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Accueil du site > Actualités > Europe > Va-t-on vers un début de panique sur l’euro ?

Va-t-on vers un début de panique sur l’euro ?

LE DÉSÉQUILIBRE DES COMPTES INTRA-ZONE EURO A DÉPASSÉ 1.000 MILLIARDS D’EUROS

D’après nos informations venant de « milieux très bien renseignés », le montant total du déséquilibre dû à la « migration des comptes » interne à la zone euro a dépassé, début mai, la somme fantastique de 1.000 MILLIARDS d’EUROS pour la 1ère FOIS de la brève histoire de la monnaie commune européenne.

En clair, cela signifie que :
- plus de 300 milliards d’euros ont quitté l’Espagne,
- plus de 275 milliards d’euros ont quitté l’Italie,
- près de 100 milliards d’euros ont quitté la Grèce,
- près de 100 milliards d’euros ont quitté l’Irlande,
- près de 70 milliards d’euros ont quitté le Portugal,
- 40 milliards d’euros ont quitté l’Autriche,
- 34 milliards d’euros ont quitté la Belgique,
- 32 milliards d’euros ont quitté la France,
- 7 milliards d’euros ont quitté la Slovaquie,
- 7 milliards d’euros ont quitté Chypre,
- 5 milliards d’euros ont quitté la Slovénie,
et même 600 millions d’euros ont quitté la minuscule île de Malte…

Et ces sommes phénoménales sont ALLÉES SE RÉFUGIER VERS LES « EUROS-REFUGES » :

- près de 650 milliards d’euros sont allés se réfugier en Allemagne, pour y devenir des créances sur la Bundesbank,

- plus de 133 milliards d’euros sont allés se réfugier aux Pays-Bas, pour y devenir des créances sur la Banque centrale néerlandaise,

- près de 130 milliards d’euros sont allés se réfugier au Luxembourg, pour y devenir des créances sur la Banque centrale du Luxembourg,

Pour donner un ordre de grandeur du phénomène, cela signifie que le Luxembourg a désormais une créance sur la BCE, gagée sur des euros venus des pays du sud, égale à environ 2 fois et demi son PIB annuel !


UNE SITUATION DE BLOCAGE TOTAL DUE AU REFUS DE WASHINGTON D’ADMETTRE LA DÉSAGRÉGATION INÉLUCTABLE DE SON EMPIRE

L’information qui précède confirme que, loin d’être « derrière nous », la crise de l’euro est toujours bien devant nous, comme je ne cesse d’ailleurs de le dire depuis la création de l’UPR.

Contrairement à ce qu’affirment les médias, la Grèce n’est que la partie émergée de l’iceberg sur lequel le Titanic européen s’est fracassé depuis la création de l’euro. Car les situations de l’Espagne, de l’Italie, de l’Irlande, du Portugal, de Chypre, pour se limiter aux cas les plus criants, suscitent une inquiétude de plus en plus vive dans les allées du pouvoir européiste.

Or cette évolution fatale, qui ne laisse aucun doute sur l’issue de l’euro à plus ou moins long terme, se heurte frontalement au déni de la réalité venu des États-Unis.

Comme on a pu le voir dans tous les médias occidentaux, le président américain a en effet réuni ses vassaux au G8 de Camp David pour leur intimer l’ordre, sans ambages, de tout faire pour que la Grèce reste dans la monnaie commune européenne.

L’empereur Obama – qui n’est lui-même que le jouet de l’oligarchie atlantiste – est même allé jusqu’à proposer d’envoyer une équipe de conseillers techniques au sommet européen informel d’aujourd’hui à Bruxelles afin de sauver la présence de la Grèce dans l’euro (Source).

La preuve a ainsi été apportée, une nouvelle fois, que ce sont bien les Américains qui sont derrière l’euro, comme derrière la construction européenne. Mes lecteurs me rendront cette justice que je ne cesse pas de le dire, également depuis des années, et cela malgré les omissions ou les dénégations de TOUS les autres responsables politiques français.

Si les dirigeants de Washington sont si inquiets, ce n’est pas seulement par la perspective de voir la situation politique et sociale grecque exploser, conduire à la sortie de l’euro, et provoquer une nouvelle crise économique et financière dans le monde occidental.

Non. Ce qu’ils craignent par-dessus tout, c’est l’effet domino : que la sortie de la Grèce de l’euro ne conduise très vite à celle de l’Espagne, puis de l’Italie, et finalement à l’effondrement de tout l’édifice, dans une dynamique qui aurait de très fortes chances d’entraîner avec elle l’Union européenne elle-même et tous les « acquis » de la domestication atlantiste du continent depuis 60 ans.

Ce que craignent les États-Unis, c’est d’assister à un phénomène comparable à ce que vécut l’URSS en 1989-1991 : l’implosion de tout son glacis géopolitique européen, fruit des accords des conférences de Potsdam, Téhéran et Yalta.

C’est pourquoi nous sommes dans une situation de blocage total. Les pays d’Europe ne peuvent ni rester dans l’euro, ni en sortir :
=> politiquement, économiquement, socialement et financièrement, l’utopie européiste est à bout de souffle et l’euro est en survie artificielle.
=> mais l’empire américain ne peut pas davantage se résoudre à voir disparaître ces instruments de sa domination sur les peuples d’Europe que l’URSS d’Andropov et de Tchernenko ne pouvait se résoudre à voir s’effondrer le Rideau de Fer.


L’EURO EST EN CHUTE LIBRE SUR LES MARCHÉS FINANCIERS

Cette situation de blocage se voit de plus en plus nettement et a un impact croissant sur les marchés financiers du monde entier.

