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Accueil du site > Actualités > Europe > Les Grecs doivent se serrer la ceinture, sauf sur les dépenses (...)

Les Grecs doivent se serrer la ceinture, sauf sur les dépenses militaires

Les Grecs ont faim ? Qu'ils nous achètent des armes ! Alors que la Grèce est traversée par d'importants mouvements sociaux en réaction au plan d'austérité gouvernemental, en sous main, le lobby militaro-industriel français s'agite pour vendre des frégates.

"Sauver le soldat grec, c'est sauver l'euro", estimait dernièrement Jacques Delors. Prenant au pied de la lettre la recommandation, le groupe français d'armement naval DCNS se démène pour vendre de deux à quatre frégates furtives à l'Etat Grec. Conscient toutefois des problèmes de trésorerie de celui-ci, un effort commercial important est consenti : une remise de 100 millions d'euros si Athènes décide de les garder au bout de cinq ans. Dans le cas contraire, la Grèce devra les rendre à la marine française.

L'information a été dévoilée par Der Spiegel et reprise discrètement en France par Le Monde. L'hebdomadaire allemand d'investigation se fait l'écho d'un véritable courroux outre-rhin à l'égard de la France sur ce sujet.

Le Monde fait état d'un courrier adressé au gouvernement allemand par un dirigeant du groupe ThyssenKrupp, concurrent de la DCNS, qui déplore que l'achat des frégates soit en partie financé (indirectement) par les contribuables allemands, à travers l'aide du FMI et de l'UE. "Pendant que les chantiers navals allemands n'ont pas de commandes, DCNS et les chantiers grecs sont subventionnés et maintenus en vie, probablement avec de l'argent allemand", argumente le dirigeant de ThyssenKrupp.

Le Monde fait également état d'un document interne de Thyssen qui avancerait que le montage financier proposé par la DCN pourrait violer les règles européennes sur les subventions et les achats publics.

Nul doute que l'affaire sera évoquée en tête à tête entre Angela Merkel et Nicolas Sarkozy lors du sommet européen du 23 octobre prochain. Ce dossier témoigne du décalage qui existe en France par rapport à l’environnement européen et au risque de crise majeure qui menace la construction européenne.

Mais les Allemands ne sont pas des oies blanches. En mai 2010, dés le début de la crise grecque, Daniel Cohn-Bendit avait mis en cause plusieurs gouvernements européens, les accusant d'avoir, ni plus ni moins, laissé Athènes creuser ses déficits notamment à travers le poids énorme des dépenses militaires (essentiellement au profit de la France et de l'Allemagne), justifiées par la « menace turque » et la question de Chypre.

Plus près de nous les révélations sur Ziad Takieddine et Alexandre Djourhi, des intermédiaires douteux très proches du pouvoir actuel, rappellent que les ventes d'armes à travers les rétrocommissions demeurent un rouage important dans le financement des campagnes électorales. A six mois des présidentielles, l'empressement à vendre des frégates à la Grèce laisse songeur.

Video : DCB au parlement européen

JPEG - 97.6 ko
FREMM (frégate multimission) France
Image 3D - mise en situation en mer - copyright : DCNS
JPEG - 38.4 ko
Frégate Antiaérienne Chevalier-Paul
Le Chevalier-Paul au quai Milhaud n°2 , à Toulon - copyright : DCNS (Serge Giraud)

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50 réactions à cet article    


  • lloreen 20 octobre 2011 15:36

    Oui, il faut les comprendre, tous ces psychopathes au pouvoir :ils ne peuvent quand même pas assaillir la planète avec des sarbacanes et des cotillons...


    • Robert GIL ROBERT GIL 20 octobre 2011 15:37

      L’armement a toujours été d’un bon placement, doté comme pour l’affaire Karachi de commissions plus ou moins occultes. Ce sont une source d’enrichissement pour les
      intermédiaires. Le principe de la rétro commission est toujours le même : le vendeur verse une commission officielle à un intermédiaire qui en reverse une partie à l’acheteur, ensuite cet intermédiaire reverse une partie de la commission, en liquide, au bénéfice du vendeur c’est la rétro commission .
      Ensuite ces retro commissions disparaissent dans des montages financiers qui ne laissent que très peu de trace, et servent à acheter des décisions ou à financer des parties ou des hommes politiques. C’est pour cela que nos gouvernants sont des bons commerciaux pour notre industrie de l’armement : les retombées peuvent être extrêmement importantes ! Parler de coopération dans les domaines de la santé ou de l’éducation n’est pas très
      porteur pour ce genre de biseness.
      Mais dans le cas de la Grece, c’est simplement pour rendre service au peuple sans doute.Lire :
      http://2ccr.unblog.fr/2010/12/07/retro-commission-cest-quoi/


      • bigglop bigglop 20 octobre 2011 17:37

        Bonjour,
        C’est plus qu’un génocide financier, c’est le génocide d’une nation, la négation de la volonté populaire. Les citoyens grecs sont très dignes et eux se battent en utilisant la désobéissance civile alors que les autres européens ont débranché le seul neurone qu’il leur reste.
        J’ai bien peur que cette seule désobéissance ne soit pas suffisante.

        A travers cet article éclate l’absolue Hypocrisie de certains gouvernements européens et étrangers.

        Ainsi, il vaut mieux « détourner » les aides européennes vers nos « caisses » plutôt qu’elles aillent dans les poches des banques mondiales même si c’est au détriment des citoyens grecs. L’Allemagne de Merkel n’est pas en reste car elle a aussi vendu des armes et tente d’imposer un contrat d’investissement dans l’énergie solaire à la Grèce et dont elle serait la principale bénéficiaire et financée par les aides européennes (FESF)

        http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/enquete/0201685321069-comment-l-allemagne-vend-son-modele-a-la-grece-231431.php

        Malgré sa dette publique en constant accroissement, les gouvernements grecs ont investi dans leur Défense des sommes colossales, 4,5% du PIB, 180.000 militaires sur 500.000 fonctionnaires (bénéficiaires : industries d’armement française, allemande, US...), pour plus de détail :

        http://canempechepasnicolas.over-blog.com/article-un-gouffre-explore-du-deficit-grec-les-achats-massifs-d-armes-a-la-france-a-l-allemagne-aux-eta-78300187.html

        La Grèce est le laboratoire de la déconstruction européenne et il patent qu’elle est sous tutelle du FMI, de la BCE, du FESF de la Banque-MESF et des marchés financiers spéculatifs. Papandréou, Président de l’Internationale Socialiste, n’est que le porteur de mauvaises nouvelles de ses tuteurs. Le courage politique aurait été de démissionner, de convoquer une nouvelle élection présidentielle et législative pour proposer des solutions alternatives d’organisation du système bancaire grec, refuser la partie indue de cette dette.
        Le pillage de la Grèce va se poursuivre jusqu’à ce qu’il ne reste que la carcasse et encore elle aura un prix.

