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Accueil du site > Actualités > Economie > Mais ils sont où, mais ils sont où... les libéraux

Mais ils sont où, mais ils sont où... les libéraux

Souvenez-vous, c’était au début du XXIe siècle. Il n’existait plus que deux camps (ou écoles) en termes socio-économiques : les « archaïques » et les « modernes ».

Les archaïques (ou ringards au choix) défendaient :


- une protection sociale ambitieuse pour tous les citoyens ;

- des services publics performants et accessibles à tous ;

- un droit du travail et un droit au travail, le tout avec un salaire digne ;

- une juste répartition des profits entre actionnaires et salariés ;

- un droit au logement ;

- un droit équitable à l’énergie ;

- un contrôle de l’Etat sur la spéculation financière ;

- une justice accessible à tous et la plus équitable possible ;

- une prise de participation des collectivités locales et territoriales dans des entreprises stratégiques ;

- une école de qualité disposant de moyens financiers conséquents ;

- une retraite correcte pour chaque salarié.

En bref, le renforcement de l’Etat « providence » que nous qualifierons plutôt d’Etat régulateur et interventionniste.

Les modernes défendaient et ont obtenu :


- une diminution progressive et irréversible des remboursements de soins. La fermeture programmée de nombreux services hospitaliers ;

- une dérégulation et des privatisations des services publics ;

- une révision à la baisse du droit du travail des salariés et un allongement progressif de la durée du travail ;

- un bouclier fiscal sans remise en cause des niches fiscales. Une augmentation exponentielle des revenus des dirigeants de grandes entreprises et des actionnaires de celles-ci ;

- une spéculation immobilière et une modification (en cours) de la loi SRU. Ralentissement de la mise en chantier de l’habitat social et modification des seuils de revenus pour l’obtention d’un logement social. Commercialisation du Livret A par tous les établissements bancaires ;

- l’ouverture du capital d’EDF et la privatisation de Gaz de France ;

- l’envolée des prix des matières premières y compris celles qui ne sont pas concernées par des pénuries de production ;

- la fermeture de plusieurs tribunaux jugés « redondants » dans les régions ;

- la fermeture ou la délocalisation d’entreprises ayant obtenu des subventions publiques, mais désireuses de profiter d’un dollar « faible » ;

- la suppression de milliers d’emplois dans l’éducation nationale au profit de médailles et diplômes pour les étudiants méritants ;

- passage à 41 années de cotisations pour une retraite à taux plein préambule à 42, 43 puis pourquoi pas 48 ou 50.

En bref, moins d’Etat, plus de concurrence et surtout entière liberté pour les marchés, seuls opérateurs capables de générer croissance, dynamisme et prospérité.

Et puis, après avoir dissimulé pendant des années par des communiqués « rassurants », les dirigeants politiques et économiques ont la douleur de vous annoncer que la fête aux marchés vient de prendre fin le 15 septembre 2008.

Pour les « archaïques », c’est le scénario qui était malheureusement prévisible, mais certainement pas aussi vite.

Pour les « modernes », c’est la consternation.
Et pourtant, tous les modèles mathématiques et économiques prévoyaient de très longues années de profit et rendements à « deux chiffres ».
Et pourtant, le marché n’avait jamais eu autant de liquidités.
Et pourtant, les outils financiers de plus en plus sophistiqués permettaient des rendements et une rapidité du gain inconnus auparavant.
Et pourtant, les nombreux plans sociaux permettaient des gains immédiats dès leur annonce par les entreprises

Et pourtant, les délocalisations permettaient de fabriquer à moindre prix pour permettre de vendre aux habitants des pays (autrefois) industrialisés et de faire croire à une baisse des prix et à l’augmentation du pouvoir d’achat

Et il aura fallu qu’aux Etats-Unis ces s… de pauvres aient voulu devenir propriétaires de leur maison !

Un peu court jeune homme !

Les vieux boursiers qui clamaient que « les arbres ne montent jamais jusqu’au ciel » avaient raison, mais on n’a pas voulu les entendre. L’ultra-financiarisation de nos sociétés a poussé les fonds spéculatifs ou non, les banques, les compagnies d‘assurances à toujours aller plus loin dans leurs prises de risques. Il y a eu Vivendi, puis Worldcom, Enron, mais, là, le système les a escamotés avec la complicité des gouvernements qui ont renforcé quelques contrôles puis appelé les entreprises à s’autoréguler (grand fantasme actuel du Medef).

Et pourtant, ils étaient beaux les outils !

Le LBO (pour l’anglais Leveraged Buy-Out) qui consiste à racheter une société en s’appuyant sur un effet de levier financier, c’est-à-dire en faisant appel à des organismes spécialisés qui financent cette reprise par de l’endettement. On parle aussi de rachat par effet de levier.

Génériquement appelées LBO, les opérations de financement d’acquisition à levier, sous ce terme, recouvrent diverses configurations de financement, tant dans leur architecture intrinsèque que dans le degré de risque qu’elles recèlent. Parmi les principaux types d’opérations, on note :

MBO (Management Buy-Out) : reprise par un fonds d’investissement avec les managers de l’entreprise ou reprise de celle-ci par ses managers.
MBI (Management Buy-In) : reprise par un fonds d’investissement avec des managers externes à l’entreprise.

LBU (Leveraged Build-Up) : opération consistant à construire un groupe en fusionnant ou en intégrant les process et structures de plusieurs sociétés en vue d’en constituer une autre plus importante, censée dégager une valeur plus importante ou se négocier sur le marché (gré à gré ou bourse IPO) plus aisément.

BIMBO (Buy-In Management Buy-Out) : opération mixant le management existant et des cadres de direction externes à l’entreprise.

OBO (Owner Buy-Out ou rachat à soi-même) : opération consistant à générer un flux de cash au profit des actionnaires de la société, sans modifier significativement la répartition du capital.

Bon, d’accord, il y avait quelques risques. Et alors, on ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs !

La segmentation de ces opérations doit cependant être nuancée en fonction de la taille. Les opérations impliquant des fonds d’investissement sont généralement de taille plus importantes que les opérations de reprises par des personnes physiques. La montée en puissance du "Private Equity" génère de plus en plus fréquemment des reprises de sociétés par des fonds qui interviennent minoritairement auprès de repreneurs ou de groupes de repreneurs constitués de personnes physiques.

Le risque intrinsèque de ces opérations est directement proportionnel au niveau de rupture managériale introduit dans le montage. Le type le moins risqué est l’OBO, le plus risqué étant le MBI. Cet aspect doit cependant être nuancé par la taille et la structure du montage. OSEO, dans son étude décennale, souligne le fait que le risque de rupture managériale est considéré comme étant le facteur de défaut le plus important.

Cette opération permet à un groupe généralement constitué de fonds d’investissements et des managers de l’entreprise de racheter l’entreprise avec une mise de fonds qui ne représente qu’une fraction (souvent proche de la moitié) de la valeur de la cible. Le solde est financé par de la dette bancaire qui sera remboursée par la remontée des dividendes de la société rachetée tout au long du LBO. Ces opérations concernent des sociétés en bonne santé financière dont la principale qualité est la stabilité.

En effet, en cas de retournement, l’effet de levier marche alors à l’envers et la perte s’affecte en priorité sur les fonds des investisseurs. C’est donc une obligation de résultat à court terme que les financiers font peser sur l’entreprise rachetée, délaissant parfois l’investissement structurel industriel pour une rentabilité à court terme.

Ces acquisitions de sociétés à l’aide d’une holding endettée ont connu un essor remarquable aux États-Unis (depuis les années 1970) et en Europe (à partir des années 1980). Ils ont représenté en 2006 plus de 50 % des opérations menées par des fonds d’investissement
– Source Wikipedia.

Et il aura fallu qu’aux Etats-Unis ces s… de pauvres aient voulu devenir propriétaires de leur maison !

Très curieusement, les thuriféraires de l’Etat régalien (pourvoyeur de fichiers) et de la liberté des marchés se font tout petits. Il n’y a plus qu’un Jean-Pierre Raffarin pour continuer à brandir le « travailler plus » de son président d’ami. Et pourtant, dans les semaines et mois à venir, c’est ce que les dirigeants du monde entier annonceront à leurs populations : travailler encore plus… mais pour encore moins cher.

Les Français comme de nombreux habitants de cette planète savent déjà ce que vont faire leurs pouvoirs publics : récompenser les « artistes » de la finance en les nationalisant provisoirement afin de les renflouer puis comme le dit le secrétaire d’Etat américain au Trésor « les privatiser afin qu’ils ne coûtent pas d’argent au contribuable »…

Or, cette fois-ci, il est non pas nécessaire, mais indispensable de changer les règles du jeu. Les habitants de cette planète ne peuvent pas continuer à travailler pour que quelques milliers d’entre eux puissent entasser des fortunes que des millions de générations ne pourraient pas dépenser.

L’avenir de la planète ne passe pas seulement par le réchauffement climatique et la grotesque "taxe Borloo" sur les assiettes en carton et autres gobelets en plastique. L’avenir de la planète exige que le revenu issu des matières premières et de leur transformation soit distribué le plus équitablement possible à tous ceux qui l’extraient et le façonnent.

L’avenir de la planète passe par l’abandon du strict rôle régalien des Etats et une reprise en main ou du moins une participation de blocage dans l’économie et les marchés.

Par un « heureux hasard », il existe aujourd’hui un débat autour des « archaïques » et des « modernes » au Parti socialiste où, depuis le résultat des élections de 2007, on continue à se demander de quel côté il faut pencher.

Les Français qui vous observent ont envie de vous dire : "Il vous reste, dirigeants et élus socialistes, moins de deux mois pour décider…"


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117 réactions à cet article    


  • pas perdus pas perdus 17 septembre 2008 10:38

    Excellent. La modernité qu’on nous impose est synonyme de retour au XIX ème siècle...


    • LE CHAT LE CHAT 17 septembre 2008 10:43

      L.B.O est devenu La Banqueroute Osmotique , tant elle se répand et se diffuse avec les produits dérivés et la titrisation de l’économie ! smiley
       


      • Vilain petit canard Vilain petit canard 17 septembre 2008 10:55

        Salut JC !

        C’est vrai que comme libéraux, tout ce qu’on a en ce moment, on a Christine la Dame de Fer-Blanc, qui repousse avec un sourire crispé le tchernobylesque nuage de la crise mondiale... et Sarkozy, qui évite soigneusement de prendre la parole sur le sujet (tiens ?). Pitoyable...

        J’ai bien peur que la solution d’avenir ne passe pas par le Parti Socialiste... mais par le futur NPA autour du charismatique quoique discutable Besancenot. Tu as oublié une autre catégorie, quelque part entre les modernes et les archaïques : les Antiquités. Plus vieux que les vieux, plus poussiéreux que les archaïques, plus primitifs que les partis, ils ne s’occupent que de la lutte pour la première place et la Safrane de fonction. Leur bible, ce n’est ni Marx ni Keynes, c’est le pecking order

        Le Modem me paraît aussi intéressant comme voie d’avenir, mais il manque de troupes, et il ne présente pas vraiement un renouvellement politique. Ah bah, soyons optimistes : encore quelques conneries de notre Glorieux Conducator, et il va récupérer quelques bataillons de déçus !

        Putain, encore quatre ans...


        • Francis, agnotologue JL 17 septembre 2008 11:16

          @ VPC, merci pour le lien : "Fillon peut sauter en parachute" (Sarkozy). Serait-ce prémonitoire de la part de notre duce ? Peut-être qu’il ne faudra pas attendre 4 ans ?

          Le lien Pecking order ne marche pas.


        • Vilain petit canard Vilain petit canard 17 septembre 2008 11:51

          Ah ah zut je recommence pour le lien : pecking order. C’est OK ?


        • LE CHAT LE CHAT 17 septembre 2008 12:11

          @coincoin ,
          le pecking c’est ce qu’on appelle ici la part du lion ( où d’ailleurs les dominants bouffent en premier , comme chez les crocodiles )


        • Francis, agnotologue JL 17 septembre 2008 12:25

          @ VPC, merci. Il faut dire à leur décharge que président de la Vème république c’est pas dans la culture d’un parti démocratique.


        • Vilain petit canard Vilain petit canard 17 septembre 2008 12:55

          @ JL
          Oui, l’UMP est un exemple de parti à pecking order stabilisé : le chef bouffe tout le grain, les autres suivent en rang, par ordre de fayotage décroissant. Le PS est un exemple de pecking order instable : que des chefs qui se ruent sur la mangeoire, et les pauvres militants assistent de loin à la lutte féroce autour de la mangeoire.


        • LE CHAT LE CHAT 17 septembre 2008 13:38

          @coin coin

           smiley smiley smiley c’est plutôt des éléphants autour d’un seau de cacaouètes !


        • JoëlP JoëlP 17 septembre 2008 15:57

          Il y a trois jours, je discutais avec le berger de deux troupeaux de vaches de race Herens, des vaches très combatives et attachées à la hierarchie. Il me disait que dans le troupeau qui paissait devant nos yeux, la reine était toujours la même et qu’elle avait une longue liste de dauphines, toujours les mêmes dans le même ordre, alors que dans le troupeau d’alpage (dans l’opposition) c’était un jour les unes, l’autre jour d’autres, pas stable quoi.

          Eh oui, même chez les ruminants il y en a qui se goinfrent pendant que d’autres attendent longtemps leur pitance.


