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Du fun aux drums

 

En ce début de 2010, n’en avez-vous pas assez de ces drames et de ces sautes d’humeur de la nature, de ces catastrophes ? Il y a un an et demi, j’écrivais un article de voyage à Madère. Je le titrais de "Funchal, le ’fun’ de chaleur". La dernière catastrophe climatique y a eu lieu vendredi dernier.

Après un hiver très rigoureux un peu partout. Washington qui a connu son "Apocalypse snow". Après, les soubresauts de la terre à Haïti qui ont fait des milliers de morts. Des pluies diluviennes, qui ont mené les Canaries, terres de l’éternel printemps, dans le questionnement à la vue des pluies incroyables. Voilà, Madère, une terre de tempérance, où, il n’y a pas vraiment d’hiver, où on pourrait ressentir un rapprochement avec le paradis, qui voit dévaler dans sa capitale des déluges de boues faisant également la désolation et des victimes qui, surpris, n’ont jamais vu cela de vie d’homme.

Quand on relit les commentaires au sujet des articles qui lui sont consacrés, on est assez surpris de découvrir un certain manque de participation dans la détresse des gens. Je me devais de sortir mon témoignage pour remettre les aiguilles à l’heure.

Quelqu’un remarquait même qu’on était tellement bien en Belgique. C’est vrai, à condition de ne pas habiter dans un quartier défavorisé, de ne pas se chauffer au gaz, et surtout de ne pas prendre le train. Etait-ce du surréalisme à la belge de ne pas le remarquer ?

Les 120 touristes belges qui auront beaucoup de choses à raconter, sont rentrés de l’île aux fleurs. On déplore 42 morts, dont un britannique et des dizaines de blessés, jusqu’à présent. Les secours s’organisent, disait-on. La mortelle randonnée est achevée. Le soleil est probablement revenu avec son éclat de clarté. Un deuil national de trois jour commence ce lundi. C’est en guise d’hommage que je reviens sur mon voyage. Sur cette île, pas question de prévoir ce genre de catastrophe, l’eau passe partout et les pentes sont fortes partout. Je me souviens avoir pensé, l’espace d’un instant, sur ce qui se serait passé si tous les nuages qui peuvent s’amonceler, avaient décidés de tomber d’un seul coup. Cela s’est passé.

Reprenons le fil de mon histoire de l’époque, adaptons la au besoin, commentons la, en cours de relecture.

Funchal, capitale de Madère, une ville qui a évolué en un quart de siècle depuis ma première visite.

On fêtait, cette année 2008, son 500 ème anniversaire d’existence, plus commerciale que sa rivale Machico, première capitale de l’île.

Et pourtant, si on cherchait plus loin, on trouverait déjà en 1351, si pas avant par les Phéniciens, des traces de l’existence de l’île.

D’après le guide qui nous a accompagné, tout y est calculé, tout y est en place pour y assurer le bien être des ses habitants.

Région autonome, son gouverneur, Alberto Joao Jardim, l’est depuis 1978. N’est-ce pas une longévité démesurée dans un pays démocratique ? Mais, il y a un truc. Avant chaque élection, on imagine et on inaugure en grande pompe, un nouveau pont, une nouvelle route ou un tunnel, une extension à l’aéroport.

Rien de nouveau sous le soleil, donc. Mais ici, on oublie tout, car les déplacements sur l’île sont vitaux.

Au sujet de l’aéroport, n’atterrit pas qui veut à Madère. Une expertise du pilote, toute particulière, est requise et cela malgré une piste d’atterrissage qui s’est considérablement allongée en 2000 depuis un crash de fin des années 70. A cheval au dessus de la mer, le travail mérite une attention de surprise. Quand j’y étais en 83, la piste allongée était encore en construction et une escale à Lisbonne était du voyage et les trop gros porteurs n’étaient pas du voyage. L’IATA avait précipité les travaux d’allongement.

Quant aux tunnels, depuis ma première visite sur l’île, il y en a une foule de nouveaux. Fini les routes dangereuses ou trop étroites qui bordaient la mer. Si celles-ci existent encore, elles sont devenues l’attraction pour le fun.

L’hôtel nous l’avions choisi en connaissance de cause. Repère 25 années auparavant. Nos "vieux os" méritaient un peu plus d’estime que de coutume dans ce pèlerinage après un quart de siècle. Existant depuis 1912 dans une première version. Reconstruit en 1926. Accompagné d’une nouvelle version en 2002.

Première constatation, air du temps, respect de l’age ou plus prosaïquement, pension trop étroite ou mal ajustée aux besoins, le personnel de l’hôtel, bon pied bon oeil, pouvaient compter sur quelques heures de vol au compteur des années.

