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Accueil du site > Actualités > Economie > La France et la culpabilité

La France et la culpabilité

A l'heure où François Hollande vient de perdre à la table des négociations européennes contre Merkel et Cameron, une nouvelle pique sur le système français de la part de Huw Pill, économiste en chef chez Goldman Sachs, nous est relatée par le Huffington Post.

Une nouvelle occasion de réclamer une baisse de la dépense publique en s'appuyant sur une "culpabilité" du peuple de France.

"Il faudrait déplacer l’emprise de l’Etat vers le secteur privé. Ensuite, il faudrait s’appuyer sur une baisse des salaires générale, afin de regagner de la compétitivité. On estime que la France devrait réduire sa moyenne salariale d’environ un tiers, ce qui est politiquement impossible à imposer…"

Huw Pill ne mache pas ses mots quand à l'égard de la France mais délivre un discours qui nous est familier.

Sophie Pedder, journaliste à The Economist, faisait publier "Le déni français", livre dans lequel elle se plait à considérer les citoyens de l'Hexagone comme des "enfants gatés" et qu'il faudra impérativement baisser notre dépense publique et le coût du travail.


Deux discours, qui sentent étrangement le conflit d'interêt.

En ce qui concerne Goldman Sachs, nul besoin est de présenter cette banque qui s'est révélée être un acteur majeur de la crise de 2008 et tout simplement un des plus grands responsables, encore impuni à ce jour. Pas besoin d'être diplomé d'HEC pour imaginer ce que pourrait tirer Huw Pill de telles mesures.
Une baisse de la dépense publique dans la santé ou l'éducation par exemple créerait sans nul doute de nouveaux marchés bien juteux que Goldman Sachs s'empresserait de saisir.
La petite nuance vient cette fois ci du fait que Huw s'attaque aux salaires directement, et non pas au cout du travail (salaires + cotisations patronnales).
Avec cette variation, Goldman Sachs est elle en train de griller des étapes ?
Ce qui part sur un constat d'ordinaires soucieux des entreprises ne pouvant embaucher car devant payer le double d'un salaire pour avoir un nouvel employé, ne cherche t'elle pas plutôt a augmenter encore une fois le gain de redistribution des bénéfices aux actionnaires ?

Quant à "The Economist" prétenduement indépendant, est-ce necessaire de rappeler son affiliation à la Banque Rotschild  ?

Mais il n'y a pas qu'à l'étranger où on se prête à l'exercice de "redressement des torts" de la Françe.
Chez atlantico.com, leur article sur cette déclaration d'Huw Pill (lien ici) offre même un simulacre de débat sur le sujet.
Les analystes constituant les deux parties s'avèrent tout aussi désintéressés que ceux de Goldman & Sachs.

Alors que Gérard Thoris fait partie du think tank "Insititut de l'entreprise" fière d'avoir des adhérents cumulant 20% du chiffres d'affaires national, alors que Nicolas Bouzou fait partie du "Cercle Turgot" associé au groupe Acxior.

Le but est clair : réduire les avantages sociaux, réduire les salaires, augmenter le temps de travail.
Ça fait beaucoup à demander aux Français et si notre gouvernement semble être partisan de la manière douce pour installer, Goldman Sachs et consort eux veulent la manière forte.
Comment y procéder ? La culpabilité.

Les voisins l'ont déjà fait et nous serions les vilains petits canards refusant de rentrer dans le rang. Les Français seraient désormais responsable de la crise économique et du chomage (que l'on a tourné magiquement en crise "étatique") puisqu'ils ont osés garder l'héritage du Front Populaire.

Sachant bien sur que 50% des Francais, les plus modestes se partagent 6% du patrimoine national. Et que nous avons la meilleure productivité horaire du Monde, devant celle des Allemands qui se plaisent à nous donner des leçons.
Mais voila, nos "parents", de nous "enfants gatés" désirent nous rappeler à l'ordre et nous donner une cure, qui a laissé l'Espagne a terre.
Tant pis si l'on souffre, implicitement nous l'aurions mérités. Tout comme les Grecs qui se battent pour se nourrir et se réchauffer, que l'on nargue pour avoir eu des fraudeurs aux impots.
Laissons les souffrir. Les aider en supprimant leur dette est parfaitement dispensable.
On retrouve dans cette attitude le même esprit de sélection Darwinienne que l'on connait chez les extremistes libéraux.

