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Accueil du site > Actualités > Europe > L’Extrême « Gauche » menace les ouvriers grecs

L’Extrême « Gauche » menace les ouvriers grecs

Doit-on se réjouir, ou doit-on pleurer, du drame épique qui se complique dans la République hellénique ? Voici comment la gauche bourgeoise présente l’enjeu des élections « Dimanche 25 janvier, auront lieu les élections législatives grecques. Tous les partis sont présents, y compris ceux qui ont œuvré en faveur des politiques de destruction de l’État et de ses institutions. La Commission européenne montre qu’elle suit de très près l’événement. Elle a même eu à intervenir pour mettre en garde la population : en cas de victoire de SYRIZA [Parti d’extrême gauche, paraît-il (sic) NDLR], elle(…)  menace de ne pas verser la 3e tranche d’aide, environ 110 milliards d'euros » (1).

Il faut toujours compter sur la gauche bourgeoise pour se gausser de ceux qui tentent de détruire l’État capitaliste, cet ultime rempart contre la colère ouvrière et, de tout temps, un marchepied pour les organisations fascistes, nationales-socialistes et corporatistes de tous vices. En réalité, ceux qui ont davantage collaboré à l’avancement de la lutte des ouvriers grecs pour la défense de leur condition de vie et de travail et pour leur émancipation de classe, ce sont ceux qui volontairement ou involontairement ont œuvré à la destruction de l’État capitaliste grec et de ses institutions moribondes. Mais que la bourgeoisie se rassure, SYRIZA, le pseudo parti d’extrême gauche, est là pour rétablir la situation, crédibiliser les institutions étatiques décriées par les ouvriers, et pour démontrer que sous la gouvernance gauchiste les conditions économiques désastreuses peuvent encore empirées. Ne vous fiez pas à ces menaces de la Commission européenne qui ne visent qu’à crédibiliser la fumisterie gauchiste SRYZAISTE. Assurément, si l’Europe des puissants applaudissait à l’élection de SYRIZA, tous les ouvriers du Pirée, les chômeurs d’Athènes, les fonctionnaires saqués, les miséreux, les affamés de Grèce se détourneraient prestement de ce nuage de narguilé patenté. L’opération d’intrusion internationale dans les élections grecques bidon ne vise qu’à s’assurer que le parti de la bourgeoisie paupérisée l’emportera ce dimanche de janvier.

Observons les faits. La Grèce est un pays impérialiste en faillite technique qui malgré tous les crédits arnaqués par la Banque Centrale européenne ne peut pas être remis sur pieds sans d’immenses sacrifices pour les ouvriers. Le très lucide The Wall Street Journal publiait, le 20 janvier dernier, 12 chiffres qui illustrent la tragédie grecque (2). 

Mais le grand capital international s’inquiète de la montée de la colère ouvrière et de la résistance populaire dans plusieurs pays d’Europe, en Grèce, mais en Espagne, au Portugal, en Italie et en France aussi. Deux voies s’offrent aux capitalistes mondiaux pour contenir ces mouvements spontanés, désorganisés, désorientés et virtuellement dangereux pour eux. Premièrement, la voie de l’État policier et de la répression armée par les organes militaires nationales. Cette voie est utilisée dans le monde entier et la traque des assassins des journalistes parisiens a donné une idée du degré de préparation de la flicaille française dans ce domaine. Mais en Grèce, un problème se pose que nous signalions la semaine dernière (3). La police et la milice grecque ne semblent pas assurées étant donné que les sbires et les salariés de ces institutions de répression sont paupérisés et risquent de ne pas déclencher les tirs croisés sur la foule déchainée.

 

Deuxièmement, la voie de la supercherie

La gauche bourgeoise « surfe » donc sur ce mécontentement populaire contre les institutions de répression et se présente à l’alternance de la gouvernance. Le grand capital financier a donc imaginé une supercherie. Carte blanche et financement ont été donnés à la petite bourgeoisie grecque afin qu’elle s’unisse et qu’elle s’organise pour remporter l’élection et la mainmise sur l’État bourgeois dont on s’est assuré au préalable qu’il (SYRIZA) ne le détruira pas, et qu’il tentera de le faire fonctionner selon la légalité du droit bourgeois.

Un apologiste du parti gauchiste illustre parfaitement l’illusion affichée. Il écrit « [voter extrême-gauche] pour montrer un exemple et essayer de se faire entendre par les autres peuples de l’Europe, dans un but de changer les politiques européennes. C’est sans doute la seule lueur d’espoir aux yeux d’une population catastrophée, lueur qui malheureusement ne donnera pas un changement immédiat des conditions de vie », évidemment et pour très longtemps pourrait-on dire (4).

Un leader de SYRIZA, ayant bien appris sa leçon, annone le refrain que voici : « La victoire décisive de SYRIZA aux élections grecques peut mettre un terme aux politiques des mémorandums et à la stratégie de l’austérité, et déclencher des évolutions progressistes dans l’ensemble de l’Europe. Le 25 janvier, la peur changera enfin de camp : elle sera dans le camp de l’adversaire, des néolibéraux fondamentalistes, qui ont transformé la Grèce et les autres pays dits PIIGS (Portugal, Irlande, Italie, Grèce et Espagne) en laboratoires d’une expérimentation absurde et barbare » (5).

 

Dimanche 25 janvier, la deuxième manche

Quelle sera la situation économique de la Grèce au lendemain de l’élection, lundi le 26 janvier ? The Wall Street Journal la présente honteusement : depuis 2008, l’économie grecque a chuté de 25 % ; le chômage est à 25.8 % (1,2 million de chômeurs) ; Grèce = le 3e pays le plus pauvre d’Europe ; 23 % des gens sont très pauvre ; 70 milliards d’euros de mauvaises créances pour les banques ; depuis 2008, les marchés boursiers ont chuté de 84 % ; le quart des entreprises ont fermé ; et la liste catastrophique s’allonge tristement (6). 

La réponse des chefs syndicaux, des politiques révisionnistes, des gauchistes et des bobos paupérisés et radicalisés à cette situation catastrophique est toujours la même. « Ce gouvernement de gauche aura comme priorités essentielles l’annulation des mémorandums de rigueur et leur remplacement par un plan de développement qui favorisera la restructuration productive. Il s’attaquera immédiatement aux problèmes urgents du chômage, du rétablissement des revenus de la classe ouvrière, des droits sociaux, de la protection législative du travail et de tous les droits démocratiques qui ont été abrogés les dernières années. Dans ce but, la renégociation des accords de prêt avec les créanciers afin d’annuler les clauses abusives, les clauses « coloniales » qui étranglent la population et d’effacer une grande partie de la dette publique, est nécessaire et primordiale. – le rétablissement du salaire minimum à 751 euros (celui-ci ayant été réduit à 586 par les lois mémorandaires) et du treizième mois pour les retraites inférieures à 700 euros ; – la suppression des mesures législatives qui ont permis les licenciements abusifs dans la fonction publique et la réembauche des victimes concernés » (7).

Il est d’ores et déjà facile de prévoir la troisième manche de cette apocalypse. La gouvernance de la soi-disant « extrême gauche » plongera l’économie grecque encore plus profondément dans l’abîme. Les ouvriers et la population grecque, déjà éprouvés, pourront constater de visu la détérioration catastrophique de leurs conditions de vie et de travail. Tous les ouvriers d’Europe auront sous les yeux le spectacle affligeant d’un peuple désespéré – paupérisé – sacrifié sous la haute autorité de ce que le patronat aura présenté frauduleusement comme l’avant-garde de l’extrême gauche en déroute (sic) – incapable de faire fonctionner l’économie capitaliste en crise systémique, mieux que les capitalistes n’y parviennent eux-mêmes.

