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Accueil du site > Actualités > Europe > Ce que nous dit le précédent de 1992-1993 sur une fin de l’euro

Ce que nous dit le précédent de 1992-1993 sur une fin de l’euro

C’est une des dernières lignes de défense des partisans de l’euro : le retour des monnaies nationales et des dévaluations compétitives provoqueraient un cataclysme économique. Outre le fait que la situation actuelle est loin d’être riante, l’explosion du SME au début des années 1990 nous dit le contraire.

Flashback

Le début des années 1990 est difficile pour l’économie mondiale. Après une fin des années 1980 euphorique malgré le krach de 1987, du fait, déjà, de l’ajustement des politiques monétaires par les banques centrales, les économies occidentales souffrent d’un violent krach immobilier, qui aboutit à des faillites bancaires aux Etats-Unis, à la crise dont le Japon ne s’est toujours pas totalement remis et à un ajustement violent du marché immobilier parisien (qui perd 35% de sa valeur de 1991 à 1998).

L’Europe continentale rentre plus tardivement en récession du fait de l’unification allemande. En effet, le choix par Bonn d’une parité entre mark de l’est et mark de l’ouest donne un pouvoir d’achat important qui booste la croissance allemande en 1991 et produit un effet d’entraînement pour toute l’Europe. Mais cette forte croissance provoque une remontée de l’inflation (au-delà de 5%) et même un léger déficit de la balance des transactions courantes.

En outre, les parités monétaires européennes n’ont pas été réajustées pour tenir compte des différentiels d’inflation. Et la surchauffe de l’économie allemande pousse la Bundesbank à remonter les taux d’intérêt début 1992. La spéculation, permise par la libéralisation des mouvements de capitaux (directive Delors-Lamy de 1988), se déchaîne et provoque alors une explosion du SME de 1992 à 1993.

Dévaluation et croissance

En septembre 1992, après avoir monté ses taux courts à 15%, la Grande Bretagne quitte le SME pour ne pas asphyxier son économie. La livre perd jusqu’à 25% (en 1994, la dévaluation par rapport au mark atteint en moyenne 15% par rapport à 1991). La peseta et l’escudo sont dévalués une première fois, puis une seconde en mai 1993. En août 1993, les marges de fluctuations du SME sont élargies à 15%. En 1994, la lire et la peseta ont perdu 25% par rapport au mark.

Mais loin d’apporter la désolation économique, ces réajustements monétaires dynamisent l’économie. Après deux années de récession, la croissance rebondit au Royaume Uni (2.2% en 1993 et 4.3% en 1994). Après la récession de 1993, l’Europe continentale retrouve la croissance en 1994 : 2,2 à 2,4% en France, Italie et Espagne et même 2.7% en Allemagne. Mieux, l’inflation diminue dans les pays qui ont dévalué (4% en 1994 contre 6% en1991 en Italie, 2% au Royaume Uni au lieu de 7.5%).

Ce que cela dit d’une fin de la monnaie unique

Bref, le réajustement brutal des parités monétaires, a, au contraire, libéré la croissance économique européenne en permettant aux différents pays d’avoir enfin un taux de change et des taux d’intérêt adaptés à leur économie. Mieux, cela n’a pas provoqué de dérapage inflationniste puisque l’inflation a reculé sur l’ensemble du continent pendant l’intervalle. Et de toutes les façons, l’histoire économique enseigne que les dévaluations ont souvent un intérêt.

Alors, bien sûr, dans le cas d’une fin de l’euro, se poserait le problème des dettes souveraines. Il serait bien sûr illusoire de partir du principe que l’Italie pourra assumer sa dette si elle dévalue. Néanmoins, il faut noter que depuis un an et demi, les Etats européens ont mobilisé 400 milliards d’euros pour sauver les créanciers des pays en difficulté sans contrepartie autre qu’une austérité sauvage et imbécile. Mieux, la monétisation permettrait de recapitaliser les banques à bon compte.

Bref, loin des scénarios catastrophistes qui visent surtout à faire peur et empêcher tout débat, le réajustement des parités monétaires permettrait de relancer la croissance dans les pays de la périphérie qui retrouverait ainsi leur compétitivité sans avoir à baisser les salaires. Le montant des ajustements fait qu’un dérapage inflationniste est évitable. Et s’il fallait recapitaliser les banques, cela ne serait pas plus important que ce qui est fait aujourd’hui.

Bref, même si l’économie n’est pas une science exacte, l’examen de l’explosion du SME en 1993 permet de très fortement nuancer les prédictions catastrophistes de certains. Les dévaluations peuvent être positives.

Source pour les chiffres : OCDE


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79 réactions à cet article    


  • Catherine Segurane Catherine Segurane 30 juillet 2011 06:56

    « Alors, bien sûr, dans le cas d’une fin de l’euro, se poserait le problème des dettes souveraines.  »


    Je n’en suis pas sure.

    On peut aussi imaginer que la sortie de l’euro de grands pays comme la France fasse chuter l’euro à tel point que la dette libellée en euros se rembourse en monnaie de singe.

    Il y a aussi une partie de la dette qu’il serait légitime de renier.

    Je rappelle que le Traité constitutionnel a été adopté contre le vote du peuple français qui avait dit non par référendum. En conséquence, c’est de façon totalement illégale que la BCE nous pressure et que l’Europe nous pique 15 milliards d’euros (au bas mot) pour la dette grecque. Nous n’avons jamais voté pour un traité qui nous ferait payer les dettes des autres pays.


    • non666 non666 30 juillet 2011 16:48

      Rajoutons a ce que dit catherine qu’une reconnaissance de dette, pour etre legitime, doit etre signée par les debiteurs pour etre valable.
      Ici, sous l’initiative de Sarkozy et avec la complicité des dirigeants des grands groupes médias, la totalité de la campagne de 2007 a été organisée sur des thèmes qui n’avaient RIEN a voir avec le mandat présidentiel, tel que definit par la constitution, mais sur les sujets qui dependent du gouvernement, normallement issu de la majorité de l’assemblée.

      On a donc volontairement ESCAMOTEE du debat toutes les intentions de confiscation de souveraineté pour ne laisser un choix que sur des declarations d’intention de politioque economique et sociale (« j’irais chercher la croissance avec les dents » disait le hobbit...)

      Le peuple n’a donc jamais validé la confiscation de souveraineté du TCE, pas plus qu’il n’a validé le remboursement de la dette grecque en partie issues des honoraires des banques...
      Nos enfants , petits enfants et arriere petits enfants devront ils payer , dans 100 ans , pour la decision de 550 deputés et 350 senateurs reunis en congres, comme des avorteuses officiant à la cave, apres avoir dissimulé les enjeux pendant la campagne ?
      Tout est prevu par la democratie...sauf que ses elus travaillent pour d’autres interets que ceux du peuple et que ceux qui informent le dit peuple soient les commanditaires des marionettes politiciennes.
      Les groupes Dassault, Lagardere, Beterlsmann, Weil, Bouyghes, Arnault , Bolloré ont volontairement dissimulé les enjeux que leurs marionettes du diner du « Siecle » mettaient en oeuvre.
      Quel « Siecle » d’ailleurs ?
      The « New American Century » ?
      Celui que Bush, Cheney , Rumsfeld, Wolvowitz et autres « Perle » ont lancé le 11 septembre ?
      Celui qui a permis de finacer une domination US sur le monde en tapant le commerce mondial d’une dime non votée par les peuples ?
      Car c’est ça le dollar obligatoire et c’est cette fausse monnaie , imprimée depuis 50 ans qui s’effondre aujourd’hui.

      On fait peur à l’Europe pour nous FORCER au projet de fusion Euro- dollar annoncé depuis plus de 10 ans deja par l’ancien directeur de la FED.

