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Accueil du site > Actualités > Economie > La guerre du dollar aura-t-elle lieu ?

La guerre du dollar aura-t-elle lieu ?

Les liens entre la finance et la politique sont si étroits qu’ils se confondent souvent en un terme plus général formant un bloc appelé « économie politique ». Ce bloc est aujourd’hui comme un iceberg dont n’apparait à la surface qu’une petite partie. Malgré la bourse qui remonte un peu et les destructions d’emplois qui se font moins rapides qu’attendues, l’état des finances des Etats est désastreux : les investissements chutent, les dettes publiques flambent, et la confiance ne tient qu’à un fil.

Et pour cause, en sous-main se joue sans doute le plus gros de la partie, qui représente la partie immergée de l’iceberg. Les données sont nombreuses et complexes (surtout pour un non-initié tel que moi) mais il semble tout de même qu’une bataille fasse rage entre plusieurs blocs d’intérêts contradictoires.

Le problème majeur (et commun) à tous concerne le dollar, qui est la valeur de refuge, ou valeur de référence de tous les Etats. Certains Etats, comme la Chine, le Japon ou d’autres comme les producteurs de pétrole, possèdent ainsi des sommes considérables de bons du trésor américain, en dollars donc.

La crise, aux Etats-Unis, a contraint l’Etat à creuser les déficits publics, en vendant des bons du trésor à ces pays. Mais la situation est telle qu’aujourd’hui il est presque impossible que l’Etat soit en mesure de rembourser ces bons si la situation l’exige. voilà le noeud du problème. C’est qu’à force de s’endetter, la confiance en la capacité de remboursement des Etats-unis s’est amenuisée, et fait courir des risques de chute du dollar par rapport à d’autres monnaies. Mais ces bons étant en dollars, laisser le dollar s’effondrer, c’est perdre de l’argent. beaucoup d’argent. d’autant que l’argent prêté aux Etats-unis » par des pays comme la Chine sert la plupart du temps à acheter… chinois. De fait, la Chine est engluée dans une sale affaire, ne pouvant pas décemment continuer à acheter des bons du trésor pour soutenir la demande américaine et le dollar, ni les vendre en masse sous peine de mettre les Etats-unis en faillite…et elle avec !

Voilà pour le problème.

En face de celui-ci, on voit clairement s’agiter les chefs d’Etats, qui dans un brouhaha suspect se sentent tout à coup pousser des ailes de robins des bois. Il faut moraliser le capitalisme, réglementer les salaires et les bonus, contrôler les banques et rendre transparents les paradis fiscaux.

Se pose de façon de plus en plus prégnante la question du changement de monnaie de référence, et diverses théories sont proposées, soit d’une combinaison de monnaies, soit d’une monnaie unique permettant de remettre les choses à plat. Les cours de l’or pourraient alors sans doute flamber, mais pas seulement…
Une monnaie unique pourrait permettre l’annulation de toutes les dettes, ou le recours à un étalonnage sur un métal précieux, que posséderaient en masse les pays puissants (uranium, pétrole, or ? )…

Ou bien peut-être pourrait-on envisager la création de « points-argents », un autre nom pour les tickets de rationnement. Car si une monnaie unique était créée, cela mettrait fin de fait à la plus grande partie de la spéculation. Les banques n’auraient alors plus de raison d’être, et l’Etat pourrait à lui seul administrer ces bons points. Mais ça n’est pas pour tout de suite.