Les bourses font le yo-yo sur un fond tendanciel à la baisse : Paris est revenu aujourd’hui autour de 3.000 points après une chute de -2,62 % et la bourse de Milan, qui s’est effondrée de -3,68%, est ce soir au plus bas depuis 3 ans.
(source)

Quant à l’euro, il se déprécie fortement depuis plusieurs jours. Il est tombé ( à 17 h 45 le mercredi 23 mai 2012) à 1,2576 euro pour 1 dollar, ce qui est le plus bas cours depuis près de 2 ans, le 13 juillet 2010.
(source)

Notons que, pour les « chartistes », la tendance apparaît comme très baissière et l’euro pourrait rapidement tomber au prochain « seuil de résistance » à 1,19 pour 1 dollar.

Cette chute est la bienvenue pour notre économie car elle va redonner un peu d’oxygène à notre industrie gravement handicapée par le taux de change exorbitant de l’euro (qui était monté jusqu’à 1,5990 à la mi-2008).

Je rappelle cependant que, comme je l’indique dans mes conférences sur l’euro, le taux de change de l’euro convenant à la compétitivité intrinsèque de l’économie française se situe aux alentours de 1 euro pour 1 dollar. Même si son niveau actuel est plus raisonnable, il reste surévalué d’environ 20 à 25% pour notre économie.

Je souligne aussi que l’euro a perdu -21,39 % par rapport au dollar depuis son plus haut historique de 2008. Il est significatif que les partisans de l’euro, qui n’avaient pas de propos assez apocalyptiques pour prédire la future chute du franc nouveau sur les marchés des changes si la France sortait de l’euro, restent d’un silence éloquent face à cette chute de l’euro.

Notons au passage la conséquence de cette évolution sur une sortie de la France de l’euro : plus l’euro baisse face au dollar, et plus la décote éventuelle du franc nouveau face au dollar et à l’euro rémanent serait faible (et plus la surcote du nouveau deutsche mark serait forte).

L’évolution en cours ôte donc aux européistes l’un de leurs seuls arguments : celui qui consistait à faire planer la menace d’un renchérissement fantastique du coût de la dette exprimée en euros, en cas de retour aux monnaies nationales.

Outre que cet argument pouvait être facilement démonté (un État, c’est-à-dire un peuple, peut toujours imposer un remboursement décoté), la baisse très sensible de l’euro a pour conséquence que la décote éventuelle du franc nouveau serait de plus en plus limitée, si même elle avait lieu.

Quant à l’intérêt des Allemands à revenir au deutsche mark, il est … de plus en plus fort ! Là aussi, les européistes jugent plus prudent de n’en point parler.


L’ALLEMAGNE SUPERSTAR

Ce dernier point n’échappe cependant pas aux spécialistes des marchés financiers.

Alors que la Grèce et l’Espagne sont obligées de consentir des taux d’intérêt de plus en plus élevé pour placer leurs obligations d’État, nos voisins d’outre Rhin ont réussi aujourd’hui un prodige : l’Allemagne a emprunté GRATUITEMENT sur le marché obligataire avec un coupon zéro, c’est-à-dire qu’elle ne paiera pas d’intérêt sur cette dette.

La Bundesbank, chargée de l’opération, a indiqué avoir levé 4,55 milliards d’euros d’obligations à deux ans. La demande a été à peu près 2 fois plus forte que l’offre : plus de 7,74 milliards d’euros d’offres ont été reçues. Du coup, le taux de rendement moyen, qui résulte du rapport entre l’offre et la demande, est ressorti à un niveau quasi nul (0,07%), un nouveau plus bas historique pour des obligations allemandes de ce type.

Pourquoi cela ?

- parce que les investisseurs savent que les euros qu’ils prêtent à la Bundesbank se transformeraient ipso facto en deutsche mark si l’Allemagne décidait de quitter l’euro et de revenir au mark.

- parce qu’ils savent aussi que leur mark grimperait alors par rapport à l’euro rémanent ou au dollar.

- et comme ils sont tellement nombreux à anticiper que cette explosion de l’euro et ce retour de l’Allemagne au deutsche mark pourraient bien intervenir dans les deux ans, ils sont prêts pour cela à prêter de l’argent gratuitement à l’Allemagne sur des obligations de cette maturité.

Comme certains investisseurs seraient prêts à aller plus loin encore pour se procurer des euro-créances allemandes, l’Agence financière allemande a jugé nécessaire, dans un communiqué officiel, de préciser qu’elle n’a pas « pour l’instant » l’intention d’émettre des obligations à des coupons négatifs : ce qui reviendrait à rembourser moins aux prêteurs que ce qu’ils ont prêté !

« Un coupon de 0% reste pour l’instant la limite » a dit l’Agence financière allemande. Quelle classe !

Mais cette déclaration « classieuse » en dit long sur les forces telluriques qui se sont accumulées souterrainement et qui laissent augurer un tremblement de terre monétaire de force 9 sur l’échelle des marchés financiers.

François ASSELINEAU

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79 réactions à cet article    


  • pepin2pomme 24 mai 2012 08:58

    Bonjour,
    Vous écrivez ...
    « les investisseurs savent que les euros qu’ils prêtent à la Bundesbank se transformeraient ipso facto en deutsche mark si l’Allemagne décidait de quitter l’euro et de revenir au mark. »
    Je doute que vous ayez raison sur ce point. On nous explique bien que si la Grèce retourne à la drachme, sa dette restera libellée en euros, et donc sera d’autant plus insoutenable que la Drachme est appelée à se dévaluer.
    A contrario, le nouveau mark va se réévaluer, mais les obligations allemandes souscrites en euros seront remboursées en euros et non en mark.


