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Accueil du site > Actualités > Environnement > Réchauffement climatique : délires et des faits

Réchauffement climatique : délires et des faits

Le sujet est d’actualité, même au sortir de l’été le plus frisquet du siècle naissant. Reprenons les assertions écologistes pour tenter de démonter le bien fondé de la chasse impitoyable au C02 telle qu’elle est en préparation par les autorités dans le cadre du Grenelle de l’environnement. Dans un chapitre ultérieur nous mettrons en évidence les contradictions du plan de réduction qui est envisagé et les effets nocifs prévisibles d’un tel scénario.

Alors une modeste contribution étayée par les informations disponibles sur le net* pour tenter d’y voir un peu plus clair dans un domaine où il y a peu de certitudes, beaucoup d’approximations et un flot de contre-vérités au service d’une idéologie : l’écologie salvatrice. - deep ecology - chère aux ayatollahs verts.

La certitude :

La température moyenne de la planète s’est réchauffée en un siècle de 0,7 degré. Pas de quoi faire une flambée.


Les approximations :

Les projections pour le siècle à venir font état d’une augmentation de la température comprise entre 2 et 6 degrés.


Les contre-vérités :

La Terre est en danger de mort du fait de ce réchauffement : disparition d’espèces, désertification, fonte des glaces et hausse métrique du niveau des mers et océans...

Le rejet massif de CO2 est le grand responsable par l’amplification de l’effet de serre, de cette élévation. L’homme fabrique du C02 pour la moindre de ses activités, y compris quand il expire. Donc l’homme est coupable du réchauffement d’un globe qui serait tellement plus accueillant, si le Terrien ne l’avait pas colonisé, et l’homme blanc plus particulièrement.


La morale de cette fable écolo, dispensée comme parole d’Evangile par tous les média, les Hulot, les Borloo et leurs petits perroquets, c’est que le Français doit changer son mode de vie pour combattre la mort programmée de sa planète. C’est une obligation faute de quoi, punition, contravention, enfer et damnation pour les prochaines générations...


Produire moins de C02, c’est consommer moins d’énergie, ce qui veut dire en langage quotidien et avec quelques exemples non exhaustifs, troquer sa voiture pour le vélo et les transports en commun, se chauffer moins et se passer d’air conditionné, voir son paysage pollué par des éoliennes, réduire sa vitesse sur les autoroutes c’est-à-dire augmenter la durée du temps de transport, dépenser beaucoup pour les frais d’ « écologisation » de son habitat, fréquenter les plages de côte d’Opale de préférence à celles des Seychelles... et in fine payer les taxes écolo qui sont entrain de mûrir au soleil de Grenelle.


Rétablissement des faits :


Des voix discrètes instantanément qualifiées de négationnistes s’élèvent ici ou là, et tentent de mettre un peu d’ordre dans ce fatras d’approximations et de contre-vérités. Avant de « remonter dans l’arbre », but ultime de l’écologie salvatrice qui souhaite nous inciter à retrouver notre milieu naturel, il est intéressant de mettre en face de cette litanie culpabilisatrice les faits qui sont avérés.


Le concept de température du globe, a-t-il une signification ? Par construction, c’est une moyenne. Les disparités qu’elle recouvre ont-elles été étudiées ? Difficilement, on s’en doute puisque les prélèvements sont extraits des zones où règne en permanence une température inférieure à 0. Quant à la température moyenne entre la calotte arctique et le Mozambique, elle est dénuée de sens. Pourtant, c’est sur ce type de raisonnement qu’est bâti l’écologiquement correct que l’on nous impose.


La focalisation sur le réchauffement de la planète et sur ses conséquences néfastes fait pointer le spectre d’une température « normale » ou optimale. Qu’elle est-elle ? Celle qui baignait le globe lors de la soupe primitive, celle d’il y a 10 000 ans qui se situait à 7 degrés en dessous de ce que nous connaissons aujourd’hui, celle du climat tempéré à l’avènement de Jésus-Christ, ou celle plutôt glaciale au temps de nos aïeux du Moyen Âge. Qui est habilité à décider de cet optimum, le voyagiste, le climatologue ou le frigoriste ?


Les fluctuations de la température atmosphérique sont régies par des paramètres nombreux dont la connaissance exhaustive n’est pas assurée et dont les effets combinés compliquent à l’extrême leur modélisation - la théorie du chaos infirme même cette possibilité. N’en déplaise aux fans du Giec, aucun test de régression n’a permis à ce jour de valider un modèle et de prévoir... le passé. Les variations décelées par les carottes glaciaires ont été, dans les temps reculés comme récents (an 1000 et période précédant la révolution), d’une amplitude supérieure et d’une soudaineté identique à ce que nous connaissons depuis dix ans. Souvenons-nous qu’il y a tout juste quarante ans les climatologues parlaient d’un refroidissement général affectant nos contrées : c’était juste avant Mai-68 !


Au rang des facteurs qui contribuent à déterminer la température de notre environnement, hors effet de serre :

L’ensoleillement, lui-même dépendant du taux de vapeur d’eau, fonction de la température.

La dissipation par effet Joule de l’énergie sismique. La tectonique des plaques a un effet incommensurable (stricto sensu) sur la température terrestre par l’énergie colossale qui s’y déploie.

Le volcanisme par le volume d’émission de gaz et de particules affectant l’ensoleillement.

L’activité solaire qui varie en intensité selon des périodicités mal connues, mais aux effets brutaux.

Les aérosols qui agissent selon l’effet parasol et contribuent à refroidir le système terre-atmosphère.

Les cycles de Milankovitch expliquent les variations des trois paramètres réglant la rotation de la terre, c’est-à-dire l’angle d’attaque de l’atmosphère par les rayons solaires et donc leur effet sur la température.

.

Quant à l’effet de serre, il pilote la biodiversité. Or il est notoire que l’élévation de température accompagnée d’une augmentation du pourcentage de C02 a un effet multiplicateur sur le développement de la végétation et donc de l’absorption du CO2, de l’expansion des espèces animales dont la nourriture est plus abondante. Et s’il y a moins de bébés phoques et il y a plus de caïmans, c’est la loi qui régit l’évolution de la biodiversité depuis bientôt 4 milliards d’années, avec le succès que l’on sait.


Le dioxyde de carbone CO2 dont la notoriété est sortie des classes de chimie par la magie des propagandistes du « tous coupables » est l’un des gaz qui contribue à l’effet de serre. Ce n’est pas le plus important. La vapeur d’eau H20, et le méthane CH4 issu de la fermentation des matières organiques contribuent davantage à la rétention du rayonnement infrarouge. L’un et l’autre ne sont pas dans des quantités significatives affectés par l’activité humaine, du moins chez les gens civilisés. Le CO2 est produit par la fermentation naturelle en milieu aérobie de matières organiques et par l’activité humaine - combustion des matières fossiles, charbon, pétrole... Le paramètre critique pour déterminer l’impact de ces gaz sur l’effet de serre est le stock de gaz en circulation dans l’atmosphère et non pas le solde émission-absorption. Pour enfoncer le clou, les plantes, la surface des océans absorbent le dioxyde de carbone, l’homme le rejette. Le flux annuel d’accroissement du C02 représente environ 30 milliards de tonnes pour un stock de 3 000 milliards soit environ 1 %. Ce sont ces 3 000 milliards plus ou moins 30 qui affectent le climat et non pas les seuls 30 comme on voudrait nous le faire croire ! Imaginez l’incidence d’une réduction de 10 % de ces 30 milliards soit 0,1 % : imperceptible !


Les études climatologiques ont mis en évidence la corrélation entre température et densité de C02. Mais pas dans le sens suspecté. Depuis l’origine des temps, la hausse des températures a précédé d’environ 800 ans l’augmentation du taux de C02. Perturbant pour nos écolos qui préfèrent dès lors n’en point parler.


A ce stade nécessairement elliptique de notre démarche on remarque qu’il n’existe pas de certitudes sur la chaîne de causalité du réchauffement. Pas plus qu’il n’existe un consensus sur la température optimale du globe. En revanche que d’idéologie ! Idéologie qui se résume en une croyance : depuis les Evangiles, l’homme est responsable de tout. Il est donc coupable du dérèglement climatique et il doit payer...


En vérité UNE seule certitude : la hausse modérée 0,7 degré en un siècle de la température atmosphérique autour d’une moyenne qui se situe aux environs de 15° et une augmentation sporadique des désordres climatiques, cyclones, sécheresses, inondations qui laisse bien des climatologues sceptiques...


Et une interrogation : l’homme doit-il s’adapter aux modifications du climat ou prétendre le modifier ?

* et inspiré par Claude Allègre, Christian Gerondeau, Marcel Leroux, Jean de Kervasdoué


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232 réactions à cet article    


  • Redj Redj 18 octobre 2007 13:47

    Oui vous avez raison, continuons ainsi puisque nous ne sommes pas responsables. La plupart des scientifiques ont tort et Caude Allègre à raison et ses potes ont raison.

    C’est surement le soleil qui rase les forêts en Amazonie, C’est surement dû au soleil si en 100 ans le réchauffement a atteint des T° qui prenait plusieurs siècles avant. Et ces pauvres ours polaires, ils n’ont qu’à s’adapter et s’acheter des palmes après tout non ??

    Je crois que le négationniste c’est vous. Vous niez les fait que l’homme ai sa part de responsabilité dans ce réchauffement.


    • Candide Candide 18 octobre 2007 14:03

      La tonalité de votre commentaire laisse peu de place à la sérénité. Pourquoi les écologistes se croient-ils obligés d’anathématiser ceux qui opposent des arguments aux thèses qu’ils véhiculent ?

      Ma contribution n’a d’autre objectif que mettre en évidence

      1 l’absence de certitude sur le lien de causalité entre CO² et réchauffement, beaucoup de scientifiques émettent l’hypothèse que le CO² est la conséquence de ce réchauffement, preuves à l’appui, et non la cause.

      2 Le flou sur l’appréciation selon laquelle le « réchauffement » serait un phénomène nuisible parce qu’il existerait - ex nihilo - une température optimum pour la planète.

      Rien de tout cela ne devrait déclencher l’ire que l’on sent percer dans votre note.


    • Newby Newby 18 octobre 2007 21:02

      @L’auteur

      Je suis heureux d’entendre enfin une voix raisonnable qui tente sur ce « sacro-saint » sujet, d’apporter des éléments de réflexion. Aujourd’hui il est malvenu, de se poser des questions, et de ne pas accepter la théorie officielle telle que. Votre article est très intéressant, car il porte sur des points qui ne sont que très rarement développés et systématiquement critiqués.

      J’attends parler de réchauffement depuis de nombreuses années. Jusqu’à ces dernières années, bien avant que les politiques n’y mettent leur grain de sel, les scientifiques avaient l’humilité de rester cohérents, et le doute faisait partie de leurs outils.

      Ce qu’oublie de dire le Giec c’est que sur la totalité des fameux « 2500 scientifiques », certains se sont désolidarisés des conclusions, mais n’ont pas été retirés de la liste.


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 18 octobre 2007 21:53

      Allez dire aux habitants des terres qui seront immergées à cause de la montée des eaux qu’il n’y a pas de température optimale !


    • SANKA7279 16 avril 2008 19:46

      Je tenais juste à dire BRAVO à REDJ pour son commentaire bien affuté !!! J’allais moi-même répondre à cette chère taré du bulbe (j’aimerai bien qu’elle soit un OURS blanc, tiens !!!) mais comme je vois que vs vs en êtes chargé, j’ai préféré venir vs féliciter ! ! ! Allez à+ et d’ici là tout de bon pour vs & ceux que vs aimez . . .


    • SANKA7279 16 avril 2008 20:00

      Je viens en remettre une petite couche pour remercier REDJ (encore lui !!!) car grace à lui j’ai appris de nouveaux mots de la langue française et j’adooore ça, apprendre du new vocabulaire !!! Donc un big thank’s et pour ce qui est du sujet que cette chère dame aborde, je dirais juste qu’elle est qui cette chère personne pour se placer ds la discut’ en tant que Dieu détentrice de VERITES absolues !!! Comment peut-elle infirmer de telles choses et en affirmer d’autres tout aussi chtarbées ! ! !? ? ?! ! ! Elle doit avoir pris un coup d’soleil sur la tête je pense et comme elle ne doit pas bien se protéger (étant donné que la température n’augmente pas !!!) elle s’est chopée une insolation la pauv’ !!! Avec son tout p’tiot cerveau c’est foutu, il a fondu . . .Rire !! !Allez ne vs vexez pas Madame IRMA, c’est de l’humour . . .

      *

      <img src="http://i180.photobucket.com/albums/x61/SANKA7279/ATLAS.jpg" "height="308" width="442" border="0" alt="Blog de Sanka">

      *

       


    • samuel 8 janvier 2019 16:53

      @Candide

      Vous confondez discours écolo-médiatique et discours scientifique !

      Aucun chercheur, scientifique, impliqué dans les modélisations du GIEC par exemple ne vous dira qu’il existe une température optimal pour la planète.

      Si vous ne caricaturez pas le discours, le point soulevé est plutôt la déstabilisation d’une civilisation « planétaire » agricole sédentaire par une modification rapide et inédit du climat de sa planète ! 

      Les concepts du type « mort de la planète » sont des hommes de pailles construits par les climato-sceptiques (i.e. les personnes qui rejettent les conclusions du GIEC) pour dscréditer les travaux des scientifiques. Ce sont bien sûr des concepts totalement absent des rapports de 800 pages que vous n’avez certainement pas lu !


    • SOULfly_B 18 octobre 2007 14:33

      Votre article (et le titre le laissait malheureusement présager) est une concaténation d’approximations, de contradictions et surtout d’aveuglement.

      0.7° ? c’est peu dites vous alors que vous avez parfaitement expliqué qu’il sagit d’une moyenne, non seulement géographique, mais aussi temporelle : elle est à replacer dans un contexte beaucoup plus large. Il ne faut pas non plus s’arrêter à ce chiffre et dire « la Terre en a vu d’autres », mais aussi regarder la vitesse du changement pour se rendre compte qu’il est loin d’être naturel !

      l’augmentation de CO2 ? des broutilles dites vous ?b faux et archifaux, la teneur en CO2 n’a jamais atteint le point actuel.

      Je n’irai pas plus loin, vos « délires » (pour reprendre votre mot) concernant l’évolution des espèces laisse sans voix.

      Je vous conseille de ne pas vous contenter du libre d’Allègre avant de vous faire des idées toutes faites. Commencez donc par cet article très bien écrit sur les relations entre nos émissions de gaz et le réchauffement : http://www.futura-sciences.com/fr/comprendre/dossiers/doc/t/climatologie/d/rechauffement -et-problemes-climatiques_36/c3/221/p3/ ainsi que les pages connexes.

      Encore un fois, nier la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique et les conséquences de ce dernier est quelquechose d’assez osé. Je conçois que la façon quasi dogmatique dont est donnée l’information et la volonté de culpabiliser à outrance la société puisse pousser certains à mettre en doute ces vérités, mais un examen, même rapide, vous permettrait d’éviter de « délirer ».

      Notre mode de vie est destructif, il ne sert à rien de le nier. Soit on l’assume et on vit avec, soit on cherche à le changer.


      • Candide Candide 18 octobre 2007 15:02

        Non, je n’ai pas écrit que 0,7 était peu. La première approximation se trouve de fait sous votre plume. J’ai signalé que la seule « certitude » était cette moyenne -dont j’ai assitôt dit le peu de sens qu’elle avait.

        J’ignore où vous puisez vos certitudes, mais il existe un domaine où le scepticisme devrait l’emporter sur le dogmatisme c’est la climatologie, science qui a largement contribué à la popularisation de la théorie du chaos.

        Je ne nie pas la responsabilité humaine dont les émissions de C0² - j’ignore où vous avez péché ce raccourci dans ma contribution. Je mets en cause la liaison C0² et réchauffement (cf commentaire précédent).

        Enfin je pose la question qui ne semble pas effleurer les membres de votre chapelle : et si c’était à l’homme de s’adapter au climat plutôt que de prétendre à la capacité de le dominer.

        C’est ce qu’on fait nos ancêtres en descendant de l’arbre et jusqu’à présent ils ont évité d’y remonter.


      • Atlantis Atlantis 20 octobre 2007 15:03

        Enfin je pose la question qui ne semble pas effleurer les membres de votre chapelle : et si c’était à l’homme de s’adapter au climat plutôt que de prétendre à la capacité de le dominer.
        Vous ne réalisez pas que c’est EXACTEMENT ce qu’essaient de faire (comprendre) les alter et écolo ? Parce que les négationistes eux veulent le dominer, comme ils *pensent* avoir dominé le reste de la nature. C’est pas uniquement le réchauffement climatique, c’est l’intégralité de l’impact de l’homme sur la nature qui le met maintenant en situation de survie potentielle.

        L’homme n’est pas entouré de la nature : il fait partie de la nature, il ne pourra JAMAIS s’en soustraire. Porter atteinte à la planète c’est porter atteinte à sa survie. Que ça soit du climat, de la biodiversité, des poisons (-cides et OGM) etc ...


      • Marc B 19 février 2008 21:13

        Il est dommage que votre ton soit si polémique et finalement ne soit qu’une condamnation sans argumentation.

         

        1.l’augmentation de CO2 ? des broutilles dites vous ?b faux et archifaux, la teneur en CO2 n’a jamais atteint le point actuel.

        L’effet de serrre naturel est de 155 W/m2, celui dû au CO2 de 3 W/m2, soit environ 2% de l’effet de serrre global.

        De plus, l’effet du CO2 sur le climat n’est pas établi. En effet, entre 1918 et 1940, la terre s’est réchauffée assez vite ( environ 0.4 K)la concentration de CO2 croissant de 7 ppm. Or, entre 1940 et 1970, la terre s’est refroidie (0.1K) quand la concentration en CO2 augmentait de 18 ppm.

        Savez vous que la glace de pôles fond à une très grande vitesse...........................sur Mars ?

        Le climat est essentielement influencé par le soleil, ses cycles d’activité. Leur étude avait d’ailleurs prévu que le petit réchauffement climatique ( +0.76 ° en 150 ans à la sortie d’une période froide) s’arrêterait vers 2005. Or, que constate t’on ? La température du globe n’augmente plus depuis 8 ans....


      • velocopeau 18 octobre 2007 15:42

        **même au sortir de l’été le plus frisquet du siècle naissant."

        Attention de ne pas confondre « réchauffement planétaire » et « changement climatique ». La planète se réchauffe et déséquilibre le climat. Après des étés très chauds, nous avons un été frisquet. Des inondations par ci, des sécheresses par là, le climat se dérègle. Par contre, si la température augmente sur le globe, nous pouvons avoir plus chaud en Europe (on envisage une remontée du climat méditerranée sur la France) mais aussi se refroidir (la fonte des glaciers pourrait casser le Gulf Stream qui réchauffe nos côtes).

        Vouc citez Claude Allègre, méfiez-vous de ce personnage : il est de gauche mais a voté pour les Verts (qui a des idées diamétralement opposées) puis s’acoquine avec Sarkozy. C’est un scientiste convaincu et pas du tout un climatologue. plus d’infos : http://www.liberation.fr/actualite/sciences/213670.FR.php

        **un flot de contre vérités au service d’une idéologie : l’écologie salvatrice. - deep ecology - chère aux ayatollahs verts.

        Pourquoi les détracteurs des écologistes les classent-ils tout de suite dans les extrêmistes ? Dès qu’on est contre le modèle actuel, on est catalogué. L’écologie est avant tout humaniste (sauf quelques rares ayatollahs).

        Les contre vérités :

        **L’homme fabrique du C0² pour la moindre de ses activités, y compris quand il expire. Donc l’homme est coupable du réchauffement d’un globe qui serait tellement plus accueillant, si le terrien ne l’avait pas colonisé, et l’homme blanc plus particulièrement.

        Il n’est pas question d’exterminer l’espèce humaine, on peut dégager du CO2 tant qu’il est absorbé par la planète ! On demande justement à pouvoir mieux respirer (limitation de la voiture par exemple).

        **troquer sa voiture pour le vélo et les transports en commun, se chauffer moins et se passer d’air conditionné

        Est-ce si difficile ?

        **voir son paysage pollué par des éoliennes

        Soit on ne consomme pas d’énergie, soit il faut accepter des contraintes de production (barrages, éoliennes, centrales nucléaires...).

