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Accueil du site > Actualités > Environnement > L’effet de serre à l’aune de l’expérience de Robert (...)

L’effet de serre à l’aune de l’expérience de Robert Williams Wood

Bon nombre de climato-sceptiques ont pris l’habitude de se référer à l’expérience de R W Wood de 1909 en l’utilisant comme preuve de l’insignifiance voire de l’inexistence de l’effet de serre du au CO2 sur l’atmosphère terrestre. Il est tout à l’honneur des contradicteurs de convoquer une expertise extérieure venant d’une autorité pour appuyer leur démonstration, à condition toutefois  d’expliciter le cadre invoqué ce qui est rarement le cas, d’essayer  d’en déterminer les limites ce qui n’est jamais fait et de s’assurer qu’elle est fiable et actualisée ce qui n’est pas leur préoccupation.

Le but de cet article est démontrer que l’expérience de R W Wood n’est pas une réfutation de l’effet de serre.

Préambule

Bon nombre de climato-sceptiques ont pris l’habitude de se référer à l’expérience de R W Wood de 1909 en l’utilisant comme preuve de l’insignifiance voire de l’inexistence de l’effet de serre du au CO2 sur l’atmosphère terrestre. Il est tout à l’honneur des contradicteurs de convoquer une expertise extérieure venant d’une autorité pour appuyer leur démonstration, à condition toutefois d’expliciter le cadre invoqué ce qui est rarement le cas, d’essayer d’en déterminer les limites ce qui n’est jamais fait et de s’assurer qu’elle est fiable et actualisée ce qui n’est pas leur préoccupation.

Or il m’est apparu après analyse détaillée que d’une part l’expérience de R W Wood est assez simpliste par rapport aux conditions réelles de l’atmosphère terrestre et que les conclusions qui en sont tirées ne sont pas pertinentes pour ne pas dire abusives à cause d’erreurs méthodologiques corrélées à l’insuffisance des connaissances de l’époque. Ce constat qui peut paraître sévère n’est en aucune façon une critique du sérieux et de la sincérité de R W Wood tant il serait anachronique et injuste de le juger au regard des moyens et des connaissances actuelles.

Avant de présenter mes objections et critiques, je laisse d’abord à son auteur le soin de présenter lui-même son expérience et ses conclusions pour qu’enfin tous les lecteurs soient abreuvés à la source de l’information et non de son interprétation.

Description de son expérience et présentation des ses conclusions par Robert Williaws Wood

 Selon une croyance répandue, les températures relativement élevées atteintes dans un espace fermé par un couvercle de verre, et exposé au rayonnement solaire, seraient le résultat d'une transformation de longueurs d'onde : les rayons solaires, capables de traverser le verre, s'arrêtent sur les parois de l'enceinte et en élèvent la température : l'énergie est alors réémise par les parois sous forme de radiations de plus grandes longueurs d'onde, qui ne peuvent pas traverser le verre : la serre agit donc comme un piège à rayonnement.

J'ai toujours émis des doutes sur l'importance de cet effet dans l'élévation de la température de la serre. Il me semble beaucoup plus probable que le rôle joué par le verre est d'empêcher la sortie d'air réchauffé par le sol dans l'enceinte. Si on ouvre les portes d'une serre un jour froid et venteux, le piégeage du rayonnement perd beaucoup de son efficacité. Par conséquent je pense qu'une serre faite d'un matériau transparent à toutes les longueurs d'onde montrerait une température presque aussi élevée que celle que l'on observe dans une serre de verre. L'écran de verre transparent permet au rayonnement solaire de chauffer le sol, et le sol réchauffe à son tour l'air, mais seulement la quantité d'air limitée à l'enceinte. Dans une serre ouverte, le sol est continuellement en contact avec l'air froid transporté par des courants de convection.

Pour résoudre ce problème, j'ai construit deux enceintes avec du carton noir, l'une avec un couvercle de verre, l'autre avec un couvercle de halite d'égale épaisseur. Un thermomètre a été insérée dans chaque enceinte et le dispositif a été emballé dans du coton, exceptés les couvercles transparents restants exposés. Une fois exposé au soleil, la température s'éleva graduellement jusqu'à 65°C, l'enceinte à couvercle de halite prenant une température un peu plus élevée que celle de l'enceinte en verre, dû à la transmission par la halite de radiations solaires des plus grandes longueurs d'onde, arrêtées par le verre. Afin d'éliminer cet effet, la lumière du soleil fut préalablement filtrée par une plaque de verre avant d'atteindre la halite.

Dans ces conditions, il n'y a plus qu'une différence de température d'à peine un degré entre les deux enceintes. La température maximale atteinte est d'environ 55°C. D'après le spectre de rayonnement d'un corps à 55°C, il est clair que le couvercle de halite est capable de transmettre pratiquement tout ce rayonnement, alors que le verre l'arrête entièrement. Ceci nous montre que la perte d'énergie par rayonnement du sol est très faible par rapport à la perte par convection, en d'autres termes que nous gagnons très peu par emprisonnement du rayonnement.

Est-il cependant nécessaire de s’intéresser aux rayonnements piégés pour déterminer la température d’une planète affectée par sa propre atmosphère ? Les rayons du soleil pénètrent l’atmosphère, réchauffent le sol qui à son tour réchauffe l’atmosphère par contact et courants de convection. La chaleur reçue est stockée dans l’atmosphère, reste ici à prendre en compte la très basse puissance de radiation d’un gaz. Il me semble très douteux que l’atmosphère ait un réchauffement supplémentaire en absorbant le rayonnement venant du sol, même dans les conditions les plus favorables.

Je ne prétends pas avoir été très loin sur ce sujet, et je publie cette note simplement pour attirer l’attention sur le fait que le rayonnement piégé apparaît jouer un très petit rôle dans les situations réelles avec lesquelles nous sommes familiers. 

Professeur R. W. Wood, 1909

Remarques sur les limites de l’expérience

Dès le début, R W Wood précise que son objet est l’étude de l’effet de serre dans des enceintes fermées par un couvercle de verre, ni plus ni moins. A l’issue de ses conclusions qui sont criticables comme nous allons le voir plus loin, il se contente de suggérer sans l’affirmer qu’intuitivement il pense que ses résultats pourraient être applicables à l’atmosphère tout en reconnaissant qu’il n’a pas approfondi le sujet. 