      Il nous reste une arme : dire non aux creancier-banquiers et leur retirer tous leurs privilèges : creation de monnaie , droit aux effets leviers , exportation des gains et nationalisation des pertes...


    • platon613 30 juillet 2011 19:54

      Lisez cet article !

      Quand l’Allemagne risque d’inventer le fascisme économique

      Certains avaient déjà compris en 1989 que si la RFA réussissait à avaler la RDA, le fameux crédo du « Uber Alles » avait toutes les chances de se faire réentendre. Certes pas dans les termes du fascisme politique déjà connu mais dans ceux originaux de l’économie...

      http://www.news-26.com/econmie/860-quand-lallemagne-risque-dinventer-le-fascisme-economique.html


    • Antoine Diederick 30 juillet 2011 22:30

      vous oubliez Ségurane que la France a soutenu l’entrée de la Grèce...


    • platon613 31 juillet 2011 20:50

      A lire ! Un autre regard sur l’affaire

      Dette US : Putsch économique ou coup d’Etat à l’américaine

      Le plafond de la dette risque contre toute attente de ne pas être relevé, c’est la nouvelle de ce dimanche. Et si les Etats-Unis en avaient assez de leur leadership et des responsabilités qui en incombent ? ...

      http://www.news-26.tv/econmie/865-dette-us-putsch-economique-ou-coup-detat-a-lamericaine.html


    • eliacam 31 juillet 2011 22:18

      15 milliards € pour la dette grecque ... évidemment comme vous l’insinuez fort justement, ceci n’est qu’un début et les garanties que nous avons donnés au FESF seront bien sûr appelées lorsque le Grèce ne pourra pas rembourser ses dettes. Entre-temps par la magie de l’accord et l’acharnement de notre président, les dettes privées détenues par des banques s’étant grassement rémunérées pendant des années pour cause de « prime de risque » comme elles disent, seront devenues des dettes publiques ... quel magicien notre président.
      Alors à combien sera la note finale pour nos pauvres contribuables français ? 40, 50 milliards d’€ ? et quels ont été les profits de nos « chères » banques françaises par leur spéculation honteuse sur la Grèce ?


    • manusan 30 juillet 2011 10:14

      Nationaliser les banques de dépôts/commerciale et laissez les banques d’affaires sombrer avec la créature qu’ils ont créer. Ces banques parasites ne créer à l’heure actuelle aucune richesse, aucun emplois et ne payent aucune taxe.


      • rastapopulo rastapopulo 30 juillet 2011 13:28

        Roosevelt a la base de cette mesure montre bien que nationaliser n’est même pas nécessaire.

        Il suffit d’exclure des sauvetages les banques d’investissement.

        Mais MÊME si cette mesure est historiquement fondé, cela pose le problème des fonds de pensions et autres sicav encouragés depuis 30 ans qui poussent les gens qui ont investie toute leur économie là-dedans !!!!!!!

        Alors ne rajoutons pas en plus le débat sur la nationalisation, non ?


      • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 30 juillet 2011 21:36

        Si les fonds de pensions spéculatifs font les frais d’une répudiation des dettes ils ne pourront s’en prendre qu’à eux-mêmes. Quand on flambe au casino il faut aussi accepter de perdre. Les gros et gras américains qui ont accepté le principe des retraites par capitalisation pouvaient très bien choisir d’opter pour le système par répartition. Dommage pour eux, mais ils ont joué, et ils vont perdre leur chemise.


      • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 31 juillet 2011 02:20

        @ Manusan


         Évident, mais ça ne se fera qu’avec des fusils, réels ou virtuels. Ne demandez pas aux brigands de restituer. 


        PJCA

      • rastapopulo rastapopulo 31 juillet 2011 21:15

        Ah oui et en 1933 aux USA c’était quoi ? Du poulet ?


      • Antoine Diederick 31 juillet 2011 23:53

        si Obama ne trouve pas de solution....retour à la diligence....


      • HELIOS HELIOS 30 juillet 2011 10:49

        je comprends bien en lisant l’article que l’on puisse trouver une similitude... et en lisant les commentaire la tension aiti-euro qui monte, qui monte, qui monte.

        Pourtant l’Euro aurait pu etre une belle et bonne chose pour peu qu’on s’en soit occupé, DANS l’INTERET des peuples plutôt que dans L’INTRERET DES BANQUES !

        C’ets pour cela qu’il existe encore quelques solutions possible pour tenter de réparer.. ; si d’une part le politique agit comme il le devrait et que les organismes financiers et les entreprises geantes transnationales s’y plient..


        --- a l’exterieur de l’Euroland, rien ne doit changer....

        --- A l’interieur, les banques centrales doivent reprendre une forme de pouvoir et etablir, POUR LEUR PAYS, une sorte « d’unité de compte economique » ajustable au jour le jour avec une version mensuelle, servant de thermometre et destinée a ajuster la valeur des echanges entre pays (de l’euroland). Rien n’empeche les secteurs privés de s’en servir a condition que les salaires et retraites soient egalement indexées

        --- Les dettes souveraines ne doivent plus etre contracteés aupres de banques mais de banques centrales

        Rien que cela est suffisant pour remettre de l’ordre et continuer sur une vcoie bien seduisante pour les europeens que nous sommes, car rapellons le une fois de plus, cveux qui vonyt casser l’euro, ce ne sont pas les peuples, mais les predateurs qui n’y trouvent plus autant d’interet qu’avant.


        • rastapopulo rastapopulo 30 juillet 2011 13:39

          l’€ n’a pas favorisé les banquiers !!!

          C’est la dérégulation et les principes anglosaxons de banque (de risque) universelles qui a créé les to big to fail. C’est l’UE qui a choisi d’imposer ça dès 93 en annulant le Glass Steagall.

          Larry Summers (responsable des subprimes sous Clinton) utilisera même l’argument d’une concurrence déloyal de l’UE pour annuler lui aussi le GlassSteagall en 99 aux USA !!!!

          Non, l’€ favorise l’industrie Allemande avec une monnaie trop faible pour eux. Tout les autres pays ce sont dit :« ouaaaaai on va jouer au rentier avec une monnaie trop forte pour nous ». Alors que c’était condamner les nations aux déficits (commerciales avant d’être) budgétaires.

          C’est l’UE qui est le repère de la finance folle jusque dans son essence. Les 30 glorieuses avec législation anti-finance folle (Ils rigolaient pas avec ça à la libération contrairement à maintenant) nous a amené paix et prospérité via l’Europe des nations !!!! L’UE est le contraire.


        • victor latent 30 juillet 2011 17:01

          « Pourtant l’Euro aurait pu etre une belle et bonne chose pour peu qu’on s’en soit occupé,DANS l’INTERET des peuples plutôt que dans L’INTRERET DES BANQUES ! »


          Article 123 du TFUE :

          1. Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci- après dénommées « banques centrales nationales », d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres ; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite.

          Article 3 du TUE :

          4. L’Union établit une union économique et monétaire dont la monnaie est l’euro.

          L’euro, tout comme l’UE ne sont pas, ne seront jamais, et n’ont jamais été réalisés pour le « bonheur » des peuples puisque par leur conception (articles des traités TUE et TFUE) ils donnent aux banques le pouvoir sur les Etats.

          Les Etats sont obligés d’emprunter auprès des banques privées (article 123 du TUE), avec des intérêts qui alourdissent encore et encore la dette des pays, (ex : France 2009, 47 Milliards d’euros donnés aux banques privées pour les intérêts de la dette).

           

          L’article 126 du TFUE explique les droits de l’UE sur un Etat qui a un déficit « excessif ».