        Voilà le projet de tutelle de la Grèce :

        http://bruxelles.blogs.liberation.f...

        http://bruxelles.blogs.liberation.f...

        En dehors de la période « des Colonels », la Grèce a été dirigée par trois familles :
        - les Papandréou
        - les Caramenlis
        - les Mitsotakis
        qui se sont servies sur les fonds publics par la corruption, les passe-droits, rémunération des influences, marchés truqués, etc...
        Et maintenant, les médias, occultant ces informations, s’acharnent, hypocritement à accuser le petit peuple de corruption

        En suivant, un commentaire sur AVOX d’une résidente en Grèce :

        Bonjour a tous,

        ceci est mon premier message et je me décide a intervenir car "on dit" tellement de chose sur la Grèce qu`il est temps d`éclaircir pas mal de zone d`ombre sur ce pays, son histoire, sa culture, ses rapports avec l`argent, l`Europe etc... Je me permet de réagir notamment a l`article de chapoutier interrogeant une syndicaliste enseignante car je vis dans ce pays depuis de nombreuses années, non pas en tant qu`expatriée professionnelle mais par choix personnel. Ma vision n`est pas celle d`une personne gagnant des milliers d`Euro tous les mois mais vivant avec les Grecs, parlant grec bref totalement intégrée...

        Avez vous entendu parler de la Grèce avant la crise de 2008 ? Très certainement avec sa mer bleue, ses maisons blanches, sa joie de vivre et l`hospitalité grecque, cliché très vacances mais loin du quotidien même avant 2008 !
        La Grèce est aussi un pays ou l`État n`a aucun pouvoir sans le consentement de l`église car cette dernière possède 94% du foncier dans le pays, n`est pas soumis a un système fiscal mais par contre l`État paye les salaires des Pops et comme l`État n`a jamais pratiqué la fiscalité a la française bien au contraire, il ne rentre pas d`argent et cela depuis toujours.
        Les armateurs sont aussi exonérés comme certains le savent déjà mais ceci pour une raison... Ce sont ces derniers qui au cours du XX siècle ont tout développés dans la vie grecque.
        Les compagnies de Ferry, l`ancienne compagnie aérienne Olympic Airline etc... alors que l`État depuis la dictatures des colonels ne faisait absolument rien faute de moyen.
        Les armateurs tels que le célèbre Onassis mais pas seulement lui ont transmis ces pôles économiques a l`État pour que la Grèce continue de se développer en échange d`une exonération fiscale.
        Malheureusement ce fut pendant de nombreuses années le règne de deux dynasties (Papandreou/Caramalis) qui ont avec le temps, dilapidée l`héritage des généreux donateurs faute de rentrées fiscales aggravé de corruption a tous les niveaux (État, peuple, église). 
        Il faut savoir que le peuple grec n`aime pas payer quoi que ce soit, le Grec est râleur, capable de colère terrible et finir dans des embrassades chaleureuses deux minutes après.

        Les Grecs ne se sont jamais sentit redevable de quoi que ce soit vis a vis de l`État car ce dernier n`a jamais rien fait pour le peuple qui a appris a se « débrouiller ». Pourquoi aurait il payer alors que l`esprit de justice sociale est totalement absente, le pays vit sous la culture du bakchich depuis la nuit des temps. Il y a encore quelques mois il n`était pas rare de voir des Grecs sortir des liasses de billets pour payer qu`un paquets de cigarette, ça c`est le cote très oriental car le rapport a l`argent n`a rien de commun avec la France. Ici demander combien vous gagnez n`est pas tabou.

        Tout c`est développé dans cette esprit et cela depuis très longtemps d`ou la difficulté pour un Français, un Allemand de comprendre le fonctionnement du pays en rapport avec le leur ou tout est encadré, loi, medecine, scolarité et j`en passe.
        Il en est de même au niveau des banques, des ministères, des services publiques ou devant le manque de développement économique privé, l`État a embauché des milliers de personnes souvent peu qualifiées dans des emplois, ou il n`était pas rare de trouver cinq personnes armées chacun d`un stylo de différentes couleurs pour signer un document. Peu payé mais les Grecs n`ayant pas de gros besoins, étant propriétaire de leur bien (Raison culturelle, dote du mariage etc..) il ne se sont jamais transformé en « killer ».

        Est arrivé l`Europe avec sa société de consommation et ça bien avant l`adoption de l`Euro. Les Grecs ayant toujours vécu dans une vie simple sortant d`une dictature militaire ou s`exprimer pouvait entrainer d`être fusiller en place publique, tout cela a bouleversé leur comportement d`autant que la structure financière bancaire n`a jamais été encadrée, prêt a gogo, pas de limite d`emprunt eux mêmes travaillant et étant payés en espèces, pas de recouvrement qui n`existe toujours pas actuellement... Pas d`huissier parce que la société grecque fonctionne a la confiance. Ça paraitra fou a un européen du nord mais au sud de l`Europe c`est comme ça, d`ailleurs si je devais faire une comparaison la culture grecque se rapproche plus du Liban que de la France. 

        Les investisseurs se sont empressés de s`installer ici car il y avait aussi a gagner pour eux, Carrefour, Fnac, ciment Lafarge, Société Générale, BNP, Crédit Agricole, EDF, Vinci.... Et surtout les « bienfaiteur francais/Allemand de l`armement » qui ont vu ce pays au centre des Balkans avec son ennemi juré de toujours la Turquie.
        Les USA ont entretenu ce conflit pendant des années leur permettant de vendre du F16 des deux cotés, vous n`avez pas d`argent, pas de soucis on vous prête. La Grèce est devenu en quelques années le quatrième acheteur d`arme !
        Les Grecs se sont vite retrouver acculer au mur en dépensant a outrance pour se protéger de la Turquie, l`État ne faisant pas de recette fiscale la situation est vite devenu ingérable.
        L`Europe est arrivée en « renfort » surtout a coup de concurrence sur les armes d`autant que la Grèce s`est vu gratifiée de l`espace Schengen, sans compter aujourd`hui les flux migratoire d`Afrique, moyen et proche orient, Europe de l`Est.
        Les Européens ont « aider » la Grèce a coup de prêt représentant des millions voir des milliards d`Euro, en contre partie la Grèce doit acheter son quota d`arme chaque années ! Pas d`achat d`armement pas d`argent. Cet ainsi que la dette de la dette a explosée accentuée par un manque de développement économique qui a plongé le peuple grec dans cette situation.