R W Wood n’a donc pas prétendu réfuter l’effet de serre atmosphérique mais simplement ouvert une nouvelle piste d’étude sans la traiter.

Toutefois, on peut remarquer qu’il est sceptique sur la possibilité d’un réchauffement de l’atmosphère induit par une absorption rayonnement venant du sol, ce que en quoi il se trompe lourdement car l’absorption d’un rayonnement par une molécule augmente son énergie donc sa température comme l’ont démontré Einstein, Planck et Bohr dans les années suivantes. Pour sa défense, on peut supposer qu'il ne le savait pas lors de la publication de son article.

Différence de conductivité thermique entre le verre et l’halite

Il est clairement précisé que l’épaisseur du couvercle est la même dans les deux dispositifs, mais les deux matériaux n’on pas la même conductivité thermique :

- Pour le verre elle est de 1W/M/K à 300°K

- Pour la halite (sel gemme) elle est de 0,07W/M/K à 315°K

Autrement dit le couvercle en halite conduit 10 fois moins bien la chaleur que le couvercle en verre et donc si l’effet de serre du aux infrarouges est négligeable alors une température plus élevée devrait être constatée pour la boîte recouverte par la halite. Malheureusement, ne connaissant pas la valeur de l’épaisseur du couvercle il n’est pas possible d’estimer cet écart de façon théorique. Toutefois l’absence de cette donnée et le fait que les épaisseurs de couvercle sont identiques prouvent la méconnaissance par R W Wood de la problématique de conductivité thermique.

Il n’en reste pas moins que R W Wood constate malgré tout un écart de température de 1°C entre les deux dispositifs en faveur d’un effet de serre qu’il estime faible et c’est son droit compte tenu de ses connaissances, mais qui est en réalité significatif puisque c’est l’inverse qui aurait du se produire compte tenu de ce qui a été dit précédemment.

Ecart entre le dispositif et le comportement de l’atmosphère terrestre

Du fait de l’isolation des différentes parois de l’enceinte, il est clair comme l’indique R W Wood que le transfert d’énergie de l’intérieur vers l’extérieur se fait au travers du couvercle par conduction et rayonnement et à l’environnement extérieur par convection et rayonnement

Le système terre, quand à lui, ne peut transmettre son énergie à l’espace que par rayonnement pour la simple et bonne raison que l’espace est vide. Ensuite, les deux modes de transfert d’énergie entre les différentes couches de l’atmosphère sont la convection et le rayonnement, car l’air qui est déjà un isolant thermique au niveau du sol l’est d’autant plus en altitude à mesure qu’il se raréfie et donc la conduction est négligeable. Enfin, la stratosphère qui est une couche située entre 10 et 50 km n’est pas soumise à la convection et ses turbulences, raison pour laquelle les avions de ligne l’empruntent systématiquement.

D’autre part, le premier niveau de l’atmosphère constitué par la troposphère est considéré comme opaque au rayonnement infrarouge du fait de sa densité, alors que le dispositif place le couvercle de verre opaque au second niveau du dispositif.

Autrement dit le dispositif de l’expérience tend à vouloir démontrer la prépondérance de la conduction au premier niveau et de la convection au second niveau par rapport au rayonnement infrarouge alors que la première est négligeable dans toute atmosphère et que la seconde n’opère pas au second niveau, tandis que pour le rayonnement infrarouge le dispositif est inversé par rapport à la disposition des couches de l’atmosphère terrestre. Ceci prouve que R W Wood ne connaissait pas le fonctionnement de l’atmosphère terrestre sans quoi il aurait mis en place un second vitrage en halite piégeant une couche d’air plus importante que celle du dessous pour rendre négligeable l’effet de convection de l’air extérieur, isoler la conduction due au couvercle et enfin simuler la diminution de l’opacité au rayonnement infrarouge dans la stratosphère.

Conclusions

L’expérience de R W Wood modélise quasiment de façon inversée le fonctionnement de l’atmosphère terrestre, ce qui je le rappelle n’était pas son but, et il ne tient pas compte de la différence de conductivité thermique entre le verre et la halite, par conséquent sa suggestion visant à réfuter l’effet de serre atmosphérique à partir de son expérience est totalement invalide.

Pire, elle ne réfute même pas l’effet de serre du à l’opacité du verre au rayonnement infrarouge à cause de la non prise en compte de l’écart de conductivité thermique entre les deux dispositifs, elle dit seulement qu’un matériau ayant un pouvoir d’isolation thermique plus élevé que le verre peut produire le même effet tout en étant transparent au rayonnement infrarouge.

Une expérience doit toujours être replacée dans son contexte c'est-à-dire ici son époque afin de s'assurer que des connaissances nouvelles ne l'ont pas invalidée entre temps, il faut ensuite porter une attention particulière à la méthodologie employée car elle oriente le résultat, et surtout elle doit être exploitée dans le cadre strict de son objet car en matière scientifique les extrapolations sont toujours hasardeuses.

Pour aller plus loin

Ceux qui souhaitent refaire une expérience permettant de discriminer l’effet de serre entre les deux dispositifs doivent seulement régler correctement l’épaisseur des couvercles afin d’obtenir une conductivité thermique identique.

Pour mieux simuler l’atmosphère terrestre il conviendrait d’ajouter au dispositif un second vitrage en halite pour éliminer l’effet de convection externe, mais dans cette configuration il sera préférable de faire l’expérience en posant les couvercles simultanément en fin de journée afin de limiter la température à l’intérieur des boîtes car elle risque d’être insoutenable à cause du double vitrage.


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53 réactions à cet article    


  • pissefroid pissefroid 11 janvier 2011 12:48

    Il me semble que wood ne nie pas l’effet de serre, il nie l’effet du CO2.
    Votre papier, très, intéressant, n’apporte rien en ce qui concerne la responsabilité du CO2.
    C’est, semble-t-il, une critique de l’expérience de wood, et rien de plus.


    • epapel epapel 11 janvier 2011 13:33

      Vous avez parfaitement compris le but de mon article : réfuter l’expérience de Wood et rien de plus.


    • Karash 11 janvier 2011 13:04

      Merci pour cette article.
      Le problème de la transmission de chaleur est compliqué.
      Et cette expérience est bien trop rudimentaire (au niveau de la conception même) pour qu’on puisse en tirer quoique ce soit, même suivant vos modifications.