    • diogene 24 mai 2012 11:44

      «  »«  »A contrario, le nouveau mark va se réévaluer, mais les obligations allemandes souscrites en euros seront remboursées en euros et non en mark.«  »«  »"

      Pour cela il faudrait que l’euro survive à la sortie de l’allemagne. Et même si l’euro survit à cette sortie quelle sera, alors, sa valeur ?
      Rembouser 1 milliard d’euros à 1,30 dollars ce n’est pas pareil que de le rembourser à 1dollar, voire moins.
      Cette décote de l’euro serait mortelle pour le système financier intl et c’est bien pourquoi ils cherchent, à tout prix, à le sauver.


    • Fred59 25 mai 2012 00:24

      - Pour la dette : ce qui se passera quand la Grèce retournera à la drachme, déjà, ça dépend si les grecs ont le culot de jouer le rapport de force. S’ils la jouent « je suis votre gangrène et pour se débarrasser de moi, il va falloir me convaincre », ça peut devenir très folklorique. Eux n’ont plus grand-chose à perdre ; les allemands, tout.

      - Pour les dépôts : c’est une question différente, cruciale, et pour l’instant aucun journaliste et aucun parti « grand public » n’a relayé cette notion, Asselineau est le seul à l’avoir relevé. Attirer les dépôts, c’est bien, mais un jour il faut rendre l’argent. Attirer le pognon des grecs ou des espagnols, sur le coup ça fait plaisir. Mais quand un compte d’Emporiki est transféré sur la Dresdner Bank, cela veut dire qu’on fait un simple transfert d’écriture électronique : pas de pièces, pas de billets : du virtuel. En revanche, quand le client demandera à matérialiser ses avoirs, il faudra bien les sortir du comptoir : et ce n’est plus le problème de la banque grecque : c’est devenu celui de la banque allemande. Pas de problème tant que ça reste occasionnel et réciproque. Mais là, ça tourne à la farce !

      Une farce à plusieurs centaines de milliards d’euros, déjà.

      Les grecs et les espagnols font ça parce qu’ils pensent que leur banque pourrait se trouver en cessation de paiement : mais qui imagine que les banques allemandes, à force, pourraient se trouver submergées ? Qui imagine que couvrir gentiment les risques des autres pays européens, à force, les germains pourraient s’en lasser ?


    • BlackMatter 25 mai 2012 23:04

      Je ne souhaite pas la sortie de l’euro. J’écoute le discours de Asselineau. Je regrette par contre que certains de ces partisans ont trop tenantes à parler d’empire et des juifs façon Soral ce qui me dérange fortement. Asselineau ne le fait pas mais devrait tenir certains de ses partisans.

      Pour répondre à la question de la sortie de l’euro. Moi je ne vois pas pourquoi il serait impossible que pendant un certain temps on ponde une loi du genre, en matière de créance, on rembourse 1 euro contre 1 franc pendant un certain délai. Et ceux qui ne l’acceptent pas iront se faire voir et au delà du délai, il y aura de toute façon forclusion. Vous verrez bien alors que les banques accepteront nos jolis francs. Elles sont pragmatiques, si on leur dit, c’est ça ou c’est rien, elles prendront ça.

    • HELIOS HELIOS 27 mai 2012 00:30

      ... bonsoir Blackmatter...
      je ne comprends pas bien les moinsages dont fait les frais votre commentaire.
      J’ai remarqué plusieurs fois maintenant q ue chaque fois qu’une idee ’hors euro« etait proposée elle s’accompagnait automatiquement de »moins« .

      Je peux comprendre qu’on ait envie de garder l’euro, je J’’ai profondemen envie moi aussi, mais cela ne justifie pas de decoter les idees qui poermettent de demontrer les mecanismes »tabous de l’euro vu par ceux qui ne semblentas avoir compris ce que cela veut dire.

      Sortir de l’Euro voulant dire « reprendre son automie et sa souveraineté sur sa monnaie » et a ce titre cela veut dire prendre des decisions sur les taux de changes et les conditions de remboursement de certains credits ; c’est justement exercer cette souveraineté. Decider de modalite de remboursements a des taux differents dans un plan realiste est tout simplement legitime et normal, y compris les contraintes financieres qui siont inclues.


    • Yvance77 24 mai 2012 09:21

      Salut,

      J’adore la photo... champêtre, bucolique à souhait, on dirait un gourou (Obama) s’adressant à ses ouailles. Manque plus qu’un verre de Chianti à la main et le barbecue qui fume et on a la totale.

      Pendant ce temps là, le monde brûle... et eux font si de rien n’était. C’est comme ces malades en phase avancée et qui se soignent à l’aspirine et à la bonne vielle méthode Coué.

      Vous avez raison sur ce point crucial : « UNE SITUATION DE BLOCAGE TOTAL DUE AU REFUS DE WASHINGTON D’ADMETTRE LA DÉSAGRÉGATION INÉLUCTABLE DE SON EMPIRE »

      Comment pourrait-il en être autrement. Difficile de se dire que l’on a été la reine des bals pendant des décennies et à présent on doit remiser dans son armoire les plus jolies robes que l’on portait.

      Les USA ont toujours dit que leur mode de vie n’est pas négociable, et ils ont tiendront mordicus cette ligne, mieux vaut tous périr ensemble qu’eux seuls dans l’anonymat.

      Peuple égotique et égoiste au possible c’est pourtant ce que je souhait, qu’il libère le monde de leur funeste dictature.


      • appoline appoline 24 mai 2012 13:15

        More water Sir ? No, thank you Margret !


        Ceux qui déplacent leurs fonds, sont ceux qui savent où les placer mais les petits eux, enfin la classe moyenne, celle qui est la plus rentable, que va t elle faire ? Elle va paumer tout ce qu’elle a économisé. 

