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Accueil du site > Actualités > Economie > Ne l’appelons plus jamais néolibéralisme : c’est un (...)

Ne l’appelons plus jamais néolibéralisme : c’est un oligarchisme !

Le dit néolibéralisme est un ennemi complexe. Vilipendé par une grande partie de la classe politique, y compris par les partis de gouvernement pour certaines de ses dérives (inégalités, délocalisations, désertion fiscale, spéculation financière), rien ne semble pouvoir l’arrêter. En effet, par-delà les critiques, presque tous les gouvernements occidentaux poursuivent les politiques dites néolibérales en pilotage automatique. Ne faut-il pas alors se poser la question des failles de notre critique  ?

 

Un nom trompeur qui biaise le débat public

La faille majeure qui me semble apparaître de plus en plus clairement, c’est tout simplement le nom donné à cette idéologie qui inspire l’action de nos dirigeants depuis quatre décennies. Même s’il y a toute une histoire des idées qui a abouti à ce nom, qu’évoque David Cayla dans son dernier livre « Populisme et néolibéralisme  », il pose de sérieux problèmes, comme l’économiste le souligne. Même si cette pensée est postérieure, et dérive en partie du libéralisme, ce qui pourrait justifier son appellation, les deux composants de ce mot peuvent être contestés. D’abord, son caractère nouveau est tous les jours qui passent plus inadapté. C’est une pensée du milieu du 20ème siècle, qui s’est imposée à partir de 1979 et la victoire de Margaret Thatcher en Grande-Bretagne. C’est une pensée étrangère à bien des défis du monde moderne, d’un point de vue social, environnemental, économique ou politique.

Mais surtout, comme le pointe David Cayla dans Marianne, « le libéralisme classique d’une part, et le néolibéralisme d’autre part, n’ont pas grand-chose en commun. Le premier développe une théorie de l’émancipation individuelle là où le second entend soumettre les individus à l’économie  ». Mais ce faisant, pourquoi accordons-nous encore à cette idéologie le nom de libéralisme ? D’ailleurs, le modèles de la nouvelle économie, Uber, est justement un modèle économique où l’entreprise cherche à prendre une position totalement dominante, à la fois vis-à-vis de ceux qui fournissent les services qu’elle vend, que pour ses clients, de manière à gagner un pouvoir de marché tel qu’elle pourrait augmenter du jour au lendemain ses prix ou ses commissions, jusqu’à générer des profits colossaux.

Parallèlement, David Cayla a raison de pointer que le néolibéralisme n’exclut pas l’intervention de l’Etat, qui doit assurer le prétendu bon fonctionnement des marchés. Je nuancerai en soulignant que cette intervention de l’Etat est limitée et contrainte, par un nombre grandissant de règles. Dans le monde dit néolibéral, l’imposition des plus riches et des multinationales doit toujours baisser, et les Etats doivent fermer les yeux sur leur désertion fiscale massive, rappelée par les Pandora Papers. Autre point cardinal : le laisser-passer des biens, des capitaux et des personnes a pour seul but de faciliter la maximisation des profits. Du fait du laisser-passer, des politiques dites de compétitivité s’imposent, entre baisse de la fiscalité des entreprises, baisse des droits des salariés, et montée des droits des multinationales, qui peuvent poursuivre les Etats s’ils veulent changer le cadre réglementaire des marchés où elles opèrent.

On constate également un grand laisser-faire des opérations de fusions et acquisitions, malgré les conséquences sociales ou sur la souveraineté économique des pays. Pourtant, en favorisant la concentration, elles sont fondamentalement contradictoires avec la philosophie libérale. Mais les intérêts des actionnaires, qui dictent souvent ces opérations, passent avant tous les autres dans ce monde dit néolibéral qui ne sert que l’oligarchie en réalité. Enfin si les néolibéraux défendent toujours le recul de la présence de l’Etat dans l’économie, par la privatisation de services publics, qui ne devraient pas avoir vocation à être vendus, comme les aéroports ou les autoroutes, les crises récentes ont fait évoluer leur doctrine. La crise financière de 2008, celle de la zone euro, et la crise sanitaire, ont poussé les dits néolibéraux à appuyer l’intervention de l’Etat, entre déficits massifs et achats d’actifs par la banque centrale.

Plus globalement, les néolibéraux, conscients des limites du marché, s’en remettent à l’Etat pour « accompagner et organiser le marché en tant qu’institution régulatrice de l’économie », comme le dit David Cayla. L’Etat « gagne » le rôle de protéger le système néolibéral, bien que ce système le pousse à toujours moins protéger socialement les citoyens. Et ce n’est pas le seul paradoxe, puisque cette immixion de l’Etat dans l’économie devient alors la preuve que nous ne serions pas tant que cela dans un système néolibéral, comme Léa Salamé l’avait signifié à Natacha Polony sur France Inter. En effet, qualifier de néolibéralisme le système économique actuel introduit d’innombrables biais défavorables à sa critique, et contribue à perpétuer ce système en compliquant sa critique et la formulation d’une alternative rassembleuse. Et parce qu’il serait nouveau et libéral, le système économique actuel renvoie implicitement ses adversaires à une forme d’archaïsme et l’illibéralisme, ce qui est n’est guère attrayant.