        • Olga Olga 17 septembre 2008 10:59

          Joli rappel des forces en présence...
          Il semble qu’en ce moment, les banques centrales prêtent des fonds (par centaines de milliards de dollars), sans rechigner, à la finance mondiale ultra-libérale, pour que la folie spéculative ne tourne au fiasco total...
          On ne sait si l’on doit s’en féliciter ou s’en effrayer...


          • Francis, agnotologue JL 17 septembre 2008 11:01

            Excellent catalogue de ce qu’on aurait voulu et de ce qui a été fait.

            Vous écrivez : ""Or, cette fois-ci, il est non pas nécessaire, mais indispensable de changer les règles du jeu. Les habitants de cette planète ne peuvent continuer à travailler pour que quelques milliers d’entre eux puissent entasser des fortunes que des millions de générations ne pourraient pas dépenser.""

            Le comble c’est que ces gens qui possèdent plus d’argent que jamais êtres humains n’en ont eu, trouvent le moyen de trébucher par manque de liquidités ! Comme disait Coluche : "donnez leur le Sahara, et bientôt ils manqueront de sable".


            • Francis, agnotologue JL 17 septembre 2008 11:39

              Quand on disait que le capitalisme fait flèche de tout bois : "Aux USA on te saisit ton droit de vote en même temps que ta maison" ou comment écarter les pauves des urnes !


            • gecko gecko 17 septembre 2008 11:01

              j’veux pas vous décevoir mais quand vous dites : « Les français qui vous observent ont envie de vous dire : »Il vous reste, dirigeants et élus socialistes, moins de 2 mois pour décider ...«  »

              vous allez être déçu... par contre le débat va être marrant lui parce qu en ces temps de crainte, de récession et de tout ce qui arrive avec c’est les extrèmes qui vont ramasser du pouvoir (Y en a un qui va être content s’est Sarkozy ca va lui donner des raisons d’etre encore plus incisif !)

              et au fait qui va sortir son épingle du jeu ? ben celui qui écrasera le plus de monde... jusqu au jour(plus rapide que prévu c’est certain) ou couic ! ca en sera fini de l’homme.

              en lisant votre article je me dis que le camp que vous devriez rejoindre et celui de Besancenot... (tout mon comm est sans parti pris, il est juste issu d’un cynisme que j’espère vite perdre...)


              • sisyphe sisyphe 17 septembre 2008 11:02

                Analyse totalement juste. 
                Les atours de la pseudo "modernité" n’ont servi qu’à cacher les oripeaux des dépeceurs des richesses, des fossoyeurs du droit, des affameurs, des privatisateurs du vivant, des gangsters de la spoliation et de l’argent improductif, des assassins de la justice, des vampires de la spéculation. 

                Maintenant que le roi est nu, ils vont quand même tout faire pour sauver leur système, au détriment des 9/10° de la population mondiale. 
                Rien à attendre d’une éventuelle prise de conscience, ni d’une volonté de régulation ; il faudra tout arracher, comme toujours, par les luttes, et la mobilisation citoyenne. 

                Le PS est, comme les autres partis, aux oubliettes de ces luttes : il faudra compter sur tous les mouvements : associatifs, syndicaux, de consommateurs, de citoyens, pour essayer d’arrêter le rouleau compresseur, et repartir sur des bases plus saines ...

                ... c’est loin d’être gagné, mais il n’y a pas d’espérance de victoire sans combat.


                • LE CHAT LE CHAT 17 septembre 2008 11:42

                  le PS est dirigé par ces nouveaux riches, c’est un parti de bobos entiérement acquis au système ! et l’un d’entre eux trôn au FMI ! smiley


                • Jean-paul 17 septembre 2008 14:24

                  @ sysiphe
                  En pratique !!!!!!
                  Faites vous partie d’un mouvement associatif , d’une oeuvre de charite,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,, ?????????


                • sisyphe sisyphe 17 septembre 2008 15:42

                  Charité, hein ?
                   smiley

                  Il n’est pas question ici de "charité", mais de JUSTICE.
                  Nous ne sommes plus au XIXème siècle, pour donner des oboles à la sortie de la messe, ni au XXème, où les syndicats représentaient encore une force de réelle contestation, et où les pays communistes existaient encore. 

                  Nous sommes entrés dans le siècle de l’ultra-libéralisme soi-disant triomphant, de la mondialisation, de la globalisation, de la dérégulation totale, de la mainmise des puissances financières sur les biens de la planète, de la privatisation du vivant, de la paupérisation de l’ensemble des classes moyennes, de la misère des 3/4 de l’humanité, des famines, de l’exploitation jusqu’à l’épuisement des ressources naturelles, de la domination totale et sans contrôle de la spéculation sur l’ensemble de la planète, et on voit où ça mène...

                  Quelques esprits éclairés tirent, depuis des années et des années, le signal d’alarme (Stiglitz, Chomsky, Ziegler, Klein, et tant d’autres), sans que rien n’ait, jusqu’ici, entravé le rouleau compresseur de la dérégulation totale des flux financiers, du fric-roi, et de l’asservissement de plus en plus éhonté des forces de travail. 
                  Basta !

                  Les richesses produites sont de plus en plus importantes, et ne profitent qu’à de moins en moins de gens. 
                  La croissance, produite par les travailleurs (et personne d’autre), doit profiter à ceux qui l’assurent, et améliorer leurs conditions de vie : moins de travail, plus de salaires, une protection sociale renforcée pour tous.

                  Tout le reste, c’est de la propagande pour maintenir les honteux avantages acquis par une caste de profiteurs et d’exploiteurs. 
                  Ca suffit !

                  Les citoyens du monde doivent s’unir pour faire valoir leurs DROITS, et enclencher le mouvement d’un autre système, d’un autre monde, d’une plus juste redistribution des richesses. 

                  Tous ceux qui ne se rangent pas à cette évidence, sont donc les défenseurs et les collabos des exploiteurs et des oppresseurs ; ils sont les ennemis du droit, de la justice, des citoyens, dans leur immense majorité. 
                  Ils sont donc à combattre au même titre, avec la même détermination. 

                  Au lieu de poser des questions sur moi, posez vous donc des questions sur vous-même ; on ne sait jamais, un éclair de lucidité, pourrait être en mesured’un progrès, si infime soit-il, dont vous n’auriez qu’à vous féliciter. 


                • Le péripate Le péripate 17 septembre 2008 17:00

                  Tout ça sans respirer ! Et, en plus, il a l’air d’y croire à ces conneries...


                • sisyphe sisyphe 17 septembre 2008 17:14

                  J’attendais les réactions des néocons du site, avec le Peripatate en chef de file....

                  Ben chui déçu....

                  Tout c’que tu trouves à dire, mon gros ? 

                  C’est la faillite de ton système qui te coupe le sifflet, comme ça ? 

                  T’en fais pas, va : elles sont toujours là les gentilles banques : le méchant nétat amerloque leur donne tout le bon pognon des citoyens, pour qu’elles continuent à pouvoir te sodomiser : tu l’auras, ta ration, pour pouvoir t’endormir tranquille... 
                   smiley


                • Matéo34 Matéo34 17 septembre 2008 12:41

                  Bonjour,

                  Je plusse des deux mains....et avec grand plaisir !!!

                  Pour ce qui est des salauds de pauvre américains, outre que leur vote risque d’etre remis en cause (le lien de JL est très éclairant, merci... On oublie trop souvent cet aspect), les enfants de ces familles risquent de perdre aussi la possibilté de faire des études : etre propriétaire permet d’emprunter pour les frais de scolarité des universités... pas de maison, pas d’école (meme si un système de bourse existe).

                  Et la France : ben, pareil... Le gouvernement Raffarin nous a inventé le crédit hypotécaire rechargable (de mémoire 2003), copie conforme du système américain. La rupture Sarkoziste : on en mange depuis 2002 !!!

                  Où sont les libéraux : à la télé...opération Christine "All right" Lagarde.

                  Bon courage.

                  matéo 34


                  • hand87 17 septembre 2008 12:58

                    Un excellent article qui résume bien notre lent retour aux valeurs féodales.

                    La déroute des bien-pensants anglo-saxons que l’UE considère comme un modéle inoxydable.
                    Le royaume du toujours plus, plus de croissance , plus de fric ,plus, plus ,plus...
                    Le royaume de l’individualisme, de l’egoisme, du "tout pour ma gueule les autres peuvent bien crever".

                    "Laissons le Marché réguler l’économie" qu’ils disent :brillant résultat. Ne vous inquiétez pas Mc Cain va arranger tout cela, car à n’en point douter , c’est lui qu’il vont choisir nous cousins ricains.

                    Mes chers concitoyens , je crois qu’il est grand temps de sortir la tête du sable avant le grand cataclysme.

                    Permettez moi afin de clamer mon mépris pour tous ces libéraux qui nous emmenet droit dans le mur.

                    A fait , quelqu’un a entendu Madelin récemment ?


                    • pallas 17 septembre 2008 14:23

                      Vous critiquez le systeme actuel, pour autant il est plutot Juste, les meilleurs s’ensortent et les plus mauvais finissent dans des metiers pourris auquel une fois devenu inutile, ils sont jetables. Quand il y a crise financiere, il est normal que sa soit l’Inutile qui paie, au moin de temps en temps il sert a quelque chose. De plus les Inutiles ou bien travailleurs pauvres, ils sont cons, faut etre con pour s’acheter une maison hors de prix alors que l’ont a pas les moyens, et vous defendez ces gens la ? ils n’ont pas de cerveau, personne ne les force a acheter, justement, les subprimes etait sencer les aidés, mais ils ont fait n’importe quoi et ils ont plombé l’economie. Pour le droit du travail, pffffffffff, faire un cdi une caissiere ??? franchement si sa n’est pas ridicule, elles ne servent a rien. Bien au contraire, le systeme est la Justice social par excellence ou le Gueux reste un Gueux, ce sont les idées de gauche qui est Injuste, mettre sur le meme plan un Gueux et un Genie, c’est comme mettre au meme plan un enfant qui reussi sa scolarité a un autre enfant incapable d’avoir la moyenne.


                      • foufouille foufouille 17 septembre 2008 14:35

                        tout le monde paye
                        y compris toi. sauf si tu vis totalement a l’etranger


                      • bobbygre bobbygre 17 septembre 2008 15:57

                        C’est de l’ironie j’espère ?
                        Sinon, sachez que vous avez quelques siècles de retard ; on a appris depuis longtemps que maintenir les miséreux dans la misère n’était profitable à personne...


                      • TToon 17 septembre 2008 17:07

                        Pallas, je sens en vous le résistant s’étant engagé avec force contre l’oppresseur dès 46. En effet, chasseur de pauvres, je sens malgré tout dans votre phrasé un manque d’éducation flagrant vous filiant à la classe populaire.

                        Qui êtes vous donc ? Peut-être un petit artisan, fils d’ouvriers, d’employés ou d’agriculteurs, qui a trimé toute sa vie en pestant contre ces parasites de pauvres responsables de toutes les taxes ayant ponctionné jusqu’à la dernière goutte de votre sueur. 

                        Rejetant avec haine la classe dont vous êtes issus, vous y voyez la source de tous vos malheurs. Cette haine, vous portes sans doute à bout de bras. Sans elle, la vacuité de votre vie vous apparaîtrait sans doute avec trop de force.

                        Pour l’instant, vous n’encontrez pas de difficultés infranchissables. Mais il suffira que vous soyez touché dans votre chair, si vous avez des enfants et petits enfants, ou dans votre bourse par la spolliation finale de votre retraite, capitalisée ou non, pour que vous entriez en résistance. Mais, il sera alors trop tard.

                        Voyez vous, on naît pauvre, on le devient parfois, mais jamais on ne le souhaite. Plutôt que de vous en prendre à cette classe, à votre propre classe, tournez votre haine vers les vrais coupables, tous ceux qui, exploitant sans vergogne la misère, permet à celle-ci de prospérer, induisant par là, soit les taxes qui vous font horreurs, soit le délitement de la société par le refus de solidarité. 



                      • pallas 17 septembre 2008 14:29

                        Vous parlez que le pauvre type qui un taf a la con, paie les pots casser de la bourse, donc le riche. Oui et c’est bien normal, le riche paie a longueur d’année pour la classe des feignasses ( les pauvres), dans ces impots, il faut bien de temps en temps un renvoi d’ascenceur, avoir un Boulet au pied sans arret c’est chiant. Franchement vous voulez payer la bouffe, le gite et le couvert a un clochard qui va ruiner votre logement ? non, et ben la c’est pareil, chacun chez sois et puis c’est tout. Ont ne melange pas les torchons avec les serviettes.


                        • foufouille foufouille 17 septembre 2008 14:42

                          des fois les riches ca se mange une guillotine


                        • Yvance77 17 septembre 2008 16:03

                          @ pallas

                          vous avez une seule chance avec vos propos de petite m....., c’est de pas être en face de moi ....


                        • bobbygre bobbygre 17 septembre 2008 16:09

                          ah, bah, non, ça doit pas être de l’ironie...

                          Mon père est pauvre. Est-il une feignasse ? Il bosse depuis l’age de 16 ans à trimbaler des marchandises, à charger son camion et à le décharger. Il a maintenant 60 ans et désormais il lui faut tout le week-end pour se reposer tellement son corps et son esprit est fatigué.
                          Il a connu des périodes de chomage mais jamais bien longue, car comme beaucoup de pauvres feignasses, il ne supporte pas l’inactivité, le chomage et trés vite, il devait retrouver un travail sous peine de dépression rapide.
                          Son mariage a été fichu en l’air à cause du boulot et malgré ses bons et loyaux services envers la société (toujours payé ses impôts rubis sur l’ongle, jamais fait de mal autour de lui), il mourra pauvre.