      Je n’ai pas d’avis sur la question, car il est difficile d’imaginer à quel point ces questions des rayonnement sont effroyablement compliquée dès qu’on met le nez dedans.
      Ne tout cas une chose est sure : une expérience dans laquelle on peut avoir de la transmission par conduction (et convection, ce qui est la même chose mais dans un milieu mobile au niveau macroscopique) et par rayonnement ne peut certainement pas servir à modéliser la terre, puisque celle ci n’est au contact de rien, elle ne peut pas transmettre de l’énergie par conduction. On peut surement en tirer des choses, mais il faut prendre des pincettes.

      J’aimerais profiter de ce post pour revenir sur un point aborder par JL dans son dernier article.
      Il admettait parfaitement que le CO2 absorbe dans l’IR, mais mettait en doute qu’il émette quoi que ce soit ensuite. (pourquoi pas, comme je l’ai dit ces histoires de rayonnement sont effroyablement complexes). Si c’était le cas, cela voudrait dire que la totalité de l’énergie absorbé serait piégée sous forme d’agitation thermique, et rééquilibrerait à la hausse la température de l’atmosphère.

      Il n’y a que peu de choses à exhiber en fait pour mettre fin au débat le spectre d’émission et d’absorption des gaz rencontrés dans l’atmosphère aux températures qu’on y observe.
      Pas besoin d’aller explorer la stratosphère pour ça.
      par « mettre fin au débat » j’entends : faire des calculs à propos desquels tout le monde puisse être d’accord quand à l’effet d’une petite augmentation de la quantité de CO2 sur la température. C’est un peu la base avant d’aller parler de rétroaction et tout le tintouin.


      • Jean Lasson 11 janvier 2011 13:24

        Wood ne s’est pas occupé du CO2.

        Il démontre une chose très simple : dans une vraie serre (pas dans l’atmosphère), l’effet de serre est dû à la convection, pas à la radiation.

        L’auteur fait remarquer que Wood n’a pas évalué les pertes par conduction (par la vitre seulement, l’isolation du reste de son dispositif élimine la conduction). Cette critique (et celle-là seulement) me semble valide. Mais je pense que la différence de conductivité entre la halite et le verre ne peut expliquer qu’une faible proportion du réchauffement (considérable : 55 °C) observé dans la serre.

        Si l’objectif de l’auteur est d’affirmer l’existence d’un effet de serre atmosphérique, il va falloir qu’il s’attaque à l’article de G. Gerlich and R. D. Tscheuschner : Falsification of the atmospheric CO2 Greenhouse effects within the frame of physics, International Journal of Modern Physics. B 23, 275 (2009). Depuis sa première publication en 2007, cet article n’a toujours pas été réfuté (lire cette page).


        • epapel epapel 11 janvier 2011 13:36

          Mon objectif est seulement de réfuter l’expérience de Wood car elle est souvent citée abusivement pour réfuter l’effet de serre atmosphérique.

          Ce n’est pas un plaidoyer pour l’effet serre du au CO2.


        • epapel epapel 11 janvier 2011 13:40

          Mais je pense que la différence de conductivité entre la halite et le verre ne peut expliquer qu’une faible proportion du réchauffement (considérable : 55 °C) observé dans la serre.

          Cet argument n’est pas fondé sur des faits : la halite conduit 10 fois moins bien la chaleur que le verre à cette température et on ne connaît pas l’épaisseur du couvercles utilisé par Wood.

          Penser ne suffit pas, il faut refaire l’expérience dans des conditions plus rigoureuses.


        • Francis, agnotologue JL 11 janvier 2011 13:45

          réfuter l’expérience de Woods ? Vous plaisantez ?

          D’une part, on se demande bien pourquoi vous voudriez réfuter cette expérience, puisque Woods lui-même fixe bien les limites de la portée de son expérience,.

          D’autre part, votre « réfutation » est grotesque. La seule réfutation serait de refaire l’expérience à l’identique et de mettre en évifdence des résultats différents et donc des conclusions différentes !

          On voit là que manifestement vous n’êtes pas un scientifique.


        • epapel epapel 11 janvier 2011 17:06

          Vous faites pourtant partie de ceux qui l’invoquent à tort en dehors de ses limites.


        • Francis, agnotologue JL 11 janvier 2011 13:39

          Je lis : « Wood n’a donc pas prétendu réfuter l’effet de serre atmosphérique mais simplement ouvert une nouvelle piste d’étude sans la traiter » Oui, et alors ?

           

          Je lis : « L’absorption d’un rayonnement par une molécule augmente son énergie donc sa température comme l’ont démontré Einstein, Planck et Bohr dans les années suivantes. Pour sa défense, on peut supposer qu’il ne le savait pas lors de la publication de son article » (epapel)

          Ridicule deux fois ! D’une part, cette phrase ne prouve rien et ne fait pas avancer le débat : c’est une tautologie.

          D’autre part, epapel ne comprend manifestement pas ce dont il parle : si Wood a fait cette expérience, c’est bien parce qu’il savait que le rayonnement augmente la température ! Toute l’expérience est basée sur ce fait !

          Ce n’est pas en prononçant des noms de savants qu’on devient savant.


          • epapel epapel 11 janvier 2011 13:43

            Pas pour Wood qui affirme : "Il me semble très douteux que l’atmosphère ait un réchauffement supplémentaire en absorbant le rayonnement venant du sol, même dans les conditions les plus favorables"

            Le but de Wood était justement de démontrer le contraire de ce que vous dites.


          • Francis, agnotologue JL 11 janvier 2011 13:51

            Bon, j’ai peu de temps, là. Mais je ne comprends pas votre post ambigü. Précisez svp.

            Sinon on ne sait plus qui dit quoi. A moins que vous ne vous complaisiez que dans l’ambiguïté ?


          • epapel epapel 11 janvier 2011 16:59

            Je dis simplement que le but de Wood était de montrer que le rayonnement infra-rouge a un effet limité en terme de réchauffement, et je prouve que son expérience ne le fait pas ca il n’a pas tenu compte des différences conductivité thermique importante entre le verre et l’halite (qui est quasiment une matière isolante à température ambiante).