Pire encore, ceci est totalement faux tant cette pensée est datée et se révèle de moins en moins libérale. Si le néolibéralisme est une forme de libéralisme pour les 1% et les multinationales, qui ont en effet une grande liberté pour agir face à des consommateurs qu’ils peuvent asservir, des prestataires plus ou moins ubérisés, ou des Etats dont l’action se résume à se rendre attractif pour eux ou à les sauver des crises, ce n’est pas un libéralisme pour la grande majorité. On pourrait parler d’oligo-libéralisme, un libéralisme qui ne profite qu’à une petite oligarchie. Mais parce que les libertés ne progressent pas pour la majorité, il vaut sans doute mieux oublier le terme libéralisme pour qualifier cette idéologie. Je propose donc de renommer l’idéologie dominante oligarchisme, un système qui fait des intérêts des multinationales et des 1% les plus riches la seule boussole de l’action publique, parce que c’est bien ce dont il s’agit.

Ce terme présente plusieurs intérêts. Outre une bien plus grande cohérence de fond, il agit comme un révélateur de la nature profonde du système actuel. Bien sûr, il y a plusieurs formes d’oligarchisme. La plupart des régimes autoritaires sont des oligarchismes qui servent essentiellement une petite élite. Mais des régimes démocratiques peuvent parfaitement être oligarchistes, comme nous le voyons dans la plupart des pays dits occidentaux, où les politiques suivies ne profitent qu’à une petite minorité. Assez logiquement, on ne peut que constater également que les régimes oligarchistes tendent de plus en plus à restreindre la démocratie pour limiter le plus possible les remises en question de leur position.

Mais ce qui démontre aussi le fait que nous sommes dans un système oligarchiste, c’est sans doute le fait que les opposants les plus marqués au système actuel sont qualifiés de populistes. Ne faut-il pas être profondément oligarchiste pour faire du qualificatif populiste l’insulte politique suprême ? On peut aussi y voir une forme de « populophobie  », pour reprendre le terme de Guillaume Bigot, un profond mépris de classe, qui consiste à dénier toute forme de réflexion sérieuse sur notre direction politique à un petit peuple qui serait incapable de comprendre tous les enjeux, que seule une petite élite saisirait, celle qui a voté massivement pour Maastricht en 1992, le TCE en 2005 ou Macron en 2017.

Bien sûr, le terme a représenté un courant politique aux Etats-Unis il y a un siècle, mais il est frappant de constater que son usage global s’est imposé finalement assez récemment, pour (dis)qualifier ceux qui s’opposent le plus fortement au dit néolibéralisme. Le terme populiste est extraordinairement ambigu, comme l’avait très bien décortiqué Vincent Coussedière dans son « éloge du populisme ». Dans la bouche de ceux qui l’usent pour disqualifier leurs adversaires, in fine, il est utilisé pour qualifier des politiques démagogiques qui en appelleraient au peuple contre les élites. David Cayla y voit étonnement un « rejet du pluralisme de l’offre politique  » alors que ce rejet est plus fort dans le camp oligarchiste. D’ailleurs, en France, LFI et le RN, souvent qualifiés de populistes, ne rejettent pas le pluralisme politique.

L’association entre « populisme  » et « démagogie  » ou « autoritarisme » tient-elle encore ? Pourquoi le peuple seul pourrait céder à la démagogie et à l’autoritarisme ? La crise sanitaire a bien montré comment le pouvoir actuel, pourtant l’opposé du populisme, qu’il ne cesse de dénoncer, pouvait céder à ces deux tentations. L’exécutif a été profondément démagogue en déniant une utilité au masque quand la France en manquait plutôt que d’expliquer qu’il préférait en limiter l’usage à ceux pour qui il était le plus utile. Pour justifier le second confinement, Macron a annoncé un risque de 400 000 morts totalement extravagant. Et en matière d’autoritarisme, son mandat présente un lourd bilan, entre sa gestion solitaire, non transparente et très restrictive des libertés publiques de la crise sanitaire, ou sa gestion des manifestations des gilets jaunes, dénoncée par de nombreuses associations internationales.

Ne sommes-nous pas arrivés à un point où il est clair que les politiques malhabilement qualifiées de néolibérales ne sont que des politiques qui servent une petite élite, qui croit à la théorie pourtant infirmée du ruissellement, un oligarchisme, qui s’oppose à des politiques « populistes » qui serviraient le peuple ? Et si, comme l’affirmait Jean-Claude Michéa, le populisme, c’était au final un « combat pour la liberté et l’égalité mené au nom des vertus populaires  » ?