Après tout l'école de pensée de Friedman ne disait elle pas qu'il ne fallait pas aider les démunis, sous peine de les transformer en assistés ?

Ce discours s'avère d'autant plus incontournable que l'on peut l'entendre dans tout les médias dont les propriétaires possèdent des interêts allant dans ce sens, alors que l'on trouve son contrepoint dans les analyses des "Economistes Atterés" et "Roosevelt 2012" pour en citer quelques uns.

Ou tout simplement Henry Ford qui préconisait pour ses employés d'avoir des salaires assez conséquents pour qu'ils puissent acheter ses propres voitures.

Joseph Stiglitz offre un autre constat sur ces réductions de dépenses publiques.

http://www.francetv.fr/culturebox/interview-joseph-stiglitz-juge-severement-les-politiques-anti-crise-115114
 

Si ces chers représentants de Goldman & Sachs et The Economist peuvent avoir une part de vérité dans leurs discours (les cotisations peuvent être trop importantes pour certaines PME pour embaucher ; on dépense trop d'argent concernant les salaires de nos élus) faut il pour autant nous considérer comme "irresponsables" quand l'autre diagnostic venant d'économistes indépendants et ne présentant pas de conflits d'interêts potentiels ?
Ne s'agit il pas la d'un "arbre cachant la forêt" de ceux a qui profite la crise ?
Enfin tout simplement :

Peut-on accepter de recevoir des leçons d'une banque qui incitait ses clients à parier sur la chute financière de l'Europe, quand elle-même, pariait contre eux ?


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24 réactions à cet article    


  • Gabriel Gabriel 18 février 2013 11:03

    Les loups viennent hurler pour dépecer les troupeaux, ils auraient tord de se gêner, les bergers ont pactisé avec la meute… Bon, nous savions déjà que ces banquiers là étaient tous des voleurs et des menteurs, maintenant c’est très clair, nous savons aussi que nos dirigeants sont devenus les hommes de mains de cette mafia financière. 


    • devphil30 devphil30 18 février 2013 11:53

      Baisser les salaires en France pour vendre moins cher à l’étranger ?


      Sachant que nous achetons e moins en moins cher des produits venant de pays sans protection sociale , ni droit du travail.

      C’est une spirale vers le bas , tu produis moins cher , j’achète moins cher , je suis moins payé etc ...

      Appauvrissement de la plupart , enrichissement d’une minorité 

      Je suppose que c’est la démarche recherchée mais certains intermédiaires s’en mettent pleins les poches ( exemple récent de la viande de cheval ) 

      Le réveil sera douloureux, les très riches qui utilisent les guerres pour mater , détruire , asservir par des lois liberticides et aussi s’enrichir.

      Les exemples récents des 150 dernières années sont édifiants de la méthode utilisée.

      Philippe 


       

      • ffi ffi 19 février 2013 07:51

        C’est même encore plus vicieux que cela...

        Au Cameroun, une maison F3 coûte 15 euros par mois à louer.
        De même, la nourriture y est beaucoup moins cher.
        Un RSA permet de devenir propriétaire.
        En Chine, c’est la même chose.
         
        Donc étant donné le niveau des prix en France, il est totalement impossible de baisser les salaires au niveau de ces pays exotiques, car sinon, les travailleurs ne pourrait ni manger, ni se loger...

        C’est que notre monnaie est largement surévaluée.
        La faute à notre développement économique, qui a engendré beaucoup d’exportation de produits à haute valeur ajoutée (Avions, centrales nucléaires, TGV), ce qui s’est traduit mécaniquement par l’augmentation de la valeur de la monnaie : Le système financier repose sur le principe d’augmenter le taux de change d’une monnaie d’un pays qui exporte trop, et de diminuer le taux de change d’une monnaie d’un pays qui importe trop.
         
