La Hongrie et la discrétion coupable de l’Europe
Le constitution hongroise, entrée en vigueur le 1er janvier dernier, votée par une assemblée non élue pour être constituante, comporte des régressions notables et, en multipliant les références nationalistes, s'inscrit à rebours des grands principes fondateurs de l'Europe. Dans cette note, Marie Gautier montre que, au-delà du contenu et des dispositions précises, la nouvelle Constitution hongroise conforte et autorise l'adoption de tout un arsenal législatif nationaliste et antidémocratique. Elle vient confirmer un succession de régressions législatives face auxquelles la timidité des réactions européennes est préoccupante, alors même que la possibilité juridique de réagir existe : face au danger d'une violation des droits fondamentaux de l'Union, les Européens en ont même le devoir.

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