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Accueil du site > Actualités > Economie > Peut-on encore critiquer le capitalisme ?

Peut-on encore critiquer le capitalisme ?

Peut-on encore critiquer la mondialisation, l’économie de marché, le capitalisme ? On peut se poser la question tant il est devenu difficile d’émettre un regard critique sur le système économique actuel sans être pris à parti : dans le meilleur des cas, on vous traite d’utopiste naïf ou de doux rêveur ; mais on peut aussi vous taxer de gauchiste obscurantiste ou de contestataire stérile...

Ainsi, gare à celui qui affirme que la finalité de l’économie ne devrait pas être l’extension illimitée du domaine de la marchandise (même si la tentation est grande...) mais la satisfaction des besoins fondamentaux de tous !

Bienvenue en revanche à tous ceux qui réclament plus de marché, plus de déréglementation, plus de libre-échange, plus de Bourse, plus de privatisation, autant d’idées qui sont, elles, qualifiées de « pragmatiques »...

Et si c’était le contraire ? Et si c’était ces idées qui étaient réellement dogmatiques ? On peut le penser tant sous leur apparence de vérité indiscutable et de parole d’Évangile, elles ne se fondent en réalité que sur peu d’arguments factuels, de preuves claires ou de résultats tangibles.

L’analyse calme et raisonnée des faits1 montre en effet que l’application de ces idées ne garantit aucunement le bien-être du plus grand nombre, l’optimisation de l’intérêt général ou même l’efficacité économique. Leur application ne contribue souvent qu’à enrichir les plus riches, appauvrir les plus pauvres et précariser la masse anonyme des autres, coincés entre l’espoir incertain d’un avenir meilleur et la crainte réelle d’un déclassement social. C’est d’autant plus vrai quand ces idées sont appliquées de manière simpliste et rigide, ce qui hélas arrive fréquemment, notamment dans les pays en développement.

Mais bon, avant qu’on ne me traite à nouveau de propagandiste bolchevik, je voudrais rappeler cette trivialité : critique du néolibéralisme n’est pas forcément éloge du communisme... (du reste, le libéralisme d’aujourd’hui emprunte beaucoup au communisme d’hier sur le plan des croyances et des postulats, comme le montre l’essayiste Jean-Claude Guillebaud dans ses livres La Force de conviction et La Refondation du monde. Pour lui, le libéralisme est devenu une sorte de « marxisme blanc2 »).

Il ne s’agit pas de diaboliser le marché (encore moins d’idéaliser l’État !) mais plutôt de le remettre à sa juste place, celle d’un moyen au service du bien-être de la collectivité et de ses membres.

Indéniablement, le marché permet de gérer efficacement les échanges de marchandises et de créer des richesses économiques. C’est vraisemblablement le meilleur système pour cela.

Mais faire du business ne suffit pas à garantir la démocratie, à fonder des ambitions collectives ou à définir un projet de société. Si c’était le cas, ça se saurait... Pour paraphraser Lionel Jospin qui parlait, lui, de l’État3, le marché ne peut pas tout. Il ne peut pas lutter seul (sans intervention de la puissance publique) contre les inégalités socio-économiques et contre les problèmes environnementaux, deux maux majeurs que de surcroît il concourt largement à créer...

Ces carences fondamentales du marché justifient un encadrement strict de son développement par les citoyens, c’est-à-dire - dans une démocratie qui fonctionne normalement - par le politique.

Et qui dit encadrement du marché dit contraintes. Contrainte sur son périmètre d’abord, avec sa limitation aux seules vraies marchandises, excluant ainsi de son champ les biens communs et publics (santé, éducation, eau, énergie, culture,...) auxquels chacun devrait pouvoir accéder en fonction de ses besoins et non de ses moyens, ce que le marché est bien incapable d’assurer (ce n’est d’ailleurs pas ce qu’on lui demande !). Contrainte aussi sur son mode de croissance, imposée par la finitude des ressources naturelles (notamment énergétiques) et impliquant des transformations profondes de nos façons de produire, de consommer... et de jeter.

Les hommes politiques disposent d’un outil de choix pour appliquer et faire vivre ces deux contraintes essentielles : l’outil réglementaire (lois, normes, fiscalité...) qui dans notre monde « économisé » et « judiciarisé », peut s’avérer très efficace. Rien d’utopique ou d’irréaliste là-dedans. Qu’ils s’en saisissent alors !

J’aime bien l’expression « économie de marché contrainte », je la préfère à celle d’« économie de marché régulée ». D’abord parce que le mot « régulé » est galvaudé : comme l’expression « développement durable », ce terme, victime de son succès (qui, aujourd’hui, est contre une économie de marché régulée4 ?), finit par ne plus rien dire du tout ou par servir de caution au statu quo. Ensuite, parce que le terme « contrainte » exprime mieux l’idée que ces limites à imposer au marché vont à l’encontre de sa logique naturelle d’accroissement illimité du profit dont la puissance tend à se retourner contre l’homme si elle n’est pas domestiquée...

L’économiste Michel Husson formule cet « impératif de contraintes » en proposant de changer radicalement de perspective : « Les domaines où une société ne peut s’en remettre aux mécanismes de marché sont de plus en plus étendus, qu’il s’agisse de l’effet de serre ou des droits sociaux, en passant par la mise à disposition de médicaments contre le sida. Il faut, en somme, renverser l’ordre de la preuve : on pourrait très bien imaginer une société dont la constitution contiendrait un article déclarant que l’offre socialisée de biens publics est la règle et que le marché ne peut se développer que dans des secteurs où il n’induit pas de distorsion dans la satisfaction des besoins sociaux5. »

Aujourd’hui, c’est plutôt le contraire qui se passe : au lieu de fixer des contraintes réelles et justifiées au marché, on fait tout pour favoriser son essor illimité, sans qu’aucune autre considération ne soit sérieusement prise en compte... Bien sûr qu’il faut créer des richesses économiques ! Mais est-ce une raison pour le faire sans se préoccuper de leur répartition ou de leur impact sur l’environnement ? Ou pire, en feignant de s’en soucier, saupoudrant ici et là quelques miettes pour sauver les apparences, se donner bonne conscience et endormir l’opinion ? Plus violent sera le réveil...

*

En même temps, je le répète, se questionner sur le marché n’implique pas pour autant de prôner un « tout-Etat » aussi dangereux que le « tout-marché »...

Je suis ainsi profondément attaché à la liberté individuelle, à la mienne comme à celle des autres. Je crois à l’initiative privée, à l’intérêt de développer son autonomie, de défendre son indépendance, de prendre des risques pour se réaliser et s’épanouir dans la dignité, à travers par exemple la création d’activités (au sens large : économiques, sociales, culturelles,...).

Je rejoins ainsi ceux qui œuvrent pour que l’envie d’entreprendre soit davantage encouragée, valorisée et soutenue. J’ai moi-même accompagné de nombreux entrepreneurs dans la concrétisation de leur projet. Entre parenthèses, on peut remarquer que la création d’entreprise est l’un des rares moyens permettant aujourd’hui de court-circuiter efficacement les nombreuses inégalités et discriminations qui minent en profondeur la société française et entravent la promotion sociale6.

Ceci dit et c’est fondamental, l’entrepreneuriat doit être un choix et non une contrainte. Tout le monde ne se sent pas entrepreneur dans l’âme et il est évidemment totalement légitime de préférer être salarié. De ce point de vue, « inciter fortement » un chômeur à créer son entreprise sous prétexte qu’il rame pour retrouver un job, est le meilleur moyen de lui gâcher son futur. L’entrepreneuriat comme palliatif au chômage expose en effet souvent à d’amères désillusions.

Si je suis un farouche défenseur de la liberté individuelle, il me semble aussi que cette dernière ne peut être illimitée : elle doit s’arrêter précisément là où elle commence à empiéter sur le bien-être collectif, notamment sur celui des personnes qui sont en difficulté, de manière temporaire ou permanente ; elle doit être, pour ainsi dire, bornée par l’impératif de réussite du « vivre ensemble ».

Puisqu’on ne vit pas seul, chacun dans son coin, puisque nos destins sont imbriqués et interdépendants, chacun de nous a besoin de l’autre tout comme il a une responsabilité vis-à-vis de lui. Je ne peux gagner, je ne peux réussir si j’ai le sentiment que ce succès ne profite qu’à moi, ou pire, nuit aux autres.

Sinon, la société finira par ressembler à cette vision prophétique d’Alexis de Tocqueville, qui fut en outre un brillant avocat des libertés individuelles : « Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde. Je vois une foule innombrable d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs dont ils remplissent leur âme. Chacun d’eux retiré à l’écart est comme étranger à la destinée de tous les autres. Ses enfants et ses amis particuliers forment pour lui toute l’espèce humaine ; quant au demeurant de ses concitoyens, il est à côté d’eux, mais il ne les voit pas ; il les touche et ne les sent point ; il n’existe qu’en lui-même et pour lui seul, et, s’il lui reste encore une famille, on peut dire du moins qu’il n’a plus de patrie7.  »

Dans nos démocraties de marché, le « nous » ne saurait se réduire à la simple superposition des « je » qu’une main invisible (de qui vous savez) coordonnerait miraculeusement... En même temps, ce « nous » ne doit pas écraser les « je ». Il y a là une sorte de nœud gordien : comment trouver le bon équilibre, la bonne tension - la bonne conjugaison si j’ose dire - entre ce « nous » et la multitude des « je » ?

L’essayiste Jeremy Rifkin exprime cet enjeu de la sorte : « Si l’intérêt matériel individuel n’est pas tempéré par un sens de la responsabilité sociale, la société s’expose à une fragmentation narcissique et à l’exploitation de la majorité par une minorité. Si le sens de la responsabilité collective ne ménage pas une place à l’intérêt individuel, nous perdrons tout sens de la responsabilité collective, au risque de voir triompher une terreur paternaliste exercée par un État tout-puissant. [...] La tâche est ardue mais Il importe de maintenir un cap subtil et intelligent qui sache préserver l’équilibre, c’est-à-dire la tension, entre l’esprit d’entreprise du capitalisme et la solidarité sociale du socialisme, sans jamais sacrifier une vision à l’autre. Après tout, chacun d’entre nous n’incarne-t-il pas à la fois ces deux tendances ? Nous souhaitons poursuivre notre intérêt personnel tout en reconnaissant nos responsabilités envers nos semblables8. »

*

Est-ce que penser tout ce qui précède fait de moi un idéaliste ? un naïf ? un ringard ? un passéiste ? un révolutionnaire ? un crypto-marxiste ? un obscurantiste ? un dogmatique ? un fanatique ?

Les vrais fanatiques, les vrais dogmatiques ne sont-ils pas plutôt ces apôtres du « toujours-plus-de-marché », du « toujours-plus-de-profit », du « toujours-plus-de-dérégulations » ? Eux qui présentent comme des révélations divines ou des lois naturelles des idées qui sont loin d’avoir fait leur preuve, du point de vue de l’intérêt général comme du point de vue économique (qui est pourtant censé les fonder) ; des idées qui nous ramènent un ou deux siècles en arrière ; des idées qui ont conduit au krach de 1929, à la crise asiatique de 1997, à la ruine de l’Argentine à la fin du XXe siècle, à la bulle Internet du début du XXIe, à la banqueroute d’Enron en 2001, à celle de World Com en 2002, etc.

Pour bien prendre conscience de l’ampleur de ce « grand bond en arrière9 » qui frappe nos esprits et notre inconscient collectif, il suffit de constater le caractère audacieux et progressiste qu’aurait aujourd’hui à nos yeux un projet politique comme le Programme du Conseil national de la Résistance (PCNR) adopté dans la clandestinité le 15 mars... 1944 !

Ce programme prévoyait en effet (entre autres) : « L’instauration d’une véritable démocratie économique et sociale, impliquant l’éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l’économie ; une organisation rationnelle de l’économie assurant la subordination des intérêts particuliers à l’intérêt général et affranchie de la dictature professionnelle instaurée à l’image des États fascistes [...] Un rajustement important des salaires et la garantie d’un niveau de salaire et de traitement qui assure à chaque travailleur et à sa famille la sécurité, la dignité et la possibilité d’une vie pleinement humaine [...] Un plan complet visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence dans tous les cas où ils sont incapables de se les procurer par le travail, avec une gestion appartenant aux intéressés et à l’État. »

En voilà une ambition réellement moderne ! Et pourquoi diable cette ambition ne devrait-elle plus être à l’ordre du jour alors qu’elle est plus que jamais d’actualité et même plus que jamais à notre portée ?

L’historien Serge Wolikoff met en relief ce contresens : « L’histoire avancerait-elle à reculons ? Si le programme du Conseil national de la Résistance (CNR), à la pointe du progrès économique et social, a pu s’appliquer à partir de 1944 dans un pays ravagé par la guerre, on ne voit pas pourquoi, dans une France et une Europe regorgeant de richesses, des changements de même ampleur ne seraient désormais qu’une aimable utopie incompatible avec les « contraintes » financières. En fait, tout dépend du rapport des forces politiques... [...] Le progrès vers plus de justice sociale ne vaudrait donc qu’en temps de pénurie, tandis que l’abondance de la production justifierait l’extension de l’inégalité à tous les domaines de la société10 ! »

Alors, à quand un nouveau « Programme de Résistance », un « néo-PCNR » qui transcenderait les clivages politiques, rassemblerait les énergies de droite, de gauche et du centre pour transformer et dépasser ce système économique anthropophage aux relents totalitaires ? On peut toujours rêver...

En tout cas, fait hautement symbolique, à l’occasion de la commémoration du 60e anniversaire du PCNR en 2004, des grandes figures de la Résistance ont lancé un appel explicite à l’élaboration et à la mise en œuvre d’un tel programme11... On doit toujours rêver !


________________

1 Sur ce sujet, voir notamment les Éconoclastes, Le Petit Bréviaire des idées reçues en économie, La Découverte, 2003 et Jacques Généreux, Les Vraies Lois de l’économie, L’intégrale, Seuil, 2005.

2 Jean-Claude Guillebaud, La Refondation du monde, Seuil, 1999 et La Force de conviction, Seuil, 2005. Pour l’auteur, le néolibéralisme a repris à son compte (au moins !) sept croyances qui structuraient l’idéologie communiste. Parmi elles : la prétention à la scientificité et la référence à des mécanismes naturels (et donc incontestables), la promesse (jamais tenue) de lendemains radieux, l’indifférence à l’égard des faits et la résistance aux leçons du réel (avec l’idée que si ça ne marche pas c’est qu’on en fait pas encore assez), la foi révolutionnaire et l’existence d’une avant-garde éclairée censée conduire les masses vers leur propre bonheur...

3 À l’automne 1999, Lionel Jospin alors Premier ministre, se faisait interpeller par des ouvriers de Michelin victimes d’un «  licenciement boursier » ; pour se justifier, il avait alors sorti cette fameuse sentence, rentrée depuis au panthéon des petites phrases françaises : « L’État ne peut pas tout. » Même s’il avait très mal choisi le moment pour le dire et même si sa formulation était plutôt maladroite pour un leader socialiste, son constat n’en demeure pas moins vrai : il est clair de toute façon que l’État ne peut pas tout, sauf à vouloir retourner au doux régime stalinien...

4 Fait symbolique de ce consensus autour de la nécessaire « régulation » du capitalisme, on assiste depuis quelques années à une multiplication d’essais critiques sur le capitalisme écrits par des auteurs pleinement acquis à l’économie de marché et peu soupçonnables de dérive gauchiste, comme par exemple : Jean Peyrelevade, ancien patron du Crédit Lyonnais (Le Capitalisme total, La République des Idées/Seuil, 2005), Elie Cohen, économiste et directeur de recherche au CNRS (Le Nouvel Age du capitalisme, Fayard, 2005) ou encore Patrick Artus, directeur des études économiques de CDC-IXIS et Marie-Paule Virard, rédactrice en chef d’Enjeux/Les Échos (Le Capitalisme est en train de s’autodétruire, La Découverte, 2005), etc.

5 Michel Husson, Les Casseurs de l’État social, La Découverte, 2003.

6 Sur ce sujet, voir par exemple Aziz Senni et Jean-Marc Pitte, L’Ascenseur social est en panne... j’ai pris l’escalier, L’Archipel, 2005.

7 Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique, 1835 -1840.

8 Le Nouvel Observateur, 16-22 juin 2005. L’équilibre entre ces deux forces peut prendre concrètement la forme de mesures comme le «  capital-initiative » proposé par Jean-Baptiste de Foucauld, ancien Commissaire au Plan, fondateur de SNC (Solidarités nouvelles face au chômage) et fervent promoteur du « droit à l’initiative pour tous » : il s’agit de permettre à chacun de disposer, une fois dans sa vie et au moment choisi par lui, d’un «  droit de tirage » financier sur un « capital-initiative », dans le but de réaliser un projet. Ce capital-initiative serait financé par ceux qui profitent des initiatives.

9 Voir Serge Halimi, Le Grand Bond en arrière, Fayard, 2004.

10 Serge Wolikoff, « L’Esprit de la Résistance toujours d’actualité", Le Monde Diplomatique, mars 2004.

11 Les vétérans de la Résistance signataires de l’Appel sont : Lucie Aubrac, Raymond Aubrac, Henri Bartoli, Daniel Cordier, Philippe Dechartre, Georges Guingouin, Stéphane Hessel, Maurice Kriegel-Valrimont, Lise London, Georges Séguy, Germaine Tillion, Jean-Pierre Vernant, Maurice Voutey. Le texte de l’Appel est disponible à l’adresse suivante : http://www.france.attac.org/IMG/pdf/appelpcnr.pdf.


