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Accueil du site > Actualités > Economie > Le néocon européen nouveau est arrivé

Le néocon européen nouveau est arrivé

Le Geab d'europe 2020 n° 52 vient d'être livré à ses abonnés. Si l'analyse de la situation géopolitique semble à peu près correcte, il n'en va pas de même de certaine proposition qui relève du poujadisme capitaliste.

Le numéro 52 de LEAP/E2020, qui vient de sortir, analyse la situation géopolitique mondiale à travers 3 grands chapitres

Crise systémique globale / Dislocation géopolitique mondiale - Fin 2011 : Chute du « Mur des pétro-dollars » et choc monétaro-pétrolier majeur pour les Etats-Unis

2011/2012 – Effondrement généralisé du protectorat américain sur le monde arabe

Printemps 2011 : Naissance d'un nouveau « souverain » l'Euroland

L'argumentation et le déroulé des 2 premiers chapitres correspondent aux analyses précédentes, précisant certains aspects liés aux évènements en cours (Tunisie, Egypte, Yémen, Algérie etc...),

La chute programmée des USA et du dollar fait l'objet du 2ème grand chapitre, avec, à la clé, le pronostic d'un probable embargo pétrolier.

Jusque là cet outil d'analyses reste dans son rôle de vigie, et d'aide à la décision.

Où les dérapages se font jour, c'est dans le chapitre Printemps 2011 : Naissance d'un nouveau « souverain » l'Euroland.

Je cite en vrac des extraits :

"On assiste ainsi à la transformation institutionnelle du « coup d'état de l'Eurozone »

"le processus européen de stabilisation financière commence à être crédible, même si le problème du contrôle démocratique de l'Euroland reste entier."

"il faut préparer les conditions psychologiques (des opinions publiques nationales et des « marchés internationaux ») à une remise en cause majeure des conditions de financement des dettes publiques de l'Euroland : par une limitation des besoins de financement, d'une part, par une réduction des coûts de ce financement, d'autre part."

"La plupart des pays qui pourraient renâcler à ces changements de leur fonctionnement économique et financier sont aujourd'hui en grandes difficultés (Grèce, Portugal, Belgique, Irlande en particulier) et n'auront de facto qu'une très faible marge de manoeuvre dans les discussions". (mon commentaire  : salauds de pauvres).

Mais la cerise sur le gâteau arrive un peu plus tard.

Nous aurions pu penser que des "chercheurs" au fait des dérèglements ignobles de la finance et du capitalisme sauvage auraient pu faire des propositions sereines et cohérentes pour redresser la situation des pays européens du style

- contrôle et/ou suppression des paradis fiscaux

- contrôle strict des banques et/ou nationalisation

- modification des statuts de la BCE pour rendre ses décisions plus politiques.

- interdiction des ventes à découvert

- interdiction de spéculer en bourse sur les matières premières, surtout alimentaires

- contrôle strict des produits dérivés

Si je cible plus particulièrement ces sujets, c'est qu'ils ont été abordés dans les numéros précédents du GEAB.

au lieu de cela Ô MA MERE, voilà l'idée fumeuse qui est sortie de ces cranes d'oeuf

"Aussi difficile que cela puisse paraître (et, selon LEAP/E2020 cela paraît beaucoup plus difficile que cela ne l'est en réalité), il va falloir que l'Euroland intègre également dans sa stratégie le paramètre du montant des retraites des babyboomers. Cette échéance est inéluctable
Il est donc tout-à-fait envisageable politiquement de proposer à la génération
des babyboomers de l'Euroland de réaliser une économie de 10% à 20% sur le montant global des retraites"

Cette génération des babyboomers a travaillé dur, a eu la chance de vivre son travail à un moment où le chômage était au minimum, où le curseur de la répartition des richesses acquises par le travail était à peu près équilibré entre le capital et le travail.

Mais c'est encore trop pour ces néocons européens.