          L’UE adresse au mauvais « pays » des recommandations qui sont suivis de « décisions » (obligation). Ainsi, quelque soit le parti au pouvoir en 2012, tant que la France reste dans l’UE, le programme économique du nouveau président sera imposé par l’UE.


        • AN221 AN219 30 juillet 2011 10:58

          Nos chers technocrates ont encore mis la charrette avant les boeufs en créant un monnaie commune avant d’harmoniser les coûts de la vie et les salaires,bien sur..




          • rastapopulo rastapopulo 30 juillet 2011 13:46

            Pourquoi vouloir tout uniformiser à la base SVP ?

            C’est un formatage impérialiste. Des communautés d’intérêts dans une Europe des nations ont apporté les 30 glorieuses !!!!

            Les PIGS résistent moins bien à la financiarisation parce qu’elle n’ont pas connu les 30 glorieuses.

            En plus, comme si il n’y avait pas de débat sur le type d’uniformisation, Il en faut une ! Quel qu’elle soit, ce serait bon ?


          • foufouille foufouille 30 juillet 2011 14:05

            « d’harmoniser les coûts de la vie et les salaires,bien sur.. »
            le smic bulgare est 80€


          • vida18 30 juillet 2011 14:55

            C’est aussi le pays avec le taux d’imposition sur les sociétés le plus bas, 10% (suivi de l’Irlande 12,5% et la Roumanie 16%).




          • Gérard Luçon Gerard Lucon 31 juillet 2011 12:18

            un petit bemol en ce qui concerne le taux d’imposition de la Roumanie , effectivement 16% sur les benefices ... mais TVA 24%, cette TVA n’est pas recuperee sur les transports (essence, gas-oil ...) et aucune entreprise ne peut y fonctionner sans un comptable (attitre ou sous contrat), de plus un impot forfaitaire est paye meme sans benefice et meme avec deficit !!!! ... bref j’ai ferme ma societe roumaine pour cause de charges trop importantes ... a tout le moins plus importantes qu’en France quand on les mets toutes bout a bout !


          • Antoine Diederick 31 juillet 2011 23:52

            exact, la monnaie unique est arrivée trop tôt...


          • jullien 30 juillet 2011 13:33


            La 1ère chose à faire pour la France serait d’ôter de la constitution la fameuse loi des finances de 1973 interdisant au pays l’emprunt national à taux zéro.

            Elle n’a jamais fait partie de la Constitution.


          • rastapopulo rastapopulo 30 juillet 2011 13:52

            Et pour y arriver : replacer le débat, donc le choix des peuples indépendants, aux manettes.  

            Parce que oui se désolidariser d’un système mondiale comporte des risque de crédibilité à court terme...

            Mais cela responsabilise ET si les investissements ne sont pas pour les dépenses de fonctionnements mais pour les technologies et l’éducation classique, la crédibilité montera en flèche. 


          • Imhotep Imhotep 30 juillet 2011 11:52

            Vous dites tout simplement n’importe quoi comme d’habitude . En 1992 93 il n’y avait pas de monnaie unique donc cet arguent ne tient pas la route une seconde.

            Votre argumentation déployée et récidiviste partout et en tout lieu tient de l’incantation et de la monomanie anti euro. Les faits vous donneront tort car l’euro ne peut pas ne pas tenir. J’en tiens le pari ici. Il traverse une crise grave mais il a permis avant des croissances incroyables. La sortie de l’euro aurait des conséquences incalculables que vous et votre mentor ignorez dédaigneusement.
            Il y a tous les aspects pratiques : destruction de monnaie physique et création de monnaie physique un surcoût inimaginable sans compter qu’il faudra trier tous les euros des pays dans chaque pays pour les retirer de la circulation et ce pendant de longues périodes. Il faudra accepter une période de transition avec une double monnaie, un nouveau casse tête insupportable.. Modification des catalogues, des prix, des étiquettes de tous les produits, des logiciels des banques ,de toutes les entreprises, désorganisation totale des compensations bancaires, introduction à nouveau des taux de change et des commissions bancaires de change qui vont laminer les échanges (en gros les achats vont coûter - sans même changement de parité - deux pour cent de plus et les ventes rapporter deux pour cent de moins). Il y aura toutes les modifications juridiques de toutes les sociétés qui devront relibeller leur capital dans la nouvelle monnaie avec le surcoût immense pour l’ensemble et comme dit plus haut tous leurs catalogues de ventes, leurs papiers à entête, tous leurs documents adminsitratifs. Les prêts vont voir leurs taux exploser. Les pays endettés vont voir leurs achats dans les pays forts surenchéris de façon tragique notamment pour le pétrole source indispensable à l’économie. Tous les pays déficitaires commercialement vont voir se creuser comme un gouffre ce déficit.
            Vous n’avez qu’une argumentation simpliste, idéologique et électoraliste.
            L’euro ne mourra pas tout simplement parce que c’est une nécessité et non parce que c’est un souhait idéologique. L’explosion de l’euro est un souhait idéologique sans arguments fondés économiques, juste des déviations intellectuelles et de la plus pure mauvaise foi. Mais cela plaît tant à l’extrême gauche qu’à l’extrême droite où ils se retrouvent sur ce point là dans le même panier que les nationalistes qui ignorent tout de leur histoire d’une France qui n’a qu’une histoire de mosaïque, d’origines multiples, d’union très tardive. Il suffit de suivre les histoires de l’Aquitaine, de la Bourgogne, du Dauphine, du comté de Nice, des Savoies, de la Picardie, de la Corse du Languedoc, de la Provence pour se rendre compte de l’absurdité de cette nation historique une et indivisible. C’est de l’ignorance absolue de notre histoire, du simplisme facile qui parle aux tripes mais pas avec la vérité. Notre monnaie n’a jamais été une réalité d’indépendance nationale, mais une illusion entretenue, une sorte de méthode Trostky pour les nationaliste.

            • rastapopulo rastapopulo 30 juillet 2011 13:58

              « ...mais il a permis avant des croissances incroyables. »

              J’arrête ici de lire après vos diatribes indigeste du début. Une croissance à crédit, tout le monde sait faire.

              Regrouper vos idées concrètes pour défendre un € qui lamine l’industrie non-allemande (parce que trop faible pour l’Allemagne et trop fort pour les pays sans 30 glorieuses= les PIGS) au lieu de remarque inutiles qui pollue le peu d’info quand elle n’est pas fausse. 


            • Ecométa Ecométa 30 juillet 2011 13:59

              @Imhotep

              Je m’excuse, je vous ai « moinsé » par erreur !

              Je partage entièrement ce que vous écrivez. Il est évident que l’Euro doit être corrigé, surtout avec plus de solidarité entre les différentes Nations de la zone Euro… ce qui aurait du être prévu dès le départ ; mais, entre un dollar géré de façon « laxiste » et un euro géré d’une façon bien trop « rigide » : entre ces deux extrêmes il ya sans aucun doute une marge de manœuvre pour l’Euro !

              Encore qu’il soit préférable, à terme, d’avoir une gestion plus rigoureuse que trop laxiste ! Le vrai problème c’est la spéculation financière…sur les monnaies, les matières premières, les marchandises ; mais hélas nous ne faisons rien pour lutter contre cette spéculation financière ! Nous devrions lâcher un peu sur l’inflation, qui, sommes toutes, est assez naturelle, mais qui doit être dominée !


            • rastapopulo rastapopulo 30 juillet 2011 14:11

              Mais expliquez moi pourquoi vous achèteriez des produits surévalué au lieu de produit sous-évalué ?

              Les voiture française serait 3X moins chère que les allemandes sans l’€ mais pour l’industrie des PIGS ce serait 4 ou 5 X moins chère de produire là-bas !!!