 

La rupture nécessaire

La gauche ouvrière aura alors la responsabilité, ayant farouchement dénoncée ces billevesées politiques, ces manigances diplomatiques, ces mystifications économiques, ces mensonges électoralistes, de faire valoir à notre classe, que seul le renversement de l’état bourgeois, le renversement du système capitaliste peuvent apporter une solution définitive à ces alternances de crises, de dépressions, de pauvreté et de guerres pour l’éternité. 

 

 

Prolétaire du monde entier, unissez-vous !

Manifeste du Parti ouvrier http://www.publibook.com/librairie/livre.php?isbn=9782924312520

______________

 

  1. http://www.legrandsoir.info/grece-l-ennemi-de-l-interieur.html
  2. http://blogs.wsj.com/briefly/2015/01/20/crisis-in-greece-the-numbers/
  3. http://www.les7duquebec.com/actualites-des-7/a-paris-un-camp-a-pris-sa-mesure/ et http://www.les7duquebec.com/actualites-des-7/non-au-terrorisme-non-a-letat-policier/
  4. http://www.legrandsoir.info/comment-le-peuple-est-il-en-train-de-reprendre-le-pouvoir-en-grece.html
  5. http://www.legrandsoir.info/grece-l-ennemi-de-l-interieur.html
  6. http://www.legrandsoir.info/comment-le-peuple-est-il-en-train-de-reprendre-le-pouvoir-en-grece.html
  7. http://www.legrandsoir.info/comment-le-peuple-est-il-en-train-de-reprendre-le-pouvoir-en-grece.html

 

LA SUITE DE L’ARTICLE » » http://www.les7duquebec.com/actualites-des-7/lextreme-gauche-menace-les-ouvriers-grecs/

 

Manifeste du Parti ouvrier http://www.publibook.com/librairie/livre.php?isbn=9782924312520


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101 réactions à cet article    


  • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 26 janvier 2015 00:44

    Euh... pardon mais et la droite, dans tout ça ?
    Je ne sais pas ce qui va se passer en Grèce. Je souhaite le meilleur au peuple grec et aux nouveaux élus, courageux et utopistes, mais sans utopie on n’avance pas.

    Mais je sais pourquoi c’est arrivé. Et puisqu’on ne parle pas de droite, j’en parle : n’était-ce pas M. Alogoskoufis, ministre des finances de droite du gouvernement Caramanlis, conservateur, qui ont d’abord triché sur leur comptes, aidés en cela par les très gauchistes Goldman Sacht, avant de se faire arnaquer par les mêmes ?
    Que des gens de gauche, on le voit !

    Ils se peut que Syriza se plante, mais après l’austérité de la rigueur sociale démocrate, la Grèce a le droit d’espérer une relance ? J’entendais tout-à-l’heure Philippot se féliciter de la victoire de l’extrème gauche grecque, alors que lui même parle d’umps ?

    Qui entretient les amalgames, au juste ?

    Mais une chose est claire : Wall-St a foutu la Grèce dans la merde sur le dos de l’Europe.
    Tout bénef.
    Sales gauchistes.


    • bourrico6 26 janvier 2015 10:34

      Avec le droite c’était le bonheur voyons. smiley

      Ce sujet va encore nous donner de belles envolées d’intelligence sur AV, ça promet dans les prochains jours, un festival de niaiserie et de débilité profonde nous attends.


    • lsga lsga 26 janvier 2015 14:38

      Syriza est un parti de Droite (keynésien) qui s’allie avec le Front National Grec (AN) plutôt que avec le Parti Communiste Grec. 


    • de Mande de Mande 26 janvier 2015 15:43

      Tout faux : Le KKE dogmatique ne comprend pas ce qui se passe et par sectarisme borné refuse de s’allier avec SYRIZA. Dommage pour le KKE.


    • de Mande de Mande 26 janvier 2015 15:46

      Le KKE dogmatique ne comprend pas ce qui se passe et par sectarisme borné refuse de s’allier avec SYRISA. Ce qui oblige SYRIZA à faire alliance avec le « parti des indépendants », souverainiste,anti-austérité certes, mais de droite, pour avoir une majorité


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 26 janvier 2015 16:06

      @ Mande 


      Je crois plutôt que la grande bourgeoisie européenne - inquiète - a interdit à Syriza d’inclure le KKE dans l’alliance - ce qui a amené SYRIZA a poser des exigences inacceptables au KKE 

      Je crois que la grande bourgeoisie européenne préfère approcher son parti nationaliste de droite du pouvoir au cas ou une étape supplémentaire serait nécessaire

      Je crois que la grand bourgeoisie européenne préfère garder son parti de gauche (sic) bourgeoise KKE en réserve au cas ou la situation ouvrière dégénérerait (ce qui est inévitable) comme dernier rempart avant le coup d’État militaire fasciste. 

      Quoiqu’il en soit - la situation est critique pour le prolétariat grec bien mal en point.


    • Scual 26 janvier 2015 08:17

      Toute personne parlant d’extrême-gauche à propos de syriza est incompétent.


      • lsga lsga 26 janvier 2015 14:38

        de toute manière, le vrai terme, c’est progressiste révolutionnaire. 


      • Robert Bibeau Robert Bibeau 26 janvier 2015 15:45

        @ Scuat 


        Vous auriez avantage à apprendre à lire monsieur Scual...votre incompétence en lecture est manifeste.
        J’ai bien écrit que la bourgeoisie - les médias à la solde insistent pour présenter SYRIZA comme une organisation d’extrême gauche - car il est important que les gens le croient afin de compléter le coup fourré.

        Pour ma part j’écris la « gauche » bourgeoise en parlant de SYRIZA des nationaux-socialistes en autant que je suis concerné. ( smiley 

        Lisez puis commenter avec compétence ( smiley)

      • Scual 26 janvier 2015 17:42

        Oui désolé c’était une réponse au message de Gnostic du dessus mais je l’ai posté dans le fil de discussion générale... pas très compétent en effet.


      • Le p’tit Charles 26 janvier 2015 08:22

        bof..le peuple Grec est cocu comme le peuple Français en votant pour la gauche...Il déchanteront bientôt..comme les Français...Les peuples pour vivre ont toujours eu besoin d’un LEADER corrompu pour les gouverner...pourquoi voulez vous que cela change.. ?


        • bourrico6 26 janvier 2015 10:37

          Car il ne l’aurait pas été en votant à droite bien entendu, tout comme il ne l’est pas depuis des années.

          Putain mais comment peut on être assez con et écrire des connerie pareilles ?
          Je sais, c’est l’antigauchisme primaire qui ressort, un truc très..... primaire justement.

          Et si on a bien besoin d’un « leader », il n’est nul besoin qu’il soit corrompu !


        • Le p’tit Charles 26 janvier 2015 12:22

          Les cocus de gauche en France se font entendre...rendez vous compte...un mec de gauche (en Graisse) est arrivé au pouvoir pour se faire engraisser par le peuple...


        • Le p’tit Charles 26 janvier 2015 12:24

          Ne faîtes pas attention a bouricon 24698723,5..il est payé par les cons de l’élysée...


        • Le p’tit Charles 26 janvier 2015 12:47

          C’est la fête des voyous de la gauche... !


        • CN46400 CN46400 26 janvier 2015 10:20

          « les affamés de Grèce se détourneraient prestement de ce nuage de narguilé patenté. »


            Il ya bien pire, c’est la moquette canadienne que fume, sans précautions, le camarade Bibeau .......

