Union bancaire : la victoire par KO de Berlin
L’accord sur l’union bancaire auxquels sont parvenus les 27 hier n’est en aucun cas historique. D’abord, il ne résoud pas grand chose avec son fond ridicule de 55 milliards. Mais en plus, il consacre la toute-puissance de Berlin, qui y trouve un moyen de défaire en partie ce qui avait été fait avec le MES.
Il y a des éléments positifs et d’autres très négatifs dans cet accord. En positif, au final, la marche fédéraliste est arrêtée en matière bancaire puisque si le mécanisme de résolution est commun à l’échelle de l’Europe, il n’inclut pas un centime d’argent public et maintient les Etats dans le jeu. Nous sommes bien loin du chèque en blanc que certains eurocrates cherchaient à obtenir. Les euro obligations sont un lointain souvenir. Point positif également, les actionnaires et les créanciers seront mis à contribution avant les contribuables : ainsi, ils seront poussés à faire un meilleur travail de contrôle des banques.
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