              En plus l’Allemagne a bien joué le coup et vous n’appréciez même pas sa maestria. Mais le pire est que ce serait que justice de maintenant pénaliser l’Allemagne car c’est elle qui a laminé les autres sans se soucier de l’après €.

              A eux de jouer aux rentiers suicidaire pendant que les PIGS passent à autres choses que l’immo et l’agriculture. 


            • rastapopulo rastapopulo 30 juillet 2011 14:19

              Puréé, j’ai essayer de reprendre la lecture (bien rigolote sur les... « papiers à entêtes » hahaha) mais de nouveau, refus du débat « sans argument fondé économiquement », ect.

              Bonjour le niveau de VOTRE vérité en refusant la contradiction. 


            • Mor Aucon Mor Aucon 30 juillet 2011 17:02

              Du coup je vous plusse, Imhotep.


            • Mor Aucon Mor Aucon 30 juillet 2011 17:44

              rastapopulo, vous basez votre argumentation sur le fait que l’Allemagne a profité de la construction restée partielle de l’espace économique européen. S’il est vrai que sa balance commerciale n’est positive que grâce à ses exportations européennes qui bénéficient de l’absence de politique fiscale commune ( ce qui lui permet d’augmenter sa compétitivité en faisant pression à la baisse sur les salaires, par exemple ), penser pouvoir résoudre ce déséquilibre en explosant la zone euro est aussi absurde que vouloir tuer tous les chiens pour éradiquer la rage. Il est évident qu’une Europe avec une fiscalité, un Trésor et donc une politique économique commune réellement coordonnée par un ministère commun est une voie bien moins hasardeuse que l’explosion du système et le retour a la fragmentation qui, à part le coût ingérable des premières années ( en supposant que l’économie française s’en remette ), nous remettrait face aux mêmes problèmes que nous avons voulu éviter depuis la création de la CECA.


            • rastapopulo rastapopulo 30 juillet 2011 20:42

              Non mais attendez maintenant l’argument du coût de revenir aux monnaies nationales est devenu prépondérant ?

              Vous avez aucune dignité pour oser venir avec ça ! C’est vous qui vous voyez...

              Ensuite expliquez moi en quoi des pays pourrons gommer leur différence d’industrialisation sans plan spécifique !?!

              Vous allez faire quoi ? Imposez des cours du soir d’électroméca, forcez les industrielles à venir former des gens,... sans gain de compétitivité ????? 

              C’est du délire.

              Une belle fuite en avant, j’espère au moins que vous le reconnaissez.


            • Mor Aucon Mor Aucon 30 juillet 2011 21:41

              C’est plutôt vous qui refusez de voir la réalité. Déjà je n’ai pas avancé le coût comme l’argument prépondérant pour consolider la zone euro. De plus et de toutes manières le coût dont on parle n’est pas un simple coût financier. C’est la structure entière de l’économie française qui se verrait affectée et dont les efforts de transition porteront immanquablement sur les plus défavorisés et les classes moyennes d’où un coût social imprévisible greffé sur une situation qui n’est déjà pas brillante. D’autre part je suppose que vous ne mettrez pas en doute le principe de redistribution dans un espace économique ( par exemple entre les régions d’un même pays ) donc pourquoi ne pas vouloir en parler au niveau européen ?

              Je n’aime pas envie de faire un procès d’intention à chaque proposition, mais il semble bien que la plupart de ces demandes de sortie de l’euro ne correspondent qu’à un principe de souveraineté mal compris. Dans le cas de Pinsolle c’est clair, au moins.


            • Peretz Peretz 1er août 2011 20:48

              Il faut lire cher Monsieur. Entre autres, le dernier bouquin de J.J. Rosa (l’Euro : comment s’en débarraser), vous mettra les idées en place.


            • Quitterie Turlac-Roth 30 juillet 2011 12:15

              « le choix par Bonn d’une parité entre mark de l’est et mark de l’ouest donne un pouvoir d’achat important qui booste la croissance allemande en 1991 et produit un effet d’entraînement pour toute l’Europe. »

              C’est dommage que la France ne soit pas en Afrique méridionale et qu’elle ait abandonné le franc.

              Sinon, on aurait pu fusionner avec le Zimbabwé en accordant la parité entre le franc français et le dollar zimbabwéen quand un oeuf coûtait cent mille milliards de dollars. Cela aurait donné un pouvoir d’achat important qui aurait boosté la croissance franco-zimbabwéenne et aurait produit un effet d’entraînement pour toute l’Afrique.


              • rastapopulo rastapopulo 30 juillet 2011 14:05

                Tout dépend du type d’investissement après. C’est ni faux, ni vrai en soit.

                Si le Zimbabwe obtenait de l’argent sans obligation de vendre son âme, elle s’occuperait de sa balance commerciale (avec un brin de logique !).

                Or, c’est la balance commerciale qui détermine la santé budgétaire. Transformer au maximum sur place était déjà le credo de List et Leibnitz pour enrailler les famines aux 18°.


              • jullien 30 juillet 2011 13:41

                La bonne blague du jour : Ronaldo serait sur le point d’être racheté par la BCE (Banque Centrale Européenne) ! smiley
                Plus exactement son transfert au Real Madrid a été payé par un prêt bancaire dont la BCE serait en train de racheter les titres.
                Qui a parlé d’« obligation pourrie » et d’« actifs surévalués » ?


                • picpic 30 juillet 2011 13:58

                  Je ne comprends pas ?
                  1) Si l’euro crève et donc, n’existe plus et que l’on revient à une monnaie nationale ?
                  Cette monnaie nationale serait dévaluée à l’aune de quoi ? L’euro ?


                  • vida18 30 juillet 2011 14:43
                    Et si on nationalisait quelques banques ? comme ça a été le cas aux USA, au Royaume-uni,en Islande, en Irlande ou en Belgique qui a nationalisé Fortis puis l’ a vendu à BNP-Paribas dont la Belgique est devenu le premier actionnaire. Aujourd’hui, l’état belge touche de gros dividendes et comme l’action a fortement augmenté, ce pays a fait une grosse plus-valu potentielle. La Suisse a acheté des actions UBS quand ça allait mal (donc pas cher) qu’elle a revendue quand ça allait mieux.( beaucoup plus cher)

                    Si on laissait s’écrouler les cours de certaines banques, on les nationaliserait pour pas cher avec un fond européen, les gens auraient de nouveau confiance en elles et y remettraient de l’argent, et à partir de ces banques nationalisées ou partiellement nationalisée on essayerait d’aider les pays qui en on besoin.

                    Je dis ça parce que les banques privées se moquent de nous ! L’argent qu’on donne aux Grecs c’est pour eux, qui ont mal calculé les risques, qui ont mal fait leur travail et elles se permettent de faire du chantage du genre : "On vous prêtera plus dans le futur si on doit mettre l’argent à la poche." En plus on se permet de rire et de ridiculiser ceux qui luttent pour trouver une solution. Je propose donc, pour que ces banques arrête de nous faire du chantage et des menaces injustement, de les nationaliser, au moins on aura quelque chose en échange de l’argent que les citoyens engagent. 

                    Quelques remarques :

                    1) Je ne pense pas que c’est du fait d’implication du secteur privé, mais du fait que les stratèges ne voient malheureusement pas la possibilité pour des pays fragiles de renouer avec la croissance. Donc ils considèrent ces pays plus ou moins insolvables (Grèce, Italie, Espagne).

                    2) D’ailleurs les derniers stats et indices éco aussi bien en France qu’en Allemagne sont plutôt désastreux.

                    3) Les marchés craignent la prochaine bombe qui va éclater dans le ciel nuageux européen : il s’agit bien sûr des caisses d’épargne espagnoles et là, qui pourra leur venir en aide ?