Voici ce que j’ai développé dans mon livre « Le néolibéralisme est un oligarchisme », aux éditions Librinova, dont j’ai ajusté la couverture pour le rendre plus clair, et que le FigaroVox, dans un entretien, et Front Populaire, dans une vidéo, m’ont permis de présenter. Qu’ils en soient remerciés.


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44 réactions à cet article    


  • Decouz 13 novembre 2021 12:04

    Le Chili, par ex, après le coup d’état de Pinochet, laboratoire néo libéral avec dictature :

    https://journals.openedition.org/nuevomundo/67029


    • troletbuse troletbuse 13 novembre 2021 12:53

      Et pour bientôt, le versement des aides et des pensions conditionné par la 3eme dose. Déjà fait pour le monde hospitalier, les pompiers et d’autres.

      Il y a déjà la grosse boule de suif mondialiste Merkel qui encourage la 3eme dose.

      Il y a 4 ans déjà que je disais que l’armée devait prendre le pouvoir. J’espère qu’elle n’est pas trop noyautés par mondialistes.

      Beaucoup vont me dire : Armée = dictature. Ben oui, ils ne se sont pas encore aperçu qu’on y est déjà.

      Ou alors si Trump reprenait le pouvoir, une fois de plus les Yanhees pourraient nous sauver.


      • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 13 novembre 2021 13:13

        @troletbuse
         
        ’’bientôt, le versement des aides et des pensions conditionné ...’
         
         ne poussez pas trop le bouchon tout de même : ce genre de propos de battus d’avance, c’est un boulevard pour le dictateur.


      • troletbuse troletbuse 13 novembre 2021 13:26

        @Francis, agnotologue
        Battu ?
        Je manifeste depuis le 1er mai chaque samedi et je fais parti des Patriotes


      • troletbuse troletbuse 13 novembre 2021 13:27

        @troletbuse
        Manif apparemment interdite aujourd’hui à Metz. Tu vois, ca s’accentue.


      • troletbuse troletbuse 15 novembre 2021 14:37

        @Francis, agnotologue
        Tu vois ce qui se passe en Autruche ! Enfin chez eux ils n’ont pas perdu les bonnes idées du nazisme ; Comme l’Allemagne d’ailleurs.
        Les décisions sont prises à peu de jours d’intervalles dans les pays de l’UE.
        En France,on avait les Kollabos ; L’histoire se répète.
        Boukovski nous avait pourtant prévenu il y a longtemps. Eh bien on y est.
        Communisme ou nazisme. Enfin un coktail des deux avec un paquet de Mengele et leurs seringues.


      • ETTORE ETTORE 13 novembre 2021 14:21

        Pourquoi les murs restent si muets ?

        Pourquoi les chaussées sont si immaculées ?

        Pourquoi ne pas compléter avec d’autres modes d’expression ?

        Ils ont peur des voix qui portent, mettons leur des « écrits » qui restent.

        Manifs interdites ?

        Soit, mais les murs sont d’excellents moyens d’expression directe.

        Ils appellerons cela des « tags », et NOUS, la voix d’un peuple, étouffé par des masques, qui ne veulent pas dire le nom de cette décrépitude de liberté .


        • Eric F Eric F 13 novembre 2021 18:42

          La forme actuelle de libéralisme mondialisé, plus financier qu’industriel, est effectivement oligarchique. Mais ce terme s’applique habituellement à un mode de pouvoir politique plutôt qu’à un système économique et social ; si l’on veut remplacer le terme « néolibéralisme », peut-être faudrait-il alors parler de « libéralisme oligarchique » ?


          • Albert123 14 novembre 2021 09:39

            @Eric F

            le souci quand on critique le « libéralisme » c’est qu’a chaque fois se sont les libertés individuelles des non membres de l’oligarchie qui trinquent,

            l’étatisme collectiviste et totalitaire ne concerne pas l’oligarchie mais les peuples qui a tord pensent qu’en se privant de leurs propres libertés cela contraindra l’oligarchie qui au contraire peut encore plus asseoir sa domination, 

            c’est d’ailleurs exactement ce qui caractérise l’idiotie utile des gauchistes qui, inconsciemment ou non, oeuvrent finalement pour la domination oligarchique en permanence, 

            être libéral c’est avant tout pouvoir jouir a titre individuel de son droit a produire des choses sans la soumission a une caste omnipotente qui s’arroge le droit de vous dicter ce que sera votre propre existence, 

            être anti libéral consiste juste a se soumettre a cette domination et à justifier sa posture en s’indignant inutilement pour compenser la frustration qui en résulte,

            car au final les seules victimes de l’anti libéralisme sont ses propres porte drapeaux


          • Captain Marlo Captain Marlo 14 novembre 2021 18:52

            @Eric F
            Mais ce terme s’applique habituellement à un mode de pouvoir politique plutôt qu’à un système économique et social ;

            Tout est lié, je le crains, le politique, le législatif et l’économique...
            Les lobbies passent leur temps à faire le siège des décideurs pour qu’ils prennent les décisions qui leur conviennent.