Au lieu de rester à leur place, en tant qu'analyste, ils veulent faire comme les agences de notation, diriger la politique du pays. CE N'EST PAS ACCEPTABLE. Vous dérapez complètement avec vos idées fumeuses (j'allais dire fumistes).

Nous devons être vigilants, et dénoncer ces idées foireuses, car avec les instances non démocratiques qui dirigent l'Europe, tout devient possible.

Méditer sur ce qu'ils ont fait des referendums qui ne leur plaisaient pas.


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18 réactions à cet article    


  • MAIKEULKEUL 25 février 2011 11:30

    Lire « MEDITEZ » sorry 


    • Alpo47 Alpo47 25 février 2011 11:51

      Je crois qu’il faut garder à l’esprit que les analystes du site Leap/2020 sont un « think-tank », totalement pro-europe.

      Je lis leurs analyses depuis des années, et la constante, c’est leur description de l’espace-euro, comme un « havre de stabilité » et de prospérité, comparé à l’espace Anglo-Saxon et autres ...
      On sait bien et constate que c’est tout le contraire, l’espace euro est un piège pour ses gouvernements et populations et ce n’est pas près de s’arranger, tout au contraire.

      Autrement dit, des analyses très orientées pour faire passer LEUR message. Ou ... du militantisme aveugle.


      • Gemini Gemini 25 février 2011 12:10

        Article pertinent. En effet, certes, les retraités sont bien plus nombreux, mais il ne faut pas oublier un paramètre capital : le transfert de 10 points entre le travail et le capital.


        Certes, comme l’admet Frédéric Lordon lui même, le niveau de référence était peut-être un peu trop bas pour le capital, mais maintenant, le niveau est bien trop bas pour le travail. Si les salariés récupéraient ce qui leur a été spoliés, et avaient alors les salaires réellement en adéquation avec ce qu’ils produisent et génèrent comme richesse, alors non seulement les richesses de notre pays seraient bien mieux réparties, mais en plus, ni la sécurité sociale, ni l’assurance chômage, ni les caisses de retraites n’auraient de trous d’aucune sorte.

        Et cela sans même aborder les 172 milliards d’euros de niches fiscales dont usent et abusent les entreprises (cf. le rapport de la cours des comptes).

        Ceci étant, il ne faut pas oublier que le LEAP 2020 donne des conseils aux investisseurs. Il n’y a ainsi aucun lieu d’être surpris de leurs positions : leurs clients sont ceux qui ont intérêt à œuvrer à ce que la plus grande part possible aille du travail vers le capital … Il ne faut pas s’attendre à ce que ceux-ci proposent des solutions qui iraient contre l’intérêt de leurs clients.

        • Furax Furax 25 février 2011 12:32

          Votez Strauss-Kahn !


          • jullien 25 février 2011 14:46

            J’ai tout compris du LEAP2020 lorsque j’ai lu dans leurs articles que les Français avaient rejeté le Traité Constitutionnel Européen... parce qu’en réalité ils désireraient plus d’Europe (sic). Hum ?


            • Francis, agnotologue JL 25 février 2011 14:47

              Bien d’accord avec votre analyses, Maikeulkeul.

              Vous dites : « certaine proposition (qui) relève du poujadisme capitaliste. »

              Ces deux termes sont un peu antinomique, vous ne trouvez pas ?

              Je parlerais plutôt de pétainisme.

              En effet, cette mesure préconisée par ces « crânes d’oeuf » comme vous dites, je cite : « .. il est donc tout-à-fait envisageable politiquement de proposer à la génération des babyboomers de l’Euroland de réaliser une économie de 10% à 20% sur le montant global des retraites »

              s’inscrit dans ce dont parle là, Alain Badiou :

              « La « rupture », c’est quoi ? Le démantèlement des acquis sociaux, le fait que les riches paient moins d’impôts, qu’on privatise de façon rampante l’université, qu’on donne les coudées franches aux affairistes. Cette façon de déguiser une soumission au capitalisme mondialisé en révolution nationale relève en soi du « pétainisme », au sens formel. »


              • MAIKEULKEUL 25 février 2011 16:34

                @ JL
                pour le pétainisme, vous avez raison, mais je n’ai pas osé

                 je suis en cours de lecture de « choc et simulacre » de Michel Drac and CO, je suis effaré des manips mises en place au niveau mondial.

