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Innovation européenne 2014 (2/2)

Pour la première fois de l’histoire de l’Union Européenne, des candidats ont été désignés avant les élections européennes des 22 au 25 mai 2014 à la fonction de Président de la Commission Européenne. Seconde partie.



Dans l’article précédent, j’évoquais la nouveauté historique du véritable enjeu supranational des prochaines élections européennes. Depuis le 7 mars 2014, quasiment tous les partis européens présentent un candidat à la Présidence de la Commission Européenne et il sera très difficile de passer outre dans un Sommet européen.

Toujours est-il que c’est bien l’interprétation supranationale qui l’a emporté sur les frilosités nationales. À l’exception des groupements situés à l’extrême droite du Parlement Européen (ce qui reste cohérent avec leur logique antieuropéenne), tous les partis ont donc désigné, par des procédures plus ou moins transparentes, leur candidat, ce qui est sans précédent.


Martin Schulz

Le premier à avoir été candidat est donc Martin Schulz (58 ans), Président du Parlement Européen depuis le 17 janvier 2012 et député européen depuis le 12 juin 1994 (j’ai évoqué cette personnalité ici), formellement désigné par les socialistes européens le 1er mars 2014.

Contrairement à ce qu’ils espéraient, les responsables allemands du SPD n’ont pas obtenu le soutien à la candidature de Martin Schulz de la part d’Angela Merkel, au cours de leurs négociations pour composer le gouvernement allemande de grande coalition CDU-SPD qui se sont finalisées dans la nuit du 26 au 27 novembre 2013.


Alexis Tsipras

Soutenu par la gauche communiste, le président du Syriza, parti grec créé le 22 mai 2012, Alexis Tsipras (39 ans) a été désigné candidat le 15 décembre 2013. Ingénieur dans le bâtiment et l’aménagement du territoire, depuis le 5 décembre 2010 vice-président du Parti de la gauche européenne présidé par le communiste français Pierre Laurent, Alexis Tsipras avait étonné en s’emparant du Snaspismos (parti proche des communiste) le 10 février 2008 à l’âge de 33 ans.

Le 4 octobre 2009, il s’est fait élire député ainsi que président du groupe Syriza (13 sièges avec 4,6% des voix). Lors de nouvelles élections législatives le 6 mai 2012, son parti gagna 16,8% des suffrages avec 52 sièges de députés, devenant la deuxième force parlementaire. Il fut même chargé de former le nouveau gouvernement mais ne parvint pas à constituer une coalition viable. Après une nouvelle dissolution, Alexis Tsipras a progressé encore aux élections législatives du 17 juin 2012 avec 26,9% des voix et 71 députés, plus du double du PASOK (parti socialiste grec), mais resta dans l’opposition car la Nouvelle démocratie d’Antonis Samaras l’a devancé.

Proche de Jean-Luc Mélenchon et d’Oskar Lafontaine, Alexis Tsipras aura dans tous les cas un rôle important au sein de la gauche européenne.


Ska Keller et José Bové

Les écologistes européens avaient organisé une primaire supranationale sur un site Internet dédié du 10 novembre 2013 au 28 janvier 2014. L’annonce des résultats a officiellement eu lieu le 29 janvier 2014 avec la désignation d’un "binôme" paritaire pour la candidature à la Présidence de la Commission Européenne. Il s’agit de l’Allemande Ska Keller (32 ans) et du François José Bové (60 ans), qui sont arrivés devant Rebecca Harms et Manica Frassoni.

Née en Allemagne de l’Est près de la frontière polonaise, Ska Keller s’est engagée très tôt dans la lutte antifasciste et a été élue députée européenne le 7 juin 2009 à l’âge de 27 ans.