          • lsga lsga 26 janvier 2015 14:34

            Donc pour rappel, Syriza a refusé de s’allier avec le parti communiste, et a préférer s’allier avec le Front National Grec (la droite souverainsite AN).

             
            Syriza n’est simplement PAS UN PARTI DE GAUCHE. Syriza est un parti réactionnaire, anti-communiste, anti-révolutionnaire ; qui s’allie avec le Front National grec plutôt qu’avec le Parti Communiste Grec. 
             
            Vivement que leur programme Keynésien se casse la gueule, que les libéraux reprennent la main, qu’on en finisse enfin avec la caste moyenne réactionnaire qui soutient l’impérialisme européen depuis 70 ans. 
             
            Keynes ne peut rien contre la crise.
            Les crises du Capitalisme sont provoqué par la baisse tendancielle du taux de profit. Syriza n’en parle même pas. 

          • Robert Bibeau Robert Bibeau 26 janvier 2015 16:16

            @ ISGA 


            Tu as totalement raison - sauf n’utilise pas ce mythe de la CASTE moyenne inventé par les keynésiens 
            Ca n’existe pas une classe moyenne ni une caste moyenne. Ce sont des fractions de la petite-bourgeoisie en cours de paupérisation - et cette paupérisation est le fruit du capitalisme et de leurs maitres grands capitalistes. 

            De toute temps capitaliste la classe petite-bourgeoise instable - rêveuse - inconstante - traitre - est portée vers le terrorisme, l’anarchisme, le réformisme, et à la fin le fascisme - tout ce qui croit-elle lui redonnera son statut perdu - ses revenus perdus - ce qui est impossible - alors le bout de cette aventure est toujours comme en 1939 - la guerre et la mort pour les ouvriers par millions.

            La KKE n’est pas un parti communiste ISGA c’est un parti révisionniste déchu.
             

          • lsga lsga 26 janvier 2015 16:20

            en fait, j’utilise le terme de caste pour éviter d’utiliser celui de « classe moyenne », qui est en effet un détournement de la signification de « classe ».

             
            Oui, d’accord pour le KKE. Je fais mon agitateur politique, comme d’hab. 
             
            Le fait est que Syriza vient de s’associer avec l’équivalent grec du Front National, et donc, avant même que Tsipras ne soit premier ministre, on a déjà la preuve qu’il s’agit d’un parti néo-fasciste. 

          • lsga lsga 26 janvier 2015 16:43

            donc Syriza s’allie avec le Front National, c’est normal... lol


          • Auxi 1er février 2015 17:21

            l’anarchisme


            Monsieur Bibeau, j’allais presque voter pour vous lorsque je suis tombé sur cette contrevérité absolue. L’anarchisme, dont vous êtes totalement ignorant, n’a absolument rien à voir avec tout cela. Vous employez des mots dont vous ignorez le sens. Vous vous êtes discrédité tout seul.

          • Robert Bibeau Robert Bibeau 3 février 2015 00:18

            @ AUXI


            Désolé de t’avoir blessé dans tes convictions. L’anarcho-syndicalisme a tout à voir avec cela je m’excuse de te blesser encore une fois. 


          • Erdal 7 février 2015 16:13

            C’est le Parti communiste qui refuse de s’allier avec ce parti bourgeois-réformiste. Syriza va très bien avec le FN grec.


          • Layly Victor Layly Victor 26 janvier 2015 11:00

            La montée de la colère de la classe ouvrière en France, vous avez vu ça dans quel roman ?
            La classe ouvrière en France a été anéantie, depuis les années Mitterand : désindustrialisation massive, humiliations permanentes des licenciement et des « plans sociaux », laminage de ses valeurs sociales et morales, de sa culture, au profit de la sous culture gaucho-boboïste, théorie de la « déconstruction », disparition de tous les intellectuels du Parti Communiste, au profit de fades valets et porte serviettes du mélenchonisme, dictature intellectuelle et morale massive de la presse monolithique.
            C’est un écrasement total. Nous étions quelques uns, il y a des années, à dire que la bataille décisive serait culturelle, et cette bataille a été perdue : destruction de la littérature, de la poésie, de l’Histoire, des Mathématiques, de la Science, de la notion d’amour de la patrie, qui sont des valeurs ouvrières, avec la complicité active des enseignants de gauche et des intervenants sociaux du « peuple de gauche ». Il ne reste plus rien, à tel point que les derniers débris de la classe ouvrière trouvent une maigre consolation dans le discours du Front National, sans trop y croire d’ailleurs, un peu comme le mourant s’accroche aux paroles rassurantes du médecin.
            Le Parti Communiste Français porte une énorme responsabilité dans ce désastre. Il a tout trahi pour quelques strapontins électoraux. Il est prêt à tout « pour un plat de lentilles ».
            Quand je vois Pierre Laurent se pavaner entre le démagogue Mélenchon de Saint Germain et l’hystérique Duflot, je suis très en colère. Tout, dans la ligne de la direction du PC, est cohérent : ralliement sans condition au clan occidental et otanien anti Russe, à la religion anti nucléaire, à la « pédagogie progressiste », etc.
            Le PC avait en son sein, dans les années 1960, les meilleurs intellectuels de France, les meilleurs scientifiques, les meilleurs artistes. Il a tout laissé filer aux mains de la gauche germanopratine bien pensante. Il a été à l’origine du programme nucléaire français (Joliot-Curie) et à l’origine de la fondation du Commissariat à l’Energie Atomique. Aujourd’hui, il est anti nucléaire (sans oser l’avouer), alors que l’industrie nucléaire française est le dernier rempart contre l’effondrement total, et il se traîne aux basques de la Duflot, une gourde inculte.
            Désolé pour ma colère. L’équipe Mélenchon, PC, Verts est en train de faire le travail d’enfumage du peuple que vous reprochez à Zyriza.


            • Doume65 26 janvier 2015 11:47

              «  de la notion d’amour de la patrie »

              Attention, tu vas vite être traité de rouge-brun !


            • egos 26 janvier 2015 11:58

              Synthèse aboutie,

              de Laly Victor 

              Rien a attendre de la classe politique et des media, si ce n’est les quolibets dot furent abreuvés les témoins du naufrage industriel du pays (déclinistes etc.) au profit de l’économie financière et spéculative.

              Aperçu un extrait d’un chroniqueur nom Brunet (?) BFM TV dim 25 janv, déversant toute sa hargne envers le peuple grec qualifié de lâche, 

              les libéraux pro-européens se lâchent aussi parfois

              Quells perspectives pour la Grèce après l’élection Syriza ? une amélioration temporaire en phase avec les récentes dispositions de la BCE, l’avis partagée des économistes libéraux sur un effacement partiel de la dette, mais au de la, le maintien du pays au sein de l’Europe et e la zone euro laisse entrevoir des ajustements et ds contorsions dont le discours du PS au fil des ans nous a rendus coutumiers.

              Un point du programme Syria cependant dénote, l’affichage de sa volonté, parmi les priorités, se sa volonté de lutter contre la corruption, le clientélisme et de réformer la fiscalité... 

              profession de foi qui, en France prend des allures d’autodafé



            • lsga lsga 26 janvier 2015 14:35

              classe ouvrière === prolétariat === tout ceux qui vivent en vendant leur force de travail.

               
              Pas que les manouvriers en usine, en voie de disparition, qui comme les poujadistes en voie de disaprition hier, votent à l’extrême droite.

            • Robert Bibeau Robert Bibeau 26 janvier 2015 16:26

              @ VICTOR Je comprends TOTALEMENT votre colère et je la partage.


