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Accueil du site > Actualités > Environnement > Marées noires : ce qui marche, et ce qui ne marche pas

Marées noires : ce qui marche, et ce qui ne marche pas


La marée noire du Golfe du Mexique qui a souillé une grande portion des côtes américaines était-elle stoppable ? L’on a vu dans les reportages plusieurs techniques pour tenter d’endiguer la propagation du pétrole dans l’océan, et son approche vers les littoraux. Mais avec près de 760 000 litres de brut qui « fuient » de l’explosion de la plateforme (de son forage, plus précisément), l’urgence impose ses choix. Treehugger nous propose une revue des méthodes utilisées pour contrer le phénomène.

Evidemment, chaque marée noire a sa propre structure : tanker brisé ou échoué, ou dans le cas du Golfe du Mexique endommagement de la plateforme et conduit d’extraction cassé, profondeur de la nappe, conditions météorologiques, vitesse et pertinence de la réaction des secours et des équipes mobilisées…


En fait, si les secours réagissent très rapidement, en une heure ou deux, il est possible de circonscrire la nappe non encore « développée » par une sorte de « sac poubelle », qui tel un filet imperméable, entourerait toute la nappe et permettrait de l’orienter et de la traiter.

Un autre système qui est actuellement essayé sur les côtes de la Louisiane est celui des boudins gonflables orange. Le principe est de protéger d’un côté la côte en plaçant une ceinture de ces boudins autour du littoral, et de l’autre d’encercler la marée noire par le même système, ainsi les zones hors boudins restent-elles « propres » . Mais dans le cas actuel, le mauvais temps (il faut considérer le Golfe du Mexique comme aussi tourmenté que la Mer du Nord) a réduit considérablement l’utilité de ces boudins.


Dans la série des prototypes intéressants mais non efficaces (car non disponibles et dans le cas d’une marée noire le seul critère retenu pour les moyens de lutte est celui de leur disponibilité), on peut évoquer les bottes de pailles flottantes, les solutions à base de champignon déshydratés.

Une fois la marée sur le littoral, vient la phase du nettoyage. Deux outils sont utilisés pour se débarrasser du mazout collé au sable et aux caillou, d’un côté les dispersants, qui accélère le processus de dégradation du pétrole, de l’autre les agents de bioremédiation (dont nous avions parlé avec la technique de dépollution des sols par le lait) qui consistent en des micro-organismes (type bactérie) capable de casser (ou « manger ») les particules de l’hydrocarbure. Une technique en revanche qui s’était révélée peu efficace lors de l’Exxon Valdez avait été le nettoyage des roches par jet de vapeur.

Voir pour plus d’infos ce document très complet sur la manière de lutter contre une marée noire grâce aux dispersants.


TechnoPropres

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1 réactions à cet article    


  • Marc Viot Marc Viot 28 mai 2010 09:07

    Les côtes, vous ne parlez que de la protection des côtes qui représente même pas le 1/10 de ce qui est touché par la marée noire.


    Et pour tous les fonds et toute la faune et la flore marine qui sont et vont être étouffée par cette catastrophe : - pas un mot. Toutes les solutions exposées ne concernent que ... les dégâts susceptibles de toucher l’homme .

    C’est beau de se définir écologiste. Encore faut-il s’extraire de son Humanocentrisme ...

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