Pendant l’affaire Benalla, la crétine pression fiscale mortifère se poursuit !
On me demande mon avis sur le "Benalla-gate". Je ronchonne et renâcle à répondre et donc à écrire. Pourquoi ? Parce que j’ai le sentiment que tous les partis sont dans l’erreur. Oui, chers internautes, je me suis découvert en complet désaccord avec la totalité de la classe politique française qui s’est unanimement empressée de condamner Alexandre Benella de manière quasi hystérique. Jugé gravement fautif par ses employeurs et son entourage, sans procès, il a été sanctionné puis jeté plus tard en pâture à la vindicte populaire via les médias. Sur quelle base d’abord ? D’une courte séquence vidéo repassée sans fin en boucle, du matin au soir. Pendant deux semaines (genre CNN bourrage de crâne international lors du fameux mensonge Bush-Colin Powel sur l’Irak). Sans même que l’on puisse voir les minutes précédentes et suivantes de son « intervention publique citoyenne » le 1er Mai. Sans même que la commission parlementaire de l’Assemblée Nationale n’interrogent le principal fonctionnaire pourtant largement impliqué depuis le début. Je parle du haut gradé l’ayant invité, l’ayant équipé et l’ayant encadré puis l’ayant informé des vidéos de sécurité complémentaires censurée par le système : Laurent Simonin, chef d'état-major de la préfecture de police ! Rien que çà. La crème de la crème. Que la commission des lois majoritairement LaREM (présidée par la députée LaREM Yaël Braun-Pivet) ait systématiquement refusé cette audition évidente et cruciale demeure un mystère qui restera tristement dans les anales de l’histoire des commissions d’enquêtes parlementaires. En attendant, d'autres sujets également important demeurent non abordés. Notre cerveau gaulois, du citoyen jusqu'aux ENArques, est-il vraiment incapable de les analyser "en même temps" ?

Je n’étais déjà pas « Charlie » puisque militant humblement, avec respect, depuis 17 ans, à l’indispensable et urgente réforme du Coran (sous peine de guerre civile dans 20 ou 30 ans). Mais avec tout ce qui s’est passé, j’ai envie de dire « je suis Benalla ». Dailleurs, comme lui (mais sans badge ni casque), je suis moi-même intervenu dans le métro au moins une fois par an. Pour empêcher qu’une dame soit importunée par un ou plusieurs individus en état d’ébriété ou bien quand j’apercevais un tagage. « T’es qui toi ? », m’ont-ils généralement demandé avant de cesser ou de s’éloigner pour poursuivre leurs méfaits ailleurs. Une fois sur quatre environ, une bousculade a eu lieu. Heureusement, bien moins spectaculaire que sur cette vidéo en boucle CNN de Benalla. Heureusement aussi pour moi, je n’avais pas affronté d’objet en bois ou de tesson de bouteille (sur les vidéos soigneusement non diffusées au public, les agresseurs du 1er mai avaient utilisé une carafe et une chaise sur les policiers). Résultat, sur trente années de métro parisien, j’aurais (d’après l’ensemble de la classe politique française) légèrement outrepassé mes droits de citoyens une trentaine de fois, puisque « n’ayant pas autorité à intervenir ». Et j’aurais même carrément violé la loi sept ou huit fois au total à cause des contacts physiques, même légers.
Certes, depuis quelques décennies, la mode semble être de regarder les incivilités et agressions publiques en évitant prudemment de s’en mêler, au prétexte officiel qu’« on n’est pas flic ». Ma propre expérience vécue et quelques vidéos d’agressions dans des bus ou ailleurs (rarement médiatisées mais parfois disponible sur le web) prouvent ce phénomène incroyablement moutonnier : en générale, personne ne bronche. Même en cas d’affluence. D’où la multiplication d’agressions impunies, y compris en plein après-midi, y compris en plein cœur de villes. Y compris dans un bus de mon sympathique onzième arrondissement de Paris. Sur la vidéo de sécurité du car, on y voit la jeune victime accrochée en vain au bras du conducteur impassible. Celui-ci, stoïquement, n’intervient pas plus que le reste du bus. Le voyou frape tranquillement une douzaine de fois puis quitte le bus sans même courir. (Internautes, si vous avez des liens sur des vidéo « théoriquement illégales » de violences de ce genre dans les transports publics, n’hésitez pas à les ajouter ici).
