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Accueil du site > Actualités > Europe > Michael Heseltine, le conservateur britannique en guerre contre le (...)

Michael Heseltine, le conservateur britannique en guerre contre le Brexit

« Si nous voulons rester un parti de gouvernement, il est absolument essentiel que nous augmentions notre soutien parmi les jeunes générations. Pour ce faire, nous devons écouter et prendre en compte leurs préoccupations concernant le Brexit. Ils ont voté massivement pour rester dans l’Union Européenne en 2016, et depuis lors, leur point de vue s’est encore renforcé. Depuis le référendum, près de 2 millions de jeunes ont atteint l’âge de voter. Parmi ceux qui sont certains de voter, 87% sont favorables à ce que le Royaume-Uni reste dans l’Union Européenne. Si nous n’entendions pas leur voix, qui pourrait leur reprocher de se sentir exclus et impuissants face à cette question vitale ? » (16 décembre 2018).



L’ancien ministre britannique Michael Heseltine fête son 86e anniversaire ce jeudi 21 mars 2019. C’était un poids lourd de la politique britannique, d’une importance majeure dans les années 1980 et 1990, souvent premier-ministrable et surtout, pro-européen, ce qui est rare dans la classe politique britannique. Il est intéressant à se pencher sur sa trajectoire politique, lui qui s’est retiré de la vie politique le 7 juin 2001, surtout à quelques jours de la date prévue du Brexit (29 mars 2019), qui s’avère être très chaotique (Theresa May vient de demander ce mercredi 20 mars 2019 un court délai jusqu’au 30 juin 2019, date de fin d’exercice du mandat des députés européens élus en 2014).

Pour Michael Heseltine, l’histoire du Royaume-Uni devait passer par l’Europe où s’y trouvent ses intérêts, et en réalisant le Brexit, 48% des électeurs britanniques ont été complètement ignorés : « Les inconvénients deviennent de plus en plus évidents avec le temps. Nous avons eu une grave dévaluation de la monnaie. Nous sommes passés de la croissance économique la plus rapide à la croissance la plus lente en Europe, et nous avons créé un "gloubli-boulga" complet à la frontière irlandaise. » [j’ai traduit ainsi le mot "Horlicks"] ("Observer", le 3 mars 2018).

Le Royaume-Uni a adhéré à l’Union Européenne (à l’époque la Communauté Économique Européenne) le 1er janvier 1973 (avec l’Irlande et le Danemark), transformant l’Europe des Six en Europe des Neuf. Cela signifie que depuis cinquante et un ans, le Royaume-Uni a son commerce, son droit, etc. complètement imbriqués avec l’Union Européenne. Cela donne une idée des difficultés du Brexit, tant avec ou sans deal, car sans deal, le Royaume-Uni se trouvera démuni aussi dans ses relations commerciales avec des pays non européens, puisque sa politique commerciale dépendait des accords noués avec l’Union Européenne.

Michael Heseltine, bien que conservateur, a toujours été opposé au Brexit et a trouvé que le jeu politicien de David Cameron, qui visait à se réconcilier une partie d’une aile réfractaire (frondeuse ?) de son parti (les Tories), était à la fois dangereux et imprudent. Le référendum de juin 2016 a montré qu’en voulant jouer au plus stupide, on pouvait perdre. Michael Heseltine a ainsi considéré que le choix du Brexit constituait la « plus grande crise constitutionnelle des temps modernes » et a fustigé Boris Johnson pour avoir déserté la vie politique après avoir gagné le référendum.

Considérant que le départ du Royaume-Uni laisserait une Europe sous domination allemande, il a fustigé aussi Theresa May qui, après avoir fait campagne contre le Brexit, a basé toute sa politique depuis 2016 sur l’application du Brexit : « Je ne comprends pas comment une personne qui a prononcé ce discours [contre le Brexit] peut, en quelques semaines, dire que le Brexit est le Brexit et demander à la nation de s’unir derrière elle… Cette dame était faite pour retourner sa veste. » ("House Magazine", 24 mars 2017), pour souligner que Theresa May n’est pas du tout Margaret Thatcher, elle "droite dans ses bottes".

