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Accueil du site > Actualités > Environnement > Gestion des énergies : pourquoi faire compliqué alors que ce serait si (...)

Gestion des énergies : pourquoi faire compliqué alors que ce serait si simple ?

Les mesures d’incitation aux économies d’énergies sont à l’image de notre système fiscal : aussi complexe qu’injuste et inefficace.

On parle tout le temps, aussi bien en entreprises qu’au gouvernement, de la culture du résultat mais on applique systématiquement l’inverse : on récompense les moyens mis en place sans même s’intéresser aux résultats obtenus. Vous pouvez donc théoriquement vous faire offrir par l’état (pour moitié) une jolie pompe à chaleur et chauffer votre pavillon de 300 m² à 24°C. Cet investissement n’aura été bénéfique qu’au secteur du bâtiment qui en plus d’augmenter son activité, aura au passage augmenté ses marges sur les produits assujettis aux crédits d’impôts.

Aucune mesure n’a aujourd’hui de réel impact écologique, le green-washing est organisé à grande échelle. Chaque mesure ou mesurette cache une aide de l’état pour un secteur ou un lobby.

Un jour on fait, le lendemain on défait (un bonus-malus écologique, une prime à la casse), un jour on dit le lendemain on contredit (« l’environnement, ça commence à bien faire »). Si aujourd’hui Big Brother est pour la plupart des français une émission de téléréalité, il serait temps de relire Orwell car la double-pensée est bien en place. Nous sommes capable d’entendre blanc et de comprendre noir, de vouloir consommer plus tout en polluant moins, et surtout d’accepter que les comportements que nous dénonçons tous ne soient finalement jamais pénalisés.

Prenons l’exemple de l’eau (mais c’est aussi vrai pour le pétrole, le gaz, l’uranium, et l’environnement en général). Le problème est assez simple et tient en 2 points :

  1. L’eau est un besoin vital

  2. L’eau est une ressource rare et précieuse

La plupart des foyers paye actuellement dans leur facture d’eau deux éléments :

  • Une partie fixe : un abonnement (une cinquantaine d’euros par an)

  • Une partie variable : proportionnelle à la consommation (en moyenne 3 Euros par m3)

Le tout majoré d’une TVA minorée à 5,5% (l’eau étant considérée comme un besoin fondamental au même titre que l’alimentation, les médicaments ou un bon repas au Fouquet’s).

Cette facturation a donc pour conséquence de créer un tarif dégressif. En d’autres termes, plus vous consommez et moins cher est votre litre d’eau. Une petite mémé qui se lave tous les deux jours avec un gant de toilette au lavabo paiera donc plus cher son eau qu’un bipède à l’encéphalogramme plat qui nettoie son 4X4 toutes les semaines avec 800 litres d’eau, qui remplit sa piscine autoportée (achetée en promo-pas cher) avec 25m3 d’eau qu’il videra en fin de saison (après que ses enfants Brian et Kevin l’ai utilisé en tout en pour tout 2 fois) avec tout son chlore directement au fond de son jardin ou celui du voisin s’il a le malheur d’être encore en vacances. La petite mémé à l’empreinte écologique négligeable paye donc plus cher : logique ! (Elle ne fait pas tourner l’économie elle, monsieur !). Voici un tableau et un graphique illustrant cela (avec les tarifs de mon distributeur).Tarification actuelleLes 2 points du problème ne sont donc pas pris en compte. L’accès vital à l’eau est méprisé puisque le premier litre coûte tout de même 50 Euros, et la rareté de l’eau est totalement ignorée, le coût marginal des utilisations peu utiles (voir abusives) étant plutôt dérisoire.

En appliquant à l’inverse un tarif progressif, on pourrait

  • mieux récompenser les économies d’eau (ou d’énergie) sans avoir à subventionner les moyens,

  • ne pas pénaliser les plus modestes comme le ferait une taxe carbone.

La première des actions à mener serait de supprimer l’abonnement et de l’intégrer au tarif par m3. Ce tarif pourrait être très faible pour une première tranche de consommation puis augmenter fortement de tranche en tranche. Cette progressivité pourrait être accentuée par une taxation variable aussi selon les tranches. L’eau pour remplir une piscine n’étant pas un besoin aussi primaire que celle pour faire cuire les pâtes, il n’y a aucune raison que toute la facture soit taxée à 5,5%. Et pourquoi pas supprimer totalement les taxes sur la première tranche. L’état retrouverait au global ses billes et les fournisseurs aussi. Et malgré une facturation un peu plus complexe, le système serait au final beaucoup plus simple pour tout le monde (sans ces stupides crédits d’impôts).