Conclusion, je veux exactement le contraire que le politiquement correct, paresseusement et/ou lâchement installé dans notre pays depuis des décennies. C’est-à-dire bien avant la grande razzia impunie du Trocadéro en 2013 (Souvenez-vous, le 13 mai 2013, l’État a été incapable de maintenir la sécurité dans le cœur de Paris. Malgré 800 policiers mobilisés, la fête avait laissé place à des scènes de violences et de pillages dans l'un des quartiers les plus touristiques de la capitale. Le quartier du Trocadéro a été dévasté. L’avenue des Champs-Élysées était devenue le terrain de jeu des voyous. Pendant plusieurs heures, des milliers de parisiens et touristes ont été agressés et dépouillés. Les agressions et pillages ont eu lieu devant les rangées immobiles et passives des policiers et CRS. (Ils se contentaient de protéger uniquement les établissements publics, à la grande surprise des médias internationaux présents et interloqués).
Encore aujourd’hui, la tendance des pouvoirs publics est souvent de laisser se fatiguer les casseurs et d’attendre que nombre d’entre eux se soient lassés (ou gavés dans les boutiques fracassées), partiellement dispersés, pour enfin intervenir et en appréhender quelques uns.
Nous autres, « Bouledogues de la République », voulons simplement que les lois soient respectées et que l’incivisme (statistiquement en constante hausse) recule enfin un jour. Contrairement à ce que la classe politique affirme (y compris Marine Le Pen et la totalité de son équipe), j’estime que Benalla a eu raison d’intervenir. Bon sang ! Quand un observateur a-t-il le droit ou le devoir, d’intervenir ? Doit-il attendre qu’un crâne de policière soit enfoncé ? Ou attendre qu’une bouteille incendiaire consume le visage d’un policier stagiaire ou rodé, père ou non de famille ? Oui, je pense que la loi de notre république nous oblige à intervenir lorsqu’un acte d’incivilité se passe sous nos yeux. Et si ce n'est pas clairement le cas, la loi doit être changée. NB/ L'article 73 du Code de procédure pénale n’est pas assez clair, car il est rédigé de manière ambigüe : "Dans les cas de crime flagrant ou de délit flagrant puni d'une peine d'emprisonnement, toute personne a qualité pour en appréhender l'auteur et le conduire devant l'officier de police judiciaire le plus proche".
Comment un citoyen peut-il juger sur place, en quelques secondes, si le délit est passible d’emprisonnement. D’autant qu’il est notoire qu'en France, les jeunes voyous cumulent après arrestations pour leurs divers méfaits et larcins successifs jusqu’à 30 ou 40 simples « rappels à l’ordre », donc sans emprisonnement ; D’autant qu’il est notoire également que les premières condamnations d’adultes sont souvent transformés en simple sursis, donc sans emprisonnement. Comment distinguer si l’on est devant un récidiviste ou non, emprisonnable ou non ?
Les internautes juriste peuvent ajouter en bas tel(s) ou tel(s) texte(s) de loi complémentaire ou de jurisprudence qui puisse confirmer ce que je défends, c'est-à-dire la logique, la morale et l’ordre public. Qui valide et soutienne le bon sens civique spontané de tout citoyen. D’autres internautes pourraient proposer un court texte plus clair, favorisant une attitude républicaine et citoyenne active et responsable, dans l’esprit de notre constitution républicaine et de notre civilisation tout court.
Une partie de la classe politique aimerait nous inciter à devenir des moutons passifs, des animaux faciles à tondre, des proies faciles pour les prédateurs (y compris pour les prédateurs en col blanc nécessitant 15 ans de longues et coûteuses procédures pour tenter de les neutraliser).
Je souhaite (attention, roulement de tambour, c’est le moment pour la bien-pensance bêlante de se préparer à réagir et de m’écrire de vilaines insultes), je désire encore plus d'observateurs agissant défensivement et intelligemment comme Benalla (sans coup porté, si vous observez bien). Je réclame aussi… plus de vidéos installées partout. Et des vidéos légalement accessible médiatiquement lors de chaque violence publique (il est scandaleux que les copies de vidéos soient aujourd’hui censurées pendant toute la durée de l’instruction). Si les voyous et leurs complices ne veulent pas être médiatisés, ils n’ont qu’à changer de quartier, de département ou de pays. La France est un pays libre où les gens peuvent partir quand ils veulent. Nous ne sommes pas en Corée du Nord ou dans un autre Etat prison.