                          Alors, voilà, quand vous assimilez les pauvres à des feignasses, et quand je pense à toute ma famille et amis autour de moi, qui viennent de milieux modestes et qui, tous bossent pour des salaires de misères dans des boulots ingrats, j’ai furieusement envie de vous mettre mon poing dans la figure, car vous ne méritez vraiment pas mieux.


                        • el bourrico 17 septembre 2008 14:45

                          *dégueule sur Pallas*
                          euh... non je ne m’excuse pas, j’ai un oncle qui passe sa vie dans les bars, il dit la même chose que toi, si ça ce trouve vous fréquentez le même comptoir.

                          Mais dis moi tun’as pas de couilles, vas au bout de tes conneries, tu fais quoi des "inutiles" ? un camp ? ça coute cher, faut les nourrir et tout et tout, même les croquettes c’est cher, non, mieux vaut les faire disparaitre hein ?
                          Mais méfies toi, parce que dans le genre inutile, je dirais que non content d’être inutile, tu es nuisible, et tu dois donc disparaitre avant les autres.
                          J’aime bien appliquer ton raisonnement, mais je ne te l’appliquerai qu’a toi.

                          Ont ne melange pas les torchons avec les serviettes.


                          Bien, alors comme tu es un morceau de PQ usagé, ne viens pas nous polluer, tu pourrais avoir la décence de te mettre dans une cuvette et tirer la chasse d’eau. Je dis ça pour le bien de l’humanité.

                          Une dernière chose, on est tous le con de quelqu’un. Mais toi tu sembles aigris. Je sais, en fait, tu es un gueux comme tu dis, et tu ne supportes pas qu’on te compare aux autres, alors tu les méprises pour marquer ta différence. Au final, tu dois être le con de tellement de gens, que tu dois être vraiment con.

                          Allez, complais toi dans ta connerie.


                          • Fabien 09 Crazy Horse 17 septembre 2008 14:52

                            J’ai plaisir à vous lire. Le système économique mondial a du plomb dans l’aile. Malgré tout, je ne m’attends pas à ce que les puissants fassent soudainement preuve de sagesse. Malheureusement, je crois que le capitalisme va se déchaîner, et que les tenants du puvoir vont tout faire pour le garder, quitte à renoncer au système bien pratique qu’est la "démocratie" (le peuple est content, il gobe niaisement tout ce qu’on lui raconte et il ne complote pas contre le pouvoir en place).

                            Oui, il faut changer le monde (ça fait très ado, non ?), mais il ne faut pas compter sur les gouvernements. Regroupons-nous par petites unités d’une dizaine ou de quelques dizaines d’êtres humain, expérimentons du neuf, non pas naïvement comme ce fut le cas il y a une trentaine d’années, mais en tenant compte de toute l’expérience humaine accumulée pendant des siècles.

                            Créons un véritable réseau solidaire et abandonnons ce vieux navire avant qu’il nous entraîne par le fond. Nos dépendances sont aujourd’hui trop grandes. C’est notre faiblesse en tant que peuple. Par dizaines de millions nous implorerons l’aide de nos gouvernements corrompus quand le clash final surviendra. Plus de pétrole (ou excessivement cher), plus d’énergie bon marché, manque de bouffe, d’eau, de soin... Imaginez un peu la panique.

                            Tout ça parce qu’on a fait confiance aux mauvaises personnes. Nous nous sommes laissé bercé par la douce mélodie du progrès et de l’abondance, au point que nous avons presque perdu ce qui faisait de nous des hommes. Nous avons méprisé la sagesse des anciens, qu’on enferme dans des maisons de mort, et nous nous sommes enchaînés à notre frigo, notre télévision, notre voiture, tout "clé en main".

                            Tu veux le confort ? Ouvre un compte en banque, fait un crédit, ou deux, va travailler 8 ou 10 heures par jour et surtout paie tes impôts. Tu fais la grimace ? Ah ! Mais mon vieux, c’est que les temps sont dur. De quoi te plaints-tu ? Tu as tout ce que des milliards d’êtres humains n’auront jamais, alors ?

                            Vous croyez vraiment à touts ces ânneries ?

                            Si on ne s’était pas laissé embobiné par ces technocrates et autres charlatans de foire, on se souviendrait que tous ensembles, nous faisons le monde. On n’a pas besoin qu’une poignée d’hommes qui se se tourne les pouces s’accapare toutes les parts du gâteau. On n’a pas besoin d’un système féodal, fut-il raffiné à l’extrême...

                            Oubliez la propriété privé, parlez à votre voisin, construisez quelque chose ensemble. Arrêtez de travailler et commencez à oeuvrer. Les fils du diable prendront bientôt conscience que l’argent ne se mange pas, et ils regretteront d’avoir écrasé les hommes de la terre sous le poids de leur cupidité.

                            Bonne chance.


                            • foufouille foufouille 17 septembre 2008 15:02

                              si tu veut faire ton trou ds la societe

                              - il faut du fric

                              - il faut aussi etre tres nombreux, plusieurs centaines
                              sinon tu verras arriver les gentils : adfi, prefet, maire, ecotaxe..........


                            • pallas 17 septembre 2008 15:04

                              De toute maniere vous ne pourrez jamais rendre un singe aussi intelligent qu’un homme, la bourse est utile elle fait fonctionner l’economie mondial, et la crise actuel est du aux classes pauvres, qui ont depenser de l’argent qu’ils n’avaient pas, et sa serai aux riches de payer les pots cassé ? la belle affaire. Le pauvre a vouluse faire gros comme le boeuf, il c’est planté, sa montre bien qu’un pauvre n’a pas l’intelligence pour s’enrichir n’y meme pour faire fonctionner le systeme. Ont revient dans un systeme legalitaire ou les elites decident et ou les gueux obeissent, point barre.


                              • LE CHAT LE CHAT 17 septembre 2008 15:18

                                @ PALLAS

                                c’est intelligent de s’acheter une montre à 24000 euros ???

                                TRUST a écrit une belle chanson pour les gens comme toi  : Palace

                                Très cher tu vas payer ta place
                                Pour montrer ton brushing tes badges et ton costard
                                Installe-toi bien là dans tes godasses
                                Danse, danse t’es au Palace

                                Regarde-toi dans la glace
                                T’es là tu frimes au Palace
                                Pour ce qui était du palais
                                Tu étais mieux crois-moi où tu étais ........


                              • foufouille foufouille 17 septembre 2008 15:48

                                plutot bosse huit heures

                                Ouvre grand tes yeux autour de toi
                                Le syndicat se moque de toi
                                Regarde Séguy rempli de vinasse
                                Il ne t’arrive pas à la godasse
                                Les autres eux ne sont pas sérieux
                                C’est à celui qui te baisera le mieux
                                Le patronat je t’en parle même pas
                                Il n’est bon que pour les coups bas

                                T’as bien raison de bosser huit heures
                                Ton salaire c’est le salaire de la sueur
                                T’as bien raison de bosser huit heures
                                Ton salaire c’est le salaire de la peur

                                Quant aux manifs t’as bien raison
                                Là ils te font passer pour un con
                                T’ouvres ta grande gueule de prolétaire
                                Prends donc la peine de regarder derrière
                                Ce syndicat qui défend ton fric
                                Tu verras tout n’est que politique
                                Fais plus la gueule sous les coups de trique
                                Tu n’est qu’un pion dans ce régime de flics

                                Refrain

                                Un jour viendra où tu repenseras
                                Ils m’ont bien eu ces enfoirés
                                Moi je vois mon vieux ils l’ont roulé
                                Pour eux ce n’est qu’un futur retraité
                                Il est revenu le temps des frimeurs
                                Maire et Séguy chantent en coeur
                                L’institution n’a plus de valeur
                                Pratique l’inceste avec ta soeur

                                ou mieux comme un damne

                                Le fils du dessus en pardessus
                                S’en va trimer comme un damné
                                Pour lui le métro c’est pas flasho
                                Depuis tout petit il est prolo
                                N’a pas de bagnole à vingt bâtons
                                Juste une patte folle et pas un rond
                                Au bout de dix heures en atelier
                                Il rentre chez lui il est flippé

                                Dans cet univers tout est pervers
                                Mais il l’a bien en main sa barre de fer
                                Le week-end venu bonjour la frime
                                Elle frappe juste sa barre à mine

                                Pour lui l’avenir dur à définir
                                Entre l’usine et la combine
                                L’augmentation ou l’agression
                                Pouvez toujours le recycler
                                Il se fout des vingt ans de prison
                                Des flics et du manque à gagner
                                Au bout de dix ans il sera relâché
                                Il n’aura plus qu’a recommencer


                              • 3°oeil 17 septembre 2008 16:19

                                <il n’y a de richesse que l’homme >et pallas n’en fait pas partie,vivement la trappe.


                              • LE CHAT LE CHAT 17 septembre 2008 16:28

                                @foufouille

                                je vois le connaisseur ! je me suis fait plaisir l’autre jour à carrefour avec un CD de leurs meilleurs titres à 5 euros , un vrai prix pour hardos prolétaires ! smiley
                                et hier le triple CD de Scorpions à 15 euros à Auchan , on peut trouver des prix compétitifs, faut savoir foufouiller ! smiley


                              • Aleexaandre 17 septembre 2008 15:13

                                 Pour les « modernes », c’est la consternation.
                                Et pourtant, tous les modèles mathématiques et économiques prévoyaient de très longues années de profit et rendements à « deux chiffres ».


                                Je suis désolé, mais ce que vous dites est faux. Les libéraux considèrent les crises cycliques comme normales. Ils ne sont donc pas consternés... Ce n’est ni la première crise, ni la denière. 

                                De plus, si vous connaissiez ces modèles mathématiques, vous ne diriez pas qu’ils prévoyaient de très longues années de profits, bien au contraire. Je vous suggère de mieux vous renseigner. Allez donc lire les articles de Nicole El Karoui sur la question. Pour ceux qui ne le savent pas, Nicole El Karoui est une spécialiste mondialement connue des mathématiques financières. Elle enseigne actuellement à Paris VI, dans les cadre d’un Master qui porte son nom. 

                                Les modèles mathématiques ne sont pas à remettre en cause. La crise des subprimes est apparue à cause de l’avidité de certains banquiers et financiers (pas tous !), qui prenaient des risques considérables, tout en ignorant ces fameux modèles mathématiques et ce qu’ils avaient à dire. Le problème, c’est que ces modèles s’appuient sur des notions de probabilité (processus stochastiques, équations différentielles stochastiques, ... ) que peu de gens maîtrisent parfaitement, y compris dans les institutions financières prestigieuses !




                                • Aleexaandre 17 septembre 2008 15:20

                                   On n’a pas besoin qu’une poignée d’hommes qui se se tourne les pouces s’accapare toutes les parts du gâteau. On n’a pas besoin d’un système féodal, fut-il raffiné à l’extrême... 

                                  @ crazy horse

                                  Tu crois vraiment que le patron d’une boîte du CAC 40 se tourne les pouces ? Tu crois vraiment que la vie d’un responsable politique est reposante ? 

                                  Tu vis dans quel monde mon gars ??


                                • Aleexaandre 17 septembre 2008 15:35

                                  Certes il y a des choses à changer dans le système actuel, mais est-ce la peine de modifier en profondeur le capitalisme pour le rendre plus sain, ou de le remplacer par un autre système pour rendre le monde plus vivable ?

                                  Je n’en suis pas sûr. La crise actuelle n’aurait peut-être pas eu lieu si certaines grandes institutions financières n’avaient pas pris autant de risques. Ne vaut-il pas mieux réguler davantage le monde de la finance et dissuader les financiers de prendre trop de risques, plutôt que de bouleverser le système ?


                                • Aleexaandre 17 septembre 2008 15:44

                                   @ Gilles :

                                  Le système capitaliste te déplaît tant que ça ? Tu sais, sans être né dans une famille aisée, il y a moyen d’y vivre heureux.


                                • foufouille foufouille 17 septembre 2008 15:49

                                  par exemple faire politicien vereux et avoir dix boulots.........


                                • Gilles Gilles 17 septembre 2008 15:56

                                  Alex

                                  Personnellement je ne me plains pas trop. On a un revenu et un patrimoine assez supérieur à la moyenne, je voyage beaucoup, bouffe bien.... ce qui n’empêche pas d’être lucide sur l’état du monde et de se préocuper de son avenir


                                • sisyphe sisyphe 17 septembre 2008 18:55

                                  par Aleexaandre (IP:xxx.x7.54.240) le 17 septembre 2008 à 15H20 

                                  Tu crois vraiment que le patron d’une boîte du CAC 40 se tourne les pouces ?

                                  Non. 
                                  Pas si con : il fait tourner ceux des autres...
                                   smiley


                                • Eloi Eloi 17 septembre 2008 19:29

                                  @ Alex

                                  Bien sûr que non, le patron du CAC40 ou l’homme politique ne se tourne pas les pouces. Il doit se battre quotidiennement et de manière acharnée (sa vie y passe et y trépasse) pour plaire à son véritable chef, son propriétaire.

                                  Qui lui se tourne les pouces. Et s’amuse du spectacle

                                  Vous vous trompez de cible : ces patrons et présidents ne sont que les meilleurs joueurs du grand jeu. les maîtres du jeu, eux, sont ailleurs, et ne se mettent pas tant que ça en avant.

                                  Ils savent qu’ils ont le temps avec eux, par le simple mécanisme du taux d’intérêt. Leur mise et leur poids leur permet de multiplier exponentiellement leurs gains. Ils attendent, donc...

