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Accueil du site > Actualités > Economie > TOUS des RENTIERS ! ? ou presque ?

TOUS des RENTIERS ! ? ou presque ?

La clouage au pilori de la rente, des rentiers, des profiteurs alanguis se prélassant de richesses produites par d'autres, est un leitmotiv réactualisé lorsque les politiques et les économistes ont besoin de cacher leur vacuité ! La suppression de la rente et donc des rentiers, voilà la vraie solution pour.... casser l'économie, les lois du marché et les impératifs de la finance !

Les derniers Présidents, de Mitterrand, prince de l'équivoque, au Jupiter actuel, l'argent qui dort et la rente ont été vilipendés en opposition à l'argent issu du travail, à l'argent investi pour une meilleure production de biens et de services : avec des retombées évidentes en terme d'emplois et de croissance ! Soyons émerveillés et reconnaissants d'être gouvernés par de si grands hommes et par les équipes qu'ils impulsent !

 

La rente et ses ersatz dans l'histoire économique

L'histoire est riche d'épisodes sur la vie des rois, sur les guerres, sur les annexions, sur les réalisations remarquables (cathédrales, abbayes, palais de toute sorte, forts, monuments, ponts...) et sur les dépenses somptuaires. L'histoire reste inaudible sur les systèmes de création de richesses, richesses en grande partie accaparées par les puissants.

Au Moyen-Âge et dans les monarchies

Les rois Mérovingiens, Carolingiens, Capétiens, Valois, Bourbons, antérieurs à la Révolution Française, utilisaient, consommaient et distribuaient des richesses. À un moindre niveau les princes, les nobles, les grands écclésiastiques faisaient de même. Le système économique s'est maintenu, avec quelques variations, pendant plus d'un millénaire. On peut exclure la procédure des pillages systématiques qui prélevaient un butin de richesses (récoltes, animaux, monnaies, objets de valeurs, bijoux) richesses produites aussi par les victimes souvent massacrées.

La haute classe, les nobles et progressivement les riches bourgeois (propriétaires terriens, banquiers, commerçants, industriels,...) vivaient dans un système de dotes et de rentes versées par certains accumulateurs de richesses à des bénéficiaires ne travaillant pas, souvent soumis à l'obligation de paraître et de se pavaner à la cour royale ou à des cours territoriales. L'origine des dotes et des rentes était prélevée sur les richesses accaparées par le donateur. Une autre catégorie de revenus provenaient de "charges" concédées par le monarque, les grands maîtres ou des parlements locaux. Ces charges consistaient en des exclusivités de service ou de production, le titulaire de la charge en tirant un gros bénéfice. Parmi les charges octroyées citons les fameux "fermiers généraux" chargés de collecter les impôts et taxes pour le royaume et autres seigneureries. À ces fermiers généraux de sinistre mémoire du fait de leur cupidité personnelle, ajoutons les baillis, les prévôts, les percepteurs d'octroi, et ce que l'on nomme les professions réglementées par un diplôme et parfois avec numérus clausus, comme les médecins, les apothicaires, les notaires, les juges consulaires, les avocats inscrits à des barreaux, et aussi des titres de chefs militaires, de "père abbé" dans les abbayes, d'evêques, de cardinaux, de monopoles de commerce, de maîtres architecte, jardinier, peintre, marbrier,... Certains étaient rémunérés (chefs militaires, architectes, jardiniers royaux) et beaucoup vivaient sur le dos de leur assujettis. Dans ce dernier cas, la charge octroyée par le monarque pouvait être transmise par héritage et la charge était alors achetée (au donateur) par le dépositaire. De nos jours, on retrouve encore des restes de ce système en France avec la vente de fonds de commerce, d'études de notaire, d'avoué et d'huissier de justice, de numerus clausus pour les licences de débits de boissons, de vente de produits pharmaceutiques....