Des seniors parmi les seniors qui avaient une moyenne d’age qui approchait facilement de la cinquantaine, sinon plus. Le mot "classique" dans son nom expliquait aussi le choix. Un paradis, ancienne vague, avec des meubles d’époque où l’on n’aurait pas l’air "MAD" en bons vivants comme un Madérien.

Celui-ci vit, avec moins en poche, c’est presque sur. Manger n’est pourtant pas son souci majeur. Les jardins, les parcs exotiques ou tout pousse y abondent. Cela permet, en insulaire, de voir défiler le temps à une autre vitesse.

Une île subtropicale qui s’étire sur à peine 57 Kms sur 22 de large. A peine, 800 Kms2. Volcanique de formation, elle a bondit en dehors de l’atlantique, dont on ne voit que son sommet comme un iceberg fige sur les fonds marins. Elle subsiste cependant, à l’abri des secousses sismiques donc pas de tremblements de terre.

Aucun habitant, quand elle fut découverte en 1419 par Zarco, portugais très subtil du côté du commerce, envoyé par Henri le navigateur. Rien. pas même d’animaux en dehors des oiseaux. L’île de Porto Santo, à 30 Kms, au Nord-Est, avait été visitée l’année précédente. Celle-ci jouit d’une plage de sable d’or longue de 10 Kms réservée aujourd’hui aux vacances des madériens et qui sauva d’un naufrage les découvreurs aventureux. Christophe Colomb y séjourna ensuite.

"Madeira" signifie "bois". Il en existait alors à perte de vue. Trop pour en faire une exploitation à l’époque. L’écologie n’avait pas encore ses fanatiques. Les forêts furent considérablement rétrécis à la suite des incendies volontaires pendant plusieurs années. Cela réduisit souvent les espèces de plantes endémiques. La canne a sucre qui y poussait attirait bien plus les Portugais pour un commerce royal. La vigne et le vin de Madère firent ensuite des miracles pour enrichir l’île. Les Amériques étaient très intéressées par ce breuvage royal. Le Duc de Clarence se noya dans un tonneau de doux Malvoisie en 1478. Son histoire est magique, sortie du hasard et des voyages sur mer.

Napoléon n’eut pas le plaisir d’y débarquer pour le goûter en transit pour St Hélène. Crime de lèse majesté. La peinture flamande a eu aussi son heure de gloire sur l’île.

La reine Victoria initia le tourisme à sa manière en cherchant à échapper aux rigueurs de l’hiver. Churchill, logé à l’hôtel Reids toujours existant, y peignit quelques tableaux de Camara de Lobos.

Un aéroport en 1964 continua le processus d’invasion de la gente de "tou tout touristique".

Un paysage tropical qui rassemble toute les végétations de la terre, une température moyenne de 22 degrés qui s’estompent de 10 degrés à l’altitude maximale de 1863 mètres. 

Lunaire à l’est, très montagneuse au centre, verdoyante sur les pentes surplombant la mer avec précipices a faire pâlir "vertigo", plateaux et piscines naturelles à l’ouest. 

L’eau ne manque pas. Elle est acheminée par l’intermédiaire de "levanda", petits ruisseaux qui dévalent en cascades à certains endroits. Les randonnées pédestres y sont célébrées à la poursuite de ces ruisseaux créés par l’homme.

Dix fois moins de touristes qu’aux Canaries assez proches et bien plus assurée pour l’eau. Très différente par son côté plus floral qui lui a donné son nom d’"île des fleurs". Des hôtels se rassemblent, volontairement, à certains endroits bien précis à l’ouest de la ville de Funchal. La population se réservent les autres quartiers sur l’autre bord.

Plus de chars a boeuf, ni de hamacs ambulants.

Seuls les azulejos le rappellent encore.

Le fameux toboggan (Carros de Cesto) existe encore pour le fun ou pour répondre à un voeu de maintient du patrimoine de l’UNESCO.

La pêche à la baleine s’est arrêtée depuis longtemps. Le thon, l’espadon et l’espada, ce dernier, poisson typique qui vit dans les grandes profondeurs se retrouvent sur les étales du marché de poissons appellé Mercado de Lavadores (des travailleurs) au côté des marchandes de fleurs. 

Il faut dire que quand l’espada remonte des profondeurs, il ne fait pas dans le détail et est toujours prêt au combat. Poisson épée, noir qui ressemble à une grosse anguille, se sert en filet avec tout légume et fruit. Mais la banane frite redore son blason agréablement pour les papilles.

Dans le nord, Santana concentre des habitations en chaumières qui font le charme des appareils numériques des touristes. Aux sommets des montagnes, les nuages s’accrochent, menaçants, sans atteindre Funchal que plus rarement.

Le madère, ce vin existe en 4 sortes du plus doux ou plus sec. On fêtait les vendanges en ce mois de septembre. J’ai pu y assister à Funchal et la fête, on connait là-bas.

Que dire comme conclusion ?