            Tout ce qu’on peut retirer de l’expérience de Wood, c’est que dans les serres horticoles, la température dépend de la conduction et du rayonnement infra-rouge mais sans pouvoir déterminer les apports relatif de l’un et de l’autre.


          • _Ulysse_ _Ulysse_ 11 janvier 2011 14:29

            Comme dit plus haut, la remarque sur la conductivité thermique est valide.
            Reste à refaire l’expérience en tenant compte de celle-ci et on verra bien le résultat.
            Cela devrait être faisable aujourd’hui ;) Cela a déjà dû être fait d’ailleurs. Si le résultat avait été
            fortement différent je pense qu’on en aurait entendu parler. 

            Le reproche que je ferais à l’auteur c’est de mettre tous les sceptiques dans le même sac.
            Ceux qui utilisent l’expérience de wood pour réfuter l’effet de serre n’ont effectivement rien compris.
            Mais il ne me semble pas avoir lu ce genre de propos de la part de scientifiques dits sceptiques mais
            plutôt par des internautes ou autre à la culture scientifique limitée.

            Cette expérience montre en revanche que c’est l’absence de convection qui explique tout
            ou en partie l’élévation de température que l’on observe dans une serre de jardin ou une voiture par ex.
            Cela montre simplement que l’analogie qui est couramment utilisée pour expliquer l’effet de serre entre l’atmosphère
            et la serre de jardin est erronée. Pourtant cette analogie continue d’être faite et refaite elle est pourtant erronée.


            • epapel epapel 11 janvier 2011 17:00

              Mon article ne vise que les sceptiques qui invoquent l’expérience de Wood comme cela est mentionnée dès l’introduction.


            • joletaxi 11 janvier 2011 15:12

              Cet article, qui ne démontre rien,aurait peut-être un mérite, c’est de faire découvrir aux lecteurs non avertis, que la problématique CO2 est beaucoup plus compliquée que cela nous a été seriné depuis des années et que c’est un sujet très controversé.

              Ce qui est appelé très erronément effet de serre, n’a aucun point commun avec ce qui se passe dans une serre, c’est ce que démontre Wood,qui attribue un rôle marginal à l’aspect radiatif dans une dispositif de ce genre.A ce stade, je ne crois pas me tromper en disant que ce point ne souffre pas de contestation.
              De là à appliquer ce raisonnement à l’atmosphère fait partie des simplifications auxquelles se sont livrées les acteurs(le team comme l’appelle McIntyre,qui ne représente guère plus de 70 scientifiques de par le monde),impliqués dans la rédaction de la partie I du rapport du GIEC, qui sous tend tout le reste .
              Contrairement à ce qui est toujours avancé également,les sceptiques ne nient pas nécessairement l’influence d’une « backradiation » due aux gaz piégeant les longues longueurs d’onde.
              Pour bien tenter de comprendre ce problème, je vous suggère de tenter de répondre à cette question posée dernièrement sur le site de Mr. Spencer(un sceptique qui a en charge les mesures de t° par satellites)
              Ne manquez pas de lire les nombreuses réactions(dont certains émanent de scientifiques en vue)
              Cette proposition a fait l’objet de discussions passionnées et passionnantes sur divers blog dont celui de Skyfall,sans pour autant parvenir à une position définitive sur le sujet.Voir également sur WUWT des explications sur la problématique de l’énergie radiative.
              Pour faire bonne mesure également sa petite expérience :
              et ses suites
               Ce qui me frappe le plus dans ce contexte,c’est que Mr. Spencer,qui est un grand scientifique reconnu,Lindzen, qui est une référence,se posent des questions élémentaires sur un sujet qui soi disant a fait consensus,et sur base duquel on imagine changer nos sociétés.Cela paraît à l’aune de ce que vous lirez peut-être, pour le moins surréaliste.
              Vous verrez aussi souvent les petits graphiques des échanges d’énergie selon Trenberth(il y a en bien d’autres,avec des petites flèches par-ci par-là,censés rendre compte de phénomènes d’une complexité encore à découvrir),sur lesquels les signataires du rapport I ,fondent toute cette « saga ».
              Il est pour le moins curieux de constater que ce même Mr. Trenberth,lié par ses graphiques,cherche depuis des années la chaleur « manquante » à ses budgets.Son attitude sur le sujet devient détestable, signe selon moi, qu’il a des « problèmes »
              Une fois n’est pas coutume, la réalité est très éloignée des sacro saints modèles mis en avant par le GIEC.
              Enfin,car il faudrait des heures pour tenter d’approcher ces problèmes, quel est donc ce phénomène si puissant, et inconnu, qui a fait chuté les t° globales de la troposphère et des océans ce dernier mois, effaçant du même coups 30 ans de réchauffement inouï selon le GIEC ?
              On est loin de la poele à frire,prétexte qui fait fleurir des éoliennes inutiles, des taxes à tout va qui provoquent la désertification industrielle de nos pays,des carburants « verts » qui affament les pays pauvres et j’en passe.

              • epapel epapel 11 janvier 2011 17:04

                Wood n’a rien démontré du tout puisqu’il a ignoré la différence de conductivité thermique importante entre le verre et la halite.

                Mieux, il montre qu’en mettant un matériau beaucoup plus isolant que le verre mais laissant passer le rayonnement infrarouge, on ne fait qu’à peine compenser cette perte, c’est donc que le rayonnement infra-rouge a un effet significatif sur la température dans la serre.


              • pissefroid pissefroid 11 janvier 2011 18:15

                pour epapel 17:04

                J’ai peine à imaginer que wood ignorait ce problème.
                Je pense donc que cette différence de conductibilité thermique a une influence marginale.

                Dès qu’un physicien aura refait l’expérience la communauté sera fixée.
                Je suppose que parmi les charbonniers (ceux qui ont la foi) il se trouvera bien quelqu’un pour confirmer ce que vous (epapel) dites.


              • epapel epapel 11 janvier 2011 20:47

                Dans de dispositif présenté par Wood, la conductibilité thermique joue au contraire un rôle essentiel.


              • epapel epapel 11 janvier 2011 20:49

                Vous avez peine à imager parce que vous ne faites pas l’effort de vous replacer dans le contexte des connaissances de 1909 qui sont très inférieures à celles d’aujourd’hui.


