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Accueil du site > Actualités > Economie > Une Banque Nationale suffirait-elle à nous libérer de la dette (...)

Une Banque Nationale suffirait-elle à nous libérer de la dette ?

Une Banque Nationale suffirait-elle à nous libérer de la dette ?

Hôpitaux, recherche, sécurité, agriculture, écoles... auraient bien besoin d'argent pour répondre à nos besoins, sans comptes à rendre à la finance et à ceux qui contrôlent la dette.

Dans le contexte actuel, où une bonne partie du peuple depuis deux mois recouvre sa dignité et son estime de soi, donnons-nous les moyens de changer la donne !

Ne soyons pas dupes. Nos élus ont-ils aujourd'hui le pouvoir pour y changer quoi que ce soit, quand la planche à billets n'est plus sous contrôle public, quand l'Etat est obligé d'emprunter aux banques privées, quand nous devrions rembourser 2300 milliards d’euros de dettes ? Bref, quand c'est la finance qui gouverne  ? Ceux qui remplaceraient Macron, quel pouvoir auraient-ils s'ils ne contrôle par l'argent ? Si un RIC était mis en place, où trouver les moyens pour financer les mesures choisies par le peuple ?

Les vieux briscards de la politique et les « experts » nous mentent ! D’après leur idéologie, il n’existerait que trois manières de financer les services publics : ...

  1. LES TAXES.
  2. LA VENTE DE NOS BIJOUX DE FAMILLE (nos entreprises et biens publics).
  3. L’ENDETTEMENT AUPRÈS DES BANQUES PRIVÉES qui gonfle la dette.

... en déshabillant Pierre pour habiller Paul.

FAUX. Avec une Banque Nationale, nous dirigerons l'argent public vers les collectivités territoriales pour réaménager l’ensemble du territoire, y réintégrer les services publics, aider le développement de nos TPE-PME-PMI-ETI, qui embauchent plus que les grandes entreprises. La rénovation de nos infrastructures (routes, ponts, etc…), dont l'état est pitoyable, évitera d'autres drames (Bretigny sur Orge, rue d'Aubagne à Marseille) et soutiendra ainsi la vie économique et sociale dans tous les endroits isolés.

Avec une Banque Nationale - une Banque du Peuple, par le Peuple et pour le Peuple - remettons le long terme et l'humain au centre de l'économie.

Lien vers la pétition de Julie Péréa "Un RIC pour une Banque Nationale et se libérer de la dette" sur Change.org .


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25 réactions à cet article    


  • pipiou 12 janvier 2019 20:29

    Avec une banque nationale l’argent pousserait sur les arbres smiley !

    C’est une idée tellement géniale que personne ne le fait plus car ce genre bêtise conduit à situation comme la République de Weimar.

    Vous ne voulez pas vous endetter ? Simple : faites un budget à l’équilibre !!

    Mais on ne pourra plus raser gratis ...


    • mimi45140 13 janvier 2019 01:33

      @pipiou
      Cela me parait un peu court de juger la République de Weimar de cette manière et si vous pensez que c’est sa conduite qui a mené Hitler au pouvoir, réfléchissez bien car les dernières années ont connues des cures drastiques d’austérité.Alors simplement faire un budget à l’équilibre je ne suis pas sur.


    • Roosevelt_vs_Keynes 13 janvier 2019 10:06

      @mimi45140

      Marrant ce déchainement contre une banque nationale qui émettrait du crédit uniquement en fonction de projets physiques, réels et structurants pour la nation, alors que le QE n’a pas l’air d’émouvoir est une diarhee monétaire sans aucune contrepartie si ce n’est la démesure spéculative


