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Accueil du site > Actualités > Environnement > Nous croulons sous les déchets, comment nous en débarrasser (...)

Nous croulons sous les déchets, comment nous en débarrasser ?

Zoom sur un secteur économique méconnu mais qui possède un réel avenir : celui du recyclage. Comment favoriser son développement ?

1-Les poubelles au quotidien 

Une rue étroite à sens unique, un lundi matin tôt, à Marseille, je roule derrière un camion d'éboueurs. Il s'arrête devant une résidence d'une cinquantaine de logements. Il va y rester une petite dizaine de minutes. Les trois gros conteneurs sont plein à craquer. Des sacs poubelles recouvrent le sol. Il faut vider les conteneurs puis les re-remplir. Au milieu des sacs, on trouve une glacière en bon état en apparence, des emballages cartons, des déchets verts, des pièces métalliques, ... L'ensemble est impitoyablement broyé et mélangé dans le camion-benne. Un vrai gâchis !

 

Chaque Français produit plus de 500 kilogrammes de déchets par an. 30% sont recyclés, alors que les Allemands, les Néerlandais ou les Belges en recyclent plus de 60% !

Pour régler ce problème, le Grenelle de l'environnement a prévu une augmentation progressive de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP), -une des plus faibles d'Europe-, et l'affectation de ces augmentations aux investissements nécessaires pour les filières de recyclage.

Mais cela va-t-il modifier les pratiques des Français ? Vont-ils faire le lien entre l'augmentation de cet "impôt" et leurs propres pratiques ? Il est permis d'en douter.

Pour ma part, il y a une dizaine d'années, je sortais mon sac poubelle de 30 litres tous les jours, sans me poser de questions. Aujourd'hui, j'en sors un par semaine ! Mais cela me demande du temps, de l'organisation et ... des convictions !

Il faut trier quotidiennement le verre, le papier, les emballages, les déchets verts, dans quatre boîtes différentes : il a fallu installer un lombricomposteur sur ma terrasse avec des vers qu'il faut nourrir régulièrement. Je vais, en moyenne, au conteneur de verre tous les quinze jours et à la déchetterie tous les mois.

2-La filière économique du recyclage :

Or, les enjeux du tri des déchets et du recyclage ne sont pas uniquement écologiques : il y a un paradoxe à jeter, par exemple, une vieille poêle dans sa poubelle alors que le vol de métaux se développe. Nos déchets ont, de plus en plus, une valeur économique indéniable.

Prenons, par exemple, la filière du recyclage des vêtements. Les Français achètent chaque année 700 000 tonnes de vêtements. Or, il y a seulement 160 000 tonnes de vêtements collectés par an, qui permettent de donner du travail à 4000 personnes, sans compter le développement de la réutilisation de ces vêtements recyclés, soit re-vendues en fripe, soit transformé (par exemple en isolant pour le bâtiment).

La filière de la récupération des métaux représente 15 000 salariés (contre 40 000 en Allemagne). L'ensemble de la filière occupe plus de 35 000.

La réutilisation sur place des matériaux récupérés à d'autres avantages économiques.

Elle permet d'abord de lutter plus efficacement contre les délocalisations puisque la matière première se trouve sur place. Les pouvoirs publics ont intérêt à favoriser l'installation de filières dans une même zone industrielle : l'entreprise de recyclage est couplé à l'usine qui réutilise les matériaux récupérés

Elle permet ensuite de limiter le déficit de la balance commerciale puisqu'on limite les achats de matières premières à l'étranger. La croissance à deux chiffres des pays émergents a entraîné une explosion de la demande et donc une hausse durable des prix.

Enfin, le secteur possède encore de nombreux gisements encore inexploités : les déchets agricoles, les déchets du bâtiment sont par exemple très peu exploités.

3-Vers des politiques publiques plus dynamiques

Les pouvoirs publics en France espèrent développer le secteur grâce à des législations de plus en plus contraignantes qui imposent progressivement le recyclage dans tous les secteurs de production. Ils espèrent aussi que l'augmentation de la TGAP va inciter les particuliers à changer leurs habitudes.

