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Accueil du site > Actualités > Economie > Restaurer l’utilité publique des entreprises

Restaurer l’utilité publique des entreprises

La rébéllion populaire qui gronde depuis le début de l’année démontre, à l’envie, l’exacerbation du conflit d’intérêts entre l’utilité publique des entreprises et leur finalité privée. Une reflexion inspirée de l’expérience rhénane devrait permettre de rééquilibrer cette situation sans détruire les mécanismes de l’économie factuelle.

Les conflits nés de la crise conduisent à s’interroger sur l’utilité de l’entreprise. Les réponses à cette question peuvent se répartir en quatre catégories :
L’entreprise sert à créer des biens et des services.
L’entreprise fournit des emplois et des salaires.
L’entreprise paye des dividendes et dégage des plus values.
L’entreprise verse des taxes et dote l’état des moyens de sa puissance.

Quelle priorité devrait on donner à chacune de ces utilités ?

Cela dépend de qui répond : le consommateur, le salarié, l’investisseur ou le politique.

Oui mais dans les faits, de quelle priorité ces buts disposent ils effectivement ?
Compte tenu du fait, avéré, que l’on y sacrifie désormais tout le reste, il est patent que la priorité absolue est donnée au versement des dividendes et à la création des plus values boursières.

Le choix de cette priorité est il le résultat d’une nécessité vitale ou bien d’un rapport de forces ?

Le MEDEF et les banquiers tentent lourdement d’accréditer l’idée qu’il s’agit d’une fatalité incontournable mais l’histoire a largement démontré que le capitalisme n’est pas monolithique et qu’il existe des capitalismes en dehors du seul capitalisme financier qui a déferlé sur la planète.

Par exemple, le troisième Reich, aussi haïssable fut il, nous a administré la preuve de l’efficacité du capitalisme national en propulsant l’Allemagne d’une situation de quasi faillite sous la république de Weimar à une situation de première puissance du monde à la veille du dernier conflit mondial, et il n’est pas exclu que ce capitalisme là serve encore de modèle à l’économie de quelques états toujours lancés dans l’aventure nationaliste.

Le capitalisme Gaulliste a ensuite permis de reconstruire rapidement, sous la houlette des grands commis de l’état, une France préalablement détruite, démoralisée et vaincue.

A l’inverse, le capitalisme financier aura culminé dans la crise après avoir propagé la désindustrialisation et la déstructuration sociale.

On peut donc légitimement suspecter que le choix de la priorité à la rémunération du capital et du patronat ne soit que le résultat de la toute puissance des actionnaires au sein des conseils d’administration.

La légende selon laquelle il est indispensable de surrémunérer l’investissement et le patronat a vécu, elle se craquelle de toutes parts. Les combats d’arrière garde menés en sa défense par Mr Bouton et Mme Parisot ne témoignent plus que d’une seule évidence : la perte de réalisme d’une pensée occidentale qui, ayant réduit la totalité de l’activité humaine à sa seule dimension de captation des profits, est tombée en décadence, risquant d’entraîner dans sa chute l’influencece politique des états unis d’Amérique et de la communauté Européenne.

Les effets délétères de cette pensée déliquescente et perverse sont tangibles : par exemple, beaucoup d’ingénieurs de l’époque d’après guerre avaient pour but de concevoir qui des automobiles, qui des trains, qui des avions, qui des téléviseurs ou des centrales électriques etc Le "business" est venu de surcroît, après qu’ils eurent créé ces biens.

Beaucoup d’ingénieurs de la nouvelle génération, piégés dans le management par objectifs, ne songent plus qu’à développer le "business" et en viennent à considérer l’activité de création des biens comme un coût qu’il faut réduire a l’extrême ou dont il faut se débarrasser. Ceci, ajouté à la rapacité des intermédiaires et des financiers, résulte en délocalisations, contraintes à la baisse sur les salaires et les droits sociaux, économies sur la recherche, la santé, perte de savoir faire, de moyens industriels, de liquidités etc.