        **réduire sa vitesse sur les autoroutes c’est à dire augmenter la durée du temps de transport

        Votre calcul n’est pas exact puisque le temps alloué dans une journée aux transports varie peu. Si on va moins vite, on va moins loin. Et puis, le train est plus compétitif. Calculez donc le temps « perdu » en roulant 10 km/h moins vite, c’est dérisoire : moins de 5 minutes.

        **dépenser beaucoup pour les frais d’ « écologisation » de son habitat

        Les maisons passives, sans aucun système de chauffage (ex. en Suède) peuvent être construite à coût constant. De même, manger bio peut coûter le même prix.

        **fréquenter les plages de cote d’Opale de préférence à celles des Seychelles...

        Vous avez quelque chose contre la côte d’Opale ? Il y a déjà pas mal de choses à voir et de gens à rencontrer dans nos contrées...

        **Des voix discrètes instantanément qualifiées de négationnistes s’élèvent ici ou là

        C’est bien la preuve qu’elles peuvent s’exprimer !

        **Avant de « remonter dans l’arbre », but ultime de l’écologie salvatrice qui souhaite nous inciter à retrouver notre milieu naturel

        Manifestement, vous parlez d’un sujet que vous ne connaissez pas ! Vous pensez encore que les écolos sont pour le retour à la bougie alors qu’ils utilisent quasiment tous internet ?

        **Au rang des facteurs qui contribuent à déterminer la température de notre environnement, hors effet de serre : L’ensoleillement, La dissipation par effet Joule de l’énergie sismique, La tectonique des plaques, Le volcanisme, L’activité solaire, Les aérosols

        Mais on ne peut agir dessus ! Alors que sur nos comportement, on peut !

        **Depuis l’origine des temps la hausse des températures a précédé d’environ 800 ans l’augmentation du taux de C0². Perturbant pour nos écolos qui préfèrent dès lors n’en point parler.

        C’est bizarre comme à chaque fois que les scientistes parlent de science, il n’y a pas de sources à l’appui... Ceux qui croient que la science va nous sortir de nos problèmes sont les premiers à la mettre en doute...

        **l’Homme est responsable de tout.

        Il est en tout cas responsable de beaucoup de choses puisqu’on passe notre temps à impacter notre environnement et à vouloir dominer la nature. être responsable, c’est devenir adulte !

        **Et une interrogation l’homme doit-il s’adapter aux modifications du climat ou prétendre le modifier ?

        Bonne question ! Le mieux serait de ne pas le modifier mais pour l’instant, c’est mal parti... Faut-il s’adapter à la pollution ou arrêter de la produire ?


        • Candide Candide 18 octobre 2007 18:10

          Vous convenez in fine que l’homme ne peur agir qu’à la marge sur les facteurs déterminant le climat de la planète.

          C’était là l’essentiel de la contribution ci dessus. Cessons de faire croire que parce qu’on aura réduit de quelques kmh la vitesse des voitures cela aura eu le moindre impact sur la température : ce n’est qu’une escroquerie intellectuelle.

          Le coût d’arbitrage de la tonne CO² économisée est fixée par les « experts » à 25 dollars la tonne. je mets au défi un quelconque citoyen d’être capable de faire les arbitrages sur cette base. Et si il ne les fait pas il peut induire par ses décisions - écologiques croit-il - des effets pervers plus couteux que ceux qu’il aura évité.

          Un peu de modestie sierrait aux écologistes : 1 non, ils ne peuvent prétendre connaitre la relation causale : activité humaine - réchauffement, pas plus que les experts du GIEC qui en sont réduit à des conjectures.

          2 Ils n’ont pas « qualité » à décréter ce qui est bon ou mauvais pour le français. Et imposer une réduction de vitesse, pire l’interdiction aux voitures de circuler en ville en laissant se développer des deux roues accidentogènes témoigne de leur irresponsabilité

          Bien à vous.


        • ecolodu92 ecolodu92 19 octobre 2007 13:49

          Je reprends vos propos :

          **un flot de contre vérités au service d’une idéologie : l’écologie salvatrice. - deep ecology - chère aux ayatollahs verts.

          Pourquoi les détracteurs des écologistes les classent-ils tout de suite dans les extrêmistes ? Dès qu’on est contre le modèle actuel, on est catalogué. L’écologie est avant tout humaniste (sauf quelques rares ayatollahs).

          Merci pour votre réaction : en effet tous les écolos (ou qui essayent de l’être) ne sont pas du type « ayatollahs verts » mais pensent qu’évidemment il faudra s’adapter au climat ; Mais je continue à croire qu’il faut essayer dès maintenant de modifier nos comportements pour contribuer à l’amélioration de la qualité de vie de nos citoyens. L’écologie comme pourrait le suggérer Mr Candide n’est pas réduite au climat et à l’effet de serre mais plus généralement une science ou une vision humaniste qui a pour but de proposer "une autre politique », c’est proposer une nouvelle régulation des rapports entre hommes, dans une prise en compte harmonieuse de l’homme avec son environnement. C’est établir en plus d’un autre contrat social, quelque chose comme un « contrat naturel ». Nous devons tous du « Scientiste » dont mr Candide fait peut-être partie jusqu’au simple citoyen coopérer pour faire émerger cette société ou l’humain saura s’adapter pour le bien-être de nos générations futures.


        • ICE 18 octobre 2007 16:04

          a lire le premier commentaire et la réponse, je ne peux m’empêcher de sourire ... : Tactique typique des climat-sceptiques : pourfendre d’imaginaires « ayatollahs verts » , énoncer des énormités scientifiques, provoquer des réactions légitimement indignées - et « candidement » jouer la surprise et la vertu offensée devant tant d’indignation, apres coup, pour pouvoir passer pour une victime. C’est vrai que ca marche souvent.

          « Pourquoi les écologistes se croient-ils obligés d’anathématiser ceux qui opposent des arguments aux thèses qu’ils véhiculent ? »

          parce que, de votre côté, vous ne jetez pas l’anathème (« fable écolo ») sur les quelques milliers de scientifiques dont les travaux fondent les conclusions du GIEC ? l’alarme sur le changement climatique ne provient pas d’écologistes intégristes qui souhaiteraient revenir aux cavernes, ou de partisans de la décroissance, elle émane de scientifiques indépendants, qui ne sont a priori rien de tout ca, et dont les conclusions sont objectivement que le monde tel qu’il va, business as usual, va dans le mur - en klaxonnant. Ne vous trompez pas d’ennemis.

          « La température moyenne de la planète s’est réchauffée en un siècle de 0,7 degré. Pas de quoi faire une flambée. » c’est oublier qu’un réchauffement équivalent (environ 0.6 degré) est déjà « dans le pipeline » du fait de nos émissions passées et de l’inertie du système climatique : quoique l’homme fasse ce réchauffement aura lieu dans les 2-3 prochaines décennies. Et c’est surtout oublier que la différence de T° moyenne entre une ère glaciaire (des km de glaces sur le nord de l’Europe) et interglaciare (aujourdh’ui) est estimée à 5-6 degrés...

          « Les projections pour le siècle à venir font état d’une augmentation de la température comprise entre deux et six degrés. » Rappelons que la moitié de cette incertitude est due aux différents scenario sociaux-economiques d’émissions possibles et envisagés.

          "Les contre vérités : La Terre est en danger de mort du fait de ce réchauffement : disparition d’espèces, désertification, fonte des glaces et hausse métrique du niveau des mers et océans....". La Terre, non, une civilisation de 6-7 milliards d’hommes, peut-être ...

          ...

          Pff, j’étais parti pour debugger votre article ligne à ligne, mais ca va être trop long smiley

          ...

          les points essentiels qd meme : « beaucoup de scientifiques émettent l’hypothèse que le CO² est la conséquence de ce réchauffement, preuves à l’appui, et non la cause »

          dans les archives glaciaires, oui, la t° devance le CO2 mais le C02 AGIT A SON TOUR SUR LA T°, à la hausse. Je pense que vous comprenez le principe de rétroaction. Pour les dernieres décennies on sait que la hausse atmospherique de CO2 est d’origine humaine (carbone fossile) et précède évidemment la hausse de t°. Ce qui ne veut pas dire que la hausse de t° ne va pas provoquer à son tour, possiblement dans les décennies à venir, un relargage de Carbone des écosytèmes naturels (permafrost, fôrets...)

          « Le flou sur l’appréciation selon laquelle le »réchauffement« serait un phénomène nuisible parce qu’il existerait - ex nihilo - une température optimum pour la planète. »

          Bien sur qu’il existe une température optimum pour l’HOMME (mais pas forcément pour la planète, je vous l’accorde, cette notion n’a pas de sens) : le climat sous lequel il s’est développé, à construit ses villes et ses infrastructures, a appris à cultiver les terres etc... L’Holocène (depuis 10 000 ans avt JC) correspond à une période climatique assez stable dans l’histoire de la Terre, et ce n’est pas certainement pas étranger au fait que l’Humanité ait pu se développer. Ce qui va poser pb, ce n’est pas le changement en lui même, mais la vitesse du changement par rapport à nos capacités d’adaptation dans un monde sédentarisé et déjà entièrement peuplé, et surtout par rapport aux capacités d’adaptation des écosystèmes naturels dont nous dépendons. Ajoutons que ce ne sont pas seulement des aires de répartition climatiques qui vont changer, mis aussi la variabilité, c’est-à-dire l’intensité des évenements extrêmes (sécheresses, inondations) qui est appelé selon toute vraisemblance à augmenter - elle augmente dejà.

          « Et une interrogation l’homme doit-il s’adapter aux modifications du climat ou prétendre le modifier ? » les deux mon capitaine, évidemment. poser la question ainsi est profondément « misleading ». Mais d’ailleurs, vous n’ajoutez pas foi aux prévisions des climatologues (car le climat est chaotique, n’est-ce pas ? vous semblez confondre climat et météo, mais cela n’est pas surprenant compte tenu du reste de votre texte, qd vous utilisez par exemple un été frais en europe comme contre-preuve du réchauffement global) concernant le changement climatique, et vous pronez l’a-dap-ta-tion : seulement le pb c’est que l’adaptation nécessite davantage de capacités prévisionnelles encore que l’évitement du danger. Par exemple si vous devez dimensionner des ouvrages hydrauliques nouveaux dans une nouvelle ville, vous avez besoin de connaître à l’avance l’évolution de la pluviométrie future précisement, puisqu’elle va évoluer - chose que les modeles font mal à l’heure actuelle. Si vous construisez en bord de mer, vous devez savoir de combien précisement le niveau des mers va s’elever (70cm ? 1m50 ?)..etc etc. Vous faites donc bien plus confiance aux climatologues que vous ne le pensez. L’adaptation c’est l’anticipation précise du futur, pas rester les bras croisés en disant « je m’adapte ».

          Bref, renseignez-vous , lisez des livres autres que ceux des auteurs qui vont conforter vos points de vue a priori, et arretez de colportez les imbécilités d’individus en mal de publicité.

          Le réchauffement climatique (RC) n’est pas -que- un pb d’idéologie. D’ailleurs la solution principale au RC , donner un prix au carbone, est une solution plutôt libérale : donner un prix au pb et le marché s’adapte...


          • Candide Candide 18 octobre 2007 18:31

            Votre temps (pas climatique celui là) ne doit pas être compté et j’espère que l’énergie consacrée à développer votre argumentation n’aura pas d’effet nuisible sur la température de votre environnement !

            Si il y a un point commun à tous mes détracteurs c’est bien leur absence du moindre « sens de l’humour »

            Le deuxième degré (pas Celsius du tout) semble échapper aux écologistes qui prennent pour argent comptant ce que la plume d’un billetiste cherche à mettre en contradiction.

            Oui monsieur, je vous l’accorde, la planète se réchauffe, mais à trop vouloir prouver, à trop vouloir ostraciser, vos amis en religion ne démontrent rien : ils confondent savoir et croyance et se croient investis d’une mission divine de donneur de leçons. Et vous n’échappez pas à cette démarche là.

            Ma conviction c’est que le ramdam médiatico hystérique qui est entretenu n’aura qu’un seul effet positif : c’est pour les poches de ceux que vous connaissez, qui tirent les ficelles de ce nouveau business. Il n’aura AUCUN effet sur la température de la planète, ni demain ni après demain. Et prétendre le contraire c’est prendre les lecteurs/auditeurs/téléspectateurs pour des imbéciles heureux, ce dont je ne suis pas - ni dans un sens, ni dans l’autre.


          • ICE 18 octobre 2007 19:29

            ah, mais c’était pour rire, alors ... désolé je n’avais pas vu l’humour.

            « mais à trop vouloir prouver, à trop vouloir ostraciser, vos amis en religion ne démontrent rien : ils confondent savoir et croyance et se croient investis d’une mission divine de donneur de leçons »

            je n’ai pas d’« amis en religion », ni de mission divine, mais des collègues scientifiques, il n’y a pas de croyance la-dedans. Personnellement j’aimerais pas mal que la civilisation « business as usal » se poursuive, elle ne me deplait pas trop, fondamentalement, étant du bon côté de la vie, mais ne serait-ce que pour la question climatique (hors considération sur les ressources, etc..), je sais bien que ce n’est pas possible. Il n’y a pas à taper du pied en trépignant, en disant « je veux je veux ».

            Il ne s’agit pas d’être donneur de leçon, pas de juger les gens, mais de tirer la sonnette d’alarme sur un danger, point. Un gros danger. Le GIEC a un role consultatif : voici ce que nous savons (le plus petit dénominateur commun, le consensus, d’ailleurs), voici les risques. Libre à chacun de vouloir ou non changer qqch apres. Le tout est que les gens soient suffisemment informés pour que le choix se fasse en toute connaissance de cause , et que le choix se fasse démocratiquement. Et c’est compliqué, je vous l’accorde, d’informer les gens, sans tomber dans le catastrophisme ou l’insouciance. Mais si apres, étant informés, vous persistez à nier le pb, ou a avoir par ex un comportement qui contribue à l’aggraver, meme infimement, qd vous avez le choix (comme conduire un 4x4 en ville ou prendre l’avion pour aller à Toulouse), vous allez subire une pression sociale forte, c’est évident. C’est normal, vous n’allez pas vous plaindre non plus. C’est un peu comme si aujourd’hui vous alliez fumer une clope dans une maternité : on vous en voudra...

            Je note que finalement, vous avez suivi la ligne classique :
            - on n’est pas bien sur qu’il y ait un rechauffement
            - bon, ok, ca se réchauffe, mais on ne sait pas a quoi c’est dû
            - bon, ok, c’est nous, mais ce n’est surement pas bien grave
            - bon, ok, c’est peut-être grave mais de toutes facons on n’y peut rien.

            Bon, allez, sur le dernier point, ne soyez pas cynique, vous essaierez bien un peu quand même ? on compte sur vous.


          • Candide Candide 18 octobre 2007 20:03

            Aucun 4x4 dans mon garage, le chauffage réglé à 18 °, tout le monde peut-il en dire autant ? mon bureau à mon domicile - pas de déplacement inutile - je ne pratique pas le vélo-voiture à la Mammère.

            Si tous les écolos vitupérants pouvaient réduire leur chauffage à 18° ça ne servirait à rien, si ce n’est à les conserver en mode hiberné, c’est le mode où ils sont le moins bruyant....

            et le silence c’est écolo !


          • aazeuss 18 octobre 2007 21:39

            Je lis : je n’ai pas d’« amis en religion », ni de mission divine, mais des collègues scientifiques, il n’y a pas de croyance la-dedans. SI SI les anciens croyaient en l’eschatologie que leur proposait la religion.Le bonheeur etait dans l’au dela Depuis l’AUFKLARUNG IL y a maintenant ceux qui croient au progres indefini qu’apporte la science à l’humanite Le scientifique est du cote de la verite , le religieux est du cote de la croyance.La verite de foi est balayée parceque elle n’a pu être validée par un scientifique ; Dieu n’est pas venu parler sur TF1. Mais comme le dit Arendt mille certitudes ne font pas une verite. Les grecs l’avaient bien compris qui utilisaient le mot d’Aletheia (le devoilement)pour bien comprendre que c’etait quelque chose de difficile à atteindre.Toute l’histoire des idées prouve que les certitudes d’hier sont balayées par de nouvelles certitudes au gre de l’evoltion de la science. Alors se retrancher derriere la « doxa » des scientifiques devient un argument pitoyable. Et en ce sens claude Allegre a raison . Certutde scientifi


          • ICE 19 octobre 2007 11:33

            mais vous etes schizo , alors ?!

            pourquoi faire ces efforts de vie (chauffage, voiture), que de plus vous mettez en avant, alors que vous les jugez vous-même inutiles ?!

            C’est un peu comme Claude Allegre qui propose de remplacer toutes les voitures actuelles par des voitures hybrides, mais qui ne veut pas reconnaitre qu’il y a un probleme de réchauffement climatique...


          • LBB 21 octobre 2007 11:54

            Tout simplement car C. Allègre souhaite lutter contre la pollution et non pas contre le réchauffement climatique (pour lui la baisse du CO2 n’aurait aucun effet sur l’évolution du climat qui est un phénomène naturel). Ne pas admettre la correlation entre CO2 et réchauffement climatique ne veut pas dire que nous ne devons attendre les bras croisés. Mieux respecter notre planète est un impératif quelques soient nos idées sur l’effet de serre.


          • Rayves 18 octobre 2007 16:47

            Les commentaires précédents expriment brillamment mon opinion face à ce tissu de contre-vérités pseudo-scientifiques.

            En elles-mêmes, par définition, elles auraient pu suffire à apporter la contradiction aux tenants de l’origine anthropique du réchauffement mais Candide n’a pas pu éviter la tentation de l’invective.

            Il est évident que les mesures à prendre d’urgence impliquant la remise en cause du confort quotidien et de l’hyperconsommation sont à même de déranger tous les beaufs de notre pays et d’ailleurs.

            J’invite Candide à descendre de son 4x4 afin de constater les prémices du désastre annoncé dans ma région (Provence) : sources pérennes et cours d’eau à sec (Fontaine de Vaucluse exsangue), vignerons désemparés (1 mois d’avance en cinq ans sur la date des vendanges !), forêts en sursis...

            Je prend enfin le risque de la naïveté en demandant à Candide de penser à ses descendants, s’il en a.


            • Candide Candide 18 octobre 2007 19:44

              Est-il nécessaire de vous lancer dans une attaque « ad hominem ». Il n’y a nulle place à l’invective dans ma contribution, ce qui n’est pas le cas de vote commentaire. L’écologiste donneur de leçon est une espèce détestable.

              Ce ne sont pas les potions de vos amis, qui réduiront d’une valeur mesurable la quantité" de CO² en circulation autour de la planète. Non, cela restera du domaine de l’incommensurable - stricto sensu - et donc de l’indécelable. Alors cessez les incantations infantilisantes : les français ne sont pas les veaux que les grands prètres écolos peuvent sermonner du haut de leur chaire.


            • stephanemot stephanemot 20 octobre 2007 19:21

              Le réchauffement est un terme générique qui couvre une foultitude de phénomènes ayant chacun des impacts parfois contradictoires localement (ex refroidissement de certaines régions) mais cohérents : la big picture demeure indéniable.

              L’auteur de cet article tente de répondre point par point avec une candeur ou une mauvaise foi confondante (ex il se réjouit de voir plus de CO² pour voir pousser les arbres plus vite, sans mentionner le déficit structurel que nous augmentant chaque jour en détruisant des forets primaires et des pièges naturels à carbone).


            • samuel 8 janvier 2019 16:54

              @Candide

              Il y a une erreur lorsque vous dites qu’il ya 7°c de différence avec il y a 10 000 ans.

              Ce sont 5°C qui nous sépare de la dernière ère glaciaire.


            • rimo 18 octobre 2007 17:38

              Article clair, non partisan, approche scientifique du sujet qui rappelle humblement qu’il y a des incertitudes associées qui font que rien n’est moins sûr aujourd’hui ; il n’y a que les « ecolos » et les « ideologues » qui sont sûrs. Bravo pour cette synthèse !


              • Signé Furax 18 octobre 2007 17:49

                Merci à l’auteur de mettre un coup de pied dans la fourmillière des écolos qui sont en train de faire la fortune de tous les équipementiers de la construction, lesquels nous vendent toute leur quinquallerie à prix d’or sous prétexte d’écologie.

                Les staliniens verts feraient bien de se plonger dans un bouquin, sorti en 2004, et écrit par Bjorn Lomborg, professeur à l’université d’Aarhus ( Danemark). Ce livre s’appelle « l’écologiste sceptique » (cherche midi)

                L’auteur, professeur de statistiques et ancien membre dirigeant de Greenpeace y dézingue joyeusement tous les mensonges propagés par les écolos et le fameux « je ne crois qu’aux statistiques que je bricole moi-même » prend ici toute sa saveur.

