Plan de relance économique européen : risque de double arnaque allemande !
Le crise sanitaire Covid19 a entrainé un sinistre économique supérieur à toutes les crises depuis 1929. En complément de de l’aide financière remarquable et remarquée de l'Union Européenne et de la BCE, la Commission Européenne travaillait sur un vaste et massif plan de plan de relance économique d’au moins 1.600 Milliards € sous l’impulsion du commissaire Thierry Breton. Depuis l’article sur Agoravox de la semaine dernière traitant de l’éventuel moyen de limiter l’inflation, et surtout, depuis la décision du 5 Mai de la cour constitutionnelle de Karlsruhe, les Allemands œuvrent pour diminuer l’action de la BCE et pour tailler dans le plan de relance européen (pour le ramener en dessous de 1.000 Milliards €). Officiellement, dans les deux cas, l’objectif est de limiter le risque d’inflation. En réalité aussi, égoïstement, pour limiter au maximum la solidarité financière européenne en faveur des pays méditerranéens. Et pragmatiquement, pour orienter la majorité de cette aide vers une « économie verte », c’est-à-dire essentiellement en faveur des actuels… industriels allemands ! Effectivement, l’industrie allemande truste largement la fabrication européenne des éoliennes, des panneaux solaires, etc.. Mais cette impériale industrie teutonne se trouvait déjà dramatiquement sinistrée bien AVANT le coronavirus, face au rouleau compresseur mondial de la déloyale industrie chinoise (en raison du dumping social et écolo, du contournement des brevets, etc.). Mais avant de s’écharper entre Nations sur la répartition budgétaire de cette aide européenne (qui risque donc d’être moins massive que prévue si on capitule face aux allemands), il est grand temps d’analyser auparavant ce que les allemands (mais aussi les chinois et les américains) entendent par « industrie verte ».
Voici un lien vers le remarquable dernier documentaire "écolo alternatif" de Michael Moore :
J'ai évité jusqu’à ce jour ce sujet aussi bien avec les "écologistes mainstream" qu'avec les "Verts pastèque", car je me suis retrouvé depuis les années 1990 trop souvent en opposition avec leurs idées dominantes. Dès que je tentais d'aborder sérieusement n'importe quel sujet écolo, je trouvais en face un fatras de superficialités, de simplismes et de "langue de bois". Une énorme frustration que j'ai donc subie en quasi solitaire pendant un tiers de siècle ! Pour l’un des cofondateurs historiques des Verts Parti Ecologiste que je suis (ayant tapé de mes doigts les statuts initiaux), je vous laisse imaginer cette souffrance idéologique. Intellectuellement, scientifiquement, la plupart des écolos (y compris des copains, y compris des amis me visitant régulièrement) sont demeurés dans le domaine de la croyance écolo comme d'autres dans la passion religieuse. Ils prenaient et continuent à prendre très mal la moindre tentative de vérification pragmatique et d'analyse critique.
Je découvre ENFIN aujourd'hui un documentaire expliquant parfaitement ce que je pense (sur quelques sujets écolos précis abordés par l'auteur).
Il n'y a pas la totalité des thèmes écolos dans ce film. Mais il démontre de manière spectaculaire la manière de pensée, le déni, les contre-vérités complètement hors sol martelées par les écolos, de la base jusqu'au sommet. Du militant (aveuglé mais généralement sincère) à l’apparatchik expérimenté le plus tordu.
Dans ce documentaire, j'ai trouvé quelqu'un qui explique et qui explique bien tout ce que je pense de ces 20 à 30 années de manipulations mentales démentielles (solaire, éoliennes, voitures électriques, énergie biomasse, etc.). Et comme je trouve ce film génial parce que convainquant (montrant une réalité niée et un gigantesque saccage environnemental), nombre de leaders écolos vont donc mathématiquement le détester !
Si vous trouvez ce film bien fait, honnête et utile (y compris pour la vraie écologie non dogmatique, non sectaire, non tabagique, non opiacée, non cocaïnée), je vous invite à diffuser ce lien autour de vous et à faire ENFIN vivre le débat.
Bien entendu, vous allez dire comme moi qu'il manque plein de sujets écolos passionnants : prosélytisme cannabique ou non, salle de shoot de quartier pour drogues dures ou bien politique de prévention/sevrage/réinsertion complète (moins démago-suicidaire mais bien plus coûteuse), centrales nucléaires sécuritaires SANS uranium (au thorium), l'habitat soviétiforme cage à lapins et des transports concentrés ou bien excentrés et "immergés", la croissance économique "durable et qualitative" ou bien la simple décroissance, l'explosion démographique dans le Tiers-Monde contre l'indispensable retour à l'équilibre démographique dans l'OCDE (notamment pour financer nos retraites), le végétarisme ou le végétalisme, les vaccinations, l'homéopathie, la médecine holistique, etc., etc..
Bien entendu, LA solution simpliste "YAKA" de l'auteur (de simplement consommer moins d'énergie) nous laisse sur notre faim. Cette sagesse que je partage face à une démentielle société de gaspillage est fondamentale. Mais elle demeure électoralement peu vendable face aux énormes besoins des pauvres (du Tiers Monde et aussi du Quart-Monde chez nous, exclus au sein de notre aveugle société de gaspillage bobo) .
Mais c'est un bon début pour commencer à réfléchir plus intelligemment au delà des dogmes de tous ces gourous écolos (qui ont notamment applaudi le remplacement en Allemagne du nucléaire par le charbon, polluant ainsi en toute impunité la moitié de l’Europe !!!).
Les Allemands veulent légitimement protéger l’Euro, indispensable solide monnaie de consommation pour la majeure partie des européens et aussi monnaie de réserve complémentaire et alternative à l’impérialisme du Dollar. Soit. C’est logique. Les européens doivent donc être unis derrière cette protection motivée par la désastreuse inflation qu’ont connue les allemands en 1927 et que des pays, comme le Venezuela, connaissent actuellement (iconographie).
Mais dans ce cas, il est indispensable de réfléchir collectivement au lancement d’une monnaie complémentaire, non inflationniste, strictement réservée à l’investissement. Que vous l’appeliez crédit DTSL ou par un autre nom, cette démarche coopérative d’entraide financière entre pays se répartissant à la fois la consommation et la production relocalisée est une question de vie ou de mort industrielle pour le continent européen. Se contenter d’acheter sur étagère des produits non contrôlés américains ou chinois avec le retour d’une trentaine de monnaies nationales fragilisées, n’est pas la solution que « En Marge » préconise pour assurer l’avenir économique (et la santé) de nos enfants.
Bonne lecture et bons débats.
NB / Plusieurs images à re-visionner calmement, notamment de l’énergie biomasse avec la graisse animale (1 :21 :35 de la vidéo) et d’une des conséquences de la destruction des forêts (ce singe vous fera pleurer de tristesse à partir d’ 1 :30 :40). Honte à notre élite manipulatrice, y compris écolo.
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