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Accueil du site > Actualités > Economie > Une nouvelle aristocratie ?

Une nouvelle aristocratie ?

L'échange que vous pourrez écouter plus loin, oppose en fait deux certitudes :

- celle de Brice Couturier, qui incarne la pensée économique et dominante qui se veut rassurante, "tout ça est grave mais ça finira par s'arranger, le capitalisme en a vu d'autres", il saura s'adapter et trouver en son sein les remèdes à ses maux.

- et celle de Paul Jorion, implacable procureur qui estime que le système vit ses derniers soubresauts, que l'euro est impossible à sauver, que la FED (la réserve fédérale américaine) peut faire faillite, que la Chine, avec ses « milliardaires qui ne pensent qu'à acheter un appartement dans le XVIe arrondissement de Paris », est incapable de sauver un système qui vit ses dernières convulsions. Il ne distingue pas avec précision le "système" de remplacement, mais insiste sur la mort programmée de l'actuel.

Là où Paul Jorion fait mouche, c'est dans sa description des systèmes qui génèrent de nouvelles aristocraties : ces 1% de la population qui détiennent 40% des richesses, et qui sont devenus l'obstacle à toute réforme. Il a des accents de « Occupy Wall Street », mais qui peut le nier ?

[note parue sur AUXERRE TV hier]


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33 réactions à cet article    


  • franor 1er décembre 2011 10:17

    Jorion a raison se sont nos politiques qui sont nuls, mais pas seulement, dans notre société occidentale les hauts postes sont très souvent occupés par des gens de réseaux et non par un personnel compétent. Le résultat nous le voyons.


    • bigglop bigglop 1er décembre 2011 20:12

      Bonsoir à tous,
      Merci @ Jhuss pour cet article et le lien que j’avais déjà visionné.
      En 2006/2007, Paul Jorion, Nouriel Roubini avaient lancé l’alerte sur les risques « subprime », ils ont été traités de fous et ceux qui ont relayé l’information, de « conspirationnistes »
      Au-delà des personnages (Sarko, Merkel, Dragui, Van Rompuy....), d’institutions (Conseil Européen, Commission, FESF, MES, BCE), il s’agit de l’aboutissement d’une stratégie lente mais continue du contrôle de l’économie mondiale par une oligarchie financière qui se dévoile à l’aube de son succès.

      Un entretien de Noam Chomsky :

      http://chomsky.fr/entretiens/20070805.html

      Je vous propose de consulter le blog d’un professionnel de la finance (peut-être actuaire bancaire ou trader) qui donne de très bonnes analyses et informations fiables :
      http://www.renovezmaintenant67.eu/

      Mais aussi, le blog d’un actuaire bancaire Olivier Berruyer, avec ses analyses extrêmement pertinentes et son livre "Stop ! Tirons les leçons de la crise’ ( très accessible) :
      http://www.les-crises.fr/


      Ne nous trompons pas de combat


    • Plus robert que Redford 1er décembre 2011 12:03

      On est effectivement dans la situation du Vil Coyote qui, ayant raté le Bip Bip, se trouve à courir horizontalement dans le vide avec un grand sourire sur la figure... Le Roi est nu et tout le monde fait semblant, comme si...

      Comme si tout finirait par s’arranger malgré tout.

      Imaginez une seule seconde un président de la république ou un directeur de banque dire derrière un superbe pupître estampillé « réunion définitive » que le système est cassé et totalement irréparable, qu’il manque trop de pognon (pas moitié, mais cent fois, mille fois, dix mille fois....) pour continuer dans le même sens...

      Quelle issue ??

      Ben, comme d’hab..
      Quand les minables dont nous sommes auront suffisamment perdu d’« Avantages Acquis » et que la seule question qui vaille sera « qu’est-ce-que je vais trouver à bouffer ce soir, demain... »
      Alors quand il n’y aura plus rien à perdre que la vie : on fera tout péter, n’importe comment, en commençant par s’entretuer entre les plus faibles d’entre-nous, p’têt qu’on finira par dégommer les bonnes personnes, les responsables... « Quand le dernier des spéculateurs sera pendu avec les boyaux du dernier des banquiers... » Alors, là, peut-être, renaîtra un ordre social qui pour un certain temps dfera repartir la machine...
      Peut-être....