Mais alors quid des véritables producteurs de richesses ? Ce sont les oubliés de l'histoire. Ils étaient des serfs, des tacherons, des ouvriers agricoles, des artisans et des compagnons (métiers de la construction, du textile, de la confection, des carrières, de la métallurge), des personnels de maison, des précepteurs, des enseignants et des professeurs, de journalistes, des comptables, des écrivains-copistes (avant l'imprimerie), des imprimeurs, des cuisiniers, des patissiers et boulangers, des meuniers, des tailleurs, des coiffeurs, des pêcheurs en mer, des éleveurs de poissons en étang, des ferronniers, des maraîchaux-ferrants, des fondeurs, des maçons, charpentiers et couvreurs, des mariniers sur les canaux et rivières, des joalliers, ETC.... L'histoire des Français qui ont enrichi et développé la France n'est ni étudiée, ni enseignée.

 

Effets de la révolution française

Les révolutionnaires issus du Tiers-état, donc des bourgeois et des intellos, profitant de la crise alimentaire due à des mauvaises récoltes, ont excité une partie du peuple affamé, ont crié "haro sur la noblesses et le clergé" pour prendre le pouvoir, avec comme premières mesures la confiscation/nationalisation des biens de la noblesse et de l'Église. La vente d'une grande partie de ces biens, à bas prix, a profité à ceux qui avaient de l'argent, à savoir les bourgeois des entreprises et du commerce. Puis progressivement une classe de riches profiteurs s'est développée avec les entrepreneurs bourgeois et les nouveaux nobles d'Empire (avant le retour des héritiers de la vieille noblesse avec la restauration), les fermiers généraux sont devenus les "trésoriers-payeurs généraux", toujours en activité avec de nombreux avantages en salaire, indemmnités et logement de fonction. Les bourgeois entrepreneurs des forges, des mines, de la métallurgie, du textile... se sont, au fil des décennies, octroyés des droits sur les travailleurs à leur solde et sur leurs enfants ! L'égalité s'est réduite au droit de vote des hommes-citoyens et à la liberté d'expression. La fraternité s'est limitée au sein de chaque classe (et pas toujours).

 

Après 5 républiques les inégalités progressent !!!

Si les dotes pures et simples, comme celles des mariées, tendent à disparaître, sauf pour certains divorces et pour les héritages, les avantages catégoriels et les "rentes de situation" perdurent.

Les professions réglementées, à numerus clausius, avec ou sans diplômes, et les fonds de commerces sont toujours présents ; et les diverses chambres syndicales savent se faire entendre pour conserver leurs avantages, tout en criant famine ou au nom de la "protection des usagers". Citons les notaires, les huissiers, les avocats accrédités auprès de juridictions spéciales, les administrateurs judiciaires, les pharmaciens, les laboratoires d'analyses bilogiques, les ambulanciers, les médecins spécialistes.... Certains sont direcement rémunérés par les clients, d'autres profitent de systèmes de solidarité publique (Sécu et Mutuelles). À ceux-là il faut ajouter tous les fonctionnaires d'état et de collectivités territoriales dont l'occupation ou l'activité est assimilable aux charges octroyées ou distribuées par l'ancien régime. Les personnels de santé des hôpitaux publics rentrent dans la catégorie des fonctionnaires. Tous les médecins libéraux et les infirmiers, kinés, dentistes, nutritionnistes, psychologues... rémunérés en très grande partie par la Sécu et les Mutuelles, sont assimilables aux détenteurs de "charges publiques", même s'ils ne sont pas dans la fonction publique hospitalière (FPH). Ce premier groupe concerne 5,6 millions d'agents publics auxquels les assimilés ci-dessus font grimper le nombre à plus de 6 millions. Parmi les assimilés citons tous les membres rémunérés d'Instituts d'études, d'analyses et de conseils, les centres de ceci ou de cela, les Conseils économiques et sociaux...

Tout le monde ci-dessus est supposé fournir des prestations, souvent créatrices de richesses (enseignement, santé,..) parfois destructrices de richesses (création et rédaction de réglements inutiles, de normes tordues, d'obligations de contrôle, de fournitures de statistiques... qui entraînent des coûts pour les assujettis sans retombées compensatrices).