De là à en déduire qu’à l’inverse, la rémunération du capital est critiquable, il y a un pas que franchirent les soviets avec les conséquences que l’on sait. Bien que cette rémunération ne puisse plus être considérée comme la priorité, elle n’en reste pas moins une condition nécessaire à la survie des entreprises et au fonctionnement du système économique factuel.

La problématique posée à nos dirigeants politiques par la crise et par la rébellion populaire, est double :
Comment restaurer l’utilité publique de l’entreprise sans décourager l’investissement ?

Puisque le choix des priorités n’est que le reflet des rapports de forces, il faut rééquilibrer le pouvoir au sein des conseils d’administration : on pourrait imaginer trois tiers afin d’éviter les chocs frontaux tout en permettant le jeu des majorités : un tiers d’actionnaires, un tiers de salariés, un tiers de représentants de l’état.

Dans un tel dispositif les actionnaires n’ayant plus le pouvoir d’essorer l’entreprise à leur convenance risquent de se décourager et de ne plus investir. Il y a donc lieu d’offrir à l’actionnaire une part limitée mais garantie de retour sur investissement, ce qui pose la question de la création d’une caisse d’assurance profit, à l’échelle Européenne de préférence, voire plus étendue si possible. Jadis les armateurs Vénitiens eurent recours à de telles assurances, alimentées par une dime prélevée sur les cargaisons, pour indemniser les nombreux naufrages qui altéraient leur commerce.


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16 réactions à cet article    


  • Kalki Kalki 28 mars 2009 12:57

    Le progrès a ses limites et c’est un joli piège qu’on nous a chaque fois qu’on nous dit : Attendez-on fait des progrès techniques, on pourra produire plus de richesse, c’est parfait , on dit pas que les richesses produites seront réparties et que les salaires suivront toutes les augmentations de productivité ( même avec un gros progrès technique comme avec la révolution industrielle).

    Pour qu’il y ait augmentation de salaire : Il faut que le peuple aille la chercher avec les dents ! et pour que ce soit collectif il faut que ce soit tout le peuple. Point important à comprendre dans le fonctionnement du capitalisme et de nos sociétés. On ne donne jamais rien gratuitement , tu ne demandes rien, tu ne râles pas tu as rien... c’est l’antithèse de la démocratie, car en même temps on élit des gens sensés se battre pour nous (mais qui ne le font pas) , ce ne sont dès lors que des barrière entre le pouvoir et le peuple (car il faut maitriser les interets du peuple au profit d’autres interets qui ne sont sensiblement pas les meme que ceux du peuple, l’économie, et meme l’économie réél d’une certaine manière n’en font pas partie).

    Croissance durable ? ça veut dire quoi ? Et quand il faut faire une décroissance ? Est-ce que c’est possible et envisageable ?


    • Jean-Marie 28 mars 2009 18:16

      C’est précisément cettte répartition des rôles, l’actionnaire décide, le peuple réclame, que je propose de modifier en donnant au peuple un accès égal à la décision et à son blocage.


    • John Lloyds John Lloyds 28 mars 2009 13:11

      On dirait un article de l’UMP, proposant un brainstorming en vue de trouver des solutions visant à éviter que les actionnaires ne "risquent de se décourager". Tout est fait actuellement pour rassurer l’actionnaire, pour éviter que les capitaux se barrent, et c’est précisemment ce qui fait que tout l’édifice est entrain de se casser la gueule. Et si, au lieu de penser aux actionnaires, on se posait la question de savoir si c’était pas tout le système qu’il conviendrait de repenser ? 


      • Jean-Marie 28 mars 2009 18:23

        J’en conviens,( sauf en ce qui concerne l’UMP) ma proposition n’est pas révolutionnaire, elle est réformiste. Je ne croie pas à l’imminence de la révolution et, même si elle se produit, je doute que la révolution puisse beaucoup améliorer le sort de l’humanité. Ceci dit, certaines réformes peuvent profondément changer le monde.Tant que notre monde reste régi par le capitalisme, je me contente, modestement, de plaider pour un équilibrage des pouvoirs qui, seul, peut amener un équilibrage de la répartition des profits.