              Vous écrivez « Le Parti Communiste Français porte une énorme responsabilité dans ce désastre. Il a tout trahi pour quelques strapontins électoraux » YES. Mais le PCF était pourri de l’intérieur depuis 50 ans monsieur et ses dernières trahison sont le fruit des précédentes depuis 50 ans. 

              Il n’y a pas d’étape réformiste - social-démocrate - électoraliste - vers la RÉVOLUTION monsieur comme plusieurs ici le laisse entendre. Ce sont des brocanteries petites-bourgeoises que cette merde réformiste de « gauche » ou de droite qui mènent tous sans exception vers le fascisme. 

              NON la classe ouvrière n’est pas disparue. Si le capitalisme existe c’est que la classe capitaliste et la classe ouvrière existent l’un ne peut exister sans l’autre.

              NOUS révolutionnaire devons inlassablement expliquer aux ouvriers (pas aux bourgeois dont nous avons rien à foutre) toute et chacune des supercheries montées par la bourgeoisie avec ses alliés de la « gauche » bourgeoise (ATTENTION JE N’ÉCRIT PAS LA GAUCHE MAIS BIEN LA « GAUCHE » BOURGEOISE OU PRÉTENDU TELLE PAR LE CAPITAL) 

              Aucune option réformiste = cul de sac = ne doit être soutenu par les vrais communistes car demain - lors de l’échec inévitable de ces solutions bidon nous devrons être blanc comme neige devant notre classe et lui exposer ce que fut et ce que sera notre ligne révolutionnaire sans compromis AUCUN 

              Ce système social doit être abolit rien de moins.

              Ayez confiance en la classe ouvrière française qui a déjà fait la preuve de son ardeur révolutionnaire monsieur.
               
                

            • Auxi 1er février 2015 17:27

              la classe capitaliste et la classe ouvrière existent l’un ne peut exister sans l’autre.


              D’accord avec le reste, mais là, non. La classe ouvrière ne peut exister – je veux dire vivre, et non survivre, qu’en liquidant la classe capitaliste. Par tous les moyens, je dis bien : tous les moyens.

            • VICTOR Ayoli Victor 26 janvier 2015 11:01

              « La konnerie humaine est la seule approche que l’on puisse avoir de l’infini » disait Einstein.
              En la matière, vos écrits tutoient le cosmos.


              • Robert Bibeau Robert Bibeau 26 janvier 2015 15:48

                @ Victor 


                Je sais qu’il est difficile d’admettre que l’on se fait baiser par ceux en qui on porte toute ses complaisances et il est encore plus difficile de voir les cocufiés ainsi exposés sur la place publique 

                J’en suis navré mais c’est pour votre bien - que je ne convoite as soyez en assuré - ce qui n’est pas le cas de SYrza ( smiley


              • nours77 nours77 26 janvier 2015 11:08

                La troisième phase est hélas la privatisation du pays... le but ultime du capitalisme, tout appartient a quelqu un, même un pays, même une population...


                • lsga lsga 26 janvier 2015 14:40

                  non, ça c’est le point de départ du Capitalisme, pas besoin de privatisation pour que l’État appartienne à la Bourgeoisie. L’État EST bourgeois, par nature. L’État Providence n’est qu’une forme d’impérialisme. 


                • Robert Bibeau Robert Bibeau 26 janvier 2015 16:29

                  @ OUI ISGA 


                  L’État providence pour soutenir la consommation et la réalisation du profit n’est qu’une des formes que peut prendre l’État impérialiste dans le mode de production capitaliste-impérialiste internationalisée, globalisée décadent.


                • leypanou 26 janvier 2015 11:20

                  En se focalisant presque exclusivement sur les ouvriers grecs, l’article passe à coté de millions de personnes qui n’ont rien à gagner à la poursuite de la politique menée depuis plusieurs gouvernements déjà.

                  Si on poursuit la comparaison avec la France, c’est à peu près les positions de Lutte Ouvrière et du NPA qui récitent leurs dogmes qui datent du 19ème siècle.

                  Le monde actuel n’est plus le monde du temps de Karl Marx. Pire, beaucoup d’ouvriers votent contre leurs intérêts de classe, ne serait-ce qu’en France.

                  Avec cette obsession sur la classe ouvrière, l’auteur perd sur 2 tableaux : les ouvriers déjà, qui désertent de plus en plus et les autres classes écrasées par la politique néolibérale -petits employés, petits paysans, petits retraités, bref toutes les couches basses de la population.

                  Ouvrier avant-garde, je demande à voir.


                  • lsga lsga 26 janvier 2015 14:40

                    Ouvrier === qui vit en vendant sa force de travail. Ça comprend le manager et l’ingénieur à 3000€ par mois (dont les salaires chutent flèche, de toute manière).


                  • Robert Bibeau Robert Bibeau 26 janvier 2015 16:40

                    @ Leypanou 


                    Bien des choses à dire sur ton intervention 

                    1) Je ne suis pas NPA ou Lutte Ouvrière. Je te donne un exemple. Nous de la gauche révolutionnaire ne présenterions JAMAIS - JAMAIS un seul candidat aux élections bourgeoises et n’aurions jamais le désir d’avoir un seul député à l’assemblée. EXEMPLE le chiffre qui m’intéresse le plus de cette élection ce sont les abstentions pas les votes pour les fumiers de KKE - Syriza ou les autres.

                    2) NON ca n’existe pas les millions de gens qui ne sont ni salarié, ni chômeurs (ex-salarié), ni étudiants (futur salariés), ni assisté sociaux (ex-salariés), ni bourgeois propriétaire et patronat, ni petit-bourgeois. Qui sont ces millions qui ne feraient partie d’aucune de ces classes sociales ???? 

                    3) OUI tu as raison les ouvriers désorientés à cause des trahisons de la gauche (remontant `la IIIe Internationale et ses Fronts populaires - Front unis avec la petite bourgeoisie) politique que la pseudo gauche poursuit inlassablement - les ouvriers dis-je sont désunis inconscient - aliénés et désorientés comme ils le furent par les NAZI et les fascistes en 1930 

                    4) Mais nous bénéficions de l’exemple du mouvement fasciste des années trente et nous ne devons pas refaire les erreurs de la IIIe Internationale = Pas de front uni avec la bourgeoisie pseudo « démocratique » réformiste. La révolution et rien d’autre voilà notre message à notre classe.
                     

                  • lsga lsga 26 janvier 2015 16:42

                    j’adhère de plus en plus aux points 1 et 4.


                  • Auxi 1er février 2015 17:32

                    assisté sociaux


                    « AssistéS » sociaux !? On croirait lire « Valeurs actuelles » !

                  • MagicBuster 26 janvier 2015 11:25

                    Les Français comme des boeufs suivaient les USA,
                     Puis Les Français comme des boeufs suivaient les allemands,
                      Puis Les Français comme des boeufs suivaient les Grecs,
                     etc....

                    En attendant qu’ils poussent des couilles aux dirigeant Français.... on fait comment pour les virer TOUS.


                    • COVADONGA722 COVADONGA722 26 janvier 2015 11:33

                       yep les partis d’extrême droite ou d’extrême gauche européens acceptant le jeu électif des démocrasouilles ne servent qu’a maintenir la colère des peuples dans les urnes !


                      le vote n’est pas l’ultime épée ! seule une immense jacquerie sociale et identitaire saura rendre justice aux peuples d’Europe !

                      asinus:ne varietur 

                      • lsga lsga 26 janvier 2015 14:36

                        une révolution planétaire.

                         
                        L’Europe n’a simplement pas les ressources en matières premières nécessaire pour vivre sans impérialisme ou sans se faire écraser au niveau mondial. 