                                  Grossièrement, ils se tournent les pouces en attendant de toute posséder. Votre remarque ironique était ironiquement vraie.


                                • Aleexaandre 17 septembre 2008 23:44

                                   Si ce mot t’émeut tant que ça, je ne l’emploirai plus. 


                                • Fabien 09 Crazy Horse 19 septembre 2008 14:35

                                  @ Alexandre

                                  Je sais que les patrons de boîte ne se tournent pas les pouces, et que certains bossent même plus de dix heures par jour.

                                  Par contre, je sais aussi, parce que je viens d’un monde où l’argent pousse sur les arbres, que ceux dont le revenu est la rente n’ont qu’à la cueillir !

                                  A l’heure qu’il est j’essaie moi-même de sortir de ce monde strange où tout vous arrive sur un plateau d’argent, juste parce que vous êtes né dans la bonne famille.

                                  C’est sûr, j’en sais plus long sur le monde du fric que sur celui des prolos.


                                • Gilles Gilles 17 septembre 2008 15:21

                                  Pffffffffffffffffff ..... si vous croyez que les choses vont changer toutes seules tout en restant le cul bien carré dans votre fauteuil à jubiler devant ce que vous croyez être le Wall Street Judgment Day, vous vous foutez le pied dans l’oeil, grave. Non, dans 2, 3 ou 4 ans, une fois la crise financière et immobilière derrière nous, tout ceci sera oublié.

                                  Alors OK, quelques détails vont évoluer pour "surveiller" un peu mieux le marché, mais globalement la planète restera néolibérale, les échanges vont augmenter, la compétition entre peuples et au sein des peuples sera plus féroce, la chasse aux improductifs continuera.

                                  Il y aura toujours plus de milliardaires, signe de la "maturité" économique d’un pays, il fera plus chaud mais pas encore assez, les gens auront encore plus envie de gagner plein de fric pour prendre l’ascenseur sociale, il y aura une majorité pour supprimer la sécu en faillite et privatiser ces nids de fonctionnaires archaïques et ineptes comme la Poste ou la SNCF (vu que leurs services deviennent de plus en plus à chier..pkoi pas ?)

                                  Sarko aprés avoir divorcé de Carla (qui en aura marre de la monogamie...comme annoncé) sera réelu et fanfaronera en jouant au macho testéroné devant Palin pour être adoubé officiellement comme son "caniche", avec pour tâche unique de s’attaquer aux mollets de Poutine.

                                  N’oubliez pas qu’en cette époque moderne se sont les puissants qui décident de toute votre vie.
                                  Le peuple ne fait que beugler, mugir, brailler, gueuler dans la bonne direction des fois, mais il fini par suivre convaincu que de toute façon une seule voie est possible en cette époque éminement moderne. Puis le peuple s’en retourne passer 4 heures par jour absorber des inepties lobotomisantes sur leurs écran (télé, ordi, tel...) que les directeurs de chaines interdisent à leurs enfants de regarder

                                  Tous ces mecs qui se sont goinffré comme des Porcs dans la finance, autours de la finance, s’en sont servi pour gagner le pouvoir, se payer des yachts de 60 mètres, 10 jaguars, 15 Harleys, des call girls suceuses à 10 000 €/nuit, vous ne croyez quand même pas qu’ils vont abandonner et se retirer du jeu en s’autoflagellant pour leurs erreurs qui ont massacré de smillions de foyers modestes ? Surtout que ces faillites pour nombre d’entre eux ce n’est qu’un léger enmerdements..... ils gardent la villa, la Rolls et la Harley ! Non ils remettront en place ce même système tout juste en faisant un peu plus gaffe la prochaine fois.

                                  Les millions d’américains foutus à la rue pour cause de crise de l’immobilier, avec en prime des dettes astronomique sur le dos, on les aura oublié tout comme les mineurs anglais foutus à la rue dans les années 1980 ; une petite alloc pour se reconvertir en pilier de bar devrait suffire à les calmer

                                  Et vous voterez de toute façon pour ceux qui cautionnent ce système et en profitent


                                  • arturh 17 septembre 2008 15:31

                                    Tous ces mecs qui se sont goinffré comme des Porcs dans la finance, autours de la finance, s’en sont servi pour gagner le pouvoir, se payer des yachts de 60 mètres, 10 jaguars, 15 Harleys, des call girls suceuses à 10 000 €/nuit,

                                    C’est à des fantasmes comme ça qu’on comprend pourquoi un pauvre reste pauvre. parce qu’il se fait rouler....

                                    En effet, c’est idiot de payer 15 Harleys, une ou deux suffisent, les yachts de 60 mètres, c’est pour les pauvres, les yachts des riches font 147 mètres (record de Larry Ellison à battre) et une call girl, c’est 2000€ la nuit maxi. Si vous avez payés 10000€ pas étonnant que vous soyez ruiné !


                                  • foufouille foufouille 17 septembre 2008 15:52

                                    pour les gros millionnaires russes, il y a bien des seances de psy a 10000$ par heure


                                  • Gilles Gilles 17 septembre 2008 15:53

                                    Comme tu dis Arthur, je fantasme................ une call girl a disposition pendant une semaine sur mon yacht ça doit bien avoisiner mon prix, non ?

                                    Sinon, pour le reste ça m’est venu comme ça à l’esprit en écrivant d’une traite Il y en a bien qui collectionnent les Rolls et Johny doit bien avoit une chiée de Harleys dans son garage


                                  • arturh 17 septembre 2008 16:38

                                    Et vous vous devez bien vous rendre compte que vous ne savez absolument pas de quoi vous parlez, ou plutôt que vous parlez de la vie des milliardaires comme les Congolais parlent des sports d’hiver...


                                  • Gilles Gilles 17 septembre 2008 16:52

                                    ya pas mal à délirer de temps en temps, non ?


                                  • Olga Olga 17 septembre 2008 18:05

                                    @arturh
                                    Attention : Pour les sports d’hiver au Congo, il y a des montagnes mesurant plus de 5000m en République Démocratique du Congo.
                                    Vous m’auriez parlé des sports d’hiver aux Maldives, d’accord, mais au Congo, il y a de quoi skier...


                                  • Savinien 17 septembre 2008 22:52

                                    Dans son yacht privé, Onassis avait installé un bar avec des sièges trés particuliers, probablement unique au monde. Jugez-en : le revétement en était constitué par des prépuces de baleine... Autrement dit, le monsieur ou la dame qui s’assayait là-dessus mettait ses fesses sur ce qui fut le vit d’une baleine. Facétieux Onassis ! Son humour aura quant même coûté la vie à une demi douzaine de cétacés ( ou du moins cautionné le massacre d’une espèce menacée). Je dis ça pour l’ami Arthur, qui trouve bizarre que les riches puissent posséder quinze Harleys et douze Rolls... Effectivement, ça parait bien mesquin... Onassis n’était d’ailleurs pas un cas particulier, il suffit de visiter la fabuleuse collection automobile du marquis de Bath pour s’en rendre compte : des centaines de véhicules de collection sont offert à la vue du visiteur... Un vertige, qui n’empêche pas ce richissime marquis d’arpenter son gigantesque domaine pieds nus... Passer un certain seuil de richesse, il semblerait que la tenue d’Adam soit du dernier chic... J’ai essayé moi aussi de marcher pied nus, mais aucune Rolls n’a surgit à l’horizon, pas même une Deuche... A désespérer d’avoir les pieds sur terre !


                                  • Gilles Gilles 18 septembre 2008 10:00

                                    Attention Olga, sur l’Equateur les neiges éternelles sont vers 4800 mètres.... ça fait pas des pistes trop balaises sans compter que les télésièges ne doivent pas être trop fréquents


                                  • Olga Olga 18 septembre 2008 12:24

                                    Gilles
                                    Moi et les sports d’hiver ça fait deux...
                                    J’habite près de l’océan, dans un département dont le point culminant est inférieur à 300m, alors quand je vous parle des sommets du Congo juchés à plus de 5000m, j’extrapole un peu...


                                  • mauvais en horto 17 septembre 2008 16:56

                                    Faudrait peut etre arrêté de pensée qua nos petites gueules, le culte du moi est bien un fait dans nos sociétés . Le problème de l’économie est mondiale. De la découle tous les dérèglements sur notre planète (crise, guerre, mort civil,environnement, coup d’etat) l’occident (nous et les usa ) avons beaucoup de sang sur les mains. Pour notre petit confort nous avons bien étais dresser par nos medias (pub ,film revues etc….) Nous jouons la fable de la chauve souris qui aux rats dit qu’il est rat et aux oiseaux dit qu’il est oiseaux . Nous sommes prisonnier dans un système ou nous somme nous même les gardiens . Nous somme au XXI siècle et avons encore un raisonnement digne de l’age de pierre et encore, s’il avait le raisonnement de certains peuples primitif étudier ils étaient bien moins con que nous, ou le partage est la règle, ou la fonction de chef n’est purement que symbolique il n’est que celui qui c’est parlais pour représenter sa tribut lors des discussion intertribale il n’as aucun pouvoir décisionnel sur la communauté . Nous nous sommes créer des truc machin qui non fait que nous compliquer la vie plutôt que de la nous la simplifier pour le plus grand bonheur de ceux qui avide de pouvoir ce serve de l’argent et de la politique pour nous assujettir a des besoins de toxicos donc il dépendes. le système économique basée sur le concept des biens pour etre bien née au 18 eme n’as plus sa raison d’etre car elle nous a dévoyer se sa philosophie d’origine


                                    • el bourrico 17 septembre 2008 17:29

                                      MESSAGE A LA MODERATION

                                      J’attire encore une fois votre attention sur le fait que vous ne faites pas votre travail.
                                      il y a beaucoup à lire, c’est un fait, mais la n’est pas la question je ne vous demande pas d’être partout, juste de remplir votre rôle un minimum.
                                      On signale des abus, rien, on vous appelle, rien, on vous insulte rien non plus... je doute sérieusement de votre existence, et il vaudrait mieux pour vous que vous n’existiez pas, car vous avez atteint un rare niveau d’incompétence.

                                      Si vous ne faites rien pour remettre la bande qui a décidé de pourrir le site, ça va dégénérer ecore plus, si toutefois la chose est possible tellement c’est déjà allé loin.

                                      Je me fait traiter régulièrement de pédophile (entre autre), j’imagine que pour ces "brave gens" c’est une grave insulte, l’insulte suprême destinée à me mettre hors de moi..... en fait je me marre, moi je prends le mot au sens littéral, oui, j’aime les enfant, comme la plupart des gens aiment les enfants, donc je les remercie de ce compliment.

                                      (La modération ici, c’est comme dieu, on ne peut prouver son existence, par contre, on a un sacré faisceau d’indice qui tendent à montrer sa non-existence)


                                      • Cosmic Dancer Signalement 18 septembre 2008 12:32

                                         Tiens, el bourrico

                                        Je ne vous ai pourtant JAMAIS entendu en appeler à la démocratie quand TOUTES mes interventions, polies, argumentées, référencées, portant soit sur le 11/09 soit sur des questions de laïcité, soit sur un antisémitisme à vomir, étaient allègrement moinssées au point de devenir invisible SUR DE TRES NOMBREUX FILS. Ainsi que celles d’autres rédacteurs sur leurs propres articles, et ce depuis des mois !

                                        Je ne vous ai pas entendu pousser des cris d’orfraie, pourtant, quand votre ami "Rameur" s’est vanté partout de replier tous les commentaires des rédacteurs avec lesquels il n’est pas d’accord, sans jamais, lui, argumenter quoi que ce soit.

                                        Vous avez la démocratie sélective ?


                                      • Forest Ent Forest Ent 17 septembre 2008 17:40

                                        Florilège personnel.

                                        Un "ultra-libéralisme" dont on nous annonce la fin prochaine, à la faveur d’un "krach", sans cesse annoncé pour demain matin à la première heure, causé par une "bulle spéculative", ou un effondrement de la Bourse, ou par un autre phénomène cataclysmique, dont on nous décrit en détail les effets, en mélangeant des considérations enfantines sur le taux d’épargne, les taux de change, les cours de Bourse et la guerre en Irak. Des prédictions sans cesse démenties et sans cesse recommencées, dans des articles pondus au kilomètre. 

                                        http://www.agoravox.fr/commentaire_static.php3?id_article=29728&id_forum=1513859&nbsp ;&nbsp ;

                                        La crise des prêts hypothécaires aux USA étant passé, les prédictions de "krach" de nos experts amateurs semblent un peu prématurées. DSK, nouveau patron du FMI, vient de déclarer que les fondamentaux de l’économie mondiale sont bons et que la crise des prêts immobilers aux USA ne devrait pas avoir de conséquence sur la croissance mondiale, qui est tirée par les pays émergents.

                                        http://www.agoravox.fr/commentaire_static.php3?id_article=29728&id_forum=1514201

                                        Tous les économistes s’accordent pour dire que dès cet été, la crise sera en voie de résorption.


                                        http://www.agoravox.fr/commentaire_static.php3?id_article=37743&id_forum=1656105&nbsp ;

                                        Et maintenant, chers petits amis, où est-elle votre crise "systémique" ?

                                        http://www.agoravox.fr/commentaire_static.php3?id_article=37743&id_forum=1657996

                                        Faut-il réglementer davantage ce secteur ? Non. L’ingéniérie financière est un de ces domaines où la liberté restera la règle et cette liberté est garante de la créativité.