                    4) Les obligations allemandes et françaises commencent à grimper, et cela signifie deux choses :

                    - les pays dits « sûrs » deviennent moins protégés à cause de leur engagement en Grèce etc...
                    - l’aide à la Grèce va nous (contribuables) coûter de plus en plus cher.

                    Conclusion : il aurait fallu sortir la Grèce de la zone euro dès le début !


                    • Antoine Diederick 30 juillet 2011 21:57

                      réflexion intéressante....

                      « Conclusion : il aurait fallu sortir la Grèce de la zone euro dès le début ! »

                      ça cela ne fait aucun doute...excusez-moi amis grecs...mais...


                    • galien 30 juillet 2011 16:11

                      C’est une des dernières lignes de défense des partisans de l’euro : le retour des monnaies nationales et des dévaluations compétitives provoqueraient un cataclysme économique.

                      L’outrance se conjugue souvent si mal à la raison qui plus est quand c’est dans le titre.

                      ... à la crise dont le Japon ne s’est toujours pas totalement remis et à un ajustement violent du marché immobilier parisien (qui perd 35% de sa valeur de 1991 à 1998).

                      Chouette ! Le populo va enfin pouvoir retourner vivre à Paris et virer les bobos !

                      Je n’ai pas lu la suite, je la connais déjà, heures les plus sombres de notre histoire etc. Que ne ferait donc pas un petit soldat du conformisme pour sauver les 15% de rentabilité du capital par an, n’est ce pas ?


                      • galien 30 juillet 2011 16:13

                        Milles excuses, je crois avoir fait un léger contresens^^ je vous ai confondu avec un autre auteur du MODEM.


                      • Mor Aucon Mor Aucon 30 juillet 2011 16:59

                        Oui, il est vrai que dans certaines situations une dévaluation de la monnaie n’a pas signifié la mort de l’économie de l’espace en question. Mais on part d’une situation différente, il me semble et vous le savez très bien M. Pinsolle. Celle d’un espace économique commun pourvu d’une monnaie commune dont la politique fiscale commune la soutenant est inexistante. L’opportunité de combler ce manque apparaît clairement et de le faire sans concession aucune, à la doctrine néolibérale de dérégulation des marchés financiers.

                        Alors, bien sûr, vous avez beau jeu de prôner l’explosion du système et le retour aux monnaies nationales en vous appuyant sur l’argument fallacieux d’une dévaluation bénigne. Quel sont les précédents dans l’histoire économique d’un retour d’un espace économique complet à la fragmentation ? Il est certain que ceux qui payeront le prix d’une explosion ne seront pas les marchés financiers sinon la base de l’économie réelle, les travailleurs et les petites et moyennes entreprises. Pour qui roulez-vous, au bout du compte ?


                        • rastapopulo rastapopulo 30 juillet 2011 20:47

                          Expliquez moi déjà en quoi le système de la financiarisation et du mythe de la post-industrie ne va exploser tout seul... 


                        • Mor Aucon Mor Aucon 30 juillet 2011 22:05

                          Expliquez-moi d’abord ce que vous voulez dire. Votre phrase n’est qu’un tissu de lieux communs. La financiarisation, comme vous dites ( je préférerai que l’on appelle par son vrai nom c’est à dire la spéculation financière ), n’est pas un mythe c’est une triste réalité en marche depuis trente ans et provoquée, justement, par l’absence de règles mondiales régulant le flux des capitaux. La finance doit être autre chose que faire rouler une masse immense de capitaux non seulement totalement improductifs puisque même les bénéfices produit de cette manière sont remis dans la cagnotte sinon et surtout ponctionnant tout le reste des capitaux nécessaires à la production de biens et de services réels. Si vous croyez dompter la finance en prônant le repli sur soi par le retour à la fragmentation européenne, vous vous mettez le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Tant qu’il n’y aura pas une législation internationale sur les flux des capitaux, la spéculation aura toujours le beau jeu pour s’imposer aux volontés politiques. D’ailleurs, ce n’est pas par hasard que les néolibéraux luttent avec tant d’acharnement contre une construction européenne digne de ce nom qui consoliderait la chaise à deux pieds qui fut mise en place, de plus, comble de l’ironie, dans le dos des peuples.


                        • rastapopulo rastapopulo 31 juillet 2011 21:21

                          Je me réjoui qu’un moderniste soit capable de critiquer la financiarisation.

                          Il faudra me relire sur le mythe que je n’attribue qu’à la post-industrie.

                          Sur la redistribution je suis perplexe. Les plans d’aide serait sensé jouer ce rôle ?

                          Parce que continuer la financiarisation contre les renflouements, c’est un peu vicieux !


                        • Mor Aucon Mor Aucon 31 juillet 2011 23:02

                          Un plan d’aide est un renflouement donc un aveu implicite que quelque chose ( euphémisme ) a été très mal fait et que l’on tente de sauver les meubles. Quand on parle de redistribution, on parle d’organisation économique rationnelle et durable d’un espace grâce à une politique redistributive de la richesse produite dans cet espace. Il n’est pas recevable de continuer à réciter la fable de la cigale grecque ( ou PIIGS ) et de la fourmi allemande, française et autres. Le déséquilibre européen, qui a plongé les pays du Sud là où ils sont, a bénéficié ceux qui se plaignent aujourd’hui de devoir payer. Ce n’est pas le PIIGS qui a ouvert les portes à la spéculation du marché financier, c’est l’Europe entière mais derrière le leadership de l’Allemagne et de la France. Les arnaques comptables employées par la Grèce afin de rejoindre les requis de Maastricht pèsent très peu face à ce fait. Il va falloir commencer à l’assumer et se diriger vers une politique économique européenne digne de ce nom et arrêtez de faire le beau jeu aux marchés financiers.


                        • rastapopulo rastapopulo 1er août 2011 14:20

                          Mais quelles intérêts ont les pays industrielles a financer une hausse de la concurrence européenne alors que l’UE= privatisation ?

                          L’UE n’a tout simplement pas le droit de soutenir l’activité industrielle de certains pays.


                        • Mor Aucon Mor Aucon 1er août 2011 19:38

                          Vous confondez le tournant néolibéral qu’à entreprit l’UE depuis le triomphe de la doctrine monétariste ( en gros l’ère Reagan ) avec un principe de base qui devait se construire mais fut sabordé par le traité de Lisbonne : l’Europe sociale. Bien sûr que l’Europe se doit de soutenir la production industrielle de tous ses intégrants et ce n’est justement pas ce qu’il s’est passé jusqu’à présent. Avez-vous une raison valable pour penser que les pays du Sud sont incapables de produire ? Le principal obstacle à une concurrence saine ( doublement souligné, saine ) au sein de la zone euro est la concentration des capitaux principalement en Allemagne et secondairement en France. Ces capitaux ne signifient pas non plus une élévation du niveau de vie des habitants de ces pays puisqu’ils participent à peine de l’économie productive sinon qu’ils alimentent le cirque financier mondial. Les PIIGS ( belle entourloupe que ce terme comme celui de NINJA pour les subprimes ) ont payé la compensation de la perte de compétitivité des pays riches de la zone euro face au Bric. Il ont donc soutenu ces pays dont les dirigeants refusent aujourd’hui de l’admettre publiquement pour des raisons purement électorales. Il est donc vraiment injuste de les décrire maintenant comme des inutiles et vouloir les laisser s’écrouler. Injuste et idiot puisqu’ils sont indispensables à une Europe viable économiquement.


                        • kemilein 30 juillet 2011 17:09

                          nous espérons que la crise du parasite européen survienne simultanément de la crise d’endettement globale des parasites USA pour ainsi produire des effets qui s’étendront sur une décile et rejoindrons joyeusement la courbe du pic de production pétrolière.