                      • Robert Bibeau Robert Bibeau 26 janvier 2015 16:46

                        @ COVA J’adore ta formule « le jeu électif des démocrasouilles ne servent qu’a maintenir la colère des peuples dans les urnes !


                        Sauf que j’écrirais pour ma part la colère OUVRIÈRE dans les urnes - de l’étouffer donc. 

                        J’Écris ouvrière car le concept de peuple est très alambiqué - c’est le concept des maoïstes pour éviter de se mettre sous la direction unique de la classe ouvrière.

                        Peuple est un concept dont s’est servirt Mao pour placer la petite-bourgeoisie et la bourgeoisie nationaliste chinoise à la tête des paysans (maintenant inexistant en Occident) et comme force d’appoint - le petit prolétariat chinois - Pareil en Russie Soviétique qui ne comptait que 7 millions d’individus en 1917 contre 50 millions de paysans 

                        L’HISTOIRE DE L’HUMANITÉ EST L’HISTOIRE DE LA LUTTE DE CLASSE 

                      • Dany romantique 26 janvier 2015 11:42

                        à l’auteur,

                        C’est difficile d’être tout a fait d’accord avec vous ; je comprends néanmoins votre méfiance sur le déroulé. Tsipras vient du parti communiste grec ce qui me rassure. Il met en place avec Syrisa un nouveau parti qui enterre l’ancien parti socialiste, social traite. L’idée est séduisante et il ne faut pas faire la fine bouche.
                        LU.E. va composer à minima sur la dette en rééchelonnant celle-ci, afin de libérer des flux financiers avec pour conséquences d’aller à la consommation, par la restauration des mesures sociales (smic, fonction publique, pensions de retraites, soins gratuits pour tous) ces objectifs sont vitaux. on peu toujours penser que la matrice appartient toujours à l’U.E. aux marchés, au capital. mais.. il faut bien démarrer un processus révolutionnaire par le début, non ?
                        Si Tsipras devient mou et qu’il soit mis hors jeu on verra bien, ce sera perdu mais le pire n’est jamais certain. Il est vrai qu’il demande des arrangements de dette aux maîtres de l’U.E. et qu’il reste confiant dans l’euro. c’est leur tactique. 
                        Perso je pense qu’il devait être bien plus radical en s’excluant de la zone euro de façon clair et en déclarant la dette illégitime, sans la rembourser. 
                        La, il joue les arrêts de matches, les prolongations, les tirs au but après. Il va perdre du temps car il est pris dans une mâchoire entre les besoins vitaux du peuple et les grands argentiers, qui dominent le jeu dans le cadre européen. Mais c’était cela son programme celui qui lui donne mandat : révolte mais pas révolution.
                        Alors, wait and see et bonne chance à lui.
                        Ce sera très difficile, c’est David contre Goliath.
                         

                        • lsga lsga 26 janvier 2015 14:41

                          Syriza a refusé de s’allier avec les communistes et s’est allié avec le Front National Grec (AN).

                          Syriza est un parti réactionnaire, d’extrême droite. 

                        • Pyrathome Pyrathome 26 janvier 2015 15:41

                          Syriza a refusé de s’allier avec les communistes
                          .
                          TOTALEMENT FAUX....
                          Ce sont les communistes qui refusent pour l’instant....
                          Ne raconte pas de conneries, Isga....


                        • Robert Bibeau Robert Bibeau 26 janvier 2015 15:59

                          @ DANY Bravo plutôt que de vous vautre dans les insultes vous argumentez - savamment à part ça. Bien.

                          1) Le fait que le vieux parti révisionniste communiste soit de cette saloperie ne me surprend as et ne me rassure pas cela va sans dire. Ils ont déjà protégé le parlement bourgeois il y a quelques mois de la sanction de la rue - il poursuive leur politique réformiste pour sauver le capitalisme 

                          2) NON vous n’avez pas raison d’écrire « il faut bien démarrer un processus révolutionnaire par le début, non ? » Cette mystification - cette fumisterie - ce réformisme syriza n’est absolument pas le premier as vers la révolution. C’est une arnaque - le premier pas vers le national-socialisme - le fascisme - un pas de plus vers l’État policier administré par la petite bourgeoisie gauchisante - écoeurante.

                          Sorry monsieur de chambouler vos illusions 


                        • Dany romantique 26 janvier 2015 16:41

                          @ Robert,

                          Mes illusions pour Syrisa ?..je ne suis pas crédule, il faut lire entre les lignes, qu’ai je écrit ?
                          Un peu de discernement camarade cela ne fait pas de mal.Je ne suis pas dans la lune, je suis sur terre et je regarde l’Histoire avec un grand H.Qui trouve donc grâce à vos yeux : « la bande à Bonnot » ou Zapatta,ou Gandhi may be ? Mais nous ne sommes pas à la Havane de Castro renversant Battista en 1959, ni au Palais des glaces en 1917. Aujourd’hui cela ressemblerait plus à l’accession d’Allende ; désolé pour le rêve...
                          L’homme n’est pas foncièrement bon, c’est juste un rapport de force.on n’est pas dans la croyance d’untel ou untel comme élixir éclairé. Je ne crois ni en Dieu, ni Allah, ni Moïse. 
                          Maintenant sur la méthode, si vous jouez un peu aux échecs et que vous comptiez viser la Reine en deux coups, c’est soit que vous êtes inconscient ou que vous ne savez pas jouer. Ou que vous sous estimez vos adversaires. C’est dangereux de sous estimer vos adversaires de Davos (qui ont un visage..) ;
                          Une chose me rassure, c’est que vous n’auriez jamais pu être un banquier :
                          vous ne faites pas crédit.
                          Salut camarade, sans rancune.

                        • Robert Bibeau Robert Bibeau 26 janvier 2015 16:51

                          @ dany 


                          M’accusé de me trainer derrière la Bande à Bonot Moise ou la dolce Vita ou Allah ai-je besoin de répondre a de telles insignifiances ??? 


                          Lisez mes centaines d’articles sur Internet et rapportez-moi une phrase ou je soutien Ghandi - Mandela - ou autre fumiste petits-bourgeois traitres au prolétariat.

                          Je n’ai qu’un maître = la classe ouvrière et ses intérêts révolutionnaires supérieurs - détruire le capitalisme et édifier le socialisme est la seule alternative - point à la ligne camarade.

                          Mercredi j’aurai un bon texte sur les illusionnistes fascistes réunis à DAVOS camarade 


                        • Auxi 2 février 2015 00:36

                          Syriza est un parti réactionnaire, d’extrême droite


                          Continue de t’enfoncer, Isga, tu vas finir par nous trouver du pétrole !

                        • foufouille foufouille 26 janvier 2015 11:43

                          on verra bien ce qu’ils feront, on peut rien dire d’autre.


                          • wesson wesson 26 janvier 2015 11:47

                            Bonjour l’auteur, 


                            tout d’abord, reconnaissons au peuple Grec la volonté affiché de changer avec la politique qu’il a subi ces 5 dernières années, et reconnaissons lui de l’avoir fait au terme d’une élection, et non pas à l’aide d’une révolution et son cortège de violence. 

                            Ceci étant dit, les espoirs suscités sont effectivement immenses, et la tâche ne s’annonce pas si simple (et n’oublions pas que Syriza a manqué la majorité absolue, et donc doit gouverner en coalition).

                            Bref, avant de leur tirer dessus, évitons les procès d’intention, et voyons-les à l’oeuvre.

                            • lsga lsga 26 janvier 2015 14:42

                              le peuple grec n’existe pas.
                              Il y a un prolétariat, et il n’a pas de nation. 