      • robin 24 mai 2012 09:54

        Il faut bien organiser le chaos pour mettre en valeur le retour prochain et l’action du (faux) christ de ces messieurs......lol !


        • _Ulysse_ _Ulysse_ 24 mai 2012 10:04

          Je crois que l’euro tiendra, coûte que coûte jusqu’aux élections américaines (on fera ce qu’il faut pour cela, quelques rallonges à l’état grec, de la recapitalisation bancaire etc ). L’explosion pourrait bien avoir lieu juste après les élections.

          Sinon, je me demandais quel est l’état réel du système bancaire ?
          J’ai l’impression qu’il nécessite une recapitalisation urgente notamment en Espagne. Je n’ai pas encore entendu parler d’un nouveau plan de sauvetage pour les banques, attendent-t-ils l’effondrement ?


          • Criseuro Criseuro 24 mai 2012 13:56

            Oui, le système bancaire européen aurait besoin d’une recapitalisation en urgence même si l’Espagne qui a nationalisé Bankia a tenu des discours contradictoires sur le sujet. En effet, le premier ministre Mariano Rajoy a décliné l’aide de l’UE pour recapitaliser ses banques. À l’idée du président de la République de mobiliser « les mécanismes de solidarité européenne » - autrement dit le Fonds de stabilité financière - pour injecter des capitaux, le chef de l’exécutif espagnol a opposé une fin de non-recevoir. « M. Hollande ne connaît pas la situation des banques espagnoles ! », a répondu Mariano Rajoy.

            Les VLTRO 1 & 2 de la BCE n’ont fait que nourrir le marché interbancaire et ont permis d’acheter un peu de temps mais ne résolvent en rien le problème de solvabilité des banques.

            Mais Euréka, François Hollande semble avoir trouvé la solution miracle ! 

            En effet, après le mini sommet d’hier, il s’est prononcé en faveur de l’utilisation du pare-feu de la zone euro, le Mécanisme européen de stabilité (alors que la majorité des députés socialistes s’étaient abstenus de voter pour à l’Assemblée nationale et qu’une vingtaine de députés avaient carrément voté contre !). Aujourd’hui F. Hollande ne fait plus la fine bouche et souhaite que le MES recapitalise les banques « en lien avec la BCE ».

            Le président français a également annoncé avoir « défendu », de concert avec le chef du gouvernement italien Mario Monti, une proposition en faveur d’une « intégration européenne des mécanismes de supervision financière et des garanties des dépôts bancaires ».

            « C’est un point sur lequel nous reviendrons car plus on coordonne, on centralise, meilleure est la réponse », a-t-il estimé, ajoutant avoir été sur la même longueur d’ondes avec Mario Monti « sur beaucoup de points ». (sic !)

            Mais quel curieux revirement et quelle communion (soudaine ?) avec le patron de la BCE alors qu’il n’avait de cesse de dire pendant sa campagne que la BCE devrait prêter directement aux Etats, ce qui aurait entraîné de facto un changement de son statut que l’Allemagne et la BCE ont toujours refusé. smiley


          • _Ulysse_ _Ulysse_ 24 mai 2012 15:09

            Hollande est un ultra européiste et dans ses discours il a souvent répété qu’il était favorable à plus d’intégration européenne. Le pb c’est quant il dit ça, les français ne comprennent pas de quoi il s’agit !

            Plus d’intégration c’est effectivement des budgets en communs ou à valider par la commission, des mécanismes comme le MES etc ...

            Il n’est pas contradictoire avec ses positions personnelles, par contre il a laissé entendre au peuple français qu’il s’opposerais à la finance et aux chèques en blanc que l’on fait régulièrement pour les banques. Là il est simplement malhonnête.


          • lebreton 24 mai 2012 18:33

            Ulysse ,joli non !


            On croit rever quand on entend et qu’on lit de pareilles sornettes ,les banques mais elles sont pleines aux as et les compagnies d’assurances qui font de la bansque itout ,ou c’est de la naiveté ou vous prenez tout le monde pour des brellles ,alors allez jouer au golf et ne venez plus nous casser les couilles avec vos arguments a deux balle !! je précise bansque pour banqster ,ok ???


          • _Ulysse_ _Ulysse_ 25 mai 2012 09:58


            @ lebreton

            C’est à Moi que vous vous adressez ? Je n’ai agressé personne, il serait aimable de votre part de respecter vos interlocuteurs.

            Ensuite, non les banques ne sont pas pleines aux as, ce n’est pas leur rôle. Au contraire elles sont toujours en manque de liquidités et doivent en permanence équilibrer leur bilan. Renseignez vous sur comment cela fonctionne. Elles ne sont pas pleines aux as car elles redistribuent l’argent qu’elles gagnent. Évidemment si elles le gardaient là elles seraient plus que pleines aux as. Mais ce n’est pas leur rôle, leur rôle c’est de payer leurs actionnaires un maximum (et le cortège de financiers/directeurs/pdg qui va avec). Donc non, les banques sont réellement en difficulté. Mais ces difficultés ont été crées par la combinaison de la crise économique avec le fait qu’elles continent à vouloir distribuer un maximum d’argent à leurs actionnaires. Après tout, elles ne prennent pas de risque puisque les états sont obligés de les recapitaliser en cas de problème pour éviter l’effondrement général. La vraie bonne solution étant celle de Lordon : attendre la faillite et les nationaliser pour 1 euro. Ensuite, on recapitalise pour les faire marcher et voilà.




          • Pepe de Bienvenida (alternatif) 26 mai 2012 06:13

            " La vraie bonne solution étant celle de Lordon : attendre la faillite et les nationaliser pour 1 euro. Ensuite, on recapitalise pour les faire marcher et voilà."
            C’est la même idée que défendait Stiglitz avec les banques américaines en 2008. Le premier acte de la multicrise aurait été moins violent s’il avait été écouté.