                Une anecdote qui m’a définitivement fixé sur leurs pratiques :

                Descendant du train en provenance de Paris sur les quais de la gare de Dijon, voici quelques années, je vois un nombre inhabituel de policiers. Je me renseigne : le, ou la, ministre de l’Environnement arrive de Paris pour une réunion à la Préfecture.

                Arrivé à la station de taxi, je vois partir le convoi de notre ministre : 5 motards devant, 3 grosses limousines, 5 motards derrière, sirènes hurlantes dans cet esprit très républicain « dégagez manants ! » et naturellement à la vitesse très au-dessus de celle réservée auxdits manants.

                J’ai failli me reprocher de n’avoir pas fait le trajet Paris-Dijon en vélo.

                Une autre ?

                L’ineffable Mamère, qui a tant fait pour l’écologie en mariant 2 homos escrocs, s’est fait récemment piégé : se rendant à un studio de radio ou de télévision, on lui a posé la question du mode de transport utilisé. Il a bien évidemment répondu le vélo, alors qu’il avait été filmé sortant d’un taxi.

                Une dernière :

                Quand au XIème siècle les Danois ont découvert une immense île, ils l’ont appelée Groenland, ce qui, dans leur langue, signifie pays vert.

                Sans doute qu’ils devaient être daltoniens, ou bourrés, c’est bien connu chez les marins.


                • ICE 18 octobre 2007 18:46

                  erik-le-rouge (était-il rouge ?) qui a découvert le Groenland, était en exil et voulait fonder une colonie et y attirer des gens. Il lui a donc donné un nom engageant, iL n’allait certainement pas l’appeler « trou pelé » ou autre...(ds le meme genre Colombus a baptisé « indiens » les américains...) Sachant que la calotte de glace dans son ensemble était bien évidemment là (elle a plusieurs centaines de milliers d’années !), que l’essentiel du sol non couvert de glace est rocheux ou est du permafrost, a mon humble avis, s’il y faisaist peut-être un peu chaud qu’actuellement, il ne faut pas imaginer le Groenland à l’époque comme les plaines de Beauce...

                  Mais libre à vous de croire sur la base d’UNE dénomination géographique d’il y a MILLE ans que le changement climatique ACTUEL est une vaste blague. Ou peut-être voulez vous dire que tout ca fait partie d’un cycle naturel ? smiley Toutes les reconstructions climatiques montrent que la température actuelle est supérieure à, et surtout augmente plus vite qu’à, l’Optimum Medieval - et l’effet de serre additionnel anthropique en est la cause, de nombreuses caractéristiques du réchauffement actuel le montrent. C’est de la science, pas de l’idéologie.

                  Finalement, est-ce que vous ne voulez rien faire contre le changement climatique parce que la menace vous laisse sceptique, ou est-ce que vous êtes sceptique parce que vous n’avez envie de rien faire ??

                  Par ailleurs pouvez-vous m’exppliquer en quoi donner un prix au carbone est une mesure « stalinienne » ??


                • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 18 octobre 2007 22:05

                  Ne perdez pas votre temps : « signé Furax » est un imbécile de mauvaise foi et très vindicatif.

                  Bravo par contre pour vos commentaires éclairés de ce fil de discussion.


                • Candide Candide 18 octobre 2007 21:31

                  je n’ai pas dit que l’homme n’y était pour rien, j’ai écrit que l’individu n’a pas à sa disposition de moyens de contrer les modifications climatiques.

                  Il y a une différence entre l’homme et l’individu. L’homme est sorti de l’age de pierre, a inventé la civilisation, a appris à se nourrir, à se loger et a colonisé la planète, pour le meilleur et pour le pire.

                  L’individu qui est issu de ce processus n’a aucune responsabilité dans cette évolution. Il doit apprendre à la subir car il est illusoire et mensonger de prétendre qu’il peut la maitriser. C’est ce que j’ai essayé de démontrer.


                • Renaud Delaporte Renaud Delaporte 18 octobre 2007 19:55

                  Quelques sources utiles :

                  http://www.fr.rian.ru/analysis/20071012/83695455.html

                  http://www.solidariteetprogres.org/spip/sp_article.php3?id_article=3411

                  et surtout cette vidéo de 90 minutes :

                  http://video.google.fr/videoplay?docid=-4123082535546754758

                  (où l’on apprend l’influence de Mme Tatcher sur la naissance du GIEC ainsi que le pourquoi et le comment de l’opération).


                  • jerome 18 octobre 2007 19:56

                    Merci pour ce billet ’rassurant’ , quand à votre opinion sur nos écolos-bolchos-totalos (?) . Ceci étant , je m ’ aperçois que perqonne , ou presque , ne parle de l ’ activité su soleil ? Et ça , c ’ est vraiment , à mon avis , l ’ inconnue majeure ; en son temps , Jeanne Rousseau avait attiré notre attention sur ce problème , mais elle a été ridiculisée et ignorée par ses confrères scientifiques . Je vais essayer de retrouver ses arguments , et les passerait sur votre fil aussitot que possible . Quoiqu ’ il soit , merci de votre humeur décalée et tellement saine ! Pardon pour les coquilles : mon clavier n ’ en puis plus !!!


                    • Renaud Delaporte Renaud Delaporte 18 octobre 2007 20:13

                      La vidéo visible sur le site de Google dont j’ai passé le lien dans mon post ci-dessus démontre, entre autres arguments, la parfaite corrélation entre les variations de la température et les taches solaires.

                      Par ailleurs, toutes les planètes du système solaire se réchauffent (y compris Pluton qui s’éloigne du soleil depuis 8 ans).


                    • Demesure 18 octobre 2007 22:38

                      __

                      Jerome,

                      - Un article d’un physicien solaire.
                      - Un résumé de la situation en cours et prédiction du cyle 24 (très faible donc risque réel de refroidissement pour la prochaine décennie)

                      D’ailleurs, les données satellites montrent que la température globale n’augmente plus depuis 6 ans (légère baisse même).


                    • Pierrot Pierrot 19 octobre 2007 12:17

                      A Demesure,

                      Les variations de l’intensité des émissions solaires sont prises en compte dans la compilation (en anglais) du récent rapport du GIEC. C’est exact qu’elles contribuent, pour une faible part, à l’augmentation de la température dans les basses couches de l’atmosphère.

                      Cependant, il y a aussi d’autres phénomènes telles que l’augmentation des concentrations des gaz à effet de serre (H2O, CO2, CH4, N2o, CFC, HCFC, SF6, O3 etc.) qui ont une importance majeures dans l’évolution climatique depuis le début de la révolution dindustrielle (1850 environ).

                      Bonne journée.


                    • pierrot 19 octobre 2007 12:50

                      @Pierrot

                      Je signale que ce n’est pas le vrai pierrot. Pour le reste, bravo à cet article. Rien à retrancher, rien a rajouter. Et bravo à l’auteur il était temps que l’on pourfende un mythe tenace.


                    • Pierrot Pierrot 19 octobre 2007 18:23

                      Bien évidemment que je suis le vrai Pierrot.

                      Je n’approuve ni le fond ni la forme de l’article de base.

                      1 - L’augmentation de la température des basses couches de l’atmosphère existe (plusieurs centaines de milliers de mesures terestres, marines, satelitaires ...) plus des observations visuelles : glaciers, arbres fruitiers ...

                      2 - L’effet de serre est une connaissance scientifique connue depuis plus d’un siècle et qui ne prête pas à contestation puisque c’est un fait.

                      3 - Pour la variation climatique les principaux gaz sont dans l’ordre décroissant : H2O vapeur, CO2, CH4, N2O, SF6, CFC ; O3, HCFC etc. car ils absorbent le rayonnement infra rouges émis par la terre. C’est d’ailleurs grace à cet absorption que l’on mesure leur concentration dans un espace.

                      La principale variation est l’augmentation des émissions de CO2 depuis 1850 (bois, charbon, pétrôle, gaz, biomasse ...) qui a entraîné l’augmentation de +0,6°C au XIX ième siècle (+ 0,7°C pour la France et +1,2°C pour la Normandie et le Nord).

                      L’importante anthropique est certaine mais difficile à évaluer précisement.

                      D’autres facteurs influençant le client existe en + ou en - (nuages, émissions solaires, éruptions volcaniques, poussières sub-microniques atmosphériques, SO2 et NO/NO2, albedo des sols (les glaciers renvoie plus de rayons que la mer, etc.) en face il faut mettre en regard les "trous d’absorption de CO2 (les océans pour environ 3 GT en équivalent C, les forês tropicales et tempérées etc plus faiblement.

                      Le GIEC a fait un travail considérable de COMPILATION des études mais il faut lire le rapport intégral en anglais et non le stupide résumé en français où les incertitudes et nuances ont disparu car il est destiné aux politiques et à ceux qui ont une faible culture scientifique.

                      Bonne journée.


                    • Candide Candide 19 octobre 2007 18:51

                      @Pierrot. le classement des messages n’étant pas chronologique je précise mon interlocuteur.

                      Vous écrivez : L’importance anthropique est certaine mais difficile à évaluer précisement.

                      c’est exactement ce que je prétends. Alors j’ai du mal à comprendre votre remarque liminaire :« Je n’approuve ni le fond ni la forme de l’article de base. »

                      comprenne qui pourra !


                    • Pierrot Pierrot 19 octobre 2007 23:31

                      A monsieur Candide,

                      bonjour, je vais donc vous préciser plus précisement ma pensée concernant votre article.

                      Tout d’abord sur la forme, il ne semblerait judicieux d’écrire un article rationnel, exact, sans anathème inutile. En effet c’est avec le nucléaire, l’Irak, l’antisémitisme et quelques autres thème un sujet sensible trop passionnel et dérivant souvent vers l’injure.

                      C’est pourquoi, je pense que les mots ou expression tels que :"petits perroquets, négationnistes, remonter dans l’arbre, écolos, idéologie, croyance etc. me semble inutile, s’apportant rien au débat d’idées et donc à éviter. Pourquoi agiter un drapeau rouge inutilement.

                      Sur le fond ce que vous dites n’est pas inexact mais la présentation non hiérachisée est pernicieuse.

                      Par exemple nous reprenez bien les divers paramètres influençant la variation du climat en + ou en -.

                      Mais il convient d’être honnete intellectuellement en les classant en durée d’intervention et en importance.

                      Par exemple les 3 paramètres astronomiques du cycle de Mailankovitch sont de périodicité d’environ 100 000 ans et ces paramètres n’ont, bien sûr, pas évolués depuis le dernier siècle.

                      Par exemple les émissions volcaniques de poussières solides et aérosols tels que H2SO4, HNO3 .. sont une grande importante pour la baisse des températures, mais ces poussières et aérosols retombent sur terre au bout de 1 à 3 ans au maximum. Donc n’ont pas un impact climatique permanent, la poursuite de l’évolution se fait en suite.

                      De même votre complet sur l’importance des séismes ? grande énergie mécanique mais aucun impact sur la température terrestre.

                      Idem pour les divers gaz à effet de serre, la vapeur d’eau est le plus important puisqu’il a fait passer la température moyenne de l’atmosphère basse de -18°C à + 15°C mais s’explique pas les variations de ces dernières decennies.

                      De même CO2, CH4, SF6, CFC, N2O, HCFC, O3 ... doivent être évalués en importance relative du fait de la concentration très différente dans l’atmosphère, de l’impact moléculaire très variable de chaque gaz et surtout de leur durée de présence dans l’atmosphère. Ce n’est pas comparable. Si on ne replace pas cela le débat est faussé et devient absurde.

                      De même ce n’est pas l’importance du STOCK de CO2 dans l’atmosphère mais bien sa variation, qui concoure à l’augmentation de la température atmosphérique,(+ 1,4 % en masse de CO2 émis par an soit 6,5 GT par an en équivalent C et environ 30 GTpar an en CO2 car rapport masse moléculaire CO2 / C = 3,7).

                      De même les prélèvements de température ne concerne pas les zones ou elle est inférieure à 0°C mais il y a environ 100 000 mesures par an sur mer, sur terre et par satellite. Pourquoi ne dites vous pas la réalité.

                      La moyenne a donc un sens même si la variation de température est plus grande dans les zones équatoriales et de latitudes élevées (pôles...) c’est conforme aux modèles du GIEC.

                      Voila pourquoi, même si vous article n’est pas faux dans les grandes lignes, la présentation est malhonnête.

                      Il faut lire le rapport intégral du GIEC 2007 en anglais (et non pas le pale résumé en français destiné aux politiques, journalistes et personnes ayant une faible culture scientifique).

                      Pour la vulgarisation le site de monsieur Jancovici (manicore.com) me semble judicieux, didactique et intellectuellement honnête.

                      Je vous souhaite une bonne soirée de lecture.


                    • mcm 19 octobre 2007 00:31

                      Candide,

                      Bravo article clair précis et synthétique, rétablissement des faits scientifiques cachés par les écolos-fachos, à savoir c’est la montée de température qui provoque le CO2 et non l’inverse, puis enfin dénonciation des mesurettes mercantiles et totalement inefficaces proposées.

                      Bref réchauffement il y a, mais non variation plus dramatique que dans les siècles passés, l’accroissement de CO2 n’est pas la source de ce réchauffement mais une de ses conséquences, nous ne connaissons pas les causes de ce léger réchauffement et donc ne pouvons pas agir contre.

                      Tout est dit, le reste c’est du bla bla, encore merci pour cet article sobre et lucide.


                      • ICE 19 octobre 2007 11:59

                        mcm,

                        on SAIT (par des mesures d’isopotes- Carbone 14, 13 et cie) que la hausse ACTUELLE du CO2 atmosphérique (et de nombreux autres gaz) est d’origine humaine (combustion du carbone fossile, pétrole, gaz et charbon). C’est un fait - et les faits sont têtus.

                        Par contre, dans les archives glaciaires, dans les cycles de glaciation-déglaciation (-20000, -120000, ans, etc...) qui trouvent leur origine dans les variations des parametres de l’orbite terrestre, la t° a bien augmenté avant le CO2 et le méthane, mais la hausse de ces gaz a ensuite permis une hausse plus grande de la t° et ainsi de suite. RETROACTION POSITIVE. la hausse du CO2 provenait probablement d’un déstockage des océans (un océan froid stocke davantage de carbone) , peut-être des écosystèmes terrestres (dégel de permafrost).

                        pour résumer :

                        dans le passé : t° -> carbone -> t°

                        aujourd’hui : homme -> Carbone -> t°

                        Aujourd’hui océan et écosystemes terrestres ABSORBENT du carbone, mais de moins en moins, et le vrai danger c’est qu’on ait bientôt :

                        homme -> Carbone -> t° -> carbone -> t° ->....

                        c’est pas compliqué pourtant... smiley


                      • mcm 19 octobre 2007 14:02

                        ICE,

                        « dans les cycles de glaciation-déglaciation (-20000, -120000, ans, etc...) qui trouvent leur origine dans les variations des parametres de l’orbite terrestre »

                        Déjà ça nous n’en sommes pas sûrs, d’autres pense que ce sont les variations de l’activité solaire qui ont produit les ères de glaciation-déglaciation.

                        De toute façon les deux hypothèses montrent des causes contre lesquelles l’homme n’a aucun remède, alors pourquoi taxer le peuple sinon pour gaver Al Gore et ses sbires ?

                        Un autre point omis, est que les tempéraures ont été plus basses et plus hautes au cours des temps, et que la variation actuelle, n’est en rien plus rapide que celle passée.

                        Encore un point omis, c’est que le CO2 rejeté par les océans réchauffés est infiniment supérieur aux émissions de CO2 d’origines humaines.

                        Alors pourquoi une taxe, pour offrir des sacrifices au soleil et lui demander de se calmer ou des sacrifices à la terre pour lui demander de se maintenir dans une meilleure orbite ?

                        Le réchauffement est une arnaque montée de toute pièce par des politichiens vénaux, qui outre assurer l’enrichissement des politichiens, nous fait oublier les vrais problèmes, causés par leur avidité.


                      • ICE 19 octobre 2007 16:01

                        mcm,

                        « Déjà ça nous n’en sommes pas sûrs, d’autres pense que ce sont les variations de l’activité solaire qui ont produit les ères de glaciation-déglaciation. »

                        si si je vous jure, les variations d’orbite font qu’il y a une distribution différente de l’insolation sur les différents hémisphères aux différentes saisons, à des échelles de plusierus milliers d’année, ce qui permet des glaciation/déglaciations. Voir Milankovitch.

                        « De toute façon les deux hypothèses montrent des causes contre lesquelles l’homme n’a aucun remède, alors pourquoi taxer le peuple sinon pour gaver Al Gore et ses sbires ? »

                        oui mais aujourd’hui (**soupir**), la cause du réchauffement ce n’est pas les variations d’orbites de la terre ni le soleil... c’est le CO2 emis par l’homme lorsqu’il brule des combustibles fossiles.

                        « Un autre point omis, est que les tempéraures ont été plus basses et plus hautes au cours des temps, et que la variation actuelle, n’est en rien plus rapide que celle passée. »

                        et bien si, pour passer de phase glaciaire en intergalcaire, l’échelle de temps est grosso modo le millier d’années, avec une différence de t° globale moyenne de 5 degrés environ...là, pour l’époque actuelle, on parle de 4 degrés en 100 ans...

                        « Encore un point omis, c’est que le CO2 rejeté par les océans réchauffés est infiniment supérieur aux émissions de CO2 d’origine humaines. »

                        en solde net, les océans actuellement ABSORBENT le CO2 emis par l’homme (un quart des émissions environ, comme la végétation terrestre)...mais cette part pourrait décliner avec le réchauffement des eaux. D’ailleurs cette absorption de CO2 acidifie les océans, ce qui est un autre gros pb.

                        Calmez-vous et renseignez-vous.


                      • Mikhal Mikhal 19 octobre 2007 22:48

                        C’est tellement facile de prendre des bribes d’informations, ne pas creuser, et s’en servir comme « arguments » pour tout et n’importe quoi...

                        Ici, un article de vulgarisation proposé par des climatologues vous informera au sujet du délai de 800 ans qui existe dans les variations climatiques naturelles entre augmentation des températures et de la concentration atmosphérique de CO2 : www.realclimate.org.


                      • Pierrot Pierrot 19 octobre 2007 23:38

                        a ICE, vous avez raison.

                        Il faut cependant noter que l’augmentation de la pression partielle de CO2 dans l’atmosphère (du fait que les émissions de CO2 dépassent les absorptions) pourrait avoir une rétroaction positive en augmentant la facilité de dissolution du CO2 sous forme de carbonates solides.

                        Bonne soirée.


                      • Pierrot Pierrot 19 octobre 2007 23:42

                        A Ice, il est exact que nous observons depuis les années 2000 que les « puits de carbone » : océans et biomasse sont moins efficaces. Cependant ce phénomène n’est pas encore bien compris (voir travaux de l’Institut La Place et du CEA.

                        Bonne soirée.


                      • ddacoudre ddacoudre 19 octobre 2007 00:43

                        Bonjour candide.

                        Tu soulèves l’épineux problème comment faisons nous pour développer une idée dans la population qui conditionne une nouvelle manière de vivre. Cela se fait par l’idéologie ou les croyances et comme leur nom l’indique cela repose sur ce que l’on pense être bon pour les autres ou ce en quoi l’on croit.

                        Toi tu dis il faut que cela repose sur des causes réfutables, cela vaut pour les sciences dures pas pour les sciences humaines.

                        C’est un sujet que j’aime bien j’ai eu l’occasion de rencontrer des chercheurs du CNRS, sur ce sujet

                        Ils corroborent ce que tu écris dans le sens ou la réalité de l’augmentation de température à cru de manière exponentielle en moyenne sur la seule base des relevés qu’ils disposent et il est indéniable que la courbe suit le développement de l’activité industrielle, je l’ai eu entre les mains donc on doit pouvoir la trouver sur internet.

                        Mais tu le dis est eux aussi ce n’est pas tout, je ne vais donc pas reprendre ce que tu as dit d’ailleurs sur le sujet science vie avait sorti d’excellents articles.

                        Il est indéniable que les populations avaient une idée de stabilité de la planète et plus particulièrement du temps, dont l’action se caractérise par les différents aspects des territoires planétaires. Et qu’aujourd’hui nos outils technologiques nous permettent de faire des mesures moins approximatives et plus précises suivant les domaines, et c’est ainsi que nous savons que la banquise polaire nord fond avec une incidence à plus ou moins long terme sur le Gulf stream qui tempère l’Europe de l’ouest etc.