Donc Franchement, en final, cette affaire Benalla n’aura été qu’un verre d’eau à moitié vide.
Un petit verre d’eau de rien du tout. Flottant néanmoins dans l’eau trouble et incroyablement agitée d’une grande piscine politique parlementaire, au sein d’un complexe Titanic institutionnel et administratif déboussolé, au milieu d’une tempête médiatique politisée et splendidement manipulée à la CNN. Pour l’instant, j'entraperçois de subtiles et complexes disfonctionnements, mais tout autour de Benalla…
Si contraint et forcé, j’écris un jour l’article documenté que certain me demandent sur l’affaire Benalla afin d’obtenir mon avis « définitif » ou pour parfaire le vôtre, ce sera pour exprimer une grande et légitime colère. Il pourrait avoir ce titre : « Sauver le soldat Benalla ! » (comme nous avions écrit à l’occasion du premier tour de la présidentielle « Sauver le soldat Macron ! » (tracts et article antérieur sur Agoravox). Dans ce cas, j’y écrirai et démontrerai que ce n’est pas Benalla qu’il faut virer ; mais plutôt ces politicards de droite et de gauche qui ont échoué dans le domaine sécuritaire et qui, aujourd’hui encore, refusent l’utilisation abondante des moyens technologiques disponibles (y compris l’utilisation de projectiles collants ou même des simples balles colorantes déjà connues par des sportifs et des jeunes dans les clubs de tirs ludiques).
Navré chers internautes, je préfère donc orienter mon présent article sur l’incroyable bêtise des maniaques de l’oppression fiscale française. Jupéïstes ou ex-PS, ceux-ci continuent à sévir malgré la « révolution » macronienne. Avec une fiscalité accrue, spoliatrice et anti économique, ils étranglent parfois jusqu’à faire disparaitre une industrie entière et les emplois qui vont avec. Cela malgré l’engagement électoral d’Emmanuel Macron de bloquer puis de baisser les prélèvements obligatoires (devenus maintenant les plus élevés de la planète !).
Pendant l’affaire Benalla, peu de médias ont souligné les premiers résultats fiscaux désastreux dans l’industrie des bateaux de plaisance en souffrance, à l’instar de l’industrie touristique des pianos-bar qui a perdu le quart de son activité en 15 ans (Résultat, la France, 1ère destination touristique mondiale n’est que 3ème en chiffre d’affaires. Les touristes s’ennuient dans les villes musée-dortoir aux horaires syndicalisés parfois abérants, où les distractions sont de plus en plus rares et de plus en plus chères. NB/ N’oublions pas que la moitié de chaque billet de banque va à l’Etat et à ses nombreux faux nez. 2000 € de salaire entrainent 2000 € de charges. Il y a 30 lignes environ sur nos fiches de paye contre 8 en moyenne au canada et dans l’OCDE, y compris dans le Nord très social de l’Europe. Démentiel ! Et on continue dans cette démence).
Emmanuel Macron voulait faire revenir les investisseurs étrangers pour soutenir l’activité économique, la création d’emploi et augmenter les recettes sociales et fiscales. D’où la nécessité logique de réaligner progressivement la fiscalité française sur celle de la moyenne de l’Europe. D’où la suppression de la toxique ISF et son remplacement par un impôt alourdis « sur la fortune immobilière » (IFI, dont la toxicité est également à évaluer pour ne pas entraîner... le déclin de l’investissement immobilier et du logement social ou familial). Mais cette mesure contre l’emblématique ISF a tout naturellement fait hurler la gauche archaïque. Y compris celle présente au sein de LaREM. Des mesures fiscales et sociales (objectivement récessives) ont été très mal acceptées, notamment parce que certaines n'avaient pas été annoncées lors de l’élection présidentielle (APL, CSG, pensions de reversions, etc.). Afin de diminuer l’image de « gouvernement pour les riches », nombre de députés ex PS de la majorité ont demandé d’alourdir encore plus certaines taxes (déjà très lourdes) sur « les signes ostentatoires de richesse » : les biens précieux, les voitures de sport et les grosses cylindrées ainsi que les droits de navigation des yachts. Tout cela au grand détriment… de cette image de la France à l'étranger qu'Emmanuel Macron souhaitait justement rénover pour faire revenir les riches investisseurs !