Voici un exemple de tarification que l’on pourrait appliquer pour un foyer de 3 personnes (on pourrait l’extrapoler aussi aux entreprises) :Exemple de tarification progressiveUne loi autorise la facturation progressive et quelques villes l’appliquent déjà mais très timidement, le prix au m3 ne variant que de quelques centimes et l’abonnement étant préservé. Les fournisseurs d’eau et d’énergie n’ont aucun intérêt à voir leurs clients réduire leur consommation et poussent fortement dans le sens opposé. Nous voyons d’ailleurs la part des abonnements augmenter dans tous les secteurs. C’est à l’état d’imposer ce mode de facturation.

L’impact écologique est évident mais c’est aussi une vraie mesure sociale. Imaginez un pays où les besoins vitaux en eau et électricité sont gratuits pour tout le monde, financés par ceux qui en abusent. C’est une idée apolitique pouvant être reprise aussi bien par la gauche que par la droite. C’est juste une mesure de bon-sens.

L’eau est rare, elle doit donc être chère mais elle est vitale et doit donc être gratuite. Equation insoluble hormis avec une tarification progressive.


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19 réactions à cet article    


  • Francis, agnotologue JL 18 novembre 2010 12:05

    Evidemment que c’est une bonne solution : d’accord avec vous, le prix de l’eau du robinet devrait être progressif.


    • MarcDS MarcDS 18 novembre 2010 12:15

      Il y a une explication très simple à tout ceci : pour un système économique qui a besoin de la croissance pour fonctionner, le critère de base ne peut être autre que l’augmentation des consommations. Dans un tel cadre toutes les mesures soi-disant écologiques ne peuvent être que des mesures cosmétiques qui ne serviront à rien tant qu’on ne se décidera pas à quitter le dogme de la croissance. Les effets de celle-ci annulent en effet systématiquement les éventuels bénéfices qu’on pourrait obtenir par des choix technologiques. Et encore faudrait-il s’assurer qu’une nouvelle technologie ne soit pas elle-même énergivore dans son processus de fabrication, ni la cause d’une aggravation d’une pollution ou d’une aggravation de la consommation de ressources matérielles de plus en plus rares.


      • rastapopulo rastapopulo 19 novembre 2010 22:40

        Si les plantes avait obéi a une vision entropique l’atmosphère n’existerait pas !

        Complète abstraction du vivant qui crée de la richesse, sans parler de l’abstraction des 30 glorieuses (quand croissance économique= croissance réelle et non financière).

        bref 2 gros yatus dans ta philosophie de « l’évidente » décroissance qui n’a « même pas besoin de réflexion ».

        La Sahel était une forêt vierge il y a 4000 ans, pourquoi ne pas le reverdir ? Le projet Transaqua attend depuis 30 ans grâce à cette philosophie malthusienne. Merci !


      • epapel epapel 21 novembre 2010 18:55

        Reverdir le Sahara : mais c’est un projet prométhéen. 

        La sécheresse du Sahara est liée au cycle de l’eau (la mousson africaine qui ne pousse pas assez loin) et ce n’est pas en plantant des arbres en plein désert qu’on peut y changer quoique se soit.

        En revanche la déforestation de la zone sub-tropicale humide (au sud du Sahel) est le principal facteur d’affaiblissement de la mousson et donc de l’avancée du désert et des sécheresses du Sahel.

        Mais que voulez-vous, l’intérêt des pays sub-tropicaux à reboiser est nul puisqu’ils ne sont pas concernés par les conséquences du déboisement, alors que celui-ci permet d’accroitre leur production agricole.


      • Abderraouf 18 novembre 2010 12:57

        Pas d’accord,
        1.  Petit ou gros consommateur, vous devez participer aux frais inévitables qui ont permis de mettre à votre disposition cette ressource et qui ont deux volets :
        -  L’un est collectif (collecte, assainissement, réseaux). Vos efforts dans ce cas, font donc partie d’un tout
        -  L’autre est individuel, puisque vous êtes à l’origine d’un certain nombre de frais (relève, facturation etc) inhérents à la gestion de votre propre abonnement.
        Faire payer à X qu’il en ait les moyens ou pas, l’abonnement de la petite mémé est donc simplement injuste.
        2.  Les entreprises pour être viables doivent couvrir leurs frais et (du moins une partie), de leurs investissements. Cela revient donc à calculer le prix de revient d’un m³ et à le répercuter en prix de vente fixe par catégorie sur le consommateur.
        Un prix unitaire plus élevé au fur et à mesure de l’élévation de l’achat sans logique derrière [*1*], serait un non-sens : 
        Qui vous dit qu’un jour quelqu’un quelque part ne décrétera pas que la patate est désormais une espèce menacée et qu’au-delà de deux kilos il faille désormais en majorer le prix de 50%. Et au fait, ils feraient comment dans ce cas les grossistes pour facturer ?. Pas de comparaison possible dites-vous ? Et où est-ce qu’il est écrit que les distributeurs d’eau doivent impérativement être des producteurs ?