A l’actif, Madère est une île superbe. Elle jouit d’un climat idéal, de l’eau garantie, une végétation exotique abondante, des arbres qui font concurrence aux fleurs, un paradis de vacanciers, pour le moins. La pauvreté n’existe pas vraiment. Les soins sont quasiment gratuits. Une université, parait-il, mais dans une seule discipline. Sommet d’une montagne au fond de la mer par volcanisme, elle ne subit plus de tremblements de terre. Paradis tranquille et plein de tempérances, pourrait-on dire.

A son passif, pour y vivre, il y a l’exiguïté de l’île, son éloignement. Mille kilomètres de Lisbonne. Tout doit être importé du continent, ce qui grève un peu plus les prix. Une seule industrie, le tourisme. Un monde en miniature tout en verticales qui prennent des formes de pentes et de précipices. Beaucoup d’émigrants reviennent de l’Afrique du Sud et du Venezuela pour finir leur vie, fortune faite. Ce qui prouverait un amour certain de l’île. Les maisons restent relativement chères (300 à 1000 euros par m2) en rapport avec la proximité du rivage.

Rien n’est parfait en ce bas monde.

Après cette description, j’ai déposé mon dernier bouquin "Deception point" de Dan Brown. Aucun rapprochement à faire avec l’île. Choix très mal adapté, c’est sûr.

Je me suis retourné vers la piscine. On y indiquait une température de 28 degrés, du Chlore fixé à 1,3 et un pH de 7,23. Je n’allais pas contrôler si tout était véridique. Cela me semblait parfait. Comment résister d’ailleurs ?

Quant à vous, est-ce par curiosité que vous avez atteint ces dernières lignes ? Je ne vois pas d’autres raisons.

 photos

Voilà, du temps a passé. Le rideau est très mal tombé. Nous étions dans le fun. Nous sommes actuellement dans une période de retour de flammes avec les "drums" de la Terre. Le bouquin "Deception point", lui, est cette fois, totalement d’actualité.

- Scénariste, pourriez-vous me repasser la séquence "fun", sans tambours ni trompettes ?, ai-je envie de demander.

Cela commence vraiment à bien faire avec ces deux premiers mois de 2010. Alors qu’on se souhaitait une meilleure année possible, il n’y a pas longtemps.

Alors, quand j’entends que cette semaine, il y a des journalistes qui ont programmé une émission de télé sur 2012....

Je me dis vraiment qu’il y a des baffes qui se perdent.

Paul Hermant avait son billet ce matin qui rappelait toutes ces histoires de catastrophes.

Je terminerai, alors, comme lui "Allez belle journée et puis aussi bonne chance."

L’enfoiré,

Pas de citations.....

 


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12 réactions à cet article    


  • srobyl srobyl 22 février 2010 12:12

    Ca donne envie d’y aller, là-bas, votre article ! (article qui n’a pas été madeiré bien sûr). Merci.

    « l ’expertise » du pilote ? vous voulez dire « expérience » ou bien ?


    • L'enfoiré L’enfoiré 22 février 2010 12:57

      Srobyl,
       L’île est très belle, en effet.
       Cette fois, il faudra un peu attendre.
       Comme j’ai vu les images sur TF1 hier, il va y avoir du travail de restauration
       « expertise : compétence d’un expert » me dit le dictionnaire.
       C’est du moins l’idée que je voulais donner.


    • Newby Newby 22 février 2010 13:33

      Ce qui c’est passé la semaine dernière n’est pas une première à Madère, j’y ai vécu le même phénomène en novembre 1993.

      Cela c’est passé sur une nuit la montagne est descendu dans la mer, je ne me souviens pas du nombre de victimes à l’époque, mais surtout de la gentillesse des madèriens et leur efficacité pour nettoyer et réparer tous les dégâts.

      Ce genre de phénomène vu la configuration de l’ile ne peut que ce reproduire, hélas qu’elle que soit la largeur des rivières canalisées.


      • L'enfoiré L’enfoiré 22 février 2010 13:43

        Newby,
         Merci pour votre expérience. J’ignorais les autres cas.
         En effet, dès qu’il y a un trop plein de précipitations, cela doit arriver, vu les déclivités des pentes.
         « Il s’agit des plus importantes précipitations depuis 1993 à Madère qui avait fait 8 morts. » est-il dit.
         Les habitants avaient l’air paniqué. Je suppose que l’ampleur était plus importante qu’en 1993.
         


      • Newby Newby 22 février 2010 14:15

        Je n’ai pas vraiment fait attention sur les news à la durée de ce phénomène cette année, en 93 cela c’était produit sur une nuit.

