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Accueil du site > Actualités > Environnement > Conférence de Rio : le développement durable, c’est le problème, pas (...)

Conférence de Rio : le développement durable, c’est le problème, pas la solution

Conférence internationale de Rio sur l’environnement du 20 au 22 juin 2012 :
 les Nations s’apprêtent à signer en totale inconscience les « Accords de Munich » comme en 1938, sans voir que nous sommes à la veille de l’effondrement !
 
Le développement durable, c’est le problème, pas la solution.

Cette cinquième conférence internationale sur l’environnement sera la dernière : nous ne serons plus là pour vivre la suivante, prévue en 2022 car dans les 10 années qui viennent s’accélérera la PHASE FINALE DE L’AGONIE TERMINALE et la plupart d’entre nous ne survivront pas à l’écroulement des sociétés industrielles, qu’il s’agisse des vieilles comme en Europe, ou des neuves comme au Brésil, en Inde ou en Chine, ces pays immergés dans la ridicule imitation servile et aveugle du faux modèle qu’est le mode de vie occidental.
 
Le mode de vie dont se targuent les "races supérieures" qui se croient "la civilisation" par excellence depuis 1756 (Mirabeau cité par Françoise Dufour) est écologiquement impossible et humainement un échec car il ne mène même pas au bonheur. La vie moderne n'est que régrès et mal-être (hausse des suicides, hausse de l'usage de substances psychotropes légales ou illégales, hausse des troubles psychiatriques). Les "races inférieures" jadis nommées "sauvages" sont depuis la fin des années quarante qualifiées de "sous-développées" tandis que les "races supérieures" se disent "développées". Les civilisés font miroiter aux yeux du reste du monde leur prétendu merveilleux mode de vie, ils décident de ce qu'est la mesure du "niveau de vie" et distribuent les bons points aux meilleurs élèves, ceux qui sortent plus vite de la "sauvagerie" seront récompensés par l'appellation flatteuse de "pays émergents", les autres, les perdants de la course au "développement" ont encore la tête sous l'eau, ils n'émergent pas. Ils sont immergés : on parlera de "pays les moins avancés". Toujours le même racisme. Rien de changé depuis les temps coloniaux. L'Occident fixe les règles du jeu. Un jeu qui s'appelle "le développement" depuis la Résolution 198-3 de l'O.N.U. le 4 décembre 1948. Il fallait après la guerre trouver une expression plus élégante que « pays arriérés » encore très utilisée. Le Président Truman choisira les mots « pays développés » et « pays sous-développés » dans son discours du 20 janvier 1949 en précisant : « Plus de la moitié de la population du monde vit dans des conditions proches de la misère […] ; sa vie économique est primitive et stagnante ». Puis on remplacera « pays sous-développés » par « pays en voie de développement » sans même saisir l’outrecuidance extraordinaire de cette dernière expression : ces pays n’ont même pas le droit de décider en toute liberté de leur avenir, l’Occident définit d’emblée leur destin, c’est le développement ou rien ! Pas question d’envisager par exemple la stabilité, ou de trouver en eux-mêmes, en étant fiers de leur propre histoire, leur propre culture, les clés de la vie épanouie et agréable, sans tenir compte de ce qui se fait ailleurs, par exemple en Europe ! Et ce développement obligatoire, en plus, les occidentaux veulent désormais le faire « durer », le rendre « durable » pour reprendre le pire mot choisi par certains pour traduire « sustainable », alors que la seule urgence, au vu de la dégradation accélérée des équilibres écologiques est d'arrêter le développement. Il est absolument insoutenable. Il ne faut pas simplement changer de "mode de développement", il faut carrément se débarrasser du développement, donc surtout pas le rendre "durable". Les races supérieures, les civilisés, les développés doivent cesser d'inculquer au reste du monde leur mode de vie suicidaire qui nous précipite tout droit dans le mur des échéances écologiques, le mur de l'épuisement des ressources non renouvelables liquides, gazeuses ou minérales, le mur de létalité des pollutions de l'air, de l'eau, de l'alimentation, les plus graves étant la pollution radioactive et celle conduisant au réchauffement du climat et à l'acidification des océans. Il faut cesser de croire à notre supériorité, arrêter de croire que nous sommes "en avance", arrêter de définir nous-mêmes le sens de l'histoire, de pratiquer le « vol de l'histoire » pour reprendre le titre de l'ouvrage de Jack Goody (Gallimard 2010).
 
Le ver était déjà dans le fruit lorsque le monothéisme nous a gonflé d'orgueil à la fois vis-à-vis des "païens" et à la fois vis-à-vis des habitants non-humains de cette planète. Et nous continuons à occuper tout l'espace en détruisant tous les écosystèmes au point d'être coupables de la Sixième extinction massive des espèces animales et végétales. Nous ravageons la biodiversité. La masse des humains et de leur bétail pèse déjà 90% du poids des 5000 autres espèces de mammifères de cette planète !
Les 2000 biologistes qui étaient réunis à l'Unesco en septembre 1968 pour tirer la sonnette d'alarme sur la situation dramatique de la biosphère, disaient déjà tout cela il y a 44 ans. Les mathématiciens du M.I.T., à la demande du Club de Rome, démontreront début mars 1972 que si l'Occident continue sur sa lancée et incite les peuples du Tiers-Monde à faire de même, tout s'écroulera de façon catastrophique vers 2030. Début 2012, lors de la commémoration des 40 ans de ce Rapport au Club de Rome au Smithsonian Institute à Washington, son principal auteur, Dennis Meadows, a été encore plus pessimiste. Au vu des réactions insuffisantes, non proportionnées à la gravité des faits tout au long de ces 40 années, notamment l'échec des 4 Sommets de l'Environnement : Stockholm 1972, Nairobi 1982, Rio 1992, Johannesburg 2002, ce n'est pas en 2030 que le monde s'écroulera, mais plus tôt : vers 2020.
 