                Le prochain qui, devant moi, parlera de phobie du complot, risquera gros


              • Francis, agnotologue JL 25 février 2011 19:22

                Maikeulkeul,

                on peut oser, on sera encore en dessous de leurs turpitudes.

                Quant au conspirationnisme, je crois depuis longtemps que la réalité dépasee fiction. Largement ! Pendant qu’on faisait croire au peuple que la lutte des classes c’était ringard, l’autre là, Warren Buffett, l’homme le plus riche du monde déclarait : « Il y a une guerre des classes, c’est un fait, mais c’est ma classe, la classe des riches qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la gagner ». (François Ruffin, La guerre des classes, publié chez Fayard )

                J’ajoute : « Les diatribes de Mitterrand sur les « maîtres de l’argent » étaient plus violentes que les prises de position actuelles de Besancenot ». (François Ruffin) http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1519

                C’est dire !


              • kiouty 25 février 2011 14:52

                Au lieu de rester à leur place, en tant qu’analyste, ils veulent faire comme les agences de notation, diriger la politique du pays. CE N’EST PAS ACCEPTABLE. Vous dérapez complètement avec vos idées fumeuses (j’allais dire fumistes).

                Vous savez qu’on entend dire sur BFM radio (rien a voir avec BFM TV qui est un outil d’abrutissement, BFM radio est la radio des hommes d’affaires et banquiers/financiers en goguette) que l’abandond es souverainetés nationales est INEVITABLE et les mêmes de se creuser la tête pour savoir comment on va bien pouvoir faire avaler ça au peuple qui ne manquera pas de se révolter (on se demande bien pourquoi !) et de crier au complot des élites. Alors on les entend préconiser l’usage de « pédagogie » (novlangue pour lavage de cerveau), de déplorer que les politiques aient des échéances électorales qui font qu’ils ne peuvent pas non plus prendre les peuples si complètement à rebrousse-poil, ces incapables, même pas foutus de contrôler la masse des débiles mentaux qui n’ont pas assez de talent pour entreprendre et réussir à bien gagner leur vie.

                Donc l’abandon de souveraineté est un objectif de longue date de notre Europe, celle de Bruxelles et des hommes d’affaires, des banquiers et des marchés (sachant qu’on peut tout a fait envisager d’autres modèles possibles pour l’Europe, je le rappelle à ceux qui hurleraient qu’il est impossible d’être contre l’Europe etc etc...).


                • Furax Furax 25 février 2011 18:40

                  Votez DSK, c’était pour rire !

                  « l’abandon de souveraineté est un objectif de longue date de notre Europe, celle de Bruxelles et des hommes d’affaires, des banquiers et des marchés »

                  C’est exactement pour cette raison que Chevènement, chez Ruquier, annoncerait qu’il ne voterait en aucun cas pour DSK. Ce dernier veut tranférer les compétences économiques nationales à la banque centrale !


                • Antoine Diederick 25 février 2011 21:18

                  mhumm mhummm

                  "On assiste ainsi à la transformation institutionnelle du « coup d’état de l’Eurozone »


                  il faut comprendre que les mesures de sauvetage de la zone euro sont prises sans passer par le contrôle démocratique, c’est àdire, que le parlement européen est en partie court-circuité.

                  Ce qui ne semble pas acceptable....et montre que l’intégration européenne est momentanément un échec.

                  Pour ma part, je pense que l’Europe doit être unie mais pas comme cela se passe aujourd’hui,d’accord. Je ne comprends pas bien votre coup de gueule.