L'Élysée et Bercy s'étaient résignés à donner un os démagogique à ronger au « brillant mutualiste » Richard Ferrand et à ses amis ex-PS (afin d'éviter l’émergence d’éventuels… « frondeurs » ?).
Nous avions pourtant averti plusieurs fois (y compris sur Agoravox) qu’il ne fallait surtout pas toucher à la fructueuse mais fragile industrie navale de loisirs dont le savoir faire technique français est réputé dans le Monde entier. Une industrie française de qualité, source d’emplois valorisant, source de recettes sociales et fiscales tant directes qu’indirectes, qu’il faut renforcer, développer et non fragiliser à nouveau avec de nouvelles surcharges démago de taxes. Ils n’ont pas voulu écouter nos signaux d’alarme.
Le résultat a été un spectaculaire désastre. Y compris, en conséquence, au niveau fiscal. Bercy avait calculé d’avance une recette supplémentaire de 10 millions d’€ par an et avait déjà comptabilisée celle-ci dans le budget 2018. Mais après six mois de mise en place, cette nouvelle surtaxe a rapporté moins de 90.000 €. Sept yachts seulement dans la classe concernée par la hausse des nouveaux « droits de passeport », dont un seul français (7.500 €).
Ces têtes d’œufs du racket fiscal spoliateur, en violant l’engagement de Macron de stopper la hausse de la fiscalité (puis de la faire baisser), ont oublié que des bateaux se déplacent plus facilement que des immeubles. Les autres yachts ont fuit la France. Avec leur personnel qui ne cotiseront plus et ne payeront plus en France, avec la consommation quotidienne des propriétaires qui se fera maintenant à l’étranger. Résultat : Pour un maigre surplus fiscal inférieur à 90.000 € perçu en 2018, cela va entraîner 10 à 15 fois moins de recettes sociales, fiscales et de TVA pendant toutes les prochaines années. Et cette élite ENArchique maniaque de l’oppression fiscale (mais n’ayant jamais créé eux-mêmes une entreprise) ose s’étonner dernièrement de la médiocrité des chiffres du… chômage !
Que proposent maintenant à Macron ces éternels mauvais conseillers ? D’élargir le champ d’application des nouveaux « droits de passeport » aux bateaux plus petits (payant déjà eux aussi de lourdes taxes) ! Ils veulent continuer à tuer fiscalement les activités économiques et le travail. Ils veulent aveuglément tuer la "sale classe ou race" des poules et des brebis, au lieu de les multiplier et d’en récolter moulte laine et œufs.
Les « Bouledogues de la République » du think tank "En Marge" on soutenu et soutiennent la « révolution » macronienne ventée pendant l’élection présidentielle, notamment la baisse des charges, la simplification des textes administratifs, la transparence, la probité, etc. Mais nous tirons à nouveau le signal d’alarme un peu plus fortement : Trop d’impôts tue l’impôt. L’excès de taxes peut aussi étouffer et annihiler les activités économiques, les emplois et le remplissage des caisses sociales et de retraite qui vont avec. Il est temps de commencer à vraiment, à véritablement foutre la paix aux français…
…avant qu’ils n’élargissent le processus « dégagiste » de la dernière présidentielle.
Si vous avez besoin de remplir les caisses de l’Etat ou de la Sécu, prélevez maintenant, enfin, sur les produits financiers nuisibles appelés « dérivés » (que je vous avais présentés comme étant la cause du prochain krach financier, bien plus grave que la crise dite des Subprimes de 2008 : voir précédent article Agoravox). Vous avez décidé de licencier, avant procès, votre courageux et dévoué Benalla (né au Maroc comme moi). Virez donc plutôt tous ces « shadocks » qui étranglent les industries françaises et par conséquent les emplois français, avant…
…d’être virés vous-mêmes !
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