A la veille du 5e Sommet de l'Environnement, on ne peut que constater la tragique stagnation de la situation : fin mai 2012 l'ambassadeur de l'Inde disait à la sénatrice française Laurence Rossignol, coordinatrice du rapport d'information du Sénat "Rio + 20" (www.senat.fr) qu'il fallait que l'Occident arrête de vouloir brider la vitesse de développement des pays tels que l'Inde, la Chine ou le Brésil, car ces pays ne sont encore qu'en phase de rattrapage. Il ne fallait pas utiliser l'argument de l'environnement pour handicaper leur développement : « Laissez-nous d'abord atteindre votre niveau de vie, et ensuite, une fois l'égalité atteinte et que vous nous accueillerez au sein des Grandes Puissances, nous pourrons discuter des moyens de traiter des problèmes d'environnement ».
Tragique stagnation car les représentants des pays du Tiers-Monde disaient exactement la même chose à Stockholm en 1972 aux européens et c'est alors que les occidentaux décidèrent de satisfaire le tropisme mimétique des jeunes nations décolonisées converties « à haute et intelligible voix à la suprématie des valeurs blanches » (Frantz Fanon), en accolant le mot "développement" dans le vocabulaire censé traiter des problèmes d'environnement. On parlera de "développement écologique" (écodéveloppement, Ignacy Sachs) puis à partir de l'idée de I.U.C.N. et de W.W.F. en 1980, de "sustainable development", du vieux français (1346) "soustenable" qualifiant alors la bonne gestion de la forêt pour ne pas en entamer le capital (ordonnance de Brunoy du roi Philippe VI de Valois).
Tragique stagnation car tant qu'on continuera à psalmodier comme dans un mantra "développement, développement, développement", par exemple cette "recommandation 3" parmi les 16 de la Commission sénatoriale Rio + 20 parlant du « droit au même niveau de développement pour tous » on continuera à nager dans la plus inepte des illusions. Nous avons déjà en termes d'empreinte écologique dépassé les capacités biophysiques de la biosphère depuis 1983 (Meadows 2012 p.20). Déjà les nations les plus follement consuméristes comme l'Europe de l'ouest et les U.S.A. devraient fortement réduire leur niveau de vie. Il est mathématiquement impossible que le reste du monde se mette à vivre ne serait-ce que selon le standard du mode de vie français : il nous faudrait alors 6 planètes !
Voilà 40 ans que nous perdons un temps précieux. Dès 1972 il aurait fallu casser le mythe du "développement" et dire à Stockholm que l'Occident non seulement s'excusait d'avoir pratiqué la colonisation, mais qu'en plus cet Occident gonflé d'orgueil devait faire acte de contrition et avouer que son idéal de vie était un non-sens, que son prétendu "progrès" était un régrès, et que donc il demandait aux peuples du Tiers-Monde de détourner leur regard du dit modèle occidental, lequel est à défaire, n'étant qu'une monumentale erreur, et de se ressourcer auprès de leurs propres traditions pour retrouver les chemins de la dignité et de l'épanouissement.
Plus qu'un génocide (le quart de l'humanité d'alors en 1500 presque totalement exterminé aux Amériques), la colonisation a généré un véritable ethnocide à travers la prétendue "œuvre civilisatrice" censée être "le devoir des races supérieures" (Jules Ferry). Apporter la civilisation, le développement, c'est introduire le complexe d'infériorité, c'est infantiliser des peuples qui étaient jadis adultes et autonomes.
 
Dès 1972 il aurait fallu au regard des conclusions des travaux des écologues démontrant le résultat déjà dramatique du "pillage de la planète" (F. Osborn, R. Heim, J. Dorst, R. Carson, B. Commoner, R. Dubos), faire la promotion de l'ENVELOPPEMENT en lieu et place du DEVELOPPEMENT et inverser les critères de valeur en saluant l'art de vivre écologiquement des SYLVILISATIONS et en dénonçant la démesure (hubris) suicidaire et l'orgueil raciste hallucinant de la CIVILISATION. L'enveloppement, c'est l'art de vivre en se glissant discrètement dans les écosystèmes, de façon à laisser une place confortable aux autres espèces animales et végétales. L'enveloppement, c'est ce mode de vie modeste qui laisse toute la biodiversité s'épanouir en symbiose avec l'espèce humaine. C'est un peu le "Buen Vivir" issu de la vision quechua de l'harmonie qui a été récemment intégrée à la constitution de l'Équateur.
Au contraire du développement qui n'est que l'étalement monodirectionnel et anthropocentrique qui repousse jusqu'aux dernières extrémités la vie sauvage, l'enveloppement est une figure repliée (et non dépliée, déployée, étalée) pluridirectionnelle et biocentrique qui multiplie les entrelacements et les circonvolutions, ce qui permet une profusion d'interfaces et de points de contacts, une densité d'échanges pour une vie sobre, frugale, débarrassée du superflu, où les mots "riches" et "pauvres" n'ont plus de sens, pas plus que l'obsession chez nous trimillénaire de "puissance", mais où la convivialité et la tranquille plénitude atteint des sommets. Le développement mutilait la personne humaine en ne valorisant que la sèche et froide raison. L'enveloppement rétabli l'être humain en sa complétude bigarrée et baroque, (Michel Maffesoli), épanouissant tous les sens, laissant s'exprimer les émotions, tempérant la raison par le modeste raisonnable, bref ce qu'on appelle la sagesse, qui, en principe, défini "Homo sapiens sapiens" ! L'homme biocentrique remet les pieds (nus) sur terre et retrouve l'humus, donc l'humilité.
 