                            • Robert Bibeau Robert Bibeau 26 janvier 2015 16:58

                              @ WESSON 


                              Nous ne sommes pas dans le même camp vous et moi monsieur.

                              1) Le peuple Grec se fait balader en traineau de la TROIKA dans cette élection bidon 
                              2) Je n’ai absolument pas la confiance que vous affichez envers les élections bidon bourgeoises - qui n’ont apporté que misère pour la classe ouvrière depuis leur invention dont deux guerres mondiales et une troisième en préparation
                              3) Non Notre devoir impératif est de bien exposer à l’avance ce qui surviendra de façon que les ouvriers et les petits-bourgeois qui nous lise apprennent que nous pouvons voir clair dans toutes ces manigances et ainsi petit à petit prendre confiance dans notre capacité d’analyse - La fois suivante ils apprennet que nous ne nous trompons pas et que nous prévoyons les catastrophes (ce que sera SYRIZA) pour les ouvriers Grecs mais aussi demain pour les autres EN ESPAGNE UN PARTI DU TYPE SYRIZA EST MONTANT -en France le choix de la bourgeoisie se porte sur le FRONT NATIONAL 

                              4) Nous parlons aujourd’hui pour demain et notre grille d’analyse scientifique marxiste nous est utile pour comprendre ce qui se trame derrière les bambous



                            • Pyrathome Pyrathome 26 janvier 2015 17:05

                              le peuple grec n’existe pas.
                              .
                              Ouffff, ça fait jamais que 3000 ans qu’ils sont là et ont produit les meilleurs penseurs, artistes et scientifiques de leur temps, mais à part ça, ils n’existent pas....... smiley
                              Guignol, va...smiley


                            • lsga lsga 26 janvier 2015 17:10

                              le peuple grec ? Il y a 3000 ans ? Tu devrais réviser ton Histoire. C’était des petites cités qui passaient leur temps à se faire guerre, qui ne correspondent pas aux frontières actuelles de la grèce. Et puis les personnes vivant dans les frontières actuelles de l’État bourgeois grec ne sont pas leurs descendants directs.

                               
                              Tu deviens racialiste Pyrathome ? La France éternelle : ça devient ta came ?

                            • Pyrathome Pyrathome 26 janvier 2015 17:34

                              Tu deviens racialiste Pyrathome ? La France éternelle : ça devient ta came ?
                              .
                              Non mais allô quoi, tu racontes n’importe quoi.....
                              Arrête la moquette....


                            • lsga lsga 26 janvier 2015 17:42

                              ah bas : la Grèce de 3000 ans, ça rappelle la France éternelle.

                               
                              Il n’y a pas plus de Grèce éternelle que de France éternelle. Un prolétaire grec a beaucoup plus de point commun avec un prolétaire français qu’avec un bourgeois grec. La Nation est un concept bourgeois, qui divise le prolétariat mondial, et empêche l’essor de la Révolution Planétaire.

                            • Montdragon Montdragon 26 janvier 2015 12:43

                              En tout cas Demis ça l’a achevé....
                              Des impôts ??

                              Arghhhhh


                              • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 26 janvier 2015 13:37

                                Un pays a ce point pourri et détruit par la corruption depuis des décennies ne peut être redressé par un cirque électoral !!!

                                Évidemment les réactions, les articles et les bla bla vont fleurir après ce cirque électoral grec ! Mais souvenez-vous : La Grèce n’est pas encore sortie du café maure de toutes les crises !!!

                                J’ai écouté des tonnes d’histoires sur les médias de la désinformation, jamais une part de responsabilité de la faillite n’a été mise sur le compte de la populace grecque qui avait ccepeté la corruption depuis des décennies ! Résultat, le peuple demandera aujourd’hui à être allégé et soulagé tout en gardant le même fond pourri de l’irresponsabilité collective ! 

                                D’autres pays vont dans le même sens...


                                • Auxi 1er février 2015 17:42

                                  la populace grecque


                                  Vous êtes tellement au-dessus de la populace, Monseigneur Madjour… Vous croyez sérieusement que les corrompus se sont présentés au suffrage universel en annonçant la couleur, en disant aux électeurs qu’ils allaient taper dans la caisse et s’en fourrer plein les poches, et que les Grecs, en pleine connaissance de cause, les ont portés au pouvoir ? Vous êtes grotesque.

                                • de Mande de Mande 26 janvier 2015 14:09

                                  Il vaudrait mieux laisser la parole aux Grecs qui vont retrouver l’électricité, des médicaments, etc.


                                  • lsga lsga 26 janvier 2015 14:45

                                    la caste moyenne réactionnaire qui soutient les politiques impérialistes de l’Europe : son avis ne nous intéresse pas. 


                                  • Robert GIL Robert GIL 26 janvier 2015 14:20

                                    Les intentions de Syriza face à ces difficultés, parfaitement prévisibles dans leurs grandes lignes, ne sont pas claires. La campagne s’est surtout voulue « rassurante », visant l’électorat modéré et indécis, et a diffusé l’image d’une « Europe qui change », et même à toute vitesse, et qui est disposée à accéder aux demandes de Syriza. Ces derniers jours, des déclarations de dirigeants de Syriza, tous principalement des économistes (Dragasakis, Tsakalotos), mais aussi du « bras droit » de Tsipras et directeur de son staff personnel Nikos Pappas, laissent entendre que Syriza serait d’accord pour demander une prolongation « technique » du « programme d’aide » en cours, pour « donner du temps à la négociation ». Les conditions qui seront exigées d’une telle prolongation prétendument « technique » sont passées sous silence.

                                    .

                                    On se retrouve donc face à un nœud de contradictions, qui, sous des formes diverses, jalonnent la trajectoire de Syriza et la situation grecque dans son ensemble. Déjà, entre les deux élections de mai et juin 2012, à peu près les mêmes dans Syriza (Dragasakis en première ligne) s’étaient démarqués de la ligne du parti et avaient écarté l’idée d’une annulation « unilatérale » du Mémorandum. Dragasakis avait alors développé des distinctions oiseuses entre la dénonciation « politique » du Mémorandum et la « dénonciation juridique », qui équivaudrait à ces « actions unilatérales » qu’il abhorre. De tels propos avaient coûté cher à Syriza à l’époque, donnant l’impression d’un flou artistique, annonciateur de repli, sur les questions les plus décisives. Mais in fine ce n’est pas cette ligne qui avait prévalu. Qu’en sera-t-il à présent ? C’est peut-être LA question essentielle. Mais ...lire la suite


                                    • Dwaabala Dwaabala 26 janvier 2015 14:38

                                      En Amérique Latine, les gouvernements qui mettent en œuvre une stratégie alternative ont été élus et réélus constamment, ce qui montre son caractère efficace et populaire.
                                      Pourquoi pas en Europe ?


                                      • lsga lsga 26 janvier 2015 14:46

                                        ah bon ? toi tu soutiens un parti anti-communiste et anti-révolutionnaire comme Syriza ? Qui s’allie avec le Front National grec (AN) plutôt qu’avec le Parti Communiste Grec ?

                                         
                                        Hey : continue à lire Marx, et laisse tomber l’actualité. 

                                      • Pyrathome Pyrathome 26 janvier 2015 15:35

                                        Arrête de troller, Isga, t’es vraiment le prototype même du troll de l’UE...
                                        Et arrête aussi de faire des procès d’intention à syrisa, pour l’instant, personne ne peut dire comment cela va se passer, attends un peu pour venir baver, c’est quand-même un comble ça....
                                        Tsipras n’a jamais dit qu’il ne voulait pas faire alliance avec les communistes, il a dit qu’il ferait alliance avec tous les gens de bonne volonté, et de toute façon il ne lui manque que deux voix au parlement, c’est peanuts...