                  Geab et Leap, relèvent souvent ces derniers temps les motifs de l’éclatement systémique de l’ordre établi en 1945. Il n’empêche qu’au motif de cette constatation , au milieu du gué de tous les danger, il serait bien de réfléchir à l’avenir du continent européen et ce sans trop tomber dans le piège du refus de l’Europe tout en gardant à l’esprit qu’il serait bien que les européens, pour des raison historiques gardent à l’esprit le destin commun. Quant aux modalités de ce destin commun c’est à nous de l’exiger sinon de l’inventer....


                  • Antoine Diederick 25 février 2011 21:20

                    désolé pour cette mauvaise rédaction, mais je suis pressé....

                    bref, vous m’avez fait réagir....c’est bon signe smiley


                  • Dominique Larchey-Wendling 26 février 2011 09:20

                    @ l’auteur

                    Cette génération des babyboomers a travaillé dur, a eu la chance de vivre son travail à un moment où le chômage était au minimum, où le curseur de la répartition des richesses acquises par le travail était à peu près équilibré entre le capital et le travail.

                    Vous semblez ne pas faire le lien, pourtant relativement évident, entre l’arrivée de la génération du baby boom à la retraite et le changement du rapport de force en capital et travail. Il est pourtant évident. Il faut que la rente augmente pour financer les retraites et les placements financiers des retraités.

                    C’est fascinant à quel point cette génération est incapable de voir autre chose que ses propres intérêts et de tout analyser au regard de ce qu’elle considère être sa propre réussite, alors que « la jeune génération (tous des fainéants) ne cherche qu’à les priver d’un repos bien mérité ».

                    Il n’y a pas de reproche particuliers à faire aux baby-boomers d’avoir su profiter d’un moment historique favorable (ie. pétrole pas cher et immenses opportunités due à la reconstruction des sociétés ravagées par la guerre). Mais maintenant, cette génération « chanceuse » doit se montrer solidaire des jeunes générations qui elles, n’ont pas cette chance. Sinon, les jeunes finiront par comprendre que leur vrai problème, ce sont les exigences d’une population de retraités trop nombreuse par rapport aux actifs et ça sera inévitablement la guerre des générations.

                    Dans le systèmes des retraites à la française, la répartition est le fondement de la solidarité entre les générations. La solidarité ne doit pas s’exprimer du plus précaire vers le plus riche. Aussi, les retraités étant globalement plus riches que les jeunes, les retraites doivent baisser. Ce n’est pas plus compliqué que ça.

                    Ceci ne veut pas dire qu’il n’y a pas de retraités qui se trouvent dans des situations difficiles. Bien-sûr qu’il ne faut pas mettre à la rue des gens qui ont travaillés toute leur vie. Mais de trop nombreux retraités vivent une deuxième vie dorée sur le dos de quantités de jeunes qui rament pour s’en sortir. Le coût d’une pension en maison de retraite dépasse souvent le salaire d’un jeune actif. Tout cela n’est pas soutenable. Il est impératif de réduire les coûts de la retraire, ce qui ne veut pas dire que les retraités doivent vivre moins bien. Juste moins cher. Que ces nouveaux retraités se souviennent seulement de la manière dont leur propre parents vivaient leur retraite.

                    PS : et je suis allé manifester contre l’augmentation de l’âge de départ à la retraite. E. Woerth avait bien expliqué qu’il n’était pas envisageable de toucher au montant des pensions de retraite. Normal, Sarkozy doit protéger ceux qui l’ont élu ...


                    • MAIKEULKEUL 26 février 2011 12:33

                      @D LW
                      Je crois que vous m’avez mal lu. Ce que j’essayais d’exprimer
                      - c’est que l’argent qu’avaient gagné les baby boomers n’avait pas été volé.
                      - si la répartition des richesses entre le travail et le capital n’avait pas été scandaleusement orienté vers le capital, nous n’aurions pas l’occasion de discuter de ce projet, puisque les caisses seraient normalement alimentées.
                      - vous oubliez également que la plupart des baby boomers ont des enfants, que des transferts importants de biens et d’argent ont été réalisés vers la génération montante, alors qu’il y a un peu plus de 30 ans c’était à ceux qui travaillaient d’aider leurs parents.
                      - que l’on n’avait jamais vu un coffre-fort passé sur un corbillard.