        Du coup, tous les produits de base chez nous (nourriture, logement, meuble), coûtent extrêmement chers par rapport à ce qu’il en est dans d’autres pays.

        L’Euro en France permet de louer le dixième de la surface de ce qu’il permettrait au Cameroun ! C’est dire comme sa valeur est faible pour le logement. Et encore, j’ai déduit les allocations logement...
         
        Comme de plus, aujourd’hui, au sein de l’UE, l’Allemagne exporte massivement, cela tend à continuer d’augmenter mécaniquement le taux de change de l’Euro, donc à renchérir le coût des marchandises de bases pour tous les autres pays de l’UE, ce qui légitime l’importation de tous ces produits de base, et met donc en faillite, dans tous les pays de l’UE, les productions à faible valeur ajoutée (mobilier, nourriture, habillement, ...etc).

        En fait, l’exportation des grands groupes industriel rejaillit directement sur la valeur de la monnaie, et donc sur la rentabilité des petites structures économiques.


      • foufouille foufouille 18 février 2013 12:00

        en roumanie, le smic est a 150
        meme avec le transport, ca fera pas grand chose


        • viva 18 février 2013 12:12

          Lorsqu’ils viennent travailler en France il touche 600 Euros, ça existe déjà. 


          Mais ça n’est pas le sujet. Si les financiers demandent une baisse de 30% des salaires, le régime en place organisera une baisse de 30% des salaires c’est cela’qu’il faut comprendre.

        • foufouille foufouille 18 février 2013 13:15

          et ensuit, ils demanderont une nouvelle baisse
          on aura plein de bidonville, des mafias, etc


        • 1871-paris 1871-paris 18 février 2013 17:11

          des salauds c est clair je connais une boite travaillant pour renault.Ils te mutent en romanie et baisse ton salaire.... mais le patron lui reste en france a toucher des millions d euros chaque annee !


        • ffi ffi 19 février 2013 08:17

          Un Smic à 150, cela implique que la vie soit 10 fois moins chère.
           
          Cela montre bien que la valeur des monnaies n’a aucun sens...

          En fait, à la base, c’est l’excès d’exportation qui fait se réévaluer la monnaie.
          Dès que la balance commerciale est bénéficiaire, la monnaie augmente.
           
          Or, la France, avec ses grandes entreprises de haute technologie, a exporté beaucoup, et donc le Franc est devenu très fort et sa parité fut ainsi gelée dans l’Euro.

          Cependant, cette balance commerciale est une donnée globale.
          La valeur de la monnaie est donc globalement représentative de l’économie.

          Les exportations françaises ne furent pas caractéristiques des coûts de production dans l’ensemble des filières, mais du fait qu’il y a, dans l’économie française, des filières d’excellence fortement exportatrices (aviation, automobile, trains, nucléaires, luxe,...etc).
           
          Donc on se retrouve avec une monnaie très forte, pour minimiser le volume de nos exportations de haute valeur ajoutée. Mais paradoxalement, sa valeur est très faible pour tout ce qui concerne l’acquisition des produits de bases (mobilier, habillement, logement, alimentation,..etc) nécessaire à la survie. Cela a aboutit à « flinguer » toutes ses filières industrielles, qui ne sont pas à haute valeur ajoutée, rendant l’importation de ces denrées plus rentable.
           
          C’est-à-dire qu’il y avait une régulation monétaire à mettre en place, car la monnaie étant une donnée globale et identique pour tous, les exportations des grands groupes ont influencé la valeur de la monnaie dans le sens contraire des intérêts des filières économiques à faible valeur ajoutée, qui ont donc fait faillite...
           
          Le problème est multiplié par 25 dans l’UE.
          Déjà il est difficile de savoir si les taux de changes retenus étaient légitime.
          Mais les exportations Allemandes, massives, tendent à faire augmenter l’Euro.

          Evidemment, la Grèce, mécaniquement, voit le coût de son huile d’Olive augmenter à l’export, et cela la prive donc d’exportation.

          De même, la France devrait faire baisser sa monnaie, puisque sa balance commerciale est déficitaire. Mais les exportations Allemandes continuent de faire se renchérir l’Euro.
           