Homme d’affaires qui a fait fortune, Michael Heseltine fut élu député conservateur à la Chambre des Communes pendant trente-cinq ans, du 31 mars 1966 au 7 juin 2001. Il a commencé une carrière ministérielle assez jeune puisqu’il fut nommé, par le Premier Ministre Edward Heath, ministre en charge de l’aérospatial et des transports, du 24 mars 1972 au 28 février 1974, dans le même gouvernement que Margaret Thatcher (qui était alors Ministre de l’Éducation et des Sciences, qui, favorable à la coopération européenne, a apporté beaucoup d’investissements britanniques au CERN).

Pour avoir une petite idée de l’action de Michael Heseltine, on peut écouter Jean Valleix, qui était député gaulliste de Bordeaux et, au titre des parlementaires français, membre de l’Assemblée de l’Union de l’Europe occidentale (UEO). Jean Valleix déclara lors de la 2e séance de la 19e session ordinaire le 19 juin 1973 : « La résolution du 20 décembre 1972 (…) prévoit une intégration des programmes spatiaux nationaux européens. C’est le ministre Michael Heseltine qui, au cours de notre session de 1972, avait rappelé l’intérêt qui s’attachait à son sens à ce que, en fusionnant les divers moyens de chaque pays membres de l’UEO, nous dégagions une masse de manœuvre qui, selon lui, serait suffisante pour mener à bien nos travaux spatiaux. (…) Est prévue la création par le C.E.R.S. d’un laboratoire de sortie dans le cadre du programme post-Apollo. Vous êtes tous, sans doute (…), convaincus de l’importance de la contribution de l’Europe à cette opération. ». Dès 1972, Michael Heseltine était donc déjà un chaud partisan de la coopération européenne en matière de programmes spatiaux, ce qu’il avait expliqué devant l’assemblée de l’UEO le 7 décembre 1972, et auparavant, le 8 novembre 1972, il avait proposé la création d’une organisation spatiale européenne unique.

Après la courte défaite des conservateurs aux élections législatives du 28 février 1974 (les travaillistes l’ont emporté avec 301 sièges sur 635, face aux conservateurs, 297 sièges), les travaillistes ont repris la direction du gouvernement, mais en absence de majorité, de nouvelles élections législatives ont eu lieu le 10 octobre 1974 et apportèrent au parti travailliste une (courte) majorité (319 sièges sur 635).

Le chef des conservateurs Edward Heath a (donc) remis son mandat en jeu le 4 février 1975. En face de lui, il aurait dû y avoir son ancien Ministre de la Santé et des Services sociaux Keith Joseph, figure du libéralisme britannique, qui s’opposait aux politiques keynésiennes poursuivies au début des années 1970 tant par les conservateurs que les travaillistes. Mais ce dernier ne s’est pas présenté en raison d’une boulette médiatique, si bien que Margaret Thatcher, qui s’était rapprochée de lui, se présenta et devança l’ancien Premier Ministre au premier tour, avec 130 voix contre 119 à Edward Heath qui se retira.

Au second tour, elle fut élue avec 146 voix (79 voix à William Whitelaw, 19 voix à Geoffrey Howe) et est devenue la chef des conservateurs britanniques le 11 février 1975. L’objectif de Margaret Thatcher fut de "libéraliser" le parti conservateur (de donner à ce parti une doctrine libérale), Keith Joseph devenant son éminence grise, et de se préparer aux élections suivantes, celles du 3 mai 1979, anticipées et consécutives à l’adoption de la motion de censure du 28 mars 1979 contre le gouvernement travailliste, motion proposée par Margaret Thatcher.

Dans l’opposition, entre 1974 et 1979, Michael Heseltine fut membre du "shadow cabinet" dirigé par Edward Heath puis Margaret Thatcher (le "cabinet fantôme" est un pseudo-gouvernement de l’opposition, avec des porte-parole correspondant aux différents ministères). Michael Heseltine y occupa les responsabilités de l’Industrie, puis (à partir de novembre 1976), de l’Environnement, Alimentation et Affaires rurales.