                          en gros souhaitons un joyeux anniversaire millénariste en 1012 pour qu’en 2022 quand surviendra la véritable crise majeur des ressources pétrolière nous soyons dans une situation telle que ça ne puisse plus que péter !


                          • Berboral 30 juillet 2011 18:25

                            Encore et toujours des scénarios catastrophes.
                            Je n’ai lu que le titre et quelles phrases.
                            Le fric, toujours le fric il n’y a que cela qui compte !
                            Il est possible d’imaginer les plus belles catastrophes pour ceux qui en ont, le fait est que cela n’affectera pas ceux qui nen ont pas.
                            Ceux qui vivent sur le dos des autres ont du mouron à ce faire - c’est sûr
                            Ceux qui vivent depuis des décennies avec le seul revenu de leur travail n’ont rien à craindre - ils seront se débrouillés.


                            • Berboral 30 juillet 2011 19:26

                              Pour éviter une critique sur la forme et non sur le fond dans la dernière phrase je remplace  : ils seront se débrouillés par ils seront se débrouiller.
                              Il y a beaucoup trop d’internautes qui s’imaginent qu’une faute d’orthographe discrédite celui qui la commet


                            • kemilein 30 juillet 2011 20:04

                              ils sauront (comment le méchant) de savoir
                              que berboral voulait dire


                            • Berboral 30 juillet 2011 20:59

                              Double faute c’est impardonnable ^^
                              Merci Kermilien pour ce correctif


                            • Lorelei Lorelei 30 juillet 2011 20:16

                              l’europe est une réelle deception qu’elle meure elle est sa vilénie envers les peuples, dommage que l’on ne puisse pas faire passer devant un tribunal toute acteur de la scene economique responsable de crises et autres crimes economiques


                              • thepouet 31 juillet 2011 05:20

                                @ Lorelei

                                Mais que fait la police ?  smiley
                                http://www.solidariteetprogres.org/Les-conclusions-du-Rapport-Angelides-enfin-en-francais_07496
                                .
                                Tout est là, les conclusions du décapant « Rapport Angelides »  smiley
                                dont seule l’histoire nous dira s’il faudra le renommer « de l’art d’uriner dans un violon »
                                En 1933, l’équivalent s’appelait la « commission Pecora », et c’est de là qu’est née la fondamentale loi « Glass Steagall », que les financiers ont patiemment fini par exploser en 1999, ouvrant ainsi la porte au big piège, les banques-casino « too big to fail », celles qui nous disent : tu vas me sauver maintenant,hein, parce que je te tiens par le kiki, tu n’as pas le choix, petit déglassSteagallisé d’esclave !  smiley
                                Bien sûr, plus important
                                encore que de s’occuper des auteurs de crimes économiques, est de rétablir au plus vite cette loi Glass Steagall, afin d’éviter - structurellement - ce holdup des peuples qui va nous tomber sur la gueule.  smiley
                                .
                                Ce ne sont pas les règles,
                                c’est carrément le plateau de jeu,
                                qu’il est urgent de changer
                                .
                                Glass Steagall = stop the oligarchie = stop the mega siphonnage of pognon = développement
                                Mais ....pssst ! pssssst ! éh ?
                                c’est ... en ce moment qu’il faudrait pousser un peu, pour accoucher du bo bébé !


                              • Antoine Diederick 30 juillet 2011 21:49

                                a Laurent Pinsolle,

                                Cher auteur, avant de pouvoir faire les modifications que vous souhaitez et qui sont peut-être bien légitimes, il faut d’abord limiter la casse actuelle....

                                après, il sera possible de revoir l’ensemble autrement, il faut traiter d’abord du péril, ensuite amender...


                                • hacheii 30 juillet 2011 23:34

                                  Noublions jamais que l’euro a été mis en place par nos amis les gauchistes, sous Mitterrand, par des Delors et les Roccard, des lumières du monde, ces gens qui vous explique sans rire que les Français n’ont pas un niveau intellectuel suffisant pour comprendre l’intérêt de l’entrée de la turquie dans l’Europe. Surement que cet intérêt sera du même niveau que celui de l’euro.
                                  .
                                  Pour une fois, nos amis gauchistes, qui ne sont que paix, amour et fraternité mes frères, ne sont pas les seuls à partager (partager), cette nuisance, ils la partagent avec leurs amis les patrons, comme c’est étrange cette bizarre union de l’UMP et du PS :

                                  « L’euro comment s’en débarrasser » de jj Rosa. Page 61, une citation parmi d’autres :
                                  .
                                  « Quels peuvent alors être ces intérêts particuliers ? [Les intérêts des cartels (sic) ayant mis en place l’euro, note de hacheii]. Le fait qu’ils puissent réunir en une même coalition les responsables politiques de toutes opinions, les hauts fonctionnaires et les grands patrons, nous met sur la voie. Il s’agit des intérêts communs à l’appareil d’état en tant qu’organisation défendant sa propore survie et sa propre expansion d’une part ( pour les politique et les fonctionnaires), et les grandes entreprises de l’autre, (pour les patrons) » 
                                  .
                                  fin de citation
                                  .
                                  Quand je vous dit que les gauchistes sont des fascistes, les fonctionnaires sont des fascistes, tout pour l’état, rien en dehors de l’état. L’intérêt commun entre l’état et les patrons, c’est que ce sont de grands emprunteurs, et l’euro fort leur donnait la possiblité d’emprunter (d’endetter la France) à faible coût, selon jj Rosa, petit livre 9 euros, 100 pages écrit très gros, ça se lit en 2 heures.


                                  • Peretz Peretz 1er août 2011 20:58

                                    Effectivement. J’ai mis un peu moins de 2 heures. Petit livre blanc à mettre entre toutes les mains.


                                  • diogene 31 juillet 2011 00:43

                                    Bon, alors, rester dans l’euro ? en sortir ? comme si là était la vraie question. smiley

                                    Le problème ce n’est pas l’outil mais bien la manière dont on en use.
                                    Il s’agit donc de juger l’ouvrier et non l’outil.
                                    Les ouvriers sont la BCE, c’est aussi les promoteurs de « lisbonne », de maastrich, et déjà, bien avant, c’est les fondations posées par giscard et pompidou avec leur fumeuse loi rothchild... et ainsi on remonte le temps jusqu’à l« époque où l’euro n’existait pas mais où les graines du mal actuel ont été semées.

                                    Avant ça, l’état était souverain sur sa monnaie et détenait un monopole datant de Philippe le Bel : la création monétaire.
                                    Bon an, mal an, il empruntait à la BDF l’argent dont il avait besoin, bonne fille, la BDF lui prêtait à taux nul et détruisait cet argent, qu’elle avait créé pour la circonstance, dès la dette remboursée.

                                    Faut il voir un lien avec le fait que le promoteur de cette loi de 73 obligeant l’état à emprunter aux banques privées ait été justement Pompidou le number 2 de la banque rothchild ? La partie »complotiste« de mon cerveau limbique me pousse à le croire malgré les efforts méritoires de la partie mammalienne de mon cortex »raisonnable" pour me persuader du contraire.

                                    Depuis cette loi rothchild c’est à dire depuis 38 ans (déjà... hélas !) c’est la modique somme d’environ 1500 milliards d’euros qui a été transférée aux banques privées au titre des intérêts.

                                    Quelque soit la monnaie, ne devrions nous pas étudier les possibilités d’une abrogation de cette loi, c’est à dire revoir maastrich et lisbonne ?


                                    • gonehilare gonehilare 31 juillet 2011 00:49

                                      L’Euro, monnaie internationale mise en danger par un pays qui pèse à peine plus de 2% du PIB Européen !

                                      C’est sûr qu’il faut la conserver... dans le formol !