              • HELIOS HELIOS 11 janvier 2011 16:11

                ... pour ma part, moi qui suit bas du front, je considere que la terre qui est entouré de « vide » est un systeme autonome.

                le bilan energetique de la terre est simple, il est basé sur les seuls rayonnements.
                il s’agit donc de la difference entre l’energie reçue du Soleil et absorbée par la terre, et l’energie emise par la terre sous forme de rayonnement toujours...

                Peu importe la maniere dont se comporte cette engergie lorsqu’elle est « sur » terre.
                Il faut imperativement avoir a l’esprit, que si la terre ne re-emmetait rien ou pas assez, nous n’existerions plus ! 4,5 milliards d’années d’accumulation de cette energie solaire nous aurait gazeifié.

                Considerant que le soleil est constant dans son fonctionnement, aux taches solaires pres, il convient d’avoir une autre demarche pour s’occuper de notre climat.

                Une fois cette etat de fait exprimé, nous constatons une elevation inhabituelle de la temperature MOYENNE DE SURFACE, de la terre.

                Si notre bonne vielle planete etait un caillou mort, avec une athmosphere immobile, toute la terre serait a la même temperature.
                Oui, mais, voila, il y a le noyau liquide qui a des convections, les plaques continentales qui promennent sur cette ocean en fusion... il y a l’athmosphere et ses nombreux circuits et autres courants d’air... plus la rotation de la planete et son inclinaison de l’axe qui fait que tout n’est pas reparti idealement...

                Alors, apres tout cela, il y en a encore pour nous expliquer que le CO2 est responsable de tous nos maux....

                Alors, l’experience de Wood....


                • Francis, agnotologue JL 11 janvier 2011 18:30

                  Cet article est foireux dès le départ pour la bonne raison qu’il tente de renverser la charge de la preuve et de noyer le poisson, comme on dit, sous un discours verbeux et sans aucune rigueur scientifique.

                  La théorie du RCA (réchauffement climatique d’origine anthropique) est basée sur le modèle de l’effet de serre étendu à la planète, et plus particulièrement, c’est fondamental, sur une interprétation qui était communément admise avant Wood : le rôle du rayonnement.

                  Wood a démontré que cette interprétation de l’effet de serre est erronée. Dès lors, le modèle de l’effet de serre n’est pas un bon modèle pour expliquer ce qu’il se passe dans la nature.

                  Et voici que epapel prétend invalider l’expérience de Wood par le seul concours de sa rhétorique !

                  La seule manière d’invalider l’expérience de Wood serait de refaire l’expérience et de mettre en évidence des résultats contradictoires. Il est clair que si cela était possible, les scientifiques l’auraient déjà fait.

                  Il est vrai qu’ils n’ont pas la pointure d’epapel !

                   smiley



                  • epapel epapel 11 janvier 2011 20:52

                    Je ne verse pas dans le promothéisme.


                  • epapel epapel 11 janvier 2011 21:13

                    Je viens de visionner la vidéo, elle ne prouve pas que le contrôle du climat est possible.

                    Ca fait également 50 ans que les américains - et bien d’autres- essaient de contrôler la fusion thermonucléaire : y sont-ils parvenus ? Non.
                    Des alchimistes ont cherchés pendant des siècles la pierre philosophale, l’ont-il trouvée ? Non.

                    Ce reportage et vous-mêmes confondez volonté de faire avec capacité à faire.


                  • Francis, agnotologue JL 12 janvier 2011 09:40

                    epapel, je suppose que vous voulez dire « prométhéisme » ? Dois-je croire que vous ne connaissez pas Le mythe de Prométhée ?

                    Quelqu’un a dit : « une idée dont on ne discute pas est une idée morte. »

                    A contrario, une idée même idiote dont on discute, vit, trop à mon goût. Il en est qui sont tellement tordues, que même leur contraire est tordu.

                    Je préfère quitter ce fil. Vengez vous en disant que ce sont mes idées qui sont tordues, ça m’évitera de revenir.


                  • El Nasl El Nasl 11 janvier 2011 19:48

                    Sur futura science à chaque fois qu’il y a une nouvelle sur le RCA les commentaires sont fermés et pour cause , on comprend aisément . Loin de moi de suggérer que tout débat sur le sujet par des gens de notre espèce (moi compris ) est vain , mais l’idée n’est pas loin .

                     Comme dit plus haut dans un autre commentaire la Terre échange de l’energie avec l’extérieur sous forme de rayonnement . A l’intérieur cette energie est convertie sous différentes formes , mécanique , thermique , chimique , il y a des changements de phases ( l’energie pour vaporiser une quantité d’eau est environ 1400 fois plus grande que celle pour augmenter de 1 degré la même quantité d’air  ou autrement dit avec cette même quantité d’energie ,la température de l’air serait augmenté de 1400 °C ) , il y a moult interactions , la géométrie de la planète (au pôle selon la saison la surface sert de radiateur thermique pendant plusieurs mois , radiateur dont les caractéristiques changent un peu comme la quantité de nuage à un effet sur la quantité de rayonnement absorbée ) ... bref énumération succincte et bateau de quelques paramètres pour dire que si on a pas les gros ordinateurs et les différents modèles sous le coude pour voir ce que cette mixture pourrait donner , bien malin l’Agoravocien qui pourrait prédire l’avenir du climat et toute discussion ne peut tourner qu’en bataille rangée .  


                    • viva 11 janvier 2011 19:53

                      Je pense qu’effectivement cet article mélange un peu tout. L’expérience de wood est reproductible elle ne vise pas à remettre en cause l’existence de l’effet de serre, mais elle démontre qu’il n’est pas possible de comparer ce qui se passe dans une serre avec ce qui se passe sur la planète.


                      • epapel epapel 11 janvier 2011 20:51

                        Enfin une remarque pertinente et c’est précisément ce que je voulais démontrer.


                      • joletaxi 11 janvier 2011 20:02

                        On a du mal à vous suivre, mais ce n’est pas nouveau.