        Nous étions dans le port avec un bateau, nous faisions l’assistance de la mini-transat, et avions passé la nuit avec tous les coureurs, à reprendre et changer les amarres des bateaux, car pendant que la montagne dévalait avec les torrents de boue, nous avions dans le port une très très forte houle de plus de 2 mètres de Sud -est qui entrait juste dans l’axe du port et nous faisait faire le yoyo le long du quai. Nuit très agité et humide sans sommeil.
        Au matin le spectacle était très surprenant , 20 centimètres de boue dans les rues de Funchal, plus d’eau douce, routes effondrées, canalisations arrachées, pas facile de faire le nettoyage, les madèriens ont été d’une grande efficacité pour remettre de l’ordre, et en gardant le sourire.


      • L'enfoiré L’enfoiré 22 février 2010 14:25

        Newby,
         D’après cet article, c’était en octobre 93.
         Cela doit être dantesque de voir le résultat.


      • vivien françoise 22 février 2010 14:02

        Bonjour M.L’Enfoiré,
        L’ île au fleurs j’en connais une autre. Dommage que les hommes y aient mis les pieds. Y auraient-ils autant de catastrophes si elles étaient restées vierges, dans tout le sens du mot ?
        La nature fait ce qu’elle a l’habitude de faire, mais l’homme pour faire l’intelligent construit des routes, des ponts, des tunnels, des sous-sols, et quand la nature fait ce qu’elle fait naturellement, l’homme se plaint de sa cruauté.
         Les volcans volcanisent, les tremblements de terre font trembler la terre, la pluie mouille, la neige glace depuis l’aube des temps. Il n’y a que les Hommes pour s’en offusquer ;
        La planète ne leur appartient pas, les hommes doivent s’adapter mais non ils luttent continuellement et faut voir comment !!!
        Quand ils auront tout ou presque détruit, ils iront ailleurs faire pareil, je crois même qu’ils ont déjà commencé.
        Il y a un article sur 2012 aujourd’hui, je devrais faire un copié-collé, la réponse va au deux.


        • L'enfoiré L’enfoiré 22 février 2010 14:22

          Bonjour Françoise,
           Je suppose que c’est de celle-ci dont vous parlez. Très bien faite cette vidéo.
           Comme vous avez pu le lire,
           
          «  »Madeira" signifie « bois ». Il en existait alors à perte de vue quand elle fut découverte en 1419 par Zarco, portugais très subtil du côté du commerce, envoyé par Henri le navigateur. Rien. pas même d’animaux en dehors des oiseaux.. Trop pour en faire une exploitation à l’époque. L’écologie n’avait pas encore ses fanatiques. Les forêts furent considérablement rétrécis à la suite des incendies volontaires pendant plusieurs années. Cela réduisit souvent les espèces de plantes endémiques. "

          ce n’est pas, cette fois, notre civilisation moderne qui est la cause.
          Aujourd’hui on reboise, mais ce n’est que sur une petite surface que l’on rencontre encore une végétation endémique.
          Oui, l’homme, c’est être pensant, mais tellement fragile, s’en offusque.
          Il faut l’excuser....
          Mais, j’ai appris qu’avec un monde de femmes, rien ne serait pareil.
          Ceci pour l’humour, bien entendu.
           smiley


        • vivien françoise 22 février 2010 14:53

          Cher Enfoiré,
          Cette île au fleurs pourrait aussi servir pour un article d’aujourd’hui.
          Vous êtes une vraie mine d’informations.
          Il n’y aurait pas de soucis d’interprétation si on avait créé un terme générique pour désigner l’homme et la femme. Partout on parle d’homme d’ Hommes mais rien pour les deux ensemble, donc ne venez pas vous plaindre si certaines expressions titillent votre égo.
          Pour clarifier, je parlais évidemment des deux, je ne crois pas que la femme aurait fait mieux, elle aurait fait autrement, mais assuremment à deux c’est mieux. Deux idées valent mieux qu’une, surtout si cette une, vient toujours du même.
          J’ humorise aussi.
          VF


          • L'enfoiré L’enfoiré 22 février 2010 15:02

            Chère Françoise,

             Je vous ai très bien compris, mais je voulais ajouter une notre d’humour. Je dois tout même respecter mon pseudo, non ?
             Je sais très bien comment me faire aimer par mon épouse. 38 ans, cela donne de l’expérience.
             Je l’ai même écrit « Femme, avenir de l’homme ».
             Il y a même une personne bien connue chez nous qui est venue commenter.
             J’y ai laissé une finale inattendue. smiley


          • Lisa SION 2 Lisa SION 2 22 février 2010 15:07

            Slu l’enfoiré,

            c’est l’amiral qui fait cette constatation de par ses innombrables heures de navigation et dit d’un oeil averti : « Quand le temps est calme, cela dure beaucoup plus longtemps, et quand il bouge, c’est beaucoup plus violent. » Les fluctuations de la météo se traduisent par une concentration des extrêmes, et donc, froides, chaudes ou humides. Une madeirisation en somme...

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