Décoloniser notre imaginaire, changer de paradigme n'est pas un vain mot. Comme l'a répété Dennis Meadows le 24 mai 2012 à Paris, "it's too late for sustainable development". On a été trop loin, les dégâts sont déjà trop importants, on ne peut plus jouer naïvement avec cet oxymore ménageant diplomatiquement la chèvre et le chou. Au point où en sont les choses, à moins de 8 années de la date fatidique, il ne faut pas se contenter de réformettes ! Il faut révolutionner, bousculer sans ménagement nos préjugés. Trop tard pour la TRANSITION en douceur. Il faut basculer. Vite ! A quelques jours de "Rio + 20", il serait totalement contre-productif d'en être encore à disserter benoîtement sur le "développement durable".
 
La demi-journée de réflexion aux Diaconesses à Paris 12e le 9 juin a été dominée hélas par les économistes. Mais où sont passés les biologistes, si actifs au début des années 70 ? Les économistes ont vite fait de ne voir qu'une "crise", encore une, là où il s'agit pour la première fois du choc frontal d'ordre géologique entre une civilisation occidentale en train de contaminer dans sa toxico-dépendance au consumérisme le reste du monde au préalable décérébré par la publicité et le bourrage de crâne développementiste et une fragile pellicule de vie mortellement atteinte par cette mégamachine folle, coincée dans son auto-accélération. La mégalomanie occidentale, que ce soit dans sa version capitaliste ou sa version socialiste, nous précipite vers l'implosion (P. Thuillier, D. Jensen). Nous ne serons jamais 9 milliards en 2050 ! (P. Chefurka, H. Stoeckel, C. Clugston). Des famines dantesques auront lieu, bien avant, accompagnées de guerres civiles, d'épidémies, d'émeutes et des raidissements fondamentalistes qui vont avec. Illusion de revanche des peuples humiliés lors de la Guerre de l'Opium et de la colonisation. Tout cela dans une ambiance de folie guerrière avec des États ne comptant plus que sur leur puissance militaire et leur capacité cynique à anéantir les émeutes : la Chine s'apprête à doubler son budget militaire ces 3 prochaines années après avoir augmenté ses dépenses militaires de 189% de 2000 à 2010, la Russie de 82% comme les U.S.A. (P. Larrouturou). Dans cette phase finale d'agonie des sociétés industrielles, nous laissons encore stupidement les publicitaires faire œuvre de crétinisation des masses, et les riches jouer à leur concurrence juste pour leur plaisir infantile de la frime ostentatoire : en jeter plein la vue, plaisir pervers, pathologique, de rendre jaloux, parader comme des gamins et se donner en spectacle aux ethnocidés des villes qui croient que le bonheur, c'est l'enrichissement. Syndrome mimétique !
 
La justice, ce n'est pas l'égalité au sens "tout le monde riche", c'est l'égalité dans la vie modeste et rurale, moins de biens, plus de liens, la fin des hiérarchies sociales par la multiplication des autarcies locales en revalorisant les savoir-faire artisanaux et locaux, héritage de l'ethnodiversité qui fait la valeur du patrimoine immatériel de l'humanité que l'Unesco a raison de promouvoir en défendant le pluriel des langues et des cultures, notamment les droits des peuples autochtones reconnus enfin par l'O.N.U. en 2003. Cette justice, cette égalité passe par l'éclosion des autogouvernements de petite taille, seule possibilité d'amortir en souplesse (résilience) les effets de l'effondrement des sociétés complexes (J. Tainter) prétendues modernes et civilisées. Et le tout avec des moyens très économes en énergie et ressources minières, des moyens basés sur tout ce qui pousse et donc se renouvelle naturellement du seul fait de la captation de l'énergie des rayons du soleil. Bref une vie juste ne peut qu'être une vie à très faible empreinte écologique, la seule dont le niveau est égalitairement partageable entre tous les habitants humains et non humains de cette planète. Or sur notre planète à taille finie, l'espace bio-productif utilisable est de 12 milliards d'hectares, soit actuellement 1,8 ha par personne, mais en termes d'empreinte écologique, cette surface maximum est déjà largement dépassée : 9,6 ha par habitant des U.S.A., 7,2 au Canada, 5,3 en France, 3,8 en Italie. Mais 0,8 en Inde et 0,5 à Haïti (S. Latouche 2012).
 
Quelles décisions in extrémis ?
La rupture radicale pour orienter les sociétés vers l'abandon du rêve occidental de puissance, rêve déjà en place dans les premiers empires en Chine, en Perse et en Égypte, ne pourrait résulter que d'un virage brutal et immédiat au vu du peu de temps qui nous reste avant l'effondrement : demain tous les publicitaires sont en prison, et tout ce qui distrait et divertit, interdit. Les mass-média se consacrent uniquement à tétaniser les masses jadis abruties pour les désintoxiquer du rêve stupide du consumérisme. Plus rien vient de loin. Arrêt immédiat de tout véhicule, bateau ou avion à moteur thermique. Interdiction des toitures non productrices d'énergie pour fournir en électricité tous les habitants vivants en dessous ou à côté. Interdiction des toitures non cultivables en petit maraichage sur terrasses : il faut déminéraliser le paysage urbain en le revégétalisant. Confiscation immédiate de tous les biens des riches pour financer le retour à une vie besogneuse et décente de tous les misérables (dotation conditionnelle d'autonomie) et pour financer le remplacement de suite du nucléaire par les énergies renouvelables et miniaturisables, y compris la remise à l'honneur de l'énergie musculaire animale et humaine. Tout cela bien sûr sans envisager de faire la même chose, la même gabegie énergivore mais dans un contexte de simplicité démocratiquement décidée. Arrêt de l'usage des énergies fossiles jusqu'au retour à la concentration préindustrielle des gaz à effet de serre...
 