      En attendant, vas-y, Paul !
      Mords-z-y l’oeil au p’tit roquet néocapitaliste...


      • paul 1er décembre 2011 13:50

        Avec la débâcle financière sans frontières, on commence à entendre un peu plus les économistes hétérodoxes dans les médias mainstream : les Sapir, Jorion, Delamarche, Généreux, Berruyer ...

        Mais les chiens de garde de l’économie orthodoxe ( think tanks libéraux ) sont très vigilants grâce aux journalistes dont les « chaines » (TV) dépendent : soit des grands groupes industriels proches du pouvoir politique , soit directement de ce pouvoir qui a nommé leurs dirigeants ( voir l’article d’Acrimed : comment la finance contrôle le débat économique ). Un bel exemple à « C dans l’air », dont on connait les faux débats de cette émission qui baigne dans le consensus libéral .

        La présence de Brice Teinturier dans les émissions du service public et parfois dans celle de Y. Calvi confirme ce constat, lui qui a été rédac chef de la revue ultra libérale « Le meilleur des mondes » .


        • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 1er décembre 2011 14:46

          Pas un mot sur les chaînes TV :

          L’agence de notation américaine Egan-Jones a abaissé aujourd’hui la note attribuée à la dette de la France à « A », cinq crans en dessous du « triple A ». Lien, LeFigaro.fr :

          « Pour la dette publique, Egan-Jones a constaté une « tendance désastreuse et le pire est encore à venir ». Elle table sur une dette publique à 108,6% du produit intérieur brut en juin 2012, et 117,1% en juin 2013, contre 100% en juin 2011. « A mesure que la croissance de l’UE ralentira et que le chômage en France montera, les pressions budgétaires augmenteront », a estimé Egan-Jones.

          L’agence parie sur une intervention du gouvernement pour renflouer une ou plusieurs banques du pays d’ici à la fin de l’année. Elle a souligné « la propension de la France à soutenir ses banques », même si l’ampleur des problèmes chez celles-ci est « difficile à quantifier ».

          « Un déclencheur important sera probablement la clôture des comptes en fin d’année des banques françaises ; préparez-vous à ce qu’un programme de soutien important soit annoncé dans les quelques semaines à venir », a expliqué l’agence. »


          • latortue latortue 1er décembre 2011 17:17

            Egan-Jones avait déjà retiré le Triple A de Paris en juillet dernier, à « AA », et vient donc d’abaisser à nouveau sa note, de 2 crans, pour revenir à un seul « A ». dans un silence assourdissant les mérdias ont gardés cela sous silence

            Pour l’instant, Standard and Poor’s, Moody’s et Fitch, les trois plus grandes agences de notation mondiales, ont maintenu le Triple A de Paris, bien que celui-ci paraisse de plus en plus menacé par la dégradation de la conjoncture économique et par la contagion de la crise de l’Euro.
            mais rassurez vous la note ne va pas tarder a être dégradé et la vous allez voir le bal des faux culs se mettrent en marche

            Egan-Jones estime que la tendance de la dette française est « désastreuse et que le pire est encore à venir »... L’agence table ainsi sur une dette publique à 108,6% du PIB en juin 2012, et de 117,1% en juin 2013, contre 100% en juin 2011.


          • bernard29 bernard29 1er décembre 2011 14:46

            pas trés intéressant.

            le système est mort, le coeur a fondu, personne ne sait comment ça marche, C’est la mort de la machine , c’est la fin de la civilisation « mayas ». - 

            - Une idée ? , non ! moi je fais des analyses... « tous les systémes essayés, capitalisme, communisme, tendent à créer une oligarchie , il faut un système qui n’en crée pas.  »

            - une orientation ?
             non !! je ne suis pas un prophéte...il faut attendre et voir.. 