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José Bové, lui aussi, a été élu pour la première fois député européen le 7 juin 2009. S’investissant beaucoup dans les sujets ayant trait à l’agriculture et au commerce international, il fait partie des rares députés européens français très travailleurs au sein des instances européennes (à l’instar d’Alain Lamassoure ou de Marielle de Sarnez par exemple). Leader de la confédération paysanne de 1987 à 2004, José Bové fut candidat à l’élection présidentielle du 22 avril 2007 (recueillant 1,3%) et a soutenu la candidature de Nicolas Hulot pour primaire des écologistes en 2011.


Guy Verhofstadt

Les centristes de l’ADLE (Alliance des démocrates et libéraux européens) ont naturellement investi le 1er février 2014 à Bruxelles le président de leur groupe au Parlement Européen, Guy Verhofstadt (60 ans). Président du Parti libéral flamand (PVV, centriste, devenu VLD) à l’âge de 29 ans, élu député en 1985, il fut nommé Vice-Premier Ministre à l’âge de 32 ans le 28 novembre 1985 dans le sixième gouvernement de Wilfried Martens, et fut chargé sans succès de former un gouvernement en 1991.

Après sa victoire aux élections législatives du 13 juin 1999, il finit par devenir Premier Ministre de la Belgique du 12 juillet 1999 au 20 mars 2008 après avoir été plusieurs fois ministre. Guy Verhofstadt veut privilégier une approche sociale du libéralisme et une vision fédéraliste de l’Union Européenne et est soutenu en France par les listes centristes de l’UDI et du MoDem réunies sous la bannière de L’Alternative.


La particularité du candidat désigné par le PPE

La désignation du candidat officiel du PPE n’était pas évidente encore l’automne dernier malgré la désignation dans les partis concurrents.

Lors de la réunion des responsables européens du PPE le 12 novembre 2013 à Bruxelles, aucune décision n’avait été prise et on avait surtout procédé à la désignation du successeur de l’ancien Premier Ministre belge Wilfried Martens, qui venait de disparaître à 77 ans le 9 octobre 2013, à la présidence du PPE.

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Ce fut très peu médiatisé en France, pourtant, ce fut un Français. Le discret député européen et agriculteur alsacien Joseph Daul (66 ans) a en effet été élu par 112 voix sur 124. Il est président du groupe PPE au Parlement Européen depuis le 16 janvier 2007 et député européen UMP depuis le 13 juin 1999. Il a annoncé le 20 novembre 2013 qu’il ne se représenterait pas cette année au Parlement Européen pour se consacrer pleinement à la présidence du PPE. Joseph Daul a fait partie de ceux qui voulaient absolument profiter de la dynamique de Martin Schulz pour désigner un candidat PPE à la Présidence de la Commission Européenne. Au fait, qui, en France, connaît Joseph Daul ? Il est pourtant puissant, très influent, à la tête du parti qui a le plus important groupe au Parlement Européen.

Après beaucoup de réticences sur le principe, Angela Merkel avait finalement laissé entendre sa préférence pour l’ancien Premier Ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker.


Michel Barnier


Pourtant, depuis l’été 2013, un autre candidat très sérieux voulait faire son chemin. Pour cela, il avait même pris des cours d’anglais. Ancien Ministre des Affaires étrangères du Président Jacques Chirac, et actuel commissaire européen, Michel Barnier (63 ans) était effectivement en lice.

Michel Barnier peut être considéré comme un petit génie de la politique. Diplômé de Sup de Co Paris, parallèlement à un passage dans des cabinets ministériels (Robert Poujade, Pierre Mazeaud, Antoine Rufenacht), il fut élu à 22 ans (en mars 1973) élu conseiller général de Bourg-Saint-Maurice, devenant président du conseil général de Savoie en mars 1982 (à l’âge de 31 ans), jusqu’en septembre 1999. Élu député en en mars 1978 (à 27 ans), il fut réélu sans discontinuité jusqu’en mars 1993 (inclus) puis sénateur en 1995 et de 1997 à 1999, nommé au Conseil d’État le 23 juillet 2005. Faisant partie des Douze rénovateurs au printemps 1989, Michel Barnier a participé comme ministre à quelques gouvernements : Environnement du 29 mars 1993 au 18 mai 1995, Affaires européennes du 18 mai 1995 au 2 juin 1997 (où il dirigea la délégation française dans les négociations du Traité d’Amsterdam), Affaires étrangères du 31 mars 2004 au 31 mai 2005, Agriculture du 19 juin 2007 au 23 juin 2009. Dans les institutions européennes, Michel Barnier fut député européen en 1999 et de 2009 à 2010, et deux fois commissaire européen (fonction qu’il connaît donc très bien) : à la Politique agricole du 13 septembre 1999 au 31 mars 2004 et au Marché intérieur et aux Services, depuis le 10 février 2010 (jusqu’à fin 2014), fonction dans laquelle il a pu faire adopter le brevet unique européen.