Mais Bertrand Méheust explique bien dans "Politique de l'oxymore" et "Nostalgie de l'Occupation" pourquoi on ne prend pas le chemin de ce virage pourtant absolument indispensable au plus vite pour éviter des centaines de millions de morts. Si nous sommes effectivement tous dans un gigantesque Titanic condamné au naufrage : ne faut-il pas avant tout imaginer comment échapper à la noyade et mettre les chaloupes à la mer ? Organisons-nous maintenant en multiples groupes sécessionnistes pour basculer dans une vie totalement nouvelle et jouissive, avec nos enfants formés dès aujourd'hui aux métiers d'avenir : la vannerie, la poterie, le maraîchage, la traction animale et les petites manufactures municipales de recyclage des métaux pour fabriquer des vélos...
 
C'est cela ou le "collapse"... l'effondrement sanglant qui nous feront regretter les deux "petites" guerres mondiales du XXe siècle.
 
Thierry Sallantin , juin 2012

Contact : [email protected]

Ce texte est retrouvable dans une version un peu plus courte et une bibliographie moins complète sur la Toile, par exemple sur le site de "Netoyens" à la rubrique "réfléchir" sous le titre : "Le développement durable, c'est le problème, pas la solution." http://www.netoyens.info/index.php/contrib/09/06/2012/le-developpement-durable-cest-le-probleme-pas-la-solution

Pour une version imprimable :
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Références bibliographiques :


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Edgar Morin 2002 : Une mondialisation plurielle. Le Monde, 26 mars (une exécution en règle du concept de développement, T.S.)
Edgar Morin 2011 : La voie. Fayard (il y reprend comme M. Maffesoli mon idée de remplacer le développement par l'enveloppement)
Alain Caillé, Serge Latouche, Marc Humbert, Patrick Viveret 2011 : De la convivialité. Dialogues sur la société conviviale à venir. La Découverte
Patrick Viveret 2012 : La cause humaine. Du bon usage de la fin d'un monde. Les Liens qui Libèrent

Marc Nerfin : International Foundation for Development Alternatives : I.F.D.A.
Jan Nederveen Pieterse 2000 : Alternative, Post and Reflexive Development. En ligne sur la Toile
Jan Nederveen Pieterse, 2002 : Development. Deconstructions/Reconstructions. Sage Publications

J. Seabrook 1994 : Victims of development. Résistance and alternatives. Verso, London
Daniel Cérézuelle 2011 : La Technique et la chair. Parangon
Michael Jacobs 1998 : Sustainable development as a contested concept. In Andrew Dobson 1998, pp. 21-45
Andrew Dobson 1998 : Fairness and Futurity : Essays on Environmental Sustainability and Social Justice. Oxford Univ. Press
Simon Charbonneau 2009 : Résister pour sortir du développement. Ed. Sang de la Terre
Michel Puech 2010 : Développement durable : un avenir à faire soi-même. Le Pommier (p. 29 : l'Ordonnance de Brunoy, 1346 : origine de" sustainable")
Jerry Mander, Edward Goldsmith 1996 : The Case against Global Economy and for a turn toward the Local. Sierra Club Books, San Francisco, California
Jerry Mander 1991 : In the Absence of the Sacred. The Failure of Technology and the Survival of Indians Nations. Sierra Club Books, San Francisco
Constantin Castoriadis 1974 : Réflexions sur le "développement" et la "rationalité". Les Carrefours du Labyrinthe 2, réed. 1986, Points-Seuil
Constantin Castoriadis 1987 : Voie sans issue. Les Carrefours du Labyrinthe 3, réed. 1990 Points-Seuil
Robert Jaulin (dir.) 1972 : De l'ethnocide. U.G.E.10/18
Robert Jaulin (dir.) 1972 : L'ethnocide à travers les Amériques. Fayard
Robert Jaulin 1974 : La Décivilisation. Ed. Complexe, Bruxelles
Eric Navet 2007 : L'Occident barbare et la philosophie sauvage. Ed. Homnisphères

William Vogt 1950 [1948] : La faim du monde. ed Hachette, titre original : Road to Survival
Rachel Carson 1963 [1962] : Printemps silencieux.Ed. Plon, réed. 2009, Wildproject
Jean Dorst 1965 : Avant que nature meure. Delachaux et Niestlé, 6e réédition 1976
Roger Heim 1952 : Destruction et protection de la nature. Ed. Armand Colin
Roger Heim 1973 : L'angoisse de l'An 2000. Ed. Fondation Singer-Polignac
Barbara Ward, René Dubos 1972 : Nous n'avons qu'une Terre. Denoël (rapport préparant la Conférence de Stockholm sur l'environnement humain,1972)

Gro Harlem Brundtland 1988 : Notre avenir à tous. Ed du Fleuve, Québec (rapport préparant la Conférence de Rio "environnement et développement"92

Barry Commoner 1969 : Quelle Terre laisserons-nous à nos enfants ? [Science and Survival]. Ed. du Seuil
Barry Commoner 1973 : L'encerclement.Ed. du Seuil
Serge Moscovici 1968 : Essai sur l'histoire humaine de la nature. Flammarion

Serge Moscovici 1972 : La Société contre nature. Seuil
Serge Moscovici 1974 : Hommes domestiques et hommes sauvages. U.G.E. 10/18
Serge Moscovici 2002 : De la nature, penser l'écologie. Ed. Métailié
Serge Moscovici 2002 : Réenchanter la nature : entretiens avec Pascal Dibie. Ed. de l'Aube
Thierry Sallantin 2008 : Agroécologie : nouvel oxymore ? Est-t-il écologique d' artificialiser la nature ? Vers une réintroduction des méthodes douces d'artificialisation des forêts en décolonisant notre imaginaire d'occidentaux ne jurant que par l'AGER (guerre à la nature). Nouvelles interrogations autour des notions de SYLVA, AGER et HORTUS. Exemples des agricultures Wayampi (Guyane française) et Yanomami (Vénézuéla). En ligne sur le site de "morikido"