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Après la large victoire des conservateurs et surtout, de Margaret Thatcher aux élections législatives du 3 mai 1979 (avec 335 sièges sur 635, contre 269 aux travaillistes), Michael Heseltine fut nommé très logiquement au gouvernement dirigé par Margaret Thatcher. D’abord Ministre de l’Environnement, de l’Alimentation et des Affaires rurales (ses attributions dans le shadow cabinet), du 5 mai 1979 au 6 janvier 1983, il fut le très important et influent Ministre de la Défense du 6 janvier 1983 au 7 janvier 1986, confirmé à ce poste à l’issue des élections législatives du 9 juin 1983 qui renforça l’assise électorale des conservateurs (397 sièges sur 650, contre 209 aux travaillistes).

Chargé de l’Environnement, Michael Heseltine ne croyait pas que les industries traditionnelles contribueraient au développement régional. Ainsi, il souhaitait la réorientation des aides régionales au bénéfice du soutien à la régénération urbaine, ce qui impliquait l’importance des capitaux privés dans la restructuration des régions pauvres (voir la thèse de Houari Mired, "L’européanisation de la politique régionale britannique", soutenue en juin 2010 à la Sorbonne nouvelle). Le 13 septembre 1979, il était intervenu sur la nécessité de redéfinir les frontières entre le secteur public et le secteur privé.

Dans le gouvernement Thatcher, Michael Heseltine n’a pas hésité à faire pression sur son prédécesseur à la Défense, John Nott, entre le 5 janvier 1981 et le 6 janvier 1983. Selon l’universitaire spécialiste en civilisation britannique Jean-Claude Sergeant dans "l’Observatoire de la société britannique" n°7/2009 (p. 265-286) : « L’Eurofighter ne sera présenté en vol qu’en 2001, avec neuf ans de retard sur le calendrier initial. Rétrospectivement, John Nott, qui avait engagé le Royaume-Uni dans ce programme d’une valeur globale de 40 milliards de livres (valeur 1997) et qui était favorable à l’achat de chasseurs américains F-16, regrettait d’avoir cédé aux pressions des industriels et de certains de ses collègues, notamment Michael Heseltine, qui faisaient valoir l’importance politique de ce projet paneuropéen dont la France s’était pourtant retirée dès 1986 : "Ce fut la pire décision que j’aie prise au cours de mon passage au Ministère de la Défense. On a dépensé de l’argent en pure perte pour un appareil qui ne se justifiait plus". » (citation de John Nott à la BBC le 5 janvier 2003).

Ce fut évidemment comme Ministre de la Défense que Michael Heseltine s’est montré très pro-européen (pas forcément de manière pertinente, on l’a vu pour l’Eurofighter). Il était d’ailleurs en opposition interne à la Premier Ministre Margaret Thatcher qui a toujours été très eurosceptique et qui a été très freinante lors des Conseils Européens (connue pour sa devise européenne : "I want my money back !").

Ambitieux, Michael Heseltine a pris date pour l’avenir en démissionnant avec fracas du gouvernement le 7 janvier 1986 pour protester contre la décision de Margaret Thatcher de préférer les États-Unis à l’Europe dans l’affaire Westland. En effet, l’entreprise britannique Westland qui construisait des hélicoptères était en grandes difficultés financières, et Margaret Thatcher a choisi en 1985 un repreneur américain (sans consulter le Ministre de la Défense) alors que Michel Heseltine voulait faire jouer la solidarité européenne en cherchant un repreneur européen.

En colère contre cette décision, Michael Heseltine aurait fait fuiter certains documents confidentiels concernant cette affaire qui a eu un énorme retentissement médiatique et parlementaire (jusqu’au dépôt d’une motion de censure qui fut repoussée). Ce fut le Ministre de l’Industrie Leon Brittan qui en fit les frais en devant démissionner le 24 janvier 1986 (ironie de l’histoire, Leon Brittan a continué sa carrière politique comme commissaire européen influent à Bruxelles, du 6 janvier 1989 au 15 septembre 1999, chargé de la concurrence, puis du commerce, puis des relations extérieures, jusqu’à être Vice-Président de la Commission Européenne).