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168 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 6 avril 2007 10:01

    Oui sans problème,ce qui semble difficile à critiquer c’est la religion qui par son proselytisme et son obscurantisme empêche toute évolution des mentalitées chez les croyants quelque soit la religion d’ailleurs.

    D’ailleurs on ne dit plus capitalisme mais libéralisme


    • arturh (---.---.119.98) 6 avril 2007 10:27

      Ai-je bien lu la question ?

      Parce que j’aurai du mal à trouver à lire quelque chose qui ne critique pas et n’attaque pas le capitalisme et la mondialisation.


      • Gecko (---.---.76.176) 6 avril 2007 10:28

        Si la critique, même constructive, devient difficile, à commencer par ces rendez vous télévisés qui n’ont de débat que le nom, c’est tout simplement parce que les « libéraux » ont pris le soin de commencer par contrôler les médias et l’information.

        Il faut bien leur reconnaitre qu’en matière de stratégie, ils ont une maitrise certaine.

        Où est encore présente l’objectivité aujourd’hui dans nos médias ? Internet ? Sans doute, mais pour peu de temps encore.Et notre ministre actuel s’active pour le réduire, avant de le faire disparaitre .


        • Julot (---.---.97.120) 6 avril 2007 15:40

          @Gecko

          « télélévisés qui n’ont de débat que le nom, c’est tout simplement parce que les »libéraux« ont pris le soin de commencer par contrôler les médias et l’information. »

          Je ne sais pas si vous avez eu l’occasion d’aller aux USA, au RU, ou au Japon (si vous avez des sous), mais il n’y a pas de pays plus anti-libéral que la France si l’on excepete les dernières dictatures communistes.

          Que vous soyez anti-libéral ets votre droit el plus strict. Que vous combattiez cette doctrine, c’est tout à votre honneur. Vous avez vos idées, trsè bien.

          Mais de grace, pas de ca avec moi. D’après une enquête menée par l’express, près de 90% des journaliste se revendiquent de gauche.

          Ou bien vous avez une position extrémiste. Ce qui est aussi un droit que personne ne peut vous nier. Et la moindre allusion à la liberté d’entreprendre vous hérisse.


        • Good luck amigos 6 avril 2007 18:19

          Le mythe de la France assiégée et coupée du monde est propagée par Sarkozy et le MEDEF


        • Julot (---.---.218.48) 7 avril 2007 12:05

          Tiens, voilà le castriste de service, pour une fois occupé à nier autre chose que le goulag... c’est bien ca.

          Pour les autres (je ne débat pas avec les révisionnistes de tout bord, d’extrème droite comme d’extrème gauche), voici ce que j’ai à dire.

          Je considère que quand le francais moyen ne peut plus prendre de vacances, ni se payer correctement à manger, c’est qu’on lui restreint sa liberté. Quand il est contraint de se taper 2h de rue pour aller bosser parce que l’immobilier est en crise : idem.

          Question de point de vue. Il est vrai que l’union soviétique et le régimes de fidel castro sont des modèles de liberté individuelles. Ce doit être pour cela que 1/12 de la population cubaine s’est barré en 20 ans sur des navires de fortune. Pourtant ces régimes vous garantissent le logement et la nourriture...

          Mais bon, on ne va pas refaire l’histoire, le communisme c’est le siècle passé, ce qui compte aujourd’hui c’est le présent et l’avenir.

          L’important, ce n’est pas la minorité mais la majorité. C’est d’ailleurs le fondemment même de la démocratie, ou le partit qui a le plus de voix gouverne.

          Trouveriez-vous acceptable qu’un partit qui représente 2-3% gouverne le pays ? Un tel régime serait une dictature ou une démocratie à votre avis ?

          La majorité a ensuite à charge de s’occuper des besoins des minorités. Mais l’inverse est impossible.

          Après, on peut contester ce que fait un gouvernement, qu’il soit de droite ou de gauche. Je ne me suis jamais privé de critiquer un gouvernement de gauche, mais je n’ai jamais remis en cause sa légitimité. Y compris quand ce gouvernement comptait des communistes.

          Le capitalisme est une doctrine, le libéralisme en est une autre, si vous n’êtes pas convaincu, achetez un dictionnaire de synonymes. On retrouve certainement des points communs, à commencer par la notion d’économie de marché.

          La définition du libéralisme peux être consulté sur Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lib%C3%A9ralisme

          J’invite les gens à lire la définition. Qu’ils soient convaincus après importe peu, mais on débat mieux quand on sait de quoi on parle.

          Si vous detestez le libéralisme, vous trouverez sans doute plus d’arguments à son encontre en le connaissant vraimment. Et si vous espérez à voir cette doctrine plus appliquée, il en va de même.

          Enfin, si le père momo pouvait éviter cette fois de poster ses menaces de morts et autre insultes, cela m’évitera de demander aux modérateurs de s’en charger. Nous sommes entre gens civilisés, on peut débattre sans s’insulter. non ?


        • Julot (---.---.218.48) 7 avril 2007 14:07

          Merci aux modos d’avoir supprimé le dernier « commentaire » de Maugis.

          Ma maman avait un travail honnête, et je ne vois pas au nom de quoi elle serait mélée à votre querelle...

          Quelle classe...


        • charles (---.---.113.189) 8 avril 2007 18:39

          Créer une entreprise pourquoi pas. Mais ce qui est à revoir c’est la finalité de l’entreprise en elle-même, car dans l’idéologie actuelle, l’estime, la considération et la finalité de tout individu est de faire du fric comme vous l’exprimez, sans s’occuper des autres à travers un individualisme débridé, oubliant l’intérêt général, se lamentant des « charges » qui sont des cotisations sociales pour tous. lE MOT DE CHARGES EST FAUX. Créer, innover pour l’ensemble de la société et le bien être général. Le système économique actuel, présenté comme naturel et évident mène le monde au désastre, à moins que celui-ci soit souhaité par l’oligarchie élitiste de la planète. Les PME doivent être aidées, soutenues et protégées et non pas comme Alcatel qui licencie alors que l’Etat lui à donnée 38 millions d’euros d’argent public en 2006 en guise d’aide aux entreprises. Il faut interdire les licenciements des entreprises réalisant des bénéfices, et changer les modalités du chômage en assurant un parcours sécurisé pour les salariés. Le fric est devenu plus important que l’être humain que l’on jette comme une serpillaire, étant devenu le variable d’ajustement pour cause de profits à court terme (voir le film ma mondialisation). Le monde pourra évoluer si l’on s’occupe dès maintenant du social et de l’environnement, hors de cela il n’y a pas de salut pour la planète, et nous n’en prenons pas le chemin. Lire le livre « comment les riches détruisent la planète » de Hervé Kempf édité au seuil. REMARQUABLE ET LUMINEUX Il y aurait tellement à dire sur la situatuion mondiale à travers les mensonges distillés par les médias et surtout à travers le comportement de l’Europe dans les négociations internationales ou elle agit de manière pire que les E.U. c’est une honte. Bonne lecture


        • (---.---.75.187) 9 avril 2007 11:34

          Si au moins vous pouviez vous rendre compte de la stupidité de votre « argumentation ».

          Elle ne repose que sur des mensonges et des calomnies rassassées.

          Vous démontrez en permanence votre incapacité théorique à réfuter l’immoralité du capitalisme.


        • Briseur d’idoles (---.---.168.37) 9 avril 2007 11:38

          Je ne vois pas en quoi où le pillage, l’exploitation, les spoliations et l’esclavage seraient moraux ?


        • (---.---.75.187) 9 avril 2007 11:41

          A JULOT

          Vous atteignez des sommets dans l’art de la calomnie.

          Je n’ai jamais parlé de votre maman, et il n’y avait donc aucun commentaire à supprimer.

          J’attends toujours votre réponse à mes défis.


        • (---.---.187.175) 9 avril 2007 11:55

          A JULOT

          Le capitalisme est une doctrine, le libéralisme en est une autre

          C’est nouveau !. M.Julot ne sait même pas ce qu’est une doctrine !.

          Le capitalisme, comme l’esclavagisme, comme le féodalisme, comme le socialisme, comme le communisme primitif, comme le communisme scientifique ( qui n’a jamais existé) EST UN MODE DE PRODUCTION.

          Le libéralisme est un euphémisme flatteur et charlatanesque pour capitalisme.

          Et je vous mets au défi de réfuter cela :

          Les modes de production se déterminent par rapport à la propriété des moyens de productions


        • decurion (---.---.240.52) 9 avril 2007 14:41

          Selon Wikipedia le liberalisme est une doctrine économique et une doctrine politique.

          Ceci est un paradoxe, puisque par nature, la philosophie libérale et le libéralisme économique sont antinomiques.

          La philosophie, nous pousse à imaginer une société achevée, sans nous donner les clefs pour y parvenir, tout en imposant de respecter les droits naturels de l’etre humain.

          Le libéralisme économique se distingue principalement par le fait que la politique ne peut exister que soumise à l’économie.C’est à dire que l’art et la maniere de diriger les affaires de la cité, et la liberté nécessaire pour agir en ce sens, ne sont pas opposables aux « contraintes économiques » du libéralisme.

          L’essentiel de la différence existant entre la philosophie libérale et le libéralisme économique, se retrouve dans les mots « liberté » et « libéralité ». Toute la différence entre le droit et la tolérance.

          Compte tenu, de ce paradoxe, je veux bien croire, que certains s’affirment libéraux, obnubilés qu’ils sont par la racine du mot.Mais pour les autres, que faut il penser de ceux qui brandissent les pensées de Montesquieu en cachant les cartes biseautées d’adam smith ?

          Ce qui est curieux, c’est que dans la continuité de la philosophie libérale, il existe une doctrine politique, qui remet en cause, et de façon permanente le pouvoir institutionnel à la façon libérale. Pourtant, il faut constater, que peu de libéraux, s’assument en franchissant le Rubicon.

          Que faut il en penser ?


        • Julot (---.---.97.120) 9 avril 2007 19:36

          Mr Maugis, ils est interessant de constater que vous postez plusieurs fois d’affilé avec des IP différentes, et à quelques minutes d’intervalles.

          Ceci explique sans doute pourquoi vous avez des +10 quand vous chantez les louanges du goulags dans vos différents commentaires.

          Est-ce digne d’un homme de votre age. N’est-ce pas précisemment ce type de méthode que l’on repproche aux gens qui ont vos idées ?

          Deuxio, votre défi me fait bien rire. Vous me montrez un oiseau qui plane en l’air et vous me dites « il ne vole pas ». Je vous réponds qu’il vole, et vous me demandez de vous prouvez que c’est le cas. Comme votre demande est parfaitement stupide et que vous n’obtenez pas de réponse, vous criez victoire.

          Et bien il en est de même avec le communisme. Je vous dis « il a fait des millions de morts dans des camps de travail forcé », et vous me répondez « prouvez-le ».

          Que je sache, le communisme est aujourd’hui à 2% d’intention de vote en France. Et je devrait vous démontrer qu’il est à 2% ?

          Consternant. Enfin, vous m’avez traité de fils de putain dans votre dernier commentaire sur le sujet concernant cuba, et j’ai fait retirer ce commentaire insultant.

          Mais j’imagine que là aussi, il va falloir le prouver... Il n’y a qu’à lire vos interventions sur les fils pour comprendre que c’est votre style.

          Pour les autres, je m’amuse toujours que les anti-libéraux se posent comme étant des experts pour ce qui est de définir le libéralisme. Le plus souvent en jouant sur les mots.

          Un peu comme si je vous disais que ma définition du communisme est la suivante : « système totalitaire barbare ». Vous aimeriez me voir insulter le libéralisme, et là encore cela ne vous suffirait pas.

          Souffrez au moins d’entendre ce que les libéraux ont à dire. Je vous ai à tous recommandé l’article de Wikipedia. Je souscrit à cet article, e je veux bien débattre sur la base de cette définition.

          Je ne vais pas vous pondre 2000 lignes de commentaires, et je ne suis pas l’huber reeves du libéralisme. Je ne suis pas là pour vous instruire. Je me tape les définitions des autres, j’étudie leur programmes, faites en de même. Merde.

          C’est aussi ca l’honnêteté intellectuelle.

          Mais si bien sur vous me dites, libéralisme = fils de pute (cf. Mr maugis), celà va être difficile...

          Pour conclure, et je m’adresse au révisionniste, quand je vous rapelle que vous niez l’existence des goulags ou des condamnations à mort à cuba, vous refusez de répondre.

          Vous faites comme le pen avec son « détail ». Vous n’avez qu’à nous dire que vous condamnez le goulag, que vous regrettez que votre fidel castro ait tué autant de monde, et on passera à autre chose. Je m’y engage. Mais dites-le.

          En attendant, pas de débat avec vous. Je ne débat ni avec le FN, ni avec les communsites qui nient le goulags. Fin.


        • (---.---.218.48) 10 avril 2007 00:25

          (IP:xxx.x8.75.187) le 9 avril 2007 à 11H41

          Et encore un mesage de Mr Maugis, à quelques minutes d’intervalle, avec une autre adresse IP...

          Bref, ce monsieur vote plusieurs fois,, mais c’est sans importance. Il n’a pas encore compris que le temps que je sois à -14, des milliers de gens m’ont lu. est-ce digne d’un adulte de faire cela...

          A mourir de rire. Et vous n’osez plus signer en plus. Un peu bébé tout ca quand même...


        • charles (---.---.113.189) 16 avril 2007 22:16

          Reste aveugle celui qui ne veut rien voir. Au royaume des aveugles les borgnes sont rois. Il ne saurait exister d’égalité et de liberté entre deux partenaires inégaux. GANDHI lors de son incarcération en .............1942. La position et la polittique de l’autruche existe partout dans le monde.


        • demos demos 6 avril 2007 10:45

          Le néolibéralisme est un totalitarisme qui utilise le marché et son dogme de la libre-concurrence pour asservir la planète. L’économie n’est que la façade de ce totalitarisme. Depuis une vingtaine d’années, bien avant le 11 septembre, les gouvernements occidentaux ont considérablement révisé le domaine des libertés publiques, y compris en France, en multipliant les lois sécuritaires et en diminuant le rôle du juge dans la chaîne pénale. L’état perdure, mais sa mission n’est plus la même. Au service de l’ordre public et de la pacification sociale, l’exécutif élabore de façon autoritaire et autonome toutes sortes de législation destinées à détricoter les droits individuels ... Voyez aux USA, comment Bush conçoit la démocratie, comment les Anglais sont flicqués, filmés, surveillés, dans des pays qui se targuent d’être des démocraties et qui participent à la sape du modelé français jugé trop contraignant pour les libertés individuelle, alors que chez eux les droits individuels sont littéralement laminés. Par conséquent, le néolibéralisme et la mondialisation « dite néolibérale » est un pastiche de libéralisme. La plus grosse arnaque du siècle ...


          • Julot (---.---.97.120) 6 avril 2007 15:50

            @demos

            Et tu en fait quoi de ta liberté ? Perso ca m’interesse. Tu peux me citer les lois qui ont réduit ta liberté concrètement ?

            Moi qui suis libéral, je peux t’en citeà la pelle, mais je vais te laisser commencer.


          • Julot (---.---.218.48) 7 avril 2007 12:09

            Des réponses ? non ?

            Parce que voter négativement sans rien dire c’est pas vraimment la classe ?


          • demos demos 7 avril 2007 13:46

            http://demos.blogg.org/date-2005-12-22-billet-263294.html En voulez vous pour les USA ? J’en ai toute une rubrique sur mon blog ...


          • Julot (---.---.218.48) 7 avril 2007 14:00

            Non, j’en voudrais pour la France.

            Par ailleurs, quand je parle de réduction des libertés, je veux des exemples concrets, pas idéologiques.

            Par exemple, si demain l’état vous interdit d’aller en Corse, ou vous interdit de fumer, ok.

            Mais si vous me dites, augmentation du budget de l’armée ou construction de prisons, non. De mêm si vos me dite que vous interdire de vous droguer est une réduction de vos libertés.

            La liberté, c’est d’avoir le droit de prendre en main son destin. Ne confondez vous pas avec l’égalité ? La je sera d’accord pour dire qu’il y a des lois actuelles qui visent à diminuer l’égalité. Mais ce n’est pas la même chose.

            En avant toute !


          • demos demos 7 avril 2007 14:31

            Le lien que je vous ai donné concerne la France. si vous n’avez pas envie de le lire, ne demandez pas qu’on vous fournisse des exemples. Par ailleurs, Il n’y a aucune idéologie à relever un accroissement sécuritaire dans tous les pays occidentaux. Aussi, je vous prie d’en appeler au peu d’intelligence dont vous pourriez disposer pour cesser de docter sur des opinions passablement ordinaires.


          • Julot (---.---.218.48) 7 avril 2007 15:17

            « les contrôles d’identité sauvages, » Je n’ai jamais été contrôlé sauvagement, comme l’immense majorité des francais.

            « les interrogatoires par vidéoconférence » Ne voit pas en quoi en ce serait un mal... On peux mentir avec ou sans céméra.

            « la création d’infractions incompatibles avec le principe constitutionnel de la légalité des délits et des peines (infraction de »criminalité organisée« par exemple) » Ne veux rien dire si ce n’est qu’il ne faudrait pas punir les délinquants.

            la fouille de véhicules lors de « simple enquète préliminaire » Je n’ai rien à me repprocher, ma voiture n’est pas une ambassade. Ou est le problème ?

            le fichage et la conservation de données Internet relevant de la vie privée L’individu sera d’avantage responsable de ses actes. Et cela supprimera le SPAM. Je suis pour, et je ne voit pas en quoi cela à voir avec ma liberté de prendre en main mon avenir. De plus, depuis le début de l’internet, toutes vos communication sont tracées. Ou est le changement.

