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José Barroso, dernier des Medici ?

L’Union européenne en 2008 serait-elle dans la situation de l’Eglise à la veille de la Contre-Réforme ? Quand la Foi déserte une institution...

En 1523, Giulio di Giuliano de Medici est élu Pape, prenant le nom de Clément VII. L’Eglise dont il hérite est riche et puissante, la Basilique Saint-Pierre, en construction, éblouit toute l’Europe. Cependant, la montée de l’alphabétisation et le défi du protestantisme minent sa légitimité en profondeur. Esthète cultivé et fin diplomate, Clément VII ne perçoit pourtant pas la nécessité de remettre en cause l’institution dont il hérite. C’est donc son successeur, Paul III qui, convoquant le Concile de Trente, initie la Contre-Réforme.

La Contre-Réforme met fin au trafic d’indulgences et aux abus les plus criants de l’Eglise, mais laisse à l’Inquisition et à la censure le soin de faire taire les oppositions, négligeant de redéfinir en profondeur le rôle de l’Eglise et son rapport au monde. Pendant les quatre siècles qui suivent, celle-ci s’épuise dans des combats d’arrière-garde : contre la révolution copernicienne, la démocratie, le darwinisme, le feminisme. Ce n’est qu’au XXe siècle que, de guerre lasse, renoncant, pour l’essentiel, à son pouvoir séculier et à son magistère scientifique, elle renoue par là même un rapport apaisé avec la société au sein de laquelle elle évolue.

En 2008, comme l’Eglise au XVIe siècle, l’Europe institutionnelle vacille. Son budget continue de croître (129 milliards d’euros en 2008) et son administration d’administrer, mais la foi qui animait la « construction européenne » à ses débuts, et qui lui conférait sa légitimité et sa force motrice, a cédé la place à un ressentiment sourd. Le Traité de Rome voulait instituer une « union toujours plus étroite » entre les peuples, mais les peuples ne souhaitent plus cette union.

Aussi, au pesant lyrisme des discours officiels sur l’Europe, succèdent les vitupérations et les récriminations de ses archiprêtres. Le secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet, n’hésite pas à désigner ainsi les coupables de l’echec du référendum irlandais : « des ennemis (…) puissants (…), qui sont dotés de moyens financiers tout à fait importants, qui viennent non pas d’Europe mais de l’autre côté de l’Atlantique ». Une réthorique réminiscente d’une époque qu’on aurait préféré oublier. Plus explicite, Elisabeth Guigou, ex-ministre chargée des Affaires européennes se déclare « scandalisée, car dans ce pays (l’Irlande), c’est la presse Murdoch qui a fait campagne pour le "non" ». La cause est entendue, quand les peuples européens votent « mal », c’est de la faute des Américains, forcément… Faire campagne pour le « non » est scandaleux, seul le « oui » ayant légitimité à s’exprimer. Le dramaturge allemand Bertold Brecht ironisait : « Puisque le peuple vote contre le gouvernement, il faut dissoudre le peuple ».

Lors de sa création il y a bientôt 10 ans, l’Euro devait inaugurer une ère de plein emploi et doper la croissance de l’Europe. Francfort, qui accueille la Banque centrale européenne, allait dépasser Londres pour devenir la première place financière européenne, et les Britanniques finiraient par reconnaître leur erreur et supplier humblement l’Eurozone de les accueillir en son sein. Las ! La réalité ne s’étant pas conformée à ces audacieuses prévisions, un autre discours s’est imposé : certes, l’Euro n’a pas rempli toutes ses promesses, mais « imaginez quelles crises nous aurions subies si on n’avait pas l’Euro » ! Oui, imaginons : les « Gracques », collectif de hauts fonctionnaires de centre-gauche, conçoivent ainsi une histoire contrefactuelle dans laquelle la France n’aurait pas adopté l’Euro : « Les taux d’intérêt sont au-dessus de 10% (…) La consommation et le pouvoir d’achat s’effondrent (…) le déficit (budgetaire) atteint 7% du PIB ». Diable ! Ne manque dans cette description que l’explication du rapport de cause à effet entre le maintien du Franc et cette apocalypse économique. Pourquoi et comment les pays européens qui ne font pas partie de la zone Euro (Grande-Bretagne, Suisse, Danemark, Suède…) y ont-ils échappé ?