            2500 structures de lobbying, 15.000 lobbyistes, Bruxelles est le deuxième pôle de lobbying mondial après Washington DC.

            De Villiers quand il était Député européen, avait mis une pancarte sur la porte de son bureau : « Interdit aux chiens et aux lobbyistes » !!

            L’ennui, c’est qu’il n’y a pas des milliers de lobbies pour représenter les intérêts de la population... Le Parlement européen n’a qu’un rôle consultatif.
            Et les syndicats affiliés à la Confédération Européenne des Syndicats, sont financés par Bruxelles... pour qu’ils défendent l’UE !


          • Eric F Eric F 14 novembre 2021 19:12

            @Captain Marlo

            « Tout est lié, je le crains, le politique, le législatif et l’économique... »

            Oui, il y a effectivement intrication des « puissants » de l’économie et du pouvoir politique. On les voit ensemble sous les feux des projecteurs des forums internationaux (économie, climat, humanitarisme...), et ils se concertent dans les bureaux feutrés des gouvernants et parlementaires.

            « Le Parlement européen n’a qu’un rôle consultatif »

            ce n’est plus vrai depuis le traité de Lisbonne où son rôle a été élargi pour la ratification de certains textes, et l’approbation de la nomination des membres de la commission (il peut même voter une motion de censure)

          • troletbuse troletbuse 16 novembre 2021 00:01

            @Eric F
            peut-être faudrait-il alors parler de « libéralisme oligarchique » ?

            Qu’est-ce que tu viens nous casser les pieds en voulant édulcorer le sens sens mots.
            Le seul résultat qui compte, c’est que nous sommes entré en dictature et si tu trouves que ce n’est pas encore tout à fait une dictature, ca va se durcir dans les jours qui viennent. Je l’ai prédit depuis longtemps et ceci grace à tous les mougeons dont tu fais partie.
            A quoi ca sert de nous sortir ?
            C’est pas bien le port du masque
            C’est pas bien l’obligation vaxxinale
            C’est pas bien le couvre-feu à 18H ou à 20H
            Etc
            Continue à chercher la bonne appellation, j’appelle ca « pisser dans un violon » ou « enculer les mouches » et pendant ce temps, tes « libéraux oligarchiques » ne pissent pas dans un violon, ils déroulent tranquillement Le Grand Reset  smiley


          • Captain Marlo Captain Marlo 16 novembre 2021 09:45

            @Eric F
            ce n’est plus vrai depuis le traité de Lisbonne où son rôle a été élargi pour la ratification de certains textes, et l’approbation de la nomination des membres de la commission (il peut même voter une motion de censure)

            .
            Je crois que vous vous faites des illusions sur le rôle du Parlement européen. Voici les compétences de la Commission européenne élue par personne :

            "Elle dispose de trois types de compétences : un pouvoir d’initiative législative, de gardienne des traités et un pouvoir d’exécution."

            C’est elle qui est à la manoeuvre.


          • Captain Marlo Captain Marlo 13 novembre 2021 20:05

            Bonsoir, et merci pour ce billet sur les définitions des mots habituellement utilisés et rarement définis.

            A mon avis, Reagan et Tchatcher ont mis un coup d’arrêt, par une propagande menée par les Think tanks, aux solutions keynésiennes de l’après guerre.

            Cf « Les Evangélistes du Marché » par Keith Dixon.

            "Les « think tanks » sont des organisations politiques se donnant comme but de propager les vues néo-libérales auprès des « opinions » gouvernementales et « populaires ». A savoir :

            1/ Lutter contre les idées keynésiennes de gestion tripartite de l’économie (Etat, entreprises, syndicats) ; lutter contre toute prétention de l’Etat à intervenir dans l’organisation du marché économique. L’« interventionnisme » y est dénoncé comme la source des tous les maux que ce soit du chômage ou de l’inflation. L’Etat est, selon eux, par essence, « totalitaire ».

            2/ Défendre l’idée d’un marché économique libérale s’auto-régulant. C’est la réactualisation de la « main invisible » d’Adam Smith.etc« 

            C’est ce qu’on a décrit comme : »favoriser les riches pour que l’argent coule jusqu’en bas." C’était la première étape, dans les années 80/90.



            • chantecler chantecler 13 novembre 2021 20:11

              @Captain Marlo
              Tout juste .