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22 réactions à cet article    


  • Abou Antoun Abou Antoun 19 juin 2012 09:37

    Article triste et vrai, formidablement documenté.
    Quand on fait le rapprochement avec le niveau de la campagne électorale française on se dit qu’on est pas tirés d’affaire.
    Jusqu’au dernier moment on essaiera de maintenir l’illusion. L’effondrement à commencé, ce que nous vivons n’a absolument rien à voir avec une crise de système telles que celles que l’on a pu vivre par exemple en 1929. Une crise c’est par définition passager. Nous sommes bien dans la phase terminale d’une maladie que l’on peut appeler ’croissance’ ou ’développement’. Ce système, commencé il y a quelques dizaines de milliers d’années avec l’apparition de l’agriculture et de l’élevage, perdure parce qu’il permet à chacun d’espérer assouvir ses besoins de domination par la possession, de terres, de bétail, d’argent, de biens manufacturés. Ce système flatte les plus bas instincts de l’homme.
     Il faudrait un renversement des valeurs mais notre ’normal président’ ne croit qu’en la croissance. D’ailleurs, à sa décharge, même s’il était plus informé et plus intelligent il ne pourrait rien faire d’autre sauf peut-être faire entendre sa voix, la voix de la France. Mais notre président est un inconscient parmi d’autres et n’a aucune intelligence de la situation.
    Que l’effondrement soit rapide ou progressif, qu’il se produise en 2020 ou en 2030 finalement tout cela n’a pas beaucoup d’importance.
    Le plus vraisemblable est que les politiciens, confrontés à un problème insoluble à la mode ’business as usual’ lanceront le monde dans un nouveau conflit. Il semble encore que notre nouveau ’normal président’, tout comme celui qu’il a chassé, soit prêt à jouer le rôle du bon petit soldat.
     


    • kriké 19 juin 2012 09:51

      bon article mais pas assez apocalyptique à mon goût.

      des millions de morts,je dirait plutôt quelques milliards.

      il ne faut pas parler des choses qui dérangent « l’ordre si difficilement établit ».

      La pollution est insignifiante et il est inutile d’en parler.
      L’économie domine le monde et doit continué à n’importe quel prix.
      Monsanto gagnera ; ainsi que toutes les grandes multinationales.
      Les centrales nucléaire ne sont pas toutes dangereuses.
      et les matières radioactive biodégradable.
      La mer est propre et bleu , les marée noir rarissime.
      L’herbe est verte et il reste beaucoup d’arbres.
      les fleuves sont de plus en poissonneux et leurs consommations recommandés
      Les conditions de vie s’améliorent et nous sommes de plus en plus heureux.
      La science permettra bientôt de vivre plus de 100 ans.
      il y as de moins en moins de maladies et la médecine de plus en plus efficace.
      Nous voyagerons tous et sous peu dans l’ espace.
      L’art est à son apogée et la musique techno mondialement reconnue.
      La misère sera bientôt vaincu.
      Les guerres se terminerons demain matin.
      Le positivisme l’ emportera.
      Les nouveaux philosophes nous expliquerons comment vivre dans ce paradis.

      et le 25 décembre 2012 nous fêterons avec une avalanche de dépenses
      toutes ces victoires.

      Que cette société dur éternellement

      Amen... !!!!
       



        • kriké 19 juin 2012 10:35

          La rationalisation extrême

          .............la transformation directe d’animaux en hachis en quelques secondes

          A qui le tour.

          Le robot qui mange sera uniquement végétarien nous dit-on
          et non armé (pour l’instant)
          son petit frère qui rigole beaucoup moins

          Applications (officiel)

          Ces robots auront un usage militaire ou civil. On pourra les utiliser pour secourir des personnes
           perdues ou en danger, pour explorer un territoire ennemi à la recherche de bunkers cachés.
           Ou pour patrouiller dans des zones désertiques.


          • kemilein 19 juin 2012 14:12

            votre critique par d’un postulat qui est « on consume tant et c’est pas gérable »
            votre postulat implique implicitement qu’être 7 milliard n’est pas un problème si on vit tous comme des crève la dalle.

            hors il existe une autre alternative, ne baissez pas le niveau de vie, baissez le niveau d’humains.


            • Abou Antoun Abou Antoun 19 juin 2012 15:16

              En fait il faut simultanément baisser le niveau de vie et le nombre des humains par une politique dénataliste volontaire. Curieusement l’auteur n’en parle pas, sans doute un décroissant non malthusien, nous le saurons s’il répond aux lecteurs.


            • aberlainnard 19 juin 2012 16:35

              @ Thierry Sallantin

              Merci pour les références.

              Vu l’inertie des dirigeants de ce monde et l’inconscience, non pas des individus mais du comportement collectif de la société, le sombre tableau que vous brossez de notre avenir est tout simplement plus que probable. 

              Vous écrivez :

              "Les mathématiciens du M.I.T., à la demande du Club de Rome, démontreront début mars 1972 que si l’Occident continue sur sa lancée et incite les peuples du Tiers-Monde à faire de même, tout s’écroulera de façon catastrophique vers 2030. Début 2012, lors de la commémoration des 40 ans de ce Rapport au Club de Rome au Smithsonian Institute à Washington, son principal auteur, Dennis Meadows, a été encore plus pessimiste."

              Le Rapport Meadows étudiait cependant 12 scénarios montrant différents modes de développement de l’humanité entre 1900 et 2100 et proposait notamment dans le scénario 9 les orientations à prendre pour éviter un effondrement et parvenir à un monde stabilisé à peu près satisfaisant.

              Dennis Meadows et son équipe sont malheureusement toujours critiqués, surtout par ceux qui n’ont pas lu son rapport dont le commanditaire était le Club de Rome.

              Nous n’avons plus d’excuse depuis qu’est sortie, le 25 mai 2012, la traduction française du Rapport Meadows actualisé « The Limits to Growth » écrit à l’origine en 1972 par Donelia, Dennis Meadows et Jorgen Randers.