      • John Lloyds John Lloyds 28 mars 2009 19:28

        Personne n’a parlé de révolution, j’ai évoqué ce que certains analystes appellent à juste titre une crise systémique, qui peut amener à l’effondrement du système (effondrement qui serait déjà arrivé si tous les pompiers de la planète n’arrosaient pas l’incendie qu’ils ont créé avec leur robinets à billets). Pensiez-vous rééllement qu’une petite mesurette de pacotille, tout juste digne de figurer dans un effet de manche de Sarko, avait l’ombre d’une chance de stopper les lézardes qui sont presque venues à bout du mur de soutien ?


      • Jean-Marie 29 mars 2009 01:15

        Ne confondons pas invective et argumentation.


      • Serge Serge 28 mars 2009 16:14

        L’entreprise..."sert,fournit,paye,verse..." Où sont les humains ? C’est qui et quoi l’entreprise ?
        Parler de l’entreprise comme d’ une entité planant on ne sait où permet d’occulter la réalité de ce qu’elle est et donc de sa finalité.
        L’entreprise est le lieu où sévit l’explotation du travail salarié ;le lieu où se crée la plus-value dont la plus grande partie est confisquée par le ou les détenteurs de capitaux...les actionnaires.C’est ce mécanisme qui est le fondement du capitalisme et qui chaque jour se reproduit.Il n’entre pas dans la nature de ce système d’assurer un partage équitable des profits entre actionnaires et salariés.Les chantres de l’économie capitaliste comme Friedman n’hésitent pas à affirmer dans leurs écrits ( mais ils ne font que décrire la réalité du système sans user de la langue de bois ! ) que le seul objectif des dirigeants d’entreprises est " toujours plus de profits pour les actionnaires."La variable pour ce but étant " les salaires et le nombres de salariés de l’entreprise."
        Tout les reste n’est que poudre aux yeux pour faire accepter ce système à ceux qui le subissent !


        • Serge Serge 28 mars 2009 17:35

          Pour compléter mon commentaire je donne à réfléchir sur le résultat d’un sondage fait à la demande du journal " Les Echos " et des chambres de commerce et d’industrie par l’institut Viavoice.Je constate que ce sondage n’a été publié dans aucun des grands médias,serviteurs zélés du Capitalisme,alors que ceux-ci nous abreuvent de sondages sur tout et n’importe quoi ?
          Ensemble des Français :
          " mauvaise opinion " de la Bourse:80%...économie de marché:71%...capitalisme:69%...banques:66%...grandes entreprises:61%
          Dont acte...les Français d’en bas ne sont pas dupes !

          Mais...la grande surprise vient "des patrons" eux mêmes...( toutes catégories confondues, du PDG de Total à l’artisan travaillant seul )
          "Mauvaise opinion" de la Bourse:85%...des banques:71%...de l’économie de marché:57%...des grandes entreprises:56%...DU CAPITALISME:53% !!!

          Ainsi,les artisans, malgré les envolées lyriques de dame Parisot pour les assimiler au Cac 40 et PDG des grands groupes ,eux aussi ne sont pas dupes !Qu’ont en commun,mis à part la définition juridique,les artisans,petits commerçants,PME et le PDG et les actionnaires de Total ?

          Autre remarque ;à la lecture de ce sondage on comprend mieux la précipitation des deux acolytes que sont Parisot et Sarkozy pour nous asséner leur verbiage sur la "moralisation du capitalisme" et faire semblant d’agir pour que rien ne change !