Concrètement, on voit aujourd’hui la Chine (et les autres) tentent discrètement de vendre leurs bons du trésor, par l’intermédiaire du médiatique semblant d’un retour progressif à la croissance. En parallèle, les Etats commencent à ne plus trop espérer des jeux spéculatifs, car l’économie réelle a essoufflé leurs capacités financières, et écorné leur image auprès des populations.
Car le lien entre les banques et les gouvernements n’est fort (soudé à l’intérieur des banques centrales), que lorsque la tension est équilibrée. Ce lien a permis dans l’urgence d’abaisser fortement les taux d’intérêt, afin de permettre aux Etats d’emprunter de l’argent pour pas cher. Mais la réalité économique est peu à peu en train de fissurer ce lien, à l’intérieur et à l’extérieur des frontières d’un seul Etat. Les besoins immenses des Etats, mis en rapport avec les défis futurs (climat, énergie, démographie, nucléaire) sont tels qu’ils ont besoin des banques (on le constate par l’ampleur des sommes engagées pour le sauvetage des banques) pour relancer l’économie, mais également qu’elles les gênent par le caractère outrancier de leurs revenus (bonus et bénéfices), et de leurs comportements (peu de crédits accordés). Cette débauche d’argent choque les populations qui demandent de la transparence, ce que les gouvernements ne peuvent encore empêcher.

Du coup, les paradis fiscaux sont attaqués officiellement de toutes parts (l’opinion publique possède encore cette force, et les Etats tentent de récupérer des sous des “évadés fiscaux), mais à travers ces derniers c’est tout le système des chambres de compensation et l’opacité de celui-ci qui sont en danger. Si on touche aux vrais problèmes, ce sont à la fois des Etats souverains qui sont mis à mal, mais aussi les trafics, les commissions occultes, les ventes d’armes, des milliards de milliards qui sont en jeu. Le système capitaliste dans son ensemble risque gros.

C’est d’ailleurs sans doute pour ces raisons que les gouvernements et les banques jouent un jeu serré. Les premiers souhaitant donner le change aux peuples en menaçant les seconds de lois plus contraignantes, les seconds ne lâchant que peu, juste pour continuer à faire fonctionner un système dont les premiers sont également bénéficiaires. Cela ne plaît en définitive ni aux premiers ni aux seconds, mais il est nécessaire pour ces deux pouvoirs (financier et économique) de créer ensemble la troisième voie qui se dessine logiquement… mais qui sera difficile à imposer. Car les plus grands dirigeants et les plus grands financiers ne sont que des agents du capitalisme, en ce sens qu’ils ne réfléchissent qu’en terme de profits. Certains Etats vont être tentés de profiter de la fragilité de leurs peuples ou de leurs homologues, certains financiers vont vouloir tirer sur la corde le plus longtemps possible. Les banques ne sont pas prêtes à lâcher leurs profits non plus, et les chambres de compensation servent à tous ou presque.

En définitive, il n’y a à terme qu’un problème, et sans doute qu’une seule solution : une nouvelle gouvernance mondiale, un nouvel ordre économique. Après avoir rendu possible le contrôle de tous les échanges à travers le monde, les gouvernements tenteront de s’assujettir les banques et la finance toute entière pour instaurer un monde sans argent. Mais la bataille sera rude car les financiers ne renonceront pas facilement à leurs profits. Et de nombreux Etats refuseront le nouvel ordre qu’on voudra leur imposer.

Petit à petit se formeront les alliances et se feront jour les protectionnismes. Face à la misère engendrée par des crises qui ne manqueront pas, on fera ce que tous les Etats ont déjà fait pour occuper les corps et les esprits : on fabriquera des armes et on enverra les peuples se battre : le camp qui aura gagné imposera alors son idéologie…s’il nous reste encore une planète pour le faire.


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15 réactions à cet article    


  • yoananda 3 septembre 2009 10:34

    La guerre du dollar à déjà eu lieu. Elle est presque finie ...
    Le 18 avril 2009 est la datte symbolique la plus importante indiquant une défaite majeure du dollar.
    C’est simplement une question de temps maintenant.
    CF le paradoxe de Triffin.
    Cf le nouveau parti Japonais. Cf la chine qui demande des DTS et réduit la voilute en tbonds. Cf les multiplication d’accords bilatéraux hors dollar (russie et brésil, chine et argentine, etc...)

    Il n’y a plus guère que les autistes occidentaux pour ne pas voir que le dollar est déjà agonisant.


    • Internaute Internaute 4 septembre 2009 09:47

      Cela vous ennuierait de nous rappeler ce qu’il s’est passé le 18 avril ?