            « l’anonymat du témoin qui transforme le citoyen en infame délateur » Tout a fait d’accord, c’est scandaleux. Mais sans rapport avec le problème qui nous occupe, et c’est déjà le cas depuis 50 ans en France...

            « Les prisons pour mineurs » Si on met en prison les innocents, oui c’est liberticide. Mais sinon, ou est le problème... La plupart de spays apellent cela des centre de redressement. Vous appellez ca prison, c’est tout.

            « les sanctions éducatives à partir de 10 ans, » La je vous donne raison, c’est très exagéré

            « la rémunérations officielles des balances, » Je suis pour. Cela a très bien fonctionné contre la mafia en Italie. Rien à voir qui plus est avec une réduction des libertés.

            « l’étendu des cas de perquisition et d’écoutes téléphoniques » Perso, ca m’embeterait que l’on m’écoute parler de sexe avec ma copine. Mais comme je ne vends pas de drogue, ni ne commet de crimes... Dans un absolu c’est condamnable, mais liberticide ?

            « l’étendu du délai de rétention adminitratif » S’il y avait plus de juges et plus de places en prison ce serait plus rapide.

            « la justice privée et les milices. » Justice privé : n’exite pas Milice : n’exiustent pas C’est du fantasme.

            Bref, rien que du blaba d’extrème gauche. Pour vous il n’y a pas de criminels, c’est la société qui est responsable. Heureusement, de tels énormités ne séduisent que 5% des francais.

            C’est donc bien ce que je disais. Vous pensez que l’on va vers un état policier, je dis moi que l’on redresse la barre après 30 ans de gauchisme.

            Mais vous allez vous y faire.


          • demos demos 7 avril 2007 16:28

            Je ne suis pas d’extrème gauche,je compte même, exceptionnellement, voter pour Bayrou. Dans l’intérêt de ceux qui vous supportent, vous devriez tout de même limiter votre surcapacité à faire l’âne ...


          • admiratif (---.---.146.2) 9 avril 2007 11:41

            Dis-moi Julot, comment fais-tu pour écrire avec plusieur IP ? Pour les pseudos c’est facile mais là, chapeau ! Et que de combinaisons !


          • Julot (---.---.97.120) 9 avril 2007 19:38

            Les IP sont non-fixes chez neuf telecom. Elles sont cependant très stables. Si vous regardez mes commentaires, vous vous aviserez que j’écrit à 99% avec la même adresse IP. Elle se termine presque toujours par 241 ou 168 si je suis chez moi.

            Il arive en revanche que ca change, mais à des heures, voir des jours d’intervalles.

            Si vous avez des doutes, écrivez au modérateurs. Il feront leurs travails.


          • Julot (---.---.218.48) 9 avril 2007 21:21

            J’ajouterait cher monsieur que vous avez posté sur cette même page avec plusieurs pseudos différents :

            x1.146.2 = admiratif, grognon...

            Maugis c’est toi ?


          • gnarf (---.---.17.122) 6 avril 2007 10:59

            Desole, vous retournez la realite. Je vis a l’etranger et quand je fais le tour des chaines de television, journeaux, radios Francaises, une chose frappe immediatement :

            Tous ces medias critiquent a longueurs d’emissions, de colonnes, le capitalisme. Il n’est question, de gauche a droite, extremes confondus, que d’amenager, de moraliser, de reguler, de refuser le capitalisme et/ou la mondialisation. Il n’est absolument pas « devenu difficile d’émettre un regard critique sur le système économique actuel sans être pris à parti » comme vous dites.

            C’est meme tout le contraire. Il est absolument impossible de lire/regarder un media Francais sans avoir sa dose de remise en question du systeme economique actuel. Les quelques defenseurs du liberalisme sont toujours minoritaires sur les plateaux et en butte a un deferlement d’attaques.

            Apres, qu’on soit pour ou contre la n’est pas le probleme. Le probleme, c’est cette unanimite consensuelle, qui donne en quelques minutes la sensation d’etouffer.


            • demos demos 6 avril 2007 11:40

              Gnarf, on pourrait dire aussi que les médias français critiqent les abus du néolibéralisme en montrant l’incohérence de ce système. Critiquer le néolibéralisme, n’est pas critiquer le libéralisme ... Dans quel pays vivez-vous qui ne soit pas sous l’influence de la pensée unique du libre-échange comme dogme de la mondialisation ? Postez-vous de Mars ... ?


            • exdegauche (---.---.131.203) 7 avril 2007 23:37

              L’écrasante majorité des médias et des politiciens français sont antilibéraux.Point barre.Mais la réalité de la vie économique,elle,est libérale.C’est à dire que les échanges marchands ne sont pas à somme nulle,avec un perdant et un gagnant,mais créent de la richesse,avec des gagnants des deux côtés(même si cette richesse ne se répartit pas symétriquement des deux côtés).Le décollage économique de la Chine et de l’Inde ne se fait pas au dépens de l’Europe,mais est au contraire une opportunité pour l’Europe d’une augmentation de l’activité économique.Il y a eu dans l’histoire un bel exemple d’antilibéralisme:ce fut le Grand Bond En Avant de Mao dans les années 50,où les communautés villageoises devaient être aussi autonomes que possible (ne compter que sur ses propres forces).Résultat:25 millions de morts par famine.Quod erat demonstrandum.


            • demos demos 8 avril 2007 14:25

              Personne n’évoque Mao à part vous ... Nous parlons des abus et de l’incohérence du capitalisme actuel. Vous dites que tout le monde y gagne or, c’est inexact. Toutes les études montrent le creusement des inégalités. Par conséquent, la question n’est pas de savoir si le capitalisme est capable de creer de la richesse puisqu’il le démontre depuis des années, mais de savoir comment répartir cette immense richesse le plus justement possible ...


            • exdegauche (---.---.225.189) 9 avril 2007 00:07

              Tous ceux qui critiquent le libéralisme(ou le capitalisme) sont persuadés implicitement que la richesse(ou le travail,c’est la même chose) est une quantité finie et que donc tout échange est un jeu à somme nulle.Or,c’est faux.Tout ce qui améliore les échanges,et en particulier les échanges finaciers,augmente la richesse globale.Que cet accroissement de richesse ne soit pas également réparti,je l’ai déjà dit dans mon premier commentaire.Mais ce qui est important,ce n’est pas le rapport de revenus entre les plus riches et les plus pauvres,mais que les plus pauvres aient un revenu qui dépasse les moyens fondamentaux d’existence.Notons que les vecteurs de ces débats,l’ordinateur et Internet n’existeraient pas sans le capitalisme.


            • exdegauche (---.---.130.60) 9 avril 2007 14:18

              « Qui vous a parlé de Mao ? »Je n’ai pas besoin qu’un autre en ait parlé,il est tout à fait normal que j’étaye mon propos d’un exemple historique particulièrement parlant,un parmi d’autres des nombreux désastres provoqués par le capitalisme d’Etat et l’économie administrée.Encore un:Lénine(ben,qui m’a parlé de Lénine ?) a recouru au capitalisme privé avec la NEP pour redonner de l’air à l’Union Soviétique naissante.


            • (---.---.124.207) 6 avril 2007 10:59

              merci pour cet article M. Zali :)


              • achyllus (---.---.193.53) 6 avril 2007 11:49

                Exactement, « capitaliste » c’est limite une injure dans les médias français. D’ailleurs quel personnage public se déclare « capitaliste » ? à ma connaissance aucun... « libéral » à la rigueur mais en mettant en avant le côté libertés individuelles et responsabilité, rarement le côté économie de marché capitaliste.


                • decurion (---.---.240.52) 6 avril 2007 11:54

                  « On »peut toujours aboyer, mais si c’est pour finir écrasés par la caravane, je ne vois pas trop l’interet, qu’il y a à dépenser son énergie, pour rien.

                  Precher dans le désert, ne fait pas avancer le schmilblick, et pour les convaincus, il n’est pas besoin d’en rajouter.

                  Le capitalisme, n’est pas sensible aux critiques, il avance, il se transforme, il s’impose.

                  Il n’y a qu’une réponse, l’action.

                  Nous avons ce qu’il faut pour celà, même si ce n’est pas flagrant, et évident au premier abord.

                  Ce que Linux fait dans le domaine de l’informatique, peut etre fait dans tout les domaines, il suffit d’y croire.


                  • demos demos 6 avril 2007 12:03

                    Je ne pense pas que l’on puisse s’opposer à la pensée unique qui gouverne l’occident par les moyens de nos institutions politiques. En France comme ailleurs, les Parlements ont de moins en moins de pouvoir (notamment en Grande-Bretagne). Je pense que le néolibéralisme aura de plus en plus de mal à se maintenir et va devenir encore plus autoritaire qu’il ne l’est déjà. Ceux qui auront senti le vent venir avant les autres (comme en France) tireront toute la gloire d’avoir vu et su avant les autres et d’avoir fait, par conséquent, ce qu’il fallait pour éradiquer ce courant de pensée et se abus ...


                  • Julot (---.---.97.120) 6 avril 2007 15:53

                    « Ce que Linux fait dans le domaine de l’informatique, peut etre fait dans tout les domaines, il suffit d’y croire. »

                    Quelle naiveté. Vous ne vous êtes jamais demandé pour quoi Open Office est soutenu par Sun Micro system, et vous savez combien gagne/dépense la mozilla fondation...

                    Quant à Linux, je suis désolé, mais ce système existe depuis des lustres. Il ne s’est jamais imposé. Ca ne veux pas dire qu’il soit mauvais, mais ca démontre que la tactique est mauvaise.

                    Pour infos, Firefox commence à se faire massacrer... regardez les chiifres.


                  • Julot (---.---.97.120) 6 avril 2007 16:20

                    @demos

                    « Ceux qui auront senti le vent venir avant les autres (comme en France) tireront toute la gloire d’avoir vu et su avant les autres et d’avoir fait, par conséquent, ce qu’il fallait pour éradiquer ce courant de pensée et se abus ... »

                    Interessante conception. Perso, je défends le libéralisme, non pas pour me vanter plus tard comme héros fondateur, mais parce que c’est à mon sens la seule façon de rendre les gens plus heureux.

                    C’est mon point de vue. Mais je ne fait pas ca pour la gloire.


                  • decurion (---.---.240.52) 6 avril 2007 16:28

                    La naïveté des uns est la contrepartie de la présomption des autres.Les chiffres m’importent peu, je constate le chemin parcouru, et le pot de terre est toujours là. Mieux, j’ai fait des adeptes, et pour certains, c’est irréversible. Sans pub, sans capital, avec la foi , la patience et la preuve par l’exemple.


                  • demos demos 6 avril 2007 16:30

                    Façon de dire ... la reconnaissance et la satisfaction de ne pas avoir commis l’erreur quand tous disent le contraire, si vous préférez ou pas ... Du reste, ne le prenez pas à la légère, attendez de voir jusqu’où le néolibéralisme ira ... nous en reparlerons ...


                  • Julot (---.---.97.120) 6 avril 2007 16:34

                    Soit. Ce en quoi c’est la finalité qui importe. S’il s’avère que vous aviez raison, j’en serai le premier ravi.


                  • Briseur d’idoles (---.---.168.37) 7 avril 2007 15:37

                    Les julots casse-croute font partie de la même famille !


                  • Julot (---.---.97.120) 13 avril 2007 11:49

                    Vous ne connaissez rien au sujet. Le problème de Linux est avant tout logiciel. Vous vous imaginez que les entreprises n’utilisent que de la bureautique, alors que les dev sont fait pour windows. Je ne continue même pas, vous ne pouvez pas comprendre, ce n’est pas votre métier.


                  • ExSam (---.---.166.70) 6 avril 2007 12:21

                    Est-ce que penser tout ce qui précède fait de moi un idéaliste ? un naïf ? un ringard ? un passéiste ? un révolutionnaire ? un crypto-marxiste ? un obscurantiste ? un dogmatique ? un fanatique ?

                    un qui enfonce les portes ouvertes, surtout. On aurait du mal à mettre en question le marché parce que tout le monde serait pro-marché..Ne me faites pas rire, j’ai des gerçures.

                    C’est arriver dix ans après la bataille. ATTAC a été fondée en 1998, alors que se levait, se connectait des critiques déjà très virulentes contre le marché et ses prêtres tarés.

                    Aujourdh’ui, nombre de maisons d’éditions proposent une littérature critique, très critique, contre le marché. Je parle de Syllepses, Agone, Le Passant Ordinaire,du Cerf, Champ Vallon, les Prairies Ordinaires, j’en passe et des meilleures..La Fondation Copernic, dont la qualité des travaux comme de ses membres n’est plus à démontrer, sauf à D.Kessler, oeuvre contre le marché, pour tout ou partie.

                    C’est poser un débat qui a déjà eu lieu. Même au Parti Socialiste on trouve, maintenant, des gens qui critiquent très fermement, lucidement et en profondeur le marché. Cf Gérard Filoche, J.L.Mélenchon et d’autres.

                    Même dans la société, les citoyens lambdas ont eu le temps de voir que le tout-marché, si lourdement vanté par les libéraux, contredit déjà ses propres dogmes, à commencer par le plus central, « la mère des dogmes » : la con-cu-rrence.

                    Quelques exemples, ponctuels, de son inexistence patente.

                    Elle vole ainsi en éclat, il y a peu, avec l’entente des trois opérateurs Bouygues/SFR/FT, qui est un déni total de conccurence, déni que l’on retrouve au niveau des hypers qui font les larrons sur le niveau des prix, comme sur les implantations de surfaces qu’ils se répartissent. Même copinage chez les grands propriétaires de médias qui se partagent le pays pour leurs quotidiens respectifs, qui se font mutuellement de la pub, qui s’entendent pour obliger l’Etat à leur tjs plus de place sur le Net, sur les fréquences, etc.

                    Ce qui n’empêche pas le Marché de persister dans « la poudre aux yeux », qu’il nous balance à grands sauts avec tous ses laudateurs hystériques comme Sylvestre, ou hypocrites comme Apathie et toute la déclinaison des médiaserpillères du service public - Ocrent, Blet, July, ainsi que toute la cohorte d’animateurs d’émissions de débats, ou le commentateur bordure l’univers au service du marché et reçoit, pour éviter tout dérapage, des gens qui n’ont que des désaccords mineurs, style Benichou et Fabius, Coppé et Rebsamen -.

                    Mais plus personne ne l’ignore aujourd’hui, le promoteur de « la main invible » pédalait dans le mysticisme.

                    Cette sourate d’Adam Smith l’inspiré,voudrait que, par la grâce financiaro-divine, le processus de recherche par chacun de son intérêt personnel concoure à l’intérêt général, issue garantie dans un système de prix et de salaires flexibles assurant un équilibre efficient sur tous les marchés.

                    Il ne faut bcp lire cet profession de foi pour voir qu’elle est tout à fait illuminée, tant pour le passage, libre et sans problèmes, d’une collection éparse et contradictoire à un tout harmonieux, que pour l’existence d’un marché équilibré.

                    En effet, la crise systémique de la Bourse, dont les contractions sont de plus en plus rapprochées depuis l’explosion de 2001, montre à l’évidence qu’il n’y a aucune régulation des marchés, ni au plan structurel, ni aux plans sytémiques et géographique, puisqu’on voit le développement de métastases sur les marchés aussi bien US, qu’asiatiques, ou sud-américains, ou russe.

                    Cette théorie de « la main invisible » reste, comme l’indiquait Stiglitz.

                    Stiglitz qui fut démissionnaire de la Banque Mondiale et écrivit dans la foulée un livre où il démontrait que les théories martelées des libéraux ne marchent pas, et surtout pas au niveau planétaire. Ce qui embêta fortement les prêcheurs de France-Enterre, notamment.

                    cette théorie, donc, est la théorie centrale, appelée « théorie standart » pour tous les petits Seillères, les petits Kessler, les petits SDNB, les petits FMI et OMC.

                    Il faut lire le démontage en règle, l’exécution radicale tant pour les présupposés qu’elle recèle que pour ce qui est de sa véracité, que l’économiste Jacques Sapir en fait dans son livre « Les trous noirs de la science économique » Ed. Albin Michel.

                    Bref, il n’y a plus que les ultra-libéraux pour croire à ce dogme, que chaque entreprise écrase à un moment où à un autre.

                    Parce que, naturellement, un accord dont les désavantages seront rattrapés cyniquement dans la bourse du client, vaut mieux qu’une guerre qui laissera même le vainqueur exsangue. D’autant qu’alors que le client serait bénéficiaire, ce que les entreprises ne veulent surtout pas.

                    En effet, axiome pour eux et signe subliminal pour nous, il ne faut, en aucun cas, redonner l’espoir au client d’avoir des prix raisonnables, des produits qui durent, a fortiori de redevenir « le roi » qu’il était il y a trente ans. C’est « l’accord des accords » tout le monde le sait.

                    Que l’auteur se rassure, il ne rentre dans aucune des catégories d’exacerbations sentimentale qui l’effraient. Surtout aujourd’hui.

                    Il reste plus a craindre, de nos jours, les faux critiques, les noyeurs de poissons, appointés ou non par les organismes de propagande issus plus ou moins directement du coeur du capitalisme, comme la National Endowment for Democracy (Fondation nationale pour la démocratie), dont le Reseau Voltaire dit ceci :

                    « Cet organisme a été créé par Ronald Reagan pour poursuivre les actions secrètes de la CIA en soutenant financièrement et en encadrant des syndicats, des associations et de partis politiques. Il se flatte d’avoir encadré et manipulé Solidarnosc, la Charte des 77 et bien d’autres encore. Géré par le département d’État en association avec les partis républicains et démocrates, le patronat et les syndicats, il a trouvé de nombreux relais institutionnels et individuels partout dans le monde, y compris en France... »

                    Une dernière remarque à notre cher auteur.