Rien n'est moins sûr tant les habitudes culturelles et les pratiques quotidiennes d'une majorité de nos contemporains ne les poussent pas à diminuer leurs déchets. Ils trient encore peu. Les entreprises ont, de plus en plus, de contraintes et de coûts, les particuliers sont laissés libres de trier ou non leurs ordures.

Pour les responsabiliser, je propose une démarche qui accélèrera le processus de conversion au tri sélectif. Il s'agit de faire varier la TGAP en fonction du poids des poubelles non recyclables.

Cette démarche s'adresse aux particuliers, ou copropriétés volontaires. Ils s'abonnent alors à un système de pesage (par code barre) de leurs poubelles. Le système de pesage et de lecture des codes-barres est installé sur les camions, les codes-barres sont inscrits sur les poubelles des usagers volontaires.

A la fin de l'année, la TGAP et les taxes d'enlèvement des ordures ménagères sont calculées en fonction du poids global de ces ordures non triées. Les volontaires ont donc intérêt à multiplier les possibilités de recyclage de leurs ordures pour en diminuer le poids total.

La démarche des camions bennes équipés de systèmes de pesage et de code-barre a déjà été testé avec succès dans certaines communes de l'ouest de la France. Mais il s'agit de démarche systématique, sur des petites communes, dans un milieu rural. Cela n'est pas transposable aux grandes villes. Au contraire, la démarche volontaire permet d'installer progressivement les infrastructures, de tester la méthode, de former le personnel et de s'appuyer sur les usagers les plus convaincus pour faire avancer la démarche.

Lors d'un dîner en ville, vous discutez avec votre voisin : "comment vous payez encore 2000 euros par an pour enlever vos ordures ? Nous n'en payons plus que 500 euros, je vous explique pourquoi ... "

 

La taxe sur les ordures, modulable selon le principe du tri volontaire est une politique publique accélératrice. Elle permet de précipiter l'investissement d'une grande partie de la population qui rechigne à trier ses déchets. Elle va accroître de manière significative la quantité de déchets recyclés, potentiellement créateur de richesse.

 


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28 réactions à cet article    


  • jako jako 10 mai 2013 11:57

    Merci de cette reflexion, pour une personne seule c’est à peu près possible de controler, pour une famille avec 3 enfants c’est mission impossible


    • Kelimp 13 mai 2013 17:26

      Pourquoi, ce ne serait pas possible pour une famille avec 3 enfants ; je pense qu’en les mettant à contribution dans le tri des déchets, ils apprendraient l’utilité de ces gestes simples.


    • Montagnais .. FRIDA Montagnais 10 mai 2013 12:01

      Vous « positivez » vous .. comme Monsieur Jourdain ..



      « potentiellement créateur de richesse. » écrivez-vous

      Vous y croyez ?

      Dans l’impuissance où nous sommes de sortir de ce système absurde en lui appliquant des corrections, on en sortira en allant jusqu’où on pourra .. bonne continuation 

      • Math971 10 mai 2013 12:16

        C’est surtout encore un moyen de faire payer le citoyen, plutôt que de remédier au problème à la source : les industriels qui emballent de plus en plus leurs produits... 

        Etant commerçant, je reçois des commandes d’un fournisseur français (Valéo, pour ne pas le citer) où un carton de 50x40x30 cm contient... 2 paires d’essuies-glaces. Ils sont même obligés de filmer les cartons dans le gros carton pour que les produits ne se baladent pas.... Mais c’est vrai que nous produisons trop de déchets.... Car nous consommons, tout simplement.

        • titi titi 10 mai 2013 12:49

          « C’est surtout encore un moyen de faire payer le citoyen, plutôt que de remédier au problème à la source : les industriels qui emballent de plus en plus leurs produits... »

          Sauf que les industriels financent déjà l’élimination de leurs emballages. C’est l’éco-pastille.
          C’est pour cela que le traitement des produits recyclés est présenté comme moins cher que celui des ordures ménagères. Or ce n’est pas le cas. Il est simplement payé par d’autres.