            - une piste sur la BCE pour racheter la dette, planche à billet ? « Oui ,c’est une idée .. bla bla bla ...bla bla bla, et puis non, c’est encore une erreur fatale, le coeur est mort » 

            merci Monsieur Jorion. A l’année prochaine...


            • Francis, agnotologue JL1 1er décembre 2011 15:27

              Bernard29,

              Cassandre n’a pas vocation à diriger Troie. Et on l’a même mise aux fers. Mais Cassandre avait raison.

              La question fondamentale que pose Jorion est claire pour qui a quelque chose entre les oreilles : soit vous dites que tout va bien madame la marquise ; et vous êtes grassement subventionné pour le dire et le faire dire.

              Soit vous tirez la sonnette d’alarme ; et tous ceux qui tiennent les cordons de la bourse et du pouvoir feront tout pour vous faire taire, à l’image de ce Brice Couturier. C’est ainsi que ce système moribond se maintient en vie.


            • bernard29 bernard29 1er décembre 2011 17:58

              Qui ne sait pas que l’on est arrivé au bout de quelque chose. Là, n’est pas le problème. je suis d’accord avec son analyse. Son interview revient simplement à constater « la mort » du système. Bon, il remue encore un peu quand même, du moins l’oligarchie gesticule autour de « la moissonneuse batteuse ».

              Si Jorion dit qu’il faut attendre une nouvelle civilisation (dans un système sans oligarchie), les anars le disent depuis longtemps et la seule question est donc celle du POUVOIR. Mais il n’y aura pas de nouvelle civilisation sans que la civilation préexistante ne meure ou qu’une révolution vienne mettre tout par terre.

              Ce qui m’intéresse, c’est quand même de savoir si l’intellectuel Jorion, pape du cataclysme financier, envisage ou perçoit quelque chose ou pas. ( faut ’il attendre l’enterrement ??)

              Il est peut être inutile ou prématuré en effet, d’avoir des idées (nouveau concept de richesse, de la création de production, nouvelle répartition des pouvoirs ou seulement réflexion sur le Pouvoir,.. etc etc..) tant que « les boeufs » que nous sommes, n’auront pas compris leurs analyses qui signifient l’absurdité morbide du systéme actuel. 

              Il y a quand même beaucoup d’idées sur le tapis, mais il ne se mouille sur aucune. ( planche à billet de la BCE, nationalisation ou contrôle des banques, dettes illégitimes suppression des dettes, banques à prêt sans intérêt (banques que l’on dit « islamiques »), contrôle des taux d’intérets, taxe sur la spécultation) et puis au point de vue économique (décroissance etc, mesures fiscales, répartition de richesses produites, contrôel des multinationales, paradis fiscaux ..) et au point de vue démocratique ( quid du partage du pouvoir pour lutter contre l’oligarchie) .

              Comment par exemple faire participer les « techniciens en interne » des banques qui sont d’aprés lui plus compétents que les élites politco expertes qui discourrent à longueur de médias... ? Il ne le dit pas mais il dit que ces techniciens existent.. 

              Non rien , on parle de la fin d’une civilisation et on attend pour analyser. 

              son interview est donc frustrante, parce que l’on croûle sous les analyses.

               


            • Francis, agnotologue JL1 1er décembre 2011 18:16

              Jorion, pape du cataclysme ? On voit que vous ne connaissez pas les travaux de cet homme.

              « Plutôt que d’envisager le capitalisme comme un système économique en soi, il paraît davantage justifié de le définir comme un défaut structurel que peuvent présenter certains systèmes économiques ; ce défaut étant que les ressources sont absentes là où elles sont nécessaires, absence à laquelle pallie un mécanisme – le versement d’intérêts – qui ne peut qu’aggraver encore ce même défaut... si le capitalisme se révèle être une tare de notre système économique plutôt qu’une forme économique à part entière, par quoi expliquer notre aveuglement face à cette évidence ? Probablement par la familiarité que nous en avons, et qui nous a rendus insensibles à ses insuffisances. » (Jorion, « L’agonie du capitalisme » p 53)

              Connaissez vous les travaux de Naomi Klein ?

