L’économie européenne tourne au ralenti. Accompagnant le lent déclin industriel inéluctable. Pour l’instant, les dirigeants s’inquiètent en prévoyant un possible défaut de paiement de la Grèce. L’éventualité d’un défaut de l’Espagne ou de l’Italie suscite l’effroi mais paraît-il que le Portugal a été un bon élève en redressant ses comptes publics. Les dirigeants ne s’inquiètent pas trop de la situation sociale. Pourtant, un dirigeant polonais vient de rompre le silence, attirant l’attention sur une Europe en danger à cause d’une crise de la dette pouvant devenir chronique, autrement dit perdurer sur des années et de ce fait, engendrant une économie atone faisant doubler le chômage dans certains pays, même ceux désignés comme riches. Nul ne peut prédire quelle situation sociale pourrait en résulter et si la guerre va revenir en Europe. Et puis, qui peut prétendre dire l’avenir alors que le système n’est pas accessible à une logique déterministe. De plus, on ne connaît pas les conditions initiales, autrement dit l’état exact de tous les comptes publics et privés, ni la nature des mesures applicables pour améliorer ces comptes. Quelques oracles sortent, non pas de Delphes par la Pythie se manifeste de temps à autre par des messages envoyés par les agences de notation. La situation est d’autant plus incertaine qu’elle n’est pas entièrement connue et que son passé reste opaque. Les marchés échangent des masses de monnaie considérables. Après la crise financière de 2008 les Etats ont fait circuler également des fonds non moins considérables. Si bien qu’au fond, on ne sait plus qui possède combien et quoi, ni si l’économie est au fond du gouffre, mais les marchés disposent de beaucoup de fonds, pour preuve cet argent qui vient se placer sur l’or ainsi que l’argent métal. Les journaux peuvent titrer sur le métal qui a de l’avenir, bien qu’en musique, ce genre prisé des jeunes paraisse épuisé. Et l’économie, quel est son avenir ?
La situation des finances est très tendue, expliquant les fluctuations boursières et le sort réservé à quelques banques exposées. Les analystes craignent un effet de contagion. Voilà un mot dévoilant quelques similitudes avec le vocabulaire sanitaire. Des finances pourries sont susceptibles de se propager par contagion, au même titre qu’une affection grippale. Situation qui n’est pas sans rappeler la panique après la première éruption du H1N1 au Mexique. Si les finances sont grippées, les premiers foyers de la dette sont apparus en Grèce, en Irlande et au Portugal. Mais il y a plusieurs virus de la dette et celui présent en Grec semble résister aux traitements des financiers européens qui n’apprécient pas trop la mollesse des soins budgétaires apportés par le gouvernement grec. D’ailleurs, la plupart des pays de la zone euro ont déployé des soins budgétaires plus ou moins drastiques et mal reçus par les populations concernées. La crise de la dette ressemble à une pathologie financière pouvant se propager, y compris au-delà de l’Europe. L’opinion publique doit forcément être désemparée, à entendre des messages contradictoires. La cacophonie médiatique nous rappelle la communication autour du virus H1N1. Les mécanismes et ressorts semblent parallèles. En lieu et place des centre de vacances et hôpitaux copieusement filmés pendant l’épisode grippal, les médias abreuvent l’opinion de graphiques, de chiffres, de séquences filmées dans les salles de marché avec un envoyé spécial pour estampiller le label médiatique et un analyste financier pour interpréter la situation et jouer le virologue financier de circonstance. Mais quoi qu’il raconte, il se trouvera un autre économiste pour décréter un avis divergent, quant au réel, il fuit la logique au point que le cours des banques dégradées par Moody soit orienté à la hausse. C’est comme au temps du virus H1N1, on ne comprend plus rien à la gravité de la situation mais les médias jouent la panique, prédisant la mort de l’euro, comme d’aucuns prévoyaient 100 millions de décès dus au virus grippal. Pendant ce temps, les traders écoutent le Moody blues en essayant de noyer les pertes dans un verre de scotch.
L’honnête homme du 17ème siècle capable d’user de la raison ne peut que tracer un parallèle entre la panique financière liée aux dettes souveraines et la pandémie de panique consécutive au nouveau virus. Avec comme points communs des faits saillants (décès ou mini krachs), des experts dépêchés, des gouvernants empressés, le tout médiatisé à l’excès. Tout au plus verra-t-on quelques différences dans les deux processus, le consensus de la peur étant plus affirmé pour le H1N1 que pour la crise financière appréciée avec plus que des nuances par des commentateurs divergents. Sur le Net, on voit aussi fleurir des avis contraires. Certains évoquant même une santé financière correcte pour les banques alors que la panique médiatique servirait aux gouvernants à réduire la voilure des dépenses publiques. Comme quoi, les décisions ne sont pas arbitraires et ne vont pas forcément dans le sens d’un intérêt général. Le H1N1 a servi de prétexte pour mettre en place un plan gouvernemental incluant force vaccination, alors que les dettes souveraines semblent servir des intérêts plutôt opaques mais sans doute bel et bien présents dans d’improbables cercles oligarchiques et autocratiques. D’où deux scénarios opposés, celui d’une dette surmontée avec de copieux profits et un marasme social soutenu. Et l’autre, celui de la catastrophe, comme le suggère Attali en imaginant une très grande dépression et la fin de la démocratie. Quel déconneur cet Attali, la démocratie a déjà disparu !
