Le Nucléaire et la Démographie, les deux grands EXCLUS de la Convention sur le climat !
La sélection des "tirés au sort" et leur encadrement dirigiste vont-ils réussir à discréditer cette mascarade de démocratie : pas un doux zéphir de révolte constructive n'a perturbé le ronronnement des travaux servant à justifier des mesures gouvernementales coercitives, fiscales et réglementaires, mesures déjà dans les cartons. Les 66 millions de citoyens n'y trouveront aucune pespective d'avenir radieux, ni ne retrouveront ni la joie, ni la volonté de construire cet avenir optimiste.
La convention pouvait se limiter à la réduction des émissions du CO2 dans les activités industrielles et domestiques et dans la promotion de systèmes de production à émissions réduites ou quasi nulles.
Quand bien même certaines solutions polluantes sont peu utilisées en France (comme les dernières centrales à charbon (4 en sevice intermittent, arrêt en 2022/2026 en France), contrairement aux centrales allemandes (des nouvelles mises en service après la fermeture de certaines centrales nucléaires, arrêt en 2038 !)) il était impératif de placer les efforts demandés aux Français dans le contexte international des "évolutions (réductions ?) des émissions de gaz à effet de serre", ces gaz étant le dioyde de carbone, des oydes d'azote et le méthane.
Ainsi, malgré leur impact important, les deux grands domaines des centrales nucléaires et du pilotage de la démographie nationale et planétaire n'ont été ni évoqués ni analysés. En complément les incidences économiques en terme de coûts (ou prix de revient), d'emplois, de réduction du chômage, de financements, de sociabilité, de solidarité, n'ont pas été clairement abordées. Enfin, en dehors des mesures restrictives, -punitives envers les citoyens-, et de la tendance à la décroissance économique, il n'y a aucune vision d'avenir susceptible de satisfaire les aspirations des populations et les entreprises.
Le nucléaire totalement ignoré ?
La production d'électricité à partir des centrales nucléaires se caractérise essetiellement par des émissions quasi nulles de CO2 , la part affichée prise en compte concerne les émissions liées à la fabrication de la centrale et répercutées sur toutes les années de la production. L'Allemagne (Merkel) qui pour des raisons politiques et électorales, face aux "grünen", a décidé en 2011 de fermer toutes ses centrales nucléaires pour des "raisons de sécurité". En fait 8 sur 17 ont été rapidement fermées, les autres devant l'être avant 2022 ! Comment justifier, que pour des centrales de même type, certaines sont dangereuses et les autres seront sures, non dangereuses pendant encore 10 années de service. En fait c'est un compromis entre le développement des émissions massives de CO2 par les anciennes et nouvelles centrales au charbon, et la réduction des émissions par les centrales nucléaires : les énergies renouvelables devant progressivement assurer la décroissance de la production de gaz à effet de serre !
En France, les "khmers verts" veulent l'arrêt de toutes les centrales nucléaires, alors que les "verts" capables de raisonnements prenant en compte l'urgence climatique et l'impérative diminution des émissions de gaz à effet de serre admettent un compromis avec une réduction de la part du nucléaire (avec un objectif à long terme de la suppression totale du nucléaire), tant que des solutions alternatives de production d'énergies renouvelables ne pourront assumer la totalité des besoins de jour et de nuit et en toute saison.
Il est probabe que les "conventionnels" ont été privés de toute évocation des problèmes positifs et/ou négatifs liés à la production nucléaire d'électricité : le risque de capotage, d'implosion de la convention était grand. Un autre motif réside dans le fait que cette convention se recoupait avec les élections municipales : les maires n'ont pas la responsabilité d'implanter ou de fermer les centrales nucléaires ! Pour les "verts" politiques il était souhaitable de ne pas faire éclater les dissensions ; par contre pour le gouvernement et son meneur jupitérien préoccupé par sa réélection, faire éclater les dissensions des verts lors de la campagne présientielle sera de "bonne guerre" et indispensable.