          • François Asselineau 24 mai 2012 18:33

            @Orange

            Je vous remercie pour l’intérêt que vous portez à mes analyses ainsi qu’à l’Union Populaire Républicaine.

            Je réponds point par point à vos questions :

            ====================================================

            1°) vous dites que l’euro est dans l’intérêt des USA, mais dans ce cas, pourquoi The Economist, la Pravda du capitalisme, a toujours cherché à discréditer l’euro ?

            a) Il n’y a pas que moi, seul, qui le dis !

            Ce sont les déclarations et les actes constants de tous les dirigeants américains qui le prouvent. Si vous lisez par exemple les dépêches dont j’ai donné le lien dans le présent article, vous verrez que le président Obama a remis tout son poids dans la balance pour que la Grèce reste dans l’euro. Il l’avait déjà fait au Sommet du G20 de Cannes, le 3 novembre 2011

            De même que son Secrétaire aux Finances Timothy Geithner l’avait fait lors qu’un sommet des ministres des finances en Pologne le 17 septembre 2011. Le Figaro avait d’ailleurs résumé la situation avec le titre « Les Américains font la leçon aux Européens, en vain » 

             

            b)- Du reste, je vous suggère de lire l’article du grand journaliste d’investigation britannique Ambrose Evans-Pritchard, paru dans le très sérieux Daily Telegraph du 19 septembre 2000, que nous avons mis en ligne sur notre site.

            Cet article fait suite à la déclassification des documents « Secret Défense » du Département d’État américain, à laquelle l’administration Clinton a procédé à l’été 2000, sous l’effet de la loi américaine, pour tous les documents datant de janvier 1950 à décembre 1969.

            Voici ce qu’a découvert l’un des journalistes britanniques les plus réputés, et dont les révélations n’ont été suivies d’aucun démenti ni poursuite en diffamation :

            Des documents déclassifiés du gouvernement américain montrent que la communauté du renseignement des États-Unis a mené une campagne dans les années 1950 et 1960 pour favoriser l’unification de l’Europe. Celle-ci finança et dirigea le Mouvement fédéraliste européen. […]

             Les dirigeants du Mouvement européen – Retinger, le visionnaire Robert Schuman et l’ancien premier ministre belge, Paul-Henri Spaak – étaient tous traités comme des employés par leurs parrains américains. Le rôle des États-Unis fut tenu secret. L’argent de l’ACUE provenait des fondations Ford et Rockefeller, ainsi que de milieux d’affaires ayant des liens étroits avec le gouvernement américain.

             Paul Hoffman, directeur de la Fondation Ford et ex-officier de l’OSS, fut également à la tête de l’ACUE à la fin des années 1950. Le Département d’État y jouait aussi un rôle. Une note émanant de la Direction Europe, datée du 11 juin 1965, conseille au vice-président de la Communauté Économique Européenne, Robert Marjolin, de poursuivre de façon subreptice l’objectif d’une union monétaire. Elle recommande d’empêcher tout débat jusqu’au moment où « l’adoption de telles propositions serait devenue pratiquement inévitable »

            Lorsque je dis que l’euro a été conçue par les Américains, il ne s’agit donc pas d’un goût pour la « conspiration » ou d’une hypothèse lancée en l’air. C’est parce que les documents « Secret Défense » les plus officiels de l’administration américaine l’attestent.

            c) En regard de ces faits, excusez-moi de vous dire que les prises de position du magazine « The Economist » ne pèsent d’aucun poids.

            D’une part, et contrairement à ce que vous affirme, ce magazine n’est pas « la Pravda du capitalisme mondial ». C’est un journal qui défend une vision « radicale » (en termes britanniques), c’est-à-dire ultra-libérale . Il a soutenu des conservateurs comme Margaret Thatcher ou Ronald Reagan comme des travaillistes (Tony Blair) ou des démocrates (John Kerry, Barack Obama et Bill Clinton). Partisan de l’intervention américaine au Viêt Nam mais très critique envers l’opération américaine en Irak, il a également soutenu et épousé certaines causes comme la décolonisation, le mariage homosexuel , la légalisation de la consommation de drogues, l’opposition à la peine de mort,. Il a clairement affiché son opposition au traité constitutionnel européen et de l’euro, mais cela au nom du libéralisme : il y voit le risque d’un monstre bureaucratique et ses analyses sont proches, en France, de celle de Charles Gave par exemple. Il n’y a pas de réflexion géopolitique dans cette approche.

            D’une part « The Economist » est un magazine britannique et non américain. Or plus de 75 % des Britanniques sont pour le moins « eurosceptiques » et le magazine doit bien s’adapter à son public. N’oublions pas que le Royaume Uni a refusé d’entrer dans l’euro et que sa population se félicite tous les jours de ce chois qui remonte à deux décennies.

            Si vous alliez lire ce qu’écrit le « Financial Times » ou le « Wall Street Journal », qui méritent davantage le qualificatif de « Pravda du capitalisme mondial », vous y trouverez des articles sur l’euro d’une tonalité très différente.

            ====================================================

            SUITE DANS LE MESSAGE SUIVANT


          • François Asselineau 24 mai 2012 18:34

            SUITE DU MESSAGE PRECEDENT
            -------------------------------------------------

            ====================================================

            2°) - vous vous dites gaulliste, pourquoi de Gaulle a pris Pompidou comme premier ministre, un parvenu de la banque Rothschild, qui en 1973 a fait voter une loi privatisant la monnaie, était-ce afin de se concilier les marchés financiers ?