                    Il accole à ses craintes énoncées (idéaliste, naif, ringard, passéiste et obscurantiste) sur ses traits de caractère possibles, les qualificatifs « révolutionnaire » et « crypto-marxiste ».

                    Faut-il penser qu’on peut classer ces deux attitudes comme relevant d’inclinaisons caractérielles dangereuses ?..

                    Je ne le pense pas. Etre révolutionnaire est une attitude politique, un choix de transformation sociale avant tout. « Crypto-marxiste » est une catégorie intellectuelle.

                    Accoler ces deux termes à de supposées faiblesses caractérielles n’est pas neutre.

                    Il n’est pas interdit de voir, dans cette confusion, une relégitimation du Marché, de l’univers mental dans lequel il nous enferme, de cet univers de sens qu’il nous oblige à accepter en même temps qu’il nous asservit à sa reproduction permanente.

                    Religitimation inconsciente sans doute pour notre auteur. On a tous ses petites faiblesses.


                    • ZEN zen 6 avril 2007 13:22

                      Ex Sam

                      Trés bon commentaire, auquel j’adhère totalement


                    • ExSam (---.---.121.228) 7 avril 2007 13:28

                      Léon

                      Tu as raison sur la domination capitaliste, malheureusement patente. Mais ce n’était pas mon propos. Je voulais seulement dire que la critique de l’auteur était naïve parce que datée. Et aujourd’hui, vu la puissance de l’adversaire, c’est risqué de l’attaquer avec un bras ankylosé.


                    • (---.---.100.249) 7 avril 2007 16:08

                      Ce qui est sûr, c’est que l’on se fait plus de pognon en écrivant des livres de gauches, en chantant des chansons engagées à gauche, en faisant des films également engagés à gauche, qu’ à droite (sauf quelques rares exceptions) Alors vive la Gauche ! ça paye plus.


                    • Emile Red Emile Red 8 avril 2007 11:48

                      @ ExSam

                      Je suis d’accord avec votre analyse mais je suis aussi d’acord avec l’auteur, l’apparente naïveté porte un nom dans notre cher société dans de nombreux autres domaines que celui de la pensée : le principe de précaution.

                      Ce qui me fait dire que vous avez raison tous les deux, vous plus pragamatique et à corps du réel, lui plus analyste d’une situation.

                      Je regrette, pour ma part de ne pas voir poindre le rôle de l’état qui a une énorme responsabilité dans l’évolution systémique, par la rupture consommée du contrat social et son allégence à l’économie de marché.

                      Le rôle de l’état est avant tout la protection de l’intérêt général or il est indéniable qu’il n’est plus dans les rails, c’est en celà que l’auteur a raison de souligner qu’il faut encore battre le fer même si cela paraît perdu d’avance.


                    • miaou (---.---.0.241) 6 avril 2007 12:24

                      Excellent article.

                      L’hypercapitalisme actuel ne représente pas la « fin de l »histoire" et, face au dogmatisme ultra-libéral, les réalités physiques, écologiques et sociales y mettront tôt ou tard bon ordre. D’ici là, quels dégats (humains, environnementaux) auront-ils été commis ?


                      • demos demos 6 avril 2007 12:39

                        Miaou, Oui par exemple la croissance ... Comment concilier le dogme de la croissance avec le réchauffement climatique ? Cette question simple posée par N. Hulot a complètement déstabilisé Sarkozy lors de son passage à la TV ... Pourtant le réchauffement climatique est une réalité bien plus immédiate que la nécessite d’une croissance à 4% alors que les pays riches n’ont jamais autant crée de richesses ... C’est aberrant ...


                      • LaEr (---.---.126.214) 6 avril 2007 13:12

                        « Cette question simple posée par N. Hulot »

                        La question a été posé avant M. Hulot....


                      • demos demos 6 avril 2007 13:24

                        Si vous voulez, ce n’est pas mon problème ...


                      • (---.---.100.249) 7 avril 2007 16:11

                        C’est la lutte Finaaaaale ! (mais elle est finie la lutte et tu as perdu.


                      • ZEN zen 6 avril 2007 12:42

                        Bonne réflexion, mais inutile de vous autojustifier en permanence. A la limite , l’excellente citation de Rifkin suffisait...Le problème est d’ établir cet équilibre au niveau mondial....


                        • demos demos 6 avril 2007 13:07

                          Zen, je cherche à mettre en évidence des incohérences. Cela nécessite un commencement de preuve afin d’éviter de tomber dans le monologue, pire dans le discours. Je m’efforce, fonction du peu de patiente qui me caractérise, de favoriser le dialogue plutôt que la pique. Par exemple, votre conclusion qu’il faut un équilibre me parait si évidente que je ne vous demande même pas de la justifier, mais je serais heureux de savoir, en deux mots, comment vous comptez parvenir à cet équilibre .. ?


                        • ZEN zen 6 avril 2007 13:26

                          Mon commentaire s’adressait à l’auteur...


                        • demos demos 6 avril 2007 13:38

                          Ok, désolé ... mais pour l’équilibre comment faire d’après vous .. ?


                        • ZEN zen 6 avril 2007 14:15

                          @ Demos

                          Le changement d’un système ne peut être l’oeuvre d’un homme...Je crois (et je crainds), que , faute de remise en question de la logique bien décrite par l’auteur,seule une crise économique économique de grande ampleur soit l’occasion d’une vaste remise en cause des fondamentaux de l’ultralibéralisme...


                        • demos demos 6 avril 2007 14:41

                          Le cahot alors ? C’est ce que veux le néolibéralisme pour des raisons qui dépassent le cadre de ce fil ... Plutôt que le cahot qui agit sans projet, sans modèle d’avenir, autant faire une Révolution. Ce que je veux dire, c’est que cette approche d’une solution possible par le cahot est la pire des solutions en l’état ... C’est par une décision révolutionnaire que nous pourrions avoir l’infime chance de résister au tsunami néolibéral ... Donc ce n’est pas un homme, sans doute avez-vous raison, qui pourrait changer les choses, mais c’est d’un homme ou d’une femme capable d’avoir le courage de défendre cette position et bien d’autres décisions toutes autant révolutionnaires que courageuses soutenu par des institutions par seulement représentatives mais surtout articulées autour de la participation citoyenne, et respectueuses du droit au respect de la dignité humaine ...


                        • omar (---.---.120.84) 6 avril 2007 12:49

                          Un article superbe, raisonné, argumenté et agrémenté de sources de réflexion de qualité. Bravo monsieur Zali, c’est de la même qualité que vos chansons cousue main que j’ai eu le plaisir de découvrir sur votre site personnel.

                          Pour revenir à la question centrale de la critique du capitalisme, à mon sens, même si peu de gens l’admette, le libéralisme est désormais largement accepté avec fatalité comme le moins pire des systèmes, ce qui ne signifie pas que cela soit une attitude intelligente ou pragmatique. C’est comme brasser de la poussière en guise de nettoyage.

                          Cela ne fait que déplacer le problème et accentuer ses effets secondaires. Une sorte de fuite en avant ou l’on pare au plus pressé pour contenir une situation sociale explosive, tout en disséminant largement un discours humaniste pseudo-altruiste en total décalage d’avec la réalité et la violence du quotidien.

                          Pour ma part, j’estime que le temps de la critique est largement dépassé et qu’il faut en venir aux actes sinon il n’y a pas la moindre chance d’être pris au sérieux. En effet, comment motiver ceux qui n’ont pas intérêt à ce que les choses changent, qui profitent du système et feront tout pour une tacite reconduction des mécanismes mêmes qui les ont placés dans cette position confortable ?

                          Ils ont beau jeu de faire mine de s’intéresser à la majorité qui éprouve d’énormes difficultés et ne se lassent pas de moraliser et « paternaliser » le débat en jurant à qui veut les croire qu’en travaillant plus on peut réussir.

                          Autrement dit il y a une urgence extrême et pour y faire face, que voit-on ? un déficit d’idées et d’imagination, toujours les mêmes recettes empiriques, un défaitisme généralisé, un fatalisme porté en étendard. Ce n’est pas ainsi que seront relevés les défis, que sera résolu l’ultimatum qui est posé au genre humain en ce début de troisième millénaire.

                          On peut aussi faire comme les autruches et planter sa tête dans le sable, en priant fortement que la civilisation occidentale sera épargnée et héritera d’une terre débarrassée de sa population excédentaire.

                          J’ai comme l’impression qu’il faudrait expliquer en long, en large et en travers que les fléaux qui nous guettent se jouent allègrement de nos frontières, ethnies, croyances et autres divisions artificielles. Le nuage de Tchernobyl ne s’est pas arrêté à la frontière, et vraissemblablement, le réchauffement, le terrorisme, la misère, la guerre et les destructions ne semblent pas respecter les accords de Shengen.

                          Et en attendant, on entend parler ça et là de civilisation, de progrès, et patati et patata. Décidément, le genre humain ne semble pas apprendre de ses erreurs.


                          • Unknown (---.---.241.82) 6 avril 2007 12:52

                            Le capitalisme est le systeme éco le plus aboutie et celui qui à créé le plus de richesse et de « progrès » que nous n’ayons jamais eu, aussi blamable soit-il.

                            Mais il est certain que nous commençons à en cerner les limites, et les dérives, il est temps que ce système évolue, car dans l’état actuel des choses il est irremplaçable.

                            La plus grosse tare (selon moi) de ce système est d’avoir imposer la rentabilité et le profit comme pierre angulaire, comme clé de voute, comme objectif (même inavouable). Hors, le profit et la rentabilité, qui ne sont pas forcément de mauvaises choses, empêchent les réalisations techniques et sociales dont l’humanité aurait le plus besoin. Car les équipement qui épargneraient aux plus démunis bien des misères, ne sont pas rentables, n’apportent rien,...rien d’autre que la vie, et que vaut une vie, quand on a rien...


                            • Tristan Valmour 6 avril 2007 13:16

                              @ Amazir Zali

                              Bravo. Excellent article. Il ne faut pas oublier que l’économie n’est pas une science, que même les sciences se trompent. Il y a aujourd’hui tellement de rouages que le système mis en place échappe à tous. Qu’un rouage se grippe, et nous en subirons de sérieuses conséquences. En réalité, on ne fait qu’ajuster et réajuster, faire et défaire, parce qu’on tâtonne.

                              L’économie est une discipline fondamentale, mais malheureusement, tout lui est subordonné. Or, on ne peut réduire la dimension de l’Homme aux simples échanges marchands de biens et de services. La vie, c’est plus que ça ! Réapproprions-nous la vie par une vaste réflexion qui ferait appel à toutes les disciplines.


                              • Hub. Hub 6 avril 2007 13:19

                                Parler de capitalisme est aussi ringard que de parler de marxisme. Autant ce dernier est passé aux oubliettes parce que sa mise en pratique a échouée, autant le capitalisme est passé du concept à la réalité de tous les jours au même titre que le temps qu’il fait, avec le sacro-saint « recettes/dépenses/bénéfices » omniprésent. Le capitalisme se nourrit de lui-même à défaut de nourrir tous ceux qui en sont les pions malgré eux. Il a de beaux jours devant lui car ce système a pour corollaire le cercle vicieux « travail/consommation » qui est au centre des préocupations de quasiment tous les individus de la planète aujourd’hui.

                                Alors, on peut le déplorer car on sent bien que l’individu en tant qu’être pensant est progressivement laminé par cette vague consumériste qui, tel un tsunami, emporte progressivement tous les rêves et idées alternatives sur son passage, ne laissant derrière lui qu’une seule planche de salut : la mondialisation, avec son cortège de « plus ». Toujours plus de fric, toujours plus de biens, toujours plus de pollution, toujours plus d’égoïsme et donc toujours plus de pauvres et de victimes.

                                Le plus grave est que je n’ai aujourd’hui rien d’autre à proposer, car pris dans la vague, je n’ai plus d’idées et sens que j’ai de plus en plus de mal à réfléchir...


                                • demos demos 6 avril 2007 13:37

                                  On l’avait remarqué ...


                                • Hub. Hub 6 avril 2007 14:38

                                  A l’épaisseur de votre commentaire je constate avec un certain soulagement que je ne suis pas le seul à avoir du mal à réfléchir... à une solution alternative au capitalisme, tant nous en sommes tous imprégnés.


                                • demos demos 6 avril 2007 14:51

                                  Je plaisantais Hub, ne soyez pas si sérieux ... Pour revenir au sujet, Ce n’est pas une alternative au capitalisme que les Français réclament, ils réclament une alternative au néolibéralisme qui est une approche utopique du capitalisme... Ce n’est pas du tout pareil ... Cet article n’est pas, selon moi, un réquisitoire contre le capitalisme ...


                                • Hub. Hub 6 avril 2007 15:41

                                  Vous me rassurez... Selon moi, que les idéologies soient capitalistes, marxistes, ou écologistes dans leur conception d’origine, elles ne peuvent que déboucher sur des utopies quant à leurs applications. C’est toute la problématique du passage de la théorie à la pratique. L’homme ayant ceci de particulier qu’il considère sa vie comme un combat de tous les instant durant lequel il s’accaparera le plus de « valeurs » possible, instinct de survie oblige, et ce, quel que soit le système choisi. Voir l’échec de l’application de la théorie collectiviste marxisme et l’échec du capitalisme « collectiviste » de répartition aujourd’hui. J’ai bien peur qu’il en sera de même pour l’écologie lorsque nous passerons à la phase des restrictions, qui seront à n’en point douter, une nouvelle fois réparties inéquitablement.


                                • demos demos 6 avril 2007 15:46

                                  Vous avez les idées un peu noires, cher ami ... Je préfère me tenir dans un optimisme raisonner que de sombrer dans le nihilisme et le néantissisme ...


                                • Hub. Hub 6 avril 2007 16:11

                                  Quant à moi, je préfère le pessimisme raisonné car j’ai passé l’âge de croire au Père Noël. L’optimisme flirte un peu trop avec l’utopisme justement, qui a cessé de peupler mes rêves de Candide. Je préfère donc considérer l’être humain avec ses qualités sporadiques certes, mais aussi ses défauts de toujours, pour ne plus me bercer d’illusions et tenter de raisonner de manière objective.


                                • demos demos 6 avril 2007 16:36

                                  Objectivement, le pessimisme n’a pas plus de raison que l’optimisme ... Les deux concept sont incapables d’expliquer pourquoi l’un est plus raisonné ou vrai que l’autre ... Pourquoi la bouteille est-elle à moitié vide pour certains, et à moitié pleine pour d’autres ne s’expliquent pas objectivement. Cela relève de l’état d’esprit et donc, vous n’êtes pas plus indiqué que moi à évoquer l’utopisme ...


                                • Hub. Hub 6 avril 2007 17:59

                                  Mouais, sauf qu’évoquer l’utopisme repose sur l’expérience. Juger une idée, un concept, une théorie comme étant utopique se fait sur la base d’expériences antérieures qui se sont soldées par une impossibilité de mettre la théorie, le rêve en pratique. Donc lorsqu’on voit aujourd’hui de nouvelles théories universalistes sensées rendre l’humanité meilleure pointer le bout de leurs nez, on est en droit de regarder la bouteille à moitié vide et d’être raisonnablement pessimiste. L’état d’esprit n’a rien a y voir car je peux trés bien être optimiste sur d’autres sujets, comme sur le fait que vous allez me répondre rapidement par exemple... smiley


                                • demos demos 6 avril 2007 19:25

                                  Comprenez que tout ce qui touche à l’expérience correspond aux données de nos sens, à ce que l’on a pu toucher, voir, entendre sentir, et même ressentir. La sensibilité est la propriété des être et des organes vivants ... On s’éloigne donc de la raison pour toucher au sensible avec le discour récurent de l’expérience comme preuve du pessimisme. L’expérience passe son temps à nous décevoir. Elle semble vous avoir vaincue et plongée dans l’amertume. Je préfère nager dans un océan d’incertitudes plutot que de tirer des règles générales d’un cas particulier fusse t-il le mien ...


                                • Julot (---.---.218.48) 9 avril 2007 21:39

                                  Je suis assez d’accord avec Hub.

                                  Bien que les anti libéraux s’imaginent que nous sommes tous des patrons gras avec un cigare dans la bouche, je suis persuadé que le système de demain reste à inventer.

                                  Ce ne sera sans doute pas un système libéral, et encore moins un système communiste.

                                  De même que le libéralisme n’a pas été pensé avant Montesquieu, un nouveau système verra le jour.

                                  C’est maintenant le tour du libéralisme (le communisme, plus personne n’en veux, je comprends qu’on le défende, mais il faut être réaliste). A nous de faire en sorte que le libéralisme ait un visage humain.

                                  Le libéralisme, comme tous les systèmes arrivera un jour à des abus, à une innéficacité et à sa fin. Et on changera tout. C’est pragmatique.

                                  C’est là ma principale objection aux communistes. Il rêvent d’un système perpetuel, alors même que l’homme change. C’est absurde, et ce n’est pas tant économique que philosophique.

                                  Il ya des esprit brillants chez les gens d’extrème gauche, souvent plus qu’à droite d’ailleurs. Si ces gens pouvaient mettre leur esprit au service de courants politiques modernes de gauche (y compris si ces mouvements sont opposés au mien, je le dis très haut), j’en serai ravi.

                                  La démocratie se nourrit du débat. Mais on ne va pas refaire le débat royaliste/républicain, ou communsites/capitalistes eternellement.

                                  Il y a un réalité historique. La France n’est plus une monarchie depuis 1789, et le communisme est mort avec la chute du mur (oencore qu’il faudra attendre la mort de mr maugis smiley

                                  Certe il y a encore des communistes, comme il y avait encore des royalistes au début du sicèle passé. Mais c’est finit, le declin ets irréversible.