        • Jean-Marie 28 mars 2009 18:52

          Votre commentaire est vraiment très interessant. Je trouve cependant votre vision très pessimiste. L’entreprise est effectivement le lieu ou l’on exploite les travailleurs, mais pas seulement, elle est aussi le lieu ou les hommes agissent. Tant qu’à faire, mieux vaudrait que les hommes se prennent en mains eux mêmes, eux et leur destin, au lieu de dépendre entièrement des décisions des actionnaires. Dans cet esprit on a imaginé l’autogestion qui n’a pas marché en partie du fait de la fuite des investisseurs, la cogestion qui marche assez bien mais n’est pas exempte de corruption, la gestion par les soviets qui n’a pas été un modèle d’efficacité ni de bonheur pour l’humanité, ce que je propose est une forme de cogestion mais à trois parties au lieu de deux pour :
          éviter l’affrontement bloc bloc, ou la domination d’un bloc par l’autre ;
          introduire un élément d’intérêt général, l’état ;
          permettre le jeu d’arbitrage par les majorités deux contre un ;
          donner à chacun un droit de blocage à 33% ;
          Mettre les élus en face d’électeurs dotés de pouvoirs autres que celui de leur seul vote.
          En sus il faut casser la course au rendement financier donc le limiter à quelques pourcents afin de rééquilibrer la répartition des profits en faveur des salaires. Si l’on veut éviter alors que les capitaux partent dans les pays qui ne joueront pas le jeu, et il y en aura, alors il faut apporter une compensation sous forme de garantie. On pourrait évidemment rechercher une possession non privée des capitaux, mais je ne croie pas que cela se produise dans un avenir proche et je ne voies pas poindre de solution crédible à ce problème. Alors il faut se contenter de réguler, réguler efficacement, de façon crédible, c’est à dire, forcément, en faisant bouger la répartition du pouvoir. Le pouvoir politique est face au pouvoir économique, la démocratie est mangée par la ploutocratie et l’oligarchie, il faut absolument redonner du pouvoir politique direct au peuple et il faut absolument trouver des clefs de partage du pouvoir économique. C’est l’unique et modeste sens de ma suggestion.


        • Serge Serge 28 mars 2009 20:32

          Je suis d’accord avec beaucoup de vos propositions sur le pouvoir de décision et de contrôle à donner aux salariés au sein de l’entreprise...reste à les formaliser ni à la " sauce " autogestion ni à la " sauce " soviétique.Bien sûr entièrement d’accord aussi sur le partage équitable de la plus-value générée par le travail de tous.D’accord aussi pour redonner à la politique toute "sa noblesse" ce qui implique que l’Etat soit au service de l’intérêt général et non de la classe dominante.
          Mais il faut dire que tout cela n’a plus rien à voir avec le système capitaliste !
          Reste cependant un problème de fond...quid de la " propriété privée des moyens de production ?"
          Quand à mon pessimisme il est le reflet de la situation actuelle qui n’incite pas à se réjouir.
          L’Insee annonce 7,9 millions de pauvres ( moins de 880 euros par mois ) recencés en ...2006 !
          Combien à ce jour ?
          Hier s’est achevé la 24 ème saison ( çà devait être provisoire ! ) des Restos du coeur...bilan:une hausse de 12,5% du nombre de personnes accueillies...une hausse qui dépasse 20% dans 17 départements ruraux et semi-ruraux !!!De plus en plus de retraités se retrouvent à "fréquenter" les Restos du coeur...et dans son extrême générosité le gouvernement sarkozyste,approuvé par toute la clique des godillots de l’UMP,accorde 1% d’augmentation au 1er avril aux retraités !!!
          Et Fillon,le soit-disant "gaulliste de gauche" qui proclame haut et fort :
          " Personne n’a la moindre critique,en tout cas pas moi,à l’égard de ceux qui font gagner beaucoup d’argent à leur entreprise et qui,du coup,en gagnent beaucoup."
          Quelle indécence ! car il ne pensait aucunement aux salariés de Continental qui ont "travaillé plus...pour être licenciés !!!"