                        Si l’Europe se refroidit parce que le Gulf stream cesse sont cycle nous immigrerons en Afrique, certains feront la gueule et les africains se vengeront (humour).

                        Généralement je dis que la planète nous ignore. La planète, elle, se moque éperdument de notre existence, que nous soyons ignorant ou génie, que nous vivions ou que nous nous exterminions, que nous lui fassions un trou d’ozone ou que nous la réchauffions. Elle s’est créée sans nous, et mourra de même. Ce qui me parait plus important c’est de se soucier de notre existence pour différer la mort sur une planète où nous n’avons aucune chance de vieillir paisiblement, au milieu des risques représentés par les autres espèces ou d’autres organismes (viral microbien etc.). Des risques que représente aussi la vie de notre espace terrestre (glaciation, réchauffement, dérive des continents, percussion d’astéroïdes, risques météorologiques), et des risques Culturels (accident et organisation de la violence.) II y a deux cent mille ans, et plus la planète vivait sans nous ses transformations terrestres. Aujourd’hui notre activité humaine y contribue, et c’est en cela qu’il y a aussi un devoir d’apprendre pour harmoniser, non seulement notre propre existence, mais également celles futures à l’univers auquel nous sommes rattachés. Un univers auquel nous ne pouvons échapper, dont aujourd’hui nous connaissons certaines de ses lois qui nous conditionnent.

                        Par notre activité innovante, nous tuons des milliers de nos semblables volontairement ou non, nous en laissons mourir dans l’indifférence tout autant, nous mettons en danger la vie sur la planète par un surarmement et l’utilisation civile ou militaire du nucléaire, par la pollution non biodégradable à court terme suivant les produits, et s’il y a danger pour notre existence c’est plus sur ces points là qu’il se situe.

                        Je dis cela car tu n’abordes que l’aspect du C02 pour porter la contradiction aux écolos et en cela tu fais aussi une analyse idéologique en soutenant nos modes de vie qui justifient la continuation d’une exploitation de nos principes de croissances actuels qui prendront fin tôt ou tard par l’épuisement de nos ressources, principalement le pétrole qui représente + de 70% de la composition de nos produits.

                        Et n’en déplaise aux futuristes les projets vers la colonisation de Mars sont abandonnés, les US se retournent vers la Lune pour ce qui est des produit miniers.

                        Trouverons nous d’ici moins ou plus de cinquante ans, en fonction de la rapidité de la croissance de la chine et de l’Inde, des produits de substitution pour remplacer les 70% d’utilisation ?

                        Alors jusqu’où peut-on aller, vers tout ce qui pourra nous assurer un confort identique sans la pollution qui va avec.

                        C’est beau ce que je dis, mais c’est une énorme connerie.

                        Car au début de l’utilisation de tous nos produits (quand ils n’étaient pas répandus en grande quantité sur le globe, transportés par nos échanges, les eaux, les vent et que nous n’avions pas d’outils de mesure précis sur leurs nocivités à long terme) n’était que le fabuleux produit de la science qui allaient redonner l’Eden aux hommes.

                        Tout ce que nous entreprenons suit ce processus.

                        Toute modification d’un élément le plus infinitésimal soit-il engendre des modifications dont l’on n’a aucune idée avant que la répercussion de son incidence nous soit perceptible.(effet papillon)

                        D’une certaine manière tout nous tue, l’intérêt étant de reculer la mort.

                        Je t’accorde aussi la tendance à la culpabilisation des citoyens qui est une absurdité pour plusieurs raisons.

                        L’une c’est que 60 millions de français qui économisent face à 3millards qui se mettent à gaspiller à leur tour le compte est bon, comme le dit l’émission des chiffres et des lettres.

                        L’autre est l’antinomie avec cet appel à l’écologie et la recherche de plus de croissance économique qui repose sur ceux que l’on veut réduire, et tout le monde gobe.

                        Je suis favorable à ce que j’appelle la décroissance sélective, nos désirs s’organisent et s’orientent. Au sortir de la guerre je n’était pas malheureux de ne pas avoir ce que j’ai aujourd’hui. Mais aujourd’hui je suis incapable de me passer de ce que j’ai, est-ce vrai ou bien est-ce qu’on je le dit pour justifier une non action dans un constat global de pollution généralisé.

                        Faire des choix, même s’ils ne sont pas libre, c’est faire de la politique puisqu’ils orienteront notre organisation, car avoir une idée et la faire partager par les autres engendre par l’effet papillon une idéologie. Et qu’en l’on s’y tient mordicus quoi qu’il adviennent dans un monde où tout change cela devient du dogmatisme.

                        Alors les verts, ils sont plutôt « mort roses ».

                        Cordialement.


                        • Candide Candide 19 octobre 2007 09:09

                          Beaucoup de choses dans ce commentaire qui dépassent le cadre volontairement restreint de la question posée, celle du réchauffement. Bien sûr l’homme a créé la condition d’une évolution de son environnement et peut-être aussi de sa destruction. Mais jusqu’à présent il a réussi à nourrir peu ou prou 6 milliards d’humains, leur donner une espérance de vie n fois celle du premier ancêtre commun etc...Alors on peut toujours invoquer les mannes de Malthus mais la nature est optimiste et l’instinct de survie faisant le reste, l’homme de demain rira de nos mesquines interrogations !


                        • Candide Candide 19 octobre 2007 09:27

                          Désolé de vous avoir consterné ! Mais un peu plus de rigueur vous aurez évité d’écrire des inepties. Ainsi l’eau ne se raréfie pas. C’est une absolue contre vérité. Elle peut n’être pas disponible là où elle est nécessaire, et c’est une question récurrente depuis la nuit des temps et qui n’ a rien à voir avec l’activité humaine. Deuxième ineptie, la sécurité alimentaire. Elle n’a jamais été autant assurée que depuis ces 20 dernières années. Et ce n’est certes pas grace au lobbying des anti OGM qui préfererait voir le quart monde mourir de faim putôt que de laisser développer des plants de riz ou de maïs résistant à leur prédateurs naturels.

                          Ces gens sont consternants ! et puisque ils ont peur de l’avenir qu’ils cessent de se reproduire : ils donneront raison à Darwin !


                        • Mikhal Mikhal 19 octobre 2007 10:17

                          J’ai bien compris que c’est à mon commentaire que vous vous adressiez, qui est ci-dessous et non à celui ci-dessus.

                          Décidemment, vous continuez à me consterner.

                          1 - Vous dites : « L’eau ne se raréfie pas (...) c’est une question (...) qui n’ a rien à voir avec l’activité humaine. » Et le surpompage des nappes phréatiques ? Et la déviation des cours d’eau ? On le doit au Saint-Esprit ? Bien évidemment, l’eau ne disparaît pas de la surface de la Terre, mais le réchauffement provoque - doucement mais sûrement - une évaporation plus importante, une fonte de glaciers qui servent encore (mais plus pour très longtemps) de sources à de grandes rivères (comme l’Himalaya qui alimente en eau une énorme population en Chine et en Inde), et des perturbations pluviométriques qui causent des sécheresses par endroits et des innondations ailleurs. Tout cela provoque incontestablement une pénurie d’eau potable (car c’est bien de cela qu’il s’agissait). Pour en savoir plus, voyez-donc ce qu’en dit l’OCDE ou encore le FAO.

                          2 - Vous dites : « La sécurité alimentaire n’a jamais été autant assurée que depuis ces 20 dernières années. » Il y aurait trop de choses à dire... Je vous renvoie là aussi vers le FAO qui a créé un Programme spécial pour la sécurité alimentaire. Un excèes de zèle sans doute...

                          3 - Vous dites : « le lobbying des anti OGM préfererait voir le quart monde mourir de faim plutôt que de laisser développer des plants de riz ou de maïs résistant à leur prédateurs naturels. » Là encore, ce sont des idées reçues. Visiblement, vous avalez ce que le lobby des industriels d’OGM avance comme argument grotesque. Je vous suggère d’écouter ce qu’en dit Christian Vélot, chercheur à l’Institut de génétique et de microbiologie dans cette conférence. Les cultures OGM c’est une histoire de gros sous et ce n’est pas exactement ce qu’ont les paysans du tiers-monde en poche... Ne soyez donc pas aussi naïf.


                        • Pierrot Pierrot 19 octobre 2007 12:21

                          Vous avez raison : l’eau ne se rarefie pas sur terre.

                          Cependant la disponibilité de l’eau potable accessible à un coût économique pose un grave problème mondial en particulier du fait de sa répartition inégale sur terre et de sa qualité sanitaire.

                          Bonne journée.


                        • Mikhal Mikhal 19 octobre 2007 01:37

                          Cet article est tout simplement consternant !

                          Si l’écologie occupe le devant de la scène, ce n’est pas un phénomène de mode appuyé par les médias, mais bien la réalité d’une situation très grave dont il était grand temps de se préoccuper. Vote étalage de scepticisme qui nie toutes les données scientifiques objectives (je ne parle pas de celles des « experts » qui sont financés par les compagnies pétrolières...), va même jusqu’à ignorer (comme Claude Allègre d’ailleurs) le sens de la climatologie, ignorer les déséquilibres déjà subis par de nombreux écosystèmes et les raréfcations sans précédent d’eau douce, de sécurité alimentaire, de terres habitables...

                          Vous ignorez apparemment aussi quelles sont les véritables revendications des écologistes, puisque vous les traitez de passéistes.

                          Personne n’affirme qu’il existe une température optimum pour la planète. Mais il est d’ores et déjà constaté que de nombreux écosystèmes ne parviennent pas à s’adapter à un changement aussi rapide. Nous savons que ce changement va en s’accélérant. Vous parlez de 0,7°C durant le 20e siècle, certes, mais c’est une moyenne sur 100 ans, et l’on sait que le réchauffement était bien moins important au début du siècle tandis que la décennie 1990 était de loin la plus chaude. Ce n’est pas que depuis 10 000 ans que les températures moyennes de la Terre sont connues (au passage, à l’époque, la température moyenne n’était pas inférieure de 7 mais de 5°C), mais elles sont connues depuis des centaines de milliers d’années. On perçoit très bien les variations climatiques naturelles, et on perçoit tout aussi bien que celles datant de l’ère industrielle ont largement dépassés les augmentations cycliques passées.

                          Daignez avoir une vue globale sur les conséquences. Il est probable qu’avec le réchauffement global de la planète, la fonte des glaces dans l’océan engendrera le ralentissement du Gulf Stream et cela provoquera un refroidissement de nos contrées plutôt qu’un réchauffement. Si vous aurez été encore de ce monde, je parierai que vous diriez alors « Je vous l’avais bien dit ! Preuve en est que ce réchauffement planétaire est une lubie ! ».

                          Vous parlez de « la loi qui régit l’évolution de la biodiversité » et vous déplorez que l’Homme soit considéré « responsable de tout ». Moi je dirais plutôt que parce que l’Homme est justement irresponsable, qu’il menace sa propre espèce d’extinction.


                          • Mikhal Mikhal 19 octobre 2007 09:27

                            J’ajoute que je suis 100% d’accord avec le commentaire précédent. Que certains soient sceptiques au sujet de la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique, soit. Certains ont des intérêts financiers à l’être (toujours le profit à court terme) et certains cherchent simplement à se rassurer ou à se voiler la face.

                            Mais personne ne peut nier l’ampleur des dégâts écologiques qui sont causés par nos diverses pollutions, par nos « fausses bonnes solutions » (comme le nucléaire par exemple) et par les pénuries de pétrole, de gaz, de diverses matières premières et surout d’eau et de terres arables, qui s’annoncent dans les prochaines décennies.

                            Tous ceux qui se voilent la face et qui tiennent à continuer comme avant, voire à développer encore davantage notre surconsommation des ressources naturelles (y compris en encourageant les pays émergents à suivre notre mauvais exemple), portent une très grave responsabilité et auront un jour à répondre à leurs petits-enfants pourquoi ils ont agit ainsi. La responsabilité du devenir de la Terre et surtout de l’humanité, nous la partageons tous, et c’est à chacun de voir quel comportement lui dicte sa conscience.


                          • empedocle 19 octobre 2007 09:52

                            Le débat fait rage actuellement sur le réchauffement climatique du au CO2, on parle peu du refroidissement temporaire du aux éruptions volcaniques pliniennes stratosphériques dont le SO2 refroidit plusieurs mois après l’éruption le climat et produisent des hivers sibériens avec une surmortalité des humains les plus fragiles. souvenons nous de l’hiver 1985 provoqué par l’éruption de El Chichon, volcan mexicain,dont l’INVS retient le chiffre d’une surmortalité en France de 13 %, la Haute Normandie, se distingue avec un chiffre de 16% pour le mois de janvier 1985. On pourrait citer beaucoup d’autres volcans... provoquant hivers sibériens, tempêtes... Michel Lecouteur


                            • Pierrot Pierrot 19 octobre 2007 11:59

                              A Empedocle,

                              vous avez partiellement raison.

                              Les émissions volcaniques en particulier les aérosols solides et liquides (SO2/SO3 et NO/NO2) provoquent une diminution de l’ensoleillement ainsi qu’une contribution négative à l’effet de serre.

                              Cependant, il faut savoir que même dans le cas des plus violentes et massives émissions volcaniques , ces substances ne restent que 1 à 3 ans dans l’atmosphère avant de retomber sur terre.

                              Ce refroidissement est donc très temporaire.

                              Par contre les émissions de GAZ à effet de serre ont une présence de longue durée dans l’atmosphère pour le CO2, CH4, N2O, SF6, O3, CFC, HCFC etc.

                              Bien évidemment ce phénomène est pris en comple dans la compilation des études par le GIEC.

                              Ce qui est plus difficile à évaluer est l’influence des nuages (tendance au réchauffement pour les nuages bas : absorbent l’IR terrestre, tendance au refroidissement pour les nuages hauts).

                              C’est la plus grosse incertitude des études sur la variation climatique.

                              Bonne journée.


                            • Signé Furax 19 octobre 2007 10:20

                              Dans le Figaro de ce jour, page 12 : « 80 %, c’est la part du secteur de l’élevage dans les emissions totales de gaz à effet de serre de l’agriculture, notamment du fait du méthane produit par les ruminants ».

                              Oui, je sais, c’est le Figaro mais comment fait-on pour empêcher les vaches de péter ?

                              J’attends avec intérêt un grand colloque international sur le sujet.


                              • Pierrot Pierrot 19 octobre 2007 12:05

                                Il ne s’agit pas que des vaches mais aussi de l’ensemble des ruminants qui émettent beaucoup de méthane CH4.

                                De même un autre gros émetteur de méthane est la culture du riz.

                                Pour les ruminants il convient de diminuer sensiblement le cheptel en cultivant plus de plantes contenant des protides. Pour le riz il y a des méthodes de culture mieux optimisées.

                                Bonne journée.


                              • Signé Furax 19 octobre 2007 10:21

                                Dans le Figaro de ce jour, page 12 : « 80 %, c’est la part du secteur de l’élevage dans les emissions totales de gaz à effet de serre de l’agriculture, notamment du fait du méthane produit par les ruminants ».

                                Oui, je sais, c’est le Figaro mais comment fait-on pour empêcher les vaches de péter ?

                                J’attends avec intérêt un grand colloque international sur le sujet.


                                • mcm 19 octobre 2007 10:58

                                  Furax,

                                  On peut toujours essayer de leur mettre un tuyau dans la tuyère d’échappement, et de récupérer très écologiquement le méthane émis.

                                  Incroyable comme toute les données que fourni l’auteur sont vérifiable en quelques clics sur le net, mais d’impavides bovidés continuent de ruminer le foin qu’on leur met dans la bouche, et si vous troublez leur rumination, gare au coups de cornes.

                                  En fait pas un des tenants du réchauffement par CO2 n’a soutenu un débat calme et scientifique, tous pondent des tartines lyriques entrecoupées d’indignation et d’agressivité, aucun n’allant vérifier les faits par lui même, mais préfère écouter les sornettes des prophètes de malheur qui lui propose de nouvelles taxes pour les sauver de l’apocalypse !

                                  Entre autre Le prophète Al Gore, qui dépense 30 000 dollars annuels pour le chauffage de son immense maison et qui reçoit un prix nobel de la paix pour soutenir son racket moral !

                                  Loreal parce que je le veau bien !


                                • ICE 19 octobre 2007 11:22

                                  et bien figurez-vous qu’en France l’INRA se penche sur la question (et les instituts d’agronomie aileurs dans le monde aussi), et on peut réduire ces émissions de méthane de facon significative (tyipquement 10-20% en jouant sur l’alimentation de animaux, la gestion de l’elevage et la sélection génétique des animaux.

                                  On peut aussi avoir moins de vaches (et de ruminants, en général) tout simplement (moins de viande - gardons les laitieres cependant). Convertir les céréales en viande c’est pas tres efficace du point de vue calorique (8 pour un) - réduire l’élevage c’est probablement ce qui va se passer qd le prix des céréles aura trop augmenté.

                                  Mais en effet c’est un poste relatviement incompressible par rapport aux autres sources de gaz à effet de serre qu’on peut parfaitement diminuer, eux, parce qu’on a les alternatives et les solution pour cela. MAIS le méthane des vaches c’est néanmoins pas plus de 20% des emissions mondiales de méthane, et le méthane représente environ 15 % de l’effet de serre additionel d’origine anthropique...ce qui nous fait un petit 3% du tout pour l’elevage (part amener à augmenter néanmoins...) Pas de quoi vous dédouaner du moindre petit effort... smiley


                                • ICE 19 octobre 2007 11:45

                                  parce que traiter les gens de « veaux » « impavides bovidés » qui ruminent les « sornettes des prophetes de malheur », ce n’est pas aussi faire des « tartines lyriques entrecoupées d’indignation et d’agressivité » ?

                                   smiley

                                  Quand vous voulez pour un débat « calme et scientifique »...qd vous serez calme...


                                • mcm 19 octobre 2007 12:49

                                  Y a de quoi s’énerver quand on répète pour la nième fois :

                                  LE CO2 N’EST PAS UNE CAUSE DE RECHAUFFEMENT MAIS UNE CONSEQUENCE.

                                  Et Que vous répondez : on peut diminuer le CO2 !

                                  Quand vous achéterez un cerveau, on pourra débattre scientifiquement.


                                • Tomlyon 19 octobre 2007 11:29

                                  S’opposer à la réalité du réchauffement climatique sous prétexte de résistance à la pensée unique ? Pour faire valoir votre droit à être négationniste ? Parceque c’est culpabilisant donc faux ? Oui il y a toujours eu des réchauffements climatiques, MAIS PAS A CETTE VITESSE !!! Continuons à vivre comme nous le faisons, parceque la mer d’Aral disparaît, soit, mais bon on n’est pas sûr que ce soit de notre faute. C’est quoi vos références à l’Evangile et à la culpabilité « chrétienne », quel rapport avec la choucroute ?


                                  • Kgm 19 octobre 2007 12:12

                                    Je reprends le texte :

                                    1 l’absence de certitude sur le lien de causalité entre CO² et réchauffement, beaucoup de scientifiques émettent l’hypothèse que le CO² est la conséquence de ce réchauffement, preuves à l’appui, et non la cause.

                                    => Voici une belle preuve à l’appui, énoncée tout en fin de cette vidéo, illustrant très bien la preuve en question :

                                    http://www.video.google.com/videoplay?docid=-6677787226283900020

                                    Il y en a pas mal qui vont être surpris...


                                    • jcm jcm 19 octobre 2007 12:13

                                      A lire et méditer : Changement climatique : les prévisions les plus pessimistes sont dépassées.

                                      Mon cher Candide vous devriez abandonner vos classiques, ils datent un peu, et passer un peu plus de temps à vous informer sur des données à la fois plus fiables et plus récentes.


                                      • mcm 19 octobre 2007 13:04

                                        JCM,

                                        Moi qui n’ai plus de voiture, avec mes dépenses d’électricité inférieures à 1000 euros annuels, qu’ai je à faire des conseils de Al Gore qui bouffe 30 000 Dollars annuels d’électricité, et se déplace en Jet Privé ?

                                        En fait votre prophète de malheur asphyxie 100 fois plus la planète que moi, et ce serait à moi de me corriger ?

                                        Allez donc payer votre dîme à votre prophète, mais cessez de culpabiliser les innocents et d’absoudre les coupables.


                                      • Candide Candide 19 octobre 2007 12:26

                                        Quel détournement sémantique. La récupération du vocable« négationisme » par la gente écologiste conduit à s’interroger sur la possibilité d’opposer des faits avérés à des croyants investis d’une mission rédemptrice.