                        Dans la première expérience,on entend prouver que le réchauffement de la serre est du au piégeage des infra rouges par la plaque de verre,opaque à ceux-ci.Il n’est donc pas question ici d’un réchauffement de l’air par conduction avec la surface qui reçoit le rayonnement,et qui, voit sa t° augmenter parce que l’air est confiné dans la serre.
                        Wood montre que si la plaque de verre est remplacée par un matériau transparent aux infra rouges,il n’y a pas de différence notoire.
                        Que la halite en l’occurrence soit un meilleur isolant que le verre ne change rien à la proposition, puisque selon la thèse « réchauffiste »,la t° de l’air dans la serre est dictée par la l’émission des infra rouges par la plaque de verre,qui elle-même a bien du s’échauffer pour émettre,au moins à une t° plus élevée que celle de l’air dans la serre.Si l’on fait cette hypothèse(fausse puisque le verre est en contact avec l’air extérieur),que la halite soit plus isolante ne change rien, puisque la surface en contact avec l’air de la serre doit être + élevée,et partant il ne peut y avoir une déperdition d’un air plus froid vers une surface plus chaude.

                        Toute la théorie actuelle est basée justement sur une élévation de la t° de la TOA,qui devrait se manifester surtout sous les tropiques,les gaz à effet de serre jouant le rôle du verre,piégeant les infra rouges,et du fait de l’élévation de t°, une fraction plus importante de la radiation retournerait vers le sol.(on sait qu’il n’en est rien, malgré les gesticulations de certains à ce propos)

                        « Le système terre, quand à lui, ne peut transmettre son énergie à l’espace que par rayonnement pour la simple et bonne raison que l’espace est vide. Ensuite, les deux modes de transfert d’énergie entre les différentes couches de l’atmosphère sont la convection et le rayonnement, car l’air qui est déjà un isolant thermique au niveau du sol l’est d’autant plus en altitude à mesure qu’il se raréfie et donc la conduction est négligeable. Enfin, la stratosphère qui est une couche située entre 10 et 50 km n’est pas soumise à la convection et ses turbulences, raison pour laquelle les avions de ligne l’empruntent systématiquement. »

                        Comme toujours dans ce domaine, vous simplifiez la réalité dans le sens qui vous convient.
                        Votre raisonnement sur la conduction convient pour un aire sec, il n’en est plus de même pour un air saturé en vapeur d’eau.
                        Un autre mode de transmission d’énergie dans l’atmosphère, qui est selon moi prépondérant est le changement de phase.Les capacités thermiques du cycle eau-vapeur d’eau- eau sont phénoménales.
                        Si effectivement la terre ne peut perdre son énergie entrante que par rayonnement,vous mésestimez les transferts directs des basses couches vers la stratosphère(cf l’airbus perdu dernièrement).De même, les limites troposhère, stratosphère, sont sans cesse perturbées,mouvantes,et partant plus ou moins émissives.Enfin la stratosphère joue un rôle non négligeable dans la capacité rayonnante de TOA.Or la composition de cette dernière et sa t° sont soumises à des réactions mal connues au vent solaire,au magnétisme,à la quantité de vapeur d’eau injectée suivant les mouvements cités plus haut,et sans doute encore à d’autres phénomènes que nous n’avons pas encore découverts,il suffit de voir les résultats des dernières études sur le trou de la couche d’ozone.
                        Certaines études penchent même pour une explication plausible des renverses des courants pacifique par les changements de la position et de l’étendue de ce trou ?

                        On s’éloigne chaque jour un peu plus du « consensus » en fonction des découvertes incessantes, ce qui est rassurant.Ce qui est irritant, c’est de voir de grands scientifiques s’accrocher à leur hypothèse, quitte à manipuler les données, pour tenter de nier la réalité que les gens peuvent constater de visu.


                        • epapel epapel 11 janvier 2011 20:08

                          Greenhouse effects within the frame of physics, International Journal of Modern Physics. B 23, 275 (2009). Depuis sa première publication en 2007, cet article n’a toujours pas été réfuté (lire cette page).

                          Je peux déjà réfuter le chapitre concernant la vapeur d’eau. Les auteurs affirment que l’effet de serre est constamment saturé dans l’atmosphère compte tenu de la vapeur d’eau, ce n’est vrai que pour les basses couches de l’atmosphère et c’est totalement faux à partir de la stratosphère car la quantité maximale de vapeur d’eau qui peut être contenu dans l’air dépend de sa température. Pour illustrer le propos voici quelles sont les pressions de vapeur d’eau saturante et sa proportion par rapport au CO2 en fonction de l’altitude (atmosphère standard) :
                          altitude...P......T......PVS.......xCO2
                          .........0 1013 15,0 17,2 ...........57
                          ..1000 ..900 ...8,5 10,1 ..........43
                          ..2000 ..794 ...2,0 5,8 ...........32
                          ..3000 ..700 ..-4,5 3,3 ............23
                          ..4000 ..617 -11,0 1,8 ............16
                          ..5000 ..541 -17,5 0,95 ..........12
                          ..6000 ..471 -24,0 0,5 ..............8
                          ..7000 ..411 -30.5 0,25 ...........5,5
                          ..8000 ..357 -37,0 0,12 ...........3,6
                          ..9000 ..307 -43,5 0,056 .........2,3
                          10000 ..265 -50,0 0,025 .........1,4
                          11000 ..226 -56,5 0,06 ...........0,9
                          H2O/CO2 a peu près constant dans toute la stratosphère.

                          On remarque que le ratio H2O/CO2 ne cesse de diminuer avec l’altitude au point de devenir identique dans la stratosphère, et que la teneur en gaz à effet de serre n’est plus saturante au delà de 5000m.


                          • Jean Lasson 11 janvier 2011 21:49

                            Saturé au sens d’une saturation optique aux longueurs d’ondes pertinentes, c-à-d celles des infrarouges censés être responsables du prétendu effet de serre. En d’autres termes, l’atmosphère serait - déjà, globalement et constamment - opaque aux infrarouges. Si c’est bien exact, cela impliquerait alors qu’une augmentation de la concentration d’un « gaz à effet de serre » (GES) n’aurait aucune incidence sur l’équilibre thermique terre-atmosphère et ceci même dans le cadre de la théorie de l’effet de serre atmosphérique radiatif (théorie réfutée par Gerlich et Tscheuschner).


                          • epapel epapel 11 janvier 2011 23:04

                            Sauf que la répartition de la vapeur d’eau n’est pas constante, elle varie dans des proportions importantes en fonction de l’altitude, ce que vous venez de lire mais aussi de la latitude comme je l’explique plus bas.

                            L’effet de saturation aux infra-rouges n’existe pas aux hautes latitudes.