          Donc on voit bien que le système, qui consiste à faire se réguler l’économie des milliers de filières économiques de 25 pays différents, par l’unique gestion monétaire du taux de change de l’Euro, n’est vraiment pas fonctionnel.
           
          Rien qu’à l’échelle d’un pays, la régulation du taux de change de la monnaie est notoirement insuffisante : il doit y être ajouté un protectionnisme. Alors pour 25 pays...


        • curieux curieux 18 février 2013 13:40

          Après le mariage pour tous, le chômage pour tous.


          • Aldous Aldous 18 février 2013 14:33

            Culpabilisation et Victimisation sont les mamelles de l’endoctrinement (post)moderne.




            • 1871-paris 1871-paris 18 février 2013 17:06

              le pire est su une large partie de notre population fait echo a ce genre de message, et accepte toutes les regles pouvant μ« ameliorer » notre competitivite face au autres... quand comprendront ils sue ces autres sont tout au mieux des rounlard ou pire des tricheurs sociaux !!!

              la chute ouvrira certainement les yeux de beaucoups dommage qu il faille en arriver la !

              • spartacus spartacus 18 février 2013 17:44
                Friedman qui dit :
                « Si vous payez. gens à ne pas travailler et vous les taxez quand ils travaillent, ne soyez pas surpris si vous obtenez le chômage »

                L’auteur transforme en : « ’il ne fallait pas aider les démunis, sous peine de les transformer en assistés ».

                The Economist«  est propriété majoritaire d’un groupe d’édition Pearson. Goldman Satch est juste présent au conseil d’administration ultra minoritaire. comme plein d’autres actionnaires.
                L’auteur transforme »The Economist" n’est pas indépendant et affilié à Goldman Satch.

                L’auteur cite un keynésien Eugene Stiglitz. Un fou de la dépense publique qui croit qu’en augmentant la dépense publique la croissance arrive. 
                Hélas la relance par la dépense ne marche pas. Avec 57% du PIB (PIB= toutes les dépenses de l’état) la France devrait avoir le plein emploi...Nous sommes 3 à 4 points systémiques au dessus des autres pays depuis 40 ans. 

                L’auteur est dans dans la caricature des intouchables fonctionnaires de notre pays. Il généralise leur cas de privilégiés à l’ensemble de la population.

                Un effrayé de la remise en cause de l’état. Un adepte de l’immobilisme. Normalement ce genre de texte est 100% une personne qui ne craint pas le chromage ! 

                • HugoS HugoS 18 février 2013 22:12

                  @Spartacus :

                  Friedman qui dit :
                  « Si vous payez. gens à ne pas travailler et vous les taxez quand ils travaillent, ne soyez pas surpris si vous obtenez le chômage »

                  L’auteur transforme en : « ’il ne fallait pas aider les démunis, sous peine de les transformer en assistés ».

                  C’est l’idée derrière. Même si je sais que Friedman ne se résume pas à ca.
                  J’entend parler de son héritage et ce qu’on en a fait.
                  On attend toujours l’application de son « impot négatif » aux USA.
                  L’auteur transforme »The Economist«  n’est pas indépendant et affilié à Goldman Satch.
                  J’ai jamais dis que Goldman & Sachs était affilié a The Economist, mais merci de m’apprendre le lien entre les deux. Ca en dit encore long sur la soit disant »indépendance" du journal.

                  L’auteur cite un keynésien Eugene Stiglitz. Un fou de la dépense publique qui croit qu’en augmentant la dépense publique la croissance arrive.
                  Un fou qui a gagné un prix Nobel d’Economie et qui tient sa réputation de son talent et non pas pour avoir léché les bottes des actionnaires d’un journal.
                  La relance par la dépense ne marche pas ? Prouvez moi que la relance par l’austérité marche a donf !

                  L’auteur est dans dans la caricature des intouchables fonctionnaires de notre pays.