Les bénéficiaires de "rentes" sans création de richesses

Beaucoup de Français bénéficient de rentes, de prestations gratuites, naturellement prétendues toujours justifiées et qui pèsent sur les comptes publics.

Un premier groupe est celui de tous les jeunes bénéficiant de prestations ou de gratuité. Cela débute par les examens prénataux, l'accouchement, la prime de naissance, les allocations familiales mensuelles, de rentrée scolaire, les allocations logement liées à la présence d'enfants, les exonérations fiscales (quotient familial), les frais d'enseignement de l'Education Nationnale, les dépenses des collectivités territoriales (entretien des locaux scolaires, leur construction, les frais de cantine et de transports, les gymnases et piscines, les centres aérés..). Si l'on retient une durée moyenne de 20 ans en incluant les années d'études supérieures pour une partie des jeunes, c'est un total de 16 millions de jeunes (en moyenne 800 000 naissances par an), plus les enfants accompagnant les immigrés, tous ces jeunes ne contribuant pas encore à la production de richesses, mais seulement à leur consommation ! Le coût annuel uniquement en dépenses publiques est de l'ordre de 160 milliard€ ! À cela s'ajoutent les dépenses complémentaires pour les parents.

Un deuxième groupe comprend les retraités, qui bénéficient d'une rente calculée sur des critères d'activités professionnelles passées (cotisations employeurs et salariés, durées de cotisations, statuts spécifiques des personnels, âge de départ à la retraite...). Les diverses allocations sont soit intégrées à la Sécurité Sociale, soit à des caisses privées, souvent les deux. Les diverses rentes pour les retraités (imposables et soumises à prélèvements sociaux) concernent 17 millions de bénéficiaires.

Un troisième groupe comprend les chômeurs bénéficiant d'allocations de chômage, de RSA, de CMU, d'aides au logement, d'aides diverses d'origine publique. En excluant les temps partiels, les demandeurs d'un autre emploi en activité, le groupe dit des chômeurs concerne environ 4 millions de personnes (et même plus si on ajoute les conjoint(e)s et les regroupement familiaux qui via le quotient familial permettra au couple de bénéficier d'allocations et de réductions d'impositions. Il n'y a pas de statistiques pour quantifier l'extension du groupe de sans emploi, tous les membres potentiels de ce groupe ne se déclarant pas. (2 à 3 millions supplémentaires ?)

Ainsi le nombre global de Français bénéficiant de rentes ou prestations publiques directes, ou de "rentes dites de situation" ou indirectes s'élève à plus de 43 millions !

 

Les rentiers directs possédant un capital privé

Ce sont ces rentiers souvent fustigés par les grands chefs politiques (pour justifier leur incapacité à satisfaire tous les Français), ceux qui possèdent de l'argent qui dort, en particulier des logements et immeubles, et même parfois les possesseurs par héritage de parts de grandes entreprises distribuant des dividendes. Leur nombre est inférieur au million Jusqu'à récemment les valeurs mobilières (actions, obligations) en plus des prélèvements sur les revenus, étaient assjetties à l'impôt sur la fortune en capital. Mais alors comment inciter les Français à financer les entreprises, pour leurs extensions et leur développement ab nihilo, si les gouvernements taxent le capital mobilier comme il le fait pour l'immobilier (taxes foncières). Alors l'ISF (impôt de solidarité sur toute la fortune) s'est transformé en IFI (impôt sur la fortune immobilière) ce qui correspond en une surtaxe foncière (avec seuil d'exonération) au bénéfice de l'État.

