisme à la sauce libérale."
Les libéraux ne sont pas pour les aides hypocrites des étatistes puisqu’elles sont, par nature, toujours accompagnées de clientélisme et de corporatisme.
Si au lieu d’inciter les pauvres (c’est à dire les minorités Ethniques et les immigrants) à s’endetter de façon déraisonnable tout en favorisant la formation de bulles immobilières par une politique de droit des sols hyper restrictive (qui ne profite qu’aux riches), l’Etat les avait laissé louer ou acheter des logements correspondant à leurs ressources, ils ne se retrouveraient pas à la rue aujourd’hui.
L’interventionnisme a donc causé une catastrophe sociale. C’est le cas dans de multiples autres domaines, politique agricole, protectionnisme industriel, accès réservé à certaines professions, etc.
L’idéal social du libéralisme ce n’est pas la justice sociale obtenue par le dirigisme et la coercition. L’idéal social du libéralisme c’est la lutte contre la pauvreté par l’abolition des privilèges. Car la pauvreté dans le monde contemporain résulte massivement de l’exclusion (et pas le contraire). Les réglementations, les subventions, les zones de non droit, les privilèges et les monopoles sont autant de causes d’exclusion pour des millions d’habitants de cette planète dominée par les Etats Nations.
Les "aides" ne sont là que pour maintenir les privilèges, pour tromper les plus faibles et pour asseoir le pouvoir de l’Etat-providence et de ses serviteurs-adorateurs. -
							@ L’auteur
																													 								
"" Les libéraux ne sont pas pour les aides hypocrites des étatistes puisqu’elles sont, par nature, toujours accompagnées de clientélisme et de corporatisme.
Si au lieu d’inciter les pauvres (c’est à dire les minorités Ethniques et les immigrants) à s’endetter de façon déraisonnable tout en favorisant la formation de bulles immobilières par une politique de droit des sols hyper restrictive (qui ne profite qu’aux riches), l’Etat les avait laissé louer ou acheter des logements correspondant à leurs ressources, ils ne se retrouveraient pas à la rue aujourd’hui. ""
1) "Les pauvres", surtout aux Etats Unis, ça ne se limite certainement pas aux minorités etthinques et aux immigrants, et c’est typiquement à travers ce genre de propos qu’on se rend compte du prisme déformant qui semble barrer le regard des ultralibéraux comme vous. Les Blancs "WASP" pauvres, white trashs, rednecks, low middle class and co ont autant utilisé ces prêts que les derniers mexicains arrivés, et je vous mets au défi d’oser prétendre le contraire.
2) "Des logements correspondants à leur ressource", c’est à dire ? Des cabanes en bois, des caravanes ? Vous imaginez quoi, que les crédits à subprimes ont été utilisé pour acheter des appartements dans l’Upper East Side ? Ces crédits ont servi pour l’achat de pavillon de banlieue, rien de bien luxueux, du standart au mieux, du médiocre souvent. Je vous repose donc la question, comment votre libéralisme à vous, le seul, le vrai, le pur, aurait pu faire mieux que le libéralisme US actuel en terme de logement pour les plus pauvres ?
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Cher auteur, votre article reprend pour l’essentiel une opinion publiee dans le Wall Street Journal la semaine derniere par un Think Tank republicain. Je ne mesure pas la qualite de votre analyse sur la crise financiere (je la vis d’assez pres), mais sachez que cette these n’a pour seul but que d’essayer de detourner l’attention des electeurs americains sur les democrates plutot que sur les republicains. C’est une nouvelle preuve du grand courage des politiciens en periode de crise : c’est pas moi c’est lui ... navrant.
En clair, si la crise vient de la seule deregulation, du manque de controle des banques, les republicains sont a blamer. C’est la fin d’u n cycle de 30 ans, ne a chicago. En revanche, si l’on peut prouver que l’Etat, en l’ocurrence Freddie Mac et Fannie Mae sont responsables du chaos, notamment parce que biaisant les regles du marche, alors les democrates sont a blamer, car ce sont leurs creatures.
Pitoyables jeux, mais nous sommes a 1 mois des elections presidentielles.
Alors, cher auteur, si vous n’etes en rien interesse par les presidentielles US, ne reprennez pas cette these. Non pas parce qu’elle soit fausse, il y a eu clairement des manquements tant dans le gouvernement, que chez Freddie et Fannie, mais parce qu’elle est hors sujet : cette these n’ambitionne pas d’etre vraie ou fausse, elle cherche a salir. Un coup bas de plus de John McCain. Les hommes desesperes sont dangereux.
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Il y a eu plusieurs articles - quoiques très minoritaires - sur l’origine étatique de la crise des subprimes.
Ces articles ne datent pas de la semaine dernière.
D’autre part il me semble que les républicains sont aussi responsables que les démocrates dans ce désastre. Le dogme de l’accession à la propriété fait partie de leur arsenal idéologique.
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