Les coûts "astronomiques" des démantèlement des centrales nucléaires
Les conventionnels ont évoqués les problèmes de coûts de la transition énergétique pour le climat et surtout les financements, en invitant les pouvoirs publics à participer largement avec des grands programmes largement subventionnés, sans entrer dans les détails : il y a suffisamment d'énarques inspecteurs des finances pour dégager des solutions, afin de réduire la part des subventions, donc réduire l'ampleur des programmes !
Comme pour la production décarbonnée d'électicité "nucléaire", le coût du démantèlement des centrales après leur arrêt définitif, coût global estimé à plusieurs dizaines de milliards d'euros pour répondre à la demande utopique de nettoyage complet des sites nucléaires, réacteurs compris, "sensés faire disparaître toutes les sources et traces de radioactivité". Ces énormes masses d'argent seront autant de moyens en moins pour financer les programmes de la transition ! Il existe une autre solution pour "passiver" les centrales nucléaires après leur arrêt : prenant en compte que lorsque que la centrale est en marche et surtout lorsque le réacteur est arrêté (avec le coeur chargé de combustible) pour des maintenances, le personnel de la centrale et des militants de Green Peace anti-nucléaires se promènent aux abords de l'enceinte en béton et même montent sur le toit (avec en-dessous un coeur, même au repos, plein de combustible radioactif !!! ). Avant un démantèlement/démontage complet avec des émissions de poussières radioactives et de pollution des nappes et des sols lors des travaux et du transports des déchets à basse radioactivité, la centrale reste raccordée au réseau électrique même si elle ne produit plus de courant : il faut refroidir tous les éléments du coeur, l'eau radioactive des circuits primaires et les épingles de combustible nucléaire sorties apès le refroidissement du coeur pour être plongées dans des piscines spécifiques de refroidissement et de stockage, avant le transfert à l'usine de la Hague pour y être traitées et dépolluées de déchets très radiactifs. Pendant les 2 à 4 ans ou plus que dure cette phase, l'électricité du réseau pour les circuits de refroidissement et pour les sécurités, est donc nécessaire. Le démantèlement mécanique, la destruction des matériels et des bâtiments ne peut s'envisager qu'à l'issue de cette phase, et au vu des quelques expériences en cours, il faudra compter une bonne dizaine d'années, pour finalement déplacer après déchiquetage des matériaux plus ou moins radioactifs (les bétons faiblement, les échangeurs/bouilleurs plus fortement).
Alors pourquoi ne pas faire entrer dans l'enceinte centrale près de la cuve, les composants fortements radioactifs et les autres moins radioactifs et irrécupérables, les noyer sous un béton maigre. En complément de sécurité, recouvrir l'enceinte actuelle par une nouvelle couche de béton de plusieurs mètres d'épaisseur permettrait de stocker les éléments radioactifs de la centrale sous une "pyramide" pour des millénaires ! Cette solution est beaucoup plus rapide et surtout bien moins onéreuse que les solutions incomplètes actuellement envisagées ! Cet encoconnage permet l'utilisation du site bien raccordé au réseau électrique et à des sources de refroidissement, bien cloturé, pour des activités nouvelles.
La démographie nationale et mondiale totalement ignorée
Les trop fortes émissions de gaz à effet de serre, prises en compte dans le projections sont essentiellement dues aux activités économiques des hommes. Les émissions de méthane par les fonds marins et par la fonte du pergélisol sont quasi impossible à maîtriser !
Avant l'ère industrielle, avant la fourniture massive d'énergie par le charbon puis par les hydrocarbures, la teneur en CO2 de l'atmosphère était stable à 280 ppm. La population concernée (Europe, USA, Russie, Chine, Japon) par la croissance de la consommation d'énergies fossiles était de l'ordre de quelques centaines de millions d'habitants et ne s'accroissait que faiblement. Pendant les XIX et XX ièmes siècles la croissance démogaphique de ces pays en forte croissance industrielle, est due surtout aux progrès de l'hygiène, de l'alimentation et de la médecine. La croissance de la consommation d'énergies fossiles a suivi la croissance démographique.