            • Captain Marlo Captain Marlo 13 novembre 2021 20:22

              La 2e étape a été en 1994, la signature des accords de l’Uruguay Round mettant en place la mondialisation des échanges, aux USA & en Europe de l’Ouest. Pour l’Europe, c’est le Commissaire européen Leon Britain qui a signé. Cf « D’où vient la mondialisation ? »

              Il fallait envoyer aux orties tout ce qui pouvait ressembler à du protectionnisme.
              Supprimer toutes les lois qui protégeaient les entreprises, le patrimoine et les emplois : c’est open bar ! Tout doit circuler librement, les capitaux, les marchandises, les hommes et les services. Ces 4 critères sont inscrits dans le marbre des Traités européens.

              C’est la mondialisation voulue par l’oligarchie financière et les multinationales pour faire plus de profits, en délocalisant les productions et les services dans les pays à bas salaires. C’est « de l’anti protectionnisme », ce qui ulcère les Français.

              Du coup, les mondialistes les insultent, en les traitant de « populistes-nationalistes ». Parce qu’ils veulent des productions et des emplois en France.

              Le cauchemar pour les profits des mondialistes !


              • Captain Marlo Captain Marlo 13 novembre 2021 20:46

                La 3e étape, en France du moins, la théorie libérale de rejet de l’Etat a fait long feu...

                "lutter contre toute prétention de l’Etat à intervenir dans l’organisation du marché économique. L’« interventionnisme » y est dénoncé comme la source des tous les maux que ce soit du chômage ou de l’inflation. L’Etat est, selon eux, par essence, « totalitaire ».« 

                Mon oeil ! »Un keynésianisme revisité« est revenu plein pot !
                Délocaliser ne suffisait pas, les riches »localisaient « surtout les caisses de l’Etat !
                En France, s’est mis en place un inceste privé/public, un favoritisme d’Etat.
                Cf »Argent public, fortunes privées, le favoritisme d’Etat" par Olivier Toscer.


                Les riches, ceux qui soutiennent Zemmour, comme Boloré & Dassault et les autres du CAC 40, ont puisé dans les caisses de l’Etat, avec la bénédiction des Gouvernements de Gauche et de Droite, pour faire fortune ! Et pas qu’un peu !

                On a privatisé les profits et socialisé les pertes.
                Le ruissellement, mais direct de Bercy !
                C’est sans doute ce qui explique qu’en France, beaucoup de Hauts fonctionnaires triangulent si souvent : Fonction publique/ Entreprises privées/ Politique.
                Puisque grosso modo, c’est la même chose.


                • titi titi 13 novembre 2021 23:44

                  @Captain Marlo

                  « On a privatisé les profits et socialisé les pertes. »
                  Cette phrase résume à elle seule voter ignorance économique.
                  Privatiser ou nationaliser, c’est une action sur le capital.
                  Un profit, ou une perte c’est le constat d’une situation sur un bilan.

                  Une entreprise peut faire des profits et ne rien valoir.
                  Une entreprise peut perdre de l’argent, et valoir énormément.


                • chantecler chantecler 14 novembre 2021 00:56

                  @titi
                  Cetititiquelepolitititique ?


                • Captain Marlo Captain Marlo 14 novembre 2021 08:25

                  @titi
                  Lisez le livre d’abord, vous comprendrez ensuite, bonne journée !


                • titi titi 14 novembre 2021 11:35

                  @Captain Marlo

                  « vous comprendrez ensuite »
                  Turlututu.
                  Les mots ont un sens, et en comptabilité chaque terme à son importance.

                  Pour faire simple, puisque je suppose que vous ne savez pas lire un bilan, parler de privatisation/nationalisation des pertes/profits, c’est comme confondre la vitesse d’un véhicule, et la distance qu’il a parcouru.


                • Captain Marlo Captain Marlo 16 novembre 2021 09:52

                  @titi
                  Pour faire simple, puisque je suppose que vous ne savez pas lire un bilan, parler de privatisation/nationalisation des pertes/profits, c’est comme confondre la vitesse d’un véhicule, et la distance qu’il a parcouru

                  Pauvre pomme, il ne s’agit pas de comptabilité, mais de détournements de fonds publics !

                  Exemple parmi d’autres donnés dans le livre : Dassault. Il a mis au point un logiciel de fabrication utilisé dans le monde entier par les constructeurs d’avions & de voitures. Il l’a financé sur fond publics, mais ne l’a pas rendu au patrimoine de la France. Ce logiciel constitue désormais 75% de la fortune de la famille Dassault.

                  Cela ne relève pas de la compta, mais des tribunaux et de la case prison.


                • Captain Marlo Captain Marlo 13 novembre 2021 21:02

                  La 4e étape, c’est maintenant, avec l’hélicoptère à monnaie & le grand Reset.

                  Là on passe dans la 4e dimension ! Il ne s’agit plus « de néo machin » ou « de libéralisme pur jus ». Mais de copier la dictature chinoise, où le Parti et l’Etat interviennent partout et contrôlent tout.

                  Cf « Le Great Reset ou la fascination des élites pour le modèle chinois ».

