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Accueil du site > Actualités > Environnement > Bien-être animal : rencontrez des éleveurs porcins engagés !

Bien-être animal : rencontrez des éleveurs porcins engagés !

Le site éducatif de la Protection mondiale des animaux de ferme (PMAF) lance une nouvelle section sur le bien-être animal en élevage, baptisée « Bien-être animal : paroles d’éleveurs engagés ». Elle s’inscrit parmi les outils que l’association édite pour l’enseignement agricole.

Les premiers entretiens et reportages sont consacrés à l’élevage porcin, et présentent des éleveurs de cochons engagés dans des démarches attentives au bien-être des animaux. Ces entretiens filmés sont consultables et librement téléchargeables depuis le site éducatif de la PMAF, qui propose des ressources éducatives sur le thème de l’élevage et du bien-être animal pour le monde enseignant à l’adresse www.education.pmaf.org.

Loin de suggérer que de telles démarches sont représentatives de l’élevage en général, la PMAF insiste au contraire sur leur caractère exceptionnel et (trop) rare en élevage porcin.

En France, en effet, presque toutes les truies sont élevées bloquées en cages dans des bâtiments d’élevage. Durant leur gestation, les truies développent fréquemment des boiteries, arthrites, et des troubles du comportement (stéréotypies, incapacité de construire un nid, limitation du comportement maternel). Pour les porcs à l’engraissement, les mutilations (caudectomie, lime ou coupe des dents, castration sans anesthésie), la frustration et l’ennui comptent aussi parmi les problème de bien-être inhérents à ce mode d’élevage. 98% de la production porcine française est ainsi massivement constituée d’élevages intensifs en bâtiment.

Loin de cette réalité ordinaire, la PMAF donne à rencontrer dans ces vidéos éducatives des agriculteurs rares, des éleveurs porcins exceptionnels engagés dans des démarches associant la viabilité économique et le respect du comportement naturel des cochons : animaux sociaux, explorateurs, curieux et... attachants.

Retrouvez toutes les ressources éducatives de la PMAF sur l’élevage et le bien-être animal sur www.education.pmaf.org
 


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17 réactions à cet article    


  • La mouche du coche La mouche du coche 13 février 2009 13:11

    Notre attitude vis-à-vis des animaux devient de plus en plus inadmissible.  smiley

    Nous demandons l’ARRET IMMEDIAT de la consommation de quelques animaux que ce soit. Ils sont nos frères en humanité.  smiley


    • Lord_Mahuf Lord_Mahuf 13 février 2009 13:51

      LOL WUT ?

      Demandons aussi aux lions d’arrêter de manger des gazelles qui sont leurs frères en animalité !
      Et aux mantes religieuses d’arrêter de bouffer leurs males qui sont leurs... euh... conjoints en sexualité !

      Vous faites un joyeux amalgame entre le mauvais traitement fait aux animaux et la consommation de viande dans le monde, c’est le nivequ zéro de la propagande végétarienne.

      Qu’on se contente déjà de revenir à un traitement normal (oserais-je dire humain ?) des animaux d’élevage, et un grand pas aura été fait.


    • Olga Olga 13 février 2009 15:14

      Attention my Lord, pas de confusion entre l’homme qui élève des animaux pour les manger et des animaux sauvages qui sont prédateurs et/ou proies dans un éco-système qu’ils partagent.
      L’homme lui est tout à fait conscient qu’il se conduit comme une merde avec les animaux qui lui serviront de nourriture. Il est même assez con pour traiter ces animaux comme de la merde, les nourrir avec de la merde, les faire souffrir, les gaver d’antibiotiques de merde, et tout ça pour ensuite manger ces mêmes animaux (pardon pour les répétitions smiley ). Faut-il être con pour se conduire de la sorte... 
      Quand on a dit cela, deux options se présentent : Soit on devient végétarien, soit on décide une fois pour toute de manger de la viande (du lait, des oeufs...) qui provient d’animaux élevés dans de bonnes conditions ( éthiques, sanitaires, qualité de la nourritute, etc).


    • Romain Desbois 13 février 2009 19:05

      @lord
      C’est bizarre mais vos écrits me rappelle ceux du temps de l’esclavage ou du temps où l’on se penchait sur le sort de l’âme féminime ou encore lors de la contreverse de Valladolid.