Prenant régulièrement la parole dans des assemblées europhiles (bien qu’UMP, il a par exemple participé à la fondation de l’UDI le 21 octobre 2012), cela fait plusieurs années qu’il s’est préparé à cette responsabilité de diriger la Commission Européenne. Réussissant à casser les réflexes politiques classiques, Michel Barnier était même soutenu par …Daniel Cohn-Bendit qui a expliqué le 4 mars 2014 à Paris : « Au niveau européen, les clivages ne sont pas les mêmes. Barnier, c’est un Delors de centre-droit, le seul candidat crédible. ».

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Michel Barnier fut sans doute victime du peu d’empressement du gouvernement français à le soutenir. Resté dans une logique plus politique que nationale, après avoir souhaité Pascal Lamy, François Hollande soutient la candidature de Martin Schulz (malgré une contestation interne germanophobe) tout en esquissant l’espoir de faire nommer à la fonction de Haut représentant de l’Union Européenne aux Affaires étrangères l’ancienne ministre Élisabeth Guigou (67 ans), qui avait échoué dans sa bataille du perchoir contre Claude Bartolone et Jean Glavany en juin 2012, et qui serait intéressée par le poste depuis le 5 mars 2014. Par ailleurs, Michel Barnier n’a pas su obtenir l’adhésion de la CDU, dont l’influence au sein du PPE est très grande.

Michel Barnier fut aussi victime du mauvais casting renouvelé dans les candidatures françaises aux élections européennes. Plus lot de consolation en attendant mieux ou tremplin en attendant une carrière nationale, le siège de député européen a rarement une finalité en tant que telle en France (à quelques exceptions près, comme José Bové que j’avais déjà cité). Ainsi, pour les deux grands partis, UMP et PS, c’est le placard aux losers. Pour la promo 2014, on retrouvera ainsi, sûrs d’être élus (car en tête de liste), Harlem Désir et Vincent Peillon à gauche, ou encore Nadine Morano et Michèle Alliot-Marie à droite.


Jean-Claude Juncker


Ce fut finalement au congrès du PPE à Dublin du 6 et 7 mars 2014 que la décision a été prise. Très laborieusement, très lentement. Le troisième candidat à la candidature, l’économiste Valdis Dombrovskis (42 ans), fut Premier Ministre de Lettonie du 12 mars 2009 au 22 janvier 2014 (je l’avais évoqué ici), et il s’est désisté à l’ouverture du congrès en faveur de Jean-Claude Juncker.

Le 7 mars 2014, Jean-Claude Juncker (59 ans) fut choisi pour être le candidat du PPE à la Présidence de la Commission Européenne. Membre du gouvernement luxembourgeois à 28 ans (au Travail), Jean-Claude Juncker remplaça Jacques Santer, nommé Président de la Commission Européenne, à la tête du gouvernement. Premier Ministre luxembourgeois du 20 janvier 1995 au 4 décembre 2013, Jean-Claude Juncker a une très grande expérience des institutions européennes puisque, au-delà de ses dix-huit années d’expérience de négociations européennes dans cent vingt Sommets européens, il a présidé l’Eurogroupe du 1er janvier 2005 au 21 janvier 2013, premier président permanent.