                          • joletaxi 12 janvier 2011 00:10

                            «  la quantité maximale de vapeur d’eau qui peut être contenu dans l’air dépend de sa température. » ... et de la pression., ce que montrent vos chiffres.

                            Quant au ratio vapeur d’eau CO2,ceci est purement théorique,car il faudrait encore qu’il y aie une parfaite répartition du CO2, ce qui n’est pas le cas, et que la différence de densité des 2 gaz ne justifie pas.
                            A pression constante, le taux de vapeur d’eau dépend de la t° ;mais pas si la pression est variable.

                            Concernant la stratosphère,encore une fois, pour ce que l’on en sait, le taux de vapeur d’eau est loin d’être constant,au grand étonnement de scientifiques de la NASA, qui ont constaté que contrairement à ce que prévoyaient les modèles, ce taux avait baissé de + de 30 % !
                            Egalement, si la t° de la stratosphère montrait une tendance à la baisse, compatible avec un déficit radiatif sortant de l’atmosphère,et un réchauffement de la troposphère, cette tendance s’est inversée.
                            Concernant la hausse de t° plus marquée aux pôles, si cela semble vrai au pôle N,il n’en est pas de même au pôle S qui ,malgré toutes les tentatives pour faire croire le contraire,se refroidit,ce qui met à mal la théorie.



                          • epapel epapel 13 janvier 2011 15:10

                            Dans la stratosphère la concentration mesurée de vapeur d’eau varie de 2 à 6ppm, celle de CO2 de 330ppm.

                            30% de pas grand chose = trois fois rien.


                          • epapel epapel 13 janvier 2011 15:17
                            A pression constante, le taux de vapeur d’eau dépend de la t° ;mais pas si la pression est variable.

                            Déjà, il faut parler de pression de vapeur saturante qui est la pression maximale possible et qui ne dépend que de la température (non atteinte loin de là dans la stratosphère comme indiqué plus haut).

                            J’en ai tenu compte dans le calcul des ratios H20/CO2, vous pouvez faire les calculs vous-même. De toute façon, les mesures montrent qu’il y a en moyenne 100 fois moyen de vapeur d’eau que de C02 dans la stratosphère, ce qui est encore plus pessimiste que mes chiffres qui aboutissent à un ration 1/1 dans le meilleurs de cas.


                          • Francis, agnotologue JL 13 janvier 2011 15:43

                            @ Joletaxi, ce fait que le pôle nord se réchaffe contrairement au pôle sud qui aurait la tendance inverse, évidemment nous interpelle. De là à dire que le réchauffement du pôle nord est d’origine anthropique, il n’y a qu’un pas ! Mais puisqu’il s’agit d’un réchauffement sélectif, cette action anthropique est évidemment volontaire et en connaissance de cause, si vous voyez ce que je veux dire !

                             smiley


                          • epapel epapel 11 janvier 2011 21:31

                            Greenhouse effects within the frame of physics, International Journal of Modern Physics. B 23, 275 (2009). Depuis sa première publication en 2007, cet article n’a toujours pas été réfuté (lire cette page).

                            Un autre phénomène qui est largement occulté c’est la grande variation du taux de vapeur d’eau en fonction de latitude qui est due à la température.
                            à l’équateur : T 30°C, PVS 41 mb
                            aux pôles .. : T -15°C, PVS 2mb

                            Aux niveau du sol, l’air peut contenir 20 fois moins de vapeur d’eau saturante aux pôles qu’à l’équateur tandis que la concentration de CO2 reste identique. Aux pôles il y a au plus 7 fois plus de vapeur d’eau que de CO2 dans l’atmosphère mais probablement en réalité 4 fois plus avec une humidité relative de 60% (ce qui correspond à un temps froid et sec).
                            Pas étonnant que les modèles prévoient une augmentation plus importante de la température moyenne aux hautes latitudes et plus faible à l’équateur.


                            • sunjixav 11 janvier 2011 22:47

                              L’effet de serre remis en question par les scientifiques :

                              lire ; http://www.pensee-unique.fr/effetdeserre.html#sensib

                              c’est un peu long et technique mais trés bien fait


                            • epapel epapel 12 janvier 2011 00:04

                              J’ai lu l’article, mais le problème c’est que :
                              1) certains disent que l’effet de serre existe mais qu’il est saturé donc il ne peut pas augmenter
                              2) un autre dit que l’effet de serre existe et n’est pas saturé mais qu’une augmentation de CO2 conduit à une diminution de la vapeur d’eau donc l’équilibre est maintenu
                              3) un autre dit que l’effet de serre n’existe pas
                              4) un autre dit que les lois du corps noir ne s’appliquent pas aux gaz alors qu’elles sont utilisées par ceux de 2)
                              5) un autre nous sort une théorie adiabatique qui n’a rien voir avec le reste
                              .....

                              Il y en donc au moins trois sur quatre -sur ceux que j’ai regardé - qui se trompent.

                              Page très intéressante qui montre qu’il y a autant de théories que sceptiques, et théories qui sont incompatibles les unes avec les autres.


                            • Pierre 12 janvier 2011 11:14

                              epapel ne sait pas qu’il y a belle lurette que « l’effet de serre d’horticulteur » n’est plus invoqué que par les débutants ou ceux qui veulent faire de l’intox, comme certains « éducateurs » du CEA ou de « sauvons le climat » qui mettent un thermomètre sous un saladier (en verre) renversé pour impressionner les enfants et les persuader que ce qu’on leur raconte est exact...

                              L’atmosphère est un système ouvert. La serre n’en est pas un.
                              Dans un système ouvert, toute la difficulté est de comprendre et de modéliser la manière dont s’établit l’équilibre convectif-radiatif et de déterminer l’importance du CO2 là dedans ( la sensibilité) ainsi que le sens et l’importance des rétroactions (vapeur d’eau, nuages etc.)

                              Visiblement epapel n’a rien compris aux 5 points de vue qu’il tente de décrire maladroitement. Ils les caricature.

                               En réalité, les différents auteurs critiquent plusieurs hypothèses de la théorie en vigueur. Ils convergent sur le diagnostic que la théorie en vigueur fait usage d’un grand nombre d’extrapolations, approximations etc.. qui la rendent caduque.