      Si je suis votre raisonnement , comme mon voisin frappe sa femme, pourquoi m’interdirais-je de le faire moi-même ! Je pense que ce n’est pas parceque la nature est cruelle et ce n’est pas de l’antrhopomorphisme, (je doute que la gazelle goûte à être dévorée), que l’humain justufier ses propres cruautés. Ne nous sommes pas tous construits comtre la loi du plus fort, la loi de la jungle ?

      Même bien traité, un esclace reste un esclave !

      Le spécisme est à l’espèce ce que le racisme est à la race.

      Ce qui n’empêche pas de saluer le travail formidable de la PMAF et du dynamique président Gyslain Zuccolo.


    • Croa Croa 14 février 2009 23:02

      à Olga (Il y a comme un défaut d’adressage sur ce site) qui as écrit : "L’homme lui est tout à fait conscient qu’il se conduit comme une merde..."

      Pas d’accord ! Le beauf qui somnolle face à TF1 et vote Sarko ne veut pas voir et ne voit pas les réalités de notre époque. Les beaufs sont majoritaires, hélas !

      "...on décide une fois pour toute de manger de la viande (du lait, des oeufs...) qui provient d’animaux élevés dans de bonnes conditions ( éthiques, sanitaires, qualité de la nourritute, etc). "

      Ouais, presque ça... Lorsque le beauf est éleveur, qu’il dispose donc d’une vue partielle des réalités, il a généralement son cochon à lui dans sa porcherie particulière (celle qui date du grand-père) traité un peu différemment car destiné à son congélateur à lui !  smiley





    • Lord_Mahuf Lord_Mahuf 15 février 2009 14:58

      @ Actias et Romain Desbois : Vous savez, il n’est pas interdit de lire les commentaires des gens jusqu’au bout. La prochaine fois je mettrai une balise "ironie" pour que vous compreniez bien. Ceci dit, [ironie=on] zut alors, vous m’avez bien cerné, je suis un nazi mangeur d’enfant esclavagiste qui torture les animaux gratuitement. [ironie=off]

      @ Olga :
      "Quand on a dit cela, deux options se présentent : Soit on devient végétarien, soit on décide une fois pour toute de manger de la viande (du lait, des oeufs...) qui provient d’animaux élevés dans de bonnes conditions ( éthiques, sanitaires, qualité de la nourritute, etc)."
      Exactement ce à quoi je pensais, je ne l’aurais pas mieux dit moi même. Mais j’ose avouer que je préfère laisser ce choix à chacun plutot que d’imposer le mien.


    • Olga Olga 16 février 2009 13:04

      @Croa
       " L’homme lui est tout à fait conscient qu’il se conduit comme une merde avec les animaux qui lui serviront de nourriture. "
      J’ai écrit l’homme pour faire le pendant à l’animal, mais dans ce cas précis je pensais plutôt aux hommes qui mettent en place l’exploitation industrielle de l’animal, de l’élevage jusqu’à nos assiettes.
      Le beauf (comme vous dites) fait partie de ce système en tant que consommateur ; il n’est pas assez sensibilisé à ce sujet d’une part et il est aussi victime d’autre part, n’ayant pas forcément la possibilité de savoir exactement ce qui se cache derrière ce qu’il mange et n’ayant pas non plus la possibilité d’acheter des produits "sains" et "éthiques". 


    • David 19 mars 2009 23:07

      Mr Croa l’anonyme, votre irrespect vis à vis des éleveurs est inadmissible. Il n’apporte rien au débat. Au contraire votre intégrisme ne fait que décridibiliser votre point de vue. Je suppose que si vous deviez donner votre nom pour écrire un commentaire, vous seriez moins bavard. C’est facile de donner des leçons quand on ose pas décliner son identité.
      Renseignez vous avant de dire des aneries : les éleveurs peuvent manger n’importe quel animal qui sort de leur élevage. Vos fantasmes de croire que l’agriculteur isole des animaux pour sa propre consommation est totalement mensongé.
      Quand vous dites que l’homme est une merde, il ne faut pas généralisé : Tout le monde n’est pas comme vous.

      Voyez un psy, si ce n’est pas déjà fait.


    • Trashon Trashon 13 février 2009 13:31

      wohohoho smiley

      Ne soyons pas si extrémiste, déjà si on revenait à un élevage non industriel, respectueux des animaux , il s’en suivrait automatiquement une amélioration très nette de la qualité smiley , une hausse substantielle de prix, et par conséquent une baisse de consommation de viande.