            ------------------------------------------------------------------

            Non, je ne me dis pas du tout « gaulliste » et le mouvement que j’ai créé ne revendique nullement ce qualificatif. Je vous renvoie à l’explication circonstanciée qui figure sur notre site Internet : http://www.u-p-r.fr/vos-questions-nos-reponses/le_positionnement_politique_de_l_upr/l%E2%80%99upr-est-elle-un-mouvement-gaulliste-2

            Permettez-moi, au passage, de vous signaler que les adhérents de l’UPR viennent de tout l’échiquier politique français, qu’une petite majorité d’entre eux est probablement de sensibilité de gauche, et que le mouvement compte des citoyens résolument anti-gaullistes.

            S’il est exact que je parle souvent moi-même de Charles de Gaulle, c’est parce que j’estime que ce fut non seulement notre plus grand chef d’Etat du XXe siècle, mais aussi notre plus grand stratège, avant même Clemenceau. Ses analyses géopolitiques demeurent d’une prémonition et d’une lucidité époustouflantes quarante ans après sa mort.

            Pour autant, ce n’est pas parce que je cite et que je m’inspire de ses analyses que je tombe en adoration devant le personnage et je suis le premier à reconnaître volontiers que, comme tout homme, il a commis des erreurs, parfois monumentales. Ses erreurs les plus graves ont été, à mon sens :

            • - son indifférence coupable face aux drames atroces qui marquèrent la fin de la Guerre d’Algérie,
            • - sa mauvaise anticipation des évolutions sociétales des années 60 et notamment les revendications qui allaient naître de l’apparition d’une gigantesque classe moyenne,
            • - son incompréhension des nouvelles formes de guerre que les Américains commençaient à mettre en œuvre : guerre de l’information, manipulations médiatiques, « soft power », etc.
            • - ses tergiversations sur la construction européenne, dont il avait pourtant parfaitement décelé le caractère tragique pour notre pays (cf. mes conférences et sa conférence de presse du 13 mai 1962)
            • - enfin, son incapacité à assurer sa succession, en s’entourant de responsables qui eussent réellement partagé sa vision du monde.

             Votre question se rattache à ce dernier point et je regrette, comme vous, qu’il ait cédé la pace à Georges Pompidou, qui n’avait au fond rien de « gaulliste ».

            Pour que vous compreniez mieux comment ce dernier est parvenu à la présidence de la République, je crois qu’il faut vous ôter de l’esprit l’idée que Charles de Gaulle serait allé le chercher à la Banque Rotschild. Je vous suggère en revanche de lire l’ouvrage très bien renseigné « ‘Le duel De Gaulle-Pompidou » du journaliste Philippe Alexandre, paru en 1970.

            Vous y découvrirez que de Gaulle fit la connaissance de Pompidou en 1944 et que ce dernier resta ensuite fidèlement dans son ombre pendant toute la « traversée du désert ».

            Il ne faut jamais oublier que, lorsque de Gaulle appela Pompidou à Matignon en 1962, le fondateur de la France Libre avait 72 ans et qu’il en avait 79 lorsqu’il démissionna en 1969. De Gaulle était donc un homme âgé, peu au fit des questions économiques et financières, aui avait confiance en Pompidou et qui pensa pouvoir se reposer sur lui. C’est progressivement, tout au long des années 1962-1968, que de Gaulle commença à découvrir Pompidou sous une autre facette, et qu’il l’évinça rudement à l’issue des événements de mai 1968.

            Il est également certain que De Gaulle fit tout son possible pour barrer la route de l’Elysée à Pompidou, y compris en laissant se développer la ténébreuse « affaire Markovic » pour tenter de ruiner la réputation de celui qui avait été son dauphin et qu’il ne revit jamais plus après sa mort le 9 novembre 1970.

            Notez bien que la loi à laquelle vous faites allusion est postérieure de 2 ans et 2 mois au décès de Charles de Gaulle.

            ====================================================


          • François Asselineau 24 mai 2012 18:39

            SUITE ET FIN DES MESSAGES PRECEDENTS
            ====================================================

            3°) - reconnaissez-vous que la Ve République avec scrutin majoritaire à l’Assemblée nationale favorise la « dictature du bipartisme », que cette Assemblée nationale n’a rien d’une Assemblée nationale, ne représente qu’une minorité de la population, que c’est une priorité d’en sortir, d’avoir un scrutin à la proportionnelle intégrale ?

            Il est exact que le scrutin majoritaire à deux tours favorise le caractère bipartisan de la vie politique française. Cependant, il est non moins exact que les scrutins à la proportionnelle, comme la France les a connus sous la IVe République et comme l’Italie les connaît, aboutit à un émiettement de la représentation nationale. Il en résulte une très forte instabilité gouvernementale et le triomphe des « combinaziones », des combinaisons et des coups tordus des appareils politiques.

            En bref, la proportionnelle intégrale a des défauts tout à fait considérables.

            Contrairement à ce que vous semblez croire, il n’y a d’ailleurs pas de corrélation entre le type de scrutin et la résistance à l’empire euro-atlantiste.

            Il est exact que ce sont les députés gaullistes et communistes qui firent échouer la CED en 1954, mais il est non moins exact que c’est aussi sous la IVe République que fut signé et ratifié le traité de Rome. Tandis que c’est sous la Ve République que la Constitution européenne fut rejetée, par recours au référendum prévu par la Constitution française.

             Je ne partage donc pas l’idée selon laquelle la « priorité » serait de sortir su système majoritaire pour revenir à la proportionnelle. De toute façon, cela ne changerait d’ailleurs strictement rien au fait que la France a perdu l’essentiel de sa souveraineté.