Enfin, pour les derniers récalcitrants au discours pro-européen, reste l’argument suprême : la guerre. Ainsi Margot Wallstrom, vice-présidente de la Commission européenne, commémorant en mai 2005, en pleine campagne référendaire sur la constitution (en France et aux Pays-Bas), la libération du ghetto juif de Terezin en République Tchèque : « Certains aujourd’hui voudraient abolir l’idée supranationale. Ils voudraient que l’Union européenne en revienne à la façon purement intergouvernementale de travailler. Je dis que ces gens devraient venir à Terezin et constater ce à quoi cette méthode aboutit ». Plus explicite encore, Helmut Kohl, ancien chancelier d’Allemagne, déclarait en 1996 que « l’intégration européenne est une question de guerre et de paix au XXIe siècle ». Dans le droit fil de cette tradition, le clip du gouvernement irlandais en faveur du Traité de Lisbonne débute sur des images d’archive de la Seconde Guerre mondiale. Comment éviter le retour de la guerre ? En votant « oui » au Traité de Lisbonne, bien sûr !

Et de fait, l’Union européenne est née de la Seconde Guerre mondiale. Après 1945, c’est l’Etat-nation qui est tenu pour responsable des tragédies du continent. Il est au mieux une survivance archaïque du XIXe siècle, au pire un proto-fascisme, et l’Europe doit l’abolir. Construisons un Etat supranational européen, et les nations se dissoudront et s’amalgameront dans les « Etats-Unis d’Europe ». Les peuples sont-ils rétifs ? Trois ou quatre générations suffiront à les convertir.

La négation de l’idée nationale n’était pas particulière à l’Europe de l’Ouest, elle était aussi un des piliers de l’idéologie communiste et justifiait l’existence de l’URSS et du Pacte de Varsovie.

Aujourd’hui, l’histoire a invalidé cette vision. Loin de disparaître, l’Etat-nation triomphe. Loin de menacer la démocratie, il en est le cadre indispensable. Sitôt que les peuples d’Europe de l’Est eurent recouvré leur liberté, leur priorité fut de recréer les Etats-nations dont ils avaient été privés. L’Europe de l’Ouest n’est plus en reste : il n’est pas necessaire pour les fonctionnaires bruxellois de l’Union européenne de chercher bien loin pour voir agoniser un Etat multinational, pourtant vieux de près de 180 ans… La coexistence des Wallons et des Flamands au sein d’un même Etat devait favoriser l’entente entre ces deux peuples, elle alimente au contraire l’acrimonie et la défiance. L’Europe découvre qu’il n’y a pas de democratie sans « demos », c’est-à-dire sans un peuple qui se perçoit comme tel. Le Parlement européen à beau être élu au suffrage universel direct, il ne sera jamais pour autant un organe démocratique. Faute de représenter un « peuple » européen dont la concrétisation se fera toujours attendre, il n’emporte ni l’adhésion ni l’identification des électeurs, et les élections européennes ne seront jamais qu’une addition de référendums nationaux.

Les arguments quelque peu hystériques des « pro-européens », qui font plus appel à l’autorité qu’à la logique, ont de quoi décourager les meilleures volontés. Et pourtant, il existe un réel besoin d’institutions supranationales européennes : pour harmoniser les normes techniques, pour gérer les ressources communes telles que la mer et les fleuves, pour encadrer les entreprises multinationales, ou pour régler les conflits de voisinage. De telles institutions sont fréquentes entre pays voisins : l’Amérique du Sud a le Mercosur, l’Amérique du Nord a l’ALENA, l’Asie du Sud-Est a l’ASEAN. Aucune d’entre elles ne prétend cependant incarner un Etat supranational.

La vocation initiale de la Communauté économique européenne, devenue Union européenne, était d’être l’embryon d’un Etat, avec ses attributs et ses symboles : drapeau, hymne, devise officielle. Il est temps aujourd’hui de reconnaître que cette voie est une impasse. L’Union européenne doit se faire humble, et se résoudre à être non pas un Etat supranational, mais l’organisme de tutelle d’agences techniques aux objectifs circonscrits, de même que l’Organisation des Nations-Unies rassemble des agences telles que l’Organisation mondiale pour la santé (OMS) et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). C’est à ce prix qu’elle renouera des rapports harmonieux avec les citoyens qu’elle est censée représenter, mais qu’elle ne comprend plus.

M. Barroso, homme de conviction et d’ouverture, saura-t-il mener à bien cette transformation ? Ou bien sera-t-il le dernier des Medici, ébloui par les derniers feux de l’institution qu’il préside, et laissant à son successeur la charge de gérer un long déclin ?


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14 réactions à cet article    


  • Alpo47 Alpo47 25 juillet 2008 10:31

    "...Lors de sa création il y a bientôt 10 ans, l’Euro devait inaugurer une êre de plein emploi et doper la croissance de l’Europe..."
    Non, sérieusement, vous y avez cru ?