La victoire de Jean-Claude Juncker fut cependant assez faible puisqu’il n’a obtenu que 383 voix contre 245 pour Michel Barnier qui a bénéficié de ceux qui avaient peur de la suprématie allemande. Il fut salué par celui qui se considère comme son principal rival, Martin Schulz : « Félicitations. Comme moi, Jean-Claude est un député européen dévoué. Nous débattrons de l’avenir de l’Europe de façon constructive. ».

Les convictions européennes de Jean-Claude Juncker sont incontestables mais certains le voient plus comme une figure trop ancienne de la vie politique, incapable d’être comme Jacques Delors en 1985, celui qui sortirait l’Union Européenne du marasme politique. Ainsi, Anne Bauer, la correspondante du journal "Les Échos" à Bruxelles, remarquait le 10 mars 2014 : « Personne ne met d’ailleurs en doute sa foi européenne, mais plutôt sa capacité à incarner un renouveau. ». Très caustique dans son humour, Jean-Claude Juncker a déjà répondu avec sa formule : « Je suis trop vieux et vois trop mal pour lire les articles qui me décrivent comme un homme du passé. ».

Ce qui est paradoxal, c’est que Jean-Claude Juncker, qui sort d’un scandale récent dans son pays, postulerait plutôt au siège de Président du Conseil Européen (comme je l’avais imaginé ici). Ce qui réduirait donc la portée de cette investiture et permettrait aux chefs d’État et de gouvernement, en cas de victoire du PPE, de ne pas se laisser imposer un choix provenant des partis européens ou du Parlement Européen.

Cela laisse encore quelques perspectives à Michel Barnier, ou à d’autres personnalités qui pourraient mettre d’accord le Conseil Européen, comme l’ancienne ministre française et actuelle directrice générale du FMI, Christine Lagarde (58 ans), ou encore… l’ancien Président du Conseil italien Enrico Letta (47 ans).


Le calendrier 2014

Le calendrier politique pour 2014 est relativement précis. Après le Sommet européen des 26 et 27 juin 2014, le Parlement Européen ratifiera (ou pas) entre le 14 et le 17 juillet 2014, en séance plénière, le choix du Conseil Européen pour le Président de la Commission Européenne. En septembre 2014, le Parlement Européen organisera les auditions individuelles des commissaires choisis au cours de l’été. En octobre 2014, le Parlement Européen ratifiera la composition complète de la nouvelle Commission Européenne. Dans tous les cas, le nouvel exécutif européen devra entrer en fonction le 1er novembre 2014.

Quant au rêve fédéraliste d’élire le Président de la Commission Européenne au suffrage universel direct, Daniel Cohn-Bendit y songe déjà : « [Si] le Président de la Commission Européenne [est] élu directement par les Européens, [alors], même à 74 ans, je me poserai la question [de me présenter aux européennes en 2019]. ».


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (10 mars 2014)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Martin Schulz.
Jean-Claude Juncker.
Guy Verhofstadt.
Michel Barnier.
Enrico Letta.
Matteo Renzi.
Herman Van Rompuy.
Gaston Thorn.
Borislaw Geremek.
Daniel Cohn-Bendit.

Mario Draghi.
Le budget européen 2014-2020.
Euroscepticisme.
Le syndrome anti-européen.
Pas de nouveau mode de scrutin aux élections européennes, dommage.
Têtes des listes centristes de L’Alternative aux européennes 2014 (à télécharger).
Risque de shutdown européen.
L’Europe des Vingt-huit.
La révolte du Parlement Européen.
La construction européenne.
L’Union Européenne, c’est la paix.

yartiEuropeennes2014A02

 


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7 réactions à cet article    


  • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 12 mars 2014 10:23

    RAKOTO TOUJOURS AUSSI GOGO

    on ne fera jamais rien AVEC TON VIEUX BAUDET DE BAYROU !!!!!!!!!!!!!!

    passez donc a l UMP UNION DES MAGOUILLEURS PARISIENS :

    parti en tete des mafias genre balkany estrosi mariani ciotti morano rosso guaino
     1er PRIX DE LA MAGOUILLE DEPUIS 20 ANS..............