                                        http://www.agoravox.fr/commentaire_static.php3?id_article=37743&id_forum=1658193

                                        Bien que n’étant pas Prix Nobel d’Economie moi-même, je me hasarderais, sous le regard de nos experts d’Agoravox, à une analyse rapide des prévisions d’évolution des principales zones économiques mondiales, pour l’année en cours. (...) La plupart des banques américaines, qui ont été les plus touchées par le crunch des actifs immobiliers, ont sans doute fini de nettoyer leurs bilans en provisionnant leurs pertes virtuelles, les dernières banques les plus exposées finiront leur nettoyage au premier trimestre de 2008.

                                        http://www.agoravox.fr/commentaire_static.php3?id_article=37743&id_forum=1657531&nbsp ;

                                        M Frédéric Lyon, j’attends vos commentaires.


                                        • Aleexaandre 17 septembre 2008 19:33

                                           J’ai envie de répondre à Forest Ent, en citant M Frédéric Lyon.

                                          "L’inanité des commentaires que l’on peut lire sur ce fil est frappante. Comment l’expliquer ? Personne n’entend jamais de commentaires, ni ne lit d’article, sur les disciplines mathématiques ou sur la physique théorique, voilà deux domaines ou les ignorants n’oseraient pas s’aventurer.

                                          Alors, pourquoi s’aventurent-il à commenter la sciences économiques, un domaine où ils seront pourtant aussi ridicules que s’ils nous donnaient leur avis sur la théorie des cordes ou sur la géométrie non-commutative ?"

                                          Certes, on peut ne pas être d’accord avec tout ce que dit F. Lyon, mais reconnaissez tout de même que beaucoup de gens, totalement ignorants des réalités économiques et des maths financières osent s’exprimer sur ces sujets en permanence, en particulier sur ce site. Lui même s’est risqué à le faire d’ailleurs, et s’est trompé. 

                                          L’écrasante majorité des auteurs et des commentateurs de ce site sont ridicules dès qu’ils parlent d’économie et de finance, mais je ne sais pas s’ils s’en rendent compte.


                                           


                                        • Forest Ent Forest Ent 17 septembre 2008 21:40

                                          Pourquoi s’aventurent-il à commenter la sciences économiques, un domaine où ils seront pourtant aussi ridicules que s’ils nous donnaient leur avis sur la théorie des cordes ou sur la géométrie non-commutative ?

                                          Il y a des réponses à cette question de natures variées.

                                          Tout d’abord, en maths on ne donne pas "d’avis" : on démontre ou pas. Malheureusement pour l’éco, on n’y démontre jamais rien.

                                          Ensuite, ceci n’est pas propre aux forums, mais vrai de toute la presse : les journalistes - et même "experts" - qui commentent l’économie n’y entendent rien le plus souvent. Le sommet me semblait avoir été atteint avec M Le Boucher dans "le monde". De plus, l’info qu’on y trouve est souvent trompeuse. Ca alimente les "on nous cache tout", et fait valoir le bon sens populaire comme un rempart contre une prétention vue comme malhonnête.

                                          Enfin et surtout, la géométrie n’est pas utilisée dans le discours politique, comme argument pour satisfaire une clientèle en particulier. Quand on délocalise, ce n’est pas vers un espace de Calabi-Yau.

                                          Que le niveau en éco soit moyen sur un forum est normal et pas choquant. Là où je suis plus gêné, c’est que depuis quelques années que je m’y intéresse, je trouve le niveau de professionnels affligeant. M Lyon m’a dit "vos pronostics sont nuls, moi qui suis un ancien banquier, voilà les miens". Oui, voilà. On comprend mieux certains trucs...


                                        • Aleexaandre 17 septembre 2008 23:51

                                           Amusant, en effet :)


                                        • sisyphe sisyphe 18 septembre 2008 00:51

                                          L’écrasante majorité des auteurs et des commentateurs de ce site sont ridicules dès qu’ils parlent d’économie et de finance, mais je ne sais pas s’ils s’en rendent compte.

                                          Bel éclair de lucidité. 
                                          Que je crains néanmoins involontaire... 
                                           smiley


                                        • Gilles Gilles 18 septembre 2008 10:06

                                          Alex

                                          reconnaissez tout de même que beaucoup de gens, totalement ignorants des réalités économiques et des maths financières osent s’exprimer sur ces sujets en permanence, en particulier sur ce site. Lui même s’est risqué à le faire d’ailleurs, et s’est trompé.

                                          Eh bien, laissons les "experts" débattre entre eux de ces questions et puisse DIEU les guider dans la bonne voie lorsqu’ils nous imposerons leurs conclusions à nous pauvres nullards incultes

                                          Car de manière amusante, il n’y a qu’à regarder l’actualité, qui est capable de dire sérieusement qu’il comprend trés bien les mécanismes économiques ?

                                          Et aussi, laisson la politique aux experts...surtout n’osons pas nous imiscer dans ces débats , merde quoi !

                                          Laissons énarques et autres Normal sup, des gens intelligents pour sûr, prendre les manettes


                                        • Popo 17 septembre 2008 18:26

                                          Quand il s’agit de mettre de l’argent public pour renflouer la SNCF, EDF, et j’en passe, et leurs magouilles, leurs déficits abyssaux, leurs CE honteux, là ça applaudit à tout va. Quand il s’agit de sauver de la faillite une banque, les emplois qui vont avec au passage, là ça crie au scandale.
                                          Alors oui le système trouve certaines limites, oui c’est évident. Sainement une bulle éclate régulièrement. L’idée serait d’espacer l’occurence de ces bulles.
                                          Pour autant, Dans votre petit monde merveilleux, que j’attends de voir, vous vous passerez de banques,de fonds privés, d’investissements ? Je ne crois pas.
                                          Vous assimilez les banques, plus largement les patrons à un ennemi à éradiquer. Il y a des brebis galeuses mais tous pourris, tous dans le même sac, retour aux nationalisations, à l’économie d’état, ça a comme un arrière goût d’échec communiste, non ?

                                          Pour finir je vais pas reprendre point par point le petit inventaire ridicule tout-est-bien/tout est mal, risible.
                                          Juste quelques perles :

                                          - "l’ouverture du capital d’EDF et la privatisation de Gaz de France", oui et alors ? Où est le mal ? Des privatisations saines ça arrive, ne vous en déplaise.

                                          - "une protection sociale ambitieuse pour tous les citoyens" : c’est vrai que ce n’est pas le cas aujourd’hui, du tout...

                                          - "des services publics performants et accessibles à tous" , ils sont pas biens les services publics aujourd’hui ? Vous voulez un facteur par habitants ou quoi ?

                                          -  "la fermeture de plusieurs tribunaux jugés « redondants » dans les régions" , réforme de la carte judiciaire, jamais osée par la gauche, plusieurs fois tentée par la droite. Enfin !!! Oui faire trente borne de plus pour avoir accès à un tribunal, c’est un effort.

                                          - "passage à 41 années de cotisations pour une retraite à taux plein préambule à 42, 43 puis pourquoi pas 48 ou 50.", ALLO la terre ?! On finance comment les retraites ? S’il vous plait entre deux "moinssage", une réponse concrète et cohérente. Vivre jusqu’à 85-90, cela suppose de travailler une, deux, trois années de plus. La vie ne s’arrête plus à 70-75 ans....

                                          - "l’envolée des prix des matières premières y compris celles qui ne sont pas concernées par des pénuries de production", comment ça les réserves de matières premières sont pas extensibles ? Les prix montent alors, parceque la demande augmente ? Sans blagues. Privez-vous de pétrole pour que les indiens en aient, ou demandez leur de vous laissez votre essence à un prix raisonnable pour partir en weekend, il faut choisir...

                                          - "une école de qualité disposant de moyens financiers conséquents" , l’école aujourd’hui n’a pas de moyens, c’est vrai et tous nos gamins sont des illétrés, c’est vrai aussi.

                                          J’arrête là, tellement ce genre d’article, se borne à voir le côté de la médaille qui l’arrange, tout ça pour pouvoir refourguer son vieil argumentaire anti-capitaliste/libéral/de droite/centre droit/tout ce qui se trouve à droite de Mélenchon...
                                          Encore une fois Agoravox, un peu moins de partialité sur les articles édités serait le bien venu...


                                          • Jean Claude BENARD Jean Claude BENARD 17 septembre 2008 18:36

                                            @ popo

                                            Vous écrivez "comme un arrière goût d’échec communiste, non ?"

                                            C’est vrai que nous assistons à un triomphe des modernes.

                                            "
                                            Quand il s’agit de sauver de la faillite une banque, les emplois qui vont avec au passage, là ça"

                                            Je vous informe que les salariés de Lehman Brother ont quitté leurs bureaux et que la vague de licenciements va être "sauvage" alors vos leçons sur la sauvegarde de l’’emploi .....



                                          • Aleexaandre 17 septembre 2008 18:48

                                             J’approuve à 100% le commentaire de Popo. Les articles postés sur Agoravox sont la plupart du temps sans nuances.

                                            Autre chose : un très grand nombre de personnes parlent sans savoir sur ce site, au risque d’écrire des contre-vérités plus grosses qu’elles. Je trouve qu’il serait bien que ceux qui décident d’écrire des articles fassent l’effort de se documenter et de citer leurs sources, au lieu de dire des âneries.


                                          • Aleexaandre 17 septembre 2008 18:58

                                             Il est beaucoup trop tôt pour parler d’échec du libéralisme. En tout cas, si la crise actuelle remet en cause le comportement à risque de certaines banques d’affaires comme Lehman Brothers, elle ne remet pas vraiment en cause le système dans son ensemble. Attendons de voir la suite !


                                          • Popo 17 septembre 2008 19:31

                                            @l’auteur

                                            Je vous informe que les salariés de Lehman Brother ont quitté leurs bureaux et que la vague de licenciements va être "sauvage" alors vos leçons sur la sauvegarde de l’’emploi .....

                                            Ben oui, la boîte a pas été sauvée, au cas où vous auriez raté un épisode...Merril Lynch, tous les salariés le seront pas mais une partie, c’est mieux que rien, enfin je trouve, perso.


                                          • Eloi Eloi 17 septembre 2008 20:10

                                            "l’ouverture du capital d’EDF et la privatisation de Gaz de France", oui et alors ? Où est le mal ? Des privatisations saines ça arrive, ne vous en déplaise.

                                            Bien sûr qu’une privatisation peut arriver. Mais pourquoi privatiser quand on a l’électricité la moins chère d’Europe et que du surcroît nous disposons d’un avantage stratégique énorme (nucléaire). pourquoi privatiser quand le risque de voir la sécurité se réduire pour augmenter les profits ? Pour quelle raison ?

                                            Parce qu’on est dans la doctrine pure et simple. Et verser dans la doctrine c’est probablement la mort d’un système. Mort dont l’agonie semble avoir commencé.


                                          • sisyphe sisyphe 18 septembre 2008 00:54

                                            &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;par Popo (IP:xxx.x62.230.248) le 17 septembre 2008 à 19H31 &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;
                                            &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;

                                            &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;
                                            &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9; &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;@l’auteur .

                                            Ben oui, la boîte a pas été sauvée, au cas où vous auriez raté un épisode...Merril Lynch, tous les salariés le seront pas mais une partie, c’est mieux que rien, enfin je trouve, perso.

                                            Ouais.... 
                                            C’est le coup de la bouteille à moitié vide ou à moitié pleine....
                                            Mais une bouteille pleine, c’est quand même mieux....
                                            Surtout pour ceux qui en sont vidés...

                                            Non ?? 

                                             smiley

                                          • impots-utiles.com 17 septembre 2008 18:31

                                            Les Français n’ont pas fini de payer pour sortir les poubelles. Alors que la taxe d’enlèvement des ordures ménagères a flambé de plus de 200% depuis 1990, le Grenelle de l’environnement va corser l’addition. La taxe sur la mise en décharge des rebuts devrait passer de 10 à 40 euros d’ici à 2015. Tandis qu’une toute nouvelle taxe sur l’incinération alourdira de 10 euros chaque tonne carbonisée.
                                            Ne reste plus qu’à taxer les SDF, ces usagers immodérés des emballages : ils les utilisent parfois comme logement ! La future taxe est surement dans les cartons...

                                            http://www.impots-utiles.com/des-nouvelles-taxes-encore-et-encore-le-contribuable-va-payer-pour-les-industriels.php


                                            • Traroth Traroth 17 septembre 2008 21:36

                                              Je crois que le contresens fondamental de ce que vous dites dans l’article, c’est que la grimace devant l’amère potion que nous avalons depuis maintenant des années va servir à nous en faire avaler encore plus. Le libéralisme est loin d’être mort, malheureusement. Naomi Klein prouve parfaitement dans "la Stratégie du choc" que les désastres sont des occasions en or pour les libéraux pour imposer encore plus de libéralisme. Le désastre actuel risque d’être utilisé de cette manière. Déjà, on nationalise largement les pertes, sans prendre de garantie. Je suis persuadé qu’aux Etats-Unis, les banques nationalisées à l’occasion de la crise actuelle seront renflouées aux frais du contribuable, puis privatisé pour une fraction des capitaux injectés dès qu’elles seront à nouveau à flot et rentable, au profit de quelques amis des dirigeants, et ce que ça soit McCain ou Obama qui gagne l’élection de novembre. Je n’ai pas beaucoup d’illusion sur les dirigeants, je dois le dire. Surtout aux Etats-Unis où le fait d’être de gauche a longtemps été passible de prison...