Si effectivement la France est en manque d'entreprises privées dans l'industrie et les services afin de réduire le déficit de la balance commerciale et de réduire le nombre de chômeurs par des créations d'emplois, par contre, l'insuffisance de logements est systèmatiquement dénoncé et des mesures publiques sont prises régulièrement pour inciter les particuliers à devenir propriétaires de logements pour y habiter ou pour du locatif. Les métiers du bâtiments sont de gros pourvoyeurs d'emplois. Un créateur/développeur d'entreprises (start-up et autres) est "sanctifié" s'il développe une entreprise valorisée en dizaines ou centaines de millions d'euros, au point que lorsqu'il vend ses parts se pose le problème de l'imposition ou de l'exonération de ses plus-values ! Par contre, un investisseur dans l'immobilier, qui contribue à la création de logements et d'emplois, est stigmatisé comme un profiteur dormant, un affreux capitaliste que l'État doit tondre. En outre, le possesseur de valeurs mobilières est imposé seulement sur ses revenus, quand bien même il vivrait de ses rentes sans travailler, sans être ostracisé ; alors que le possesseur de biens immobiliers (dormants car pas faciles à vendre, mais avec une imposition sur les plus-values), qui paye déjà la taxe foncière aux collectivités territoriales, est aussi imposé sur les revenus et sur son capital avec l'IFI : et en plus il est fustigé  !

 

Comment rétablir la situation économique et financière ?

Tout d'abord nos dirigeants et faiseurs d'opinion se gaussent de comparaisons prétendues favorables à notre pays :

Par exemple vis-à-vis de l'Allemagne, on est fier de notre politique de natalité et de notre démographie  : c'est un gage de lendemains assurés et assumés. Ce n'est que la transposition des pays sous-développés avec des natalités de 4 à 6 enfants par femme (si ce n'est plus) car les enfants (qui travaillent tôt) vont assurer les revenus de la famille puis l'entretien des parents âgés. Lorsqu'il faut assumer l'instruction et l'éducation de tous les enfants et créer un très grand nombre d'emplois l'avenir devient sombre. L'Allemagne depuis des décennies est en sous-natalité avec un manque d'environ 350 000 naissances/an, qu'elle compense par de l'immigration de personnels déjà formés et qualifiés aux frais des pays d'origine soit une économie de 70 Md€/an sur les dépenses publiques. À l'opposé, la France fière de sa démographie est structurellement excédentaire de 200 000/an soit un surcoût public de 40 Md€. Et elle se doit de créer 200 000 emplois/an pour éviter la croissance du chômage ! Mais il est très difficile de restreindre la politique familiale française !

Un autre exemple est celui de l'Italie  : pays de faible natalité avec une balance commerciale positive d'environ 50 Md€/an (correspondant à 500 000 emplois directs et 1 million d'emplois indirects) avec des rentrées de plus de 20 Md€ dans les comptes publics. L'Italie a un déficit budgétaire inférieur à 2% PIB, et un excédent primaire. La France a un déficit commercial de 70 Md€ (700 000 emplois directs manquants et 1,5 millions d'emplois indirects !!) d'où un déficit budgétaire de 3%PIB, et même un déficit primaire avant paiement des intérêts de la dette publique nationale !!

Si l'Allemagne est donnée en exemple d'économie forte et de bonne gestion budgétaire, on se plait à ironiser sur les piètres performances de l'Italie !!! Quelle prétention de la part de nos grands gestionnaires publics issus de la meilleure école d'Administration "que le monde entier nous envie" !!

 

Les gesticulations gouvernementales des "marcheurs de la Macronnerie"

L'épicier jupitérien gère la situation en abaissant quelques charges par ici, en augmentant d'autres par là (CSG), en bloquant la valeur du point d'indice de la fonction publique, en revalorisant moins que l'inflation les retraites, tout en espérant que les fortes réductions d'impôts sur les riches vont les inciter à investir dans l'économie française (et non pas ailleurs) et qu'ils vont davantage consommer des produits français : quel beau rêve !!! Le ruissellement des riches n'est que la sueur des pauvres ! Et en plus il faut espérer que les Français voyant leurs revenus réels, après inflation, baisser, vont se précipiter sur des achats de produits français plus chers qu'un grand nombre de produits importés. Les Grands commerçants et distributeurs n'hésitent pas à se précipiter en Chine et autres pays à bas salaires, pour s'approvisionner et augmenter leurs marges.