                      Quant à LEAP, et notamment Biancheri, ils ont, je crois, pété les plombs. Ils se font la grosse tête, et ça va leur jouer des tours.
                      Autant, j’ai apprécié leurs analyses, autant j’exècre leur posture de donneurs de leçons.
                      Au Parlement Européen, certains commencent d’ailleurs déjà à réagir.
                      Auraient-ils un mandat électif ces gugusses de LEAP ?


                    • Dominique Larchey-Wendling 26 février 2011 14:47

                      Je crois que vous m’avez mal lu. Ce que j’essayais d’exprimer

                      Je n’en suis pas si sûr :

                      - c’est que l’argent qu’avaient gagné les baby boomers n’avait pas été volé.

                      Bien-sûr que non il n’a pas été volé. Mais il ne leur appartient plus. Ils l’ont donné en partie à leurs parents pour financer leurs retraites. Je crois qu’il y a ici un point fondamental. L’argent n’est pas mis de côté pour la retraite, en tous cas dans le système français, il est donné aux générations plus anciennes. En échange, on attend la solidarité des générations futures.

                      Les baby-boomers ont eu de la chance, vous l’avez dit. Je n’ai pas connu l’époque ou les survivants de la génération de la grande guerre 14-18 ont fini leur vie mais il ne me semble pas qu’ils se soient plaints à ce point de l’incurie de la jeunesse ... pourtant, s’il y en a bien une qui a fait sa part, c’est bien cette génération là !

                      Le problème des retraites aujourd’hui, c’est que les baby boomers ne demandent pas la solidarité mais le remboursement de l’argent qu’ils ont donné. Or les jeunes générations ne sont pas assez nombreuses pour le faire. Elles n’en ont tout simplement pas les moyens. Au travers de la finance, les rentiers pillent la société pour obtenir ce remboursement. Bien-sûr, c’est encore pire dans les systèmes à capitalisation.

                      Il y aurait un moyen de les calmer les rentiers : l’inflation. Mais toutes les structures politiques refusent cette solution pourtant simple ... pourquoi à votre avis ? Qui à la force politique. A qui s’adresse les discours des politiques sinon aux rentiers .... « sécurité », « valeur travail », « peur » ....
                       
                      - si la répartition des richesses entre le travail et le capital n’avait pas été scandaleusement orienté vers le capital, nous n’aurions pas l’occasion de discuter de ce projet, puisque les caisses seraient normalement alimentées.

                      Mais pourquoi ce scandale si ce n’est pour financer les placements des rentiers ? Justement, ce sont par exemple les fonds de pensions qui exercent une pression énorme à la rentabilité financière et qui vampirisent l’économie réelle. Je ne nie pas qu’il existe une structure spéculative qui exploite cette situation à son profit, mais la légitimité de cette structure est fondée sur le besoin de hauts rendements financiers pour la rente.

                      - vous oubliez également que la plupart des baby boomers ont des enfants, que des transferts importants de biens et d’argent ont été réalisés vers la génération montante, alors qu’il y a un peu plus de 30 ans c’était à ceux qui travaillaient d’aider leurs parents.

                      C’est juste mais c’est une solidarité très individuelle/familiale, pas inter-générationnelle. Aider ses propres enfants oui, mais « les enfants des autres sont des grosses feignasses qui n’en branlent pas une. » Ca correspond bien à l’individualisme exacerbé des baby-boomers que l’ont retrouve aussi (pour certains qui sont faciles à trouver en allumant la télé) dans leur incapacité chronique à laisser la place aux jeunes ...

                      - que l’on n’avait jamais vu un coffre-fort passé sur un corbillard.