    • Alren Alren 13 janvier 2019 11:32

      @pipiou

      Si on rétablit une impôt sur le revenu de 14 tranches à taux progressif, (suppression de la flat tax) impôt universel que paierait tout ceux qui obtiennent leurs revenus en France, si on recrutait suffisamment d’inspecteurs des impôts pour lutter contre la fraude fiscale avec sanctions lourdes systématiques (prison comme aux USA ou au Japon) contre les fraudeurs, si on créait une loi pour empêcher l’optimisation fiscale et si l’on supprimait la plupart des niches fiscales, le budget serait excédentaire et l’on pourrait abolir la TVA sur les fruits et légumes afin d’encourager à leur consommation, abolir les frais d’inscription dans les universités pour tous (l’afflux d’étudiants étrangers, pas seulement africains, a, à terme, un retour favorable pour nos exportations) et les produits de culture comme les livres et les places de théâtre.
      On pourrait aussi établir une taxe écologique sur les produits de l’alimentation industrielle, en particulier, qui viennent du bout de monde et dont la qualité n’est pas assurée, loin de là.


    • julius 1ER 15 janvier 2019 18:24

      @Roosevelt_vs_Keynes

      excellente réflexion, d’ailleurs la question avait été posée après la Crise de 2007/8 pour donner un Revenu Citoyen au membres de l’UE plutôt que verser 3000 milliards aux Banques Privées en QE ....c’est ce qui a été versé depuis avec aucun résultat si ce n’est que seulement 10% de cette manne est allée à l’investissement le reste est parti à la spéculation !!!
      Bravo les politiques !!!!!!!!!!


    • Odin Odin 12 janvier 2019 20:56

      Bonsoir Axelle,

      « Une Banque Nationale suffirait-elle à nous libérer de la dette ? »

      Nous avions cette banque, la BDF (Banque De France) qui prêtait à l’état à un taux proche de 0 %.

      C’est le président renégat Pompidou, lui aussi ancien associé gérant de chez Rothschild, comme le Micron, aidé par un autre renégat, son ministre de l’économie et des finances Giscard, qui ont pondu la loi du 3/01/1973, Pompidou/Giscard dite loi Rothschild, obligeant l’état à emprunter aux banques privées et donc de payer des intérêts (l’usure).

      Malgré le nom au référendum de 2005, un autre renégat, Sarkozy, a fait, en autre, retranscrire cette loi Rothschild dans le scélérat traité de Lisbonne par l’article 123.

      Si notre dette est bien de 2.300 milliards, il ne faut pas oublier qu’elle est née avec cette loi Rothschild et que depuis cette date, l’état français, donc nous, a remboursé au total un montant de plus de 1.400 milliards (l’usure) pour les seuls intérêts de cette dette depuis 1973.

      Ce système de l’usure n’est malheureusement pas une spécificité française, elle est généralisée dans les états où d’autres renégats sont aux manettes pour le profit exclusif de cette ploutocratie mondialiste.

      Créer une banque n’est pas nécessaire, nous avons déjà la BDF. Pour revenir à une BDF indépendante, comme avant cette loi Rothschild, il nous faut obligatoirement sortir de l’UE,.donc de la BCE, et avoir comme responsables politiques, des personnes non vendues à la finance transnationale.

      Bonne soirée.


      • pipiou 12 janvier 2019 21:58

        @Odin
        Toujours le même mensonge : si ce que vous disiez était vrai la France n’aurait jamais été endettée avant 73, il n’y aurait pas eu d’emprunt Pinay.

        Bâtir notre futur sur des mensonges c’est ça l’objectif de ceux qui se prétendent le Peuple ?


      • Flipper 12 janvier 2019 23:23

        @pipiou

        L’endettement avant 73 était d’une autre nature. Investissement, stratégie nationale, et sans compte à rendre a la finance. C’est là le basculement dans les années 70 : celui d’un monétarisme dans lequel l’état n’est qu’une entreprise comme les autres et qui doit emprunter aux banques comme les autres. Désindustrialisation, perte de stratégie, dettes de fonctionnement et accumulation d’intérêts. C’est là le scandale, le fait que nos politiques n’est plus répondu à l’impératif d’investir pour l’avenir en créant la monnaie nécessaire !