    • 3.14 3.14 3 septembre 2009 16:33

      "Petit à petit se formeront les alliances et se feront jour les protectionnismes. Face à la misère engendrée par des crises qui ne manqueront pas, on fera ce que tous les Etats ont déjà fait pour occuper les corps et les esprits : on fabriquera des armes et on enverra les peuples se battre : le camp qui aura gagné imposera alors son idéologie…s’il nous reste encore une planète pour le faire."

      Cette fin d’article est parfaitement ridicule d’alarmisme, en quoi le protectionnisme est lié à la fabrication d’armes ? En quoi même est-il lié à une idéologie politique ? Le libre-échange est lié au libéralisme (c’est-à-dire au capitalisme moderne) mais le protectionnisme (à des degrés divers) a été la politique de tous les états de tout temps. Ce n’est que très récemment que l’ouverture absolue est devenue la norme et je ne vois vraiment pas pourquoi elle devrait le rester.


      • caleb irri 3 septembre 2009 21:42

        @3.14

        tout simplement car lorsque les Etats se referment sur eux-mêmes, les échanges ne sont plus aussi florissants... et que pour faire travailler les peuples (afin qu’ils ne se révoltent pas), le mieux est encore de leur faire creuser un trou à reboucher ensuite....ou à construire des armes pour aller périr avec !


      • Blackeagle 3 septembre 2009 23:49

        "tout simplement car lorsque les Etats se referment sur eux-mêmes, les échanges ne sont plus aussi florissants... et que pour faire travailler les peuples (afin qu’ils ne se révoltent pas), le mieux est encore de leur faire creuser un trou à reboucher ensuite....ou à construire des armes pour aller périr avec !"

        D’où sortez vous pareils inepties. Je suppose qu’entre 1945 et 1974, les états étaient hautement refermés sur eux même, haineux et préparés pour la guerre ???????
        Pourtant, à cette epoque l’utilisation des barriéres douaniéres faisait partie des prérogatives d’un état. Mettre en concurrence directe des systéme sociaux inégaux est le meilleur moyen de favorisé la haine de l’autre.
        Le type qui se fait piquer sont travail par un chinois pour cause de délocalisation et qui en allant au supermarchés voit le produit qu’il contribuait à fabriquer auparavant avec la mention made in china......c’est sure que pour ce type, l’ouverture des frontiére à plus de chance d’engendré l’amour de létrangé plutot que sa haine ???????

        Plus ça va, plus je prend conscience des choses, et plus je me rends compte que la propagande et la desinformation libérale fonctionnent à merveille.

        La rethorique libérale sert des mots les dénaturer et faire appairaitre des relation semantique entre des concept par ailleurs totalement indépendant. Elle fonctionne également par troncature des concept que le liberalims souhaite mettre en place.

        Ainsi, relier ouverture économique des frontiére (et mise en concurrence directe des salariés de tous les pays, quels que soient leur systéme sociaux) à ouverture aux autrex et ouverture aux autre cultures. Ces choses sont pourtant totalement indépendante. La seule chose qui les relie c’est le mot ouverture.

        Relier liberté individuelle de s’emanciper avec liberté economique (du riche d’asservir le pauvre - la fin ici n’est jamais déclarée)


      • Woltar Girl 3 septembre 2009 23:54

        juste un trait d’union en effet


      • 3.14 3.14 4 septembre 2009 13:03

        Blackeagle > Merci, vous avez bien exprimé ce que je voulais répondre.
        J’aimerais que l’auteur pense à tous ceux qui perdent leur emploi parce que leur usine délocalise grâce au libre-échange, à tous les cadres qui auraient voulu trouver un emploi stable et sûr dans la fonction publique et qui devront se contenter d’emplois précaires dans le privé parce que des secteurs entiers ont été et vont être privatisés (poste, SNCF, aide à l’emploi, énergie,...), voire d’emplois où ils seront sous-qualifiés juste pour avoir le droit de toucher le chômage.
        Je pense que toutes ces victimes du libre-échange (qui seront de plus en plus nombreuses) auront de plus en plus à croire à cette propagande anti-protectionnisme purement émotionnelle (protectionnisme = nazis). Parce que si on analyse les faits, le seul moyen de maintenir et de recréer une industrie en France (et les dizaines de milliers d’emplois qu’elle engendrerait), d’empêcher les privatisations qui provoquent toujours des licenciements et nuisent aux Français par la baisse de qualité des services et/ou l’augmentation des prix, le seul moyen est le protectionnisme.