        Entendre dire des Français que les Grecs sont des voleurs est intolérable pour moi qui vit ici ! D`autant que les gros trusts financiers ont grandement creusé le déficit de se pays. Ce n`est certainement pas le peuple grec qui a piller le pays.
        Aujourd`hui les hôpitaux ne font plus de chimio faute d`argent, les enfants ont fait leur rentrée scolaire sans livre, les écoles ne sont plus chauffées en hiver et il y aurait tant a dire.
        J`entends dire « Diminuez le budget de l`armement », comment lorsqu`il est le fruit d`un odieux chantage financier !
        Les Allemands qui ont construit l`aéroport El Venizelos mais qui en ont l`exploitation totale ou les taxes d`aéroports sont les plus chères en Europe.

        Voila la réalité d`une Grèce qui souffre, d`un peuple a qui aujourd`hui on demande l`impossible et que les médias font passés pour des voleurs auprès de Francais ou aux yeux de l`Europe.
        piotreck parlait des médias grecs mais qu`en est il des chaines tv européennes ou y compris sur France 2 on balance des reportages sur Athènes a feux et a sang en utilisant des images des événements de 2008 alors qu`on est en 2011 n`ayant même plus la déontologie de marquer « images d`archives ».

        Le peuple européen vivant dans son confort social qui attends que le peuple grec fasse la révolution pour tous car eux mêmes critiquent ce pays, alors qu`en France personne ne plus défendue les acquis sociaux comme la retraite.

        Le Grec est tout sauf un voleur, il a appris a compter sur personne, il se « débrouille » comme il peut pour survivre dans un monde.

        Maintenant le temps est a la solidarité y compris celle de garder cette Grèce dans la zone euro qui ne représente que - 2% du pays européen et surtout de l`aider, car si demain elle sort de cette union le peuple souffrira davantage.
        Ce n`est pas en revenant a des monnaies nationales qui ne vaudront plus rien devant ce qui sera demain la guerre de la dévaluation.
        Nous sommes dans une restructuration mondiale de l`économie a coup de guerre monétaire est/ouest, s`entraider est une valeur essentielle a la survit de chaque pays européens sinon personne ne relèvera la tête y compris chez vous en France en Allemagne.
        Laissez le temps a la Grèce de faire ses reformes mêmes si elles sont difficiles pour le peuple grec mais on ne passe pas de l`économie libanaise a l`économie suisse en un clin d`œil. 
        Les Grecs souffrent mais restent pragmatiques pour la plupart, beaucoup savent que l`origine du mal est aussi la corruption et que dans la situation dans laquelle ils étaient auparavant il n`y avait pas d`avenir.
        Engendrer une révolution actuellement plongera le pays dans le sang car ils sont aussi conscient de qui etait au pouvoir il y a a peine quarante ans.

        Merci de m`avoir lue pour ceux qui le feront.

         

        http://www.slate.fr/story/11249/en-grece-le-pouvoir-politique-est-aux-mains-de-trois-familles

        http://mobile.agoravox.fr/actualite...



      • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 21 octobre 2011 02:39

        Le marché des armes a depuis longtemps été le plus porteur pour deux raisons : a) l’estimation du besoin est totalement discrétionnaire et répond donc aux exigences d’ine corruption universelle ; b) le marché ne peut jamais être saturé, puisqu’on peut toujours vider les stocks et recommencer, comme les USA viennent de le faire au printemps faire en lançant leurs vieux missiles sur les troupes libyennes autour de Benghazi.


        Les choses, toutefois, devraient incessamment changer, car la guerre déçoit. La lLibye n’est sans doute qu’une des dernières tentatives pour rentabiliser les équipements en place. L’avenir ,pour escroquer le peuple des Quidams Lambda SANS LIMITE ET DE SON PLEIN GRÉ, passe par la santé et l’industrie pharmaceutique. L’affaire du H1 n’a été qu’un projet pilote



         PJCA


      • moussars 21 octobre 2011 20:02

        Bruxelles (à travers notamment Eurostat) est, avec nos hommes politiques, la première responsable : elle ne pouvait et ne devait pas faire entrer la Grèce dans l’Europe et encore dans l’Euro sans de profondes réformes avant !
        Bruxelles (à travers notamment Eurostat), ainsi que nos hommes politiques, savaient la situation en Grèce, savaient que celle-ci n’avait pas de cadastre digne de ce nom...

        Nos irresponsables hommes politiques, pour la énième fois, sont responsables de ce qui arrive, comme pour la crise des crédits dérivés qui va amener la révolte un peu partout.

        Et encore, si les citoyens avaient vraiment conscience de la manière dont on les traite, dont on leur ment et les vole, il y aurait beaucoup de têtes au bout de piques...


      • bigglop bigglop 22 octobre 2011 02:02

        Bonsoir,
        Je vous propose une analyse assez pertinente sur le devenir de l’Europe de Mécanopolis http://www.mecanopolis.org/?p=24535

        EXTRAITS :

        Nous pouvons affirmer ce soir avec la certitude la plus absolue que le premier point de l’agenda que nous avons détaillé la semaine dernière, à savoir un troisième plan de « sauvetage » pour la Grèce, sera décidé avant la mi-novembre, et qu’une des conditions sine qua none dictée par Bruxelles sera la mise sous tutelle directe et totale de ce pays par un triumvirat composé de cadres du FMI, de la BCE et de la Commission européenne. Ainsi la Grèce sera le laboratoire d’un « projet qui vise à anéantir la souveraineté des pays de l’Union européenne et qui, par extension, permettra d’en réifier toutes les instances démocratiques. »

        La Grèce ne sortira pas du piège de l’euro

        Certains esprits brandissent l’article 50 du Traité sur l’Union européenne (TUE), prétendant qu’il est possible pour la Grèce de sortir de la zone euro. L’article 50 du TUE ne parle pas de l’euro ni de la zone euro, mais de l’Union européenne. Peu importe. Que dit cet article ?