Une analyse plus profonde verrait sans doute se dessiner une différence essentielle entre le phénomène H1N1 et celui de la crise financière. Dans le premier cas, les experts ont parlé d’un même son de cloche malgré quelques dissidences. Il faut dire que le virus H1N1 fut perçu comme une menace indifféremment du pays touché, ce qui a fourni une cohésion, mais dans l’affolement. Dans le cas d’une crise financière, la solidarité internationale est requise mais comme on le constate, chacun semble jouer une carte personnelle tout en prônant officiellement la coopération des nations. Même chose pour les opérateurs privés mais en ce cas, c’est naturel. Bref, une confusion et sans doute la perte de confiance des citoyens qui ne croient plus les discours officiels et se résignent en prenant acte de l’évolution d’un système sur lequel ils n’ont pas de prise. Rien n’assurant que les experts de l’économie soient plus compétents et plus sereins que leurs prédécesseurs dans les organisations de santé publique lors de l’invasion virale du H1N1.
L’industrie ? ROBOTISE DE PLUS EN PLUS ... et c’est une capacité de production surabondante, et plus personne ne travail ( y compris dans le tertiaire )
Intéressant... le système a aussi besoin de frapper physiquement ses cerfs. Il ne faut pas perdre la main,garder son savoir faire et tester les nouvelles stratégies et gadget (drone,pistolazerélectroctant etc..)
Angela Merkel déclare qu’elle est contre les euro-obligations :
"Les euro-obligations seraient une erreur absolue. Pour avoir des taux
d’intérêt communs, il faut des niveaux de compétitivité similaires et des
situations budgétaires similaires. On n’arrive pas à cela en mettant en commun
des dettes."
Le Premier ministre autrichien Werner Faymann déclare qu’il est contre
les euro-obligations : "Austrian Chancellor Werner Faymann joined Germany
and France in rejecting common euro-area bonds and said a centralized economic
government for the region is unrealistic because it would require a treaty
change."
Le Premier ministre finlandais Jyrki Katainen déclare qu’il est contre
les euro-obligations : "Jyrki Katainen a par ailleurs répété l’opposition
de son pays, qui bénéfice d’une notation triple-A, à la création
d’euro-obligations."
Le Premier ministre des Pays-Bas Mark Nutte déclare qu’il est contre les
euro-obligations : "Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a déclaré
mardi 16 août 2011 ne pas être en faveur de l’idée d’euro-obligations
(« eurobonds ») ou d’un renforcement du fonds de sauvetage européen, et préfère
des sanctions automatiques contre les mauvais élèves de la zone euro."
Ces quatre exemples montrent une chose très importante : les Etats
européens riches sont contre les euro-obligations, car les Etats européens
riches ne veulent pas payer un taux d’intérêt supérieur au taux d’intérêt
qu’ils paient aujourd’hui.
Autrement dit : les Etats européens du Nord ne veulent pas payer pour
sauver les Etats européens périphériques.
Zwei Drittel der Deutschen (66 Prozent) sprechen sich gegen Hilfen für
Griechenland oder andere Staaten in der Schuldenkrise aus. Nur 34 Prozent
bejahten die Frage, ob es richtig sei, Griechenland und anderen Ländern mit dem
Euro-Rettungsfonds zu helfen.
Nur 40 Prozent sind zudem der Ansicht, dass Deutschland trotz aller
Risiken nach wie vor von der Europäischen Union (EU) profitiert. 60 Prozent sehen das anders.
Deux tiers des Allemands
(66 pour cent) se sont prononcés contre l’aide à la Grèce et aux autres pays
subissant une crise de la dette. Seulement 34 pour cent ont répondu qu’ils
étaient pour aider la Grèce et d’autres pays en utilisant le fonds de sauvetage
européen.
Seuls 40 pour cent des
Allemands pensent que l’Allemagne, malgré les risques, gagne à rester dans
l’Union européenne (UE). 60 pour cent pensent le contraire.
Samedi 17 septembre 2011 :
Les Français hostiles à
l’augmentation de l’aide française à la Grèce : 68 % des Français la
désapprouvent.