                                              Sur la crise elle-même, les milliards évaporés, ne sont pas perdus pour tout le monde, comme toujours. Je rappelle que l’argent de s’évapore jamais. Il se déplace, c’est tout. La crise actuelle a été une fantastique opportunité de dépouiller les accédents à la propriété du peu qu’ils avaient, souvent le résultat d’une vie d’épargne et de sacrifice, que quelques uns vous pouvoir dépenser en jets privés, en Rolex et en Ferraris. C’est toujours en dépouillant les pauvres qu’on devient riche. Il suffit d’en dépouiller suffisamment...

                                              Comme vous, j’aimerais que la crise actuelle sonne le glas du capitalisme financier, de la mondialisation et du néo-libéralisme, mais je ne me fais pas beaucoup d’illusion à ce sujet. Les coupables tireront leur épingle du jeu, profitant largement de leur méfait et nous laissant l’addition. Contribuables de tous les pays, unissez-vous !


                                              • Traroth Traroth 17 septembre 2008 21:39

                                                Quand je dis "sans prendre de garantie", je veux dire que nulle part, ni aux Etats-Unis, ni en France, ni ailleurs (Banque mondiale, FMI, ONU...), on ne propose même d’instaurer une réglementation pour empêcher que ce qui se produit en ce moment ne se reproduise. C’est là le signe le plus fort que rien n’est terminé, et que l’avatar actuel n’est qu’une nouvelle forme de pillage.


                                              • Marc Bruxman 17 septembre 2008 22:31

                                                Que cette affaire malheureuse va redorer le blason des étatistes, nul n’en doute. Ils auront maintenant du grain à moudre ce qui leur manquait cruellement.

                                                Mais quand même, la cause de cette crise c’est pourtant non pas uniquement les subprimes, mais le surendettement. Et à quoi est du ce surendettement ?

                                                Est il du à la dérégulation ? Oui, en partie. Certains prêts n’auraient pas été légaux dans un système régulé. Et donc on aurait évité une partie de ces pertes. Sauf que les banques auraient nécéssairement trouvées une façon de contourner le problème. Lorsqu’il y a une bulle spéculative, les gens sont prêts à tout pour y jouer. Vous vous souvenez de la ruée vers l’or ? 

                                                Est il du à une mauvaise politique de l’état américain et à sa tentative de vouloir influencer l’économie ? Oui et ca on en est sur. Pour assurer sa réelection, Bush a demandé à Greenspan de placer les taux d’intérêts à un niveau tellement bas qu’ils étaient ridicules. Dans ces conditions ou l’argent était quasiment gratuit, il fallait être con pour ne pas emprunter. Ce qui fait monter l’immobillier et amorce la pompe qui va gonfler la bulle. Nous sommes fin 2001, le tour de manége financier sponsorisé par l’état US va commencer !

                                                Ne nous méprenons pas, on parle ici de taux d’intérêts auquels n’importe quel économiste savait que la conséquence serait calamiteuse. C’était l’équivalent moderne de la planche à billets. En plus fourbe et plus insidieux !
                                                Car cette monnaie la n’est pas réelle, ce sont des 0 et des 1 dans la mémoire d’un ordinateur. Et comme à chaque fois que l’on favorise la création monétaire, on a de l’inflation. Mais comme on parle de hausse de la masse monétaire affectée aux crédit, cette inflation touche sélectivement l’immobillier. 

                                                Cette bulle délirante étant lancée, les banques ont une demande et elles tentent d’y répondre. Elles n’ont pas vraiment le choix. En période de bulle, vous devez souvent jouer avec la bulle même si vous la reconaissez comme telle. Et vous essayer de couvrir vos arriéres. La meilleure façon c’est de revendre sa merde, et c’est pour cela qu’il y a eu titrisation. Il faut trouver un dernier imbécile au jeu de la bulle. Le dernier imbécile, c’est celui qui va perdre. 

                                                De l’autre coté, l’état qui profite bien de ce boom économique dillapide l’argent public en Irak, en Afghanistan. Et les fondamentaux de l’économie US sont mauvais. 30% des emplois crées le sont dans l’immobillier. Alors la bulle arrange bien Bush qui laisse faire. Car pour faire cesser le jeu, il avait toutes les cartes en main. Il suffisait de mettre dès fin 2002 (le début de la bulle) les taux d’intérêts à un niveau raisonable. Ca aurait crevé l’abscés direct. Mais cela aurait aussi crevé la croissance US, au moment ou beaucoup de multinationales US souffrent de problèmes d’efficacité criants. 

                                                La bulle a enflée comme toute bulle. Elle est passée d’une affaire de "pro" à une affaire ou tout le monde joue. Et lorsque même le chauffeur de taxi parle de spéculer sur l’immobillier, on sent que ca va être la loose. Lorsque le gouvernement a enfin sifflé la fin de la récréation en cessant de demander à Greenspan des taux d’intérêts délirants, la fête s’est terminée. Et a laissé un gros mal de crane. 

                                                Pour des raisons géopolitiques et notamment la part des obligations de Fannie et Freddy dans la réserve monétaire chinoise, les américains ont du reprendre au compte de leur état cette dette. Cela l’affaiblit considérablement. Aujourd’hui c’est l’assureur AIG qui morfle. En tout plus de 280 milliards au minimum de risques. Et ce n’est pas fini. 

                                                Les états ont voulu influencer le marché en jouant avec les taux, un des derniers leviers qui leur restait. Mais à avoir voulu trop jouer, ils ont cassés le jouet. Plus de 1000 milliards vont être engloutie dans cette crise. Et il est regrettable que la seule chose qui reste soit qu’il faut plus de régulation. Parce que c’est la grande manie des politiques de vouloir réguler les marchés qui crée ces crises majeures. Lorsqu’un politique met sur le marché de l’argent gratuit pour être réelu, il appauvrit en fait tous les citoyens sans le leur dire. C’est presque pire qu’un impôt. 

                                                La morale dans tout ca ? C’est que l’état US a du racheter une partie de la merde qu’il a crée. Qu’il en a déja pris pour 280 milliards et que ce n’est pas fini. C’est maintenant la WaMu qui va a son tour couler. Sans compter le risque de cascade. Et il y en a d’autres qui sont très mal. Tout l’argent que Bush a mis sur le marché via ses taux d’intérêts très bas, l’état américain va devoir payer la facture. Et elle va être très très salée. Il se pourrait que les Etats-Unis doivent changer durablement de visage suite à ce désastre. 

                                                Et je ne serai même pas surpris de voir les républicains pressés de perdre les élections. Parce que franchement je plains le prochain président des Etats-Unis vu ce qui est en train de tomber sur la geule de ce pays. 

                                                Quand à Bush, il restera comme le fossoyeur d’un empire qui sous clinton était flamboyant. Sa place dans les livres d’histoire risque d’être peu enviable. 


                                                • Forest Ent Forest Ent 17 septembre 2008 23:02

                                                  Juste pour être désagréable, vous avez remarqué que le nasdaq vient de plonger bien plus que le dji ?


                                                • Le péripate Le péripate 18 septembre 2008 00:10

                                                   C’est bien vrai que les étatistes jubilent, enfin, étatistes, il faudrait plutôt dire quelques personnes de bonne foi excitées par les trostkistes qui noyautent, squattent le site. Des années de propagande qui payent à la lumière d’évènements mal compris. Car enfin, c’est l’Etat qui est au centre de cette crise de l’irresponsabilité, l’Etat qui suscite des organismes comme Fanny (discrimination positive pour l’accès aux prêts), l’Etat qui encourage de par son rôle de prêteur en dernier ressort (too big to fall) à prendre tous les risques. Il est vrai qu’une fois la machine infernale enclenchée, difficile de s’en sortir sans casse.
                                                  C’est une équation a trois solutions : ou l’Etat s’occupe de tout, et le pillage finit par cesser faute de richesses crées (ex URSS) ; ou l’Etat pille la richesse en laissant malgré tout une société libre de créer cette richesse, et c’est les cycles créations/destructions de richesses (la quasi-majorité des nations) ; ou l’Etat se contente de garantir le Droit et les libertés (Nouvelle-Zelande ? Irlande ? Islande ?), et un espoir est permis.

                                                  Les étatistes ont la même problématique que les virus et autres agents pathogènes : vivre sur la bête sans cependant la tuer tout à fait, sinon ils meurent aussi.


                                                • Marc Bruxman 18 septembre 2008 00:22


                                                  &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;

                                                   
                                                  &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;Juste pour être désagréable, vous avez remarqué que le nasdaq vient de plonger bien plus que le dji ?

                                                  Oui tout à fait. Et pas encore au point de me faire renier ce que j’ai écrit. Attendons ;)
                                                  &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;

                                                • sisyphe sisyphe 18 septembre 2008 01:00

                                                  par Le péripate (IP:xxx.x21.115.150) le 18 septembre 2008 à 00H10 &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;
                                                  &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;


                                                  Les étatistes ont la même problématique que les virus et autres agents pathogènes : vivre sur la bête sans cependant la tuer tout à fait, sinon ils meurent aussi.

                                                  J’aime bien "les étatistes"  ! smiley
                                                  Les autres, faut les appeler comment, alors ? 
                                                  Les privatistes ? 
                                                  Ceux qui ont besoin de l’état des étatistes pour se renflouer, quand ils ont fait n’importe quoi, et se retrouvent vraiment dans la merde ?  smiley
                                                  Parce qu’eux, ils peuvent pas la tuer non plus, la bête ; et pour cause ; c’est eux, la bête, qui extermine tout sur son passage...

                                                   smiley
                                                  &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;
                                                  &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;

                                                • ash ash 18 septembre 2008 11:17

                                                  J’aimerai assez ’les moralistes’ (plus que ’les moralisateurs’ ;) : je suis un peu gêné de lire que les bulles sont dans l’ordre des choses. Alors peut être le sont elles dans la ’chose financière actuelle’, mais à chaque fois cela me donne l’impression singulière d’assister à des courses de boites à savons sans frein dans les rues de san-francisco : où tout le monde sait qu’il n’y aura qu’une issue fatale, mais bon, on va tous bien se marrer en se tirant la bourre...

                                                  Remplacez ’caisses à savons’ par ’structures bancaires et industrielles’ : revêtez la chose des oripeaux du ’c’est nécessaire pour assurer notre croissance’, ’tout le monde le fait, et sinon on va se faire bouffer’, si vous voulez... Cela reste des pratiques de sales gosses irresponsables. Et dans la mesure où les victimes ne sont pas uniquement les intéressés : la société doit-elle laisser pratiquer, dans ces conditions ?

                                                  J’ai beau chercher, mais je n’arrive pas à trouver un tel état d’anarchie dans un autre domaine.



                                                • Traroth Traroth 18 septembre 2008 12:39

                                                  Bruxman, le grain à moudre n’a jamais manqué. L’analogie avec le 11 septembre est flagrante : dans les deux cas, on a l’impression que les Etasuniens ont inventé le malheur ! Mais il leur arrive simplement ce qui est arrivé à de nombreux pays où la doctrine libérale a été appliquée avec rigueur, tout comme lors du 11 septembre, il leur est arrivé le type d’actes terrosistes qui est déjà arrivé en plein d’autres endroits.


                                                • Traroth Traroth 18 septembre 2008 12:45

                                                  @Peripate : et donc, ce que vous proposez, c’est que l’état étasunien laisse les banques s’effondrer, plongeant le monde dans une crise analogue à celle de 29 ? Ca a déjà été tenté. En 29. On ne peut pas vraiment dire que ça ait été un franc succès. On est finalement parti pour 60 ans de politique économique keynésienne, et quand finalement, les libéraux ont repris du poil de la bête... et ben il suffit de regarder les conséquences, quoi ! Ca se passe de commentaires...


                                                • Le péripate Le péripate 18 septembre 2008 13:02

                                                   Non. J’ai écrit qu’une fois la machine infernale enclenchée, il est difficile de s’en sortir sans casse. Lire aussi Bruxman qui dit que l’Etat US se retrouve à racheter la merde qu’il a lui même créé. C’est donc deux alternatives, également mauvaises : laisser couler avec toutes les conséquences en cascade, ou réparer en laissant l’impression qu’une fois de plus l’irresponsabilité est récompensée, et que ça recommence encore une fois, plus tard. C’est donc le plus mauvais moment pour faire de la politique. Payer est donc probablement la seule chose à faire, ou plutôt, payer au cas par cas. Plus tard, quand la vie reviendra, si les citoyens se décident à retirer l’économie complètement des mains sales des voleurs de pauvres, on pourra laisser se construire tout seul un ordre spontané, pas plus parfait que la vie elle-même, mais le seul possible.


                                                • Le péripate Le péripate 18 septembre 2008 13:05

                                                   Leon, on a bien compris que la solution aux déboires de l’étatisme, c’est encore plus d’état. Il est des fois où persévérer confine à la connerie, ou bien plutôt à la malhonneteté et au vice.


                                                • Traroth Traroth 18 septembre 2008 17:08

                                                  En autorisant le libéralisme, on peut effectivement considérer que l’Etat a une part de responsabilité, mais ça n’exonère pas le libéralisme pour autant.


                                                • Traroth Traroth 18 septembre 2008 19:34

                                                  Cela dit, Peripate, en disant que l’étatisme est la cause des problèmes actuels, vous êtes en plein contresens, et vous êtes manifestement de mauvaise foi. L’état n’a pas de responsabilité directe, et n’est responsable que d’avoir laissé faire les entreprises privées, les banques et autres organismes financiers, en l’occurence. La solution est donc qu’il arrête cela et cesse donc de laisser faire.