        • Scual 10 mai 2013 12:46

          Il n’y a qu’un seul moyen de régler ce problème, UN SEUL. Réglementer sur les emballage. C’est tout, tout autre moyen est non seulement illusoir mais profondément contre-productif, non seulement on maintient le problème, mais on nuit à la qualité de vie des citoyens qui doivent perdre du temps à trier alors qu’une simple règlementation permettrait de régler le problème.

          Il suffit d’autoriser 3 ou 4 types de plastiques recyclables, le carton et le verre et rien d’autre et des machines pourront faire le boulot du triage et du recyclage. De plus il faut une règlementation stricte du poids et du volume de l’emballage par rapport au poids et au volume du produit. Il faut bien évidement des services de répression féroces pour s’assurer que les règles soient respectées.

          Mais la principale source de pollution en termes de déchets, mais en réalité également à tout point de vue, c’est bien sur la publicité qui devrait être interdite.

          La publicité, c’est de la pollution.


          • titi titi 10 mai 2013 13:32

            Sauf qu’aujourd’hui si un vendeur de rasoirs emballe et suremballe ses produits ce n’est pas que pour le plaisir marketing. Il y a aussi l’aspect lutte contre le vol.

            C’est particulièrement le cas des petits objets à forte valeur.

             


          • vesjem vesjem 10 mai 2013 19:30

            entièrement d’accord avec toi , scual
            en opérant le tri et compagnie , on culpabilise le quidam , on l’escroque ;
            bientôt (déjà) on pèse les déchets ; dépassé un certain cota par poubelle, des pénalités importantes s’ajouteront ;
            petit à petit nos petits élus bas du front ou payés au prorata du poids des déchets ,instillent leurs petits méfaits augmentant un peu plus la pression (répression) sur leurs administrés ;il en va de même pour les limitations de vitesses (notamment 30 à l’heure en ville) ;
            d’un peuple rebelle ,ils feront de nous un peuple soumis et résigné ; merci à eux tous pour ces bienfaits !


          • foufouille foufouille 10 mai 2013 13:06

            «  »comment vous payez encore 2000 euros par an pour enlever vos ordures ? Nous n’en payons plus que 500 euros, je vous explique pourquoi ... "

            tu as ajoute un zero ?


            • devphil30 devphil30 10 mai 2013 13:14

              Moi je ne fabrique pas d’emballages alors pourquoi je devrait payer pour les déchets provenant de ces emballages , déjà je paye l’emballage , le packaging , le marketing etc ...


              Le problème et la solution sont liés , il faut réduirent les emballages produit par les industriels , c’est tout , le reste c’est juste bon pour faire payer les citoyens une fois de plus.

              Ce grand débat de faire payer les poubelles en fonction de leur poids , j’aimerais bien savoir comment vous allez appliquer une telle mesure dans un immeuble ?????

              Soyez sûr que le remède sera pire que le mal car vous allez voir des poubelles n’importe où dans les villes , les campagnes , des emballages à la sortie des supermarchés etc ...
              Faites payer les citoyens au poids et la France deviendra une poubelle.

              Nous payons actuellement un service public de ramassage des ordures , on ne va pas ajouter en plus de payer au poids , il suffit de légiférer et même de sanctionner les producteurs d’emballages.

              Regardez le contenu de vos poubelles après avoir fait les courses .....

              Philippe



              • titi titi 10 mai 2013 13:35

                L’élimination de tous les emballages estampillés « éco emballage » est déjà financé par les industriels.
                Et si vous regardez de prêt vous verrez qu’il y a finalement peu d’emballage qui échappent à « éco emballage ».

                Ce que vous payez c’est l’élimination du reste.


              • titi titi 10 mai 2013 13:39

                « Ce grand débat de faire payer les poubelles en fonction de leur poids , j’aimerais bien savoir comment vous allez appliquer une telle mesure dans un immeuble  »

                Soit un faisant un bête règle de 3 sur au choix :
                - le nombre d’appart ;
                - le nombre d’habitants.

                Soit en fournissant une clef électronique qui commande l’ouverture ou pas du bac pour y déposer ses déchets.