                                      • vinvin 31 juillet 2011 01:52

                                        Et bien moi je vous dit que l’ euros est Condamné a disparaitre et qu’ il va disparate dans pas longtemps !




                                        VINVIN.

                                        • hacheii 31 juillet 2011 06:50

                                          Selon jj Rosa, ( je ne suis pas économiste ), c’est l’outil le problème.
                                          .
                                          Rosa compare les cartels de d’OPEP, (plusieurs pays qui ont tous la même chose à vendre au prix le pus élevé possible) et leur dollar qui leur permet de fixer le même prix pour tous le monde, sans que personne ne puisse tricher, puisque dans un cartel il y a toujours quelqu’un prêt à faire une ristourne pour vendre davantage.
                                           Il compare donc le cartel de l’OPEP et sa « rente » pétrolière avec les entreprises et les états, les entreprises ayant un intérêt d’avoir la même monnaie pour passer des accords sur les pprix et vendre le plus haut possible, tout en surveillant les éventuels tricheurs ; Dès la création de l’euro on a vu les prix s’envoler, est-ce que c’était le but ? C’est ce que semble dire Rosa.
                                          Les états ont de la dette à vendre, des obligations, ils ont besoin d’emprunter et se retrouve dans la même situation que les entreprises ; Leuro fort fait baisser les taux d’intérêt ce qui permet aussi aux entreprises et aux états d’emprunter et de financer leur dette moins cher.
                                          .
                                          La sortie de l’euor doit se faire brutalement en une semaine, si les cours euro dollar arrive prêt de la parité (sic) ; mais nos hommes politiques ont-ils la volonté de sortir de l’euro, la réponse est non, ils soutiendront de toute leur force l’euro, parce que leurs amis les financiers le veulent.


                                          • hacheii 31 juillet 2011 06:59

                                            Selon Rosa il n’y avait aucun intérêt économique à la création de l’euro, seuls les entreprises et les états y avaient intérêt ; ( Cartels qui cherchent a se créer une rente sur les citoyens). Ce sont eux, une coalition de politique, de patrons et de hauts fonctionnaires qui ont soutenus la création de l’euro.
                                            Dès 1992 des gens savaient que l’euro serait un échec, et jj rosa l’a annoncé également depuis 1998, mais tous les politiques, notamment ceux de gauche et leurs relais les idiots socialistes ont fait bloc pour vanter les bienfaits que l’euro allait apporter, paix, prospérité et bonheur, disaient-ils.
                                            .
                                            Ces gens-là se sont toujours trompés, ils n’ont jamais eut raison une seule fois, pourtant ils continuent à donner des leçons aux autres en se prenant pour des professeurs, et à nous abreuver de leur suffissance, parce qu’en plus, ils prétendent tout savoir.


                                            • Antoine Diederick 1er août 2011 00:03

                                              au moment de la création de la monnaie unique, c’est bien sûr l’idée du grand marché qui était mise en avant...avec un esprit de triomphe....d’ailleurs dès la chute du mur de Berlin, les investissements vers les ex pays satellites soviétiques ont commencé avec des fortunes diverses...

                                              c’est déjà bien loin tout cela....


                                            • kiouty 31 juillet 2011 09:41

                                              Non mais surtout, retenons bien que la dévaluation n’a un effet démultiplicateur sur le reliquat de dette qui restera libellé en euros (en gros 850 milliards), c’est-a-dire la partie qui sera dans les mains des investiseurs étrangers. La dette appartenant aux nationaux ne pose aucun problème. Ca limite déjà les dégats. Et en plus, il est certainement possible de racheter un bon tiers ou une bonne moitié de ces 850 milliards avant d’effectuer la dévaluation. Reste 400 milliards, si je dévalue de 25%, ca passe à 500 milliards, soit à peu près 2 ans de charge de la dette. Ca va, c’est pas NON PLUS la mega-catastrophe... 2 ans de charges, c’est totalement ridicule.


                                              • Prometheus Jeremy971 31 juillet 2011 11:23

                                                l’auteur dit quelque chose de juste comment trouver une contre partie à la dette en euros si l’euro n’existe plus ? On prend une contre valeur en dollars ? En sachant que cette monnaie vaut moins que l’euro ce serait une bonne affaire.

                                                Après il y a l’exemple anglais en terme de dévaluation, ils le font depuis 2008. Je ne sais pas ce que ça pu donner comme effet ?


                                                • emmanuel muller emmanuel muller 31 juillet 2011 15:26

                                                  L’argent équivaut, elle ne peut pas juste valoir.

                                                  Euro ou pas le combat est celui de l’existence d’une balance, avec deux coté.
                                                  Une équivalence fiable entre monnaie et ...

                                                  Vouloir une ballance numérique pour trifouiller le réglage, que ce soit au niveau niveau national ou européen, c’est toujours du dénie de réalité.


                                                  • Laratapinhata 31 juillet 2011 23:24

                                                    Bref, si j’ai bien compris, en cas de retour aux monnaies nationales, je prends tous mes euros, et je les convertis en marks ? ce ne devrait pas être trop difficile vu que que j’ai de la famille là-bas, dont des binationaux....


                                                    • Antoine Diederick 31 juillet 2011 23:48

                                                      oui, tout en monnaie germanique...


                                                    • logan 1er août 2011 02:17

                                                      Le problème Laurent Pinsolle, c’est que si d’un côté en effet vous démontrez que, comme on peut le penser quand quelqu’un nous sort l’épouvantail du cataclysme, la sortie de l’euro et les dévaluations compétitives ne provoqueraient pas de tel cataclysme, en même temps vous démontrez l’inutilité de cette mesure et à quel point elle ne résoud aucun problème. Je crois sincèrement que les Français ont d’autres ambitions que d’obtenir quelques points de croissance artificiels pendant 1 an ou deux ... Ca fait plus de 30 années que nous subissons le chômage de masse, l’endettement, que les crises se succèdent, ou plutôt que nous sommes dans une crise perpétuelle, alors ce que nous attendons du prochain gouvernement c’est de s’attaquer aux vrais problèmes, et non pas de se lancer dans des politiques inutiles qui ne résolvent rien dutout ...
                                                      Le chômage de masse, le problème de la dette, ne seront clairement pas résolus à coup de dumping monétaire, je suis désolé Monsieur Pinsolle, même si c’est là le dogme que vous semblez chérir, vous vous trompez lourdement.
                                                      Et les croissances artificielles qui ne profitent qu’aux multinationales et à leurs actionnaires, sérieusement, vous savez où vous pouvez vous les mettre.


                                                      • bd-blogeur 1er août 2011 02:47

                                                        Mon humble avis...

                                                        Il faut comprendre que la crise actuelle est un remake des subprimes, mais quel a été mis en place il y a 40 ans avec les politiques de grands travaux.

                                                        Tout simplement parce que les banquiers ont prété à des états non solvables pour réaliser ces grands travaux.

                                                        Pour que le crédit à ces mauvais clients soit autorisé, ils ont inventé l’Euro ou plutôt l’Euro/Mark.

                                                        Ces soi-disant capitalistes libéraux ont adopté un principe bolchévik et totalitaire en collectivisant les risques au niveau européen et sans prendre la peine de l’expliquer aux peuples.

                                                        A partir de là, ils ont pu baisser les taux d’intérêts qui étaient exposés aux risques des devises nationales, baisser oui mais pas trop, car dans leur plan, l’Euro devait et doit être plus forte que le $.

                                                        Ce faisant, ils ont attiré des investisseurs qui acheté des Euro pour acheter de l’immobilier et ont provoqué un boum sans précèdent (+ 200% en dix ans à Paris), investisseurs certains de gagner au moins sur le change.