        3.  Que faites-vous de tout ceux qui doivent beaucoup consommer non pas parce que ce sont des beaufs irresponsables, mais plutôt des pères de familles nombreuses voire des artisans et des pme ? Une idée sur l’impact d’une telle mesure sur eux, lorsque notre M 300 m³, voit sa facture augmentée de 600 euros par an ?

        [*1*] Le coût de l’électricité est variable en fonction du temps, un prix unitaire adapté à des tranches horaires est dans ce cas normal.


        • AntoineR 18 novembre 2010 13:26

          D’abord :

          sommes nous d’accord sur le fait qu’il faille réduire globalement la consommation d’eau ?

          Je pense que nous ne sommes déjà pas d’accord sur ce point. Je ne pourrais donc pas vous convaincre sur un moyen d’y arriver.

           PS : juste une petite précision qui n’était peut-être pas claire dans mon article. Les tranches doivent évidemment tenir compte du nombre de personne dans le foyer.


        • Abderraouf 18 novembre 2010 19:02

          Pire que ça, je suis pour un bain (douche hyper taxée), obligatoire matin et soir pour les hommes, les vaches et les 4x4. En bon pacificateur familial, je vote aussi pour une piscine par membre de la famille. Enfin, je mange les bébés et je ne vais pas à la messe, mais ça il ne faut pas le dire.

          Évidemment que nous sommes d’accord sur la réduction de la consommation d’eau, j’essaie simplement de vous aider à voir ce qui coince dans votre idée, libre à vous de passer outre ou au contraire de creuser le sujet et d’essayer d’amender ce qui doit l’être, de manière à revenir avec une proposition digne de ce nom.

          Et si c’est ce que vous voulez entendre, oui votre idée est généreuse et (ce qui ne gâche rien), elle est tout sauf stupide. Maintenant que vous savez ça, allez au boulot smiley


        • epapel epapel 21 novembre 2010 19:04

          Il y a une grosse erreur dans votre raisonnement : en réalité le coût de production unitaire de l’eau augmente avec la consommation car il faut aller la chercher plus loin ou plus profond ou aménager des réservoirs ou en dépolluer une part de plus en plus importante (en entrée comme en sortie) avec des installations de plus plus grosses et coûteuses.

          S’il la facture d’eau augmente sans cesse c’est en grande partie à cause de ça, et le ça c’est la surconsommation.

          D’accord pour l’abonnement forfaitaire (il faut bien participer aux frais fixes) mais aussi pour un tarif progressif.


        • tmd 18 novembre 2010 13:06

          C’est une solution apparemment intéressante, mais qui va finir en usine à gaz. Car ce qui manque maintenant, c’est de tenir compte de la composition de foyer : une famille avec 3 enfants devrait avoir plus que les 10 premiers mètres cubes au tarif minimum, alors que la mémé seule se contentera de 5 mètres cubes à ce prix plancher ! Il faudrait donc tenir compte du quotient familial dans la facture d’eau. Et cela marchera avec le PACS aussi : merci pour la préservation de la vie privée.

          Ensuite, on reprochera à ce système de ne pas tenir compte de certaines situations particulières, comme si quelqu’un habite près d’une rivière où il peut aller puiser manuellement de l’eau pour arroser son jardin. Plus simplement, la personne en maison individuelle sera avantagée puisqu’elle pourra installer un système de récupération d’eau de pluie. Impossible pour les résidences partagées.

          On finira donc par avoir à remplir une fiche de déclaration avec tous ces cas particuliers, qui ressemblera au final très fort à ce que nous remplissons chaque année pour nous acquitter de notre impôt sur le revenu. Ce n’est pas ce que je souhaite.