      Ca pourrait déjà être un bon compromis


      • ARMINIUS ARMINIUS 13 février 2009 14:58

        Tout à fait d’accord, boycottons le porc élevé sur caillebotis, qui crève de respirer les émanations de sa propre urine. Vive le porc élevé en plein air, à peine plus cher et tellement meilleur ! Consommons moins et plus respectueusement, un peu comme les indiens qui eux au moins avaient pris conscience des limites des bienfaits de la nature...


      • Romain Desbois 13 février 2009 19:10

        très antrhopocentriste comme réflexion ! Si on se contentait de bien traité l’animal, sa viande serait de meilleure qualité, son prix serait plus élevé.

        Mais l’animal s’en fout que son cadavre soit de bonne qualité. Il n’y a que dans les pubs que l’on voit les poules danser le french cancan parcequ’elles ont le label bio.

        allez je vais oser une image qui choque mais qui est pourtant dans le suite de vos raisonnements.
        Imaginez que les résistants aux nazis aient dit : si au moins vous traitiez les juifs de manière correcte et que vous les tuiiez de manière plus humaine, ce serait déjà pas si mal !

        Alors ça fait pas bizarre ?


      • Papybom Papybom 13 février 2009 16:40
        Porc quoi mettre son groin dans cette profession, l’élevage du porc sain existe.
        Mais on verrat toujours au truie critiquer.

        • Romain Desbois 13 février 2009 19:26

          Ne faites pas aux truies ce que tu ne veux que l’on fasse (de porc)


        • logo22 13 février 2009 21:45

          je viens de visionner la 1ere vidéo de votre lien. Les images ne sont pas contestables, elles ne sont pas truquées, et elles montrent une réalité que personne ne conteste.

          Par contre ce qui est contestable c’est l’utilisation détournée que vous en faites à des fins de propagande.

          Montrer une truie en cours de gestation victime de stéréotypie en affirmant qu’elle ne dispose pas des moyens de construire son nid est absurde, la truie ne cherche à construire son nid que dans les tout derniers jours avant la mise-bas.

          Montrer un porcelet sevré (donc > 1 mois d’âge) et visiblement malade en prétendant que c’est la castration qui le met dans cet état (alors que rien sur l’image ne prouve qu’il ne s’agit pas en réalité d’une femelle) est scandaleux.

          Montrer des porcs très sales en affirmant qu’ils respirent les gaz provenant de la fosse au dessus de laquelle ils sont élevés, alors que sur cette image les porcs sont justement élevés sur un sol plein (verifiez vous même l’image si vous ne me croyez pas) est justement mensonger !

          Il est évident qu’encore aujoud’hui, trop d’animaux d’élevage subissent des conditions de vie indignes de la part de gens qui se prétendent éleveurs. Cependant, je pense que vous occultez (volontairement ?) les efforts fournis par beaucoup d’éleveurs sur cette question, ainsi que sur l’obligation de respecter les normes bien-être définies par l’UE et applicables au plus tard en 2013. Actuellement ces normes sont déjà appliquées par les éleveurs sous signes de qualité (Bio, Fermier , Label Rouge) ou en voie de réalisation (au plus tard Octobre 2009)

          Que dire enfin de la juste rémunération de ces éleveurs, victimes des pressions de la grande distribution qui sous couvert de lutte contre la vie chère écrase les cours des ces productions et ne permet donc pas à leurs acteurs de vivre dignement ni de faire progresser leurs ateliers vers plus de repect des animaux. Contrairement à l’idée fausse que vous véhiculez, les éleveurs sont convaincus que le bien être de leur troupeau est synonyme de rentabilité, de meilleur état sanitaire et de moindre stress.
          Je pense sincèrement que votre pseudo information des enfants, ainsi basée sur le mensonge la désinformation et le détournement d’image ne peut que nuire à la cause que vous prétendez défendre.

          si vous voulez etre considéré comme des professionnels autrement que par les ignares et les bo-bo, agissez en véritables professionnels !


          • johanne 16 février 2009 10:55

            Bonjour,

            et merci de votre commentaire, malheureusement anonyme. Je crois que plusieurs erreurs d’interprêtation s’y sont glissées, permettez-moi de partager avec vous mes impressions à chaud :

            1. Nous évoquons effectivement les stéréotypies classiques que développent les truies bloquées en stalles de gestation. L’incapacité de construire un nid est mentionnée ici comme l’une des sources de frustrations - parmi d’autres - qui y conduisent. Vous avez bien raison de suggérer que ce n’est là qu’un seul des problèmes comportementaux de la truie dans cette situation de confinement.