                                  Alors j’apprécie les gens qui disent tout haut, « je n’aime pas ce système, trouvons-en un autre ». Ces gens là ont des couilles dans le pantalon. Les autres, qui disent « faisons comme avant », qu’ils soient d’extrème gauche ou d’extrème droite, se mettent le doigt dans l’oeil.


                                • Demos (---.---.82.11) 13 avril 2007 21:25

                                  Bien parlé !


                                • bulu (---.---.1.42) 6 avril 2007 13:32

                                  Il est evident pour une grande majorite de gens que le systeme economique actuel va droit dans le mur, victime de ses propres exces mais surtout incapable de surmonter la crise energetique et environementale qui se profile. En considerant le probleme dans sa globalite (au niveau mondial), on ne peut etre que anti-NEOliberal, altermondialiste, decroissant blah blah etc..... Le probleme est que cette posture ne mene a rien, personne n’a le pouvoir de lutter, en haut de la pyramide, ils sont bien trop puissants, qu’un pays se revolte et ils realloueront les investissements ailleurs, l’affaiblissant et l’offrant aux vautours. Ils ne sont plus dependants des pays puisqu’ils assoient leur domination sur plusieurs pays a la fois (diversification des risques), totalitaires ou democratiques, peu-importe. Bien sur, leur puissance est assise en priorite sur les classes moyennes occidentales qui declinent au profit des bataillons des pays emergeants, ce qui explique la bataille de l’information qui y regne actuellement.


                                  • demos demos 6 avril 2007 13:57

                                    Par conséquent, il faut se désolidariser de ce système. Faudrait-il aller jusqu’à quitter l’UE ?


                                  • bulu (---.---.1.42) 10 avril 2007 09:56

                                    A mon sens, se desolidariser de l’UE, c’est accelerer notre perte. Ce remede est pire que le mal.

                                    Et il est illusoire de croire que nos dirigeants (ceux qui tiennent les leviers economiques du pays) nous laisseront faire. Ils se sont deja bien arranges pour exclure la question europeenne de ces elections.


                                  • yoda (---.---.63.52) 6 avril 2007 14:16

                                    La critique du Capitalisme me semble un peu vaine si elle ne s’accompagne pas d’une autocritique du Capitalisme. Le capitalisme (basé sur l’exploitation de la force de travail d’autrui) n’est pas la lubie de quelques illuminés mais prend ses racines en chacun de nous ! Combien d’expoités sont des exploiteurs en puissance ?

                                    Une société équilibrée et harmonieuse devrait naturellement découler de la bonne santé psychologique des individus qui la composent. Puisque ce n’est pas le cas, beaucoup étant avides de pouvoir ou/et avides d’empecher quiconque d’avoir du pouvoir, il me semble qu’il faille aller chercher du coté de cette « avidité » de nos égos hypertrophiés et des frustrations qui en découlent, et d’essayer de changer les choses a ce niveau-la.

                                    Voila pour ma contribution critique de la critique du Capitalisme.

                                    Bien a vous,

                                    Yoda


                                    • demos demos 6 avril 2007 14:53

                                      Là vous ne critiquez pas le capitalisme, vous critiquez l’homme ...


                                    • yoda (---.---.63.52) 6 avril 2007 15:15

                                      @demos

                                      Le capitalisme sans l’Homme n’existe pas que je sache ?

                                      Si l’Homme a construit sa propre prison (mentale et sociale), il est peut etre aussi capable de construire les clefs pour en sortir. Mais faudrait-il au moins qu’il se sache artisan de son propre malheur, collectivement et individuellement. smiley


                                    • demos demos 6 avril 2007 15:33

                                      La justice aussi est une invention humaine ... tout n’est donc pas si noir venant de l’homme. Que le capitalisme soit dans la nature humaine, je n’en sais rien, mais qu’il soit dans la nature humaine d’être cupide et egoiste, je ne le pense pas. Finalement, le néolibéralisme nous pousse à regretter le capitalisme tel que nous l’avons toujours connu et qu’on voudrait changer sans dire pourquoi c’est devenu une necessité vitale ...


                                    • RemiZ (---.---.178.10) 6 avril 2007 14:54

                                      Le probleme a mes yeux c’est la differenciation totale aujourd’hui de la philosophie et la politique. Avant de nous expliquer leurs programmes, les hommes politiques devraient revenir aux sources et expliquer leurs visions respectives de la vie, et surtout du bonheur.

                                      En effet, l’action politique est menee pour tendre au bonheur du plus grand nombre, mais la notion de bonheur n’est plus rediscutee depuis plus d’1 siecle. Or, la societe a bien change depuis...


                                      • Le chien qui danse (---.---.74.71) 6 avril 2007 16:15

                                        Ne faudrait-il pas avoir le courage de penser la gratuité comme système économique. Oh je sais beaucoup vont rire et aussi penser à l’illumination, mais si vous réfléchissez un peu plus alors nous changerions complètement de valeurs fondamentales suscitant et valorisant l’effort et la participation à la gestion des ressources et à la stabilisation (et non pas la stagnation) des sociétés. Bien pensée cette perspective apporterait un bol d’air phénoménal qui ne manquerait pas d’alimenter en energie un bond en avant plus que souhaitable et une créativité au service du developpement et de la perénité de l’humanité. Qu’est-ce qui changerait pour nous de nous lever pour de l’argent ou non afin d’accommplir un travail ou une fonction nécessaire à l’établissement de la vie collective qui a son tour permet à chaque individu de subvenir à ses besoins. L’argent est-il vraiment nésessaire ou ne sert-il qu’a établir les jeux de pouvoir des rapports verticaux qu’établissent les hommes entre eux poussés par des pulsions discriminatoire qui peuvent devenir condamnable si besoin est.

                                        Ne serait-elle pas là la grande révolution qui devra s’acommplir sous peine d’engendrer la grande désolation ?

                                        La société capitaliste produit aujourd’hui plus de pauvreté que de richesse, il n’y a pas besoin d’être économiste pour le voir. L’argent roi a fait son temps il faut dorénavant faire appel à d’autres ressources pour stimuler l’avenir.

                                        Bon, ne tapez pas trop fort svp....


                                        • Julot (---.---.97.120) 6 avril 2007 16:38

                                          J’aimerait tellement que vous ayez raison. Pol pot avait supprimé la monnaie, et avec quel résultat...

                                          Le hic c’est que nous sommes des milliards.

                                          Plotin avait réussit à convaincre un empereur romain de lui confier une ville pour l’administrer selon la république de Platon (cela ne s’ets finalement pas fait).

                                          Il y aurait des expériences interessantes à mener dans ce domaine.

                                          Mais il faudrait aussi comprendre que l’on ne peut pas prendre de tels risques avec des pays entiers.

                                          Pourquoi ne pas entrer en politique mon ami, et changer les choses progressivement. ?


                                        • demos demos 8 avril 2007 14:39

                                          C’est dans la Justice que réside la solution ... Tous les systèmes se valent et méritent d’être testés dès l’instant où leurs objectifs communs résident dans cette quête. Plus de justice, moins de problèmes ...


                                        • Reinette (---.---.216.157) 6 avril 2007 17:10

                                          « Fòra ! lo sang que nos resta a lo bolh ! Fòra ! Sangsucs, qu’avètz la gòrja plena ! Fòra ! Bochiers, gras de nòstre codena ! Fòra ! A son torn lo bestiau pren lo foeit ! »

                                          « Dehors ! Le sang qui nous reste bouillonne ! Dehors ! Sangsues, qui avez la gorge pleine ! Dehors ! Bouchers, gras de notre couenne ! Dehors ! A son tour le bétail prend le fouet ! » Lo Tramblament, 1841).

                                          Victor Gelu

                                          (s’est fait principalement connaître pour ses Chansons provençales, rédigées entre 1838 et 1865 (son roman, Nové Granet, ne sortit qu’après sa mort). Né sous Bonaparte, mort sous la IIIe République, il fut témoin des transformations les plus profondes et brutales que Marseille ait eu à subir dans son histoire - en attendant celles, déjà amorcées, que nous promettent les spéculateurs. Il a vu le capitalisme faire irruption dans cette ville de négoce maritime et de production artisanale, bouleversant les usages, piétinant les petits métiers, détruisant l’environnement et prolétarisant les travailleurs. Les ravages de la révolution industrielle allèrent de pair avec une vague de normalisation culturelle sans précédent.)


                                          • Reinette (---.---.103.93) 6 avril 2007 17:35

                                            Pour survivre, le capital industriel dut adapter la loi d’airain de son accumulation : la crise américaine de 1929 consacra le capital financier bien autant que le capitalisme d’État bureaucratique.

                                            - Vers 1950, instruits de l’inéluctabilité proclamée du cauchemar à venir, lettristes puis situationnistes reconnaissent enfin concrètement la nocivité du travail. Il est dommage d’avoir dû attendre des années pour disposer en français du Manifeste contre le travail (Éditions Leo Scheer, 2002) alors que la critique allemande de Krisis était déjà accessible sur plusieurs continents.

                                            Krisis, groupe qui publie la revue éponyme en langue allemande, s’attaque en effet à la société du travail mise en place par le capitalisme pour en démontrer la totale monstruosité : absurde, irrationnelle, malade d’elle-même, et répandant de tous côtés des pandémies de pestes nouvelles, émotionnelles et physiques, elle est le pôle négatif de l’aliénation. Puisque, si l’on suit Hegel, l’histoire, la vie dans sa contradiction, représente bien le pôle positif du temps, de l’aliénation obligée, se déclinant avec l’âge afin d’amorcer le dépassement nécessaire, l’absorption, l’évaporation, la fertilisation (j’en passe, et d’aussi bonnes) de nos malheureuses conditions.

                                            Mais le Manifeste s’attache à une critique en profondeur de la « valeur » travail à travers l’idéologie qui accompagne le CAPITAL dans sa marche triomphale vers l’ASSERVISSEMENT généralisé, ce que Krisis constate aisément dans le fonctionnement de la démocratie totalitaire contemporaine.

                                            (Un livre qui commence par cette constatation : « Un cadavre domine la société, le cadavre du travail » et se termine sur cette injonction : « Prolétaires de tous les pays, finissons-en ! », un tel livre est évidemment à mettre entre toutes les mains.)

                                            - L’insomniaque a traduit et publié : John et Jenny Dennis, Un peu de l’âme des mineurs du Yorkshire.

                                            Il s’agit de poignants témoignages et de comptes-rendus remarquables de la grande grève des mineurs qui s’est déroulée en 1984-85 en Grande-Bretagne et qu’Adolfa Thatcher - poliment, les mineurs l’appelaient Dracula - gagna par les moyens brutaux qui l’ont caractérisée.

                                            (Cette guerre sociale hante encore aujourd’hui les Britanniques, et de fait elle illustre affreusement comment les dernières communautés ouvrières ont été détruites précisément là où elles avaient survécu à un siècle de vicissitudes, des communautés fondées sur une solidarité qu’il fallait anéantir à jamais. L’écrasement qu’ils ont subi n’est que la déclaration de guerre tous azimuts que le capitalisme new look déclare au nom de sa « globalisation », vite retraduite en « mondialisation » - ça fait plus démocratiquement citoyen, ben voyons ! - dont les dissidents sont reconvertis illico en « terroristes » au service de « l’axe du mal » !)


                                          • Garbun (---.---.224.209) 6 avril 2007 17:49

                                            Cet article ainsi qu’une grande partie des commentaires qui suivent sont totalement désolants.

                                            Je vous invite tous à visiter ce site : http://liberalismeexplique.hautetfort.com/tag/pauvrete

                                            Si vous avez toujours le même avis sur le capitalisme après ça, je suis curieux d’entendre vos arguments.


                                            • ZEN zen 6 avril 2007 19:04

                                              Le commentaire de Garbun est « totalement désolant ». Le site auquel il renvoie commence par une citation de JFRevel, qui ne tarissait pas d’éloges pour l’ultralibéralisme US...


                                            • Garbun (---.---.154.78) 7 avril 2007 19:56

                                              Et les Etats-Unis s’en sortent moins bien que nous, c’est ça ? Y êtes-vous seulement déjà allé ?

                                              Bon sinon j’attends toujours les arguments.


                                            • Emile Red Emile Red 8 avril 2007 12:27

                                              @ Garbun

                                              Croyez vous que les USA s’en sortent bien ? Dette colossale, emprise économique de la Chine, endettement particulier total.

                                              Le moindre frissonnement boursier, la moindre chute de la construction et c’est le crack, aujourd’hui les banques qui ont parié sur le prêt à la construction sont toutes au bord de la faillite entrainant tout un pan des économies mondiales...

                                              Processus inquiétant que les médias ne semblent pas prendre au sérieux, on verra bien si les USA s’en sortiront alors qu’il ne sont pas guéris de l’éclatement de la bulle internet.


                                            • Julot (---.---.218.48) 9 avril 2007 21:43

                                              Certes, ce sont des propos censés. Il leur restera la guerre hélas, et dans ce domaine ils sont le splus puissants.

                                              Jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale, la guerre de conquête était légitime. Elle risque de le redevenir si le système s’effondre.

                                              Je comprends que ce système debecte. Mais comprenez-vous reelement ce dont vous allez hériter s’il n’y a plus de super puissance ?

                                              Ma réponse : Le retour du nationalisme, et la guerre. Vous la voulez, et bien vous l’aurez...

                                              Quelle folie.


                                            • Reinette (---.---.144.43) 10 avril 2007 17:24

                                              (Je vous invite tous à visiter ce site : http://liberalismeexplique.hautetfort.com/tag/pauvreté - Garbun)

                                              - On y va et... on trouve ça, UNE PERLE !

                                              « La démocratie libérale, c’est le droit du plus faible, le droit de la minorité, et celui de la plus petite des minorités : la personne humaine. » Alain Madelin


                                            • Good luck amigos 6 avril 2007 18:17

                                              Le taux de profit des entreprises est trop élevé, et surtout, il n’est pas réinvesti.

                                              Le prix des appart’ a doublé en six ans.

                                              On peut aimer le capitalisme (c’est mon cas) et souhaiter qu’il soit réformé vers l’investissement et l’embauche, comme le propose Ségolène Royal, avec uen fiscalité intelligente.


                                              • reda (---.---.91.189) 6 avril 2007 21:55

                                                « Le capitalisme est le systeme économique qui a crée le plus de richesses et de progres » a qui profite ces richesses ? a une minorité, et cette minorité (patrons , actionnaires)a intéret a ce qu’on endorme le peuple a coup de smic qui permette a peine de manger , de se nourrir, et de se déplacer ! C’est l’industriallisation qui a engendré la richesse et le progres technique pas le capitalisme ! Ce systeme a plutot augmenté les inégalités et déshumanisé les personnes ! L’article est tres interressant, car il soulève 2 problemes : L’anticommunisme (sachant que c’est qd meme les marxistes qui ont contribué a pratiquement tous les progres sociaux du monde contemporain !), et le fatalisme, résultat d’un lavage de cerveau, qui frappe tous les pays du monde (sauf l’amérique du sud et qques autres exceptions) !


                                                • moebius (---.---.102.3) 6 avril 2007 23:51

                                                  Anti-capitaliste si vous voulez mais pas anti-libéraliste parce que dans libéralisme il y a le trés joli mot de liberté. Et vous ne pourrez jamais l’effacer


                                                  • moebius (---.---.159.229) 7 avril 2007 02:04

                                                    @michel maugis. A vous les méandre de la dialectique qui n’a dailleurs jamais cassé de briques et si la démocratie est en germe dans le socialisme (il ne sagit pas ici du PS) c’est que le totalitarisme est sans aucun doute en germe dans le capitalisme. Il né en quelque sorte du capilalisme, quitte et libére sa terre d’élection pour croitre tel le coucou dans le nid du socialisme.


                                                    • dauphin (---.---.243.207) 7 avril 2007 09:38

                                                      Quand la France s’éveillera ! Un correspondant à Paris du journal chinois Le Quotidien de l’économie s’étonne : « Ce qui me frappe, c’est que les candidats ne parlent pas vraiment de réduire l’intervention de l’Etat dans votre économie. Je sais bien que c’est chez vous une tradition séculaire et qu’il ne sera pas facile d’y renoncer, mais ce n’est pas vraiment le meilleur modèle pour le capitalisme moderne. J’ai suivi l’affaire Airbus, dans laquelle l’intervention de l’Etat complique tout. Drôle de façon de diriger une entreprise... ». Les français plus communistes que les chinois !


                                                      • dauphin (---.---.243.207) 7 avril 2007 09:59

                                                        Si, le marché garantit la démocratie : ça se sait ! et ça s’apprend ! Tous les pays les plus développés et les plus démocratiques ont une économie de marché ; tous les pays socialistes sont devenus soit des dictatures ou ont disparu. Nous n’avons toujours pas compris le sens de la chute du mur de Berlin : si les dépenses publiques étaient une garantie de développement, les pays de l’union soviétique seraient aujourd’hui prospères !

                                                        L’encadrement du marché : Oui, lorsqu’il s’agit de contrôles (cahier des charge, contrat,...) et de choix d’investissements sensibles ; de plus, il appartient à l’état d’assumer ses fonctions régaliennes. Non, dans les dépenses de fonctionnement, lorsqu’il s’agit d’assurer la production de biens et de services collectifs. Tout ceci est scientifiquement prouvé, enseigné (filière spécialisée en France), même s’il faut déplorer la faiblesse voire la déformation de toute culture économique de base dispensée par l’Education nationale (au niveau du secondaire).

                                                        Rappel : le périmètre du secteur marchand définit les possibilités de croissance et d’emploi d’un pays : en France, il est particulièrement réduit (que fait l’état dans les déchargement des bateaux, l’industrie, les services dits publics qui servent surtout à défendre des monopoles, les assurances dites sociales,.... ???). En France, pas de croissance sans transfert d’activité au secteur marchand : même les journaux économiques chinois le savent (article : Quand la France s’éveillera !).