                                      • de Mande de Mande 26 janvier 2015 15:54

                                        Pour laisser tomber l’actualité il faudrait d’abord la connaître.
                                        C’est le KKE dogmatique qui ne comprend pas ce qui se passe et qui par sectarisme borné refuse de s’allier avec SYRIZA.


                                      • lsga lsga 26 janvier 2015 16:06

                                        la bonne volonté : un concept moral, idéaliste bourgeois.

                                         
                                        La « bonne » volonté de Syriza, comme de Podemos : c’est la volonté anti-révolutionnaire.
                                         
                                        Keynes : c’est fini. Vous allez l’apprendre. Espérons que ce soit avant la guerre mondiale. 
                                         


                                      • Pyrathome Pyrathome 26 janvier 2015 16:31

                                        la bonne volonté : un concept moral, idéaliste bourgeois.
                                        .
                                        Pfffff, t’es affligeant mon pauvre Isga.....
                                        Continue de troller, si tu n’as que ça à foutre......


                                      • lsga lsga 26 janvier 2015 16:32

                                        oui oui, le matérialisme, c’est affligeant pour les petits bourgeois réactionnaires qui se réjouissent du retour du fascisme en Europe.


                                      • Robert Bibeau Robert Bibeau 27 janvier 2015 05:07

                                        Il est dommage cher DWAABALA que personne ne relève ta remarque fort pertinente et qui si elle était débattue pourrait faire avancer le débat. 


                                        Il y a en effet un parallèle à faire avec ce qui se passe en Amérique Latine et en Grèce mais la situation est très complexe et historique en Amérique Latine 

                                        Je reviendrai sur la situation en Amérique Latine et ces soi-disant partis de gauche - populistes que les grands bourgeois locaux tolères et qu’ils finiront par balayés comme ils l’ont fait dans le passé (dans les années 1930-1940) pour instaurer des dictatures militaires fascistes. Soyez patient vous vous réjouissez trop vite - le requin a encore toutes ses dents.


                                      • lsga lsga 26 janvier 2015 16:08

                                        Robert, j’en profite pour vous filer une vidéo où Pablo Iglesias prend clairement position contre le Marxisme et la Révolution : https://www.youtube.com/watch?v=6-T5ye_z5i0

                                         

                                        • lsga lsga 26 janvier 2015 16:23

                                          l’argument principal de de Iglesias c’est : « la théorie révolutionnaire : c’est trop compliqué à comprendre pour la classe ouvrière »


                                        • de Mande de Mande 26 janvier 2015 17:00

                                          Le bagage de Mao en fait de léninisme était plutôt mince pendant la Longue Marche, et Fidel Castro n’était pas encombré de marxisme quand il a renversé Batista.


                                        • lsga lsga 26 janvier 2015 17:03

                                          ça tombe bien, je n’ai aucune sympathie ni pour castro ni pour mao. 


                                        • Pyrathome Pyrathome 26 janvier 2015 17:08

                                          ça tombe bien, je n’ai aucune sympathie ni pour castro ni pour mao.
                                          .
                                          Mais tu en as pour Staline et Polpot ??


                                        • lsga lsga 26 janvier 2015 17:11

                                          certainement pas. contrairement à la racaille réactionnaire du Front de Gauche qui n’a jamais de mot assez doux pour tous les dictateurs prétendus communistes. 


                                        • Pyrathome Pyrathome 26 janvier 2015 17:21

                                          Ah là là, t’es à point pour voter la famille Lapine et son marxisme Soralien de paquet cadeau/Bonux....ah ah ah !!!


                                        • lsga lsga 26 janvier 2015 17:23
                                          Soral ? Marxiste ? Achète toi un cerveau et apprend à lire Marx.

                                        • Pyrathome Pyrathome 26 janvier 2015 17:27

                                          Oui c’est ça, à part Bibeau et Isga, personne d’autre ne connaît Marx...... smiley
                                          Vous n’êtes que deux, faut bien un début à tout......
                                          Allez, bonne chance !!


                                        • lsga lsga 26 janvier 2015 17:39

                                          ah bas si tu dis que Soral est marxiste, désolé camarade, mais tu confonds nazisme et marxisme. Rien d’étonnant pour un social-nationaliste. 


                                        • Pyrathome Pyrathome 26 janvier 2015 18:09

                                          Rien d’étonnant pour un social-nationaliste.
                                          .
                                          Bon écoute abruti, tes insultes, tu peux te les mettre où je pense....


                                        • lsga lsga 26 janvier 2015 18:19

                                          C’est toi l’abruti qui insulte le Marxisme en disant que Soral est un Marxiste. SOral est un NAZI : ça va ? ça rentre ?

                                           
                                          Toi, tu veux de l’État Providence : c’est ta came. 
                                           
                                          L’État Providence, qui n’est pas une victoire ouvrière, a été créé par Otto Bon Bismarck : c’est l’incarnation même du social-nationalisme. Ce n’est donc pas une insulte, c’est une analyse politique.

                                        • Pyrathome Pyrathome 26 janvier 2015 19:06

                                          C’est toi l’abruti qui insulte le Marxisme en disant que Soral est un Marxiste
                                          .
                                          Rien à foutre du nazi Soral et sa teub...
                                          Avec toi, il ne sert à rien de discuter, tous les autres sont des cons...
                                          Va juste te faire mettre....chez les Grecs !! smiley


                                        • Auxi 1er février 2015 18:01

                                          Va juste te faire mettre....chez les Grecs !!


                                          Ah, non, Pyrathome, les Grecs ont déjà assez d’emmerdements comme ça, vous n’allez pas en plus leur envoyer Isga !

                                        • Pyrathome Pyrathome 26 janvier 2015 17:17

                                          le renversement du système capitaliste peuvent apporter une solution définitive à ces alternances de crises, de dépressions, de pauvreté et de guerres pour l’éternité.
                                          .
                                          On est bien d’accord, mais avec vous ( dont Isga ) , ce qui est formidable, c’est que dans 500 ans on en sera toujours au même point....brailler et se lamenter dans le vide.....
                                          Vous voulez quoi à la fin, prendre les fourches et les haches pour pourfendre le capitalisme ??
                                          Un peu juste, camarade, sans angle d’attaque....
                                          1789, c’était juste la révolution pour....la bourgeoisie....avec Napoléon à suivre et ses boucheries....


                                          • lsga lsga 26 janvier 2015 17:39

                                            Pour ma part, déjà, il me parait important d’empêcher les européens de remettre en place des États Providences Impérialistes. Le Bismarckisme (que vous appelez « keynésianisme ») finance le déficit commercial des états impérialistes et corrige la baisse tendancielle du taux de profit grâce à du colonialisme (cf : Rosa Luxembourg).