              Ce sont ces gens du MIT qui avaient prédit très précisément ce qui est en train de se passer de nos jours sous nos yeux.

              Lecteurs d’AGORAVOX, si vous n’avez pas le temps de (ou ne voulez pas) lire le livre, prenez au moins connaissance de ceci :

              Article en Français :

              http://fr.wikipedia.org/wiki/Halte_%C3%A0_la_croissance_%3F

              Article en Anglais :

              http://en.wikipedia.org/wiki/The_Limits_to_Growth

               

              Et de cela :

              Synopsis Limits to Growth : The 30-Year Update (2004)

              http://cms2.unige.ch/isdd/IMG/pdf/Limitstogrowth30yearsUpdate.pdf

              Et surtout, regardez ces vidéos :

              http://www.youtube.com/playlist?list=PL2817969CA87E5B47&annotation_id=annotation_269418&feature=iv&src_vid=HAxNMKhzC-w

              Particulièrement l’intervention de Dennis Meadows à 5’45" de cette vidéo :

              http://www.youtube.com/watch?v=f2oyU0RusiA&list=PL2817969CA87E5B47&index=5&feature=plpp_video


              Pour plus de détails lisez le livre : 

              "Les limites à la croissance (dans un monde fini)"

              Donella Meadows, Dennis Meadows, Jorgen Randers

              Editions Rue de l’échiquier, 40 rue de l’échiquier  75010 PARIS

              ISBN : 978-2-917770-35-1 Dépôt légal : mai 2012

              Prix : 25 euros


              • Thierry Sallantin Thierry Sallantin 19 juin 2012 16:41

                Désolé, on ne peut me cataloguer de « décroissant non malthusien ». Je prend au sérieux des gens comme Paul Ehrlich et Jean Brière, donc je ne me défausse pas pour regarder en face le problème de la surpopulation déclenchée par la colonisation, laquelle a partout anéanti les équilibres entre mortalité et natalité. Par contre je ne crois pas aux « mesures à prendre », car même lorsqu’Yves Cochet annonce qu’il veut supprimer les allocations familiales à partir du 3e enfant, et même taxer les familles lapinistes, il ne fait qu’émettre un voeux pour rien car il n’a pas le pouvoir. Meheust dans ses deux livres (celui sur l’oxymore et celui sur la nostalgie) explique très bien pourquoi il ne sert à rien de dire « ya ka » ou il faut faire ceci ou cela, car le gouvenement voulant faire cela ne sera jamais élu, car c’est trop tard, les gens (électorat), sont bien trop gravement crétinisés et le resteront car c’est la volonté des multinationales et de leurs publicitaires. Meadows interviewé samedi 16 sur 3 pages dans Libé pense qu’il est trop tard pour freiner : la voiture folle « humanité occidentalisée » a déjà franchi la falaise et nous sommes dans la chute. Irrémédiable. Quant on est en chute libre, il est inutile d’appuyer sur le frein !
                Je suis un tout petit peu plus optimiste que lui : les 95 peuples actuellement vivant avec des haches de pierre en Amazonie en isolement total depuis des siècles vont survivre à l’écroulement des sociétés industrielles. Si ce monde fou et déforesteur partout s’écroule avant d’avoir achevé totalement son action ravageuse d’espaces encore sauvages. Je pense au vu des images satellites que cette forêt conservera des immensités intactes encore longtemps. La fin du pétrole va ralentir tous les méga-travaux industriels. Paul Chefurka pense que dans son agonie entre 2020 et 2060, le monde industriel connaitra une dépopulation cruelle : maladies, famines, guerres civiles et internationales 50 fois plus grave qu’en 39/45, dépopulation plus lente ensuite, jusqu’à une stabilisation à 1 milliards d’humains en 2100. Il n’y aura jamais de gouvernement sage pour prendre les mesures palliatives à temps, car ce serait impopulaire, et donc ne sera jamais élu avec un tel programme. On continuera jusqu’au bout à croire aux sornettes du « progrès ». Sauf quelques groupes ultra minoritaires assez conscients du naufrage du Titanic mondial pour faire sécession discrètement et se diriger vers les chaloupes pour échapper au naufrage.
                Je suis optimiste pour ces petits groupes déterminés à réapprendre à vivre dès maintenant en indépendance totale, rustique, avec des moyens artisanaux, en se cachant dans les écosystèmes les plus vastes et les plus sauvages. Le mieux est que cela se fasse en un maximum d’endroits, en multiples micro-sociétés, ou tribus, dans un idéal de féralité, de convivialité, et de critique radicale de la civilisation : lire Deep Green Résistance, de Derrick Jensen. Je ne crois pas à la débrouille individualiste et survivaliste des extrémistes militarisés de la droite extrême,car ayant vécu des années la vie tribale tranquille et chaleureuse, je vois à quel point il est essentiel de vivre en groupes et urgent de constituer maintenant les collectifs de renégats déterminés, heureux de préparer les espaces de vie où les enfants de notre tribu pourront s’épanouir. Notre isolement loin en pleine nature sera la garantie de notre sécurité à long terme. Je le sais pour avoir déjà goûté à cette vie très très loin des zones occidentalisées, dans la bonne compagnie des animaux sauvages : eux aussi savent qu’il faut choisir l’isolement. Cela nous donne une petite chance de ne pas crever dans les guerres atroces qui se dérouleront dans tous les lieux peuplés et surpeuplés...
                L’auteur qui accepte de parler, comme le demande Abou Antoun, dont j’apprécie la lucidité et la sagacité. T.S.