            Pour moi et pour tous ceux qui nous ont rejoints à l’UPR, la priorité des priorités c’est de se rassembler au-delà de tout clivage droite-centre-gauche pour faire sortir la France de l’UE, de l’euro et de l’OTAN afin de rendre aux Français leur démocratie. Il sera temps, ensuite, d’envisager des systèmes électoraux mixtes (avec une « dose de proportionnelle » par exemple), quoi permettrait à la fois de donner la parole à toutes les sensibilités, tout en préservant l’efficacité d’un gouvernement – droite ou de gauche -pouvant s’appuyer sur une majorité solide et stable. 

            En guise de conclusion, permettez-moi de souligner qu’ il y a bien d’autres façon d’assurer une démocratisation de la société française que par la seule modification du type de scrutin. Je sous renvoie aux nombreuses propositions que j’ai faites dans mon programme présidentiel.


            Cordialement à vous,

             François ASSELINEAU

             


          • Joe Liqueur 27 mai 2012 16:45

            @François Asselineau

            Merci pour vos réponses toujours très riches et instructives, et merci pour votre action politique exceptionnelle - je crois que le mot n’est pas trop fort.

            Permettez-moi deux petites remarques :

            -Un petit détail, il me semble que la conférence de presse de De Gaulle que vous évoquez s’est tenue le 15 mai 1962 et non le 13 mai (le 13 mai, c’est 1958…) ;

            -La légalisation de la consommation de drogues ne relève en aucun cas de l’« ultra-libéralisme » (ou de penchants « libéraux-libertaires » pour reprendre une expression à la mode…) et n’a strictement aucun rapport avec l’ultra-libéralisme économique ; c’est la simple défense des grands principes constitutifs des droits de l’homme, et en l’espèce des principes fondant les libertés individuelles, tels qu’ils ont été défendus et mis en œuvre en Angleterre puis en France, avec en particulier l’article 4 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 :

            "La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi.« 

            Puis d’ailleurs avec l’article 6 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793, qui est assez proche du précédent :

             »La liberté est le pouvoir qui appartient à l’homme de faire tout ce qui ne nuit pas aux droits d’autrui ; elle a pour principe la nature ; pour règle la justice ; pour sauvegarde la loi ; sa limite morale est dans cette maxime : Ne fais pas à un autre ce que tu ne veux pas qu’il te soit fait.« 

            Je sais bien qu’il s’agit là (hélas) d’un sujet clivant au sein du corps électoral français, mais je voulais juste attirer votre attention sur le fait que c’est un sujet tout à fait sérieux, au-delà du folklore assez navrant et vain entretenu par les militants du cannabis - cette soi-disant »drogue douce« qui serait juste cool et amusante… (je caricature, évidemment). En ce qui me concerne, je n’aurai jamais la légèreté d’affirmer que la drogue en question n’est »pas bien dangereuse« ou »moins dangereuse que l’alcool" (ce qui n’a strictement aucun sens, aucune pertinence, ni aucun rapport avec la question de fond) ; je dis simplement que les libertés individuelles, proclamées dans l’article 4 de la DDHC de 1789, doivent être garanties en toutes circonstances, et qu’il s’agit là d’une question politique lourde - plus lourde que les militants inconséquents de la cause ne le suggèrent bêtement par leur attitude légère, et sans doute à l’insu de leur plein gré.

            En ce qui me concerne, je suis adhérent de l’UPR depuis 2010, et je compte bien l’être encore en 2013. Bonne continuation !


          • Fergus Fergus 24 mai 2012 10:31

            Bonjour à tous.

            Je ne crois pas à la fin de l’euro. Dès lors que l’Allemagne et les Pays-Bas auront cédé sur les eurobonds, la situation se stablisera et l’on assistera à un retour à la normale, moyennant la mise en place de garde-fous destinés à éviter le retour de dérapages en matière d’endettement non directement affecté au retour de la croissance.

            Pourquoi cet optimisme ? Pour une raison simple : l’Allemagne est si fortement dépendante de ses échanges avec ses voisins qu’elle acceptera tôt ou tard d’emprunter, via les eurobonds, à des taux plus élevés pour éviter de sombrer avec les autres. Certes, cela lui coûterait plus cher lors des lancements d’emprunt, mais Merkel finira par comprendre que mieux vaut cela qu’alimenter sans cesse un tonneau des danaïdes !


            • Augustule Augustule 24 mai 2012 11:06

              Merci pour ces informations très précieuses.

              Ça fait plus de 15 ans que les allemands sont hostiles à une mutualisation des dettes, je ne vois pas pourquoi cela changerait maintenant.

              Le fait que l’Allemagne laisse un peu filer l’inflation avec une augmentation des salaires pourrait très bien être une stratégie pour se couvrir d’une trop forte appreciation du deutsche mark au cas ou elle décide de sortir de l’euro.


            • Emmanuel Aguéra LeManu 24 mai 2012 12:51

              Asselineau fait son commerce du prosélytisme de la parano populiste. Il y a de tout entre les lignes, du souverainisme, du nationalisme, de la xénophobie, tout le bon des drapeaux, en définitive. Et quelle solution à part lui, je vous le demande ? Il me fait penser aux avocats qui jurent qu’ils font tout pour écourter une affaire... Et d’ailleurs c’est quoi, « lui » ? Il produit quoi, Assselineau, à part de la banalisation au service d’une frustration qui fait le lit des extrèmes ? Mais on s’excuse, le petit commerce, c’est la France profonde, n’est-ce pas ? On n’est pas loin du racolage actif. J’ignore pour le compte de qui. Le type doit avoir de sacrés intérêts à défendre pour justifier de tels appels au no-future. Asselineau est le Johnny Rotten de la real-politik... « L’avenir sera noir et je le sais ».
              Bravo, et merci cher entrepreneur, de votre contribution au chantier. Celui du retour aux monnaies du siècle dernier, j’imagine. Après on s’attaquera à modifier Yalta, d’accord ? Et après, madame Soleil ?