        1. Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union.
        2. L’État membre qui décide de se retirer notifie son intention au Conseil européen. À la lumière des orientations du Conseil européen, l’Union négocie et conclut avec cet État un accord fixant les modalités de son retrait, en tenant compte du cadre de ses relations futures avec l’Union. Cet accord est négocié conformément à l’article 218, paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. Il est conclu au nom de l’Union par le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, après approbation du Parlement européen.

        Intéressant. Donc, s’il n’y a pas majorité qualifiée au sein du Conseil ( soit 55% des membres du Conseil, comprenant au moins quinze d’entre eux et représentant des Etats membres réunissant au moins 65% de la population de l’Union), il n‘y a pas de voie de sortie. Que nous apprend encore l’article 218 paragraphe 3 ?

        3. La Commission, ou le haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité lorsque l’accord envisagé porte exclusivement ou principalement sur la politique étrangère et de sécurité commune, présente des recommandations au Conseil, qui adopte une décision autorisant l’ouverture des négociations et désignant, en fonction de la matière de l’accord envisagé, le négociateur ou le chef de l’équipe de négociation de l’Union.

        On le comprend bien. C’est théoriquement possible, mais pratiquement conçu pour être irréalisable.

        Admettons que, par quelques miracles, la Grèce sorte tout de même de l’euro. Sur quelle base pourrait-t-elle émettre une monnaie nationale et ramener son économie sur les rails ?

        ...................................................................... ...

        La contestation des «  masses » ne servira à rien

        L’Euro est en effet un piège, car en empêchant les Etats membres de la zone de retrouver leur monnaie nationale, et d’en dévaluer sa valeur, elle permet de dévaluer le prix du travail et donc, comme nous avons tenté de l’expliquer dans une série d’articles, d’utiliser cette crise afin de reconfigurer l’économie.

        Il est donc nécessaire, conformément à nos points 2 et 3 de l’agenda, que la crise s’amplifie encore de sorte à ce que la Grèce soit contrainte à un défaut partiel, qui entrainera une série de faillites bancaires à travers l’Europe et le défaut d’autres pays européens déjà en difficulté.

        Nous aurions tort de penser que les masses pourraient empêcher le cours des catastrophes en se révoltant. L’histoire moderne n’a pas été avare d’exemples contraires, illustrant plutôt, chez les dites masses, une assez constante détermination à ne pas se révolter en dépit de ce qu’elles savaient, et même à ne pas savoir en dépit de l’évidence, ou du moins à se comporter en comme si elles ne savaient pas.

        Un plan « clandestin  » pour imposer une Europe fédérale

        La société dans laquelle nous vivons n’est pas aussi transparente qu’elle le prétend, ou elle ne l’est pas comme elle le prétend. Elle ne parait si déconcertante que parce que les intérêts agissants y sont la plupart du temps cachés, et les rapports de causalité falsifiés. Dans un entretien accordé la semaine dernière au quotidien Le Monde (1), Jacques Sapir, économiste renommé et directeur Centre d’études des modes d’industrialisation (CEMI-EHESS) – bien que l’axe central de son analyse diffère de la notre – explique comment certaines de nos élites politiques ont manœuvré, au moins depuis 1985, afin de préparer le terrain à la situation actuelle :

        «  Il faut rappeler le rôle extrêmement néfaste qu’ont eu un certain nombre d’hommes politiques français, ainsi que des hauts fonctionnaires, qu’il s’agisse de Jacques Delors, de Pascal Lamy ou d’autres, dans la déréglementation financière généralisée que nous avons connue en Europe à partir de 1985-1986. Sur le fond, on a voulu faire avancer la solution d’une Europe fédérale sans le dire aux populations.
        La construction européenne a été faite de telle manière qu’elle incluait des déséquilibres structurels dont les pères de l’Europe espéraient que les solutions iraient chaque fois un peu plus en direction du fédéralisme. Ce fédéralisme furtif, ou clandestin, comme l’on veut, ne tenait pas compte des réactions des peuples, et ne tenait pas compte de l’enracinement extrêmement profond des nations qui constituent l’Europe. On peut toujours aujourd’hui reprocher aux différents pays leurs égoïsmes, on peut toujours aujourd’hui reprocher aux classes politiques de France, d’Allemagne, d’Italie, d’Espagne, leur manque d’initiative et leur aveuglement face à la crise de l’euro, qui était une perspective inévitable depuis 2009.



      • bigglop bigglop 22 octobre 2011 02:09

        Bonsoir à tous,

        Lire sans retenue cette analyse, sur Mécanopolis, assez pertinente de la déconstruction européenne :

        http://www.mecanopolis.org/?p=24535


        Extrait

        Nous pouvons affirmer ce soir avec la certitude la plus absolue que le premier point de l’agenda que nous avons détaillé la semaine dernière, à savoir un troisième plan de « sauvetage » pour la Grèce, sera décidé avant la mi-novembre, et qu’une des conditions sine qua none dictée par Bruxelles sera la mise sous tutelle directe et totale de ce pays par un triumvirat composé de cadres du FMI, de la BCE et de la Commission européenne. Ainsi la Grèce sera le laboratoire d’un « projet qui vise à anéantir la souveraineté des pays de l’Union européenne et qui, par extension, permettra d’en réifier toutes les instances démocratiques. »

        La Grèce ne sortira pas du piège de l’euro

        Certains esprits brandissent l’article 50 du Traité sur l’Union européenne (TUE), prétendant qu’il est possible pour la Grèce de sortir de la zone euro. L’article 50 du TUE ne parle pas de l’euro ni de la zone euro, mais de l’Union européenne. Peu importe. Que dit cet article ?

        1. Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union.
        2. L’État membre qui décide de se retirer notifie son intention au Conseil européen. À la lumière des orientations du Conseil européen, l’Union négocie et conclut avec cet État un accord fixant les modalités de son retrait, en tenant compte du cadre de ses relations futures avec l’Union. Cet accord est négocié conformément à l’article 218, paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. Il est conclu au nom de l’Union par le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, après approbation du Parlement européen.