    Depuis le début de ces institutions européennes, s’il y a une  constante dans les déclarations des haut  fonctionnaires européens ou de nos politiques, c’est LE MENSONGE.
    C’est d’ailleurs inquiétant, car on est alors poussé  à se demander : Quel est donc leur but ultime ? Qu’est ce qui vaut toutes ses tromperies ?
    Et la réponse ne peut être qu’inquiétante.


    • Francis Francis 25 juillet 2008 12:08

      Et pourtant, il existe un réel besoin d’institutions supranationales européennes : pour harmoniser les normes techniques, pour gérer les ressources communes telles que la mer et les fleuves, pour encadrer les entreprises multinationales, ou pour régler les conflits de voisinage.

      Vous voyez, à force de ce que l’UE déconne, je ne suis même pluss convaincu par cette nécessité, pourquoi ne pas passer par des traités multilatéraux, sans création d’organisme ? C’est de toute façon comme cela que ça se passait auparavant.
      Voyez par ex le cas des divorces : quel besoin de passer par l’UE ? De toute façon, le divorce d’avec l’UE est lui déjà consommé ...


      • bobbygre bobbygre 25 juillet 2008 12:40

        Le secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet, n’hésite pas à désigner ainsi les coupables de l’echec du référendum irlandais  : «  des ennemis (…) puissants (…), qui sont dotés de moyens financiers tout à fait importants, qui viennent non pas d’Europe mais de l’autre côté de l’Atlantique  ».

        Euh, ça serait pas du conspirationnisme ça ? Ne devrait-on pas en conclure qu’il est anti-américain, antisémite et paranoïaque ?


        • Loone Pierre Gradit 25 juillet 2008 12:41

          Pour aussi brillante qu’elle soit "comparaison n’est pas raison", et en l’occurence elle ne me semble pas pertinente. Car l’Eglise du XVème Siècle était la puissance dominante, peu de rois ou de princes était hors de son emprise temporelle et spirituelle dans "l’Occident Chrétien" entre l’an mil et la chute de Constantinople (ou l’invention de l’imprimerie, au choix).

          L’Europe du traité de Rome était d’ailleurs peu ou prou l’Europe Carolingienne, et sa Capitale Bruxelles proche de la capitale de "Carlus Magnus" : Aix. Cette Europe était fondée par des nations qui sortait d’un affrontement nationaliste tellement intense que l’idée même de Nation rappelait l’horreur. Ce n’est pas l’Europe-institution qui rejetait le concept de Nation mais c’est le rejet du concept de Nation qui permit d’édifier cette construction.

          La seule comparaison qui vaille reste les Etats-Unis d’Amérique. Au début du XXème Siècle, lorsque Théodore Roosvelt fut élu, le budget fédéral était de l’ordre du pourcent du produit intérieur brut de l’Union. La montée en puissance de l’Etat fédéral a coïncidé avec les deux guerres mondiales et en particulier la Seconde où l’ensemble de la production fut tournée vers l’effort de guerre et piloté depuis Washigton et perdura pour des menaces souvent surestimées pour garantir la pérennité du "Complexe militaro-industriel" issu de l’affrontement mécanisé et industriel terrible du conflit mondial. Le MacCarthisme est une tentative pour l’Etat fédéral d’achever la prise de contrôle de la société dans une trajectoire de type soviétique, tentative reprise par le Bushisme et sa "guerre contre la terreur" qui est un façon de la promouvoir en interne. Si l’Etat fédéral américain est aujourd’hui puissant, il ne l’a pas toujours été, loin s’en faut.

          L’Europe est exactement dans le même situation que l’Amérique de la Belle Epoque. Un système fédéral faible et doté d’un budget symbolique. Ce siècle verra sa montée en puissance inéluctable. Les nations qui le composent ne vont pas se dissoudre pas plus que les Etats américains, mais des pans de plus en plus importants de leur pouvoir et au premier chef la fiscalité tomberont dans les compétences fédérales. Ceci adviendra après le prochain conflit d’importance autour du Pétrole lorsque la production va décliner de façon claire et qu’il deviendra évident qu’un pilotage continental est indispensable.