              • devphil30 devphil30 11 mai 2013 06:17

                On ne peux pas appliquer une règle de trois sur un système qui se veux être au poids des poubelles générés ... !

                Pour le ramassage des ordures il existe un système de paiement dans la taxe foncière qui se nomme Taxe Enlèvement des Ordures Menagères.

                Payer l’éco taxe , payer la TEOM , payer le surplus de poids ...ça fait beaucoup de payer ...

                Philippe 


              • titi titi 12 mai 2013 00:58

                Bah si, bien sûr qu’on peut faire une règle de 3 sur un bacs collectifs pesé.

                Le seul système vraiment individualisé c’est la clef électronique. Mais elle coute cher.

                Dans le prix de poubelle il y a deux choses :
                - Une partie fixe : le personnel, les camions, les bacs, etc... qu’il faut financer même si pas utilisé. Ainsi même si vous faites la grève des poubelles, vous et tous les habitants de votre ville, le camion poubelle doit quand même passer dans votre rue. Pour rien, mais il doit passer quand même.
                - Une part variable : qui correspond à la quantité de déchet produite.

                Le TEOM ne fait pas de distinction.
                La loi prévoit donc soit une TEOM-i , soit une REOM-i (redevance) qui remplace la TEOM.

                Ca fait peut être beaucoup mais c’est ce que vos ordures coutent.
                Enfin à la mode française : les éboueurs dont 50% des couts salariaux alimentent la solidarité, le gasoil du camion dont 70% alimentent les caisses de l’Etat, le bac roulant et le camion dont 20% alimentent les caisses de l’Etat, + pleins de taxes diverses et variées.


              • titi titi 10 mai 2013 13:37

                « comment vous payez encore 2000 euros par an pour enlever vos ordures ? Nous n’en payons plus que 500 euros, je vous explique pourquoi ... »

                Un telle proportion n’est pas possible.
                Tout simplement parce que dans le cout des déchets, il y a des couts de collecte (le camion et son équipage), des couts d’investissement (la déchetterie, le centre de tri, etc...)
                Et donc au final, le déchet ne pèse qu’environ 30 % de la facture totale.


                • Ruut Ruut 10 mai 2013 16:44

                  Pour améliorer le tri, rémunérer les citoyens qui tries.

                  une poubelle bien triée = son poids en euro pour le citoyen.
                  Les poubelles triées sont de la matière première.
                  c’est donc une denrée rémunérable.

                  Je préférerais 1 seule poubelle et des trieurs professionnels dans des chaines de tris biens payés.
                  Sa sert a quoi de demander aux client de trier pour faire la même chose après.
                  de plus ça coûte plus cher en essence de faire des collectes différentes. (a quand les camions poubelles électriques).

                  Les taxes, il y en as trop marre de payer pour des services n’existant pas.
                  Les poubelles qui ne sont ramassées qu’1 fois par mois, ça encombre ma cave.



                  • titi titi 12 mai 2013 01:05
                    « Les poubelles triées sont de la matière première. »
                    Euh... ca c’est le discours officiel.
                    La réalité c’est que c’est la matière première de rien du tout, mais chaque fois qu’une collectivité trie une tonne, eco-emballage verse des subventions.
                    Ce n’est que financier.
                    Il n’y a pratiquement aucun débouché.
                    Pire le papier issu du recyclage est extrêmement polluant du fait des solvants utilisés pour le nettoyé qui ne sont pas éliminés.
                     
                    « c’est donc une denrée rémunérable. »
                    Au contraire le tri coute très cher.

                    « Sa sert a quoi de demander aux client de trier pour faire la même chose après. »
                    Parce que 90% de la population sont des gougnafiers qui ne trient pas.
                    En plus il y a des subtilités : genre le verre vert ne se recycle pas pareil que le verre blanc.

                     
                    « de plus ça coûte plus cher en essence de faire des collectes différentes. »
                    C’est sûr...

                  • viva 10 mai 2013 17:17

                    Moi le premier, si les poubelles sont payés au poids j’irais les jeter dans la nature, ou je les brulerais dans la cheminé. Ce n’est pas politiquement correct mais je m’en fiche c’est une question de principe.