Entre 1986 et 1990, Michael Heseltine a ouvertement mené la guérilla au sein de son parti pour écarter Margaret Thatcher du pouvoir, à cause de sa politique antieuropéenne, et cela, malgré sa victoire aux élections législatives du 11 juin 1987 (376 sièges sur 650). Ministre des Affaires étrangères et du Commonwealth du 11 juin 1983 ay 24 juillet 1989 et Vice-Premier Ministre depuis cette date (numéro deux du gouvernement), Geoffrey Howe, lui aussi pro-européen, a finalement donné sa démission le 31 octobre 1990 pour protester contre la politique antieuropéenne de Margaret Thatcher.

Novembre 1990 fut donc le mois de tous les possibles. La plupart des poids lourds du parti conservateur voulaient renverser Margaret Thatcher (pour plusieurs raisons, l’Europe, mais aussi sa poll tax et sa politique monétaire, et plus généralement, sa gouvernance autoritaire, prenant des initiatives sans consulter ses ministres). Celle-ci a pris avec légèreté les rébellions internes, considérant que les faits plaidaient sa cause tout seuls. Michael Heseltine défia Margaret Thatcher pour conquérir la direction du parti.

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Le vote des députés conservateurs a lieu le 19 novembre 1990, le jour même du Sommet de l’OSCE à Paris, que Margaret Thatcher a préféré privilégier plutôt qu’à rester à Londres pour consolider son leadership interne. Rencontrant d’autres chefs d’État, Margaret Thatcher a discuté ainsi avec François Mitterrand qui lui a confié ne pas comprendre sa présence à Paris alors qu’elle risquait d’être renversée par les siens à Londres. Elle n’a pas fait campagne à l’intérieur de son parti, probablement par orgueil, comme De Gaulle avant le premier tour de l’élection présidentielle de 1965. Finalement, Margaret Thatcher a obtenu 204 voix au premier tour contre 152 à Michael Heseltine, mais, bien qu’ayant atteint la majorité absolue, ce n’était pas suffisant pour éviter un second tour prévu le 27 novembre 1990.

La plupart de ses ministres l’ont lâchée, soit qu’ils démissionneraient si elle remportait le scrutin interne, soit qu’ils lui conseillaient de démissionner avant d’échouer au scrutin. Se sachant sacrifiée, Margaret Thatcher s’est retirée très dignement du scrutin, donnant sa démission et soutenant la candidature de son dauphin John Major, qui gagna avec 185 voix contre 131 pour Michael Heseltine qui perdit l’occasion la plus grande de devenir le Premier Ministre du Royaume-Uni. John Major est devenu Premier Ministre le 28 novembre 1990, déjouant les potentiels rivaux de Margaret Thatcher, en particulier Michael Heseltine, mais aussi Douglas Hurd (qui avait recueilli 56 voix au second tour le 27 novembre 1990), qui était Ministre des Affaires étrangères et du Commonwealth du 26 octobre 1989 au 5 juillet 1995.

Pendant toute la mandature de John Major, Michael Heseltine fut un membre très important du gouvernement, retrouvant son ancien Ministère de l’Environnement, de l’Alimentation et des Affaires rurales du 28 novembre 1990 au 11 avril 1992. Après de nouvelles élections législatives victorieuses pour les conservateurs (336 sièges sur 650 le 9 avril 1992), il fut nommé Ministre du Commerce et de l’Industrie du 11 avril 1992 au 5 juillet 1995, puis Vice-Premier Ministre du 20 juillet 1995 au 2 mai 1997, jusqu’à l’arrivée du travailliste Tony Blair au 10 Downing Street (après le désastre électoral des conservateurs aux élections législatives du 1er mai 1997, seulement 165 sièges sur 650, contre 418 sièges aux travaillistes).