        Intéressant. Donc, s’il n’y a pas majorité qualifiée au sein du Conseil ( soit 55% des membres du Conseil, comprenant au moins quinze d’entre eux et représentant des Etats membres réunissant au moins 65% de la population de l’Union), il n‘y a pas de voie de sortie. Que nous apprend encore l’article 218 paragraphe 3 ?

        3. La Commission, ou le haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité lorsque l’accord envisagé porte exclusivement ou principalement sur la politique étrangère et de sécurité commune, présente des recommandations au Conseil, qui adopte une décision autorisant l’ouverture des négociations et désignant, en fonction de la matière de l’accord envisagé, le négociateur ou le chef de l’équipe de négociation de l’Union.

        On le comprend bien. C’est théoriquement possible, mais pratiquement conçu pour être irréalisable.

        Admettons que, par quelques miracles, la Grèce sorte tout de même de l’euro. Sur quelle base pourrait-t-elle émettre une monnaie nationale et ramener son économie sur les rails ?

        Pour recréer sa monnaie, la Grèce devrait indexer sa dette publique sur un panier de référence de monnaies – qui pourrait être constitué du dollar, du yen, du franc suisse, etc. – de façon à protéger les détenteurs de la dette publique – et par voie de conséquence toutes les dettes, puisque la dette publique sert de référence – contre les effets, les dommages collatéraux, qui pourraient résulter de sa sortie de la zone euro. Car même si la Grèce se met en situation de défaut, même partiel, il va bien falloir trouver une solution pour ses créanciers.

        La Grèce aurait donc besoin que d’autres pays investissent massivement dans son économie – des montants qui dépasseraient de très loin sa dette actuelle. Car si elle ne trouve plus personne pour se financer elle se retrouvera très vite au niveau économique du Sierra Leone – une perspective qui devrait être de nature à calmer rapidement les ardeurs de la rue et ses prétendus « insoumis », toutes tendances confondues. La Grèce pourrait-elle autofinancer sa monnaie ? Et comment ? Grâce à l’or qu’elle n’a pas ? En empruntant à des banques étrangères alors que sa situation actuelle menace de les mettre en faillite ? En imposant un impôt spécial à toutes les fortunes qui ont déjà mis les voiles ? L’euro est un piège dans lequel il n’y a pas d’issue. Pour ne pas avoir besoin d’en sortir, le plus simple était de ne pas y entrer.

        La contestation des «  masses » ne servira à rien

        L’Euro est en effet un piège, car en empêchant les Etats membres de la zone de retrouver leur monnaie nationale, et d’en dévaluer sa valeur, elle permet de dévaluer le prix du travail et donc, comme nous avons tenté de l’expliquer dans une série d’articles, d’utiliser cette crise afin de reconfigurer l’économie.

        Il est donc nécessaire, conformément à nos points 2 et 3 de l’agenda, que la crise s’amplifie encore de sorte à ce que la Grèce soit contrainte à un défaut partiel, qui entrainera une série de faillites bancaires à travers l’Europe et le défaut d’autres pays européens déjà en difficulté.

        Nous aurions tort de penser que les masses pourraient empêcher le cours des catastrophes en se révoltant. L’histoire moderne n’a pas été avare d’exemples contraires, illustrant plutôt, chez les dites masses, une assez constante détermination à ne pas se révolter en dépit de ce qu’elles savaient, et même à ne pas savoir en dépit de l’évidence, ou du moins à se comporter en comme si elles ne savaient pas..........



      • lesdiguières lesdiguières 23 octobre 2011 10:36

        « Sauver le soldat grec, c’est sauver l’euro »,

        http://www.atramenta.net/lire/operation-athena/30255


      • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 20 octobre 2011 15:51

        Classique. Quand tout va mal les gouvernements s’autorisent à faire crever les peuples tout en préservant l’Eglise, l’armée, et les riches. C’est exactement ce que faisait Pinochet.

        Bienvenue en Europe.


        • robin 20 octobre 2011 17:13

          Les masques tombent et les idiots utiles aussi ....tant mieux !

          la vérité fait mal mais elle libère


        • Gabriel Gabriel 20 octobre 2011 15:53

          Tout comme en France ou le seul budget en hausse dans la loi de finance est celui de l’armée.


          • goc goc 20 octobre 2011 16:03

            j’ai vu quelque part aussi que la Grèce serait en train d’acheter des chars américains d’occasion



            • lloreen 20 octobre 2011 16:11

              Ils suivent la logique très simple du « on n’est jamais mieux servi que par soi-même » ,qui par voie de conséquence les démasque,c’est cela qui est bien .Il suffit de suivre la piste de l’argent et tout devient si simple...

              Mais ces bons génies de l’humanité ne savent pas que détruire ;ils savent aussi construire dans des propensions pharaoniques en rapport avec leur folie des grandeurs.Surtout quand ce sont tous les autres qu’eux, qui paient la note...

              Et leurs « petites entreprises », ne connaissent pas la « crise »...
              C’est ainsi que « notre » président ( de "l’union dictatoriale européenne) van Rompuy a besoin d’un bâtiment digne de lui pour l’abriter, lui et ces courtisans...
              De là-bas, ils pourront lors des débats confidentiels entre acteurs co-optés, décider où ils se serviront de leur matériel pour faire progresser la pacification du monde, qui, grâce à leur engagement sans relâche permet à notre planète de vivre si paisiblement et dans l’abondance.

              http://www.oe24.at/welt/Protz-Palast-fuer-EU-Chef/43680574
              Il est possible d’utiliser le traducteur google pour être informé que van Rompuy disposera bientôt de son palais des mille et une nuits à Bruxelles.

              Quand je vous disais qu’ils ne connaissent pas la crise.Et si les locaux sont vides, il y a toujours moyen se s’y loger : après tout, on paie assez d’impôts , non ?