      • Roosevelt_vs_Keynes 13 janvier 2019 10:11

        @Flipper

        Avant les années 70, le trading n’existait même pas et la France avait un vrai projet de développement réel à visée 50 ans. Impossible sans souveraineté nationale de nations qui coopèrent.

        Comment coopérer quand chacun a sa propre banque nationale ? C’est le principe de Bretton Woods.


      • pipiou 13 janvier 2019 10:57

        @Flipper
        Réponse malhonnête, comme souvent : avant 1973 il y avait bien emprunt avec intérêt.
        Reconnaissez-le plutôt qu’ergoter « l’endettement était d’une autre nature ».
        L’Etat n’a pas obligation d’emprunter, il n’a pas obligation de faire un budget en déficit chronique.

        Vous préférez bâtir une société sur des mensonges


      • Odin Odin 13 janvier 2019 12:53

        @pipiou

        Bonjour,

        Avant de parler de mensonges il faudrait que vous compariez des éléments comparables et il semble que vous ayez quelques difficultés pour le faire.

        Ai-je dit qu’il n’y avait pas eu d’emprunt avant 1973 ?

        Il y eut celui de 44, puis celui de 52 (Pinay), celui de 56 (Ramadier), puis de nouveau celui de 58 (Pinay).

        Ces emprunts avaient pour objectif la stabilisation et de redresser le pays au sortir d’une période où il était en ruine économiquement et ainsi d’investir dans le futur (infrastructures, nucléaire etc…)

        Rien à voir avec les emprunts d’après 73 qui progressivement ont eu comme objectif, d’équilibrer le budget de l’état et de payer aux banques privées des intérêts exponentiels qui culminent depuis plusieurs années à plus de 42 milliards par an.

        Maintenant, parlons des bénéficiaires des emprunts passés. Le Trésor de l’époque indiquait qu’il était rentable surtout pour les particuliers investissant dans cet emprunt.

        Aujourd’hui, les particuliers en profitent-ils ? NON.

        Les seuls bénéficiaires, depuis 1973, sont exclusivement les banques privées à qui, nous contribuables, devons la modique somme de 2.300 milliards €

        Quelques citations qui devraient, je l’espère, vous aider à mieux comprendre ce monde de l’usure :

        « Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit. […]
        L’argent n’a pas de patrie ; les financiers n’ont pas de patriotisme et
        n’ont pas de décence ; leur unique objectif est le gain. » Napoléon Bonaparte, (1769-1821)

        « Les quelques personnes qui comprennent le système (argent et crédits) seront soit tellement intéressées par les profits qu’il engendre, soit tellement dépendantes des faveurs qu’il conçoit, qu’il n’y aura aucune opposition au sein de cette classe.
        D’un autre côté, les personnes incapables d’appréhender l’immense avantage retiré du système par le capital porteront leur fardeau sans se plaindre et peut-être sans même remarquer que le système ne sert aucunement leurs intérêts  »
        Rothschild Brothers of London

        « Jusqu’à ce que le contrôle de l’émission de devises et de crédit soit restauré au gouvernement et reconnue comme sa responsabilité la plus flagrante et la plus sacrée, tout discours sur la souveraineté du Parlement et la démocratie est vain et futile…
        Une fois qu’une nation abandonne le contrôle de ses crédits, il n’importe plus qui fait ses lois…
        L’usure, une fois aux commandes, coule n’importe quelle nation.
         »

        William Lyon Mackenzie King, ex-premier ministre du Canada

        « Le gouvernement devrait créer, émettre, et faire circuler toutes les devises et tous les crédits nécessaires pour satisfaire les dépenses du gouvernement et le pouvoir d’achat des consommateurs.
        En adoptant ces principes, les contribuables économiseraient d’immenses sommes d’argent en intérêts.
        Le privilège de créer et d’émettre de la monnaie n’est pas seulement la prérogative suprême du gouvernement, mais c’est aussi sa plus grande opportunité »