Le 22 juin 1995, John Major, régulièrement attaqué au sein de son parti par les conservateurs eurosceptiques (opposés au Traité de Maastricht signé le 7 février 1992), une petite minorité de députés mais un nombre grandissant de militants, a remis son mandat en jeu pour faire renouveler sa désignation à la tête du parti conservateur. Certains imaginaient que cela aurait été l’occasion pour Michael Heseltine de conquérir le pouvoir, mais il n’était pas question pour ce dernier de manquer de loyauté vis-à-vis de John Major qui appliquait la politique pro-européenne qu’il souhaitait. Dans ce scrutin interne, John Redwood, Ministre de l’Écosse du 23 mai 1993 au 26 juin 1995, s’opposa à John Major sans succès.

John Major fut réélu chef des conservateurs le 4 juillet 1995 avec 218 voix (contre 89 à John Redwood), et Michael Heseltine fut nommé Vice-Premier Ministre en vertu de sa fidélité. Certains députés conservateurs imaginaient un second tour qui aurait pu tourner à l’avantage de Michael Heseltine avec le soutien de John Major qui se serait alors retiré. En fait, les soutiens de Michael Heseltine en 1995 étaient beaucoup moins nombreux qu’en 1990, certains avaient pris leur retraite ou évolué dans leurs opinion sur la politique européenne. En votant explicitement pour John Major, Michael Heseltine déclara : « John Major mérite beaucoup mieux que cela de ses collègues. ».

À l’âge de 68 ans, Michael Heseltine ne se représenta plus pour le renouvellement de son mandat de député aux élections législatives suivantes, le 7 juin 2001. Il s’est retiré de l’action politique directe avec les honneurs du royaume (il avait subi une attaque cardiaque le 21 juin 1993 à Venise). Autre ironie de l’histoire, son successeur dans sa circonscription fut …l’anti-européen et futur thuriféraire du Brexit, Boris Johnson. La reine Élisabeth II a nommé (à vie) Michael Heseltine (passionné d’horticulture) à la Chambre des Lords le 12 juillet 2001, avec le titre de baron de Thenford. Au-delà de tous les honneurs nationaux qu’il a reçus, notons qu’un institut de sciences politiques porte déjà son nom à l’Université de Liverpool.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (20 mars 2019)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Michael Heseltine.
Les élections législatives britanniques du 8 juin 2017.
L’attentat de Manchester du 22 mai 2017.
Theresa May nommée Premier Ministre le 13 juillet 2016.
Peuple et populismes.
Intervention de Bruno Le Maire sur le Brexit le 28 juin 2016.
Le Brexit en débat chez les députés français.
L’Europe n’est pas un marché.
L’Union Européenne, élément majeur de stabilité mondiale.
Terre brûlée ?
Brexitquake.
Boris Johnson.
To Brexit or not to Brexit ?
L’euro.
Le conflit syrien.
Les réfugiés syriens.
La construction européenne.
Jo Cox.
David Cameron.
Margaret Thatcher.
Les Accords de Munich.
Les 70 ans d’Israël.
La partition des Indes.
Karl Marx.
Jane Austen.
William Shakespeare.
David Bohm.
Stephen Hawking.
Alfie Evans, tragédie humaine.
Charlie Chaplin.
Le Prince Charles.
Winston Churchill.
Lord Louis Mountbatten.
Harry, un mari qui vous veut du bien.
Philip Mountbatten.
Lady Di.
Édouard VIII et George VI.
Élisabeth II.
Un règne plus long que celui de Victoria.
Vive la République !

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6 réactions à cet article    


  • Gollum Gollum 21 mars 2019 17:47

    « Je ne comprends pas comment une personne qui a prononcé ce discours [contre le Brexit] peut, en quelques semaines, dire que le Brexit est le Brexit et demander à la nation de s’unir derrière elle…

    Ben peut-être qu’elle voulait respecter la volonté populaire tout simplement ?

    J’imagine que c’est mal bien sûr de respecter la volonté populaire, bref, la démocratie..