                                                • Savinien 17 septembre 2008 23:29

                                                  Les américains n’aiment pas nationnaliser les boites ? Dans l’ensemble, c’est plûtot vrai, puisqu’ils sont encore maitre du monde et que les plus grosses des multinationnales leur appartiennent. C’est là pour eux une manière d’exercer le pouvoir au delà de leur frontières. Mais que va-t-il se passer quand les chinois et les hindous auront finis d’émerger, qu’ils seront à leur tour dominant et, par voie de conséquence, voudront racheter des sociétés américaines ? J’ai franchement du mal à imaginer que les américains restent assis dans leurs fauteuils à regarder le spectacle, même si cette attitude relève du non-agir tant vanté par la doctrine libérale... Il m’est avis que les américains vireront leur cutie, qu’ils se métamorphoseront social-étatiste. Ils l’ont déja plus ou moins fait lors du "New Deal" et sont pret à le refaire si necessité, car avant d’être libéraux, ils sont pragmatiques, ceci expliquant les nombreuses entorses au dogme libéral qu’un observateur un peu curieux peut y découvrir( les aides à l’industrie automobiles par exemple).


                                                  • Jimd Jimd 18 septembre 2008 08:18

                                                    ...c’est une opposition tres binaire et caricaturale.
                                                    bien bien... le marche c’est de la medre l’etat c’est tout...
                                                    MAIS concretement, on nationalise tout comme en URSS ?
                                                    On accepte quand meme que le marche fonctionne pour certaines choses ?
                                                    je me demande toujour pourquoi un decideur central serait plus ’parfait’

                                                    Autre chose.
                                                    Vous demandez vous parfois qui decide de produire les chaussures, les habits, les services, les pizzas, les vis et clous, les voitures que vous achetez ?
                                                    est ce une centralisation qui decide du nombre, quantite, modele, couleur ?
                                                    non. c’est un fonctionnement de marche, de somme de decisions individuelles.
                                                    Et bien, ok ce n’est pas parfait ... mais ca fonctionne quand meme a peu pres.
                                                    la preuve : PERSONNE ne se pose jamais la question et vous n’imagineriez pas ne pas trouver de couches culottes dans votre supermarche prefere....

                                                    Alors oui il y a des inegalites et un debat a avoir sur le role de l’etat.
                                                    Mais les caricatures sont tellement usantes... !

                                                    ... ah mais non je suis con. la solution est evidente et on me la repete sans arret sur ce site. les mechant c’est la finance et on peut tout retablir en leur enlevant le pouvoir de creation monetaire pour le rendre a l’etat... c’est dingue que je ne sois pas capable de comprendre une aussi belle et ’evidente evidence’ (!).



                                                    • arturh 18 septembre 2008 09:00

                                                      Heureusement que le communisme nous a vacciné contre ce genre d’ânneries.

                                                      Mais malheureusement, il y a quand même des nostalgiques et, en plus, ils semblent s’être donné rendez-vous en majorité sur Agoravox.


                                                    • Francis, agnotologue JL 18 septembre 2008 09:33

                                                      ""Heureusement que le communisme nous a vacciné contre ce genre d’ânneries. "" smiley


                                                    • Francis, agnotologue JL 18 septembre 2008 09:44

                                                      Jimd, vous êtes archaïque : ce n’est plus binaire mais ternaire : il y a l’Etat c’est à dire les infrastructures, la protection des biens, y compris la propriété industrielle, et cela a un coût ; le marché ; et la finance.

                                                      Ce matin, un certain Zinsou disait à Ali Baddou (FQ)  : "Le château de la finance internationale est un très beau château, solide. Savez-vous que le secteur de la finance est le premier secteur d’emploi des pays riches ? Vous êtes sensible au créations d’emplois, non ?"

                                                      Mais quels emplois ? Pour créer quelles richesses ? Et pour qui ? La finance crée des pompes à fric qui dépossèdent le secteur productif des fruits de son travail. La finance n’est pas la mouche du coche, c’est un taon bientôt plus gros que les chevaux !

                                                      Nous pourrons discuter avec les financiers le jour où ils accepteront de contribuer à l’effort collectif, à commencer par le maintien d’un Etat fort. En attendant, désolé, ce ne sont que des prédateurs.

                                                       


                                                    • sisyphe sisyphe 18 septembre 2008 09:47

                                                      Et hop !
                                                      Un bon gros point pavlov pour arturh !
                                                       smiley


                                                    • Francis, agnotologue JL 18 septembre 2008 10:04

                                                       @ Jimd : Quand les capitalistes n’avaient pas le pouvoir de création monétaire, ils se faisaient la guerre par nations interposées et envoyaient à la boucheries leurs travailleurs respectifs. On leur a donné ce pouvoir. Aujourd’hui cela va-t-il mieux ?

                                                      Non seulement la guerre n’a pas été abolie, mais une guerre plus pernicieuse est en train de détruire la planète : la guerre des riches contre les pauvres.

                                                      Je ne crois pas que les riches aient du temps à perdre sur Agoravox, par conséquent j’ai des doutes quant à la liberté de penser de ceux qui défendent ici les intérêts de cette minorité. L’idéologie est peut être leur excuse.


                                                    • Le péripate Le péripate 18 septembre 2008 10:11

                                                       Mort de rire ! JL qui traite les autres d’archaïques ! Et qui acceptera de discuter avec les financiers le jour où ils accepteront de participer à un état fort.

                                                      Petite devinette, quel est le nom de ce parti ouvrier socialiste, qui déclinait dans son programme quelques uns des points suivants :
                                                      Nous demandons que l’État s’engage à procurer à tous les citoyens des moyens d’existence.
                                                      La suppression du revenu des oisifs et de ceux qui ont la vie facile, la suppression de l’esclavage de l’intérêt
                                                      Nous demandons la nationalisation de toutes les entreprises appartenant aujourd’hui à des trusts.
                                                      Nous demandons une participation aux bénéfices des grandes entreprises.
                                                      Nous demandons une augmentation substantielle des pensions des retraités
                                                      Pour mener tout cela à bien, nous demandons la création d’un pouvoir central puissant

                                                      Le trotskiste JL est certainement d’accord avec tous ces points.
                                                      Mais quel est ce parti ouvrier ? 
                                                      J’offre le livre "La vertu d’égoïsme " d’Ayn Rand à celui qui trouvera le premier....



                                                    • Jimd Jimd 18 septembre 2008 10:11

                                                      Merci JL pour vos reponse.

                                                      je ne me pose pas la question en terme d’archaisme ou modernisme mais plutot en terme de fonctionnement d’un systeme et de proposition alternative.

                                                      <<Mais quels emplois ? Pour créer quelles richesses ? Et pour qui ? La finance crée des pompes à fric qui dépossèdent le secteur productif des fruits de son travail. La finance n’est pas la mouche du coche, c’est un taon bientôt plus gros que les chevaux ! >>
                                                      je pense que vou vous trompez.
                                                      regardez la crise des annees 30. la chute de la sphere financiere a ecroulee l’economie...
                                                      Si la finance pompait vraiment l’economie, cela aurait du la liberer au contraire....
                                                      et bien voila, la finance sert l’economie reelle et ne la pompe pas. Elle offre des services de financement d’investissement et fait payer un cout. Quand elle s’ecroule cela gripe la machine economique ’reelle’ .

                                                      La fabrication de la monnaie par l’etat est un mythe. le meme problem serait soumis a l’etat de combien preter, a quels societes, pour quels projet...
                                                      je veux bien que le prive ne soit pas parfait dans ces decision.
                                                      mais qu’est ce qui me garantit que l’etat sera meilleur... RIEN DU TOUT. tout systeme est forcement IMPARFAIT car nous, individus sommes imparfait et disposons d’une information imparfaite. L’etat compose d’individe, sera non seulement imparafait mais completement inflexible et rigide.
                                                      je suis convaincu que remettre toutes les cles a l’etat pour ce qui concerne la finance serait encore pire.





                                                    • Francis, agnotologue JL 18 septembre 2008 11:43

                                                      @ Jimd, pardon, mais vous me re-servez là le credo que je dénonce. Vous dites : ""Si la finance pompait vraiment l’économie, cela aurait du la libérer au contraire....""

                                                      Je crois que la meilleure façon de vous exprimer ma pensée sera une métaphore : elle concerne la différence entre parasites et saprophytes. Les premiers peuvent être utiles à leur hôte, à condition qu’ils restent dans des limites acceptables. Les seconds prolifèrent sur des matières inertes ou en décomposition. Si la finance pouvait se libérer de l’économie réelle elle était non pas un parasite mais un saprophyte, et dans ce cas elle serait mortifère.

                                                      @ Péripate : Vous n’avez peut-être pas lu dans vos livres que le volume des transactions financières aujourd’hui est sans commune mesure avec l’économie réelle ? Vos livres sont bons à jeter.

                                                       


                                                    • Le péripate Le péripate 18 septembre 2008 11:47

                                                       Désolé, j’étais absent à la dernière réunion de cellule. Au fait, vous avez trouvé ?


                                                    • Francis, agnotologue JL 18 septembre 2008 11:49

                                                      @ Péripate : le sens que je donnais ici à archaïque n’était pas celui que l’auteur lui donne, au second degré, dans son article. Ce défaut d’inattention de ma part a suscité votre hilarité, j’en suis heureux pour vous smiley


                                                    • sisyphe sisyphe 18 septembre 2008 11:49

                                                      &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;par Le péripate (IP:xxx.x54.174.111) le 18 septembre 2008 à 10H11 &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;
                                                      &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;

                                                      &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;
                                                      &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;
                                                      &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9; Mort de rire ! JL qui traite les autres d’archaïques

                                                      Eh oui, mon gars !
                                                      Les vrais archaiques, ce sont les crypto-néocons, comme toi, qui encensent les banques, les puissances financières, au détriment des citoyens. 
                                                      Tu n’es qu’un petit valet d’un système qui a largement prouvé sa nuisance, et qui ne devrait même plus exister, si un minimum de justice, et de redistribution des richesses existait...

                                                      Peripatate, chez les archaïques crypto-néocons ennemis des humains, tu es une tête de gondole !
                                                       smiley


                                                    • Le péripate Le péripate 18 septembre 2008 11:51

                                                       Sisyphe, inutile de te faire remarquer, on sait que tu en est un vrai de...


                                                    • arturh 18 septembre 2008 12:06

                                                      et qui ne devrait même plus exister, si un minimum de justice, et de redistribution des richesses existait...


                                                      Tiens un candidat au poste de gardien de camp en Sibérie. Une question : vous n’avez pas peur davoir froid ?

                                                      Où alors je me rompe et en réalité vous êtes candidat au poste d’exécuteur en chef dans les caves de la Lubianka ?


                                                    • Jimd Jimd 18 septembre 2008 14:39

                                                      @JL
                                                      merci.
                                                      Vous m’avez mal compris.
                                                      La finance est le poumon de l’economie reelle.
                                                      Un exemple pour un individu, sans finance, pas de credit, pas d’achat de maison par exemple.

                                                      <<Si la finance pouvait se libérer de l’économie réelle elle était non pas un parasite mais un saprophyte, et dans ce cas elle serait mortifère. >>
                                                      en 1929-1930 la finance modiale c’est ecroulee. faillites de banques....
                                                      Les annees suivantes, les annees 30 ont vue une depression de l’economie reelle.
                                                      Si la finance pompait le ’reel’ alors la chutte de la finance aurait du liberer ce reel en s’effondrant.

                                                      Le fait est que les deux sont interdependant, la finance nourrissant l’econmie reelle, lui fournissant du carburant.
                                                      je reconnais bien sur les exces mais je refute ces discours et arguments standard sur ce site qui souhaite la dispartion des financier ... ah non c’est vrai on veut nationaliser la finance... ell est donc utile.





                                                    • Francis, agnotologue JL 18 septembre 2008 18:54

                                                      @ Jimd, vous dites : ""je reconnais bien sûr les excès mais je réfute ces discours et arguments standard sur ce site qui souhaite la disparition des financier "".

                                                      Qui a dit qu’il souhaitait la disparition des financiers ? J’ai écrit plus haut mais vous avez lu de travers : ""la différence entre parasites et saprophytes : les premiers peuvent être utiles à leur hôte"".

                                                      Un hurluberlu de Démocratie libérale exposait ici l’autre jour sa conception du capitalisme en prenant pour modèle Robinson Crusoé. Reconnaissez que la finance ne lui aurait pas servi à grand chose !

                                                      Vous écrivez : ""... ah non c’est vrai on veut nationaliser la finance... elle est donc utile. "" C’est une boutade ?

                                                      Enfin vous dites : ""Si la finance pompait le ’réel’ alors la chute de la finance aurait du libérer ce réel en s’effondrant."" C’est léger : si vous arrêtez de mettre des insecticides sur les champs, que va t’il va se produire à votre avis ? Je sais, vous n’êtes pas très méta-fort, mais si vous me le demandez, je peux vous expliquer.


                                                    • sisyphe sisyphe 18 septembre 2008 21:11

                                                      &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;par arturh (IP:xxx.x31.137.140) le 18 septembre 2008 à 12H06 &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;
                                                      &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;

                                                      &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;
                                                      &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;
                                                      &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;et qui ne devrait même plus exister, si un minimum de justice, et de redistribution des richesses existait...


                                                      Tiens un candidat au poste de gardien de camp en Sibérie. Une question : vous n’avez pas peur davoir froid ?

                                                      Où alors je me rompe et en réalité vous êtes candidat au poste d’exécuteur en chef dans les caves de la Lubianka ?