                  A un tel point que je dis que les libéraux peuvent avoir raison sur certains points. Vous croyez que je suis pour les statuts spéciaux ? Que je suis pour le cumul des mandats et le train de vie des élus ? Que je suis pour le manque de controle et l’inéfficacité de la sécurité sociale quand elle existe ?
                  Non, et je signe non.
                  Mais ce n’est pas pour autant que je veux un état régalien.
                  Refuser les gens dans des hopitaux parce qu’ils n’ont pas de mutuelle, très peu pour moi.

                  Un effrayé de la remise en cause de l’état. Un adepte de l’immobilisme. Normalement ce genre de texte est 100% une personne qui ne craint pas le chromage !

                  Mauvaise réponse Sherlock.
                  Vos talents d’extralucide se sont trompés, mais peut être que la prochaine fois vous arriverez a déduire ma véritable profession.
                  A moins qu’en cours de route, vous vous soyez enfin mis dans la tête qu’on peut dénoncer les abus des institutions financières sans pour autant être fonctionnaire.
                  Et après c’est moi qui fait de la caricature...



                • spartacus spartacus 19 février 2013 12:05

                  La relance par la dépense ne marche pas, simplement parce que la dépense ne passe pas par l’argent mais par la perspective.


                  Si t’as 100€ et qu’on te donne 100€ de plus, si les perspectives sont mauvaises, tu dépensera pas tes 200€, l’argent dépensé ne sert à rien et a creusé un déficit.

                  Si t’as 100€ et que les perspectives sont bonnes, tu dépenses tes 100€ et l’économie fonctionne.

                  Aujourd’hui une relance par la dette n’est qu’un enfoncement du pays dans une impasse. Une dette ne peut être éternelle et un jour quelqu’un doit rembourser.

                  Les Keynésien actuels de la dette sont les dindes de la théorie de la dinde.

                  Du point de vue de la dinde, l’idée qu’elle se fait de la vie peut se résumer à « on va me nourrir tous les jours jusqu’à ma mort naturelle, et cela ne changera jamais. » Chaque jour qui passe semble confirmer ce point de vue. Mais un jour, avant la fin de sa vie vient son exécution.

                  Une dette un jour doit être remboursé !

                • HugoS HugoS 19 février 2013 22:02

                  @Spartacus :
                  http://www.rue89.com/rue89-eco/2012/06/28/rebrousse-poil-des-economistes-lancent-un-manifeste-contre-la-rigueur-233417

                  Si t’as 100€ et qu’on te donne 100€ de plus, si les perspectives sont mauvaises, tu dépensera pas tes 200€, l’argent dépensé ne sert à rien et a creusé un déficit.

                  Si t’as 100€ et que les perspectives sont bonnes, tu dépenses tes 100€ et l’économie fonctionne.
                  Dixit celui qui n’avait rien contre le taux d’éparge ahurissant des grosses fortunes.
                  J’ai une equation beaucoup plus simple que ça.
                  Si t’as 100 euros, et qu’on te donne rien de plus, tu n’auras rien à dépenser.

                  De plus Stiglitz et Roosevelt 2012 pronent un avancement a long terme sur l’équilibre budgétaire.
                  http://www.20minutes.fr/economie/774086-pierre-larrouturou-sans-toutes-baisses-impot-accordees-depuis-2000-deficit-seulement-1-aujourd-hui

                  Quand a la dette grecque que vous le voulez ou non, elle sera irremboursable.
                  Ses citoyens se rendront bien vite compte qu’ils ont souffert pour rien, avec des journaux aux actionnaires incapables de s’appliquer à eux même la rigueur salariale qu’ils pronent, qui ont clamé qu’ils le méritaient.