              « Un système économique qui exige une croissance constante tout en refusant presque toutes les tentatives de règlementation environnementale génère de lui-même un flot ininterrompu de désastres militaires, écologiques ou financiers. La soif de profits faciles et rapides que procurent les placements purement spéculatifs a transformé les marchés boursiers, financiers et immobiliers en machines à fabriquer des crises. Notre dépendance commune à l’égard des ressources d’énergies polluantes et non renouvelables engendre d’autres crises : les catastrophes naturelles (en hausse de 430% depuis 1975) et les guerres (Irak, Afghanistan, Nigéria, Colombie, Soudan), lesquelles entrainent à leur tour des ripostes terroristes (depuis la guerre en Irak, le nombre d’attentats terroristes a été multiplié par sept). Comme la planète se réchauffe, sur le double plan climatique et politique, il n’est plus nécessaire de provoquer les désastres au moyen de sombres complots. Tout indique au contraire qu’il suffit de maintenir le cap pour qu’ils continuent de se produire avec une intensité de plus en plus grande. On peut donc laisser la fabrication des cataclysmes à la main invisible du marché. C’est l’un des rares domaines où il tient ses promesses » (Naomi Klein)

              Qui est le pape du cataclysme, sinon Sarkozy et tous ceux qui comptent sur les catastrophes provoquées par cette fameuse main invisible pour en rajouter ?

               »Nicolas Sarkozy croit que plus la société va mal et moins le risque social est grand" (D. De Villepin, FI 18/12/08)


            • Francis, agnotologue JL1 1er décembre 2011 15:18

              J’ai entendu cet échange en direct sur France Culture.

              Couturier a été comme à son habitude : odieux ! Il n’était là pour empêcher Jorion de s’exprimer, car incapable de lui donner une réplique pertinente ! Le colosse libéral a des pieds d’argile.


              • paul 1er décembre 2011 15:28

                J’oubliais : Teinturier appelle les gens comme Jorion « prophètes de malheur » .
                Moi j’appelle les gens comme Teinturier et ses maitres à penser : des charlots .


                • Nemo8 Kakapo 1er décembre 2011 16:18

                  « Une nouvelle aristocratie ? » Titre vraiment judicieux. N’est-ce pas ce à quoi on assiste : une lutte pour savoir qui sera cette nouvelle aristocratie, alors même que le royaume s’effondre. Ce qui va en résulter : une tyrannie (de la part de ceux qui veulent conserver leur pouvoir) ou une véritable démocratie. Il est probable que des guerres se profilent, malheureusement.

                  Sur le système économique d’après : l’échange restera toujours le moteur de l’agitation humaine. Probablement une mutualisation de l’économie. Il y aura toujours des hiérarchies, des différences de revenus, mais elles doivent être fondées.

                  M’est quand même d’avis que ces systèmes archaïques malfaisant (aristocratie/populace) n’ont pas fini d’agoniser et de nous nuire.


                  • Nemo8 Kakapo 1er décembre 2011 16:29

                    « Il y aura toujours des hiérarchies, des différences de revenus, mais elles doivent être fondées. »
                    Il est toujours délicat de prétendre agir dans un sens contraire la nature humaine.

                    Le communisme a commis l’erreur de penser que la nature humaine était foncièrement bonne, le capitalisme a commis celle de croire qu’elle était uniquement mauvaise.


                  • Francis, agnotologue JL1 1er décembre 2011 17:36

                    "Le communisme a commis l’erreur de penser que la nature humaine était foncièrement bonne, le capitalisme a commis celle de croire qu’elle était uniquement mauvaise." (Kakapo)

                    kakapo : je sens là comme une tentative aussi maladroite que pitoyable de nous dire que l’homme communiste est mauvais et l’homme capitaliste est bon ! Je me trompe ?

                    Je ne vois pas où le capitalisme a cru que la nature était mauvaise ? Je crois plutôt que le capitalisme a mis en évidence la nature mauvaise des hommes.