                                             
                                            Le retour du fascisme en Europe (alliance Syriza + AN ou FdG + FN) serait donc une catastrophe pour les prolétaires africains qui, eux, deviennent vraiment révolutionnaires. Au passage, cela ne permettrait même pas de relancer votre sacro-saint pouvoir d’achat (la « gauche » européenne : « chouin chouin, on veut pouvoir acheter plus d’iPhone et plus de machines à laver, mais on veut moins d’africains en Europe »).
                                             
                                            Bref : contenir la réaction en Europe, le temps que la Révolution Planétaire prenne forme, me semble déjà un bon point de départ. Car elle prend forme : nous sommes à la fin du Capitalisme. 
                                             
                                            Aujourd’hui : vous êtes les petits bourgeois réactionnaires, cachés derrière leur État Providence, rangés derrière leur bourgeoisie, celle qui oppresse le prolétariat mondial. Vous êtes les défenseurs de la propriété privée bourgeoise, de l’État Nation bourgeois, de l’impérialisme européen. 
                                             


                                          • Norbert 26 janvier 2015 18:02

                                            Oui, cet article est juste, j’ajouterais presque malheureusement.
                                             Il y en a beaucoup que je considère appartenir à mon camp, comme Dwaabala, qui, si j’ai bien compris, nourrissent quelques espoirs mais ils devraient vite déchanter. Je crois qu’un parti révolutionnaire se devait de combattre politiquement Syrisa au risque de passer au yeux de certains pour des « suppôts » de la droite. En réalité les vrais révolutionnaires n’ont jamais assez de poids pour jouer réellement sur le résultats des élections et quand ils ont assez de poids ils font la Révolution. D’autres pensent que la classe ouvrière est passive. Personnellement je pense que nous atteignons des conditions pour que la colère explose. Les idées et les sentiments suivent forcément les conditions matérielles et les changements d’opinions sont toujours soudains. L’Etat major de la classe dirigeante sait cela et devance la situation avec ses deux options : Les alliances pourries type Syrisa ou autres sixième République et les ’Aube Dorée ou autres FN qui se profilent désormais comme un avenir probable. Hélas !


                                            • Robert Bibeau Robert Bibeau 27 janvier 2015 04:31

                                              Bon commentaire - très lucide j’ajouterai simplement que la révolution devra être mondiale et pas juste en Grêce qui contraindrait ce prolétariat à battre en retraire 



                                              Mais la crise s’approfondit et la guerre se rapproche 



                                            • Francis, agnotologue JL 27 janvier 2015 10:04

                                              ’’ la révolution devra être mondiale’’

                                              Il n’y a jamais eu, il n’y aura jamais de révolution mondiale.


                                            • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 27 janvier 2015 09:37

                                              J’ai lu vos réactions ignorantes, en voilà une conclusion qui va vous calmer :

                                              La Grèce est le maillon faible de cette utopie européenne, ou les pays coalisés acceptent de payer pour elle ou elle sera la cause de l’effondrement de la Communauté Communiste européenne !


                                              • Francis, agnotologue JL 27 janvier 2015 09:50

                                                ’’La Grèce est le maillon faible de cette utopie européenne’’

                                                Cela dépend du sens que l’on donne au mot utopie.

                                                L’utopie c’était celle des oligarques qui se voyaient déjà propriétaires d’immeubles luxueux, d’ hôtels cossus et de casinos miracles sur les côtes de ce joyaux qu’est la Grèce. Parler à son sujet de maillon faible c’est dire l’immensité de la décrépitude morale et verbale où nous a mené cette utopie.

                                                L’os qu’ont rencontré ces oligarques réside peut-être dans le fait que leur machine libérale s’est enrayée sur le fait que la Grèce ne dispose pas de cadastre. Ceci explique peut-être cela : pas de cadastres, pas d’acquisitions de terrains. Il est plus facile d’acheter à un particulier sans le sou qu’à un État qui, aussi corrompu soit-il, ne veut pas vendre.


                                              • Auxi 1er février 2015 18:05

                                                Communauté Communiste européenne


                                                Qu’est-ce qu’il ne faut pas lire comme conneries … 

                                              • Francis, agnotologue JL 27 janvier 2015 10:01

                                                MM, vous parlez de communauté communiste européenne, preuve que vous avez un point de vue à discutable.

                                                Je ne reviendrai pas ici sur le fait avéré pour moi, qu’il s’agit d’une construction oligarchique, je crois que mon post ci-dessus est suffisamment éloquent à ce sujet.

                                                Mais je voudrais dire que les partis de gauche européens ne doivent pas s’y tromper, ni nous tromper, et en particulier les partis communistes : c’est bien cette construction oligarchique qui est en cause, et rien d’autre.

                                                Est-ce que nous voulons, oui ou non continuer la route avec ces fous mégalomanes et prédateurs, ou bien est-ce que nous voulons un monde plus juste, plus respectueux de la nature et des hommes ?

                                                C’est la question que pose ce verdict exprimé pacifiquement dimanche dernier dans les urnes par les Grecs.


                                                • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 27 janvier 2015 11:04

                                                  Je dis « communiste » au sens où le comprend « l’opinion publique européenne », scientifiquement parlant le communisme c’est évidemment autre chose.

                                                  En gros, en voulant à « tout prix » agglutiner des peuples dont le niveau culturel et économique va de presque zero à hors échelle, il est évident que les plus faibles qui ne suivent pas seront toujours relevés par les plus laborieux qui n’ont plus le choix que celui d’éviter l’effondrement de leur entreprise ! A tout prix ? C’EST CELA LE PRIX A PAYER, mais pas pour une fois et pas pour un seul peuple retardataire et incapable de se suivre le rythme infernal imposé par « l’élite » : Ce n’est pas sorcier !


                                                  • Francis, agnotologue JL 27 janvier 2015 11:31

                                                    Permettez moi de vous proposer une autre vision :

                                                    reportez vous par la pensée quelques siècles en arrière, et comparez un village en autarcie, un pays, un empire, et dites moi qui est le plus riche d’entre les riches : le chef du village et ses amis ? Le roitelet et sa cour ? L’empereur et sa clique ?

                                                    Est-ce que les plus pauvres de l’empire sont moins pauvres que ceux du village perdu ? non !

                                                    L’UE n’a pas vocation à aider ceux qui ne suivent pas, mais à faire que les plus riches soient encore plus riches. Mécaniquement, il y aura plus de riches. Et ceux-là seront les alliés fidèles de ce projet. Mais les plus pauvres resteront pauvres, et il faudra encore plus de pauvres pour faire vivre cette oligarchie de plus en plus nombreuse et de plus en plus riche.

                                                    Si on peut vivre avec des clopinettes en Grèce, il faudra bien que la masse des autres européens accepte de gré ou de force de vivre avec des clopinettes aussi longtemps que ces prédateurs insatiables ne seront pas mis hors d’état d’agir comme il le font là en toute légalité grâce à des institutions scélérates.

                                                    Le communisme c’est l’inverse : les inégalités ne peuvent pas y atteindre de tels sommets d’indécence, le système ne marcherait pas.


                                                  • zygzornifle zygzornifle 28 janvier 2015 09:09

                                                    Les ouvriers en Europe ont sont et seront toujours menacés alors qu’est ce que cela change ????


                                                    • Robert Bibeau Robert Bibeau 29 janvier 2015 04:32

                                                      @ Zygzor


                                                      Cela change bien des choses. La fumisterie Syriza indique que la bourgeoisie avance d’un cran vers la solution finale - l’imposition du fascisme d’État sur la population grecque. Pour justifier cela la bourgeoisie européenne a besoin d’une crise dramatique. Ou bien Syriza renoncera à toutes ses promesses et discréditera la go-gauche avec ses réformes bidon ou bien Syriza tentera de livrer ses promesses farfelues (le capitalisme est condamné) et alors la Grèce sera mise en quarantaine par ses créanciers et la misère sera accentué jusqu’a créer des soulèvements sociaux qui seront réprimés par l’armée et bonjour la Grèce des colonels rides again. 

                                                      Rien de bon pour le prolétariat Grec qui servira de chair à canon dan cette fumisterie montée de toute pièce.

                                                       

                                                    • Auxi 1er février 2015 18:11

                                                      fumisterie montée de toute pièce.


                                                      Procès d’intention : crédibilité zéro.

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