    Et après le Rakoto il va nous faire des leçons de morale sur le respect des 80 km/h, etc...  smiley


    • Ouallonsnous ? 21 mars 2019 19:45

      @Gollum

      Rakoto est un addict de la parole bien pensante actuelle, autrement dit un troll du système macron !


    • julius 1ER 22 mars 2019 09:47

      @Gollum

      sauf que « jouer à pile ou face » un sujet aussi important que le Brexit est totalement mortifère car en la circonstance ...on peut dire qu’il s’est agit d’un Jeu dangereux car engager quelques individus dans ce Jeu n’est pas très grave mais engager tout un pays sans mesurer toutes les implications que cela suppose n’est plus seulement dangereux mais criminel !!!
      on ne peut pas « biffer » 46 ans de construction européenne en ayant engagé le pays dans différents domaines et dire « Brexit » et faire croire au peuple que ce sera sans conséquence et sans dommage ... c’est juste surréaliste !!! 
      que des « meneurs » aient joué le Brexit pour des histoires personnelles c’est déjà inconscient et criminel mais que des millions de gens aient suivi sans se poser de question, là cela vire au cauchemar et à la catastrophe !!!


    • Gollum Gollum 22 mars 2019 12:07

      @julius 1ER

      jouer à pile ou face c’est la définition même de la démocratie. Et quand pile gagne il ne convient pas que face rechigne et mette des bâtons dans les roues en espérant qu’avec le temps pile rejoigne face. Cela s’appelle du déni de démocratie.

      mais que des millions de gens aient suivi sans se poser de question, là cela vire au cauchemar et à la catastrophe !!!

      Remplaçons cela par une gouvernance des experts et supprimons toute élection. Au fond, vous en rêvez non ? Une bonne dictature des gens « éclairés »... smiley


    • julius 1ER 23 mars 2019 15:07

      @Gollum

      Pas de procès d’intention STP !!!

      Je suis certainement plus démocrate que toi .... d’ailleurs je dis souvent que c’est plutôt le manque ou l’absence de Démocratie ... le problème et pas l’inverse !!!

      j’ai plutôt l’impression que dans la société actuelle il y a une vrai carence de Démocratie, j’ai d’ailleurs dit il n’y a pas très longtemps à propos du RIC que la Démocratie concerne tous les étages de la société y compris le monde de l’entreprise où c’est Démocratie Zéro ....
      car pour moi il n’est pas acceptable que la Citoyenneté s’arrête aux portes de l’entreprise est-ce que cela est suffisamment clair pour toi ???

      mais puisque tu m’obliges à argumenter plus loin, est-ce que si demain la France déclarait la Guerre à l’Allemagne par exemple et que l’on soumettait le processus à Référendum ( sans te donner tous les tenants et les aboutissants comme en 1914 par exemple )
      est-ce que tu te sentirais obligé de faire la réponse que tu me fais là maintenant sur ce forum ????
      si par malheur la majorité votait oui à ce référendum ????

      j’attends ta réponse !!!! 


    • ZenZoe ZenZoe 23 mars 2019 18:59

      @julius 1ER
      Les Brexiters ne connaissaient pas les tenants et les aboutissants insinuez-vous.

      Et comment le savez-vous de source sûre ? Vous êtes allés là-bas faire votre enquête ? Non probablement.
      Vous n’avez que cette déclaration assénée constamment par les perdants, qui sont de mauvais perdants peut-être ? Y avez-vous songé ?
      Parce que, dites-moi, pourquoi les électeurs britanniques ne seraient-ils pas en mesure d’évaluer la situation d’eux-mêmes et de décider en toute connaissnce de cause ?

      Combien de Français avaient vraiment lu le texte complet du traité européen en 2005 ? Bien peu en fait, et pourtant ils ont refusé l’idée générale d’une Europe dont ils ne voulaient pas. Et personne aujourd’hui n’oserait dire que le traité est une très bonne chose et bien ficelé, et que les Français qui ont voté non étaient des abrutis incultes qui n’avaient aucune idée des « tenants et aboutissants ».

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