                  "(...) les Etats deviennent les payeurs en dernier ressort (“payer of last resort”) et se substituent au marché chaque fois qu’il le faut pour éviter des vagues de licenciement et des faillites d’entreprises. On ne pouvait mieux décrire et fonder idéologiquement le triomphe final du capitalisme de connivence, où l’intérêt de l’Etat et des hauts fonctionnaires se mêle, voire se confond avec celui des grands capitalistes qui actionnent les leviers de l’économie. 

                  D’une certaine façon, le monde que Schwab et Malleret nous décrivent est celui où le modèle chinois se généralise : les Etats ont vocation à structurer l’économie et à remettre au goût du jour une forme renouvelée de planification.

                  De même que la conversion des suppôts de Davos à l’écologie étonne, il faut prendre ici acte d’une seconde étrange conversion : l’acceptation par l’élite économique mondialisée de l’étatisme, de l’intervention de l’Etat pour sauver le marché partout où il est en danger.etc "


                  PS : L’URSS ou la Chine, c’est le capitalisme d’Etat.

                  Cela devrait plaire à la Gauche...


                  • chantecler chantecler 13 novembre 2021 21:12

                    @Captain Marlo
                    Je suis très d’accord avec toi sauf sur un point que tu n’a pas abordé ce soir dans tes commentaires : « le tournant de la rigueur » de 83 qui est lié au sabotage financier mené contre l’union de la gauche . Le même d’ailleurs qui a eu lieu suite aux conquêtes sociales de 1936 .
                    A savoir les actions menées par les détenteurs de capitaux en représailles des nationalisations et des améliorations sociales menées à partir de 81 .
                    Cad principalement fuite des capitaux et dévaluations successives .
                    Et je te suggère de se repencher sur cette question fondamentale toute personne qui souhaiterait améliorer les conditions de vie des salariés .
                    « Le mur de l’argent » existe bel et bien .


                  • Captain Marlo Captain Marlo 14 novembre 2021 08:23

                    @chantecler
                    sur cette question fondamentale toute personne qui souhaiterait améliorer les conditions de vie des salariés .
                    « Le mur de l’argent » existe bel et bien .

                    .
                    Tu as raison, je n’ai pas abordé le partage capital /travail.

                    A mon avis, il ne dépend pas des choix économiques, mais du rapport de forces avec tous les contre pouvoirs : libertés publiques, syndicats indépendants, journalistes indépendants, médias indépendants et justice indépendante.

                    Dès que ces contre pouvoirs disparaissent, les profits disparaissent aussi, mais jamais au profit du travail ! On le constate en Occident, mais c’est vrai aussi en Chine, qui fabrique plus de milliardaires que les USA et l’ Inde réunis ! 

                    Mon idée, c’est qu’on ne peut pas dissocier revendications, libertés publiques et contre pouvoirs. 


                  • chantecler chantecler 14 novembre 2021 08:37

                    @Captain Marlo
                    Naturellement !
                    Euh , lapsus de ta part  ? « les profits : disparaissent , ou explosent ?, mais jamais en faveur du travail....
                    D’autant qu’il y a des lois ad hoc , votées par les majorités »libérales" pour favoriser l’accumulation et les fortunes , et la fuite/protection du capital : (paradis fiscaux) avec de moins en moins de contrôleurs fiscaux efficaces- trop de fonctionnaires !- : un filou col blanc se fait pincer de temps en temps mais 99 passent au travers....
                    Faut bien financer les campagnes ....


                  • Eric F Eric F 14 novembre 2021 09:26

                    @Captain Marlo
                    "les Etats ont vocation à structurer l’économie et à remettre au goût du jour une forme renouvelée de planification"
                    N’est-ce pas ce que demandent les souverainistes ?


                  • Captain Marlo Captain Marlo 14 novembre 2021 18:28

                    @chantecler
                    Euh , lapsus de ta part ? « les profits : disparaissent , ou explosent ?, mais jamais en faveur du travail....

                    Non, ce n’est pas un lapsus, les profits disparaissent... dans certaines poches !

                    Les paradis fiscaux sont la conséquence de la liberté de circulation des capitaux, article 63 du TFUE, non seulement en Europe, mais ils peuvent circuler dans le monde entier ! Sortir de l’UE permettra de remettre en place le contrôle des mouvements de capitaux & éviter l’évasion fiscale.
                    C’est ce qui existait en France avant la mondialisation.


                  • Captain Marlo Captain Marlo 14 novembre 2021 18:35

                    @Eric F
                    les Etats ont vocation à structurer l’économie et à remettre au goût du jour une forme renouvelée de planification"
                    N’est-ce pas ce que demandent les souverainistes ?

                    Cela dépend des souverainistes ! Mélenchon est pour la planification, mais je doute que l’Extrême-Droite le soit. Ce qui pose problème avec « ce projet chinois », ce n’est pas la planification, c’est la fin des libertés publiques qui va avec.