        Abraham Lincoln, président des Etats-Unis, assassiné

        « Toute la perplexité, la confusion, et la détresse en Amérique ne provient pas des défauts de la Constitution ou de la Confédération ni du désir d’honneur ou de vertu, mais de notre ignorance profonde de la nature des devises, du crédit, et de la circulation. »

        John Adams, père fondateur de la Constitution américaine

         « Il n’existe pas de moyen plus efficace pour prendre le contrôle d’une nation que de diriger son système de crédit (monétaire). »

        M. Phillip A. Benson, Président de l’association American Bankers’ Association, 8 juin 1939

         « Le gouvernement devrait créer, émettre et favoriser la circulation des monnaies et des crédits nécessaires à la satisfaction du besoin de dépense du gouvernement et du besoin d’achat des consommateurs.

        L’adoption de ces principes doit permettre aux contribuables d’économiser le paiement d’un gros volume d’intérêts. L’argent cessera de gouverner et se mettra au service de l’humanité. »

        Abraham Lincoln, Président des Etats-Unis

         « Permettez-moi d’émettre et de contrôler les ressources monétaires d’un pays et je me moque de celui qui écrit ses lois. » Rothschild


      • pipiou 13 janvier 2019 15:46

        @Odin
        Si, c’était un mensonge : vous avez dit qu’avant 1973 on n’avait pas à payer d’intérêts, ce qui est faux.

        Et vous m’en pondez 3 pages pour noyer le poisson !!
        Soit vous rétablissez la vérité, soit vous l’enfoncez sous 3 tonnes de justifications.

        On a vu votre choix.


      • Odin Odin 13 janvier 2019 19:05

        @pipiou

        Je pense que vous avez très bien compris la différence entre, avant et après 1973 et que vous persistez grossièrement dans vos retranchements, sans vouloir admettre ce qui est une évidence.

        Avant 1973, il y eu « de grands emprunts » pour redresser le pays, c’est une réalité et leurs fréquences étaient celle que j’ai indiqué précédemment, de plus, la BDF continuait de battre monnaie et d’accorder des prêts à l’état.à un taux proche de zéro, c’est une réalité et c’est ce qui est la grande différence d’avec après 1973.

        Une dette à 20 % du PIB est normale pour le développement d’un pays à 100 % c’est une escroquerie par l’usure avec l’approbation des gouvernement renégats depuis Pompidou, peut-être un jour arriverez vous à le comprendre.

        Un petit graphique devrait vous aider pour cela.

        https://postjorion.files.wordpress.com/2013/05/dette-1970-2012.png


      • pipiou 13 janvier 2019 21:09

        @Odin
        Ah ben maintenant ce n’est plus zero, c’est proche de zero !
        Pourquoi emprunter à 3,5 % (emprunt Pinay) quand on peut emprunter à des taux proches de 0 ?? Ce serait d’une grande stupidité.
        Pourquoi en 73 la dette est-elle à 20% du PIB, avec soi-disant des taux proches de zero ?

        Non vos justifications ne tiennent pas la route.
        Ou alors donnez-moi de vraies sources, pas l’habituelle rumeur sur les taux zero que tout le monde ici fait circuler.

        Votre seul argument : les intérêts font gonfler la Dette donc le taux d’intérêt c’est pas bien !
        Et bien il y a plus simple : pas de déficit, pas de Dette, les Suisses font ça très bien. Vous pensez que la Banque de Suisse prête à taux zero ?


      • Odin Odin 14 janvier 2019 20:07

        @pipiou

        Vous continuez dans l’absurde, c’est fatiguant. 

        « Pourquoi emprunter à 3,5 % (emprunt Pinay) quand on peut emprunter à des taux proches de 0 ?? Ce serait d’une grande stupidité. »

        Vous ne maîtrisez strictement rien comme le montre votre question.

        Une rapide recherche sur le net vous donnait la réponse, au lieu de cela vous me dites que j’écris des mensonges.

        L’état, avant 1973, pouvait emprunter chaque année à la BDF jusqu’à un certain montant défini par la loi.