      • freelol freelol 3 septembre 2009 17:55

        Un professeur russe prévoit l’effondrement de l’urss heu les usa dans deux mois


        • Blackeagle 3 septembre 2009 20:56

          L’auteur de cet article semble avoir perçu certains des problèmes réels qui existent aujourd’hui. Et certains tenants et aboutissant de ces problèmes.
          Par ailleurs, l’avenir qu’il décrit est probablement celui qui va nous être proposé.
          Pourtant, l’une des choses auxquel l’auteur rest totalement aveugles, c’est que ces proposition de solution sont envisagés de longue date comme solution à la crise actuelle. Crise dont les « proposeur » de solution savaient trés qu’elle allait arrivé. Pourtant ces gens n’ont rien fait pour empécher cette crise, bien au contraire, ils ont encouragé la mise en place des conditions génératrices de la crise..........

          La crise vient des subprime. Les subprime existe car les inégalités se sont accrues. Les classe moyennes et populaires étaient alors incapable par leur seul revenu de soutenir la consommation, base de l’économie. Ils n’en étaient plus capable en raison du transfert de richesse depuis 30 ans des classe moyenne et inférieures vers les classes suppérieures. Celà est arrivé par l’abandon de politique keynesienne et redistributiive remplaçées par la loi du liberalisme....c’est à dire la loi du plus riche......celà est également par le libre echange généralisé au niveau mondiale, qui par la suppression des barriéres douaniére est incapable de répondre aux disparités de richesse sur la planéte. La lutte des classe, virtuellement suprimmée par la doctrine libérale a en réalité été généralisée au niveau internationnal. Les classes suppérieures de tous les pays sont unies, elles, contrairement aux classe inférieure......comme se sont les classes les plus puissante, l’ouverture des frontière ne peut leur être que favorables. Le pauvre du pays « développé » doit maintenant lutter à la fois avec les riches des pays dévelloppés qui essaient de le presser un peu plus comme un citron, mais aussi avec le pauvre des pays « sou dévelloppés » et « en voie de dévellopement » qui veulent prendre son travail. Le pauvre du pays « sou dévelloppés » ou « en voie de dévellopement » ne lutte plus contre les classe favorisé de son pays mais contre le pauvre des pays développé par ce que la place de ce pauvre là est un peu meilleure que la sienne. En revanche, les riches de tous pays on réussis à faire en sorte de n’avoir quasiment plus d’« ennemis »....en effet, ceux qui cherchait jadis à égaliser la répartition des richesse au sein de leurs pays sont aujourd’hui bien trop occupés à garder ou conquerir leur petite place.
          Et comment tout celà c’est il produit : un comble, le libre échange nous a été vendu au nom DE L’OUVERUTR AUX AUTRES ET DE L’ANTI RACISME. Aujourd’hui, dire qu’on souhaite une politique protectioniste, c’est se faire taxer de NATIONNALISTE, XENOPHOBE, AGRESSIF, VOIR ANTISEMITE, ETC.....c’est tout de même incroyable d’en arrivé là. Les classe suppérieures, ont tout simplement appliquées la formule « DIVISER POUR MIEUX REGNER »

          Or qui sont les gens qui ont pensé ces politiques : les gens des think tank, eu europe et surtout aux USA. Et qui sont les gens qui ont délà un modèle de gouvernance mondial tout prés à proposer (avec monnaies, réglement, etc....), ce sont les mêmes.....

          Alors, a mon avis, quand un feu se déclare, et qu’il menace tout le village, la dernière chose à faire, c’est de suivre les conseils du pyromane.