                                                      • demos demos 9 avril 2007 02:04

                                                        Plutôt que de commenter les évènements politiques français qui le dépassent, votre correspondant chinois serait mieux inspiré de dénoncer les milliers de paysans chinois, chez lui, massacrés par un système totalitaire se pavanant et vautré dans un néolibéralisme dès plus autoritaire ... merci ...


                                                      • dauphin (---.---.243.207) 7 avril 2007 10:13

                                                        Les écolos ont du mal à penser le saut technologique pour imposer leur idéologie à technologie constante à savoir croissance zéro voire négative : un SDF produit moins de CO2 qu’un travailleur ! Plus sérieusement, le charbon et le pétrole vont disparaître : tant mieux pour tout le monde, y compris la planéte ! nous vivrons avec d’autres énergies ! c’est un formidable stimulant pour la recherche, le développement, l’invesstissment (intelligent), l’emploi, la croissance,....L’histoire des science est remplie de prophétes prévoyant la fin de l’humanité,....jusqu’au jour où, une autre technologie est apparue.


                                                        • dauphin (---.---.243.207) 7 avril 2007 10:46

                                                          Je n’ai pas compris : les libéraux sont-ils ou ne sont-ils pas des fascistes pour vous ? Rappel : le libéralisme n’est pas une idéologie et ne produit pas de vision normative du monde (pas de classe, pas de matérialisme historique, pas de « paradis sur terre », pas de dogme ou de doctrine), le bien être optimal de la collectivité étant obtenu par la somme des bien être individuels. On peut distinguer simplement le libéralisme politique (droits fondamentaux de 1789 qui est une révolution libérale : vote, association , presse, idées, abolition des privilèges et de l’esclavage,....) et le libéralisme économique (échanges de biens et de services, contrats, liberté d’entreprendre, droit de propriété, engagements réglementés, mise en concurence qui s’oppose aux monopoles et aux privilèges,...). Si la dialectique marxiste est bien enseignée (du livre I au livre V de Marx, le dernier étant le meilleur à mon avis), elle s’inscrit dans un courant utopiste. De façon rapide, je dirai que l’utopie est là pour rêver, tandis que le libéralisme se confronte au réél.


                                                          • (---.---.243.207) 7 avril 2007 11:35

                                                            Plus calmement, je signale que les crises boursières sont un signe de santé du marché (qui corrigent un déséquilibre entre l’offre et la demande) et qu’il est bon de dénoncer les atteintes à la concurence qui conduisent, comme les monopoles, à maintenir des prix trop élevés, par rapport à la situation concurentielle, plus avantageuse pour les clients, CQFD ! La notion de crise ou de déviance (entente, truts), sont bien des anomalies du fonctionnement du marché, qui nécessitent l’intervention des consommateurs pour être corrigée. PS : je ne suis pas un utopiste et je n’appartiens pas à la CIA, FSB,... et je ne vois pas des complots partout !


                                                            • Emile Red Emile Red 8 avril 2007 12:44

                                                              « les crises boursières sont un signe de santé du marché »

                                                              Sont ce un signe de bonne santé pour ceux qui les subissent ?

                                                              Les crises boursières laissent toujours sur le carreau les sans grades, les spéculateurs ne mettent pas tous leurs oeufs dans le même panier, les travailleurs n’ont généralement qu’une source de revenu.


                                                            • dauphin (---.---.243.207) 7 avril 2007 11:49

                                                              Si le communisme (politique et économique) était la source du progrés humain, pourquoi donc tant de pays l’ont fuit dès qu’ils en ont eu la possibilité ? QUi souhaiterait quitter, la SUède, Finlande, Canada, Irlande, RU, Allemagne pour ne citer que les derniers pays qui ont rompu avec l’état providence, pour n’importe quel pays de l’ex-union soviétique, la Corée du Nord ou Cuba ? Votre discours sur les patrons (tous des voyous, par définition idéologique) sent la récitation doctrinale en dehors de toute réalité : vous vivez dans le rêve (comme les membres de la fondation Copernic), revenez simplement sur terre !


                                                              • Julot (---.---.218.48) 7 avril 2007 14:05

                                                                J’ajouterai a ce commentaire que la bonne vieile rhétorique communiste qui consiste à traiter tout le monde de fasciste est responsable de la monté en force du Front National.

                                                                Le fascisme n’a strictement rien à voir avec le libéralisme. Le fascisme nie l’individu, alors que le libéralisme en fait son essence même.

                                                                Prétendre le contraire ce serait comme affirmer que les communisme sont contre le partage...

                                                                Mais bon, de toute façon peu importe, le communisme est vaincu, il ne fait plus que des scores de misères partout ou il n’est pas le partit unique. Nous sommes tranquille.


                                                              • Emile Red Emile Red 8 avril 2007 12:48

                                                                Mettons les choses au point, les ditatures de l’est n’étaient en rien socialistes.

                                                                Mais vous dites vous même que le fascisme nie l’individu alors prouvez moi que le libéralisme ne permet pas celui qui a toute les libertés de ne pas avoir la liberté de nier l’individu ?


                                                              • (---.---.75.187) 9 avril 2007 10:42

                                                                Michel Maugis à dauphin

                                                                Décidemment, vous confirmez ce que je viens de dire ! On ne peut remettre en cause le capitalisme.

                                                                Vous vosu refusez de débattre de ces idées. Vous en revenez toujours aux comparaisons absurdes, posez des questions auxquels vous n’osez répondre ( les sachant stupides), et jamais vous essayerez de réfuter à partir des mérites propres des arguments de vos adversaires.

                                                                Vous combattez une idée sur la base que personne n’en voudrait ! Est vraiment faire preuve d’intelligence ? On se demande alors pourquoi vous la combattriez cette idée ? Pour pas qu’elle ne puisse faire des adeptes ? Mais pourquoi vaincrait t’elle si personne n’en veut ? Parce que les arguments de ses partisans pourraient être plus convaincants que les vôtres ! Mais alors c’est que vous seriez d’avance que les vôtres sont nuls.

                                                                CQFD.

                                                                C’est la bataille idéologique que vous fuyez en permanence avec vos tautologies et sophismes.

                                                                A vôtre :

                                                                Si le communisme (politique et économique) était la source du progrés humain, pourquoi donc tant de pays l’ont fuit dès qu’ils en ont eu la possibilité ?

                                                                Si vous que c’est un argument, alors je vous dirais ceci :

                                                                Si le capitalisme (néolibéralisme, libéralisme, etc—) était la source du progrès humain, pourquoi tant de pays l’ont fuit, continue de le fuir, même quand ils n’ont pas la liberté de le faire.

                                                                Vos questions démontrent plutôt votre manque d’argumentation théorique dans la défense du capitalisme contre le socialisme.

                                                                L’URSS est en train de renaître en Amérique Latine. C’est l’Union des Républiques Socialistes du Sud.

                                                                Mais tout le temps que vous raisonnerez avec vos dogmes, vous ne comprendrez pas le sens de l’histoire. Vous vous contentez d’agir contre tout en soutenant que ce n’est pas possible ! Ridicule !!. En luttant, vous démontrez au contraire que c’est possible et que vous n’en voulez pas

                                                                C’est l’anti débat. C’est le discours unique. C’est la liberté d’expression limitée à ceux qui pensent comme vous.

                                                                On remarquera que vous posez toujours la même question stupide qui ne peut être démonstratif. Personne n’a dit que le communisme est la source du progrès humain, ni le capitalisme. La source du progrès humain est le travail humain depuis les premiers temps de l’humanité. Et après le capitalisme, c’est le socialisme qui doit s’instaurer, et non le communisme qui viendra beaucoup plus tard.

                                                                Le socialisme a toujours eut en face de lui un adversaire féroce, idéologique, médiatique, militaire, économique, depuis qu’il devint scientifique (marxiste) et non utopique jusqu’à aujourd’hui. Ça n’a pas été le cas du capitalisme qui n’a jamais été attaqué par une force semblable. La disparition de l’URSS ne peut donc être une démonstration de la supériorité du capitalisme sur le socialisme, car le « combat » n’a jamais été loyal.

                                                                Et la réalité du monde depuis le 20e siècle est bien le passage du capitalisme au socialisme et non le contraire, et ce malgré la sauvagerie du capitalisme. Vous ne faites que de l’incantation. La chute de l’URSS loin d’être une démonstration de faiblesse du marxisme est au contraire une confirmation de sa justesse en montrant ce qu’il advint lorsqu’on s’y éloigne.

                                                                Vous comparez des pays développés avec des pays pauvres, souvent à cause des premiers. La pauvreté des seconds n’est pas conséquence de leurs socialismes. Sans celui ci, ils le seraient bien plus. Votre question n’est donc pas honnête. Personne ne se la pose d’ailleurs.

                                                                Votre question implique l’absurdité que la France qui passerait au socialisme deviendrait une Corée du Nord, une Cuba etc.. Est-ce vraiment honnête ? C’est de la gaminerie votre question.

                                                                On se demande pourquoi ces pays sont toujours si vilement attaqués.

                                                                Votre discours sur les patrons (tous des voyous, par définition idéologique) sent la récitation doctrinale en dehors de toute réalité : vous vivez dans le rêve (comme les membres de la fondation Copernic), revenez simplement sur terre !

                                                                Quel mensonge ! Apprenez a savoir lire et a être intelligent, c’est à dire à réfuter votre adversaires à partir de ses propos en les citant et non en les imaginant. Vous venez de donner une fois de plus la preuve de votre décadence idéologique.


                                                              • (---.---.75.187) 9 avril 2007 10:52

                                                                J’ajouterai a ce commentaire que la bonne vieile rhétorique communiste qui consiste à traiter tout le monde de fasciste est responsable de la monté en force du Front National

                                                                Ne croyez vous pas que je vous ai suffisamment ridiculisé ?

                                                                Vous continuez a dire n’importe quoi. et a ne jamais essayer de critiquer les propos de vos adversaires en les citant, mais en déformant ce qu’ils disent.

                                                                VOUS AVEZ MENTI ET CALOMNIÉ.

                                                                Vous AVEZ EFFECTVEMENT AGIT À LA GOEBELS, et continuez de le faire.


                                                              • Julot (---.---.218.48) 9 avril 2007 21:56

                                                                "Mettons les choses au point, les ditatures de l’est n’étaient en rien socialistes. Mais vous dites vous même que le fascisme nie l’individu alors prouvez moi que le libéralisme ne permet pas celui qui a toute les libertés de ne pas avoir la liberté de nier l’individu ? "

                                                                Union des républiques socialistes soviétiques = URSS Après, vous décretez que ce n’est pas du socialisme. Constatez juste que pendant 80 ans, tout le monde à dit le contraire de ce que vous dites. A commencer par l’URSS elle-même mais aussi tous les PC d’europe.

                                                                Ce qui fait que ce système là, c’est du socialisme. Si vous considerez que ce n’était pas en accord avec vos idées, inventez un nouveau mot, et défendez le.

                                                                Mais sinon, il ets impossible de discuter, car un défenseur du nazisme vous dirait par exemple que l’allemagne n’était pas nazie mais autre chose.

                                                                Quand je parle du socialisme, je parle de cette idéologie qui fut nommée comme telle en URSS, en Chine, à Cuba, etc.

                                                                Enfin, je ne comprends pas votre question. Soit il manque un mot dans la phrase, soit vous avez recours à une rhétorique du même ordre que celle qui vous porte à excuser le communisme.

                                                                Comme dit platon, la vérité parle un langage clair et intelligible de tous. Comme vous prenez pour un con, je ne doute pas une seule seconde que vous saurez me reforumuler tout ca avec des mots simples. Et comme vous vous fouterez de ma réponse, autanta llez regarder la télé non ?


                                                              • Julot (---.---.218.48) 9 avril 2007 22:02

                                                                « Quel mensonge ! Apprenez a savoir lire et a être intelligent, c’est à dire à réfuter votre adversaires à partir de ses propos en les citant et non en les imaginant. Vous venez de donner une fois de plus la preuve de votre décadence idéologique. »

                                                                Voilà pourquoi on vous dit que vous ête quelqu’un de grossier mr maugis. Vous nous aviez mis au défit de le prouver. C’est fait. Insultes vis à vis de quelqu’un qui ne vous a pas insulté.

                                                                Deuxio, vos arguments sont spécieux. Avec de tels propos, on peut récerire l’histoire de toute les manières. Rome n’aurait sois-disant pas vaincu la gaule parce que le combat était inégal et les armes des uns étaient meilleures que celles des autres.

                                                                Ou bien, telle équipe de foot n’a jamais perdu, pare que son meilleur gardien était malade...

                                                                C’est risible. L’URSS a disparu avant tout parce que son peuple n’en voulait plus. Les USA n’ont pas attaqué militairement l’URSS. Et c’est cela qui vous dérange le plus !

                                                                L’URSS, compme cuba demain, a ejecté le communisme parce que le peuple avait faim !


                                                              • arturh (---.---.119.98) 7 avril 2007 14:11

                                                                « Peut-on encore critiquer le capitalisme ? » demande innocemment l’auteur.

                                                                Ce faisant, il fait remarquer par inadvertance une des particularité du « capitalisme » (en réalité on suppose qu’il parle de la démocratie que les marxistes comme lui n’osent même plus qualifier de « bourgeoise) : en effet, la grande particularité du »capitalisme est qu’il encourage sa propre critique, ne serait ce que pour alimenter ce qui est au coeur de son principe, l’échange libéré entre les individus.

                                                                Ce n’est donc pas un paradoxe que de dire que le capitalisme encourage par exemple les sociétés commerciales d’édition d’imprimer et de vendre des livres qui critiquent le capitalisme.


                                                                • Emile Red Emile Red 8 avril 2007 12:49

                                                                  Sauf qu’elle le font ou pas...


                                                                • Reinette (---.---.39.86) 7 avril 2007 14:59

                                                                  ORDURES LIBERALES !

                                                                  Il y a peu, le capitalisme ne s’appelait pas encore libéralisme ou fonds de pension de la veuve de Miami. On lui donnait des noms exotiques comme « les Cent familles » ou « le Grrrrrand Capital ». Ses dégâts se limitaient aux pousseurs de wagonnets des mines du Borinage, même s’il lui arrivait de s’aventurer dans l’esclavagisme des « nègres » africains.

                                                                  Aujourd’hui, le libéralisme - alias le marché ou la Bourse - a mis le grand braquet : il est en train de détruire la planète. Nous pouvons l’affirmer : l’homme n’est plus un génie mais un con.

                                                                  Les assassins de l’humanité et de ses commensaux (la biodiversité animale et végétale) ne sont pas très nombreux : disons, 200 individus :

                                                                  ce sont les gérants des portefeuilles d’actionnaires (complices) et les dirigeants des multinationales. Ils ont des « gros bides », voyagent en avion, conversent à Davos et se reposent dans les paradis fiscaux. Ils conseillent à leurs employés de dégazer en mer, de lancer des produits qui tuent les abeilles (Régent ou Gaucho), de tronçonner les forêts primaires d’Afrique ou d’Amazonie, de pomper du pétrole dans les milieux fragiles d’Alaska et de construire des centrales nucléaires qui permettent aux dictateurs du monde entier, islamiques ou pas, de se bricoler une bombe atomique. Leur credo : tout doit disparaître.

                                                                  - Leur viatique : après nous, le déluge !

                                                                  - Leur modèle : Bush !

                                                                  - L’avenir de l’humanité ? Rien à glander !

                                                                  En France, ces fossoyeurs ont des représentants, petits voyageurs de commerce salariés à la commission (pot-de-vin, « golden parachutes ») ou en CDD (élus du peuple). Ils rendent des comptes et doivent justifier des gains de productivité devant leurs boss de Wall Street ou la City.

                                                                  - L’avenir de leurs propres enfants ? Rien à cirer !

                                                                  D’ailleurs, qu’est ce qui prouve qu’ils en sont les vrais pères, avec toutes ces absences dues aux corvées des conseils d’administration ?

                                                                  Prenons un exemple : Chirac. Voilà un président qui vient de découvrir l’écologie grâce à son ami Nicolas Hulot. Non que le sujet l’intéresse le moins du monde, mais ses conseillers lui ont vanté l’intérêt électoral de ce thème « porteur ». Le Chirac multiplie les verbiages écolos.

                                                                  Chirac, conscient de la valeur des « frais de bouche » à la mairie de Paris, se lance dans la lutte contre la faim dans le monde en avalant sa tête de veau arrosée de Corona dans les forums internationaux. Inquiet des ravages du cancer, il met en œuvre un « plan cancer », confié notamment à Dominique Belpomme, cancérologue à l’hôpital Pompidou.

                                                                  (Révélation de ce Belpomme dans Le Point (12/02/2004) : « 80 à 90 % des cancers sont dûs à la dégradation de l’environnement. » Accusés : non pas les cigarettes mais « les aliments que nous ingérons, l’eau que nous buvons et l’air que nous respirons ».)

                                                                  Si on doit vivre sans manger, sans boire et sans respirer, les vacances à Courchevel ou dans le Lubéron sont gravement compromises ! Mais pas de souci : la bouffe, l’eau et l’air n’intéressent pas les Français. La vraie question sérieuse qu’ils se posent, c’est « faut-il ou pas rappeler Anelka ? ».