        Pour les grands projets allant au dessus de cette limite, l’état lançait un grand emprunt dont les bénéficiaires étaient dans la grande majorité des contribuables qui étaient rémunérés à 3,5 % et non pas exclusivement les banques privées comme après 1973.

        « Pourquoi en 73 la dette est-elle à 20% du PIB, avec soi-disant des taux proches de zero ? »

        Là, c’est l’apothéose dans le domaine de l’absurde. Vous mélangez tout. Le montant de la dette publique est l’argent que l’état dépense au dessus de son budget ce qui provoque une dette et cette dette est comparée au PIB. Si cette dette fait suite à un emprunt à la BDF (avant 1973) à taux 0 % cela n’annule pas la dette elle est toujours présente mais il n’y a pas d’intérêts à payer.

        « Vous pensez que la Banque de Suisse prête à taux zero ? »

        La confédération Suisse est à l’identique de la France, elle ne peut emprunter que sur le marché des banques privées et le rôle de la Banque de Suisse est similaire à celui de la BDF. 

        Bonne soirée.


      • jokler 12 janvier 2019 21:24

        Moi je trouve que c’est une très bonne idée ! Odin, on pourrait utiliser effectivement la Banque de France pour en faire cette banque nationale, non ?

        Ca ne serait pas si fou que ça de créer de l’argent, les banques privées le font bien tous les jours, c’est ce que beaucoup de gens ont du mal à comprendre ! Le problème c’est que la spéculation a pris le pas sur le reste donc ça fait des bulles, et quand ça craque, c’est à nous de payer... L’idée, si j’ai bien compris ce que propose Axelle Hamilton, c’est que les citoyens reprennent la main et qu’on puisse décider de manière démocratique où il faut investir.


        • Roosevelt_vs_Keynes 13 janvier 2019 10:15

          @jokler

          L’idée est tellement simple et de bon sens, que ça me rappelle quand j’ai lu dans le texte Keynes, puis Roosevelt.

          L’un est imbitable, l’autre coule de source. Même chose quand on compare la logorrhée d’un Junker ou d’un Pierre Mendès France


        • sikorezed 12 janvier 2019 22:03

          Je solde en Euro l’entièreté des créanciers, et débiteurs proportionnés.

          Ce n’est pas comme si j’allais ensuite, faire des efforts pour cette monnaie !

          .

          Des petites sommes, a des masses mélangés, je paye, le dû, les intérêts. 

          De vastes personnes privés, susceptibles de fuir, de s’exiler, je vais disposer !

          .

          Le tas de ceux que je vais payer et qui devrais, se sentir honorés.

          Le tas de ceux que je vas escroquer, et qui vont surement, se sentir niqués.

          .

          Il n’y a personne sur terre que l’on ne puisse pas envoyer chier.

          Mais il faut s’attendre des représailles économiques proportionnées.

          .

          Celui qui récupérera la France, quant le Reich se sera vautré.

          Ferais bien de s’en laver les mains, laissant le référendum décider.

          .

          -2019

          Ps : Putain d’illettré 


          • Francis, agnotologue JL 13 janvier 2019 09:01

            Notre répulsion vis-à-vis de la planche à billets qui en soi est une taxe sur le capital, est héritée de l’ancien Régime : le Roi étant de la même classe sociale que les riches qui lui prêtaient, il ne pouvait pas recourir à un procédé inflationniste qui aurait trahi sa base.
             
            De nos jours, le recours à la planche à billet par un État démocratique est toujours la hantise des riches en ce qu’il constitue une taxe sur le capital et donc une redistribution, haïe bien que nécessaire pour éviter précisément de nouveaux désordres liés à de trop grandes injustices et toujours plus de sacrifices demandés aux populations.
             