          • moebius 3 septembre 2009 21:27

            ces probléme monétaires à la base sont structurelles, que viennent donc faire ces citrons que l’on pressent et ces pyromanes qui donnent des conseils qu’il ne faut surtout pas suivre ?


            • Blackeagle 3 septembre 2009 23:34

              On ne peut pas décoreller totalement les problémes monétaires, des problèmes economiques et politiques et vis versa.

              Le problème c’est que votre objection requiers une réponse longue et fastidieuse. Je vais essayer d’être le moin long possible.

              Le problème N°1 au niveau monétaire vient :
              * Du privilège exhorbitant de création monétaire ex nihilo basé sur des contrainte quasi inexistantes aux banques privée.
              * De l’interdiction que l’état s’est autoinfliger à pouvoir emprunter directement et libre d’interet à sa banque centrale.

              Toute monnaie est dette (sans dette, pas de monnaie....il suffit de lire un dollard americain, je cite « this note is legal tender for all debt »). Toute monnaie est crée exnihilo puis détruite. Les interets ne son jamais créés mais leur paiement est exigé. Conséquence directe, la part des interets dans la masse monétaire enfle à chaque processus de création monétaire (chaque fois qu’un crédit est emis). Et ces interets croissant exigent toujours plus d’emission de credit, donc de dette pour être payés.

              Ces deux éléments suffisent à expliquer les dettes publiques colossales et leurs croissance accélrées. Ce phenomène est structurel, et IMPOSSIBLE à resorber avec les règles actuelles. La seule chose qu’il est possible de faire pour la dette publique actuellement, c’est la transferer de l’état vers les individus. Il est IMPOSSIBLE, en l’état, de reduire la croissance de la dette.

              Mais ce n’est pas de celà uniquement dont il est question dans cet article. Il est évident que la crise actuelle à nécéssité l’intervention massives des états. Ces derniers, ont été contraints, au delà du phénomène naturel, de s’endetter intantanement dans des proportions inédites.
              Dans le même, le gel du crédit par les banques suite à la crise financière, a mis les banques centrales dans l’obligation d’emettre des liquidités en masse. Ce qui met les monnaies, particuliérement le dollar dans une situation plus qu’incertaine.

              Par ailleurs l’auteur appelle de ses voeux l’établissement d’un ordre mondial nouveau et d’une monnaie unique.

              Il est impossible de traiter ces sujet de façon indépendante des racines de la crise. L’élément déclancheur de la crise sont les credit hypotécaire subprime corrélés avec les innovation des produit financiers et l’effet levier. Mais ces éléments ne sont pas la cause profonde de la crise qui de toute façon aurait éclaté. De même, la politique de la banque centrale US, offrrant suite au 11/09/01des taux directeur réduit, à favorisé le développement de ces pratiques financiéres douteuses, detonateur de la crise actuelle.
              Ces élément ne sont que la façade, les caractérisiques qui décrivent spécifiquement cette crise.
              Mais la crise est là et elle est exactement de même nature que celle de 1929, peu être est elle encore plus profonde.
              Comme en 1929 les politiques economiques sont dérégulatrice et llibérales depuis 30 ans.
              Comme en 1929 les inégalité sont en croissance accélérée depuis 30 ans.
              Contrairement à 1929, les limites structurelles d’inégalité que peut supporter le systéme capitaliste ont été franchies depuis plus de 10 ans. Comment me dire vous ?
              La réponse est simple : par l’acces facilité au crédit des classe sociale inférieures, en incapacités de rembourser. Les subprimes ne sont pas la cause de la crise, la politique de la FED n’est pas la cause de la crise, les dettes des états ne sont pas les causes de la crises. Toutes ces choses ne sont que des choses mises en place retarder l’avenement de la crise.