              • lloreen 20 octobre 2011 16:23

                goc

                Voici le lien :
                http://www.defencegreece.com/index.php/2011/10/the-u-s-approved-to-grant-400-m1a1-abrams-to-greece/

                Quand on sait que le traité de Lisbonne réintroduit la peine de mort, pourtant abolie en France...,
                que l’on sait qu’Alliot-Marie, en blanche colombe de la paix qu’elle a crée l’eurogendfor, qui ne sont ni plus ni moins les milices privées de l’union des tyrans européens, cela laisse dubitatif...et que l’on voit quelles sont les « compétences » de ces robocops (combats de rue, guérilla urbaine....), cela laisse dubitatif...

                http://www.dailymotion.com/video/xdnqv5_la-police-militaire-nouvel-ordre-mo_news


                • kitamissa kitamissa 20 octobre 2011 19:18

                  Ce ne sont pas des milices privées,seulement des corps d’élite du maintient de l’ordre Européen


                  dans le cadre d’accords entre plusieurs forces de l’ordre, et capables de rétablir l’ordre en cas de troubles graves et de guérillas urbaines en arrêtant les meneurs ...

                  n’oubliez pas que dans les banlieues sensibles, on tire sur les forces de l’ordre à balles réelles, alors qu’est ce qu’on fait, on laisse des bandes armées faire la loi dans les cités ou on envoie des militaires spécialisés pour ce genre d’intervention ?

                  encore faudrait il nous indiquer dans quel camp vous êtes ? soit avec les agitateurs professionnels armés, soit avec la Loi !

                • Pyrathome Pyrathome 20 octobre 2011 22:53

                  kitamissa, je sais ce que tu aurais été en 1940.......et fusillé en juin 1945....


                • kitamissa kitamissa 21 octobre 2011 00:16

                  Ah bon , quel rapport avec les forces Européennes de Maintien de l’ordre des années 2000 et 1940 ?


                  tu fantasmes trop mon vieux !

                • lloreen 20 octobre 2011 16:42

                  Pour agir concrètement, le 20 novembre 2012

                  http://unricpouruneac.unblog.fr/

                  Vous pouvez informer et agir chez vous !


                  • lesdiguières lesdiguières 23 octobre 2011 10:38

                    2012 ... oui mais

                    « Sauver le soldat grec, c’est sauver l’euro »,

                    http://www.atramenta.net/lire/operation-athena/30255


                  • robin 20 octobre 2011 17:15

                    C’est à ce genre de petrites histoires qu’on comprend à quel point les soit-disant démocraties sont encore pires que les tyrannies, car au moins ces dernières ont les couilles de s’afficher comme telles.


                    • John Eastwood 2 John Eastwood 2 20 octobre 2011 18:45

                      ils ont peur de quoi les grecs, des poissons, une invasion de chinois, la flotille pour Gaza, les fantomes de Ben Laden et Khadafi, les pirates somaliens, je ne comprends pas.... ?


                      • contest 20 octobre 2011 19:12

                        réponse complètement idiote 


                      • lloreen 20 octobre 2011 20:18

                        kitamissa
                        « ce ne sont pas des milices....l’ordre européen »...
                        Vous confirmez exactement ce que je dis en disant le contraire !

                        Nous avons l’armée, la gendarmerie et la police.Nous avons dit NON à 53% en 2005 lors du referendum pour ou contre l’application du traité de Lisbonne.

                        Je répète : les français ont dit N O N à 53%.
                        Or : vous me dites que ce ne sont pas des milices, mais des corps d’élite du maintien de l’ordre européen« .

                        NOUS NE VOULONS PAS  » D’ ORDRE EUROPEEN« .

                        Nous avons des lois nationales : elles sont supplantées par les »lois européennes« c’est à dire par les décisions ARBITRAIRES d’une poignée d’apparatchick dans le plus pur style stalinien ILLEGITIMES.
                        Un groupe illégitime qui IMPOSE DE FORCE ses décisions à l’encontre du vote des citoyens aurait selon vous la légitimité pour créer »un corps d’élite« de leur ordre ?????
                        Et le GIGN, il sert à quoi ?Et les corps d’élite qui défilent le 14 juillet devant la tribune de clowns encravatés, ils servent à quoi ?
                        A faire de la figuration ?

                        Je maintiens : ces tyrans eurocratiques illégitimes ont crée leur milice privée : l’eurogendfor.Qui ne voit pas cela est aveugle ou de mauyvaise foi.

                        Ces gens sont ILLEGITIMES, leurs décisions sont ILLEGITIMES et leur construction arbitraire de »l’union tyrannique des eurocrates" est une verrue sur un corps malade.


                        • Lath 20 octobre 2011 21:03

                          Tellement vrai
                          +1


                        • kitamissa kitamissa 21 octobre 2011 00:30

                          tous les pays ayant adopté cette force sont des démocraties que je sache ..non ? où avez vous vu que la France était une dictature, et l’Espagne, et l’Italie, et la Hollande ......ce sont bien les citoyens qui élisent leurs gouvernements non ?


                          où avez vous vu que nous vivions sous des régimes tyranniques en Europe ? le Bloc de l’Est est tombé il y a plus de 20 ans !

                          que vous soyez contre le bloc Européen, c’est votre droit, mais comment faire maintenant, l’union Européenne existe, elle a envisagée après guerre, je ne suis pas spécialement pour celle qui existe actuellement, mais une majorité de gens ont voté pour, et donc, comme tous les démocrates, j’accepte ce que le plus grand nombre a décidé !

                          d’autre part, la Gendarmerie est un corps que je connais très bien, et ça m’étonnerai que les Gendarmes acceptent d’être des Miliciens à la solde d’une bande de tyrans !

                        • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 21 octobre 2011 03:26

                          @ Kitarnissa


                          Deux points :

                           a) Oui il faut faire respecter l’ordre et je compte bien qu’au moment opportun l’armée interviendra. D’ailleurs quand la fiction politique s’y met, on ne doit pas en être très loin. Mais Il faut que l’on ait bonne conscience... et l’armée aussi. Il faut que le pouvoir soit LÉGITIME.

                          b) Il ne l’est pas. Nous ne sommes pas en démocratie réelle. Nous sommes dans un système de manipulation médiatique totale et permanente, ajusté au besoin par des opérations ponctuelles de corruption ciblées. Le vrai pouvoir est aux mains d’une coterie de financiers

                          Dans ce contexte, il faut voir quel ordre l’on fera respecter

                           PJCA





                        • moussars 21 octobre 2011 20:06

                          Euh, un grand nombre s’est comporté comment déjà entre 1940 et 1944 ?!


                        • Marcel Chapoutier Marcel Chapoutier 22 octobre 2011 14:52

                          Elle est belle notre pseudo démocratie, ou même celles de l’Europe Allemagne Italie et cie, la preuve en est cette affaire de vente d’armes (une de plus le karachigate n’étant pas encore élucidé) . Il y a une omerta totale des médias traditionnels sur cette nouvelle affaire des frégates d’Athènes (cette fois ci). C’est bien la preuve qu’il y a un nouveaux gros serpent de mer dans la mer Égée.