                                        S Gould l’a bien théorisé : c’est le non empiètement des magistères.

                                        50% des commentaires postés sur cette contribution relève de croyants qui en appellent à des valeurs religieuses comme la repentance ou la pénitence.

                                        Les autres 50% restent sur le terrain des faits et se répartissent fifty fifty entre les adeptes de la théorie d’un réchauffement anthropocentrique et leurs adversaires qui y voit un évènement sporadique au quel l’homme contribue à l’évidence.

                                        Alors en appeler au « négationisme » c’est sidérant !


                                        • Candide Candide 19 octobre 2007 13:56

                                          Vous semblez ignorer que le terme « soupe primitive » a une signification bien spécifique ; je vous inviter à la découvrir dans Google, cela vous évitera de subodorer.


                                        • 5A3N5D 19 octobre 2007 15:05

                                          Moi aussi, je subodore : Creation Science Evangelism.


                                        • Cassandre 19 octobre 2007 13:12

                                          Vous trouverez sur le site www.manicore.com toutes les réfutations d’Allègre, Lomborg et consorts, avec de l’humour en prime.

                                          J’ai jeté un cil au bouquin d’Allègre. Il ne doute pas de l’effet de serre naturel, et lui reconnaît un réchauffement de 33°C (15°C de moyenne - terme qui, dans ce passage, semble avoir un sens pour lui - au lieu de -18°C pour une atmosphère sans rien d’autre que N2, O2 et les gaz rares). Or, on attribue les 3/4 de cet effet à l’eau (vapeur et nuages) et 1/4, soit 8° environ, aux autres GES naturels (CO2, méthane, ozone, N2O).

                                          Expliquez-nous maintenant par quel miracle on pourrait se permettre de doubler la quantité de ces GES non aqueux, qui nous réchauffaient déjà de 8° avant la naissance de James Watt, sans que ça ait aucun effet sur le climat ? Notre cher exterminateur de mammouths n’en dit rien.


                                          • El Nasl El Nasl 19 octobre 2007 13:16

                                            Bonjour,

                                            Vous contester le RC , soit , mais où voulez vous en venir ? Est ce toutes les mesures envisagées induites du contrôle du rejet CO2 que vous n’appréciez pas ?

                                            Si c’est le cas , alors Laissez tomber le RC comme cheval de bataille car il y en a un de plus gros et de plus urgent et qui concerne le Peak Oil . Les effets du Peak Oil ce n’est pas dans 50/100 ans c’est aujourd’hui . Barril qui augmente ,prix des aliments qui augmentent à cause des agrocarburants , agression envers deux pays , et peut être un troisième pour contrôler les reserves du MO par les usa dont son président à parler récemment de 3eme guerre mondiale , une récession mondiale à l’horizon , voire une perte de nos démocraties .

                                            Que je sache en France nous n’avons pas de pétrole et de gaz , alors si vous êtes contre toutes ces mesures qui permettent de consommer moins d’hydocarbures ,de réduire nos dépendances aux pays de l’OPEP ,..., et de préserver nos démocraties , je crois que les français n’y verront aucun inconvénient du moment que vous réglez la facture .Vous pouvez demander à Claude allègre de vous aider financièrement .

                                            Cordialement .


                                            • Candide Candide 19 octobre 2007 14:05

                                              J’espère que vous ne croyez pas un instant que le prix du baril s’établit en relation avec le peak oil. Vous me feriez penser à Boileau qui craignait, en fustigeant les embarras de Paris, que la capitale ne soit recouverte par un « peak » de crottin !

                                              Allez souriez et enfourchez votre vélo, cela fera baisser le prix du carburant.

                                              Plus sérieusement le peak oil est un concept au quel n’adhère plus la majorité des géologues. On pourra en rediscuter dans une prochaine contribution.


                                            • ICE 19 octobre 2007 14:17

                                              Tout a fait d’accord.

                                              Peak Oil ( peak gas, peak coal) et crise climatique sont l’amont et l’aval DU MEME gros probleme de notre civilisation industrielle : l’addiction à l’énergie fossile. Pour moi ils sont assez synchrones (les prix du blé à la hausse par exemple, c’est dejà une conséquence, en partie, du rechauffement climatiques avec l’énorme sécheresse depuis plusieurs années consécutives en Australie...)

                                              La solution au deux pb est donc unique, et assez simple finalement : diminuer drastiquement notre consommation d’énergie fossile, ce qui, vu le faible developpement actuel, et possible dans un futur proche, des autres sources d’énergie acceptable (renouvelable, nucléaire IV et fusion), implique une réduction de consommation d’énergie tout court.

                                              Si on ne s’y attele pas illico, les deux crises risquent de se conjuguer : un monde désorganisé par la pénurie d’énergie soumis à un climat completement déreglé et moins hospitalier. Or notre capacité à répondre aux aléas climatiques dépend au premier ordre de notre consommation d’énergie (faire des digues, reconstruire des villes, déplacer des gens / de la nourriture, etc...)

                                              D’ailleurs je pense que les objectifs des politiques ayant traits à la réduction des émissions de CO2 sont pour l’instant un grossier masque à des objectifs géopolitique d’indépendance énergétique. Je ne crois pas vraiment au « verdissement » de nos élites, ou de l’Union Europeenne, mais quelque part c’est deja pas mal.


                                            • El Nasl El Nasl 19 octobre 2007 14:23

                                              Vous contestez le RC , vous contestez le PO ,bref vous êtes du genre contrariant ...sinon vous n’avez pas répondu à ma question . Où voulez vous en venir ? Vous n’allez quand même nous dire que c’est juste par amour de la vérité scientifique que vous contestez smiley


                                            • Candide Candide 19 octobre 2007 14:46

                                              @ El nasi

                                              ce que je conteste est indiqué noir sur blanc en préambule à cette contribution :

                                              « le bien fondé de la chasse impitoyable au C02 telle qu’elle est en préparation par les autorités dans le cadre du Grenelle de l’environnement. Dans un chapitre ultérieur nous mettrons en évidence les contradictions du plan de réduction qui est envisagé et les effets nocifs prévisibles d’un tel scénario. »


                                            • Barbathoustra Barbathoustra 19 octobre 2007 14:10

                                              « La température moyenne de la planète s’est réchauffée en un siècle de 0,7 degré. Pas de quoi faire une flambée. »

                                              — >

                                              Au cas ou vous ne le sauriez pas ; l’optimum médiéval, réchauffement qui a permis aux vickings de coloniser une partie du Groenland au point même de lui donner son nom ( terre verte ), était de +0.5 à 1°C seulement et son amplitutude très inférieure à celui que nous connaissons aujourd’hui et qui en fait sa spécificité. Ce que les séptiques n’arrivent pas a expliquer, c’est justement cette spécificité.

                                              " S Gould l’a bien théorisé : c’est le non empiètement des magistères.

                                              50% des commentaires postés sur cette contribution relève de croyants qui en appellent à des valeurs religieuses comme la repentance ou la pénitence. "

                                              — >

                                              Il y’a plus d’un siècle, Nietzsche lui, avait déjà très bien compris comment le progrès et la science à l’excès deviendraient les nouvelles idoles. Puisqu’il n’y a plus de Dieu et donc plus de paradis post-mortem ; il faut désormais en batir un de toute pièces sur la terre. Rien d’étonnant donc à ce que leurs dévots aujourd’hui, s’acharnent à faire passer pour hérétique tout animiste fut ce t’il parfaitement athée et qui prècherait le retour à la mère nature. Bref, quand on s’appuie à ce point sur le doute comme vous le faites, le mieux ; c’est d’éviter de faire passer ses contradicteurs pour les fanatiques religieux sous peine de passer pour un comique ...


                                              • Candide Candide 19 octobre 2007 14:18

                                                @ Barbathoustra

                                                Si j’ai pu mettre les rieurs de mon coté, vous m’en voyez ravi. Depuis si longtemps la parole est aux précheurs de l’Apocalypse pour now !

                                                Bravo par ailleurs pour l’optimum médiéval, nos ancêtres qui se gelaient aux alentours de l’an mil apprécieront rétroactivement.


                                              • Barbathoustra Barbathoustra 19 octobre 2007 14:29

                                                S’il avaient eu froids, il seraient descendus à l’équateur plutot que remontés au pôle non ? Votre argument ( réchauffer la planète pour que les gens du nord aient moins froids ) est juste puéril sinon grotesque. Et j’ai justement bien peur que vous n’ayez pas plus à cirer de nos ancêtres que des générations futures.

                                                Faut il croire sur parole les vieux messieurs qui ne seront vraissemblabement plus là pour l’état des lieux ; voilà une question qu’on peut d’ailleurs légitimement se poser ...


                                              • Marsupilami Marsupilami 19 octobre 2007 14:23

                                                @ Candide

                                                Article intéressant... qui reflète bien l’opinion de ceux qui prétendent que le réchauffement anthropologique n’a qu’une influence marginale. Je ne suis pas assez savant pour en juger sur pièces (et qu’il l’est, d’ailleurs, et sur quelles pièces de très long terme), mais j’ai attentivement lu pas mal de littérature sérieuse sur ce sujet, et, dernièrement, le numéro de Courrier Intrenational consacré à un dossier intitulé Climat : le réchauffement n’existe pas... du moins certains le croient.

                                                Ce dossier était consacré à la critique des lobbies écologistes... par des scientifiques et journalistes au service de la grande industrie. Très intéressant aussi au demeurant.

                                                Je pense que ton article aurait été moins ambigû si tu avais traité à la fois les problèmes de pollutions (qui sont gigantesques et avérés) et celui du réchauffement anthropologique (qui est avéré mais dont l’importance reste à découvrir), sans les mélanger mais en montrant leurs interactions.

                                                Merci aussi d’avoir remis ce phénomène dans une perspective de très long terme. C’est vrai que côté réchauffements ou glaciations, la Terre et l’espèce humaine en ont vu d’autres et en verront d’autres. Mais du côté pollution, on n’a jamais vu ça. C’est ça qui est le plus grave.

                                                Et puisque tu as le sens de l’humour, non seulement j’ai pas de 4x4, mais en plus j’ai jamais eu de voiture et l’hiver je ne me chauffe jamais à plus de 16° (chaudement habillé, ça suffit largement), que je ne bouffe que des produits de saison achetés chez des petits producteurs près de chez moi, que je ne consomme presque rien et répare moi-même tout ce que je peux et que je suis foncièrement écolo mais pas du tout Vert-bobo.

                                                Je crois que le problème des pollutions et des dérèglements de la société de consommation sont beaucoup plus importants que ceux du réchauffement climatique, même si les deux sont liés selon des proportions que nous ignorons encore. Ce sont exu qu’il faut traiter d’urgence (même les Chinois commencent à - un peu - s’en rendre compte...).

                                                Pour finir, Allègre écrit environ un bouquin par an et il se contredit régulièrement. Ce mec-là n’est pas crédible mais accordons-lui quand même que s’il y avait encore des mammouths, ils se dégraisseraient tout seuls, sans son aide éruptive, rien que pour s’adapter à la hausse des températures. Ils deviendraient alors des éléphants glabres (contrairement à Allègre) qui ne tromperaient plus énormément...


                                                • Candide Candide 19 octobre 2007 14:55

                                                  @ marsupilami, je ne supporte pas non plus les agressions répétées de l’environnement, les 4x4 en ville et autres hérésies, et je vs accorde que la pollution est un risque majeur pour la santé publique.

                                                  Simple incidente, ce papier est établi en réaction aux bavardages incessants sur toutes les radios et télé, tendant à faire porter le chapeau du réchauffement au pékin. Le quel pékin n’a pas encore compris qu’il sera le dindon de la farce quand une cascade de taxes aux effets incertains si ce n’est pervers lui tombera dessus.


                                                • Barbathoustra Barbathoustra 19 octobre 2007 15:05

                                                  La Chine ne fait que produire pour le reste du monde. La polution chinoise est donc aussi la notre, c’est vrai.


                                                • Marsupilami Marsupilami 19 octobre 2007 16:19

                                                  @ Candide

                                                  Pour être plus précis : j’ignore, au fond, dans quelles proportions les pollutions que nous créons agissent sur le réchauffement climatique. Ce cont je suis sûr, c’est que nous pouvons collectivement agir sur les désastreuses pollutions que nous créons. En cela, je pense que le « Grenelle de l’environnement » n’est qu’une vaste supercherie médiatique et politicarde. Le seul truc sérieux, c’est de commencer par arrêter de polluer la nature sur une assez (très) longue période pour pouvoir mesurer quel est le véritable taux de corrélation entre réchauffement climatique anthropologique et pollutions industrielles.

                                                  De la même manière cohérente, je n’ai rien a priori contre les OGM (faut tester)... mais je suis contre l’appropriation des semences OGM (qui ne sont au fond que des entages sophistiqués dont il faut vérifier la non-malignité) non-reproductibles par des industries mondialisées qui leur adjoignent des produits chimiques pas du tout compatibles avec le biotope. Tout ça ext très complexe et mérite mieux que des réductionnismes idéologiques scientistes ou écologistes.

                                                  Faut peut être raison garder, mais faut aussi se méfier des délires de scientistes sans âme ni conscience subjectivement ou objectivement vendus à la grande industrie qui ne nous veut pas que du bien... mais surtout se faire du fric à tout prix.


                                                • Marsupilami Marsupilami 19 octobre 2007 17:13

                                                  @ Candide

                                                  J’ai rien contre les taxes écologiques qui pourraient me tomber dessus si elles sont bien ciblées... et même si elles utilisent le réchauffement climatique dû à l’homme. Le réchauffement mythique ou non peu plus sûrement frapper l’opinion que la pollution, qui est bien réelle, elle.


                                                • COLRE COLRE 20 octobre 2007 16:41

                                                  « Le quel pékin n’a pas encore compris qu’il sera le dindon de la farce quand une cascade de taxes aux effets incertains si ce n’est pervers lui tombera dessus »

                                                  aaaaah ! eh bien voilà ! l’intention de cet article enfin dévoilé. Un article aussi grossier, dans la forme et dans le fond, on sait maintenant à quelle utilité cachée on le devait !


                                                • Barbathoustra Barbathoustra 19 octobre 2007 14:49

                                                  « même au sortir de l’été le plus frisquet du siècle naissant »

                                                  Vous auriez pu penser à vos lecteurs grecques par exemple ( il y’en a sur agora ) et préciser en France ...

                                                   smiley


                                                  • Cassandre 19 octobre 2007 15:40

                                                    Vous trouverez sur le site www.manicore.com toutes les réfutations d’Allègre, Lomborg et consorts, avec de l’humour en prime. J’ai jeté un cil au bouquin d’Allègre. Il ne doute pas de l’effet de serre naturel, et lui reconnaît un réchauffement de 33°C (15°C de moyenne - terme qui, dans ce passage, semble avoir un sens pour lui - au lieu de -18°C pour une atmosphère sans rien d’autre que N2, O2 et les gaz rares). Or, on attribue les 3/4 de cet effet à l’eau (vapeur et nuages) et 1/4, soit 8° environ, aux autres GES naturels (CO2, méthane, ozone, N2O).

                                                    Expliquez-nous maintenant par quel miracle on pourrait se permettre de doubler la quantité de ces GES non aqueux, qui nous réchauffaient déjà de 8° avant la naissance de James Watt, sans que ça ait aucun effet sur le climat ? Notre cher exterminateur de mammouths n’en dit rien.


                                                    • clem Clem 19 octobre 2007 15:46

                                                      Tous ces engouements médiatiques sont effectivement les prémices d’annonces de nouvelles dispositions - soit taxes soit éco participation soit business pour quelques entreprises opportunistes qui profiteront d’une vague très populaire. On finira même par dire « merci » On est en train de préparer le futur payeur à sortir la monnaie au nom d’une nouvelle valeur suprême « Sauver la planète » En résumé, si je trouve l’article un peu superficiel dans sa forme, je suis ok avec le fonds : On annonce une probable apocalypse pour culpabiliser et ... Faire payer ... Déjà vu en 2005 avec les voitures : Roulez au-delà de 130 sur autoroute : vous êtes un chauffard et roulez avec un véhicule qui émet plus de 140g/km de CO2 et vous êtes un vilain pollueur : Une manne pour l’état ... Pourquoi ne fabrique t on pas que des twingo alors si c’est si grave ? On a avalé l’éco participation : sur un frigo taxe 13 euros qui vont chez les distributeurs. Ceux ci revendent le frigo à un ferrailleur en moyenne 5 euros ... Donc on a changé quoi ? A part donner quelques euros à la grande distri ? et amener directement le frigo là où il allait avant ? On fait un geste pour la planète en payant cette taxe ou on participe au principe du profit de l’écologie ? On est en train d’assister à une vaste campagne de manipulation car même si certains ont des idées nobles et y croient, d’autres, plus en vue et mieux placés ont déjà fait le calcul. Quant à Allègre, le calcul, lui aussi l’a fait : passez la monnaie à chaque sortie de bouquin ... (pas toujours cohérent lui-même) Et c’est pas fini ! Pourvu que ça dure !


                                                      • Candide Candide 19 octobre 2007 16:23

                                                        ...tandis que l’auteur de ce billet est un bénévole qui vit de l’air (réchauffé) du temps !


                                                      • ICE 19 octobre 2007 18:25

                                                        Clem,

                                                        si je comprends bien, vous ne semblez pas nier le problème du changement climatique, mais plutot vous offusquer que cela serve encore à faire payer le consommateur, toujours lui, pendant que certains s’en mettront plein les poches.

                                                        Evidemment pour l’instant les mesures anti-pollution, ou de réduction des émissions sont carbone sont dérisoires, peu cohérentes ni efficaces. je ne connais pas bien le cas des frigos que vous citez mais je vous crois volontiers. Evidemment aussi que les entreprises vont chercher à surfer sur cette vague éco, et faire du devt durable à n’en plus pouvoir tout en cherchant toujours à optimiser leur profit, c’est leur job. Carrefour qui fait du devt durable ca fait sourire, forcément...

                                                        Alors quoi ? on ne fait rien ? Ne prenons pas le n’importe quoi actuel dans certains secteurs comme prétexte pour ne rien faire.

                                                        « pourquoi ne fabrique t on pas que des twingo alors si c’est si grave ? »

                                                        trois erreurs dans cette phrase 1) il n’y a pas de « on » qui décide pour nous ! en démocratie les dirigeants suivent l’opinion plus qu’ils ne la précédent, les medias informent les gens sur ce qu’ils veulent entendre et les politiques s’informent aussi dans les médias... tout le monde se tient par la barbichette en qq sortes...si nous voulons des voitures et du réchauffement climatique, et bien nous aurons des voitures et du rech.clim... c’est aussi simple que ca. Personne ne va nous fournir une solution si nous n’en voulons pas. c’est être bien paresseux de penser le contraire.

                                                        2) « si c’était si grave » : agir contre le pb est genant ; personne ne se presse pour agir (autrement que verbalement) ; c’est donc qu’il n’y a pas de pb. beau sophisme...

                                                        3) mettre tout le monde dans des twingos ne resoudrait pas le pb, loin s’en faut...la twingo n’est pas la « voiture propre ».

                                                        Grosso modo la principale solution au changement climatique c’est d’orienter le plus vite et le plus intensément possible nos sociétés vers la sobriété en carbone, et pour l’instant, vu le faible developppement actuel et à court terme des énergies non-fossiles renouvelables (solaire/eolien, hydro, biomasse, geothermie, nucléaire IV, fusion), ca implique davantage de sobriété en énergie , tout court. C’est sur que ca ne va pas vraiment dans le sens que nous, nés en période d’énergie abondante et peu chère, croyions être le sens de l’histoire, a savoir que les consommateurs pourront toujours plus nombreux consommer toujours plus de biens toujours moins cher...

                                                        La seule solution : augmenter le prix de ce qui pose pb (les énergies fossiles) de facon constante et progressive pour réorienter les comportements et redeployer l’organisation de la société. Avant que le marché s’en charge de facon chaotique et désastreuse (cf. peak oil et autres).

                                                        Si vous voulez réellement comprendre pourquoi, lisez « Le Plein, s’il vous plait » de Jean-Marc jancovici et Alain Grandjean. Vraiment. Ca vous convaincra.

                                                        Là où je vous rejoins, c’est qu’à prendre des demi-mesures comme on le fait actuellement et ne pas fournir d’éxplication claire de tout ca, on va donner aux gens l’impression qu’on veut leur bouffer la laine sur le dos, comme vous semblez le ressentir. smiley


                                                      • Candide Candide 19 octobre 2007 18:56

                                                        oui lisez Jancovivi et réalisez comment on peut être manipulé par des pseudo scientifiques. l’X n’autorise pas tout.