              Pour fonctionner, dans une société de consommation, le systéme capitaliste a besoin de consommateur. L’immense majorité de la consommation provient des classes moyennes et inférieures. Or lorsque les inégalités s’accroissent, la consommation de ces classes là est reduites. Arrive un moment ou le systéme se retrouve en situation de surproduction (1929).....mais cette fois ci, cette échéance a été repoussée par le crédit.....et se qui éclate aujourd’hui se sont les bulles du crédit (Et les subprimes, ce n’était que le commencement....attendez vous à voir d’autre chose de ce genre sur d’autre type de crédit)

              Une fois ce constat fait, il faut identifier les responsables : les politiques libérales qui ont à la fois déréguler les marchés, supprimmer les barriéres douaniéres, et supprimmé toute politique fiscale redistributive en légitimant les inégalité supposement génératrice de richesse(je rappéle que les USA, avant les politiques libérales ont taxés les tranches suppérieures de l’impot sur le revenu à 80%, 80%)

              Alors d’où « viennent » ces politiques liberales ???? Des Think tank US. Ce sont les pyromanes.

              Aujourd’hui d’où viennent les solution mondialistes ????? Des Think tank US. Ce sont les pompiers.

              Donc non aux pompiers pyromanes.

              P.S. On peut noter qu’à la tête de ces think tank se trouvent les propriétaires de la FED (qui est une institution privée)


            • Blackeagle 4 septembre 2009 04:58

              Sinon, j’aborde la question du libre échange tout simplement parcequ’il a été développer par les politiques libérales. Et qu’aujourd’hui, dés que l’idée de contrôler économiquement les frontière est emise......la réponse fuse en insulte de toute part. Immédiatement, on est taxé de protectionisme....en découle aussitot l’accusation de nationalisme....puis celle de xénophobie......etc...etc.....tout ça pour dire que contrôler économiquement les frontiére méne directement au racisme, à la guerre et classique, au facsime.

              Encore une fois, les tenants de la pensé unique libérale agissent de la manière.......discredités les idées, non pas par l’argument ou la raison....mais par l’amalgame, l’affect et la peur.

              Avant l’avenement dans les années 80 du libéralisme et sa politique étrangère qui se nomme libre échange, les états controlait économiquement leurs frontières. Sans que celà ne soit générateur de haine, de racisme, d’isolationsime, précurseur de guerre, ou de manque d’ouverture au monde.
              Encore une fois, le liberalisme tente de réduire la dimension des rapport d’échange humain à celle des rapports économiques uniquement.

              faisons un petit bilan, est ce que libre échange à été profitable à la majorité des populations vivant dans les pays dit « développés » ?

              réponse, non. Ce libre échange à mis directement en concurrence les travailleurs des pays développé avec ceux des pays « en voie de développement ». Conséquence : délocalisation et accroissement du chomage, baisse des salaires et précarisation des emplois. Puis comme réponse à ce problème créé de toute piece, casse des systéme de rpotection sociale au nom de la compétitivité. En somme une régression généralisé, anulant progressivement touts les acquis sociaux gagnés par la lutte des classes, retour en arriére.....jusqu’au 19 siecle si ça continu........VOIR CETTE VIDEO, A VOIR VRAIMENT POUR OUVRIR LES YEUX : http://www.dailymotion.com/relevance/search/dassault/video/x7fh7x_dassault-le-vrai-visage-de-lyump_news

              Donc, me direz vous, si le libre échange ne profite pas aux population des pays « développés », il profite bien au populations des pays en voie de dévelloppement ?

              Et bien, désolé mais non. Au contraire, le libre échange n’est qu’une nouvelle forme d’esclavagisme des pays pauvre par les pays riches : quelques chiffres :
              1960 et 1998 le ratio de revenu entre les 5% des pays les plus riches et les 5% des pays les plus pauvres est passé de 30/1 à 74/1. Entre 1985 et 2000 le nombre de personnes vivant avec moins d’un $ par jour a augmenté de 18%. voilà les résultats de votre libre échange.