            Le moyen que les riches ont trouvé pour contourner ce danger inflationniste a été de mettre en place des institutions supranationales qui dépossèdent rédhibitoirement et à leur profit l’État démocratique de toute possibilité de recours à cet outil de régulation : avec ce droit de créer eux-mêmes la monnaie, ils possèdent le poison et l’antidote, l’arme et la carapace. Et l’État démocratique est ruiné dans les deux sens du terme : dans son pouvoir et dans ses caisses.

             

            Et c’est ainsi qu’aujourd’hui ces libéraux enfarinés ont le culot de fustiger ad libitum dans leurs gazettes, lucarnes et même ici sur AV, cet État démocratique qui nous coûte si cher  !

             

             Oui, vraiment, les cons ça ose tout !


            • Roosevelt_vs_Keynes 13 janvier 2019 10:21

              @JL

              ... et c’est à ça qu’on les reconnait :)


            • Durand Durand 13 janvier 2019 09:38

              .

              On ne sortira du système que lorsqu’on aura restauré la cohésion nationale, la confiance en nous-mêmes et notre fierté d’être Français... C’est ce qui nous permettra d’avoir une Banque de France qui sera la Banque de tous les Français.

              Cette Banque nationale pourra alors bénéficier de la caution de 65 millions d’individus solidaires, intelligents, bosseurs, ingénieux et courageux... Elle sera, non seulement crédible face à tous les États du Monde mais également inattaquable par la finance apatride.

              Et si à l’issue d’une étude d’impact suivie d’une consultation nationale, les Français décident de faire défaut sur tout ou partie de la dette, ça ne sera que la énième fois dans son histoire que la France envoie bouler ses créanciers... Et ils n’ont pas d’armée !...

              Mais il faut d’abord et impérativement sortir de l’Union Européenne et de l’OTAN.

              .


              • reprendrelamain reprendrelamain 14 janvier 2019 10:08

                Article pas très étayé mais dans l’idée très intéressant.

                 Je pense que tout ce qui est OBLIGATOIRE pour les citoyens devrait être géré par l’état. Une banque d’état évidemment mais aussi les assurances, les mutuelles etc.

                Tous les bénéfices que génèrerait ces activités seraient affectées au paiement de la dette au lieu de les redistribuer aux actionnaires des grands groupes comme aujourd’hui.

                Qui pourrait être gêné d’avoir un compte à la banque de France ou d’être assuré à l’assurance nationale à part les groupes financiers qui se gavent sur le dos des citoyens.

                J’espère que votre pétition va marcher.


                • Axelle Hamilton 14 janvier 2019 11:47

                  @reprendrelamain
                  Merci pour votre réflexion.
                  Pour que l’idée de diriger à nouveau l’argent vers ce qui est utile au développement économique et sociale soit débattue, y compris avec votre entourage, n’hésitez pas à partager la pétition avec votre lui !!


                • julius 1ER 15 janvier 2019 18:35

                  il faut rappeler quand même qu’en Suisse il y a 2 ans maintenant l’Initiative Monnaie Pleine ( qui consistait à redonner à la BNS le pouvoir de battre monnaie ) a été recalée par une majorité de citoyens .... 

                  car les banques privées se sont bien organisées pour faire peur aux citoyens helvètes, il n’est pas évident pour le citoyen lambda de bien percevoir les finalités de ce processus car c’est une toute autre conception de la société qui se profile à l’horizon car en Suisse comme ailleurs c’est la pensée Libérale qui est dominante ... 

                  privatisation is beautiful ... isn’it ,,,,


                  • axiaman 1er février 2019 18:33

                    La dette est un sujet crucial pour comprendre nos troubles socio-économiques.

                    Toutefois, une banque nationale ne règlerait pas le problème. Créer de l’argent pour rembourser la dette a été fait depuis la nuit des temps, avec toujours la même conséquence :

                    • baisse de la valeur de la monnaie
                    • inflation et baisse du pouvoir d’achat

                    Il faut donc réduire les dépenses et taxer la spéculation et non la production.

                    Voir mon papier de novembre à ce sujet :

                    https://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=209982

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Axelle Hamilton


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