                          Ce silence assourdissant signifie que l’on cherche bien à planquer tout ce qui gêne sous le tapis (le système des rétro-commissions), et les soi-disant médias libres sont les complices conscients de cette vaste arnaque. Mais ce n’est pas nouveau souvenez vous du « silence on tue » des médias pendant le dernier génocide du siècle dernier en 1994 au Rwanda (la France était complice de cette tuerie organisée d’où le silence).

                          Les politiques au pouvoir fustigent l’excès de transparence en osant même traiter les sites internet qui osent dire les choses telle qu’elle sont de fascistes.
                          Julian Assange qui a dévoilé bon nombres de bavures est pourchassé comme un criminel par les USA d’Obama (un grand démocrate qui ne gouverne plus rien) , avec la complicité de 2 grandes « démocraties », la Suède et l’UK. Prendre les gens pour des cons a quand même des limites. Ah elle est belle notre démocratie !

                          http://www.reopen911.info/News/2011/10/19/john-pilger-se-payer-assange-et-calomnier-une-revolution/


                        • BA 20 octobre 2011 21:02

                          Jeudi 20 octobre 2011 :

                           

                          Italie : Fitch estime que les perspectives pour les cinq plus grandes banques transalpines se sont considérablement détériorées.

                           

                          Fitch Ratings indique dans un nouveau rapport que les perspectives pour les grandes banques italiennes restent « négatives ». L’agence de notation estime même que les perspectives pour les cinq plus grandes banques transalpines se sont considérablement détériorées.

                           

                          Dans le même temps, l’incertitude sur la résolution de la crise de la zone euro donne lieu à des risques de baisse importante pour les banques italiennes, dont les coûts de financement sont liés aux spreads sur les dettes du gouvernement.

                           

                          http://www.boursier.com/actualites/news/banques-fitch-estime-que-les-perspectives-pour-les-cinq-plus-grandes-banques-transalpines-se-sont-considerablement-deteriorees-455241.html

                           

                          Italie : taux des obligations à 10 ans : 6,018 %.

                           

                          http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GBTPGR10:IND

                           

                          Le graphique des taux des obligations de l’Etat italien est très intéressant : les taux italiens explosent.

                           

                          Pronostic : l’Italie sera le quatrième domino à tomber.


                          • Lath 20 octobre 2011 21:08

                            Que la grece tombe ou l’italie ... la seule chose qui interresse c’est que l’europe illégitime tombe et que les traficants d’arme soient reconnu comme tel et jugé comme tel.

                            Vendre des armes à un autre pays auraient toujours du etre considéré comme de la haute trahison. Bien malin celui qui peux prédire si ses armes ne seront jamais utiliser contre nous.

                            Vendre des armes et un acte pire qu’illégale (haute trahison) seule les armées des pays devraient avoir du matériel de guerre.


                          • moebius 20 octobre 2011 22:32

                            On pourrait peut etre commencer a prendre un peu au sérieux le probléme turque et la question chypriote et que je sache il n’y a pas encore de famine en Gréce ou alors c’est qu’on m’a mal informé


                            • Pyrathome Pyrathome 20 octobre 2011 22:48

                              On peut d’ores et déjà subodorer que les rétro-commissions vont choir à la pelle, financement de campagne présidentielle oblige....


                              • kalon 21 octobre 2011 22:11

                                Le financement des campagnes électorales a bon dos, ce financement illicite ne doit pas représenter plus de 10 % des sommes détournées mais dans l’abject, c’est encore ce qui se présente le mieux comme excuse car détourner de l’argent public pour financer une campagne éléctorale, ben, ma foi, cela ne reste qu’un péché véniel imputable à un petit disfonctionnement de la démocratie ! smiley


                              • Alison 21 octobre 2011 00:35

                                Ne tombez pas dans tous les panneaux sil vous plait. Étant en Grèce et connaissant quelque peu les sites qui ont relayés « cette information » je ne lui accorde pas de crédit d`autant que rien n`est vérifié. Les rumeurs vont bon train et deviennent vite réalité temporaire faisant le bonheur des spéculateurs. 

                                Merci


                                • julialix 21 octobre 2011 08:50

                                  et les armateurs riches à en crever et qui ne payent pas d impôt personne n’en parle


                                  • Alison 21 octobre 2011 10:27

                                    Les riches armateurs comme vous dites sont ceux qui ont tout donné a la Grèce et a son peuple.

                                    Ce sont eux donc Onassis en autre qui donna a l`État grec la compagnie aérienne Olympic, les ferry et qui ont développés le pays jadis. L`État a tout dilapidé et n` a jamais fait fructifier ce don qui aurait fait de ce pays une grande puissance. Ils ont préféré asservir le peuple en le donnant des boulots bien tranquille de fonctionnaire qui a conduit le pays a ce qu`il est aujourd`hui.

                                    Hier sur la place la place de Syntagma (parlement) les anarchistes se sont affrontés au membre du PAME (centrale syndicale proche du Parti Communiste ou KKE), le KKE et la KNE (Jeunesse du Parti Communiste). le PAME a confisqué la colère des Grecs et protégé le vote de l’austérité en jouant le rôle de la police anti-émeute.Elle est pas belle la gauche !



                                  • Perverseau 21 octobre 2011 09:11

                                    Et si vous grattez un peu plus, vous devriez facilement retrouver l’ensemble des protagonistes qui ont contribué à s’enrichir de cette supercherie qu’est la « Dette Grec » fomentée par les états et l’Europe pour soutenir nos propres secteurs économiques malfaisants et nauséabonds.

                                    L’ Allemagne, cette belle nation leader de l’économie européenne devrait de temps à autre se souvenir, quelles ont étés les méthodes crapuleuses employées par quelques uns de ses soit-disant fleurons et, qui ont largement participé à entrainer la Grèce dans son déclin Abyssale. La société SIEMENS bille en tête, avez vous déjà oublié le montant des pots de vain verser aux décideurs grecs pour que ceux-la accordent des marchés pourris à ces crevards.

                                    Il est tellement opportun aujourd’hui pour Merkel et Sarkozy d’argumenter et de mettre en évidence la mauvaise gestion et la corruption du pays (qui sont les corrupteurs, rien arrive par hasard) pour finir de tramer le plan de vampirisation de la liberté individuel, des acquis sociaux, le patrimoine national du pays, etc.