                                                        lire le « char à boeufs »

                                                        http://www.librecours.biz/article-6137226.html


                                                      • clem Clem 19 octobre 2007 19:12

                                                        Ice,

                                                        Je ne nie pas parce que je doute. Je sais que quand candide bouffonne en parlant d’un été frisquet, c’est qu’il n’a pas dû suivre la météo autre que celle qu’il a subi autour de chez lui. Car il a fait chaud ailleurs qu’en France de mémoire récente.

                                                        L’article n’est pas documenté et avant d’avoir des certitudes sur le sujet, il faut un minimum de connaissances et de compétences scientifiques. Ce que je n’ai pas.

                                                        Ne pas mélanger pollution et réchauffement de la planète.

                                                        On peut agir sur la pollution avec des volontés politiques. La volonté politique qui consisterait à expliquer aux pays en voix de développement qu’il ne leur faut pas d’énergies relativement bon marché existantes parce que pas écolo et leur proposer à la place des solutions lourdes, peu efficaces et chères, reviendrait à laisser ces pays là sans devenir et sans possibilité de développement industriel et sanitaire.

                                                        Et là je crois que vous vivez dans l’utopie.

                                                        Je m’explique (et cela ne concerne pas que l’écologie) : Le monde est dirigé par des intérêts financiers ... Et cela ... Même avec votre volonté de le changer : Vous n’aurez pas ce pouvoir là.

                                                        De plus, vous dîtes : « augmenter le prix des énergies fossiles de façon constante » . Je rappelle que le prix des carburants bat déjà des records et que l’UFIP ne prévoit pas d’amélioration avec les approvisionnements en fuel cet hiver en France (ben tiens !) Question Ice ... Qui paie ? ... Le consommateur et on continue à diminuer le pouvoir d’achats ?

                                                        Au nom du « sauvons la planète » les familles devraient encore trinquer ? Car là , pas de doute ... tout le monde paie y compris le chômeur !

                                                        Les solutions sont d’abord économiques avant d’être idéologiques même si je respecte certaines croyances et valeurs.

                                                        Je vais aller sur votre site et nous en reparlerons si vous le voulez bien

                                                        Cordialement


                                                      • Mikhal Mikhal 19 octobre 2007 22:21

                                                        La fiscalité est un point très sensible en France, mais taxer les pratiques et les produits polluants, c’est une façon de réajuster le vrai prix des choses, le prix écologique. Car en réalité, on paie les produits polluants en deux temps : à la caisse, mais il y a un complément qu’on a tendance à oublier et qui est pourtant très important : les coûts environnementaux sont facturés aux contribuables (pollution chimique des sols, de l’eau, de l’air et des aliments, impact sur la santé, appauvrissement des sols et de la ressource en eau...). Si ces coûts avaient été tous intégrés dans le prix payé à la caisse, les consommateurs n’auraient eu aucun doute au sujet de « l’intérêt » d’acheter plutôt des produits non-polluants. En attendant qu’une telle réforme voit peut-être le jour, la taxe sur les prix des produits polluants peut déjà jouer ce rôle de frein à la consommation et récolter de l’argent qui devrait être investi dans la recherche et le développement de produits non-polluants.

                                                        Il est inutile de développer d’allergie contre le paiement de taxes et d’impôts, mais il faut être vigilent à la répartition et l’emploi de cet argent par l’État. Parfois, il faut aussi faire l’effort de se rappeler que nous sommes en démocratie, et lorsqu’on constate des aberrations, on doit pouvoir les montrer du doigt librement et demander au gouvernement de rectifier son tir (ou en élire un autre). Exemple de ce que je trouve être une aberration édifiante, à laquelle je vous laisse méditer : le budget de l’État 2007 a consacré 36 milliards d’euros à la Défense (pour se défende d’une ennemi inconnu, hypothétique, pour avoir de quoi le dissuader et le « contre-attaquer » au cas où...) et seuelment 637 millions d’euros au Ministère de l’Écologie et du développement durable (pour se défendre d’un ennemi bien connu, bien réel, qui est en train de dégrader notre environnement sous nos yeux et de compromettre l’avenir de nos enfants - je parle des pratiques des industriels et des citoyens en termes de consommation d’énergie et de biens). Sans aucun doute, la politique, c’est bien une question de choix de société...


                                                      • clem Clem 20 octobre 2007 08:54

                                                        ah oui mais moi je vis sur la planete terre et non la planete terre paradies... dénoncer le budget de la défense avec un hypothétique conflit ... je vous répondrais augmenter le « budget ecologie pour un hypothétique rechauffement ? » Les idées sont nobles et généreuses ... Qui va convaincre les chinois ? et qui va convaincre l’Afrique d’investir de l’argent qu’elle n’a pas dans la recherche d’énergies propres ?... Il lui faudrait au moins déjà la lumière... On ne trouve pas grand chose dans le noir !


                                                      • Barbathoustra Barbathoustra 20 octobre 2007 14:02

                                                        oui lisez Jancovivi et réalisez comment on peut être manipulé par des pseudo scientifiques. l’X n’autorise pas tout.

                                                        — >

                                                        Jancovivi le dit clairement : je ne suis pas un scientifique. Contrairement à vous qui vous présentez comme candide pour nous exposer tout l’inverse.


                                                      • Mikhal Mikhal 24 octobre 2007 17:53

                                                        @ Clem

                                                        Désolée, mais je ne vous suis pas. « Hypothétique rechauffement » ?! Même les sceptiques - dont fait partie l’auteur de l’article ci-dessus - ne remettent pas en question le réchauffement climatique car ceui-ci ne peut qu’être constaté. Ils remettent en question la responsabilité humaine. Mais, comme je l’ai dit dans un commentaire plus haut, même ceux qui nient le caractère anthropique du réchauffement ne peuvent nier d’autres désastres écologiques dont l’Homme est actuellement responsable et qui dénature la planète de façon irréversible. Je parle de pollutions de toutes sortes, de surexploitation (des terres, des forêts, de l’eau douce, des océans...), etc. Ni les Chinois ni les Africains n’ont besoin d’en être convaincus. Ils ne sont pas dupes. Les pays émergents sont en voie de développement car ils suivent l’exemple occidental et bénéficient d’aides (financières et technologiques) de cet Occident. Ceux du Tiers-monde suivent péniblement. C’est de notre responsabilité de leur fournir immédiatement les savoir-faire que nous avons déjà en la matière (énergies propres, modes agricoles non-polluants, gestion durable de l’eau douce, etc), et de leur faire bénéficier de la recherche que nous menons depuis de nombreuses années sur ces questions. C’est la moindre des choses que de ne pas leur apporter des « cadeaux empoisonnés » que sont les énergies fossiles et le nucléaire (pour ne parler que d’énergie).


                                                      • clem clem 24 octobre 2007 19:47

                                                        @Mikhal

                                                        Tout d’abord, j’apprécie votre courtoisie et je respecte votre ténacité. Cependant :

                                                        1 Nous constatons à l’instant « T » (20 et 21 ième siècle) un réchauffement mais d’autres constats ont été faits dans le passé sur de possibles catastrophes de cette nature ou inverse. Il faut donc arrêter le catastrophisme et arrêter d’annoncer l’apocalypse !

                                                        Cela devient gênant !

                                                        On a constaté vers les 10 et 11 siècle un réchauffement, on a appelé cela l’optimum médiéval (de mémoire) . Puis on a connu ensuite ce qu’on a appelé le petit age glaciaire (refroidissement). L’hiver le plus glacial reste celui de 1709 et là, depuis le 20 ième siècle, on repasse au dessus du seuil de l’optimum médiéval de quelques 10ième ( ?) Alors dû tout ou partie à l’homme ?????

                                                        J’ai envie de dire partie parce que je ne sais pas, moi si dans cinquante ans on sera en maillot de bain l’été ! Et si partiellement ... Quelle partie attribuer ? Car les chiffres, on les analyse comme on le veut.

                                                        2 Je reviens sur mes africains : Vous dîtes et c’est louable : Je cite « C’est de notre responsabilité de leur fournir immédiatement les savoir-faire que nous avons déjà en la matière (énergies propres, modes agricoles non-polluants, gestion durable de l’eau douce, etc), et de leur faire bénéficier de la recherche que nous menons depuis de nombreuses années sur ces questions. »

                                                        Premièrement : l’eau on l’amène comment ?????? Parce que si vous dites eau douce et agriculture... Il va falloir de l’eau ! Cela me semble être un minimum !

                                                        Deuxièmement : Qui paie ? Parce que c’est beau un ingénieur avec du savoir faire mais il lui faut du matériel, des infrastructures, des modes de communications, des moyens de transports ... (A moins d’envoyer José Bové ?)

                                                        On ne va quand même pas demander aux pays pauvres de se mettre sur des vélos et de pédaler pour actionner des dynamos afin de faire rouler des trains pour éviter l’électricité nucléaire !

                                                        3 Concernant les efforts que nous, individuellement, avons à fournir en tant que responsables : Nous avons déjà signé un pacte écologique ...

                                                        On fait quoi ? On en signe un deuxième ?????????????????????


                                                      • Z Z 19 octobre 2007 16:00

                                                        Cher Candide,

                                                        Vous faites partie d’une espèce en voie de disparition (et heureusement) : celle des internautes qui se croient plus malins que la communauté scientifique et qui croient bon de devoir s’exprimer sur les forums pour nous éblouir de la vérité vraie, alors que nous restons englués dans la propagande d’idéologues dictatoriaux.

                                                        Ma théorie pour expliquer qu’un certain nombre d’individus tient exactement le même type de propos que vous est la suivante. Vous avez tellement été traumatisé par le dogmatisme religieux dans votre jeunesse, et séduit par les théories libérales ensuite, que vous interprétez tout ce qui peut aller à l’encontre de ces théories libérales comme relevant nécessairement d’un dogmatisme religieux. Il ne vous vient pas à l’esprit que ce que les scientifiques disent, et ce que cela implique, puisse être vrai. Vous profitez donc du fait que certains groupuscules « écolos » minoritaires ont un fonctionnement effectivement proche du dogmatisme religieux pour généraliser ce dogmatisme à quiconque tient un discours qui implique les mêmes conséquences, quand bien même ce discours serait scientifiquement fondé. C’est ainsi que vous pensez et écrivez que « les écologistes » disent ceci ou cela alors que bien souvent ce sont les scientifiques (qui n’ont a priori aucune raison d’être plus écolos que vous ou moi). Et comme vous n’y entendez goutte à la climatologie et autres sciences du climat, comme 99% des gens, ce qui est normal, vous prêtez l’oreille au moindre charlatan qui abonde dans votre sens (Claude Allègre et autres) et qui vous fournit votre lot de contre-argument dont vous n’êtes pas en mesure d’évaluer la recevabilité, mais que vous utilisez quand même pour écrire des articles. Ainsi, par idéologie, vous écrivez un article dans lequel vous fustigez l’idéologie des autres.

                                                        En résumé, je crois que vous avez un problème avec la religion, et qui remonte à l’enfance. Et c’est dommage que ce problème contamine à ce point votre grille de lecture des problématiques écologiques.

                                                        Un petit tour sur www.manicore.com s’impose.


                                                        • mcm 19 octobre 2007 18:07

                                                          « des internautes qui se croient plus malins que la communauté scientifique »

                                                          Vous donc qui produisez une analyse psychiatrique de l’auteur en guise d’argumentation, êtes vous qualifié pour ce faire ?

                                                          Quitte à produire des analyses en guise d’argument, je vais essayer de vous décrire, vous êtes l’archétype du psycho rigide bilieux, qui refuse tout argument contraire à votre crédo.

                                                          Si quelqu’un a le malheur de vous contredire vous en venez très vite à l’attaque de la personne au lieu des arguments, ce qui est un signe clinique qui trahit un bolchévique Stalinien.

                                                          Bolchévisme qui vous amène après un vide sidéral argumentaire, à faire appel à l’autorité de la Pravda écologique, Manicore, autorité citée n fois dans cet article par tous les bovidés, et où on peut lire dès la page d’accueil :

                                                          « Bienvenue chez Jean-Marc Jancovici Le seul consultant qui vous offre la Lune sans que vous ayez à la demander.... »

                                                          Ce qui est sans aucun doute garant d’une haute qualité scientifique.


                                                        • Candide Candide 19 octobre 2007 18:21

                                                          @ mcm

                                                          intriguant cette propension des verts a entrer dans la vie privée de leurs détracteurs. sans doute leur difficulté à étayer une argumentation les entraîne dans l’affectif.

                                                          Quant à Jancovici, j’ai eu l’occasion de fustiger sa malhonnèteté intellectuelle dans un billet publié sur mon blog LibreCours : le char à boeufs

                                                          http://www.librecours.biz/article-6137226.html


                                                        • Z Z 21 octobre 2007 12:52

                                                          Il n’est point question ici d’argumenter sur le changement climatique, puisqu’il s’agit de science et que la compréhension de ces choses nécessite des études spécifiques de plusieurs années, que vous n’avez probablement pas faites. Vous pouvez toujours vous donner l’illusion que grâce à votre culture scientifique et votre esprit brillant, vous êtes en mesure d’appréhender l’ensemble des phénomènes en jeu et de comprendre que la majorité de la communauté scientifique spécialisée dans ces questions se trompe, au final vous en êtes réduit à faire confiance à des autorités. J’ai avancé une théorie explicative pour essayer de comprendre pourquoi vous choisissiez les « sceptiques » plutôt que les autres. Cette théorie explicative vaut ce qu’elle vaut, et je n’ai jamais prétendu qu’elle était la vérité. Je note simplement que votre blog se nomme « Libre cours » et que votre prétendue critique de Jancovici (dont vous croyez avoir fustigé la malhonnêteté intellectuelle sans que je parvienne à voir ce qui a pu vous donner l’impression d’y être parvenu) et de son ouvrage « Le plein s’il vous plaît » se termine par un classique couplet anti-malthusien argumenté par un sophisme (puisqu’on a inventé le cheval-vapeur pour remplacer le cheval-animal, on inventera forcément autre chose pour remplacer le pétrole) et complété par un appel à la Providence (et re-sophisme : puisque les Cassandre ont eu tort jusqu’à présent, ils auront nécessairement tort dans le futur). Ce qui est insuffisant pour convaincre.


                                                        • Internaute Internaute 19 octobre 2007 18:49

                                                          Excellent article. Nous baignons dans la culpabilisation des masses et le masochisme collectif érigé en valeur suprême.

                                                          En guise de boutade je reprend cette phrase de votre article :

                                                          « Souvenons-nous qu’il y a tout juste quarante ans les climatologues parlaient d’un refroidissement général affectant nos contrées : c’était juste avant Mai-68 ! »

                                                          et j’en déduis en toute logique la seule conclusion qui s’impose. Le réchauffement climatique est dû aux gauchos et bobos en tout genre qui foutent la merde depuis 68.


                                                          • ZEN ZEN 19 octobre 2007 21:54

                                                            Candide, vous dites que la plupart des géologues nient la réalité du peakoil..Vous trouverez ici des géologues sérieux qui le contestent :

                                                            http://aspofrance.org/news/le-pic-de-production-de-petrole


                                                            • Cassandre 19 octobre 2007 23:35

                                                              Au sieur Candide :

                                                              Je remets le même commentaire pour la 3ème fois, puisque vous ne daignez pas répondre. En seriez-vous incapable ?

                                                              Comme vous ne connaissez strictement rien à la question, ce qui ne vous empêche pas de débiner en une page le travail de milliers de gens qui y consacrent leur vie, j’aurais tendance à penser que l’honnêteté intellectuelle est aussi une notion que vous n’avez pas acquise. La modestie non plus.

                                                              Derechef, donc :

                                                              "Vous trouverez sur le site www.manicore.com toutes les réfutations d’Allègre, Lomborg et consorts, avec de l’humour en prime.

                                                              J’ai jeté un cil au bouquin d’Allègre. Il ne doute pas de l’effet de serre naturel, et lui reconnaît un réchauffement de 33°C (15°C de moyenne - terme qui, dans ce passage, semble avoir un sens pour lui - au lieu de -18°C pour une atmosphère sans rien d’autre que N2, O2 et les gaz rares). Or, on attribue les 3/4 de cet effet à l’eau (vapeur et nuages) et 1/4, soit 8° environ, aux autres GES naturels (CO2, méthane, ozone, N2O).

                                                              Expliquez-nous maintenant par quel miracle on pourrait se permettre de doubler la quantité de ces GES non aqueux, qui nous réchauffaient déjà de 8° avant la naissance de James Watt, sans que ça ait aucun effet sur le climat ? Notre cher exterminateur de mammouths n’en dit rien."

                                                              Vous avez trop écouté les Pangloss proclamer que « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles ». Lisez donc Voltaire pour apprendre la suite de l’histoire et l’éveil de Candide aux dures réalités des catastrophes naturelles et autres.


                                                              • Candide Candide 20 octobre 2007 09:29

                                                                @Cassandre J’ignore ce qui vous autorise à m’invectiver. Vous vous comportez en caricature de l’ecolo bien pensant, fulminant contre un détracteur de la pensée unique, contraint d’appeler à sa rescousse le bon prophète Jancovici.

                                                                Cet « expert » qui exploite le filon juteux de la tonte du troupeau bélant auquel vous appartenez sans doute. Tant mieux s’il fait son beurre avec des êtres crédules. Pour compléter votre information je vous invite à lire : « le char à boeufs »

                                                                http://www.librecours.biz/article-6137226.html

                                                                J’extrais ce passage de votre commentaire : « Comme vous ne connaissez strictement rien à la question, ce qui ne vous empêche pas de débiner en une page le travail de milliers de gens qui y consacrent leur vie, j’aurais tendance à penser que l’honnêteté intellectuelle est aussi une notion que vous n’avez pas acquise. La modestie non plus. »

                                                                C’est faire un grand honneur à un incompétent de penser qu’il va influencer le cours de l’histoire. Mais puisque vous le dites, je ne risque pas d’y croire....


                                                              • Cassandre 20 octobre 2007 10:04

                                                                C’est votre refus de répondre sur le fond qui m’autorise à vous provoquer.

                                                                Vous n’avez toujours pas répondu.


                                                              • .TAL.L 20 octobre 2007 10:05

                                                                J’adore le CV de l’auteur : je propose sur les sujets que je connais peu ou prou une vision décalée pour compléter l’approche « politiquement correcte »

                                                                Traduction : c’est pas pasque que j’y pige que dalle que je vais fermer ma gueule smiley

                                                                En tout cas, ce CV a le mérite d’être 100% honnête. Rien à dire là smiley


                                                                • .TAL.L 20 octobre 2007 10:27

                                                                  L’auteur nous ressert ici la très vieille méthode jésuite consistant à exiger la preuve absolue de la thèse de l’autre. Et s’il y a le moindre doute, ce n’est pas certain, et donc ça peut être faux.

                                                                  Conclusion fallacieuse, car dans la connaissance de dame nature, tout est probabiliste. Reste donc en réalité à comparer les probabilités des différentes thèses pour en préférer l’une ou l’autre.

                                                                  Et ici en l’occurence, il n’y a pas photo avec la thèse que l’activité humaine ne serait pas responsable. Seulement, comme l’auteur l’indique dans son CV, son apriori arbitraire est de partir contre les thèses officielles. Et donc, il le fait.


                                                                  • Barbathoustra Barbathoustra 20 octobre 2007 14:18

                                                                    L’auteur nous ressert ici la très vieille méthode jésuite consistant ...

                                                                    — >

                                                                    Quand il ne s’abaisse pas à utiliser la méthode du vrp en barbecue pour convaincre la ménagère qu’avec le réchauffement climatique ; elle pourra bientôt faire griller les merguez au jardin en janvier et que ça aussi, c’est le progrès ... En celà il se démarque du septique classique.


                                                                  • Candide Candide 20 octobre 2007 14:39

                                                                    @ .tal.l

                                                                    extraits : « car dans la connaissance de dame nature, tout est probabiliste. » dommage que pour Einstein « Dieu ne joue pas aux dés » !

                                                                    Quant à Ignace de Loyola, ne l’invoquez qu’en toute connaissance, c’est à dire....


                                                                  • .TAL.L 20 octobre 2007 17:50

                                                                    J’ai évoqué le probabilisme de nos connaissances de la nature, et non de la nature elle-même. Einstein évoquait lui, sa conviction du déterminisme fondamental de la nature. Il n’y a donc pas contradiction.