              Donc si ça continue comme ça :
              1. Les population des pays riches qui voient leurs niveaux de vie diminuer et leurs emplois disparaitre vont développer une haine soit contre leurs entreprises, soit dans un deuxième temps contre ceux qui leur « volent » leurs emplois.
              2. Les populations des pays pauvres, prenant progressivement conscience de leur situation, « être payés une misére pour produire des choses consommé dans les pays riches », vont développer une haine contre ceux qui les exploitent : les multinationales, assimilables aux pays riches.

              Finalement le libre echange est surement un meilleure moyen que le controle des barriére douanière pour attiser la haine.


            • caleb irri 4 septembre 2009 13:17

              bonjour,

              certaines critiques sont très justes et très constructives, mais un point m’échappe cependant :
               

              ai-je réellement laissé entendre mon approbation quant à l’instauration d’une monnaie unique ou de quelque chose de semblable ?

              il est vrai qu’à la relecture j’imagine qu’on peut le penser, mais là n’était pas du tout ma volonté ; quand j’évoquais les tickets de rationnement, c’était pour moquer de manière ironique les nouvelles théories fleurissant à ce sujet.

              d’ailleurs il n’y a qu’à me lire sur d’autres articles pour me comprendre. on verrait ainsi que je ne suis pas non plus un défenseur acharné du libre-échange...


              • Blackeagle 4 septembre 2009 17:43

                Mon objection première venait de votre souhait, semble il tout de même à la lecture de cet article de voir s’établir une sorte de gouvernance mondiale !!!!!!
                De quel maniére cette gouvernance serai établit n’est pas clair : par la force, par les négociations intergouvernetales, par la democratie élective ?????

                Et donc mon objection première était que les projets de gouvernance mondiales ne manque pas !!!!!!! Et sont particulièrement actifs à leur promotion, ceux qui naguére nous ont vendus le libéralisme : prenont deux cas typiques : strauss kahn et Attali, deux personnes supposément de gauche, qui lorsqu’elles ont participer au gouvernement de la France ont promu des lois libérales. Des gens qualifiés généralement de compétent en matiére d’économie par nos medias qui ont pourtant favorisés les conditions d’emergence de la crise actuelle. Et aujourd’hui ils ont des projets de gouvernance mondial à vendre.
                Alors, même si l’idée semble séduisante, peut être faut il s’en méfier enormement. La derniére fois qu’il nous ont vendu une idée avec autant de passion et en la rendant également séduisante.....ils nous ont vendu le monde actuel et la crise qui va avec........ALORS MEFIANCE. J’ai pris ici des exemples mediatiques français. Mais toutes ces idées, comme les précédentes, sont établis par les même gens, dans les mêmes endroits : les thnik tank US et européens. Or qui a créé les Think Tank US les plus influents ??????
                En grande partie Mr Rockefeller en est à l’origine. Il se trouve que c’est également le propriétaire d’une des plus grande Banque US !!!!! Donc ça m’étonnerai que les plans de gouvernance mondial s’attaquent variment aux pouvoir des financier, même s’il s’en donne l’apparence.

                J’ai bien conscience que ce que j’écrit peut être facilement qualifier de THEORIE DU COMPLOT. Mais, il faut avant tout examiner les faits avant de prendre position sur un sujet, et autant que faire se peu, essayer de les examiner sans aprioris. Si certains vont loin et élabore tout un tas de théorie sur les motivation et les projet de quelques homme semblant possé der un pouvoir exhorbitant, ce n’est pas mon cas. Néamoins quelques faits peuvent être établit :

                Rockefeller premier du nom a construit un empire pétrolier nommé Standart Oil. Il est alors devenu l’homme le plus riche du monde en établissant un monopole TOTAL sur le pétrole US, qui à l’époque représentait plus de 50% du pétrole extrait. Le gouvernement US a répondu a ce comportement par les loi Anti Trust, qui ont permis de scinder la Standart OIL en plusieurs société distinctes donx exxon (ESSO), texaco, etc....pourtant le contrôle de ces société restait, en derniére analyse dans les mains de Rockefeller. Par la suite, la famille Rockefeller, qui était le principal client de la Banque Morgan, s’est elle même lançé dans les activités Bancaire en controlant la Chase Manhatan Bank.