                    La solution n’est pas dans le recyclage qui est couteux, mais dans la limitation des emballages, personnellement je m’en fiche de l’emballage dont la fonction principale est d’inciter à l’achat. Il en faut néanmoins pour des raisons d’hygiène, 


                    On peux très facilement recharger les flacons et autres récipients, le plus honteux c’est que l’on nous oblige à acheter des emballages inutiles.




                    • Kelimp 13 mai 2013 17:32

                      C’est au nom de principe comme celui-ci que rien n’avance.


                    • vesjem vesjem 10 mai 2013 19:31

                      personne n’a pensé à l ’ AFRIQUE ? ha si ,on le fait déjà ! ouf !


                      • soi même 11 mai 2013 02:25

                        Société du spectacle

                        Obsolescence programmé

                        Pour arrivé à quoi, crouler sous les déchets, c’est bien une société en dérive que l’on va lèges à la posterité.


                        • 6ber 6ber 11 mai 2013 09:59

                          « Une démarche volontaire »
                          Je ne vois pas pourquoi je deviendrai l’éboueur des industriels.
                          On nous oblige à consommer de l’emballage, puis on nous oblige à nous en débarrasser sous peine de sanctions, taxes, pénalités, etc..
                          Ce n’est pas à nous consommateurs captifs de régler ce problème.
                          Tant que certains produits, pour ne pas dire tous, feront trois fois le tour du monde avant d’arriver chez nous, ils devront être sur-emballés.
                          Il n’y a pas de remède.
                          La solution serait d’acheter sur place.
                          Mais là on est en plein rêve...


                          • Corinne Colas Corinne Colas 11 mai 2013 11:08
                            Le « comment se débarrasser des déchets » ne doit pas faire l’impasse sur « comment produire moins de déchets » : l’objectif pour nous !

                            Il se dit que l’une des mesures de la richesse d’un pays, c’est le poids d’ordures déposées par habitant chaque jour.


                            « On a choisi des solutions commodes pour certains, pas pour le consommateur (...) lorsque nous sommes passés à l’emballage perdu, cela a coûté de l’argent et c’est le consommateur qui a payé » dixit 
                            « Vie moderne : les ordures » http://www.ina.fr/notice/voir/CAF94072652

                            En 2013, « c’est plus qu’hier moins que demain » car le problème n’est pas traité à la source...







                            • ecolittoral ecolittoral 11 mai 2013 14:51

                              Quand j’étais gamin, je me faisais de l’argent de poche grâce à la consigne des bouteilles en verre ramenées à l’épicerie ( 20 centimes l’unité).

                              Bouteilles en verre NON JETABLES. Emballages minimum du minimum, fruits et légumes en vrac dans le sac, pot au lait acheté et utilisé à vie comme la boîte à oeufs etc.
                              Les poubelles étaient beaucoup plus petites et les décharges pratiquement inexistantes.
                              Aujourd’hui, les emballages verre, plastique, papiers etc, je les vide dans le même sac.
                              Les industriels me font payer à l’achat et à l’autre bout de la chaîne.
                              Ils me vendent l’emballage de l’emballage et un peu de marchandise réelle mais jetable ou rapidement usée ou programmée pour la panne.

                              « Les Français achètent chaque année 700 000 tonnes de vêtements. Or, il y a seulement 160 000 tonnes de vêtements collectés par an, »
                              L’auteur de l’article ne comprend rien ! Ces vêtements de mauvaise qualité et rapidement dégradés ne doivent plus être produit ! Pas plus que tout ce qui est emballage ou jetable ou à durée limité.
                              Les poubelles et décharges doivent être à la charge des industriels. Le jour ou ça se produira, il y a fort à parier qu’ils ferons durable et sans emballage.

                              • Kelimp 13 mai 2013 17:25

                                Pourquoi, ce ne serait pas possible pour une famille avec 3 enfants ; je pense qu’en les mettant à contribution dans le tri des déchets, ils apprendraient l’utilité de ces gestes simples.