                                                      Décidément, arturh postule au grand prix des points Pavlov ! smiley

                                                      Tu lui parles de justice, et de redistribution des richesses, ça déclenche la réaction pavlovienne : Sibérie, goulag, Lubianka

                                                      A ce stade là, c’est même plus du formatage, c’est carrément du lavage de cerveau (enfin ce qu’il en reste..)
                                                       smiley

                                                      &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;

                                                    • Jimd Jimd 19 septembre 2008 09:39

                                                      <<Enfin vous dites : ""Si la finance pompait le ’réel’ alors la chute de la finance aurait du libérer ce réel en s’effondrant."" C’est léger : si vous arrêtez de mettre des insecticides sur les champs, que va t’il va se produire à votre avis ? Je sais, vous n’êtes pas très méta-fort, mais si vous me le demandez, je peux vous expliquer.>>

                                                      peut etre ne suis je pas tres fort comme vous l’indiquez...

                                                      La finance n’est pas un parasite.
                                                      elle vous permet, a vous individu, d’acceder aujourd’hui a de l’argent que vous gagnerez plus tard.
                                                      elle offre un service.

                                                      ensuite on peut discuter de ces derive mais non, elle ne pompe pas le reel.


                                                    • polmeuris 19 septembre 2008 18:55

                                                      @ Léon,

                                                      Pour connaître ce programme à ce point, vous avez dû soit l’apprendre par coeur soit l’enseigner... aux troupes. C’est du propre de venir s’en vanter ici.


                                                    • Francis, agnotologue JL 20 septembre 2008 08:58

                                                      @ Jimd, et d’autres : la Fed se prépare à injecter 1000 Mds de $ dans la finance, le budget de l’Etat français, 7% du PIB américain, 4000 $ par citoyen américain. Les transactions financières représentent 50 fois les transactions de biens et services réels lesquelles ne représentent que 2% des transactions totales.

                                                      Jimd, croyez vous que l’énormité de cette bulle financière soit profitable à l’économie réelle ? Il n’y a donc pas de limite à la raison ? La seule raison en la matière serait l’instauration d’une taxe Tobin dont le montant serait calculé de manière à faire converger le niveau de cette bulle vers un optimum que les économistes devraient définir, s’ils faisaient correctement leur métier.

                                                      On a parlé du retour du Politique ? La finance s’en remettra toujours au politique tant que le politique sera inféodé à la finance.

                                                      Mais à ce niveau d’intervention, George Bush se conduit là en père prodigue : cette donation aux requins de la finance est un cadeau empoisonné qu’il laisse à son successeur. Jamais un leader politique ne pourrait faire ça contre son camp et c’est pourquoi je pense que c’est Obama qui sera ce successeur. Et cela n’augure rien de bon non plus, quant aux décisions à court terme concernant l’engagement militaire au Moyen Orient.


                                                    • Le péripate Le péripate 19 septembre 2008 09:57

                                                       J’ai entendu ce matin Jospin dénoncer la finance en argumentant que l’économie dite réelle ne représentait que 2% du volume des transactions boursières. Il est vrai que ce chiffre frappe l’imagination, et est susceptible de susciter l’indignation. J’en parle, car, JL, vous avez dit à peu près la même chose.
                                                      La question que je me pose de suite est : quel serait, à votre sens, la bonne proportion ? Egale au volume de l’économie "réelle" ? Une fraction de cette même économie ?
                                                      Et puis, qu’est-ce que ce volume ? Si un euro est échangé une fois, ça fait un volume d’un euro. S’il est échangé deux fois, ça fait un volume de deux euros, et pourtant, c’est le même euro. Et ainsi de suite...
                                                      Alors quel est le sens de comparer le volume des transactions boursières avec le volume des transactions de biens et de services ?
                                                      Non, décidément, je garde mes livres.


                                                      • Francis, agnotologue JL 20 septembre 2008 10:06

                                                        @ Le péripate : sur la question du niveau des transactions, j’ai répondu plus haut, avant d’avoir lu votre question.

                                                        L’autre question (en fait deux questions) me laisse pantois. Est-ce de la naïveté ? Du vice ? Ou bien vous avez mal lu et de mauvais livres ?

                                                        Cette question : " quel est le sens de comparer le volume des transactions boursières avec le volume des transactions de biens et de services ?" est excellente en ce qu’elle pourrait faire le sujet d’un article, voire plusieurs. Pourquoi n’en feriez vous pas un ?


                                                      • Francis, agnotologue JL 21 septembre 2008 05:06

                                                        @ Péripate, un début de réponse à votre question : la finance c’est par exemple les LBO.

                                                        LBO, Leverage buy out : Cela consiste à emprunter pour acquérir une entreprise en mettant à la charge de celle-ci la dette contractée à cet effet. Faire payer l’achat par ceux à qui on l’a acheté, et profiter en plus de l’effet de levier qui grossit la rentabilité des fonds propres au-delà de la simple rentabilité de l’ensemble des capitaux.

                                                        http://www.france.attac.org/spip.php?article8225

                                                        Si vous ne voyez pas la différence entre ce produit financier et un produit de consommation réel, bien ou service, laissez moi vous dire ceci : le LBO est un produit qui permet de voler légalement le travail d’autrui. C’est comme un catalyseur, un produit dopant : au delà d’un certain seuil c’est un poison. La finance est devenue une industrie de spoliation à grande échelle.

                                                        Un autre exemple : la VAD (Vente à découvert) est une technique qui permet aux traders de gagner à tous les coups, que la tendance soit à la hausse ou à la baisse. C’est une pompe à fric extrèmement efficace pour ruiner les petits boursicoteurs.


                                                      • donino30 donino30 22 septembre 2008 15:33

                                                        La VAD n’est pas une technique qui permet de gagner à tous les coups, désolé smiley C’est même un des plus sûrs moyens de se retrouver "broke", la VAD engendrant des pertes potentiellement illimitées. Nombre de carrières de trading professionnels ou du dimanche ont été brisées dans l’engrenage du marché à terme.

                                                        Bien utilisée, tout comme les warrants elle peut prendre le rôle d’"assurance" qui limite la casse quand le marché se retourne de manière inattendue, le temps que le trader révise ses positions.


                                                      • donino30 donino30 22 septembre 2008 15:12

                                                        Cet article est grotesque, il utilise les vieilles caricatures de la gauche de la gauche. Les comiques habituels accourent pour venir adhérer à cette "excellente" analyse de la situation. N’y connaissant personellement pas grand chose en économie, je souhaite m’instruire grâce aux petits économistes en herbe, qui se vantent apparemment dans les commentaires d’être de véritables experts de cette science.

                                                        1- Quels indicateurs objectifs utilisent ils pour juger si un état applique une politique libérale ou pas ? Taux de fiscalité ? Dépense publique ? Part du revenu social dans la moyenne des revenus ? etc... Pitié donnez moi un peu de votre savoir, messieurs les omni-sachants.


                                                        2- Quelles sont les tranches de valeur de ces indicateurs qu’ils utilisent pour segmenter : ultra-libéral, libéral, neutre, anti-libéral, ultra-anti libéral.

                                                        Comme vous pouvez le constater, les questions sont claires et concrètes. Et comme vous pourrez le constater, c’est maintenant que comme par magie, nos petis économistes en herbe vont s’esquiver en s’abritant derrière des notions philisophiques du style "le libéralisme c’est un état d’esprit, on ne peut le quantifier avec des indicateurs...".

                                                        Et bien voyons... Cette bande de comiques n’en finira jamais de me faire rire, et c’est déjà pas mal.


                                                        • S2ndreal 22 septembre 2008 21:29

                                                          @ domino30
                                                          Votre réaction est grotesque.

                                                          Vous êtes dans les caricatures, les vieilles caricatures, les comiques, l’"excellente" analyse, les petits, les vantards quand il s’agit des opposants au libéralisme. Vous êtes dans les indicateurs objectifs, les taux de fiscalité, la dépense publique, la part du revenu social dans la moyenne des revenus quand il faut décrire une politique ou encore dans les tranches de valeur des indicateurs pour segmenter ultra-libéral, libéral,....

                                                          Vos questions partent de votre vision du monde, que vous posez objective, rationnelle et rigoureuse. Tout ce qui en sort est jugé ridicule, comique, vieux, caricatural. Vous exigez à la fin de votre réaction l’utilisation de votre point de vue sur la réalité. Vous condamnez toute alternative dans l’approche de ces problèmes. Vous jugez implicitement tous ceux qui trouvent que la crise actuelle est dramatique et traduit votre faillite et les condamnez, nous condamnez à l’insignifiance et au ridicule.

                                                          Le grotesque est ici dans le mépris total dont vous faites preuve à l’égard des gens qui veulent comprendre, qui essaient, qui approchent la réalité en dehors de vos oeillères idéologiques. Le grotesque est dans la foi absolue, aveugle dont vous faites preuve dans le système économique actuel et en cours d’explosion. Le grotesque est dans votre vision totalement manichéenne du monde où vous vous placez dans les bons et moi dans les méchants.

                                                          Nous allons payer pour ce qui vous apparaît naturel, bon et juste. Nous avons déjà payé très cher en précarisation, pauvreté, chomage, baisses de salaire, peur du lendemain, perte de pouvoir d’achat. Nous payons avec des prestations sociales au rabais. Nous payons avec la certitude d’être pris pour un idiot par tout ce qui a du pouvoir. On nous demande en plus de payer les pots cassés sur notre dos. Vous nous interdisez d’avoir une opinion en nous condamnant au ridicule. Vous nous interdisez de trouver cela cruel et injuste. Vous interdisez l’expression de la colère.

                                                          Vous me faites pensez à la reine Marie-Antoinette qui disait que puisque les gens n’ont plus de pain alors ils peuvent manger de la brioche. C’est grotesque.


                                                        • donino30 donino30 23 septembre 2008 20:13



                                                          "Vous condamnez toute alternative dans l’approche de ces problèmes. Vous jugez implicitement tous ceux qui trouvent que la crise actuelle est dramatique et traduit votre faillite et les condamnez, nous condamnez à l’insignifiance et au ridicule. "

                                                          Ce qui est ridicule c’est de hurler au libéralisme sans être capable de définir qui l’est ou qui ne l’est pas. A partir de quand on peut le devenir ou ne plus l’être. Je ne juge pas ceux qui trouvent que la crise actuelle est dramatique puisque j’en fais partie. 



                                                          "Le grotesque est ici dans le mépris total dont vous faites preuve à l’égard des gens qui veulent comprendre, qui essaient, qui approchent la réalité en dehors de vos oeillères idéologiques."

                                                          Je respecte toute idéologie dés lors que les gens sont capables de la défendre de manière cohérente. Les gens qui veulent comprendre ne le pourront que si les choses sont claires. Par exemple, un pays qui a un taux de dépense publique de 54% du PIB peut il être qualifié d’ultra libéral ? Ou même de libéral, économiquement parlant ? Il faut avoir un sacré aplomb pour défendre ça. Et j’irai plus loin en disant que c’est de la manipulation, ni plus ni moins. L’épouvantail du libéralisme est agité pour justifier toutes les difficultés actuelles, et dés lors qu’il faut tenter d’en définir ne serait-ce que les prémisses des contours, il n’y a plus personne, et c’est un euphémisme. Ce n’est pas votre commentaire qui me fera changer d’avis vous en conviendrez... Alors non, je n’ai aucun respect pour les manipulateurs, qui ont souvent des fins toutes autres que le bien être général. Je ne dis pas que vous en êtes partie. Si personne n’arrive à dire ce qu’il faut faire objectivement et concrètement pour dire ce que c’est qu’être libéral, et que dans le même temps on accuse le libéralisme de tous les maux, je vous fais remarquer qu’il y a peu de chances que l’idéologie que vous évoquez puisse aboutir à quelquechose de meilleur... C’est tellement facile de s’abriter derrière la philosophie. Mais vient un moment où quand on veut faire quelquechose il faut franchir le cap...

                                                          "Le grotesque est dans la foi absolue, aveugle dont vous faites preuve dans le système économique actuel et en cours d’explosion. Le grotesque est dans votre vision totalement manichéenne du monde où vous vous placez dans les bons et moi dans les méchants. "

                                                          Vous faites totalement fausse route, je n’ai aucune foi dans le système actuel. J’attends en revanche que l’on m’en présente une alternative moins mauvaise qui ait fait ses preuves ne serait-ce qu’une fois quelquepart dans l’histoire de l’humanité. Vous en connaissez une ?


                                                          "Vous nous interdisez d’avoir une opinion en nous condamnant au ridicule. Vous nous interdisez de trouver cela cruel et injuste. Vous interdisez l’expression de la colère. "

                                                          Non. Ceux que je méprise ce sont les soit disants experts qui hurlent au libéralisme sans arriver à dire ce que c’est. Pour tous les autres, si mon commentaire les a heurtés je m’en excuse sincèrement. Vous avez raison d’exprimer votre colère car la situation est en effet grave. Essayez juste de vos assurer que vous ne vous trompez pas de diagnostic sur les causes de nos maux. La seule chose dont je sois certain, c’est que nous ne ferons rien de bien si nous agitons des épouvantails abstraits qui nous empêchent peut être de mettre les doigts sur des problèmes plus profonds. Le spectre du libéralisme me fait penser au report de tous nos problèmes par le FN sur les étrangers, manipulation de la crédulité des gens.


                                                          "Vous me faites pensez à la reine Marie-Antoinette qui disait que puisque les gens n’ont plus de pain alors ils peuvent manger de la brioche. C’est grotesque."

                                                          Alors là j’ai beau y mettre de la bonne volonté je ne vois pas le rapport. Enfin bon, si vous le dites smiley

                                                          cordialement

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