                      Je ne suis pas sûr de bien saisir là. C’est très facile de voir où est l’argent dans la société, il suffit de déterminer le public visé par la publicité ... vive les crèmes rajeunissantes ... le corbillard, lui, on ne l’a collectivement jamais autant craint qu’aujourd’hui. La vie n’a pas du être si difficile que ça finalement ...


                    • MAIKEULKEUL 26 février 2011 17:09

                      @ D LW

                      Oser faire retomber les conséquences de la crise financière sur les baby boomers, il faut le faire.

                      Ou vous ne voulez rien entendre, car vous êtes en service com’, et je ne vois pas la nécessité de continuer à dialoguer avec vous

                      Ou vous n’y comprenez rien (ce qui m’étonnerait), et alors ne venez pas jouer dans la cour des grands


                    • Dominique Larchey-Wendling 26 février 2011 18:37

                      Oser faire retomber les conséquences de la crise financière sur les baby boomers, il faut le faire.

                      La financiarisation de l’économie est la conséquence du vieillissement de la population occidentale, je veux dire l’age moyen mais surtout l’age de ceux qui disposent des leviers du pouvoir, donc la démographie (le vote) et l’argent (l’achat du vote).

                      Dans fonds de pensions il y a « pensions. » Vous n’ignorez pas que ces investisseurs institutionnels déterminent les normes de « ce qui est rentable » (15% de ROE en augmentation continuelle) et de « ce qu’il faut liquider. » La crise financière n’est pas directement liée aux fonds de pensions mais c’est la recherche du rendement financier maximal aux dépends de tout le reste (salaires, emplois, état social, solidarité ... TOUT) qui est la cause de la crise financière. Pas d’augmentation de salaire donc endettement, donc insolvabilité ... Priorité aux actionnaires avant toute autre considération. Que ces loosers de travailleurs qui vivent aux dessus de leurs moyens crèvent ... ah ben non, s’ils arrêtent de consommer, comment va-t-on faire ?

                      Je ne suis certainement pas le premier à dire ça. Je peux citer Lordon ou Stiglitz mais il y en a plein d’autres.

                      Ce que j’ajoute, chez les actionnaires, il y a beaucoup de baby boomers. Pas forcément directement, mais par l’inter-médiation des investisseurs institutionnels qui gèrent « leur » argent, placements, pensions, assurance vie ...

                      Ou vous ne voulez rien entendre, car vous êtes en service com’, et je ne vois pas la nécessité de continuer à dialoguer avec vous

                      Service com, vous vous donnez beaucoup d’importance. Mais visiblement nos opinions divergent ... par contre, je ne vois pas trop vos arguments. Je peux comprendre que ce que je dis n’est pas vraiment plaisant à entendre.

                      Ou vous n’y comprenez rien (ce qui m’étonnerait), et alors ne venez pas jouer dans la cour des grands.

                      Elle est bien bonne celle là !

                      Les politiques ne défendraient pas les « actionnaires » contre tout le reste de la société s’il n’y avait pas une vraie force politique (en nombre) qui se trouve derrière. Pourquoi on n’a pas laissé tomber les banques casino faillies à votre avis ? Pourquoi on saigne la Grèce pour sauver nos banques qui ont placé de l’argent là-bas ... Parce qu’on ne veut pas se confronter à tous ceux dont les économies dépendent de ces banques et leur expliquer que ces placements étaient mauvais et se sont volatilisés, comme les emprunts Russes en leur temps.

                      Pour finir par une idée simple, de Paul Jorion, l’argent n’est pas au bon endroit. Au lieu d’être entre les mains de ceux qui en ont besoin, il se concentre en les mains de ceux qui n’en ont pas besoin et ne s’intéressent qu’à faire grossir leur capital.


                    • Dominique Larchey-Wendling 26 février 2011 09:24

                      Autre remarque, accuser leap2020 de néoconnerie, c’est à peu près l’équivalent de la réduction ad Hitlerum. Ce n’est pas un argument. L’Europe est bien la dernière des préoccupations des néocons qui ne la voient que comme un supplétif de l’Empire.

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