 

Quelques pistes pour rétablir la situation budgétaire

La diminution des rentes directes et indirectes, ne peut se limiter aux mesures négatives sur les retraités : les projets de réformes avec l'instauration de points au lieu d'annuités et de référence aux salaires perçus, ne changera qu'à la marge, la part du gâteau du PIB en faveur des retraités, en absence de mesures effectives et efficaces pour augmenter la masse du gâteau.

À court terme on peut supprimer la gratuité des études supérieures, comme en Chine, aux USA, et dans une moindre mesure au Royaume-Uni (frais d'inscription couvrant une grande partie des dépenses). Les économies potentielles après 5 ans d'application seraient de plus de 20 Md€/an. Pour éviter un chamboulement, des manifestations vilentes et des révoltes, il est possible pour le gouvernement de prêter aux étudiants les frais réclamés, puis de se faire rembourser, si possible sans intérêts, pendant les dix premières annés d'activité. Ce serait en quelque sorte une extension de la mesure expérimentale de prises en charges du coût personnel des études médicales par certains départements en contre partie d'installation des médecins dans des zones sous-médicalisées du département pendant un certain nombre d'années d'exercice de la profession.

À plus long terme, mais en commençant dès maintenant, il faut adapter et modifier la politique familiale française  : il est possible, pour les naissances à venir dans un an et plus, de réserver de fortes allocations familiales pour les deux premiers enfants (pour assurer le renouvellement des générations) et de les réduire (ou supprimer à terme) pour les enfants suivants, ces derniers résultant d'un libre choix des parents imposent des charges superflues à la nation, et à la planète qui suffoque sous la croissance démographique, en terme de prélèvement des ressources, de pollutions, de création d'emplois, de famines ou sous-nutrition et même de conflits armés.

Cette dernière proposition soulevant probablement un tollé général, il est alors indispensable qu'au sein de la Nation française, s'instaure une solidarité économique entre générations, facilitée par des mesures gouvernementales pour revenir à une balance commerciale excédentaire, pour dans un premier temps équilibrer le budget public et dans un second temps pour rembourser progressivement la dette pour la partie détenue par des étrangers. Tous les pays qui s'en sortent bien pratiquent en douce des mesures parfois considérées comme anti-concurrentielles ! Alors pourquoi s'en priver ! Que nos inspecteurs des finances, nos énarques, nos commerciaux, nos chefs d'entreprises, etc... fassent preuve d'ingéniosité ! Il ne s'agit pas pour notre fringant et dynamique Jupiter de choisir entre favoriser, d'une part, ses amis de l'Olympe capitaliste néolibérale et mercantile et, d'autre part, la masse du menu peuple râleur, insoumis et exploité. Il s'agit, au terme d'une reconversion morale et politique, de demander, avec humilité et persuasion, l'union des forces vives des producteurs et des consommateurs pour redonner un avenir économique et financier à la France. Pour le moment c'est évidemment contre la nature profonde du Président en Place !

Pour finir, comme nous sommes en période de pré-campagne électorale pour l'Assemblée de Députés Européens, il serait bon de proposer avec force une autre application des fonds émis par la BCE par le QE (environ 2500 Md€ émis et transmis aux banques, pour renforcer leurs bilans et pour relancer l'économie et l'emploi dans l'Eurozone ; les résultats ne sont pas à la hauteur des fonds injectés ! Une meilleure utilisation des fonds de la BCE, banque centrale commune aux pays de l'eurozone, serait de les affecter à travers les nations et les régions, à des travaux supplémentaires contre les aléas climatiques et pour des investissements d'avenir, la part financée par la BCE allant de 50 à 100%, (la part restante à la charge de la nation et des collectivités publiques) avec un remboursement en 50 annuités sans intérêts ! Des tranches annuelles de 500 Md€ créeraient de 10 à 15 millions d'emplois dans une eurozone affectée par une bonne vingtaine de millions de chômeurs officiellement recensés. On peut toujours rêver à une prise de conscience salutaire des eurodéputés, des eurocrates et du directoire de la BCE.