                                                                  • slashbin 21 octobre 2007 23:56

                                                                    C’est bien beau de citer Einstein,... encore faut-il le faire à propos. Einstein a montré beaucoup de réticence facine à la physique quantique, et toutes ses probabilités. Il n’en reste pas moins qu’Einstein n’était qu’un homme et que la physique quantique est aurjourd’hui bien vivace et acceptée aujourd’hui. Difficile dès lors de justifier son point de vue de cette manière. Mais tant qu’à citer Einstein,... « Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue. »


                                                                  • Candide Candide 22 octobre 2007 08:48

                                                                    @slashbin

                                                                    Il a aussi enseigné la relativité, cela avait du vous échapper !


                                                                  • slashbin 23 octobre 2007 16:56

                                                                    Où voulez-vous en venir ? Que vous vivez dans un espace-temps différent du nôtre ?


                                                                  • AlGogore 20 octobre 2007 10:40

                                                                    Bonjour, A toutes et à tous. Cher Monsieur, Votre acticle est très intéressant au moins pour une raison. Il démontre si j’en juge par le nombre de réactions à votre article que personne n’est d’accord et qu’il existe bel et bien une langue de bois des pouvoirs politiques et surtout des pouvoirs plus discrets des lobbys industriels.

                                                                    Il est tout aussi consternant d’entendre dire par tel industriel du pétrole qu’il se réjouit d’un futur réchauffement climatique, car ses pétroliers pourront passer par le nord du Groenland !!

                                                                    Que d’entendre récemment sur FR3 un scientifique écologiste affirmer à une journaliste qu’il faut artificiellement augmenter le prix de l’énergie et qu’ainsi les personnes sans beaucoup de ressources, se réjouiront en constatant que d’investir dans l’isolation de leur logement leur est profitable !!

                                                                    Cher Monsieur, vous pouvez toujours essayer de nous prouver par A+B que l’homme est insignifiant sur sa planète et chers écolos essayer de nous prouver le contraire. Le problème n’est pas là !

                                                                    Je crois que nous sommes dans une phase de positionnement politique des forces en présence et que les seuls perdants seront...Je vous laisse deviner.

                                                                    Personnellement j’ai fait une simple expérience. Pour mon malheur, j’ai voulu remplacer une chaudière à gaz neuve, par une chaudière à condensation (qui consomme théoriquement 40% de gaz en moins). Et bien j’ai renoncé à le faire car :

                                                                    Bien que les chaudières à condensations existent depuis au moins trente ans, leurs prix restent toujours exorbitants en regard de la technologie mise en oeuvre(une chaudière classique de très bonne qualité vaut 2000€ et la même à condensation 4200€).

                                                                    J’ai donc abandonné, parce que je n’ai pas les moyens et puis aussi parce que je refuse de payer la spéculation que font certains industriels et artisans sur ce type de produits « écologiques ». Le crédit d’impots offert sur ce type d’installation n’a pour effet que de profiter aux industriels et n’a probablement aucun effet sur l’équipement « écologique » des ménages.

                                                                    Il existe de nombreux autres exemples.

                                                                    Equipez vous d’une cheminée avec insert... vous verrez !! En plus le prix du bois explose. Les pompes à chaleur, j’ai essayé aussi...Idem...

                                                                    Il y a quelques années les constructeurs d’automobiles vous appataient avec le moteur Diesel moins polluant... Aujourd’hui c’est le moteur le plus polluant.

                                                                    Les temoins de veille sur presque tous les appareils électroniques, je ne crois pas en avoir personnellement voulu. Aujourd’hui n’importe quel Quidam est accusé de laisser branchés ses appareils. De plus, je suis très heureux de les reprogrammer chaque jour !!

                                                                    Je ne vous parle même pas de la loi sur l’eau...inopérante et d’un coût exorbitant pour les petites communes. Même problème,subitemment les fosses septiques individuelles deviennent nulles...(Il est vrai que ça ne coûte que 3 à 4000 €).

                                                                    De même que je ne suis pas assez naif pour croire que Ben Laden s’est transformé en terroriste par conviction religieuse je pense qu’il faut essayer de garder son libre arbitre dans toutes ses questions écologiques avant d’agir.


                                                                    • Cassandre 20 octobre 2007 11:49

                                                                      Nous nous sommes mis dans le pétrin à cause d’un prix de l’énergie bien trop bas.

                                                                      Alors, forcément, rectifier le tir ça va coûter bonbon.

                                                                      Si vous regardiez de plus près les arguments de Jancovici au lieu de dauber bêtement ? (www.manicore.com)


                                                                    • Candide Candide 20 octobre 2007 14:34

                                                                      @ Algogore

                                                                      J’ai - dans des domaines voisins - éprouvé la même frustration, que je transcris à ma façon dans cet appel à résister à la pression insupportable de l’écologie culpabilisatrice et ...taxatrice au profit de dévoyés dont Al Gore est l’icone emblématique.

                                                                      merci .


                                                                    • AlGogore 20 octobre 2007 19:02

                                                                      Ca me rappelle étrangement une personne de ma connaissance qui avait mis à l’entrée de son village un petit panneau qui disait « Pourquoi, si vite ? ». Tout en trépignant d’impatience en attendant sa nouvelle machine à laver que Darty devait lui livrer dans les 24heures suivant son achat.

                                                                      Lorsque, vous pêlerez de froid parce que vous n’aurez pas pu payer votre isolation et que vous ne pourrez plus payer votre carburant alors que les compagnies pétrolières continueront d’afficher une santé insolente. On en reparlera.

                                                                      Moi aussi, je veux sauver ma planète et ne pas laisser la désolation derrière moi, d’ailleurs j’applique tant que je peux les conseils d’économie etc...(En ce moment même, chez moi il fait 17° et le chauffage n’est toujours pas allumé...et chez vous ?)

                                                                      Mais, je crois que vous n’avez pas compris que les politiques et les scientifiques n’ont pas le dessus sur les industriels et que malheureusement leur grande majorité se foutent totalement du problème du moment que leurs actionnaires sont contents. Actionnaires dont vous faites peut-être partie, même inconsciemment par le biais d’un compte rémunéré ou d’un plan d’épagne logement etc...

                                                                      Alors, Oui, Ce n’est pas payer en argent qu’il faudra...


                                                                    • Candide Candide 20 octobre 2007 19:24

                                                                      @ ALgogore

                                                                      Je refuse obstinément de me laisser entraîner dans cette direction. La somme des optimisation des parties ne garantit pas la meilleure optimisation du tout, loin s’en faut.

                                                                      Elémentaire sans doute, mais si on appliquait cette vieille leçon d’O.R. on n’en serait pas à emmerd...le citoyen pour des vétilles, comme de réduire sa vitesse de 10 kmh ou autres restrictions imposées par les ayatollahs verts.

                                                                      Ceci étant précisé il n’est pas interdit de respecter l’environnement et d’économiser l’énergie, mais sans faire appel à des considérations planétaires hautement réfutables.


                                                                    • Eloi Eloi 20 octobre 2007 12:53

                                                                      @ l’auteur

                                                                      là où vous avez entièrement raison, c’est que le débat écologique doit être pris avec raison, sans fanatisme, mais là où vous avez tort, c’est dans votre appréhension du problème physique représenté par les relachements de gaz effets de serre humains

                                                                      Pourquoi l’augmentation du taux de CO2 n’influe pas directement sur la température ?

                                                                      Parce que, comme tout système physique, la planète est placée dans un équilibre : le CO2 en excès est immédiatement absorbé par la biomasse marine, qui la transforme, en mourrant, en calcaire. De même, un excèse de CO2 provoque une croissance plus élevée des plantes. En d’autres termes, la biomasse joue le rôle de stock de CO2 (de puits de carbone), et éponge les variations actuelles (d’ailleurs, le pétrole est un stock de CO2, parvenu d’époques où le taux de CO2 était supérieur, les végétaux plus grands, et plus nombreux). En quelque sorte, la vie végétale agit comme tampon, comme mécanisme « auto-régulateur » dont le rôle est de maintenir sur Terre les conditions propices à sa survie (eau liquide, présence d’oxygène etc...)

                                                                      CEPENDANT : si le taux de CO2 augmente, l’acidité de l’eau augmente, ce qui a tendance à réduire l’activité générale de la biomasse marine, et a terme, menace de dissoudre les stocks de calcaire qui libèrent alors leurs stocks de CO2. De même, plus de plantes implique plus de plantes mortes, implique plus de décomposition de plantes : ce qui produit du méthane, une autre forme de carbone, et un gaz a effet de serre surpuissant.

                                                                      Comprenez-vous l’effet de ces deux mécanismes concurrentiels ? Ils tendent à conserver un équilibre propice à la vie, ce qui est plutôt sympathique pour notre espèce. Conclusion, l’augmentation du taux de CO2 est amortie par ces stocks.

                                                                      MALHEUREUSEMENT, les rejets humains de carbone par la combustion des ressources carbonées (pétrole, gaz, charbon) relâche ces stocks dans l’atmosphère. Et les rejets humains ne sont pas négligeables par rapport aux flux de carbone « naturels » : 5 Gt/an (hypothèse basse), sachant que la biomasse échange avec l’atmosphère 150 Gt/an de carbone. 3% d’écart par rapport à un système à l’équilibre, que le système va immédiatement compenser, mais en penchant à chaque fois plus du côté des mécanismes qui tendent à augmenter les relâchements de carbone.

                                                                      C’est très schématique, mais c’est ainsi que fonctionne la physique : des états d’équilibre, que les sytèmes physiques compensent, mais en augmentant leur énergie potentielle, jusqu’à augmenter suffisamment pour « tomber » dans un nouveau puit de potentiel.

                                                                      Par exemple : le bois ne brûle pas à température ambiante. Si vous le réchauffez de dix degrés, il ne brûlera pas. de 50°, il ne brûlera pas, l’énergie potentielle est toujours trop basse pour amorcer des réactions d’oxydations. cependant, si vous montez la température suffisamment, le bois va s’enflammer, s’oxyder, et délivrer une énergie qui permettra aux molécules carbonnées alentours de s’oxyder également, et au final, c’est toute la bûche qui brûle, même si vous arrêter de chauffer le bois.

                                                                      C’est pareil pour le climat. les rejets humains, qui ne sont pas négligeables par rapport aux flux naturels, nous rapproche d’un état d’équilibre où le carbone se libère massivement dans l’atmosphère. Et cet état d’équilibre, c’est Vénus. Bien sûr, la planète n’en mourra pas, mais la vie, si, et à fortiori les hommes...

                                                                      Alors bien sûr, un volcan, c’est autant de CO2 relâché que les hommes, bien sûr le soleil augmente la température, augmente la décomposition des plantes et alors il y a plus de CO2, oui, peut-être, mais comprenez que le jeu que nous jouons, par inconscience, par irresponsabilité risque de nous emmener dans un nouvel équilibre thermodynamique capable de tous nous tuer. Et lutter contre une planète entière dont l’atmosphère se précipite vers une nouvel équilibre, ce n’est pas simplement arrêter nos rejets de CO2 (c’est trop tard), mais renverser la destination d’un climat d’une PLANETE ENTIERE !!! Je n’ose pas imaginer les efforts qu’il faudra déployer

                                                                      Bien sûr, c’est ici fort schématique, et peut-être pas assez clair (auquel cas je m’excuse), mais le principe est là


                                                                      • Candide Candide 20 octobre 2007 14:29

                                                                        @Eloi si, votre propos est tout à fait compréhensible et clair. Je crois pouvoir dire que nous nous rejoignons. Inutile de susciter un Grenelle de l’environnement attrappe gogo, l’enjeu, si il est de taille humaine - CE DONT JE DOUTE - dépasse le cadre picrocholinesque d’un attroupement des Borloo Hulot et autres bobos écolos.


                                                                      • Eloi Eloi 20 octobre 2007 16:10

                                                                        Ca c’est sûr


                                                                      • alter-éc(h)o alter-éc(h)o 20 octobre 2007 13:08

                                                                        Article bien écrit, aucun problème sur ce point. J’ai malgré tout mis un « non » pour toutes les erreurs et contrevérités qui s’enchaînent dans ce texte.

                                                                        Pour commencer, j’ai bien du mal à prendre au sérieux un article qui parle de dioxyde de carbone en écrivant le 2 de CO2 en exposant (le 2 est bien évidemment à mettre en indice). Mais s’il n’y avait que ça... passons donc !

                                                                        Petit tour d’horizon rapide (« petit » parce qu’on pourrait en faire des bouquins... il en existe d’ailleurs de très bons appuyant mes propos !) :

                                                                        • Les disparitions d’espèces à un rythme accéléré sont des faits avérés (cf tout ce qui existe sur les problèmes de biodiversité)

                                                                        • La désertification est également déjà bien entamée... mais bien évidemment c’est un problème qui ne vous concerne pas dans la mesure où il touche les pays du Sud (qui sont d’ailleurs globalement ceux qui seront les plus touchés et qui auront le moins les moyens de subsister !)

                                                                        • La fonte des glaces... encore un élément indiscutablement acté : que ce soit la fonte de la banquise (il suffit de voir la récente nouvelle voie navigable ouverte entre le Pacifique et l’Atlantique) ou des glaciers ! Et les conséquences sur le niveau des océans (additionné à l’effet de la dilatation de l’eau du fait de son réchauffement « global ») sont déjà perceptibles en de nombreux points du globe... il suffit de s’intéresser à Tuvalu (pour ne parler que d’eux !)

                                                                        • On ne parle pas que de « température moyenne »... c’est d’ailleurs pour cela que l’expression « changements climatiques » est plus adéquate que « réchauffement climatique ». Les variations locales de température sont très variables, on devrait même observer une baisse locale de température sur certains points du globe (voir les simulations du GIEC). De plus, il n’est pas seulement question de changement de température mais également de la plupart des autres phénomènes climatiques qui seront (et qui commencent déjà à être) modifiés. Le problème de « réchauffement » et de « température moyenne » ne sont que les raccourcis (souvent opérés par les médias) pour évoquer tous ces problèmes !

                                                                        • Il n’est pas question de parler de température « optimale » (qui n’est une donnée ni objective ni stable) mais plutôt d’équilibre du climat. Il faut bien comprendre que les transformations en cours sont susceptibles de bousculer un équilibre instable (avec toutes les conséquences que cela comporte)

                                                                        • Vous avez totalement raison sur tous les paramètres qui influent sur la température sur Terre. Le problème est qu’aujourd’hui les éléments naturels ne suffisent pas à expliquer les variations en cours, la patte de l’homme est clairement visible.

                                                                        • Certaines conditions climatiques influent sur le captage de CO2 par la végétation. Et effectivement en ville, les arbres poussent plus vite qu’à la campagne (du fait de la sur-concentration de CO2). Mais dans des conditions caniculaires, on peut également assister à un relargage de CO2 (comme cela a été le cas en 2003... avec un été qui devrait être la « norme » d’ici la fin du siècle !).

                                                                        • Quand on parle de changement climatique, on évoque souvent le fameux CO2. Personne (de sérieux en tous cas) n’a jamais affirmé qu’il n’y que ce gaz qui influe sur l’effet de serre. Le CH4 (méthane) fait également l’objet d’attentions particulières... de la même manière que d’autres gaz à effet de serre qui sont pris en compte dans les simulations des scientifiques (en notamment quelques « cochonneries » crées par l’hommes et au pouvoir de réchauffement et au temps de vie bien plus important que le CO2)

                                                                        • Etc.

                                                                        Concernant ce très cher Claude Allègre, il me semble que ce soit un scientifique compétent et reconnu pour son travail. Malheureusement, on oublie souvent de le dire mais son domaine (la géochimie) n’a rien à voir avec le climat. Bref, il parle beaucoup d’un sujet qu’il ne connaît pas, avec la prétention de contredire les centaines de scientifiques (spécialistes eux), réunit au sein du GIEC (récent co-prix Nobel je le rappelle) qui passent leurs journées à étudier ces questions. C’est un peu comme si votre coiffeur venait vous dire que les techniques biodynamiques que des milliers de cultivateurs connaissent et pratiquent depuis longtemps sont mauvaises...

                                                                        Je vous invite d’ailleurs à consulter les publications du GIEC mais également d’autres publications intéressantes. Vous trouverez également sur le site de JM Jancovici un très bon article expliquant point par point les contrevérités avancées par Claude Allègre. Vous trouverez plus d’infos et les liens sur l’un des billets de mon site (http://sphere.alter-echo.fr/?2007/06/05/15-le-retour-d-allegre-le-sceptique).

                                                                        Reconsidérez la question. Penchez-vous sur les faits objectifs et pas sur les pseudos explications de quelques-uns (en particulier ne me croyez pas non plus sur parole... mais ayez la curiosité intellectuelle d’aller vérifier dans les publications scientifiques, ou leurs résumés, les éléments qui font consensus !). J’espère pouvoir vous relire sur le sujet avec une proposition moins réac mais plus objective !

                                                                        Bien cordialement malgré tout

                                                                        Ludovic Schneider - alter-éc(h)o conseil (www.alter-echo.fr et http://sphere.alter-echo.fr)


                                                                        • Candide Candide 20 octobre 2007 14:23

                                                                          @alter echo

                                                                          En commençant par cette apostrophe : « j’ai bien du mal à prendre au sérieux un article qui parle de dioxyde de carbone en écrivant le 2 de CO2 en exposant (le 2 est bien évidemment à mettre en indice). »

                                                                          que tentiez vous ? d’élever le débat ou de dénigrer à votre interlocuteur la qualité de scientifique en dehors de la quelle il n’a pas autorité pour questionner l’essentiel c’est à dire : est-ce à l’homme de s’adapter au climat ou à l’homme de prétendre influer sur le climat ?

                                                                          Vous voyez que votre pb d’exposant ou d’indice est insignifiant.

                                                                          merci néanmoins pour vos remarques sur les quelles je n’ai aucune observation particulière à émettre si ce n’est qu’elles ne font pas avancer le débat.


                                                                        • Cassandre 20 octobre 2007 15:54

                                                                          Ce qui ne fait pas avancer le débat, c’est un auteur qui élude systématiquement les questions gênantes pour sa thèse.


                                                                        • COLRE COLRE 20 octobre 2007 16:56

                                                                          ce qui fait avancer le débat, bien au contraire, ce sont les interventions de @Alter echo, ou @Cassandre, ou @Pierrot, et d’autres, qui sont calmes, posées, argumentées, rigoureuses, bien loin de Monsieur Michu-Candide dont la pensée est au niveau de celle de Florent Pagny !


                                                                        • alter-éc(h)o alter-éc(h)o 20 octobre 2007 18:12

                                                                          @ candide

                                                                          Je n’ai pas fait grand chose d’autre que de constater que vous ne devez pas connaître grand chose de l’effet de serre, du changement climatique et de l’effet de l’Homme sur ces phénomènes. Et vous n’avez pas dû lire grand chose sur le sujet pour faire cette erreur qui ne requière absolument aucune compétence scientifique...

                                                                          Concernant « mes remarques », j’essaye de donner des arguments cohérents, de rétablir des vérités et surtout d’éveiller un semblant de curiosité intellectuelle (voire d’honnêteté intellectuelle pour certains) chez le lecteur. Je ne sais pas ce qu’il vous faut pour faire avancer le débat. Je ne suis cependant pas sûr que vos invectives gratuites et sans fondement envers ceux qui essayent de proposer des réflexions et arguments intelligents fassent grandement avancer le débat... Et c’est sans parler de votre silence face aux questions pertinentes qui vous sont posées (qui vous donnent justement l’occasion de faire avancer le débat).

                                                                          Ludovic Schneider

                                                                          PS : Vous vous permettez de juger certains contributeurs sur leur orthographe... quand on n’est pas irréprochable (je ne retiendrai que « les quelles » pour ne pas relire toutes vos contributions puériles), la moindre des choses est de se taire. Et si déjà vous précisez qu’il n’y a qu’un « n » à « ânerie », vous auriez également pu dire que le « a » est accentué !


                                                                        • Candide Candide 20 octobre 2007 18:30

                                                                          @ Alter-ec(ho)

                                                                          sur la paille et la poutre aussi beaucoup a été écrit.

                                                                          1 je n’ai d’autres prétentions dans cette contribution que de mettre le lecteur en garde contre l’idéologie dominante qui fait de l’individu le responsable du changement climatique. Comme je l’écris l’homme est sans doute responsable mais l’individu ne l’est pas. Je m’élève contre les mesures qui sortent aujourd’hui (ou demain) des cartons de Grenelle et dont les effets seront surtout sensibles pour le portefeuille du citoyen et sans effet aucun sur le climat.