                    Vous ne sentez pas que l’air du temps est plutôt porté à la dictature ?
                    L’Autriche va imposer le confinement aux non vaccinés.

                    Et en France, une enseignante risque la révocation pour refus du masque.


                  • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 14 novembre 2021 18:41

                    @Captain Marlo
                     
                    consentir à enseigner avec un masque c’est renoncer à sa mission d’enseignant pour garder son boulot.


                  • Yaurrick Yaurrick 14 novembre 2021 18:46

                    @chantecler
                    Le partage de la valeur ajoutée est dans l’absolu favorable aux salariés (60% du CA part en salaires et cotisations). Les marges brutes des entreprises françaises sont les plus faibles d’Europe (environ 33%), sachant qu’il faut encore ajouter les impôts divers et variés (10%), les provisions & investissements , et seulement après les bénéfices qui vont aux actionnaires (si il est décidé de verser un dividende, ce qui fait mécaniquement baisser la valeur de l’action).


                  • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 15 novembre 2021 07:48

                    @Yaurrick
                     
                     ’’ Le partage de la valeur ajoutée est dans l’absolu favorable aux salariés (60% du CA part en salaires et cotisations)’’
                     
                    La valeur ajoutée n’est pas le CA.
                    Les salariés aussi paient des impôts.
                    Les provisions et investissements c’est de la rémunération.
                    On n’ajoute pas les bénéfices !


                  • Yaurrick Yaurrick 16 novembre 2021 12:46

                    @Francis, agnotologue
                    Ou avez lu que je disais que la VA était le CA ? nulle part ! Il faut comprendre que les salaires sont des éléments contractuels, autrement dit si l’entreprise ne réalise pas de marge, les salariés sont quand même rémunérés, et ce sont eux qui remportent la plus grande part .
                    Les provisions et investissements ce n’est pas de la rémunération, puisqu’ils sont immobilisés. Et une entreprise qui n’investit pas est une entreprise condamnée à mourir à une échéance plus ou moins longue.
                    Les dividendes ne sont pas une chose automatique (ce n’est que transformer une partie de la valeur de l’action en monnaie) puisque pas contractuel, d’ailleurs certaines entreprises n’en distribuent pas et préfèrent miser sur l’augmentation de leurs cours.


                  • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 16 novembre 2021 13:06

                    @Yaurrick
                     
                     ’’Ou avez lu que je disais que la VA était le CA ? nulle part !’’
                     
                     Mais là mon bon :
                     

                    ’’ Yaurrick 14 novembre 18:46

                    @chantecler
                    Le partage de la valeur ajoutée est dans l’absolu favorable aux salariés (60% du CA part en salaires et cotisations).
                    ’’

                     

                    Je sais bien que les salaires sont des éléments contractuels, qui ne sont calculés ni sur les bénéfices, ni sur le CA.

                     

                     Leur part dans le CA dépend du type d’entreprise selon qu’elle emploie de la MO ou est très automatisée.

                     


                  • titi titi 13 novembre 2021 23:56

                    La France a consacré 742 milliards d’euros à la protection sociale en 2018.

                    Soit 31% de son PIB.

                    C’est 27% pour l’ensemble des pays européens.

                    Dire que nous sommes dans un logique libérale, c’est avoir le sens de l’humour.


                    • Eric F Eric F 14 novembre 2021 09:28

                      @titi
                      c’est le socio-libéralisme : le libéralisme profite au 1% supérieur (qui a profité de la flat tax), et comme il n’y a aucun ruissellement intrinsèque, l’état l’assure par redistribution et assistance.


                    • Albert123 14 novembre 2021 09:45

                      C’est de l’étatisme paternaliste et c’est exactement l’opposé du libéralisme qui par essence est autonomiste


                    • titi titi 14 novembre 2021 11:29

                      @Eric F

                      « La flat tax » elle est regroupe deux choses : des prélèvements sociaux pour un peu plus de 17%, et l’impôt sur le revenu pour un peu moins de 13%.

                      Or ces prélèvements sociaux n’ouvrent aucun droits à ceux qui les paient : ni en matière de santé, ni en matière de retraite.

                      Ceux à qui cette taxe profite, ne sont certainement pas ceux qui la paient.


                    • titi titi 14 novembre 2021 11:46

                      @Eric F

                      En plus la flat tax n’est pas libératoire sur la partie revenus.

                      Il s’agit d’un acompte sur la future imposition au barème.

                      Ce n’est donc un sujet que pour ceux qui n’ont rien compris à son fonctionnement.