          En ce qui concerne les capacités de l’Euro, il me semble que la monnaie unique rempli largement l’office qui lui été assigné : empecher la spéculation monétaire de déliter le tissu industriel du continent. En outre, l’objectif secondaire est en passe d’être atteint, être une monnaie de réserve concurrente du dollar et ainsi pouvoir acheter ses matières premières dans sa monnaie. L’objectif d’assurer le plein emploi sur le continent ne peut être atteint sans ces conditions et l’actuelle fébrilité sur le billet vert semble indiquer que l’objectif est en passe d’être atteint. Le jour ou la Russie vendra son gaz en Euro et l’Iran son pétrole, ce sera la date que vos descendant apprendront en classe comme le jour ou la faible et divisée Europe a mis fin à sa tutelle Atlantique.



          • Abraracoutrix 25 juillet 2008 12:57

            L’Europe, c’est un "grand machin" qui multiplie les directives, les règlements et bien d’autres choses encore, toutes destinées à "bien" encadrer ces abritis de citoyens qui n’y comprennent rien. L’Europe telle que nous la vivons aujourd’hui, c’est une hydre aux propriétés phagocytaires extrêmement développées. Rien n’echappe à la Commission de Bruxelles qui n’est cependant que l’émanation des "chefs" d’Etat. Et ceux là ont trouvé la bonne méthode pour nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Idée géniale puisqu’elle leur permet de se defausser des problèmes, c’est à Bruxelles de décider, c’est la faute à Bruxelles, on ne peut rien faire parce que Bruxelles ceci, Bruxelles celà et patati et patata... Mais sans c’est chefs d’Etat profiteurs, menant grand train de vie avec bonne chair, bon vin et voitures de luxe, Bruxelles (la Commission) n’existerait même pas. Les peuples européens ont "des" histoires communes, très souvent tragiques, mais ils ont chacun leur particularité, leur propre histoire, leur language et vouloir les fondre dans une mélasse supranationale les conduira (les peuples) ineluctablement à une révolte.


            • MAIKEULKEUL 25 juillet 2008 14:36

              Si, comme s’y était engagé jacques Delors, avait été mis en place "l’Europe sociale", les Européens ne chercheraient pas à se replier sur leur Etat-nation pour tenter de garder un contrepoids à la politique libérale qu’on veut leur imposer.

              Barrosso est un néocon et mène une politique de néocon, même si ses pouvoirs sont limités.

              Le problème est représenté par le parlement européen qui n’a ni le pouvoir, ni la capacité de contrer cette politique : d’où absence de contre-pouvoirs, d’où rejet par une majorité d’européens (lorsqu’on DAIGNE les consulter) de cette europe du fric et du capitalisme sauvage.

              Les medecis et la politique papale n’ont rien à y voir


              • Forest Ent Forest Ent 25 juillet 2008 16:48

                Cet article me semble bien résumer le point de vue des anglo-saxons sur l’UE. Et donc passer à côté de l’essentiel.

                L’UE a depuis 20 ans effectivement mis en oeuvre le "consensus de Washington". Et c’est un échec total. Tant que l’on n’accepte pas ce constat, on ne va nulle part. Tant d’énergie est dépensée pour attirer notre attention sur de faux problèmes.

                Le vrai problème, c’est que les classes politiques européennes ont instrumenté l’UE pour mettre en oeuvre une politique qui n’aurait jamais eu l’adhésion de la plupart des peuples, dont elles étaient persuadées qu’elle était porteuse d’avenir, selon les conseils des classes dirigeantes en matière économique, qui ne parlaient elles-même qu’en fonction de leur propre intérêt. Tout ce monde s’y est discrédité, mais ne veut pas reconnaitre son erreur. C’est délicat, n’est ce pas ?


                • dom y loulou dom 26 juillet 2008 00:16


                  Votre texte, en clair dit ceci : Dormez braves gens, on s’occupe de tout, les instances dirigeantes veulent votre bien.

                  Vous nous croyez vraiment aussi naïf ou vous le faites exprès ? Je penche pour la deuxième solution, vous êtes bien naïf si vous croyez que vous pouvez nous manipuler de la sorte.


                  • dom y loulou dom 28 juillet 2008 12:35

                    je voulais dire que comparer barroso aux medicis est vraiment une insulte à l’histoire et aux hommes.


                  • Christoff_M Christoff_M 28 juillet 2008 06:04

                    Pensez que Giscard est à l’origine des textes de la constitution, que Berlusconi est réélu dans cette Europe, ne parlons pas de notre omniprésident.... Madame Veil toujours la pour jouer les effigies... les frères polonais truands qui ont bien vite pris la tete après Walesa... un pape ancien acteur de théatre suivi d’un pape proche de l’extreme droite avant la guerre...

                    tous cela ne vous fait il pas penser à une Europe monarchique d’un autre age...

                    les révolutions menées par des hommes payés par les puissants sont la pour faire croire que nous allons vers le progrès, mais le progrès n’existe dans cette Europe que pour les grands groupes et les banquiers ou siègent toujours des proches des dirigeants des nations qui n’en sont plus...