                    C’est un peu le verre à moitié vide ou à moitié plein, non ? Connaissez vous la fable des abeilles, de Mandeville ? Ces « braves » libéraux ont cru, par le pouvoir de leur pensée magique, convertir le plomb en or, faire de nos vices des vertus !

                    On voit où ça mène : dans le mur, en klaxonnant !


                  • Nemo8 Kakapo 1er décembre 2011 20:45

                    Je ne comprend pas bien où vous voulez en venir. Maladroit, peut-être, pitoyable, je n’ai pas la volonté de tromper (ça serait un peu dérisoire).
                    La nature humaine est bonne et mauvaise (si ces concepts ont un sens). Par contre ce sont les systémes, les idéologies qui sont mauvais, en temps que totalité (en plus ils sont figés). L’homme essaye de s’adapter. Renoir disait « le pire dans ce monde est que chacun a ses raisons ». Il ne faut pas voir le mal partout et surtout ne pas confier le pouvoir aux plus mauvais (les névrosés du pouvoir, de l’argent, de la gloire).
                    Plus anticapitaliste que moi, vous ne trouverez pas (le seul mérite du communisme fut de servir de contre-pouvoir), c’est ce qui m’a réagir à cet article : comme Jorion je pense que capitalisme et communisme ne sont que 2 facettes d’une même chose.
                    Après est-ce que les gens sont prés à passer à autre chose, je n’en suis pas persuadé.


                  • latortue latortue 1er décembre 2011 17:22

                    Paul Jorion est un visionnaire ,il ne c’est jamais beaucoup trompé
                    dire que la chine veut bouffer l’Europe est une ineptie puisque ce pays a besoin et de l’Europe et des USA pour vendre sa daube .
                    donc si nous nous cassons la gueule eux aussi .
                    cela fait des décennies que nous plaçons a la tête du pays des incapables virons les et changeons un peu, n’importe qui sauf ces deux guignols que sont Hollande et Sarkozy .


                    • Richard Schneider Richard Schneider 1er décembre 2011 17:31

                      Je suis bien d’accord avec certains commentaires ci-dessus : il était temps que l’on donne la paroles, dans les médias, à des économistes qui ne sont pas des panégyristes de l’ultra-libéralisme mondialisé. Mais leurs voix restent malgré tout un peu diffuses«  : ainsi chez Calvi, vous avez de fortes chances de voir et d’entendre la même antienne dès qu’il y a une émission sur la Crise !

                      L’auteur a raison de parler d’une nouvelle oligarchie (les 1% contre les 99%). Mais contrairement à Jorion, par ex., je ne pense vraiment pas que le capitalisme est mort ! Au contraire. Cette crise le sert à bien imposer au monde la »pensée unique", c.à.d. La Fin de l’Histoire (Fukuyama)

                      • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 1er décembre 2011 23:31

                        Je suis bien d’accord. Il n’y a aucune chance de voir Paul Jorion chez Calvi. Malheureusement.


                      • millesime 1er décembre 2011 17:41

                        quelles sont les certitudes de Paul Jorion ? il sait certes que les canaux sur lesquels nous sommes conduisent à l’agonie du capitalisme...quant à un nouveau système, il n’a aucune certitude..il pense simplement que c’est à NOUS TOUS de l’inventer
                        (hélas que de « létargie ».. !
                        http://millesime.over-blog.com


                        • herve33 1er décembre 2011 17:58

                          Si il faut regarder quelquepart , c’est bien en Amérique de Sud et en Argentine , au vénézuela qui ont déjà été frappé par la stratégie du choc de la politique ultra libérale . ILs ont foutu les vampires financiers américains dehors , et il s’en sortent pas si mal . 


                        • bernard29 bernard29 1er décembre 2011 18:11

                          « quelles sont les certitudes de Paul Jorion ? »

                          personne ne croit plus aux certitudes de quelqu’un. Dans cet interview, il explique et analyse la crise et la mort du systéme capitaliste. ça c’est sa certitude. Bon, Trés bien.
                          Mais, ce qu’il serait intéressant de savoir, c’est qu’il participe aux réflexions sur les solutions, puisqu’il a beaucoup travaillé et réfléchi sur le sujet. 