                    • Eric F Eric F 14 novembre 2021 18:57

                      @titi
                      « Ce n’est donc un sujet que pour ceux qui n’ont rien compris à son fonctionnement »
                      Eh bien quelque chose vous a manifestement échappé !
                      La flat tax plafonne le prélèvement sur les revenus financiers, quelle que soit la tranche d’imposition du contribuable. Il est certes formellement non libératoire, mais il est libératoire dans la pratique, si vous décidez de valider le PFU lors de votre déclaration fiscale l’année suivante, vous devez alors indiquer le montant du prélèvement forfaitaire de 12,8 % à la case 2CK correspondant au « crédit d’impôt égal au prélèvement forfaitaire non-libératoire ». Ce montant sera déduit de l’impôt dû qui est fixé à 12,8 % également, par conséquent, votre imposition pour ce revenu revient à 0.
                      Si vous optez pour l’intégrer au revenu soumis au barème de l’IR mais ce n’est évidemment fait que par les contribuables dont le taux est inférieur à 12,8%).
                      Le revenu financier est incorporé au « revenu fiscal de référence » pour le droit ou non à allocations (eh oui, celui qui vit de grosses rentes financières n’a pas droit au RSA)
                      réf : https://www.comptalib.com/media/entrepreneurs/prelevement-liberatoire-dividendes/


                    • Eric F Eric F 14 novembre 2021 19:00

                      précision : « votre imposition pour ce revenu revient à 0 » il s’agit bien sûr de l’imposition supplémentaire dans le cadre de la déclaration, sachant que le prélèvement de 12,8% avait été effectué à la source.


                    • Ecométa Ecométa 14 novembre 2021 18:13

                      Il serait temps que nous prenions conscience que les mots en « isme » sont des paroxysmes ; qu’ils sont comme autant d’abus de tout ! 

                      il y a tout simplement, et ce sont des « paroxysme », que « scientisme » et « technoscientisme » oblige nous avons développé une civilisation du « paroxysme »  !

                      Le « rationalisme » c’est la rationalité poussée à son paroxysme, et plus simple rationalité ! Le capitalisme  c’est l’usage paroxysmique du capital ! Le libéralisme c’est la liberté économique poussée à son paroxysme ! Le productivisme c ’est la .productivité poussée à son paroxysmes ! Etc...

                      Nous sommes en plein positivisme technoscientiste ; nous sommes revenus à Auguste COMTE il y a un siècle 1/2 ! Une philosophie abandonné en son temps car n’étant pas de la philosophie au sens étymologique du terme : ami de la sagesse ; c’est tout le contraire car le « positivisme » relève du plus pur « sophisme » et du pur « cynisme » que combattaient précisément les philosophes de l’antiquité grecque comme Platon et Aristote.

                      Ce « positivisme » du moyen pour le moyen , du comment sans le pourquoi, (véritable imposture intellectuelle), est cette « Philosophie » sophiste et cynique recyclée par la « Ploutocratie » car c’est par elle qu’ils peuvent continuer de s’enrichir à coup de milliards de dollars ou d’euros !

                      Le positivisme refuse toute forme d’introspection ; il n’y a pas de cause, même primordiale qui tiendrait de la nature des choses ; il n’y a que des conséquences sur lesquelles il suffit d’agir ; c’est la raisons pour laquelle nous ne faisons qu’ajouter des conséquences à des conséquences et forcément des problèmes à des problèmes !

                      C’est ce qui fait que nous enterrons sou la sciure la plus épaisse du scientisme et du technoscientisme ! 

                      Ce « positivisme » ne relève pas d’un état d’esprit positif en toute circonstance , toujours voir le coté positif ; il relève de l’exploitation de la société au seul profit de ceux qui font la promotion de l’affairisme !


                      • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 15 novembre 2021 15:56

                        @Ecométa
                         
                        Le positivisme est une philosophie. L’utilitarisme est un mode de gestion des affaires de la cité. Et l’on connait le dicton : charité bien ordonnée commence pa r soi-même. Ainsi fait le Prince.
                         
                        « Si nous nous obstinons à concevoir notre monde en termes utilitaires, des masses de gens en seront constamment réduites à devenir superflues. Ce n’est pas le travail qui disparait mais l’utilité des travailleurs pour le capital. »  Hannah Arendt :


                      • troletbuse troletbuse 16 novembre 2021 09:59

                        Les laboratoires adressent les remerciements les plus chaleureux à tous ces imbéciles trouillards et soumis qui se vaxxinent et qui vont permettre la mort de tout le service public ainsi que l’explosion de la dette et la transformation de l’homme en esclave ou zombie.

                        Allez les non-vaxxinés, faites un geste pour nous à l’occasion de Noël ! Vaxxinez-vous ! smiley

                        Pfizer, BioNTech et Moderna engrangent un profit combiné de 65.000 dollars par minute grâce à leurs vaccins contre le Covid-19, selon une étude de la People’s Vaccine Alliance, qui milite pour une meilleure répartition des vaccins à travers le monde.

                        Vaccins anti-Covid - Pfizer, BioNtech et Moderna réalisent un bénéfice de 1.000 dollars par seconde

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