                                                                          2 Vous avez la posture de monsieur « je sais » tant mieux. Cela ne vous interdit pas de reprendre à votre compte une des contre vérités les plus classiques : « Les disparitions d’espèces à un rythme accéléré sont des faits avérés (cf tout ce qui existe sur les problèmes de biodiversité) »

                                                                          Et bien cette affirmation a de nombreux détracteurs, ne serait-ce que parce que l’inventaire de la bio diversité n’a JAMAIS été fait, et n’est pas prêt de l’être.

                                                                          Enfin j’ai beaucoup de respect pour les commentateurs, donc pour vous, ce qui ne m’interdit pas de réagir aux attaques ad hominem ne vous en déplaise.


                                                                        • alter-éc(h)o alter-éc(h)o 20 octobre 2007 18:57

                                                                          Non non, je suis loin de prétendre tout savoir. J’ai juste appris à n’écrire que sur les sujets que je connais un minimum et surtout sur les sujets pour lesquels j’ai des références nombreuses et sérieuses.

                                                                          L’« Homme » est (sans doute) responsable... je suis content de vous le voir écrire, je crois n’avoir lu rien de tel dans l’ensemble de votre production ici (mais tant mieux). Sauf erreur de ma part, l’« Homme », c’est l’ensemble des individus passés, présents et futurs. Je ne vois pas en tous cas comment l’individus ne pourrait pas porter sa part de responsabilité.

                                                                          Personnellement j’essaye d’être responsable (certains diront « écolo ») et mon portefeuille (portefeuille d’étudiant il n’y a pas si longtemps que ça) n’a jamais eu à souffrir de ces choix. C’est même plutôt mes choix « irresponsables » (« non écologiques ») qui me coûtent (utiliser ma voiture au lieu de mon vélo ou des transports en commun par exemple, surchauffer mon logement, etc.). Je ne crois pas non plus que les décisions en préparation le perturberont dans le mauvais sens. Je suis par contre convaincu par l’efficacité sur le climat de la plupart de ces mesures (à différents niveaux bien entendu, la réduction de 10 km/h n’étant très certainement pas la plus efficace !).

                                                                          Je ne veux pas polémiquer longtemps sur le sujet de la biodiversité qui s’éloigne quelque peu du sujet et qui ne constitue pas ma spécialité mais autant que je sache on parle bien actuellement de la « sixième extinction » (le fait de ne pas connaitre l’ensemble de la biodiversité n’empêche aucunement de constater les pertes de biodiversité).

                                                                          En tous cas, je préfère personnellement « trop » faire et être digne face aux questions de mes futurs enfants et petits-enfants que de prendre le risque de ne rien faire. Surtout que les actions bénéfiques au climat ont quasiment toujours un impact positif sur d’autres aspects environnementaux (pollution de l’air, réduction de la demande énergétique, anticipation des problèmes qui se poseront avec la raréfaction des ressources fossiles, etc.)


                                                                        • COLRE COLRE 20 octobre 2007 19:14

                                                                          Merci M. Schneider (@alter ec(h)o), pour votre courtoisie et votre savoir, bien réglé sur les sujets sur lesquels vous vous exprimez. Déjà, entendre @Candide évoquer « l’idéologie dominante », dans le domaine scientifique, me montre qu’il s’est trompé de sujet. Il aurait pu évoquer des différences de théorie, de méthode, de sources, de paradigme... Mais « l’idéologie dominante », c’est du même tonneau que la « pensée unique » ou « le politiquement correct »... Quant à la soupe primitive d’il y a 10.000 ans, alors là, c’est grave !!!!! ou risible.


                                                                        • Barbathoustra Barbathoustra 20 octobre 2007 13:58

                                                                          Sur le blog de l’auteur :

                                                                          « au sommet du mont Blanc : les glaciers n’y fondent pas. La neige s’y entasse encore plus éternelle, et elle fait culminer le toit de L’Europe à 4810 mètres, en hausse de 3 mètres depuis le dernier relevé. »

                                                                          Que l’isotherme 0°C soit à 3000m ou à 4000m, entre nous, le mont blanc qui se trouve à 4810m, il s’en fiche un peu. C’est même au contraire inquiétant dans la mesure ou celà indique un cumul de neige supérieur à la moyenne et qui devrait au contraire se traduire par une avancée et une augmentation de la surface glaciaire.

                                                                          Bref, c’est avec des anneries de ce genre ( et il suffit de parcourir votre blog 5mn pour en trouver d’autre tout aussi énormes ), que vous vous permettez de prendre les gens de si haut et de prétendre faire la leçon à la communauté scientifique ? Vraiment, vous ne doutez de rien vous alors ...


                                                                          • Candide Candide 20 octobre 2007 14:14

                                                                            @ Barathoustra

                                                                            « Bref, c’est avec des anneries de ce genre »

                                                                            « annerie » ne prend qu’un « n »


                                                                          • Barbathoustra Barbathoustra 20 octobre 2007 14:33

                                                                            Je fais des fautes d’orthographe ; c’est donc bien la preuve qu’il n’y a pas de réchauffement climatique et qu’en dépit de toutes observations faites, photos et relevès à l’appuis, les glaciers ne reculent pas ...

                                                                            Encore qu’avec vous on ne sait justement pas. Tantôt vous nous dites que vous ne contestez pas qu’il y’ai bien un réchauffement climatique ; tantot vous le niez. Même dans votre camp des septiques, j’imagine que vous ne devez pas passer pour une lumière.


                                                                          • Barbathoustra Barbathoustra 20 octobre 2007 14:43

                                                                            Et là ou définitivement je ne vous comprends plus ; c’est que vous vous vantez d’avoir un comportement éco-responsable pour mieux tirer à vue sur les écolos et les mettre tous dans le même sac ...


                                                                          • Candide Candide 20 octobre 2007 17:33

                                                                            @ Actias « surtout ne changeons rien, continuons comme avant et surtout, surtout (par pité) ne changeons pas nos habitudes. »

                                                                            Nulle part dans ma contribution ni dans mes réponses aux commentaires vous ne trouverez les propos (ni dans la lettre, ni dans l’esprit) que vous me prêtez. C’est bien de critiquer, mais autant respecter les propos que l’on veut fustiger que de les inventer.

                                                                            Maintenant il est vrai que je récuse certaines des directions que l’ecologie salvatrice voudrait imposer à la société, tout simplement parce que leur effets seraient nuls, voire contre productifs. Et ça c’est écrit dans le texte.


                                                                          • 5A3N5D 20 octobre 2007 15:26

                                                                            @ Eloi,

                                                                            «  »« CEPENDANT : si le taux de CO2 augmente, l’acidité de l’eau augmente, ce qui a tendance à réduire l’activité générale de la biomasse marine, et à terme, menace de dissoudre les stocks de calcaire qui libèrent alors leurs stocks de CO2. De même, plus de plantes implique plus de plantes mortes, implique plus de décomposition de plantes : ce qui produit du méthane, une autre forme de carbone, et un gaz a effet de serre surpuissant. »«  »

                                                                            Puisqu’il faut toujours des preuves à certains sceptiques, allons-y : vous avez parfaitement raison de mentionner ce « stock » de carbone (toutes formes confondues) régulant le taux de CO2 dans l’atmophère.

                                                                            La dissolution de CO2 dans l’eau des océans produit un acide de formule H2CO3. Cette formule n’est d’ailleurs qu’un abus de langage, car cet acide n’a jamais été synthétisé ni isolé. Toutefois, n’importe qui peut faire sa petite expérience en saturant une eau en CO2 et en mesurant son pH. Il peut descendre très bas : jusqu’à pH=4 !

                                                                            L’impact de cette acidification par du CO2 « en excès » est visible au niveau de la Grande Barrière de Corail, qui « blanchit » et dont les polypes bâtisseurs meurent un peu plus chaque année, ne pouvant plus transformer en CARBONATES le calcium et la magnésium dissous dans l’eau et qui constituent la quasi-totalité de leurs squelettes.

                                                                            Le « bilan » de cette opération est donc en défaveur du stockage du CO2 par la biomasse. Cependant, je ne doute pas un instant que cette réalité sera remise en cause par des experts qui n’en ont que le nom.


                                                                            • .TAL.L 20 octobre 2007 19:10

                                                                              En tant qu’athée anti-clérical, et il y a longtemps que j’ai compris que l’extrêmisme écolo était une sorte d’héritage chrétien subliminal. Je ne suis donc pas du tout écolo-bobo, et je ne crois d’ailleurs à aucune idéologie, chacune étant caricaturale par nature.

                                                                              Mais je ne mélange pas tout pour autant, et je n’ai pas attendu Al Gore pour me faire mon idée. En fait, j’ai tiqué il y a des années déjà, quand je suis tombé sur un petit article qui indiquait que sur les 10 années les + chaudes du 20e siècle, 8 ou 9 se situaient après 1990. Et ça s’est encore empiré depuis. Il y a donc bien réchauffement brutal. Ce qui rend votre moyenne de 0,7°C d’augmentation sur le siècle trompeuse, car il n’a pas fallu 100 ans, loin s’en faut.

                                                                              Alors, on a cherché des causes de tous les côtés, et le fait est que le CO2 est bien le suspect n°1. Et même s’il n’est pas le seul possible, ni le pire possible, il est de loin le + probable au vu des connaissances actuelles.

                                                                              Alors d’accord, les mesures prises ne seront sûrement pas les meilleures, car c’est clair qu’on va culpabiliser le pékin, le taxer, faire du business sur son dos, pendant que les Chinois, entre autres, continuent de polluer à fond la caisse, croissance oblige. Sans oublier les couillons atteints d’atomicophobie qui ont tout fait pour condamner les centrales nucléaires, et qu’on va devoir maintenant relancer car elles ne polluent pas, elles.

                                                                              En attendant, elle chauffe, notre belle Bleue. Alors, qu’est-ce qu’on fait ?

                                                                              D’autant que moi j’ai une autre appréhension qui n’est même pas dans l’air du temps actuel : c’est l’éventualité d’une aggravation inattendue et brutale encore pire que ce que l’on croit à cause de cercles vicieux dont on ne soupçonne pas encore l’ampleur. Je pense au méthane sous-marin notamment. Les relations air-océans sont mal connues de l’aveu même des scientifiques. Alors dans quel sens ira l’erreur ?

                                                                              Conclusion : la suggestion de ne rien faire et de simplement s’adapter au climat est à mes yeux très très imprudente.


                                                                              • Dudule 21 octobre 2007 01:46

                                                                                Si le débat est récent dans le grand public, il a commencé il y a près de 20 ans dans la « communauté scientifique ». Et il a été sanglant !

                                                                                Les vaincus qui n’ont pas honnêtements changés d’avis sous la pression des faits en son restés vindicatifs (une infime minorité de mercenaires de la science, dotés d’une caisse de résonnance démesurée dans les « médias », d’un financement privé, ou d’une nullissime incompétence(*)).

                                                                                Pour moi, il n’y a plus débat. Il y avait débat, il y a 10 ans, dans la « communauté scientifique ». Il a été tranché. Point.

                                                                                Ceci dit, vous avez parfaitement raison : il suffit de dire que les choses ne peuvent continuées en l’état, pour se faire traiter par certains de bobo-écolo-obscurentiste.

                                                                                (*)« Spéciale dédicasse » à Claude Allègre, pour qui l’amiante ne fait même pas mal... entre autres perles.


                                                                              • Dudule 21 octobre 2007 01:59

                                                                                Un point sur lequel je diverge de votre commentaire : on a aussi un gros problème avec les centrales nucléaires, ou plutôt trois :

                                                                                1) On ne sait pas quoi faire des déchets. 2) Tout pays qui maîtrise cette technologie a la capacité de faire des bombinettes avec. 3) Si tout le monde fait pareil (construire des centrales nucléaires pour palier la pénurie d’énergies fossiles), à terme, le cours de l’Uranium va exploser, est les stocks n’en sont pas inépuisables (50 ans d’après les experts si le nombre de réacteurs nucléaires continue à croitre au rythme actuel... notez que ça peut aller plus vite si ça continue comme ça...).

                                                                                L’uranium N’EST PAS une énergie renouvable, contrairement à ce que j’ai entendu de la bouche de Sarko il y a peu (quel crétain !).


                                                                              • slashbin 21 octobre 2007 07:29

                                                                                Les modèles de couplages océan-atmosphère sont de fait extrêment peu fiables actuellement, mais les modèles océan ou atmosphérique seul sont eux-mêmes extrêment difficiles à mettre au point. Par conséquent, on ne peut raisonnablement prendre les conclusions des modèles comme vérités absolus. Pour autant, tous vont dans le même sens du réchauffement climatiques, et de conséquences peu alléchantes, et les tendances ont été confirmées par les observations au niveau des dernières années. Inutile donc effectivement d’être écolo pour se préoccuper du réchauffement climatique.

                                                                                Quant à l’emballement du réchauffement, c’est effectivement un risque. Ainsi, la fonte du permafrost fait le bonheur de paléontologues en révélant des déchets organiques (dont de la m... de dinosaure par exemple), et de là des sources de méthane (20 fois pire que le CO2) potentiellement énormes. Voir par exemple : http://www.lefigaro.fr/sciences/20060930.FIG000000705_emissions_de_methane_ le_scenario_catastrophe.html

                                                                                Reste à voir que faire, et des protocoles comme Kyoto semble plus des engagements pour se donner bonne conscience qu’autre chose. Ainsi, certains n’excluent pas que la pression des USA pour accélérer l’abandon total des CFC (bien plus dangereux que le CO2) contribue plus significativement à résoudre la question que le protocole de Kyoto qu’ils n’ont pas signés. De là à dire que les USA sont à montrer en exemple, certainement pas. Par contre, il y a matière à réfléchir sur la manière dont on traite le problème, dont l’existence ne fait plus de doute.


                                                                              • .TAL.L 21 octobre 2007 08:48

                                                                                Dudule

                                                                                Pour le nucléaire, c’est moins inquiétant, je trouve :

                                                                                1. le problème des déchets est gérable si on y met les moyens ( enterrement bétonné )
                                                                                2. pour la bombe A, il y a la dissusasion qui fonctionne impeccablement depuis 60 ans ( guerre froide )
                                                                                3. dans 50 ans, on aura la fusion dont les ressources sont illimitées ( hyfrogène )

                                                                              • .TAL.L 21 octobre 2007 08:52

                                                                                dissuasion... et plus de déchet non plus avec la fusion.


                                                                              • Candide Candide 21 octobre 2007 10:05

                                                                                @ .tal.l

                                                                                votre tempérance dénote dans ce monde de « fous » j’ajouterai que pendant les années 60 les climatologues nous annonçaient l’imminence d’un...refroidissement...

                                                                                je réfute comme écrit plus haut dans une autre réponse à un commentateur la méthode de l’optimisation des parties comme optimum pour optimiser le tout.

                                                                                J’y vous - tout comme vous - un préchi précha de la prêtrise écolo, qui à mes yeux n’a rien de subliminale mais est bien réelle.


                                                                              • Candide Candide 21 octobre 2007 10:10

                                                                                @Dudule

                                                                                je dois vous tirer mon chapeau.

                                                                                Vous êtes probablement le seul scientifique - ou prétendu tel - capable en 4 lignes de régler son sort à l’énergie nucléaire. Bravo !

                                                                                En ces périodes de réchauffement, on en a froid dans le dos....


                                                                              • .TAL.L 21 octobre 2007 11:15

                                                                                Certes Candide, mais le rejet des curés verts ne m’empêche pas de penser qu’elle chauffe trop fort et trop vite ( depuis 20 ans ) pour que j’y reste insensible. Ne mélangeons pas tout. Je m’en fous des pensées à la mode, j’ai toujours été auto-didacte. Ne vous laissez pas aveugler par votre rejet ( justifié à mes yeux aussi ) des curés verts.

                                                                                La bêtise des années ’60 ne s’appuyait pas sur le refroidissement brutal des 20 dernières années.


                                                                              • .TAL.L 21 octobre 2007 12:24

                                                                                Enfin, n’oublions pas que le réchauffement a discrédité totalement les curés verts sur un de leurs meilleurs ex-chevaux de bataille : la lutte contre les centrales nucléaires. Lutte aussi irrationnelle et bornée que leur vindicte actuelle contre les OGM. D’autant que les OGM pourraient, eux aussi, nous aider à contrer certaines conséquences du réchauffement.

                                                                                Hé oui, on n’en a fini de payer la facture de 2000 ans de ce christiannisme à la con, depuis qu’un doux dingue s’est pris pour le fils de Dieu. « Z’avez pas de preuve pour Darwin » qu’ils disent. Mais pour le type qui marche sur l’eau, là ils n’ont pas besoin de preuve. Complètement débile.

                                                                                Mais malgré tout ça, je suis convaincu que ça chauffe à cause de notre CO2, et qu’on ne peut pas se permettre de l’ignorer.


                                                                              • Marc Blot Marc Blot 21 octobre 2007 00:11

                                                                                Bien que la question climatique soit en réalité très complexe - ce qui devrait éviter à tout un chacun d’y aller de sa petite opinion personelle - il semble que la très grande majorité des spécialistes s’accordent sur une montée des températures dans les décennies à venir. Mais la fourchette possible de ce réchauffement est très large, de 1,7° à 6,4° d’ici à 2100. Difficile donc de dire quel sera l’ampleur du phénomène qui peut être soit (très) génant, soit catastrophique. Mais là, je ne fais que répéter ce que disent les experts du GIEC car je ne me permettrais pas d’avoir de prétention en ce domaine. A lire : le hors série de Science & Vie (des ayatollah écolos eux-aussi ?) sur le Climat. Selon cette synthèse, ça craint quand même un peu, pour parler en euphémisme.

                                                                                Vous dites : « l’été le plus frisquet du siècle naissant » mais s’agissant de climat il faut avoir une vision un peu plus globale. Vous sauriez que l’été a été particulièrement toride en Italie et en Grèce.

                                                                                Mais on trouvera toujours des sceptiques, d’ailleurs c’est métier rémunéré : http://www.motherjones.com/news/featurex/2005/05/exxon_chart.html


                                                                                • slashbin 21 octobre 2007 07:15

                                                                                  Non seulement, parler de l’été le plus frisquet est faire preuve d’une étroitesse d’esprit, car incapable de regarder ailleurs que son petit chez soi, mais qui plus est, c’est le reflet d’une caractéristique de l’être humain ne se référer qu’à des événemens très récents, alors que le réchauffement climatique se traduit par une augmentation de la fréquence autrefois exceptionnels, comme des étés particulièrement chauds. Tirer des conclusions à partir d’une saison est tout simplement idiot. Il faut prendre du recul, et quand on le fait, on est tout de même en droit de s’interroger.


                                                                                • floyd floyd 21 octobre 2007 00:50

                                                                                  Merci Candide pour cette article. Vu l’hystérie collective qui règne concernant le réchauffement climatique, c’est assez courageux de votre part. Ce qui me gène le plus dans ce débat sur le réchauffement climatique, c’est le dogmatisme et l’intolérance qui y règne. Ceux qui osent remettrent le dogme sont systèmatiquement traités de négationnistes. On a bien affaire à une nouvelle religion, l’écologie castrophiste.


                                                                                  • slashbin 21 octobre 2007 07:11

                                                                                    Si pour beaucoup de domaines on peut déplorer une certaine intolérance, dans le cas présent, vus les conséquence que peuvent avoir le négationnisme du réchauffement climatique, il est normal de ne pas accepter un tel discours, surtout vu les faibles fondations sur lesquels il repose.

                                                                                    Oui, on peut déplorer un catastrophisme et une hystérie par rapport à certaines prédictions, et un film comme « Le jour d’après » est un bel exemple de n’importe quoi. Oui, on peut rester dubitatif sur le Nobel de la Paix attribué (en partie avec Gore). Mais de là à nier l’évidence que le climat se réchauffe et que nous devons nous attendre à des changement majeurs par rapport à ce que nous avons connu (lesquels changements étant toutefois très difficiles à prédire), il y a un fossé que l’auteur franchit, et ses commentaires qui suivent sont à la limite de la bêtise pure et simple. Difficile de ne pas être intélorant dans ces conditions.


                                                                                  • Candide Candide 21 octobre 2007 09:43

                                                                                    @Floyd

                                                                                    certains commentaires postés sur cet article, qui n’a d’autres prétentions que de mettre en garde contre les méfaits du rouleau médiatique, sont empreints d’une forme d’hystérie. Vous avez raison d’y voir un nouvel intégrisme.

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