        • plancherDesVaches 28 mars 2009 20:23

          Et ce qui m’amuse dans l’histoire est que tout le monde ne s’est pas encore rendu compte qu’un employé d’entreprise (créant de la richesse réelle ou faisant de la spéculation) n’est qu’un cleanex dans ce système dévoyé actuel MAIS non seulement ça, les "petits porteurs" fiers de leurs actions de leur "grand capital" sont toujours AUSSI les dindons de la farce. La propagande a bien fonctionné.

          L’entreprise qui produit de la richesse réelle, soit valeur ajoutée ne DOIT PAS être assimilée à l’"industrie financière".
          En effet, une entreprise peut être noble et ses salariés récompensés justement de leur travail. Mais cette valeur de travail ne vaut maintenant plus rien face à la valeur rentier.

          Je crée immédiatement un CDS rentier s’appuyant sur les retraités et les salaires des politiques, coté en bourse, ça doit rapporter un max.


          • Louis Peretz 28 mars 2009 21:00

            La majorité des entreprise,PME/PMI emploient plus de la motié des salariés. Ce sont les grandes entreprises qui en disposant de capitaux énormes sont à l’origine de la crise.Tant qu’on ne sépare pas les entreprises en catégories différentes, on ne peut parler de leur utilité. C’’est un faux débat. Quant à dire qu’elles créent des emplois, c’est une escroquerie : elles embauchent parfois, ce qui n’est pas pareil. Utilisons les mots avec leur véritable sens S.V.P.


            • Jean-Marie 29 mars 2009 01:26

              Oui, il y a un gouffre entre la petite et la grande entreprise, entre l’entreprise industrielle et l’entreprise financière, entre le créateur d’entreprise et le patron d’entreprise etc. Oui il y a arnaque lorsque le patronat revendique la "création d’emplois" alors qu’il en détruit plus qu’il n’en crée, du moins en ce moment, et que dans tous les cas ce n’est pas sa priorité. Oui il y a tromperie lorsque l’utilité publique de l’entreprise n’est plus invoquée que pour obtenir des subventions, des dégrèvements de charges ou autres aides publiques. Est ce une raison pour baisser les bras ou pour ne plus espèrer que l’implosion finale ?


            • Serge Serge 29 mars 2009 08:12

              Encore une illustration aujourd’hui de "la variable humaine" pour ne pas "sacrifier" les sacro-saints" dividendes versés aux actionnaires...Renault annonce 9 000 suppressions d’emplois et du chômage partiel !
              Chômage partiel...encore une expression qui permet d’occulter la réalité...perte de salaire !
              C’est comme "partenaires sociaux"....pour occulter les rapports de pouvoir au sein de l’entreprise.
              Dans son livre, "Extension du domaine de la manipulation" (Sept.2008) M.Marzano,docteur en philosophie cite ce lieu commun véhiculé dans les Ecoles de commerce à partir des années 90 :
              "Il y a eu le temps des Eglises,puis celui des Nations.Nous entrons désormais dans celui des Entreprises."
              A méditer !!!


            • foufouille foufouille 29 mars 2009 14:17

              @ jean-marie
              sauf que c’est bizarre on voit peu de politiciens honnetes
              les aides du netat vont aux tres grosses entreprise et aux banques
              banque qui prete peu

              je voit donc pourquoi ils accepteraient un systeme en leur defaveur
              et etat + medef =66%, ca changerait rien
              les SCOP marche tres bien par contre ................ quand on les laisse exister


            • Louis Peretz 29 mars 2009 12:26

              Je suis étonné qu’il n’y ait que 50% des internanutes qui ont voté en faveur de cet article, qui pose le problème de l’entreprise dans nos sociétés modernes. Peut-être parce que la plupart pensent qu’il est insoluble. Le travail dans l’entreprise n’est plus ce qu’il était quand il ny avait que des artisans. Il n’était pas parcellisé. Ceux qui travaillaient pour un petit patron voyaient directement le produit de leur travail (bien fait ?), ce qui les valorisaient et effaçaient en partie leur aliénation. Mais ce n’était non plus la panacée : travaux pénibles souvent. Alors où est la solution ? Dans le meilleur des mondes ?

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