                        • millesime 1er décembre 2011 18:54

                          allez lire son blog !
                          www.pauljorion.com


                        • herve33 1er décembre 2011 17:54

                          Ce qui fait que le capitalisme a pu marcher jusqu’en 2008 , c’est la confiance . Maintenant , c’est la méfiance envers les acteurs financiers entre eux , cela veut dire que le capitalisme est mort depuis la chute de Lehman brothers . Toutes les mesures qui ont été prises depuis sont inefficaces car on a rien réformé , l’élite espère toujours que cela va repartir comme avant , mais personne n’a l’audace de réformer le système financier . Jorion est d’autant plus compétent qu’il n’est pas qu’économiste , il est aussi anthropologue .


                          • bernard29 bernard29 1er décembre 2011 18:14

                            il a été banquier ou du moins a travaillé dans de grandes banques.


                          • Vipère Vipère 1er décembre 2011 18:29

                            Après un tremblement de terre, il ne reste plus qu’à se retrousser les manches pour reconstruire, bâtir de solides fondations. On ne fait pas du neuf avec du vieux, ni avec des hommes du passé !




                            • dixneuf 1er décembre 2011 18:56

                              La crise financière durera suffisemment pour sombrer dans celle causée par la raréfaction de l’ IRREMPLACABLE pétrole. smiley


                              • chantecler chantecler 1er décembre 2011 19:28

                                Des solutions existent .
                                Nous savons quelles sont les réformes à mener , les mesures à prendre .
                                Sauf que cette minorité , cette oligarchie , qui tire et les profits et les ficelles fera en sorte de garder le pouvoir jusque au bout ...
                                Tant qu’il existe une classe moyenne satisfaite du statu quo ....


                                • BA 1er décembre 2011 20:52

                                  Jeudi 1er décembre 2011 :

                                   

                                  Le Trésor espagnol a émis jeudi pour 3,75 milliards d’euros d’obligations à 3, 4, et 5 ans, soit le maximum qu’il souhaitait emprunter, mais la tension des marchés s’est fait sentir, l’obligeant à concéder des taux d’intérêt en hausse.

                                   

                                  Les taux ont augmenté par rapport aux dernières émissions similaires, passant au-dessus de la barre symbolique des 5 % :

                                   

                                  - 5,187 % pour les obligations à 3 ans (contre 4,782 % lors de la précédente émission),

                                   

                                  - 5,276 % pour celles à 4 ans (contre 3,639 % la dernière fois)

                                   

                                  - et 5,544 % pour celles à 5 ans (contre 4,045 % avant), selon la Banque d’Espagne.

                                   

                                  http://www.romandie.com/news/n/_ALERTE___L_Espagne_emprunte_375_mds_EUR_le_ maximum_prevu_mais_les_taux_montent011220111112.asp


                                  • bert bert 1er décembre 2011 23:35

                                    paulJurionblog=sciencefiction(7)..............


                                    fukushima=île du bonheur et de la fortune

                                    • logan 2 décembre 2011 03:38

                                      Super performance de Paul Jaurion !

                                      Mais un petit bémol dans ce flot de sagesse, c’est concernant la création monétaire.
                                      En effet s’il s’agit d’utiliser la BCE comme fameux « prêteur en dernier ressort », on reste dans le même système, la BCE rachête les titres des états détenus par les banques, qui se font une plus-value au passage, ça ne résoud aucunement le problème du sur endettement de l’état et agrave encore la mauvaise distribution des richesses en plus de provoquer des risques d’inflation.

                                      Mais il n’y a pas que cette façon d’utiliser la création monétaire. On pourrait faire en sorte que la BCE prête directement aux états, et là, plus de ponctionnage de la part des banques, cela participe clairement à la redistribution des richesses qu’il appel de ses voeux. Et pour peu que ces liquidités données aux états servent à financer des investissements pour développer l’économie ou à financer le pouvoir d’achat des français, il n’y a aucun risque d’inflation ...



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