          Le coût de l’abonnement a une raison d’être. Il correspond à l’accessibilité au service. Cela veut dire qu’à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, vous tournez le robinet, et l’eau coule, quelle que soit la quantité que vous utilisiez à ce moment là. C’est précieux, et cela a un coût que je suis prêt à payer, comme la mémé de votre exemple doit comprendre : même si elle utilise peu d’eau, à chaque fois qu’elle en veut, elle est là !

          Enfin, vous pourriez essayer d’appliquer votre proposition à d’autres domaines. Se déplacer est vital, il faut donc que ce soit gratuit, mais se déplacer doit rester cher, parce que cela doit rester rare. Ainsi donc, je proposerai d’imposer le même système au prix des voitures et au prix de l’essence : les voitures seraient gratuites, et leur coût serait pris en compte par une augmentation du prix de l’essence. De plus, le prix de l’essence serait progressif pour inciter à l’utilisation de véhicules moins gourmands. J’arrête, cela pourrait donner des idées à certains ...


          • AntoineR 18 novembre 2010 13:23

            Effectivement, la facturation sera plus compliquée. Mais on peut imaginer que le foyer déclare sur l’honneur un nombre de personnes dans l’habitation. On utilise déjà ce système pour la redevance télé par exemple. On est pas obligé d’en faire une usine à gaz avec des « preuves » à fournir avant facturation. Celui qui fraude s’expose à un contrôle et à un redressement.

            Quant aux reproches concernant l’impossibilité pour certaines personnes de faire des économies, c’est déjà le cas aujourd’hui. Si j’habite en appartement, je ne peux pas bénéficier des crédits d’impôt pour l’installation de panneaux solaires, etc... Cette idée n’a pas la prétention de résoudre tous les problèmes de justice et d’environnement.


          • Croa Croa 19 novembre 2010 22:28

            « J’arrête, cela pourrait donner des idées à certains ... »

            Par exemple assurance gratuite (seulement en ce qui concerne la partie obligatoire : Une simple déclaration d’usage annuel serait requis !) car financé par une surtaxe du carburant ! 

            En plus le problème des jeunes sans assurance (sur lesquels il vaut mieux ne pas tomber smiley ) serait aussi résolu !

             smiley MERCI tmd ! smiley


          • monpetitavis 18 novembre 2010 13:42

            Tout à fait d’accord avec la proposition de l’auteur (quote-part déterminé en fonction de quelques critères simples : surface, nombre de parts, éventuellement résidence principale ou secondaire).
            Le système peut parfaitement s’adapter aussi à l’électricité.
            Sachant que statistiquement, ce sont souvent les personnes aux ressources modestes qui consomment modestement, cette mesure aurait l’avantage, en plus d’être écologique, d’être sociale.

            Pour le coté usine à gaz, je conçois qu’il y aura du boulot, mais si l’on compare cela aux usines à gaz des crédits d’impots, je crois qu’on y gagne au change.


            • Lisa SION 2 Lisa SION 2 18 novembre 2010 14:18

              Bonjour,

              «  Vous pouvez donc théoriquement vous faire offrir par l’état (pour moitié) une jolie pompe à chaleur...  » Prenons un exemple, vous laissez vingt cinq mètres de tuyau d’arrosage sur la tôle ondulée d’un hangar disposé au sud, les meilleurs jours d’été ensoleillé, il vous remplit une piscine de trente m3 à quarante degré, ce qui est beaucoup trop, on est d’accord. Si vous tirez cette eau de votre puits, elle vous coûte un franc du M3, et le chauffage O ( zéro ) !

              L’aide de l’Etat pour équiper votre caisson thermique parle de 2500 euros... ??? !!!


              • HELIOS HELIOS 18 novembre 2010 23:47

                Moi, je propose a l’auteur qui aime bien inverser le bon sens, c’est que lorsqu’il achete un paquet de pates de 500 grammes a Carrouf, il les paye moins cher au kilo que lorsqu’il achete un paquet de 1 kg etc... car la production agricole est en déficit dans le monde comme l’eau. Ce raisonnement tenu pour l’eau est applicable partout.

                D’abord, en France, on ne manque pas d’eau, malgre la mauvaise gestion qu’on en fait et qui entraine a reglementer son usage certains étés. Tant qu’on exportera pas de l’eau dans les pays qui n’en ont pas, et donc qu’on doive partager cette eau, il n’y a aucune raison de se priver, et même peut etre dans ce dernier cas, il faut surement moderer le raisonnement.

                Le business basé sur l’ecologie est actuellement scandaleux, les margoulins de tout poils s’accaparent indirectement les subventions grace a une culpabilisation abusive de la societe.

