Comment rendre la mobilité européenne effective ?
Le devoir des européens fédéralistes est de « faire une offre » pour réussir le défi de la mobilité européenne.
L’éducation est un bien supérieur. L’éducation est une « citadelle imprenable » face aux puissants. L’éducation apporte de la valeur ajoutée à l’économie. Sans une éducation de pointe, point de prospérité pour une Nation. Dédiés aux étudiants, aux apprentis et aux professionnels, des programmes européens sont à disposition. Et quand bien même l’Union européenne est fondée sur le rapprochement des économies de chaque pays, la conscience d’appartenance à un héritage culturel commun est un fondement tout aussi « juste », d’autant plus qu’il est le garant de la cohésion sociale.
Puisque que les bénéfices de la mise en application de ces programmes dédiés sont infinis, préférons-nous mettre en lumière les principaux :
- les professionnels développent leur autonomie,
- les étudiants apprennent des langues étrangères,
- le dialogue « entre les cultures » en est promu,
- et surtout, la prise de conscience de la citoyenneté européenne devient « irréductible ».
Le « relativisme culturel » théorise que les croyances individuelles et les valeurs morales ne trouvent de résonance qu’au sein d’une zone culturelle précise. Dans ce cadre descriptif « si fluide », la réalité est hélas toute autre, puisque l’égalité des chances n’est qu’illusion. Effectivement, le coût d’acquisition est trop élevé pour les couches populaires tandis que l’accès à l’information s’avère opaque.
Vers quelles solutions devons-nous nous orienter ? Pour ce qui relève du défaut informatif, préconisons un portail internet dédié ainsi qu’un cycle de formation continue pour le personnel des établissements d’enseignement, la coordination des deux résolvant le problème de la jeunesse défavorisée. Effectivement, ne disposant pas d’un accès internet, la jeunesse défavorisée sera prise en charge par un personnel formé, encadrant avec efficacité leurs recherches via le portail internet.
Sans mobilité, il n’ y a pas de liberté. Pour ce qui relève de l’accès à la mobilité, d’une part, que l’aide financière allouée par la Commission européenne s’ajoute à une aide de même nature allouée par le Ministère des affaires étrangères ; d’autre part, que le gouvernement français demande aux institutions et aux gouvernements de l’Union européenne une accélération de l’harmonisation des formations universitaires et des formations professionnelles courtes. Ces propositions visent à garantir l’égalité des chances des citoyens européens face au défi de la mobilité. Ne jamais dissocier le principe de l’égalité du principe de la liberté.
Démocratement
Pierre-Franck Herbinet
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