                En 1913, la FED est créé suite la reunion en secret sur jekyll island,
                 des banquiers les plus puissant de planète, controlant 1/6 de la richesse mondiale d’alors. Se sera une insitution privée dont ils seront propriétaires.

                Aprés la seconde guerre mondial, David Rockeffeler est à l’origine de la création de :

                - La comission Trilatérale : Qui ambitionne de restructurer le monde en trois grands ensemble ; Un américain, Un européen, Un asiatique. Cette commission, a promu avec succés le dévelppement du liberalisme dans tous les pays, de l’UNION européenne et d’une union d’Amérique.

                - Le coneil for foreigne relation : Qui promeut la diffusion du libéralisme dans le monde et est le penseur des politiques étrangère américaine depuis plus trente ans !!!!

                - Le groupe Bilderberg qui reunis périodiquement les personnes les plus influentes de la planète dans le plus grand secret. Personne ne sait factuellement ce qui se passe dans ces reunions puisque le plus grand secret y est maintenu, néamoins les media n’en parle jamais alors que la reunion des personnes les plus puissantes de la planète constitue certainement

                - Le conseil for foreign relation et la comission trilatérale appuie et proposent l’établissement d’une gouvernance mondiale et ont soutenut le développement de toutes les institions internationales
                . Ils ont des plans institutionnels tout prets.

                Voilà, ça se sont des faits, on en tire les conclusion que l’on veut.

                deux citation de david rockefeller :
                "Quelques-uns croient même que nous (la famille Rockefeller) faisons partie d’une cabale secrète travaillant contre les meilleurs intérêts des É-U, caractérisant ma famille et moi en tant qu’internationalistes et conspirant avec d’autres autour de la Terre pour construire une politique globale plus intégrée ainsi qu’une structure économique – un seul monde si vous voulez. Si cela est l’accusation, je suis coupable et fier de l’être.« 
                Memoirs, David Rockefeller, éd. Random House ; 1st Trade Ed edition, October 15, 2002 (ISBN 978-0679405887), p. 405

                 »
                Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, Time Magazine et d’autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque 40 ans. Il nous aurait été impossible de développer nos plans pour le monde si nous avions été assujettis à l’exposition publique durant toutes ces années. Mais le monde est maintenant plus sophistiqué et préparé à entrer dans un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l’autodétermination nationale pratiquée dans les siècles passés."
                Discours à la Commission Trilatérale, juin 1991, Baden Baden, dans Matrix of Power : How the World Has Been Controlled by Powerful Men Without Your Knowledge, paru en 2000.


              • caleb irri 4 septembre 2009 18:32

                @ blackeagle

                nonnonnon je ne suis absolument pas le partisan d’une gouvernance mondiale !! je ne comprends toujours pas comment j’ai pu laisser penser cela.... peut être parce que n’étant pas pour, je n’en nie pas l’existence, ni la volonté de certains qui la désirent. je connaissais déjà ces paroles de rockfeller et j’essaie la plupart du temps de rester lucide sur toutes ces théories... vous pouvez regarder mes autres articles pour en juger.

                pour revenir à cet article, j’essayais de réfléchir à la crise systémique qui nous accable et les moyens que nos gouvernants sont susceptibles de mettre en oeuvre pour la contrer... ou la prolonger ? et aussi des relations troubles du gouvernement avec le pouvoir financier, en ce sens que tous deux donnent l’air d’être en désaccord alors qu’on sait leurs accointances qu’ils entretiennent d’habitude.

                pour ma part, j’ai plutôt l’impression que les deux sont de mèche pour faire effondrer la machine à plus ou moins court terme, et cela pour remplacer le système par le genre de « monnaie unique » que j’évoquais dans l’article, et que je considère comme une arnaque intellectuelle... qui risque d’en blouser plus d’un.

                j’espère avoir été plus clair et m’en veux un peu d’avoir pu laisser paraître exprimer le contraire de ce que je pense depuis longtemps déjà....

                merci pour votre explication en tout cas

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