                • 1871-paris 1871-paris 20 février 2013 06:53

                  arretez avec vos perspectives fumiste ! ont elle eviter.le liborgate la fallite de leman brother la presque faillite de AIG ?!?!? vous allez dire su ils etaient mauvais ?!? MAIS goldman satch aurai eu le meme sort si le pompier financier de l etat n etait pas intervenu !

                  preuve en est que comme apres 1929 la solution n est pas plus de liberalisme et de rigueur mais au contraire plus de reglementation prudentiel etatique !
                  quand a esperer sue le prive remette les chomeurs a produire de la richesse pour le pays c est un reve de naif qui rend les liberaux pour des peres noel !
                   alors que l etat s il le decide peut ginancer un emplois pour tout les chomeur a un taux de 0% !!! comme avant 1973, mais les liberaux ne veulent surtout pas de cette solution

                • cassandre4 cassandre4 18 février 2013 20:03

                   Raz le bol, des gérémiades et des palabres interminables, sortez vous un peu les doigts du cul, bordel de merde, il faut réactiver les « Brigades rouges » « et action directe » (ça allait nettement mieux de ce temps là)

                   Vive Ménigon, Rouillant et Daubron !


                  • Tzecoatl Claude Simon 18 février 2013 20:23

                    Pour faire de la marge, les financiers n’ont qu’une solution, appauvrir le travail au détriment du capital.

                    Mais quand certains travaillent pour 1300 euros net par mois pour 800 euros de loyer, la seule marge de manoeuvre est d’avoir recours à une procédure de surendettement de la banque de France.

                    Non, messieurs les financiers, vu de France, il n’est pas possible de rincer encore plus le travail, sauf à mettre les conditions de réalisation de celui-çi en péril, s’il ne l’est déjà.

                    • ffi ffi 19 février 2013 08:35

                      Un F3 au Cameroun, c’est 15 euros à la location...

                      Les taux de change des monnaies sont aberrants.
                      Les grands groupe français ont beaucoup exporté, donc le franc est devenu une monnaie très forte.

                      Mais ces exportations n’ont pas été du fait des produits de base, donc la valeur de la monnaie ne représente pas le coût de ces produits de base pour le travailleur lambda.
                      Elle représente la puissance d’exportation des grands groupes Français, ce qui a renchérit les prix pour toutes les autres productions.
                       
                      Un seul taux de change ne peut être adapté aux milliers de filières économiques.

                      La seule solution, la voie qui fut prise : organiser des transferts massifs de fonds (Allocs, dépenses publiques), pour continuer d’exporter la haute technologie tout en assurant la viabilité des structures produisant les marchandises de base.

                      Faire cesser ces transferts de fonds par l’état, ce serait mettre des millions de gens à la rue, sans ressource pour se nourrir. Ce serait faire se réduire l’économie française aux mastodontes du CAC40 en mettant en faillite toutes les PME et les tous les artisans.
                       
                      Mais faut-il attendre autre chose que des faux conseils d’un ressortissant de la perfide Albion ?


                    • ggo56 18 février 2013 20:32

                      Spartacul, les suisses se posent la question d’un salaire minimum à 4000F (plus de 3000€), ils n’ont sans doute rien compris non plus...La preuve, leurs entreprises sont en plein déclin...
                      http://www.solidarites.ch/geneve/index.php/social-m-travail/salaire-minimum/556-salaire-minimum-conviction-action
                      Un prof de gym commence à 6000F (5000€ environ). Juste que là-bas, on ne se moque pas des citoyens ! (car eux, en plus, sont en démocratie !)


                      • ffi ffi 19 février 2013 09:12

                        Oui, mais il faudrait comparer le coût de la vie en Suisse...
                        C’est la comparaison PIB nominal / PIB à parité de pouvoir d’achat (PPA) :
                        Comparaison par tête :

                        .................... PIB nominal ........ PIB PPA
                        Etats Unis ....... 47 283................ 48 100
                        France ............ 41 018................ 35 000
                        Allemagne ....... 40 631................ 37 900
                        Suisse ............ 67 245................ 43 400
                        Royaume-Uni .. 36 119..................35 900
                        Belgique ......... 42 630................. 37 600
                        Brésil ............. 10 800..................11 600
                        Chine .............. 4 382....................8 400
                        Inde .................1 264....................3 700
                        Cameroun ....... 1 100....................2 300

                        Tous les pays dont le PIB nominal correspond au PIB PPA ont une monnaie bien évaluée.
                        Tous les pays dont le PIB nominal est supérieur au PIB PPA ont une monnaie surévaluée.
                        Tous les pays dont le PIB nominal est inférieur au PIB PPA ont une monnaie sous-évaluée.