                • Abou Antoun Abou Antoun 19 juin 2012 19:00

                  Bonjour Mr Sallantin,
                  Le scénario que vous décrivez est possible, on ne peut pas l’écarter mais finalement à quoi correspond-il ? A une survie de l’espèce par une retour à l’âge de pierre. Dans une autre discussion j’ai exprimé des doutes sur cette possibilité. Les rares populations vivant encore ’à l’état de nature’ sont soumises à la sélection naturelle, à la différence des populations urbanisées, génétiquement tarées et médicalisées elles peuvent donc survivre dans un environnement naturel donc hostile. Mais la terre qui pourrait leur être laissée après de multiples conflits terminaux serait un milieu beaucoup plus hostile que ce qu’on connu nos lointains ancêtres.
                  Par ailleurs, ces humains non pervertis par la civilisation ne sont pas génétiquement différents de nous et disposent du même cerveau reptilien et du même instinct de domination. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, je ne vois pas la nécessité de recommencer une expérience qui se serait soldée par un échec.
                  Donc à tout prendre je ne sais pas si je préfère couler avec le navire ou bénéficier d’une chaloupe. Enfin, à titre personnel et compte tenu de mon âge je m’en fous un peu, je coule de toute manière, mais j’aimerais couler en sachant que l’histoire de l’humanité continue, différemment puisque le schéma actuel est périmé et si possible mieux.


                • Abou Antoun Abou Antoun 19 juin 2012 19:36

                  Meheust dans ses deux livres (celui sur l’oxymore et celui sur la nostalgie) explique très bien pourquoi il ne sert à rien de dire « ya ka » ou il faut faire ceci ou cela, car le gouvernement voulant faire cela ne sera jamais élu, car c’est trop tard, les gens (électorat), sont bien trop gravement crétinisés et le resteront car c’est la volonté des multinationales et de leurs publicitaires.
                  Je suis de cet avis également. Il est impossible d’arriver au pouvoir en disant la vérité, au moins tant que le processus de catastrophe n’est pas engagé et que le dilemme ’consommer ou survivre’ devienne une évidence pour une majorité.
                  Il est également impossible à une personne sage de parvenir au pouvoir par la voie des urnes puisque la lutte politique implique des qualités de prédateur donc une logique compatible avec l’agressivité de la société industrielle. En somme les capitaines d’industrie détenant le pouvoir réel n’ont rien à faire pour promouvoir leurs poulains ; cela se fait tout seul et naturellement, nous venons de le voir chez nous. L’apparatchik qui réussit à s’élever dans la hiérarchie de son parti, à gagner les primaires à remporter des élections est forcément la bonne personne du point de vue de la classe dominante. Le vainqueur n’est pas forcément idiot (bien qu’il puisse l’être) mais son intelligence quand elle existe n’est d’aucune utilité puisqu’elle n’est pas mise au service du bien collectif mais de sa soif insatiable de pouvoir.


                • Croa Croa 19 juin 2012 23:55

                  « Quant on est en chute libre, il est inutile d’appuyer sur le frein ! »

                  En ce cas le frein ne sert à rien en effet. C’est d’un parachute qu’on a besoin...

                  Chercher la poignée... smiley  smiley VITE !


                • Croa Croa 20 juin 2012 00:13

                  «  Il est impossible d’arriver au pouvoir en disant la vérité, »

                  FAUX !

                  Par contre dire « Il est impossible d’arriver au pouvoir immédiatement en disant la vérité » est juste.

                  C’est justement le genre de truc qui ont amené les Verts à changer de tactique en 1993. Ces gens ont eu des élus en effet mais ont progressivement perdu la confiance des gens. Sans cela un type genre hulot serait certainement président aujourd’hui ! (Cette hypothèse n’engage que moi mais c’est si évident !)

                  Parce qu’une vérité difficile à entendre ne peut s’imposer que lentement....

                  Maintenant c’est trop tard en effet smiley


                • Asp Explorer Asp Explorer 20 juin 2012 00:06

                  J’ai toujours été persuadé que l’écologisme serait le nazisme du XXIe siècle, mais en lisant les commentaires, je comprends mon erreur. Je n’ai aucune sympathie pour le national-socialisme, mais au moins, les nazis n’envisageaient-ils que le massacre de quelques races qu’ils estimaient inférieures, et avaient pour cela des critères certes absurdes, mais qui avaient le mérite d’exister. Même dans ses ultimes délires bunkerisés de tyran nihiliste, Hitler n’envisagea jamais, que je sache, l’élimination aveugle des neuf dixièmes de l’humanité pour sauver le panda arctique de Madagascar.


                  • Croa Croa 20 juin 2012 00:21

                    Quant on lit un texte il faut prendre son temps et réfléchir à ce qui est écrit. Les écologistes ne veulent la mort de personne... Ils voudraient sauver les êtres qui sont en danger au contraire ! Ils ne pensent plus que ce soit encore possible, est-ce là le crime ? 


                  • aberlainnard 20 juin 2012 00:29

                    Asp Explorer

                     "…l’écologisme serait le nazisme du XXIe siècle, …"

                     "… , l’élimination aveugle des neuf dixièmes de l’humanité pour sauver le panda arctique de Madagascar."

                    Encore un qui n’a rien compris !

                     


                  • Asp Explorer Asp Explorer 20 juin 2012 00:34

                    Y penser, non. Le faire, oui. Je note que vous parlez d’« êtres », c’est à dire pas nécessairement d’êtres humains. A moins que vous n’ayiez une maladresse de langage, on peut donc inférer que vous appartenez à cette curieuse variété de dingues qui ne voient pas de différence entre un être humain et un animal, et accorde les mêmes droits aux uns et aux autres. Votre phrase sous-entend donc que l’on doit diminuer le nombre des humains sur terre pour laisser plus de place aux bêtes.

                    Donc, le penser, non, ce n’est pas un crime. Le dire non plus. Le faire, ça s’appelle un génocide, et j’espère, en toute amitié, hein, que quelqu’un vous collera une balle dans le citron avant que vous ne passiez à l’acte.

                    Cela dit, vous avez peut-être eu une maladresse de langage, je vous laisse le bénéfice du doute.