                                    Quelle sera la prochaine victime, de cette bande de criminelle, ...


                                    • mbdx33 mbdx33 21 octobre 2011 15:39

                                      j’ai l’impression de lire le même article que pour les chars

                                      et si c’était une nouvelle rumeur ?


                                      • Iv Iv 21 octobre 2011 22:52

                                        Sur ce coup là Cohn-Bendit a raison à 100% : assurer l’intégrité territoriale à la Grèce, c’est un cadeau de 3 milliards pour elle. Désarmer le vieux conflit entre Grèce et Turquie est une mission que l’Europe aurait dû accomplir.


                                        • L'Oeil qui court L’Oeil qui court 21 octobre 2011 23:31

                                          Le cynisme n’a pas de frontière. Et la France en est devenue le chantre zélé.

                                          Ceci se déroule parallèlement à l’enterrement du Programme européen d’aide aux plus démunis (PEAD) consacré le 20.10.2011 par le Conseil des ministres de l’Agriculture. Les Allemands étaient à la tête de ce mouvement aboutissant au refus de poursuivre l’aide alimentaire attribuée depuis 25 ans par l’Europe et nourrissant 13 millions d’Européens dont 4 millions de Français.

                                          Pauvres, Grecs, à la rue ... quelle importance ?

                                          L’argent n’a pas d’odeur.


                                          • bert bert 22 octobre 2011 04:37

                                            pour une fois delors n’a pas tord

                                            il faut en profiter !!!!
                                            réquisitionner les bateaux
                                            il faut mettre l’armée de votre coté.......

                                            ainsi que l’église orthodoxe et virer les socialistes pasok mafia au pouvoir qui ruine le pays 
                                            et puis il faut refuser de payer la dette comme les Islandais
                                            si besoin demandez le soutien à la Russie et à la chine
                                            mais pas à la sublime Porte c’est des méchants 
                                            Vive le Potemkin et Kropotkine
                                             smiley

                                            • bert bert 23 octobre 2011 00:31

                                              hihihihihi n’a pas tort ....... 



                                            • lesdiguières lesdiguières 23 octobre 2011 10:39

                                              « Sauver le soldat grec, c’est sauver l’euro »,

                                              http://www.atramenta.net/lire/operation-athena/30255


                                              • Constant danslayreur 23 octobre 2011 14:09

                                                Jamais trop tard pour bien faire,

                                                Ils n’ont qu’à vendre leur armement aux puces (avec priorité aux acheteurs ottomans) et surtout qu’ils montent une agence d’intérim pour louer leurs soldats à Kadhafi ... ou au CNT hein.

                                                Qu’ils gardent quand même 300 Spartans on ne sait jamais... Des fois que ça se corse et qu’un contrat avec Bollywood devienne l’ultime recours. Déjà dehors !

                                                  


                                                • karina 23 octobre 2011 15:18

                                                  Cette Europe n’est ni faite ni à faire.

                                                  la Grèce est comme au sein d’un labo d’expérimentaion économique.

                                                  • ZEN ZEN 23 octobre 2011 18:47

                                                    Les traders n’ont pas d’état d’âme  :
                                                     "...Je suis un trader ; je me fiche de ce qu’il faudrait faire. Tout ce qui m’intéresse, ce sont les opportunités pour faire de l’argent. En fait la plupart des traders se fichent de la manière de remettre à flot l’économie et de faire en sorte... que les choses fonctionnent.
                                                    Notre boulot, c’est de faire de l’argent, et, personnellement, ça fait des années que je rêve de ce moment... Il faut que je vous fasse une confession lorsque je vais me coucher je rêve toutes les nuits d’une autre récession, je rêve d’un autre moment comme celui-là ; pourquoi ? parce que les gens ne s’en souviennent peut-être pas, mais la dépression des années trente, après la crise de 1929, ce n’était pas seulement l’effondrement du marché, il y avait des gens qui s’étaient préparés pour faire de l’argent sur cet effondrement.
                                                    Je pense que tout un chacun peut faire ça ; pas seulement les gens qui sont au courant, tout le monde peut se faire de l’argent, c’est une opportunité. Quand le marché s’écroule, quand l’euro et les grandes bourses s’écroulent si vous savez quoi faire, si vous avez un plan bien préparé, vous pouvez récupérer un bon paquet d’argent par exemple via des stratégies de couverture ; ou encore en investissant dans des bons du trésor. Ce genre de choses…"


                                                    • Aldous Aldous 23 octobre 2011 19:42

                                                      Les dépenses militaires phénoménales de la Grèce sont directement liées à la « diplomatie » agressive de son voisin de l’est.

                                                      Ce dernier conteste son espace aérien, son espace maritime, certaines de ses iles.

                                                      Les deux pays ont beau faire partie de l’OTAN, les pénétrations de chasseurs turcs dans l’espace aérien grec sont régulières et donnent lieu à de véritables chasses dans le ciel de la mer Egée avec parfois mort d’hommes comme en 2006.

                                                      L’ensemble des pays du globe a le droit d’appliquer la convention maritime internationale qui permet de porter la limites des eaux territoriales à 12 miles nautiques, tous, sauf la Grèce.

                                                      La Turquie la menace de guerre si elle applique ce que les autres pays ont le droit de faire.

                                                      En plus la Grèce est l’un des états garant de la sécurité de Chypre, pays sans armée, et partiellement occupé par la Turquie depuis 1974.

                                                      Une situation peu enviable, vu la disproportion entre les forces militaires turques et grecques que les autres pays de l’UE préfèrent ignorer.

                                                      C’est pourquoi la Grèce est disposée à rogner tous les autres budgets avant d’entamer celui de la défense.

                                                      C’est aussi pourquoi les vendeurs d’armes lui fourguent plein d’avions, de navires et autres chars à crédit dans une course aux armements désespérée où les USA ne sont pas innocents, étant les principaux fournisseurs de la Turquie notamment en chasseurs F15, F19 etc. (Ils ont carrément fourni une usine d’assemblage à la Turquie)

                                                      Bef, la crise grecque est aussi partiellement due au manque de solidarité européenne dans le domaine stratégique qui laisse la Grèce seule face à ses problèmes frontaliers.

                                                      (Et je ne parle pas du passage de réfugiés par ces mêmes frontieres)

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Henry Moreigne

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