                        Les EU, le RU ont une monnaie correctement évaluée.
                        La France, la Belgique, l’Allemagne ont une monnaie surévaluée (la France plus que l’Allemagne)
                        La Suisse a une monnaie très surévaluée, mais elle a gardée la capacité de réguler ses marchés grâce au protectionnisme, donc elle n’est pas handicapée par l’inéquité de son taux de change.
                        La Chine, l’Inde et le Cameroun ont une monnaie largement sous-évaluée : les prix à l’export en sont artificiellement divisés par deux.


                      • Ruut Ruut 19 février 2013 08:11

                        Nous vivons l’effet secondaire de la suppression des taxes d’importation douanières.

                        Désindustrialisation massive, délocalisation massive.

                        La France en voie de tiers-mondialisation.
                        Indirectement par nos votes nous somment les premiers responsables de ce qui nous arrive.


                        • marsupilami marsupilami 19 février 2013 09:30

                          Mais quand va-t-on admettre une bonne fois pour toutes qu’il faut se débarrasser de ces gangsters de la finance et de l’oligarchie qui les soutient ??!!!
                          Quand va-t-on comprendre que nos hommes politiques sont pieds et points liés sous leurs ordres ? et qu’ils en sont réduits à faire de la « langue de bois » et de grands discours « blabla » pour meubler le temps.
                          Dixit hier soir à « Mots Croisés » où c’était une honte de voir de tels guignoles nier mêmes les évidences ! Un comble, c’était un banquier qui disait sans artifices les vérités crues !
                          Quand va-t-on se débarrasser de cette €urope du fric et sortir de cet €uro de malheur, qui est un piège pour les Nations et la plus grande arnaque du millénaire ??!!!
                          Croissance zéro presque partout, austérité partout, explosion du chômage, des suicides, affrontements sociaux, pouvoir d’achat laminé, résurgence des partis extrêmes, etc... voilà le lot apporté par cet euro qui était censé apporté plus de travail, plus de pouvoir d’achat, etc....
                          On allait voir ce qu’on allait voir ! On voit effectivement que l’on est en train de crever !!....
                          Alors ? On fait quoi ? des ronds dans l’eau ?


                          • ecolittoral ecolittoral 19 février 2013 10:23

                            Ainsi, nos taxes et impôts serviraient à payer des fonctionnaires et assimilés. Fonctionnaires qui se feraient un plaisir de déposer cet argent dans un haut fourneau et cet argent disparaîtrait en fumée à tout jamais. C’est ce qu’on appelle les dépenses publiques. 

                            Pourtant, j’ai l’impression que c’est un peu plus compliqué. 
                            Parceque, un hôpital, une école, une caserne...ça fait beaucoup d’argent pour les commerces et les entreprises. C’est ce qu’on appelle les recettes privées. Quand ces services publics sont amoindris ou disparaissent bizarrement, ces commerces et ces entreprises sont mal en point et disparaissent à leur tour. Moins ou plus de recettes privées.

                            J’en conclu que cet argent n’est pas brûler dans un haut fourneau. 
                            - Et comme j’ai l’esprit mal tourné, je dirais que ces salaires, répartis sur l’ensemble du territoire permettent de maintenir et de renforcer le tissu économique.
                            - Et comme je suis un « enfant gâté » j’irai même jusqu’à dire qu’un fonctionnaire n’est qu’un intermédiaire qui a pour rôle de convertir nos impôts et taxes en revenus pour les commerces et entreprises.
                            - Et comme je suis un abruti fini, je dirais aussi que les bénéficiaires des prestations sociales jouent le même rôle.

                            Accessoirement, je pense qu’une infirmière, un enseignant, un percepteur, un pompier servent aussi à autre chose.

                            C’est assez incroyable ! Aussi loin que je remonte dans le passé, j’ai toujours entendu parler de dépenses publiques mais jamais de recettes !
                            Pire encore ! Je pense que la France est un beau pays, que nous sommes Gaulois et que, le vivre ensemble que nous déléguons, en partie, aux services de notre état c’est notre véritable trésor public.

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