La Grèce en position de force dans son bras de fer avec l’Europe
Dimanche, les électeurs grecs ont envoyé un message d’une clarté limpide en donnant les clés du pouvoir à Syriza : ils veulent la fin des politiques d’austérité imposées par l’extérieur et reprendre leur destin en mains. Mieux : Alexis Tsipras a tous les atouts en main pour réussir.
Quelle sera l’issue de ce bras de fer ? Nouvelle crise qui débouche à une explosion de la zone euro ou péripétie que les dirigeants européens parviendront à digérer par un nouvel accord ? Longtemps, on a pu penser que l’arrivée de Syriza au pouvoir produirait immanquablement le premier et cela reste une option parfaitement possible, surtout s’il est impossible de trouver un accord entre Athènes et Berlin, ce qui pourrait finalement être ce que souhaite l’Allemagne au fond… Et si la Grèce rompait avec l’euro, nul doute que les conséquences seraient rapidement amplifiées par une propagation de la crise au Portugal, en Espagne (où Podemos s’approche de la position de Syriza) et en Italie.
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