 

La chasse aux rentiers n'est donc ni un vrai problème, ni une véritable solution !


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10 réactions à cet article    




    • Clark Kent Bécassine 27 septembre 2018 10:07

      Tout est une question de taux.

      Si les taux courts sont maintenus à un niveau proche du taux de croissance des profits, alors l’incitation à l’emprunt financier disparaît. 
      Prendre du levier, s’endetter ne paye plus. 
      La Rente a disparu et l’épargne du pays s’investit alors dans les emprunts capitalistiques, le stock de capital augmente et avec lui la productivité, le plein emploi règne et tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.
      Des taux d’intérêts trop bas ne favorisent pas les entrepreneurs, mais les vautours qui n’ont comme objectif que de voler les actifs créés par d’autres en profitant du fait qu’ils peuvent avoir accès à l’argent gratuit parce qu’ils sont en bon terme avec la banque centrale, ayant été dans les mêmes écoles.
      C’est la merveilleuse histoire des « subprimes ».

      • troletbuse troletbuse 27 septembre 2018 11:20

        Depuis la baisse de la CSG, plus de resto. Le jeune horticulteur ne trouvera donc pas de travail en restauration. Que fait l’état avec le fric de dingue ratissé. Il se paie des Benalla, des services de table, des piscines, des bains de foule avec des réquisitionnés de bambins, des discours de débile à l’ONU, des places pour les copains. La consommation baisse. Excellent pour la croissance.


        • troletbuse troletbuse 27 septembre 2018 14:01

          @bob14
          Merci, je ne me relis pas. La hausse de la CSG de plus de 25%


        • Le421... Refuznik !! Le421 28 septembre 2018 09:01

          @troletbuse

          Depuis la baisse de la CSG, plus de resto

          Oui, on avais corrigé !!
          Un peu d’humour.
          « Puisqu’on vous dit qu’avec la suppression de la TH, on a gagné en pouvoir d’achat !! »
          On revient au réel.
          Ma TF a augmenté plus que n’a diminué la TH. A ce sujet, j’ai comme un doute. On nous annonçait 30% la première année et ainsi de suite pour arriver à zéro en trois ans.
          Or, je n’ai constaté réellement que un peu moins de 8% de baisse.
          Y’a comme un défaut.
          Et le total TF+TH est supérieur à ce que je payais avant.
          Mais bon, je ne suis pas surpris. Et je ne suis pas con au point de croire ce que disent les escrocs du gouvernement...

        • foufouille foufouille 27 septembre 2018 14:04
          « par contre, l’insuffisance de logements est systèmatiquement dénoncé »
          pourtant beaucoup sont en ruine ou à vendre ou encore à louer mais hors de prix donc tous vides.


          • zygzornifle zygzornifle 27 septembre 2018 16:01

            des profiteurs alanguis se prélassant de richesses produites par d’autres....


            C’est ce que pense Macron des retraités , des cheminots, des chômeurs et autres sans dents au seuil de pauvreté ou juste au dessus .....

            • zygzornifle zygzornifle 27 septembre 2018 16:02

              des profiteurs alanguis se prélassant de richesses produites par d’autres


              belle description de nos politiques , je n’aurai pas pu trouver mieux ....

              • Eric F Eric F 22 décembre 2018 14:58

                Dans un système « assurantiel » une obligation de cotisation ouvre droit à une prestation, il en va ainsi des retraites et des frais de santé.
                Une prime ou allocation est d’une autre nature, c’est prélevé sur les uns pour être redistribué à d’autres.

                Un « placement » qui offre un service rémunéré constitue une prestation tangible et non un capital dormant : par exemple mon propriétaire a acheté un appartement que je n’ai pas les moyens d’acquérir, je lui verse un droit d’usage.
                De même un investissement direct dans une entreprise profite à la dynamique économique.
                Par contre, tout ce qui tourne en rond dans le marché financier crée des revenus et plus valus stériles pour l’économie-vraie.

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hugo BOTOPO


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