                                • Kelimp 13 mai 2013 17:38

                                  « le secteur possède encore de nombreux gisements encore inexploités »
                                  J’ajouterais à ceux suggérés les anciennes décharges publiques aujourd’hui oubliées et qui ressurgissent aujourd’hui comme à Oléron...
                                  Lire cet article récent, intitulé : Île d’Oléron : sous la plage, des milliers de tonnes de déchets


                                  • osoleil osoleil 15 mai 2013 14:07

                                    Faites circuler s’il vous plait, merci !

                                    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=GLpwyNzlWDM

                                    Dans le long-métrage « Super Trash », Martin Esposito montre comment les déchets du festival de Cannes se retrouvaient dans la décharge à ciel ouvert de La Glacière, à Villeneuve-Loubet, jusqu’à sa fermeture en 2009. Petite visite guidée !

                                    Le festival de Cannes s’ouvre aujourd’hui. Pendant dix jours, les grandes stars internationales du cinéma se succéderont sur la Croisette et son tapis rouge. Pour avoir un tapis toujours écarlate, les organisateurs ne s’embêteront pas à le laver entre chaque montée, ils préfèreront plutôt le changer. Et cela devrait arriver au moins trois fois par jour !

                                    Pour tenter de mettre fin à ce gaspillage, une pétition vient d’être lancée par Greenpride sur change.org. Elle demande aux organisateurs du Festival de Cannes de n’utiliser qu’un seul tapis par jour pendant tout la durée de l’édition 2013. Seront-ils entendus ?

                                    Mais le gâchis ne vient pas seulement du tapis rouge. Martin Esposito a filmé pendant deux ans la décharge à ciel ouvert de La Glacière. Il y a fait une découverte étonnante : cette décharge accueillait toutes les moquettes du festival de Cannes, les tapis rouges, les billets d’entrées, les badges du personnel… bref, l’intégralité des poubelles du Festival. Pendant ce temps, le Festival de Cannes revendiquait déjà un tri sélectif exemplaire sur ses panneaux publicitaires et organisait même des espaces de recyclage…

                                    « Super Trash », un long-métrage incontournable

                                    Pour Martin Esposito, « la décharge est le reflet de notre monde, la réalité, la vraie ». Et cette réalité n’est pas très jolie à voir. Elle nous montre un gaspillage inimaginable : des tonnes de nourriture jetées et non périmées, des camions entiers de bouteilles de verre, des livres et des déchets d’équipements électriques et électroniques à gogo.

                                    On y trouve également pêle-mêle des déchets toxiques provenant de déversements de produits pétroliers, de boues de stations d’épuration, de rouleaux de médicaments en provenance directe des laboratoires, et même… des cercueils ! Les jus formés par ces déchets se déversent dans la rivière qui se jette, non loin de là,… dans la mer Méditerranée.

                                    Durant le tournage, Martin Esposito vit dans une cabane surélevée dans les bois et dort sur un vieux matelas trouvé dans la décharge. Il filme ses découvertes étonnantes dans les poubelles, s’alimente avec les produits encore emballés trouvés dans la décharge. L’odeur y est insoutenable.

                                    Si l’avant-première du long-métrage a eu lieu le 25 septembre dernier lors de la Global Conférence d’Evian, sa sortie officielle n’est prévue que le 9 octobre 2013 dans les salles obscures.

                                     

                                    Un article de Matthieu Combe, publié par natura-sciences.com et relayé par SOS-planete


                                    • MisterCollect MisterCollect 15 septembre 2014 15:22

                                      Juste pour vous parler de ma petite entreprise. Mister Collect récupère gratuitement à tous les professionnels qui en font la demande leur huiles alimentaires (friture) ainsi que le marc de café. Petit à petit nous avons organiser un réseau partout en France pour récolter facilement et réduire les déchets de ce type trop souvent jeter dans la nature.
                                      Et une fois récolter, nous les faisons transformer en bio-carburant pour une deuxième vie plus propre. Si certaines lecteurs sont des professionnels de la restauration, profitez-en mister-collect.com

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