                Je pourrai equiper mon logement d’un systeme de chauffage d’eau chaude solaire. sauf, que j’ai vu les prix et la durée de vie des equipements. Dans tous les cas de figure, j’ai interêt a chauffer mon eau a l’electricité la nuit, c’est deux fois plus economique sur les 10 - 15 ans. d’ammortissement.

                Quand a l’eau, je pourrai aussi installer des goutteurs partout pour les quelques vegetaux qui me rendent heureux dans mon jardin. eh bien non je les arrose a grande eau. Parce que, vous voyez, les tuyaux en pvc, les goutteurs, le produits anticalcaires pour qu’ils ne se bouchent pas, les robinets, les electrovannes et autres programmateurs et tout le m..d.ier qui va avec, à remettre en etat tous les 3 ou 4 ans coutent vraiment beaucoup plus cher que toute l’eau, même a prix fort, que je depense.

                Mieux que cela, j’ai un des deux WC qui perd un tout petit peu d’eau, l’equivalent d’un demi litre par jour, j’ai mesuré... avant que les verts ne nous fassent comprendre que nous etions tous coupables, j’aurais changé le mecanisme immediatement. Oui, mais voila, comme pour votre article, j’ai, du coup, fait mes comptes... 365x1/2 litre = 183litres, soit (abusons un peu) 0,2 m3. cela fait 1m3 pour 5 ans et 2 m3 pour dix ans. Sachant que le mecanisme dont le joint ne se change pas independament, coute 23 euros a Castorama.... et que le m3 que me facture ma commune est a 1,7 euros (abusons aussi et poussons a 2 euros le m3)... j’ai donc plus de 50 ans pour ammortir le changement du truc... ben vous voyez, mon chiot va continuer de couler longtemps ! 

                En conclusion, que ce soit sur la progressivité des prix, le greenwashing, la culpabilisation, tant qu’on ne reviendra pas au bon sens et a la realité des prix de equipements la sauvegarde de la planete sera tres loin des preoccupations du quotidien des français, et c’est heureux ainsi.



                • epapel epapel 21 novembre 2010 19:51

                  La différence entre de prix d’un produit au kg ou par plus petites unités se justifie simplement par la différence de conditionnement et d’effort de manipulation qui est beaucoup plus faible pour les grandes quantités.

                  Ce raisonnement ne s’applique pas à l’eau qui sort du robinet. Au contraire celle-ci coûte d’autant plus cher que sa consommation augmente : il faut aller la chercher plus loin, plus profond et accepter de traiter une plus grande proportion d’eau polluée.


                • Croa Croa 19 novembre 2010 22:37

                  Excellent raisonnement tout aussi valable pour l’électricité ! Avec EDF (et de même avec les fournisseurs virtuels alternatifs) plus t’es gros client moins tu paye le kWh !

                  Le chauffage électrique n’est pas près de disparaître ! smiley


                  • joletaxi 20 novembre 2010 23:43

                    Pourquoi se creuser les méninges et élaborer des tas de scénarios compliqués puisque cela a déjà été fait en vraie grandeur ... aux USA


                    Une campagne très efficace a permis de « conscientiser » les gens,et à leur faire économiser l’eau.
                    Résultat :
                    comme les frais fixes et de fonctionnement sont sans commune mesure avec le prix du produit, qui est en l’occurrence gratuit,les charges des distributeurs/ producteurs n’ont pas diminué, mais ont suivi le renchérissement général .par contre les m/3 facturés ayant drastiquement diminué,il a bien fallu compenser par une substantielle augmentation du prix.
                    Au final, les abonnés payent toujours la même somme ou un peu plus, mais pour moins de produit.



                    • epapel epapel 21 novembre 2010 20:01

                      Le problème, c’est qu’aux USA il y a pénurie de la ressource en eau, tout particulièrement en Californie (par exemple en été parfois le fleuve Colorado n’en est plus un).

                      Citons également l’immense nappe phréatique Ollagalla qui couvre plusieurs États mais qui est en voie d’épuisement.

                      Donc de toute façon, certains Etats des USA n’avaient pas le choix.


                    • Christian Laurut Christian Laurut 23 mars 2011 19:44

                      J’ai consulté avec intérêt votre article et je pense que vous pourriez être intéressé par les idées développées par le « MOUVEMENT DE L’APRES-PETROLE ».
                      Site officiel : http://www.apres-petrole.com 
                      Manifeste de l’Après-Pétrole : http://www.apres-petrole.com/Mouvement-de-l-Apres-Petrole/article/manifeste-de-l-apres-petrole

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