    • Aldous Aldous 12 mars 2014 12:12

      Le machin...



        • kéké02360 12 mars 2014 21:17

          attention, regarder ce lien en boucle peut nuire gravement à votre santé mentale !! smiley

          blaguer peut tuer smiley

          https://www.youtube.com/watch?v=OEb1fYXT8sc 


          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 13 mars 2014 10:58

            Un petit bilan de notre belle Europe de la prospérité ?
            * 120 millions d’européens menacés de précarité
            * 50 millions qui vivent dans un foyer où personne ne travaille
            * 43 millions qui n’ont pas les moyens de se nourrir correctement.
            * et au moins 4 millions de sans abri (chiffres Eurostat)

            Plusieurs Mamamouchis sont candidats au perchoir du Titanic. Est-ce une bonne nouvelle ? Bonnets blancs et blancs bonnets.

            Aucun candidat n’envisage d’en finir avec la construction européenne, cette expérience désastreuse, alors que les peuples n’en veulent plus....

            La vraie démocratie serait un referendum pour nous demander notre avis, mais de notre avis, ils s’en moquent.

            Soit ces candidats veulent encore plus de fédéralisme, c’est à dire dépouiller un peu plus les peuples des moyens de se défendre.

            Soit ils proposent l’utopie de « changer, refonder le Titanic », l’aider et lui mettre des bouées, comme ils nous le promettent à chaque élections européenne, depuis 1979, Front National et Front de Gauche compris.
             « Promettre une Autre Europe »

            Le FN demande à remettre à plat les Traités, mais pas à sortir de la construction européenne, ni de l’euro.
            Profession de foi de 2009 : « Pour changer la France, il faut changer l’ Europe ! »

            Et le FDG, membre comme le PCF et Siryza du Partie de Gauche européen, PGE financé par Bruxelles, va nous bercer d’illusions en voulant « réformer » le meilleur outil que le capitalisme américain ait inventé depuis le dollar : la construction européenne !
             
            « Sauver l’euro pour sauver l’ Europe ! » du FDG, fait le pendant au slogan du FN, « Pour sauver la France, il faut sauver l’ Europe ! » « Refonder l’ Europe, la grande illusion réformiste du FDG »

            Le mot d’ordre commun à tous ces européistes : Sauvons le Titanic !

            Seule l’ UPR va présenter des listes aux élections européennes, pour sortir définitivement de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN, et légalement par l’article 50.


            • zygzornifle zygzornifle 15 mars 2014 11:22

              L’innovation c’est surtout la bonne planque pour nos anciens politiques qui jouissent d’un revenu confortable retraite à la clé , de primes bien consistantes , de voyages payés, d’un temps de présence ectoplasmique etc ..... 


              • baldis30 18 mars 2014 19:16

                Ils vont tous à la soupe , sans s’apercevoir que le bouillon est pourri !

                Que doit-on leur conseiller ? Un voyage à Lourdes ? Un pèlerinage à Fatima, ou à la Mecque ? Stonehenge en brandissant des branches de gui et de houx ?

                le malade est moribond, tenu en survie par le secours de la rhétorique, du slogan, de l’incantation, alors que la réflexion indique « la sortie est au fond du réservoir de gaz ». Poutine tient les clés des vannes ... et les premiers touchés seront l’Italie (dont la prudence dans l’affaire ukrainienne est exemplaire), l’Allemagne ( dont les discours rappellent les derniers discours radiodiffusés du IIIème reich en avril 1945) , et encore plus dépendants les ex-pays de l’Europe dite de l’Est.

                Les choses ne reviendront pas comme avant ! Poutine et Medvedev ont retenu les leçons de l’Histoire... mais la neutralisation de l’Europe centrale sera à l’ordre du jour.

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