                                                                  Aucune mesure ou loi n’est venue interdire les pesticides de l’agrochimie retrouvés dans nos aliments, les 4x4 Diesel qui trimballent les bobos ou les nitrates qui polluent les eaux. On fait semblant de pourchasser les « cargos poubelles » ou de réglementer l’importation de bois tropicaux. MAIS IL NE FAUT PAS TOUCHER AUX PROFITS DE NOS SEIGNEURS ET MAITRES, l’allemand Bayer, le breton Pinault, l’ex-Lyonnaise des Eaux (de Monod) ou le pétrolier Total. Sinon, qui c’est qui va nous aider à gagner les élections ?

                                                                  Ce Belpomme qui réclame « le retrait immédiat du marché du Régent et du Gaucho » va-t-il démissionner avant qu’on l’appelle Belpoire ? [1]

                                                                  (Les historiens des autres planètes, penchés sur des résidus de petits fours au caviar retrouvés dans les sédiments du bassin parisien, ont du pain sur la planche. Question grosseur du cerveau, ils nous classeront au niveau des dinosaures.)

                                                                  [1] Mieux : après avoir fait mine de l’interdire, ce bon Gaymard, ministre de l’industrie agro-alimentaire, a décidé d’autoriser l’utilisation du Régent, histoire d’écouler les stocks mais surtout de pondre un nouveau rapport rassurant.


                                                                  • Julot (---.---.218.48) 7 avril 2007 15:23

                                                                    "Leur viatique : après nous, le déluge ! Leur modèle : Bush ! L’avenir de l’humanité ? Rien à glander !"

                                                                    Vous délirez. Pour moi Bush est un adversaire de la France. Je me soucis de l’avenir de mes enfants. Et je suis libéral. Vous devriez fréquenter plus de monde, et sortir de chez vous.

                                                                    Quant à perler de l’avenir de l’humanité, vous devrier étudier son passé.

                                                                    Quant à vos insultes... elle ne dénotent qu’une chose, de la jalousie. Je ne suis pas responsable si vous êtes au chomage.


                                                                  • (---.---.75.187) 9 avril 2007 11:08

                                                                    Michel Maugis à JULOT

                                                                    Et je suis libéral

                                                                    Vous voulez dire partisan du mode de production capitaliste ?

                                                                    Celui ou une classe possédante se perpétue au pouvoir et s’enrichit au détriment de l’immense majorité ?

                                                                    Faites vous parti de cette classe là ?

                                                                    Si j’ai bien compris vous n’êtes rien, car j’ai beau chercher je n’ai pas encore vu une définition autre de ce que je viens de dire.

                                                                    Je vous mets au défi ( un de plus) de pouvoir donner un sens à votre « libéralisme » qui serait contradictoire avec ma définition.


                                                                  • Julot (---.---.218.48) 9 avril 2007 22:16

                                                                    Mr maugis, je vous ferai remarquer que vous postez sous des pseudos et des ip déifférentes. On compte pas loin de 10 IP différentes pour vos écrits sur cette page...

                                                                    Pour le reste, ma définition du libéralisme est basique.

                                                                    L’état doit assurer le fonctionnemnt de la justice, laquelle pourrait même être privée (mais je ne suis pas ultra-libéral), et doit assurer la liberté des individus, c-a-d le droit de choisir son destin.

                                                                    Et je considère comme bastiat, que dès que l’état se mèle d’autre chose, il finit à très court terme par exploiter le peuple. Il s’en suit le recours aux extrèmes (dont vous fautes partit) et à la guerre.

                                                                    Je me méfie de l’état car je ne crois pas qu’il veuille mon bien. Je suis pour qu’il soit mis sous un contrôle permanent. Je suis pour que toute corruption, malversation, prévarication, entrainne l’innégibilité à vie.

                                                                    Enfin, je considère que le moteur de l’homme est d’assurer une vie heureuse à ses enfants. Ce qui implique que le but de l’homme n’est pas de posséder un canapé, mais de faire en sorte que ses enfants en aient un. (je fait simple sinon,vous allez perdre pied).

                                                                    Par conséquent, un système qui nie l’individualisme, et qui s’illusionne à penser que l’on pourrait aimer ses prochains comme s’ils étaient ses frères et tout partager est un rêveur.

                                                                    Aristote le premier l’a dit. La mise en commun de tout les bien ne ferait qu’entrainner l’apparition d’une société ou tout le monde s’espionne pour voir si la part dans l’assiette est plus grosse...

                                                                    C’est ce qui s’est passé en URSS. A ce sujet, Trotsky l’a constaté,reconnu, et écrit.

                                                                    Pour conclure, j’attends toujours que vous releviez mon défis, reconnaitre l’exitence des goulags, les condamner, et déplorer les violations des droits de l’homme perpétrés par tous les régimes communistes.

                                                                    Si ma réponse ne vous suffit pas, allez vous payer les bouquins de Bastiat. J’ai lu Marx, ayez au moins le cran de lire l’adversaire pour changer.


                                                                  • GUIGUI (---.---.13.63) 7 avril 2007 15:14

                                                                    C’était comment en Union Sovietique ?


                                                                    • (---.---.229.197) 7 avril 2007 16:13

                                                                      Il y a aujourd’hui une maladie typiquement française, une espèce de paranoïa dans laquelle chacun croit être le seul anticapitaliste de la terre alors que (preque) tous ses voisins professent la même foi ! L’anti capitalisme et l’anti libéralisme peuvent être soit une théorie productrice de sens si elle débouche sur une alternative claire et ouverte, soit c’est un discours de « looser » - facilement repérable (elle ne propose jamais rien de concret au final à moins de laisser entrevoir une préférence bien floue pour l’état, ou pour la perversité léniniste). En France, depuis la première révolution économique d’ampleur (milieu XVIII è si on ne tient pas compte de celle du XVI è), elle est le discours de résistance à la « mondialisation capitaliste », symptomatique d’une incapacité « conservatrice » à en profiter (en la biaisant en sa faveur) et l’héritage de la clericature (les mêmes propos contre les riches sont tenus depuis le Moyen Age par les ordres mendiants, les clercs de la Sorbonne et les organisations de Gauche extrême actuelles). Ce qui caractérise ces discours c’est qu’ils sont phobiques, tendant à faire croire qu’il n’y a que du capitalisme et qu’on ne peut voir le monde qu’à travers des lunettes anticapitaliste -déjà Marx estimait que le monde était capitaliste vers 1880, alors que ce n’est pas avant 2000 (et encore) que la majorité de la population mondiale a basculé dans l’échange capitaliste) - alors que la majorité des salariés français ne travaillent pas ou plus en secteurs capitalistes - additionnez les salariés des services publics, mutuelles, coopératives, associations, entreprises personnelles et artisanales. Tous les anticapitalistes sont face à une réalité brute qu’ils occultent de toutes les manières possibles mais sans résultats tangibles : la population mondiale n’a jamais autant augmenté, la richesse mondiale idem. La France est devenu un pays riche avec des pauvres, elle était jusqu’en 1960 un pays composé d’une majorité de pauvres avec quelques riches. Avant le capitalisme (mettons sous LOuis XIV près d’un enfant sur deux ne voyait pas ses vingt ans, la malnutrition était la règle, les villes étaient envahies d’épidémies, vermines, rats, bâtiments effondrés, etc ...), nous mangeons à notre faim, nous avons des automobiles, nous avons des logements décents (55 % sont mêmes propriétaires)etc ... La pauvreté est résiduelle (elle en est encore plus scandaleuse). Avant la capitalisme, la misère était fréquente, la pauvreté la règle et la richesse petite mais très concentrée, le capitalisme a apporté une prospérité répandue (critère décisif : nous vivons vieux en masse)sur la base d’une richesse inégalement répartie, favorisant les entrepreneurs, cad ceux qui sont à la base de cette prospérité (le travail existait avant le capitalisme et n’a jamais permis par lui seul une prospérité de masse, il suffit d’aller dans les zones indiennes ou chinoises qui vivent encore aujourd’hui selon le mode ancestral de l’auto-production pour être édifié ...) Si nous acceptons les écarts de fortune (d’ailleurs moins grands que sous Louis XIV) nous savons que c’est le prix à payer pour vivre mieux (matériellement s’entend !), le capitalisme est une machine à produire des richesses dont nous profitons, personne n’est obligé de l’aimer, ni même de le trouver merveilleux. On peut songer à l’améliorer, excellente idée, mais encore faut-il en fournir la preuve devancière étant donné le degré de sophistication atteint et les risques encourus, on peut songer à mettre à sa place un système meilleur (mais les expériences récentes ont été décevantes et ceux qui le proposent sont trop souvent des réactionnaires déguisés en révolutionnaires car ils veulent revenir en arrière en refusionant économie et politique sous la direction d’un parti goulagiste). Pour moi, cette fascination invertie anti libérale dissimule à ceux qui en sont les dupes, une évolution profonde du monde occidental : de plus en plus, les domaines économiques, politiques, sociaux, scientifiques, culturels grossissent et dérivent chacun loin des autres. Bref nous sommes de moins en moins (en partie grâce à la richesse croissante) des homo oeconomicus capitalistaem et de plus en plus des individus éparpillés entre divers options, préférences et vies (avec les joies et les tragédies que cela signifie) face à de nouveaux défis qui ne sont pas que économiques (défi démographique, écologique, personnels, etc ..)


                                                                      • veritas (---.---.229.197) 7 avril 2007 16:41

                                                                        Monsieur, BRAVO ! Voudrait t’on illustrer ce que c’est que de parler d’un « pays au mensonge déconcertant » qu’on ne ferait pas mieux ! (Ce titre est celui du premier ouvrier bolchevik revenu écoeuré ce de qu’il vit en Russie en opposition au discours marxiste léniniste !), on en dira autant de Cuba, de ses queues, de ses prostituées (comme au temps de Batista, non ?), des délires de son leader Maximo ( qui malgré les avis des experts, à engager ces dernières années tour à tour et de force (la police politique est omniprésente), les cubains à assécher les marais du sud pour paraît-il produire un riz que personne n’a jamais vu, à financer et expérimenter le fameux « météotron » un appareil à énergie solaire soi disant destiné à faire pleuvoir, à croiser des zébus avec des vaches hollandaises malgré leur incompatibilité génétique, à planter des millions de caféiers « à la cubaine » donc immunisés - parait-il, contre le soleil, qui y grillèrent, à épuiser le peuple en campagnes sucrières extravagantes qui pourrirent sur place faute de débouchés malgré l’URSS qui en écoula une bonne partie mais même pour elle c’était trop ! Il y a un critère matérialiste cher Monsieur que vous semblez totalement négliger dans votre discours, (vous un si grand marxiste !), les peuples votent même quand on leur interdit comme à Cuba ! ils votent avec leurs pieds dans ce cas ! Dans mon affreux pays capitaliste, les immigrés se pressent pour entrer ! A Cuba, un tiers de la population a fui le plus vieux caudillo du monde et un autre tiers le voudrait bien !


                                                                        • Julot (---.---.218.48) 9 avril 2007 22:26

                                                                          Tiens, voilà un adversaire qui s’exprime poliment. cela fait plaisir.

                                                                          Je vous donne mon avis. L’URSS en son temps, comme les autres pays du bloc (notamment allemagne de l’est) truqiant toutes leurs statistiques.

                                                                          N’oublions pas que dixit muarcie thorez, l’ukraine était uun pays de lait et de miel, alors même que la famine qui tua des millions de paysans y sevissait sans que moscou s’en préocupe.

                                                                          Ceci pour dire, que si tous les autres l’on fait, pourquoi Cuba et son fidel castro ne ferait pas de même.

                                                                          On nous rapportait recemment le recit du cubain qui fut chargé de monter l’opération de seduction pour Sartre.

                                                                          Avant son arrivée, des champs de tomates furent artificiellement plantés dans le désert. Et Sartre se fandit d’un article ditirrambique sur Cuba...

                                                                          Regardons la réalité en face. La France scolarise, soigne, accueille chaque année des centaines de milliers d’immigrés. Cuba qui de son coté est censé en faire 100 fois plus, voit chaque année les boat people se multiplier.

                                                                          Je ne suis pas un spécialistes de Cuba. Mais ce simple fait est une évidence à mes yeux.

                                                                          Comme vous le voyez, nous sommes en désaccord. Mais à mon avis, nous ne tarderons pas à connaitre le mot de la fin. Si j’ai tort, je me fendrait d’un bel article pour présenter mes excuses, et de vous à moi, je préfèrerait cent fois avoir tort et que vous ayez raison.


                                                                        • Emile Red Emile Red 10 avril 2007 14:04

                                                                          Il y a 50 ans Cuba était un bouge comparable à Haiti aujourd’hui, que Castro et ses compañeros aient fait des bétises, personne ne le nie, par contre là où vous poussez le bouchon, c’est quand vous accusez Cuba de ne pas être à un niveau sanitaire, social et éducatif bien supérieur à beaucoup de pays occidentaux dits riches.

                                                                          Si comme vous le dites il y a des Cubains qui viennent se soigner en France, il y a aussi des Anglais qui eux ne sont pas sous embargo économique et technique comme l’est Cuba.

                                                                          C’est par le marché noir ou parallèle que Cuba peut atteindre la technologie moderne dans le domaine médical, et le prix d’un scanner pour Cuba est parfois multiplié par 3, cependant, l’état ne rechigne pas sur la santé de ses citoyens et sur la formation de ses medecins.

                                                                          Qui n’a vu Cuba et ses voitures de 50 ans ne peut comprendre que ces mêmes véhicules n’auraient aucune capacité à rouler moyennant des entretiens hors de prix chez nous, le miracle de Cuba est dans la capacité d’innovation et d’économie que ce peuple libère encouragé par les pouvoirs publiques malgré les perpétuelles attaques du grand voisin américain.

                                                                          N’oublions pas que la force Cubaine est d’ordre sociale, dans bon nombre de pays Latino-Américains, Cuba échange sa force médicale et éducative contre des matières premières mais aussi gratuitement dans toute la Caraïbe, souvenons nous que lors du cataclysme qui rasa une partie de la Louisianne, Cuba était prète à envoyer un important contingent médical alors que les USA n’avaient pas encore réagi.

                                                                          Quant aux boat-people chers à la propagande américaine, comment peut on expliquer que les très nombreux nationnaux travaillant à l’étranger reviennent sans problème s’ils étaient tant asservis qu’on nous les présente.

                                                                          Il faut mesure gardée quand on parle de Cuba, et être conscient que même si elle est loin d’être paradisiaque, la plupart des clichés connus d’elle proviennent directement du gouvernement américain (un des plus gros poste économique de la CIA) et de la communauté expatriée en Floride depuis plus de cinquante ans.


                                                                        • labaule (---.---.243.129) 7 avril 2007 18:16

                                                                          2 conceptions s’opposent : Le marxisme et le capitalisme. ,alias lieralisme qui signifie LIBERTE. Le marxisme partout dans le monde a toujours asservi et ruine les economies. Aujourd’hui,ou en est-on ?Les pays a tendance marxiste comme la France,se retrouve avec une economie de plus en plus fragilisee. Meme les USA prennent une mauvaise route avec les democrates-socialistes. Les pays capitalistes eux s’eclatent avec des economies florissantes Ex : la Chine,l’Irlande,l’Inde. On peut toujours choisir soit la reussite soit l’echec mais le pays en echec veut ensuite se faire assiste par le pays en succes et on appelle cela la justice.


                                                                          • CN46400 (---.---.76.110) 9 avril 2007 19:45

                                                                            Attendez qu’on se mette d’accord sur les mots :

                                                                            vous dites : LIBERTE=Libéralisme. Or de quoi il est question dans le « libéralisme » : Actionariat, retour sur investissement, profits, moi plus riche que toi, baisser les charges, La secu pour tous ça coute, l’éducation pour tous ça coute etc....Où est la liberté la dedans. En fait elle est dehors, c’est l’emballage ; dedans, le produit, le vrai c’est le capitalisme pur et dur.

                                                                            Vous dites : « la France est un pays à tendance marxiste ». Donc Sarko, Bayrou et Ségo font n’importe quoi pour présider un pays marxiste, c’est pas un peu osé votre formule ?


                                                                          • Julot (---.---.218.48) 9 avril 2007 22:31

                                                                            Je comprends votre objection.

                                                                            Regardez la définition du libéralisme sur wikipedia, vous verrez que cette doctrine limite considérablement le pouvoir de l’état.

                                                                            Les candidats actuels de droite sont tous pour un état plus fort. Ce qui est opposition même avec la doctrine libéral.

                                                                            Si vous voulez me faire dire que les golden parachutes ont immondes, je vous le repeterais bein volontiers 100 fois.

                                                                            Mais pas comme une punition, mais pour insister 100 fpois sur le fait que de telles dérives sont dues à une corruption de la justice.

                                                                            S’il vous plaitk, lisez l’article de wikipedia. Cela eclaircira les choses. Vous ne serz pas convaincu, mais vous nous comprendrez mieux. Si du moins vous pouviez comprendre que comme vous, nous voulons le bien de tous.


                                                                          • Emile Red Emile Red 10 avril 2007 14:11

                                                                            Comment un libéral peut dire : « les golden parachutes ont immondes »

                                                                            C’est l’acte même de la liberté sans entrave, ou on est libéral et on l’accepte, on le défend même, ou on n’est pas libéral.

                                                                            Le « libéralisme » c’est une forme pervertie de l’« anarchie », là où les seconds ne voient en l’état qu’une forme canalisante de l’égalité, les libéraux y voit uniquement le garant de leur liberté.


                                                                          • GUIGUI (---.---.13.63) 7 avril 2007 18:47

                                                                            La chine, économie florissante ?

                                                                            Faut peut être pas abuser non plus.


                                                                            • Garbun (---.---.154.78) 7 avril 2007 19:50

                                                                              La Chine est le pays qui a connu le plus fort taux de croissance de tous les temps sur les dernières années, et ça continue. Evidemment tout n’est pas rose, on ne peut pas sortir de la misère plus d’un milliard d’habitants en un claquement de doigts, mais oui, leur économie est florissante, c’est le moins qu’on puisse dire.