                                                        Du coup la baisse des taux n’a pas impacté les résultat des banques qui ont multiplié les volumes sur les prêts sans toutefois augmenter leurs fonds propres.

                                                        Rajoutez à cela la politique migratoire qui constiste à saturer le foncier et à démultiplier les besoins, crèche, écoles, logements, supermarchés, routes, parkings, etc...

                                                        Cette politique à déséquilibré les comptes publics en augmentant les besoins de financements sociaux sans faire rentrer en face les impôts nécéssaires à leur fonctionnement.

                                                        La solution de facilité rendu obligatoire par et pour les états s’étant interdit d’émettre de la monnaie, étant d’emprunter sur les marchés privés, ce qui a un prix et fait que nous arrivons aujourd’hui à avoir 40 milliards d’intérêts à payer par an.

                                                        En plus d’augmenter les impôts et d’allourdir les déficits, cette politique a paupériser les ménages qui ont vu la part du logement passer de 25 à 50% de leur revenu, ce qui représente un grave manque à gagner pour la consommation et l’emploi.

                                                        Mais pire encore, ceux qui nous parlent sans arrêt de notre compétitivité en nous disant que nous sommes mauvais oublient juste de préciser qu’en Ile de France, les loyers des entreprises sont le deuxième poste de dépense derrière les salaires... Loyers qu’ils ont fait grimper artificielement !

                                                        Politiques, banqiers et btp se sont associer pour mieux nous ruiner, et je suis bien certain que ceux qui vantent le plus l’Euro aujourd’hui, sont ceux qui achètent le plus d’Or derrière des sociétés écrans, faut dire qu’avec le pognon qu’il nous ont piqué ils ont les moyens...

                                                        Pour couronner le tout, les bénéfices des prêts immobiliers se retrouvent sur les marchés pour spéculer sur les matières premières, ce qui paupérisent davantage et booste encore plus les crédits.

                                                        En fait l’Euro n’est que l’artifice de préstitigitateurs sans scrupules, monnaie artificielle, marché artificiel, désastre réel !

                                                        L’allemagne, qui ne souffre pas les tricheurs et a un véritable tissus industriel avec les chinois pour clients va nous lâcher à terme, surtout quand elle va comprendre qu’elle a été berné à l’insu de son plein gré dans une aventure collectiviste où elle fait office de fourmis pendant que les cigales dancent la roumba au prix de sa sueur.


                                                        • logan 1er août 2011 08:29

                                                          Vous délirez totalement.

                                                          Jamais vu quelqu’un tordre autant les faits historiques pour les faire correspondre à ses lubies ... On a en tout cas compris le message. Bien qu’elle soit pour la plupart des gens ultra libérale, pour vous l’Europe est toujours bien trop collectiviste. Et tout est de la faute à ces saletés de coco qui dirigent l’Europe ... Il faudra nous expliquer à partir de combien de mesures anti sociales les dirigeants européens auront gagné enfin votre estime ...

                                                          Foutu facho de droite va.


                                                        • bd-blogeur 1er août 2011 12:27

                                                          Vous devriez argumenter M. Logan au lieu d’insulter, ce qui n’ est que la réponse des sots !


                                                        • Mor Aucon Mor Aucon 1er août 2011 13:31

                                                          Comment voulez-vous que quelqu’un argumente face à la salade d’idioties que vous avez débité, M. Degrelle ?


                                                        • bd-blogeur 1er août 2011 14:28

                                                          C’est bien gentil de me dire que ce sont des idioties, mais encore faut-il le démontrer, sinon ce n’est qu’une réthorique sans fondements, idem pour la qualification de facho que vous devriez appliquer à vous même car mes propos ne sont absolument pas extrêmes !
                                                           
                                                          Par contre, il est bien certain qu’ils vous dérangent, d’où vos réactions simplistes digne d’une cours de maternelle.


                                                          • Mor Aucon Mor Aucon 1er août 2011 14:40

                                                            Le simple fait de qualifier la construction européenne d’entreprise bolchevique est déjà une idiotie suffisamment énorme pour ne pas vous prêter la moindre bonne intention. Bien sûr que vous êtes un rejeton du rexisme. Degrelle, au moins, avait le courage de ses idées. Vous, même pas. 


                                                          • bd-blogeur 1er août 2011 18:01

                                                            Degrelle guy, celui qui dessinait des couverts et qui était dernier en classe, je savais pas qu’il avait fait de la politique ?

                                                            Je ne savais pas non plus ce qu’était le rexisme, merci pour cette découverte, mais laissez-moi vous dire que je fais un bien drôle de paroissien, d’ailleurs petit je me suis fait viré du catéchisme, la soeur a expliqué à ma mère qu’elle ne pouvait pas me garder au motif que je remettais tout en cause...

                                                            Mais pour en revenir à l’U.E. et à vous même, d’abord cette dernière c’est construit sans l’avis des peuples qui la composent, ce qui n’est pas franchement démocratique, et quant à vous, vous êtes tellement bien formaté dans votre tête par ce système qui vous a instruit de tant de conneries, que la censure ne me permet pas de qualifier votre état par le nom commun qui lui est propre !

                                                            Aussi resterais-je courtois dans mes propos qui sont bien les miens sans avoir besoin de citer un quelconque mouvement d’inspiration oriental se déclinant comme belge !

                                                            Et sachez bien que si de tous les peuples de la Gaule, les Belges en sont les plus braves, un petit village dont je fait partie, résiste encore et toujours à l’envahisseur en clamant haut et fort, mort à l’Euro, mort à l’U.E, mort à l’empire, et vive la Gaule !


                                                            • logan 7 août 2011 09:28

                                                              On ne peut pas argumenter face à l’irrationel ...

                                                              Oui l’UE s’est construite sans l’avis des peuples, mais qui l’a construite ? Des communistes ? Nos communistes français y sont opposés depuis le départ, les seules fois où l’on a consulté les français, c’est à dire Maastricht et le TCE, les communistes étaient dans le camp du « non » ...

                                                              Non ce sont des gouvernements bien de droite, accoquinés avec des gouvernements sociaux démocrates, qui l’ont construite cette europe. Et ce sont les gouvernements qui la dirigent cette UE. Et à la tête de ces gouvernements le nôtre !

                                                              Donc si l’UE est une dictature Bolchévique, la France aussi !

                                                              Sarkozy et tous les pourris de droite qui composent son gouvernement et son parti seront ravis d’apprendre leur appartenance au parti communiste !

                                                              Si pour vous, Sarkozy et compagnie sont trop de gauche, mais alors où vous vous situez vous ? A la droite de la droite de la droite des nazis ???

                                                              Faut vous faire soigner !!! C’est le seul conseil que je peux vous donner ! Et je ne serais jamais courtois avec une ordure telle que vous ...


                                                            • BA 7 août 2011 10:46
                                                              Israël : échanges suspendus à la Bourse de Tel-Aviv après chute de 6 %.


                                                              JERUSALEM - Les échanges de la Bourse de Tel-Aviv ont été suspendus dimanche après une importante baisse enregistrée dans le sillage de la dégradation de la qualité du crédit des Etats-Unis.

                                                              Selon la radio publique israélienne, l’indice TA-100 des cent premières valeurs de la Bourse de Tel-Aviv a plongé de 6% avant la suspension des échanges, au début de la semaine boursière.

                                                              De même source, le TA-25, l’indice qui regroupe les 25 plus importantes capitalisations du marché, a de son côté baissé de 5,2%.

                                                              Vendredi, l’agence Standard and Poor’s a abaissé d’un cran la note attribuée à la dette publique des Etats-Unis, pour la première fois dans l’histoire de ce pays.

                                                              La Bourse de Tel-Aviv est l’une des rares Bourses au monde à être ouverte dimanche. 

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