            2. Le caillebotis évoqué dans le commentaire est visible dans la séquence montrant des porcelets. Les porcs à l’engraissement à l’image, en effet, sont sur un sol plein - une fois n’est pas coutume. Je regrette bien que vous ayez vu dans ce détail sans grande conséquence une propagande scandaleuse.

            3. En réalité, nous n’indiquons pas que c’est la castration à vif - mentionnée dans le commentaire - qui rend le porcelet affaibli à l’écran dans cet état. La castration à vif des porcelets mâles est simplement mentionnée comme une pratique routinière en élevage porcin.

            4. Les normes que vous évoquez, appliquées par les éleveurs sous signe de qualité, sont précisémment celles que nous défendons dans cet article, dont le discours général est favorable à ces pratiques d’élevage alternatives. Pour ce qui est de la réglementation actuelle, applicable à tous les élevages, nous pourrions en effet mentionner certaines avancées. Parlons par exemple de l’interdiction de la pratique routinière de la caudectomie, ou l’obligation de fournir aux porcs à l’engraissement un substrat meuble (paille, ..) leur permettant de se livrer à leur comportements naturels d’exploration et de fouille. Je suis à votre disposition pour élargir le débat et évoquer avec vous à quel point ces normes de bien-être animal déjà existantes sont respectées dans les élevages industriels français. A notre connaissance, elles sont massivement ignorées.

            5. Il me semble que c’est à juste titre que vous écrivez :
            "Que dire enfin de la juste rémunération de ces éleveurs, victimes des pressions de la grande distribution qui sous couvert de lutte contre la vie chère écrase les cours des ces productions et ne permet donc pas à leurs acteurs de vivre dignement ni de faire progresser leurs ateliers vers plus de repect des animaux. Contrairement à l’idée fausse que vous véhiculez, les éleveurs sont convaincus que le bien être de leur troupeau est synonyme de rentabilité, de meilleur état sanitaire et de moindre stress".
            Aussi, je vous invite à visionner jusqu’au bout les interviews d’éleveurs que nous mettons en avant ici, et notamment le 1er reportage chez J-M Gibelin, par exemple. Vous verrez que les éleveurs auxquels nous avons choisi de donner la parole tiennent précisemment ce discours.

            Par ailleurs, vous semblez bien connaître le monde de l’élevage porcin. En tant qu’association de protection animale, nous éprouvons souvent des difficultés à documenter les pratiques de l’élevage moderne, tant la valorisation économique des produits d’élevage repose en partie sur un marketing biaisé et sur la dissimulation au public des conditions de vie réelles des animaux. Si d’aventure vous connaissez un éleveur prêt à nous laisser filmer la mise en stalles de ses truies ou la castration à vif de ses porcelets, je vous remercie beaucoup de me contacter via ce site, afin que nos images soient en meilleure adéquation avec la réalité, comme vous le souhaitez avec raison.

            Enfin, tant que la représentation idéalisée que se fait le public du monde de l’élevage sera sous le contrôle des filières de production, à grand renfort d’imageries évoquant l’herbe verte, le respect des animaux et de la nature, il me semble - au contraire - que notre travail d’éducation est malheureusement nécessaire.

            Bien à vous,

            Dominic Hofbauer
            http://www.education.pmaf.org
            Bien-etre animal & animaux de ferme
            Pour la Protection mondiale des animaux de ferme (PMAF)





          • Céline Ertalif Céline Ertalif 14 février 2009 11:59

            Et qui, au nom de quelle autorité, va éduquer qui ?


            • Lisa SION 2 Lisa SION 2 15 février 2009 03:19

              Bonjour,

              la culture bio a un cout inférieur à l’intensive, comme l’élevage en nature par rapport a l’intensif. Ce sont les artifices et les volumes plus qu’inégaux qui maintiennent les prix à l’avantage des seconds. La recette du systéme est donc supérieure à la normale ce qui satisfait bien la filiére. Cette agressivité industrielle se ressent dans le rapport à l’animal, et d’un bout à l’’autre de la chaine, il n’y a plus rien d’humain...

              Les tribus lointaines et les indiens demandent pardon au ciel avant de tuer une béte dans des danses que l’on trouve folkloriques et ridicules alors que manger cette viande d’abatoiir doit rendre plus béte et plus sauvage qu’eux, car nous sommes au final constitué de ce que nous mangeons.

              Nos gouvernants proposent de classer la gastronomie francaise à l’Unesco et pendant le meme temps cherchent à légaliser les Ogm à maquedo... ? Cherchez l’erreur... ?

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