                                                                            • (---.---.75.187) 9 avril 2007 11:22

                                                                              La Chine est bien un pays MARXISTE ? C’est bien un pays avec un PC au pouvoir ? C’est bien un pays socialiste !

                                                                              En Amérique latine, les pays qui ont plus progressé ces dernières annés sont Cuba, Venezuéla, Argentine,


                                                                            • Julot (---.---.218.48) 9 avril 2007 22:33

                                                                              Un pays avec des millions d’esclaves surtout. La révolution s’y fera, et peux être bien plus tôt que vous ne le pensez.


                                                                            • bleucitron (---.---.56.201) 7 avril 2007 19:10

                                                                              • GUIGUI (---.---.13.63) 7 avril 2007 21:45

                                                                                Merci, moi aussi je sais lire les taux de croissance.

                                                                                Mais si on s’interressait au fondamentaux de la croissance chinoise on s’apercoit que :

                                                                                1-la croissance est trés inégale selon les secteurs ou les zones géographiques.

                                                                                2- Si la croissance chinoise est importante dans l’absolu, la croissance du PIB par habitant est moins importante.

                                                                                3- Le systéme bancaire chinois est pourri jusqu’à l’os.

                                                                                4- La croissance est largement dûe à la sous évaluation du yuan.

                                                                                Le plus dur pour une économie n’est pas d’afficher de gros taux de croissance, mais de batir les bases d’une éconmie solide. (et puis si on passe d’1 € par habitant a 2€, on double les revenus, mais on n’est pas pour autant riche.)


                                                                                • Garbun (---.---.33.250) 7 avril 2007 22:48

                                                                                  « si on passe d’1 € par habitant a 2€, on double les revenus, mais on n’est pas pour autant riche »

                                                                                  J’ai dit qu’on ne sortait pas 1 milliard d’habitants de la misère en un claquement de doigt. Et on a pas dis qu’ils étaient riches, mais que l’économie était « florissante », même si pleine de défauts.

                                                                                  Au fond, vous n’avez qu’à leur demander s’ils préféraient comme c’était avant, vous verrez les réponses ...


                                                                                • Emile Red Emile Red 8 avril 2007 13:02

                                                                                  Beaucoup de populations des pays de l’est regrètent certains bon côtés du soviétisme, d’où la progression des partis communsites réformés dans la plupart de ces pays...

                                                                                  La misère n’est pas la même, beaucoup moins supportable et sans espoir dans l’économie de marché.


                                                                                • guigui (---.---.13.63) 8 avril 2007 00:57

                                                                                  Ca dépend à qui on demande... Au 200 millions qui profitent de la croissance ou au milliard qui subit l’exode rural forcé et l’exploitation du gouvernement chinois...


                                                                                  • Arnaud (---.---.62.85) 8 avril 2007 02:10

                                                                                    Deux choses :

                                                                                    En ce qui concerne capitlalisme (ou libéralisme) contre comunisme, il serait bon que certains s’aperçoivent que se sont les échecs lamentables du capitalisme qui ont litéralement créé ex-nihilo le communisme en tant que mouvement politique majeur, tel qu’il a été. Le capitalisme n’est pas né d’hier, il est antérieur au comunisme, et il n’a pas toujours bien fonctionné, sinon, ça se saurait. Et encadrer la liberté d’entreprise n’est pas du comunisme. Je ne vois pas pourquoi les citoyens « ordinaires » seraient fliqués en permanence sur les dépenses qu’ils (soit-disant) imposeraient à la société (sécu, indemnités de chomage, éducation...) et les « supers citoyens » « entrepreneurs » (ou héritiers ?) n’auraient aucuns comptes à rendre ni d’impôts à payer, en rapport aux contraintes (réelles) qu’ils imposent à ladite société. D’ailleurs, et si je ne m’abuse, le contraire ne serait-il pas une société féodale, ou certaines catégories s’octroient des privilèges que d’autres n’ont pas ?... et que bien sûr entre les deux (capitalisme et comunisme) il y a la démocratie. Etrange d’ailleurs le discours ambiant sur les privilégiés, et ceux qu’il désigne comme tel.

                                                                                    Sur la Chine et les « pays émergeants » : Il est normal que des sociétés un peu en retard et au fort potentiel économique accumulent des taux de croissance phénoménaux quand elles commencent justement à « émerger » économiquement. Les inégalités sociales est la nécessité de répartir les richesses créées par le travail de ceux qui ne gagnent rien vont inévitablement créés des tensions. L’Histoire dira ce qu’il en adviendra réellement, mais considérez la Chine comme un modèle uniquement si vous pensez que la France est un pays sous-développé, ou si vous voulez qu’elle le devienne, pour appliquer les mêmes recettes. Rien est dit est rien est fait, est penser qu’on va se faire « bouffer » par les Chinois me semble le produit d’une pensée « dans l’instant », et dans laquelle les neurones pronant la compétition comme seule réalité ont bouffée le cerveau de leur hote, comme des prions.

                                                                                    Sinon, je ne pense pas que l’on puisse comprendre la pensée néo-libérale si l’on intègre pas sa dimmension sado-maso. Je ne suis pas un adepte de la psychanalyse et de ses conceptes foure-tout, mais quand même : plus les gens en chient dans une société industrialisée, plus ils sont pressés comme des citrons, plus les néo-libéraux nous les présentent comme des modèles. Les 40h et les congées payées du Front Populaire nous sont aujourd’hui présentées comme des abominations, le commencement du déclin ! La prochaine étape : la France et l’Angleterre du XIXème siècle (la Chine actuelle, aux taux de croissance phénoménaux ?) présentée comme des paradis perdus.

                                                                                    Ca se voit tellement que je me demande pourquoi personne ne l’a remarqué !

                                                                                    En fait, il s’agit d’un véritable chantage diffus et non explicite : tu veux garder ton boulot et ton appart, tape sur les pauvres (ou site les en exemple, s’ils bossent vraiment pour rien, ou moins que toi), chasse les « profiteurs » et ne prend plus tes vacances, sinon va rejoindres ces feignasses de pauvres...

                                                                                    D’aucuns prétendront que ce n’est pas si diffus que ça. Pour les précaires et les caissières de supermarché, par exemple, c’est carrément explicite ! Mais pour l’employé moyen, c’est diffus...

                                                                                    Beucoup intègre inconsciemment cette pensée et sont libéraux parce qu’ils suent la peur de perdre leur boulot et leur appart, et ce de façon plus ou moins consciente.

                                                                                    C’est le marché proposé : plie toi, bosse, ne pense pas, regarde TF1, et chie dans les bottes de ceux qui se posent des questions... ou tu perds ton boulot si tu as le malheur d’exprimer tes doutes.


                                                                                    • ARCHER 12 avril 2007 02:17

                                                                                      D’ailleurs quel a été jusqu’ici l’argument des libéraux (libertariens) : il faut laisser les investisseurs/banquiers/multinationales « qui crèent de l’emploi et de la valeur » décider de ... TOUT en fait.

                                                                                      Dans ce cas, si c’est pour laisser une poignée d’investisseurs et de banquiers décider pour nous, puisque par définition ils vont dans le bon sens, autant qu’ils assument franchement leur forme de dictature : redonnons-leur notre droit de vote, nos droits d’association, de grève, etc.

                                                                                      Qu’en pensez-vous Mon Cher Arthur ?


                                                                                    • franc3704 (---.---.235.136) 8 avril 2007 09:52

                                                                                      un des textes les plus fondamentaux que j’ai eu le plaisir de lire sur agoravox. Bien sur qu’il y a autant de dogmatisme à proner le capitalisme financier qui se cache sous le vocable de libéralisme qu’à promouvoir l’étatisme à la façon des trostkistes. Bien sur que la démocratie économique et la libération des individus passe par la liberté d’entreprendre dans un cadre organisé par le pouvoir politique qui veille au juste équilibre des rapports de force et garde la main pour canaliser les énergies vers des objectifs d’intérêt collectif. Il est évident que le pouvoir acquis par un certain nombre de multinationales et leur capacité de nuisance qui s’exprime dans le lobbying doit être contrôlé parce qu’il va, toujours, contre l’intérêt général. Si vous avez un forum qui débat de ces sujets, cela m’intéresse. [email protected]


                                                                                      • le pen la vie la vraie (---.---.102.98) 8 avril 2007 10:47

                                                                                        Je poserais une autre question : peut-on encore critiquer la publicité qui est sa vitrine. Ce carburant délétère fait vivre des milliers d’entreprises et des millions de gens mais sa critique est impossible, autant critiquer l’air qu’on respire. Tous nos médias sont ouverts à toutes sortes de critiques, prêts à battre leur coulpe sur toute une série de domaines, sauf un. En 2005, on a vu pendant les émeutes de banlieue, journalistes, intellectuels, hommes politiques venir avouer leurs torts : oui, nous n’avons rien fait, nous les avons parqué dans des ghettos etc...Ces faits graves, ils les avouaient gravement, mais étrangement cela n’entrainait ni leur suicide, ni leur réclusion définitive dans des lieux clos où ils pourraient expier. Ces faits graves étaient graves mais au fond pas si graves que ça. Ils cachaient l’essentiel.

                                                                                        « Après une page de pub, nous nous poserons la question avec le sociologue untel, de la perte des valeurs républicaines dans les banlieues »

                                                                                        Elle est là la perte des valeurs républicaines, pauvre con. Le responsable c’est toi pauvre con d’animateur, toi qui vit grassement sur ta branche dorée que tu ne couperas jamais. « Auchan, la vie la vraie » c’est la signature de ton imposture. Tu pleures parce que les racailles de banlieue ne s’intéressent qu’au pognon, qu’aux marques, qu’à la téléréalité, qu’au fric. Mais toi tu est leur dealer, tu leur donnes l’exemple et tu te fous de nos gueules. Tu parles du déficit des valeurs républicaines, mais c’est toi le déficit des valeurs républicaines. Tf1, à une certaine époque, faisait porter à ses animateurs un pin’s contre la drogue. Mais banane, si les gens se droguent, c’est à cause de tf1...

                                                                                        Tous les médias sont d’accord pour débattre de tout, du Darfour aux problèmes de poids. Un seul domaine échappe à leur démocratie participative : la pub. Elle est le seuil en deça duquel on peut tout dire, mais qu’il est impossible de franchir, parce que c’est elle qui engraisse ces médias. « allo, rtl, je voudrais vous parler de la pub, vous savez le truc qui rend con et qui remplit votre fiche de paie, le truc qui fait que les jeunes sont sonnés de débilité et qui fait que vous veniez (entre deux pubs) nous poser la question : pourquoi ça va si mal en France ? » Ca, c’est impossible à entendre, jamais vous ne verrez de débats dans les médias là dessus. JAMAIS.

                                                                                        Vous êtes antilibéral, anticapitaliste, vous voulez changer la société ? Commencez par une interdiction TOTALE de la pub. Exit tf1, m6, canal, les radios « libres », et une ribambelle d’agences, d’officines marketing, TOUTE LA VITRINE DU CAPITALISME VA S’EFFONDRER. PLUS DE FRIC A SE FAIRE. LES FAUX ALTRUISTES VRAIS MERCANTILES DEMASQUES. Il s’ensuivra des changements tels que vous ne pouvez les imaginer. Et les valeurs que tout le monde pleure réapparaitront peut-être. Le reste n’est que littérature.


                                                                                        • admiratif (---.---.146.2) 8 avril 2007 13:00

                                                                                          Oh , mais mon coco t’es un révolutionnaire !

                                                                                          Cela dit, il fut un temps où la pub n’existait pas dans les médias...Certes l’info était « surveillée » (L’ORTF), mais j’ai le souvenir que cette télé là était nettement plus conviviale : nous la regardions en famille, (et tant pis si pépé avait horreur du cirque Médrano, au moins mémé pouvait s’exprimer), et même avec les voisins.

                                                                                          J’ai vu « Rintintin » , pour la première fois chez une commerçante du quartier qui invitait les gamins, le jeudi aprés midi. Maintenant dans une famille de quatre personnes, il y a quatre télés !.


                                                                                        • arturh (---.---.119.98) 8 avril 2007 19:36

                                                                                          La dictature a à peu près complètement disparu sur le continent européen depuis la fin du 20ème siècle, mais pas les apprentis dictateurs à la petite semaine. On est bien content de les voir encore écumer de rage, au moins, on sait qu’ils sont encore dangereux et qu’il faut rester vigilants.

                                                                                          Les ennemis de la liberté, les antilibéraux sont toujours là. Restez armés.


                                                                                        • charles (---.---.113.189) 8 avril 2007 10:55

                                                                                          Je partage totalement cette analyse qui a comme éléments de fonds supplémentaire, souvent volontaireement écarté, un individualisme forcené et le diviser pour régner de la part de l’oligarchie élitiste régnante. Félicitations Charles


                                                                                          • GUIGUI (---.---.91.225) 8 avril 2007 12:06

                                                                                            Si personne regardait la télé, il n’y aurais pas de pub... Qu’attendez vous pour revendre la votre ?


                                                                                            • grognon (---.---.146.2) 9 avril 2007 11:15

                                                                                              Oui, je peux aussi me débarrasser de ma boite aux lettres, ne jamais ouvrir la radio, ni mon PC, ni sortir de chez moi, ni mettre les pieds dans une grande surface,dans un bus ou un métro, pour échapper à la pub...

                                                                                              Mais je suis certain que si chacun en faisait autant, dès que tu ouvrirais un robinet, un message de pub en sortirait, ou que l’on te bassinerait avec des bagnoles à haut parleur, pour te vanter les mérites du produit truc qui fait le bonheur de maman et de ses enfants...


                                                                                            • Jac C. (---.---.213.152) 8 avril 2007 16:01

                                                                                              Comme un chevalier blanc venu du fonds des âges - Il a chevauché haut, haut dans les sondages - Que d’oser y penser certains encore en tremblent - Il veut faire travailler, réfléchir ensemble - Les femmes et les hommes de bonne volonté - La bonne intelligence et un peu de bonté - Pour que l’Avenir soit enfin une Chance - Et qu’on rende au Français la grandeur de la France.


                                                                                              • charles (---.---.113.189) 8 avril 2007 18:54

                                                                                                Excellent et bien visé, félicitations charles


                                                                                                • charles (---.---.113.189) 8 avril 2007 19:00

                                                                                                  Je partge totalement cette opinion et glorifie la France et les français pour leur lucidité, même si cela déplaît à la droite bien pensante et conservatrice héritière de Vichy. La situation est bien plus grave que les « élites » veulent bien le dire et le danger d’une possible guerre civile en France n’est pas a exclure si un certain M. N S de nagy boxa (son véritable nom, et comte) arrive au pouvoir. Charles


                                                                                                  • GUIGUI (---.---.91.207) 8 avril 2007 19:47

                                                                                                    « la droite bien pensante et conservatrice héritière de Vichy »

                                                                                                    Abruti.

                                                                                                    Réfléchis avant d’écrire de tels propos... C’est grave d’écrire ça et ça dénote un manque total de bon sens et de connaisance historique. Vichy et la droite d’aujourd’hui n’ont pas plus à voir que la gauche et le Stalinisme....

                                                                                                    De tels propos contribuent à minimiser l’abomination qu’était Vichy.


                                                                                                    • Maximilien Depontailler Maximilien 8 avril 2007 22:21

                                                                                                      Bonjour Amazir. Je suis admiratif de ta verve, de ta lucidité et de ta curiosité qui nourrit, par une recherche appropriée, les sujets que tu abordes. J’ai lu aussi tes articles sur ton blog perso : ils sont passionnants.

                                                                                                      Je trouve, en plus, que tu fais preuve d’une modération qui sied très bien à toute réflexion scientifique et que tu te gardes bien de faire parler ton opinion mais bien ta conviction forgée au fur et à mesure de tes lectures et recherches.

                                                                                                      J’apprécie aussi ce questionnement que tu nous proposes et qui nous interpelle sur ce qui nous semble aller de soi. Interroger des évidences est une démarche salutaire !

                                                                                                      S’il est vrai que le capitalisme est sorti victorieux de sa lutte contre le bolchévisme, il n’en demeure pas moins une idéologie qu’il convient de maîtriser (comme toutes les idéologies d’ailleurs). Le capitalisme a démontré ses excès, ne serait-ce qu’avec la Révolution industrielle, en inventant ce capitalisme sauvage qui a dominé les entreprises du XIXème siècle (on peut affirmer sans trop dévoyer la réalité, que cet excès n’est toujours pas jugulé).

                                                                                                      Durant tout le XXème siècle, nombre de politiciens et syndicats se sont efforcés de contrôler le capitalisme. D’un autre côté, à la même période, la Révolution bolchévique et ses défenseurs se sont efforcés de détruire le capitalisme.

                                                                                                      De là peut-être la confusion entre partisans d’une encadrement et partisans d’une abolition.

                                                                                                      Au XXIème siècle, alors que le communisme n’a pas atteint les objectifs qu’il s’était fixés, il convient de recentrer un discours souvent trop extrême. Le capitalisme n’est pas une fin en soi mais s’avère un levier efficace dans la réalisation et l’épanouissement des individus. Encore faut-il en limiter les effets secondaires, au premier rang desquels se trouvent la paupérisation d’une (grande) partie de l’humanité et la destabilisation de l’environnement.

                                                                                                      1) Un libéralisme économique « contraint » (j’adhère à ta formule) mais dynamique (basé sur l’innovation et notamment l’innovation environnementale), 2 ) durable (donc adapté, par la contrainte, aux impératifs environnementaux) et 3) permettant le financement de la justice sociale : voilà probablement les trois piliers d’une politique du XXIème siècle.

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