                    • dup 5 août 2008 18:03

                      je voudrais pas le rencontrer au coin (3 coins) d’un bois . encore un ’frere’ qui veut notre bien

                      http://www.dailymotion.com/related/80692/video/x4n042_docle-gouvernement-mondialle-grand_politics



                      • Bof 7 août 2008 22:22

                        Il n’y a pas de question sur la foi ! il y a une Europe qui doit rester car ceci fut voté avec une majorité. Il nous reste donc à réorganiser complétement notre pays.
                        Il est proposé, un président de la République avec son staf, un prefet avec la région , un niveau communauté de commune pour le local avec dans chaque quartier et village un commité des fêtes.

                        Pourquoi conserver le reste qui est sensé gérer ...et gérer une absence.. !!!!....donc, ils ne sont plus du tout utiles . Il faut se souvenir du grand espoir des Français dans les nationalisations et notre Justice nous a indiqué que tout est "’ égaré"’...donc, c’est foutu ...donc...on doit penser à construire un pays avant de penser gestion. Il est déjà assez difficile de gagner des biens et des richesses, nous verrons dans quelques décénies pour la conservation !


                        • Foumier 8 août 2008 01:05

                          Il y aurait beaucoup à dire sur l’Europe et les trois " grands groupes " : Bilderberg, Trilatérale et CFR mais en ce qui concerne Barroso :

                          "Il n’est pas inintéressant de savoir que c’est au sein de ce groupe ( Bilderberg ) que fut pensé le Traité de Rome fondateur de l’Union Européenne. Comme il n’est pas inutile d’apprendre que c’est également en son sein que fut choisi l’actuel président de la Commission européenne : José Manuel Barroso. " Raoul Marc Jennar.


                          • Pour voir 25 août 2008 18:34

                            Il me fait un effet bizarre cet article. Je ne suis pas un amateur de théories du complot , mais il pourrait bien ne pas être ce qu’il est...
                            Car pour enfoncer une porte ouverte (il suffit de voir les notations des autres articles - les bons - sur le sujet, il n’y a pas bcp de supporters du traité de Lisbonne ou d’une europe supranationale sur ce site, ni en France d’ailleurs), il me semble que l’auteur utilise une méthode curieuse....

                            Voilà que l’article commence (et dure, dure....longtemps) en nous rabâchant les clichés les plus éculés qui soient sur l’église catholique. Ceux qu’on utilisait déjà avant 1905 et qu’on a utilisé tout au long du XXe pour tenter d’éradiquer la moindre trace de Christianisme en France.

                            La comparaison utilisée entre l’Europe d’aujourd’hui et la papauté (donc l’église) d’hier est hors de propos, absurde d’un point de vue historique et logique, et totalement partiale : n’importe quel historien non idéologue vous dirait de relire vos clichés à la lumière des vérités historiques de l’époque. Quant-à conclure que de guerre lasse l’église ne s’occupe plus des sujets de son époque, je vous invite à suivre la place qu’elle va prendre dans le furtur débat sur les lois de bioétique pour vous démontrer votre erreur. Doit-on, en plus d’enterrer nos illusions européennes, renoncer à la seule source d’étique qui reste audible à notre époque ?

                            Comme l’article n’apporte strictement aucune information ni opinion pertinente nouvelle sur le sujet européen, je dois bien en conclure que le Baroso du titre n’est que l’arbre que cache la forêt d’un lobbyiste anti-catholique. Il surfe sur la vague (légitime) d’exaspération anti-traité pour distiller du poison de bouffeur de curé soixante-huitard. A moins que...Peut-être d’ailleurs prépare-t-on déjà une campagne de discrédit de cette même "papauté dépassée" qui voudra faire entendre qu’il n’est pas moral de vouloir faire commerce du corps humain ? Dans ce cas le coupable est plutôt à la solde de sordides intérêts ? Coup de billard à plusieurs bandes....

                            Peu importe d’ailleurs, il est insupportable à bcp de Chrétiens d’entendre encore et toujours les mêmes attaques, directes ou voilées comme celle-ci. Il est grand temps que cela cesse et que sans remettre en cause une liberté d’expression nécessaire, celle-ci respecte les croyances. A quand une loi condamnant les propos anti-chrétiens, comme il en existe pour comdamner à juste titre la xénophobie, les propos racistes et anti-sémites ou homophobes ?

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