Croissance démographique et croissance individuelle des consommations d'énergies fossiles, par les seuls pays industrialisés ci-dessus, se sont traduites par une forte élévation de la concentration atmosphérique des gaz à effet de serre, (plus de 400 ppm aujourd'hui) responsable principale du réchauffement climatique. Avec en complément un épuisement des ressources fossiles et naturelles de la biodiversité !
Les "Occidentaux" et autres grands consommateurs et prédateurs de ressources fossiles, ont non seulement prélevés des ressources fossiles dans les pays africains, asiatiques et sud-amércains, mais ils ont apportés -sans que cela soit leur but principal- les améliorations de la médecine, avec une forte diminution de la mortalité (surtout infantile et à la naissance). L'Afrique est ainsi passée d'une centaine de milions d'habitants vers 1900 à près de 1,5 miliards aujourd'hui, avec une tendance à atteindre prochainement les 2 miliardds. La même progression concerne les pays du SE asiatique (hors la Chine et Le Japon) et de l'Amérique centrale et du sud. Tous les habitants de ces grandes contrées planétairres ont l'ambition d'améliorer leurs conditions de vie en consommant, à leur tour, beaucoup plus d'énergies fossiles (renouvelables pour une faible part). Si tous les humains se contentent d'un niveau de consommation énergétique réduit de moitié par rapport à celui actuel des occidentaux, ce sera, à court/moyen terme, une très grande catastrophe climatique (plus la destruction des ressources naturelles de la biodiversité). Maintenir notre confort ne peut se faire au détriment des conditions de vie des populations du tiers monde !
Seule la Chine, devant ce dilemme, a engagé, avec ses méthodes autoritaires, une politique de l'enfant unique qui a évité une explosion démographique. Aucun autre pays n'a osé mettre en oeuvre une telle politique pour diverses raisons : religieuses, culturelles, morales, démocratiques/démagogiques, sauf de timides promotions de planning familial ; l'IVG dans nos pays n'est pas un outll pour réduire la croissance démographique, mais un élément de liberté, de choix personnel.
En France, au contraire, les dernières mesures politiques sont prises (avec le soutien et l'accord des verts) pour faciliter l'exercice du droit à l'enfant (PMA pour toutes les femmes, en attendant la GPA) et pour faciliter la prise en charge de l'enfant par la société (collectivité nationale) avec des allocations familiales plus généreuses dès le premier enfant. Comme la France est toujours en croissance démographique, même depuis la fin du baby boom, avec 150 000 à 200 000 excès de naissances chaque année par rapport aux décès, qui impacte les finances publiques d'environ 40 milliard € chaque année (allocations familiales, éducation nationale...) et qui alimente la croissance du chômage (environ 3 à 4 millions de chômeurs de plus depuis la fin des trentes glorieuses).
Par contre, en Allemagne, constamment prise comme modèle comparatif, depuis 1972, le déficit de nasisances sur le décès cumulé jusqu'à nos jours dépasse les 5 millions : la diminuton du nombre de jeunes a permis des économies budgétaires de l'ordre de 50 Md€/an. Et malgré cette glissade démographique la population de l'Allemagne reste en croisance avec plus de 4 millions d'habitants (avant l'afflux massifdes régugiés) du fait d'une immigration plus que compensatoire de 9 travailleurs jeunes et bien élevés et formés par leurs pays d'origine (et aux frais des contribuables nationaux de ces pays !!!) d'où une "économie budgétaire" de l'Allemagne sur le dos des pays auxuels elle donne des réprimandes sur leur mauvaise gestion de leurs finances publiques : quel cynisme !!!
En conclusion
Si les mesurettes péconisées par la convention citoyenne peuvent contribuer à des améliorations sensibles comme l'isolation thermique sérieuse de tous les logements et bâtiments chauffés, avec de fortes subventions publiques, peut apporter des améliorations sur le bilan énergétique de la France, par contre, l'absence de prise en compte de la globalité des facteurs planétaires ne sera qu'un autosatisfecit de nos communiquants gouvernementaux et politiques.
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