                  • epapel epapel 21 juin 2012 01:02

                    Le véritable problème est que ce désastre va arriver indépendamment de la volonté et des actes des humains.

                    La civilisation industrielle ne va pas s’écrouler et voir sa population diminuer parce que des écologistes intégristes l’auront voulu et déclenché mais tout simplement du fait de l’épuisement relatif des ressources : nul besoin que les gisements de pétrole et autres matières premières soient à sec car il suffit simplement que leur flux d’extraction diminue de quelques % par an pour que ça arrive.

                    Votre cécité vient de ce que tout semble aller bien pour le moment voire même que ça n’a jamais été aussi bien alors qu’en réalité nous sommes à l’apogée de la « création de richesses » dont la contrepartie est la destruction des ressources.

                    Pourtant les signes avant coureurs sont déjà là :
                    - effondrement des stocks halieutiques
                    - destruction massive des forêts qui ne compense même plus la stérilisation des terres cultivées
                    - pic pétrolier global d’ici 2015 (conventionnel passé officiellement en 2008)
                    - une crise financière depuis insoluble 2008 car elle n’est qu’un symptôme 

                    Mais comment pouvez-vous croire qu’un système basé sur la consommation de ressources non renouvelables et la destruction du support des ressources renouvelables puisse être durable ? Parce ce que c’est impossible.


                  • Abou Antoun Abou Antoun 24 juin 2012 18:02

                    une crise financière depuis insoluble 2008 car elle n’est qu’un symptôme
                    Effectivement, c’est un symptôme, pas la maladie. Nous nous d’accord à peu près sur tout, epapel, y compris sur le fait que faute d’inverser la vapeur d’une façon volontaire et en prenant les mesures qui s’imposent la machine se bloquera toute seule rapidement avant même que les pics soient atteints avec un taux de décroissance (pardon de ’croissance négative’ en novlangue) de 4%.
                    Le refus de considérer cette réalité est, de la part de tous les hommes politiques, un aveuglement criminel.


                  • Thierry Sallantin Thierry Sallantin 20 juin 2012 17:45

                    Thierry Sallantin répond à l’anonyme qui se fait passer ici pour « aberlainnard :
                    erreur sur le livre qui vient de paraître aux éditions Rue de l’Echiquier :
                    Les limites à la croissance.
                    Ce livre est la traduction non pas du Premier rapport au Club de Rome, mais du Troisième, celui de 2004.
                    Attention, il faut toujours écrire :
                    Rapport au Club de Rome
                    et jamais comme pleins de journalistes écrire : »Rapport du Club de Rome« 
                    car il s’agit des travaux exécutés par les mathénaticiens du Massasuchets Institute of Technology, le célèbre M.I.T., à la demande du Club de Rome.(dont Dennis Meadows)
                    Je reconnais que les éditeurs de ce livre qui vient de paraître (25 euros !!) ont tout fait pour faire croire qu’il s’agissait de la traduction du rapport initial de mars 1972 : je me suis personnellement engueulé avec l’un de ceux qui a participé dans cette édition à cette peu élégante rouerie. Mais en tout petit dans les premières pages, la vérité est bien inscrite. Le texte rajouté à la fin est des plus confus pour mener la plupart des lecteurs à la même erreur que la personne ici qui se fait passer ici pour »aberlainnard"


                    • Claude Courty Claudec 24 juin 2012 22:05

                      Et la démographie passe encore à la trappe, au profit de poncifs repris la tête dans le guidon !

                      La mesure et la manière dont l’arbre cache la forêt aux yeux de l’humanité entière - de son élite à ses plus humbles représentants - appellent-elles la compassion ou l’affliction ?

                      Le répéter inlassablement suffira-t-il à éviter la résignation au pire ?

                      «  L’effort à long terme nécessaire pour maintenir un bien-être collectif qui soit en équilibre avec l’atmosphère et le climat exigera en fin de compte des modes viables de consommation et de production, qui ne peuvent être atteints et maintenus que si la population mondiale ne dépasse pas un chiffre écologiquement viable. »
                      Rapport 2009 du Fonds des Nations Unies pour la Population
                      «  Si nous continuons dans cette voie, si nous ne faisons rien pour enrayer l’accroissement de la population, nous allons en payer le prix, nous allons nous retrouver dans un monde surpeuplé. La démographie a un impact sur le développement économique, sur l’environnement et sur les ressources de la Terre qui sont limitées. »
                      Kofi Annan, Secrétaire général des Nations Unies (1997 - 2006)
                      s/Démographieresponsable.org

                      Or, en dépit des variations de la croissance démographique soufflant le chaud et le froid et de la sempiternelle annonce de son ralentissement, celui-ci est non seulement peu probable mais quasiment exclu pour de nombreuses raisons parmi lesquelles :
                      - La tendance observée depuis la naissance de l’espèce humaine, et plus particulièrement au cours de ses deux derniers millénaires.
                      - Les effets du progrès, notamment sanitaire et les résultats plus généraux de l’action humanitaire, encourageant les naissances et retardant la mort des plus malheureux, à défaut de les empêcher de souffrir de leur misère.
                      - Les peurs suscitées par une baisse de la natalité, en termes de vieillissement de la population et de la réduction du nombre des actifs.
                      - L’aveuglement, l’imprévoyance et l’égoïsme des hommes, tous ancrés, sans exception, dans leurs certitudes, leurs habitudes et leurs avantages acquis, pour ceux qui ont le bonheur d’en bénéficier, les autres semblant se satisfaire du simple "bonheur de vivre".
                      - La cacophonie régnant chez la plupart des partisans d’un contrôle démographique.
                      - L’opposition, aussi farouche qu’aveugle, des opposants à ce dernier.
                      etc.

                      La prise de conscience de réalités fondamentales est nécessaire, de toute urgence.

                      Pour en savoir plus à propos de la plus impitoyable de ces réalités  : http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com

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