                              Quand à la conclusion de epapel, elle est digne de celle du polytechnicien qui expérimente sur une sauterelle et conclut que si on lui coupe les deux pattes, la sauterelle devient sourde...)
                              En gros :« il y a cinq propositions donc au moins une est fausse. »

                              Primaire  !
                              Epapel devrait éviter d’aborder les questions scientifique.
                               Il n’ a manifestement pas le niveau requis.


                              • epapel epapel 12 janvier 2011 23:58

                                Je vous retourne le compliment : vous n’avez rien absolument compris à ce que j’ai écris, apparemment la sauterelle c’était vous.

                                Je dis simplement que l’expérience de Wood ne démontre pas l’inexistence du rôle de blocage des infra-rouges par la vitre et j’ajouterai qu’elle manque de sérieux du fait d’une absence de données sur les conditions de l’expérience :
                                - épaisseur du couvercle
                                - température extérieure
                                - irradiance solaire

                                Je dis au contraire qu’elle démontre que le rôle du rayonnement infra-rouge est important car les couvercles de verre opaque infrarouge et halite transparent infra-rouge conduisent à une température identique de 55°C (peut importe la valeur finalement). L’important est de remarquer que les deux couvercles ont la même épaisseur, or la halite isole 10 fois plus que le verre donc 90% de l’énergie de la boîte avec un couvercle de halite a été transmise par le rayonnement infra-rouge (*), CQFD.
                                 
                                (*) La quantité d’énergie transmise par conduction suit la formule suivante :
                                E=Conductivité*(Tint-Text)/épaisseur.
                                A l’équilibre l’énergie totale transmise dans les deux boîtes est nécessairement identique et comme les températures et l’épaisseur sont également identiques, l’énergie transmise par conduction est proportionnelle à la conductivité thermique, donc 10 fois moins pour le couvercle de halite.


                              • epapel epapel 13 janvier 2011 00:25

                                J’ai analysé toute l’argumentation concernant l’approximation sur les 33°C attribué à l’effet de serre infra-rouge qui conduit à dire que l’erreur est supérieure à l’effet de serre du à l’augmentation de CO2 et donc que tout est faux. C’est un peu la même chose pour le calcul de la valeur de l’irradiance infra-rouge.

                                Mais ça d’absolument aucune importance autre qu’académique car ça ne change rien au fait qu’on constate ou pas une élévation des températures moyennes et sur les conséquences qui en découlent. C’est comme si on contestait la mesure de la hauteur des vagues parce qu’on se serait trompé de 30m sur la profondeur de l’océan alors que ce qui compte pour la population en terme d’inondation c’est le niveau de référence par rapport à la terre ferme et non par rapport au plancher océanique.


                              • Karash 18 janvier 2011 20:18

                                Si je puis me permettre, Conductivité*(Tint-Text)/épaisseur, ça nous donne un flux d’énergie, donc en Watt, et pas une quantité, en joule.
                                Donc noter ça E, c’est pas top top.

                                Il faut donc parler de quantité d’énergie PAR UNITE DE TEMPS.

                                 ;)


                              • epapel epapel 4 mars 2012 21:23

                                essai

                                -)


                                • epapel epapel 4 mars 2012 21:25

                                  essai
                                   smiley


                                  • epapel epapel 4 mars 2012 21:28

                                     smiley)
                                     :/-/
                                     :/-(
                                     :/-p


                                    • epapel epapel 4 mars 2012 21:29

                                       smiley/
                                       smiley|
                                       smileyp


                                      • epapel epapel 4 mars 2012 21:30

                                         :-A
                                         :-B
                                         :-C


                                        • epapel epapel 4 mars 2012 21:31

                                           :- !
                                           :-§
                                           :-%


                                          • jean 2 janvier 2018 12:02

                                            Hélas pour la démonstration d’epapel la conductivité thermique de l’halite (sel gemme) est d’environ 5 à 6 W/m/K selon diverses sources et non de 0,07 ! L’halite est donc meilleur conducteur que le verre (environ 1W/m/K) et l’interprétation que Wood fait de son experience est correcte. Et il n’est pas étonnant qu’en presence d’une forte convexion le fond de la boite n’emette pas comme un corps noir

                                            en equilibre thermique avec son rayonnement et que la loi de Wien,vérifiée dans cette derniere condition ne s’applique pas en presence d’une forte convexion. C’est malheureusement ce que font beaucoup de raisonnements et de modèles sur l’effet dit de serre.

                                            • kenique 15 novembre 2019 15:42

                                              @jean
                                              « diverses sources », cela nous laisse sur notre faim... Une référence précise serait appréciée, car cette information change tout...


                                            • pissefroid pissefroid 13 février 2022 09:42

                                              @kenique
                                              dans ce document de inrs, la conductivité thermique de la halite est de l’ordre de

                                              4W/m/K (page 9)


                                              https://espace.inrs.ca/id/eprint/8032/1/I-404.pdf


                                            • kenique 15 novembre 2019 15:14

                                              Vous annoncez que « Le but de cet article est démontrer que l’expérience de R W Wood n’est pas une réfutation de l’effet de serre. »

                                              Je l’ai lu avec attention. J’ai bien compris (je crois) vos critiques, qui me paraissent tout-à-fait pertinentes, mais pour « démontrer » que, si on ne commet pas les erreurs de Wood, on obtient un résultat significativement différent du sien, encore faudrait-il refaire l’expérience correctement et informer vos lecteurs des conclusions qui s’imposent.

                                              Pour l’instant, vous m’apprenez (ce que je savais déjà, d’ailleurs) que Wood n’a rien démontré, mais, pour l’instant, vous faites match nul, car vous n’avez rien démontré non plus (si tant est qu’on « démontre » quelque chose en science, mais c’est un autre sujet). 

                                              J’ai peut-être raté quelque chose, mais je n’ai trouvé aucune communication rendant compte d’une expérience ayant montré que, jusqu’à preuve du contraire, lorsqu’on fait bien les choses, les températures des deux serres sont significativement différentes. Aurait-on peur du résultat ?

                                              Ne laissez pas cet intéressant travail inachevé. Ce serait dommage, car, pour l’instant, il n’a réussi qu’à nous donner envie de savoir la suite...

                                              N.B. l’h d’halite est muette (maintenant, tout le monde dit un « h », mais je suis de la vieille école...). On doit donc écrire « l’halite » et non « la halite ».

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