            • ChatquiChouine ChatquiChouine 24 mai 2012 13:40

              Lemanu

              Wahou ! quel argumentaire ! A défaut de pouvoir le citer, vous axez votre attaque sur ce qu’il faut « lire entre les lignes »...fallait l’oser celle là.

              Vous procédez toujours de cette façon ? je dis ça, je dis rien, mais, à voir votre avatar, je me demandais juste si vous ne jouez pas entre les cordes.


            • Rounga Roungalashinga 24 mai 2012 13:53

              Asselineau est le Johnny Rotten de la real-politik... « L’avenir sera noir et je le sais ».

              Sans doute portez-vous le même jugement sur Pierre Larrouturou, auteur du livre C’est plus grave que ce qu’on vous dit...mais on peut s’en sortir !

              Bravo, et merci cher entrepreneur, de votre contribution au chantier. Celui du retour aux monnaies du siècle dernier, j’imagine.

              J’imagine que pour vous le qualificatif « du siècle dernier » suffit à jeter le discrédit sur n’importe quoi.

              Quant à la xénophobie de Asselineau, c’est n’importe quoi. Certes on peut lui reprocher son côté bourgeois et le caractère grotesque de son personnage, mais sa xénophobie, non !


            • Kevorkian 24 mai 2012 21:42

              « ...je me demandais juste si vous ne jouez pas entre les cordes. »

              Hahaha merci pour ce bon mot, je suis plié smiley Effectivement j’ai essayé et on a l’air con.


            • Fred59 25 mai 2012 00:52

              Une fois qu’on aura réuni 27 surendettés et qu’on leur aura fait une belle photo de famille, on endettera la photo de famille. Alors, oui, on achètera du temps, peut-être même un ou deux ans. Après, le sur-sur-surendettement reviendra comme un boomerang.

              Les garde-fous ? Sur les dettes déjà contractées, on ne maîtrise déjà pas les surcoûts : si les taux grimpent, les intérêts des anciennes dettes grimpent. C’est le marché qui décide, pas le parlement. Faites une cure d’austérité, vous aurez moins de recettes, le marché vous sentira faible et exigera une plus forte rémunération.

              La voie Merkel-Cameron « Misère pour tous » comme l’Eurobond Hollande-Monti « encore un peu de temps monsieur le bourreau » ne résolvent rien. La solution s’appelle indépendance. Quand vous avez des dettes, vous êtes soumis.

              Comme disait Keynes, « une dette insoutenable ne doit pas être soutenue »


            • Emmanuel Aguéra LeManu 26 mai 2012 01:03

              là je dois dire... -23 à cette heure, pas de doute, je suis en pays conquis. Mais qui est cet Asselineau à la fin ? Que vend-il ? que veut-il ? putain y’a certainement une raison à ce cynisme d’une part, et au sectarisme qui naturellement en découle d’autre part... Où on va comme ça ? qqun parmi les 23 précités peut-il me renseigner ? Ou la statue est-elle inviolable à ce point ?



              • Mycroft 24 mai 2012 11:11

                La puissance de l’Allemagne étant fortement dépendante de l’Europe, et sa capacité énergétique étant, depuis son départ du petit monde du nucléaire, soumise au importation, son départ de l’Europe me parait incertains.

                De plus, en effet, une sortie de l’Europe de l’Allemagne ne verrai pas les dettes allemandes converties en Deutchmark, elle resteraient exprimée en euros, à moins que ce dernier disparaisse complètement et instantanément, ce qui n’est pas gagné.

                Les USA ne sont pas plus derrière l’euro que le pape. Qu’on il à y gagner ? La construction européenne crée justement dans le camps occidentale une alternative à leur hégémonie. Le fait est que les USA, conscient de leur perte de puissance, savent pertinemment que l’Europe est leur seul allié, et que voir cette dernière sortir des sentier battus (en suivant Spiza ou le fdg, par exemple, pas particulièrement Atlantiste) peut lui nuire, et réduire sa liste d’allié à Israël (et ce dernier sait être un allié encombrant). Quand on sait que les USA n’ont plus les moyen de financer leur guerre, mais que les faucons en veulent des nouvelles, on comprend que ce pays se cherche des alliés solide et fasse son possible pour conserver ceux qu’il lui reste. Nul besoin de voir sa main dans la construction européenne pour justifier son intervention dans les négociations.

                La solution du problème européen, c’est, non une Europe fédérale, mais une Europe étatique. Les petit pays locaux c’est comme les petites exploitation paysanne. C’est folklorique, mais ça ne sert à rien. Ne perdons plus notre temps avec des vieilles frontières, on devrait, depuis longtemps, déjà être à l’état unique occidental, vu les très faibles disparités culturelles qui existe entre nous.


                • Augustule Augustule 24 mai 2012 11:13

                  La photo avec Obama et ses sbires qui l’entoure est vraiment très explicite.
                  D’un côté les patrons, Obama et Barroso, et de l’autre le petit personnel qui prend des notes.


                  • cyrilcab cyrilcab 24 mai 2012 14:25

                    D’ailleurs, cette photo est particulièrement explicite. Que viennent faire le Président de la Commission Européenne, et le Président de l’UE dans une réunion du G8 ? 



                  • bigglop bigglop 24 mai 2012 19:28

                    A @Cyrilcab,

                    Pourquoi Barroso et Van Rompuy y sont présents ?
                    Simplement parce que l’Union Européenne est considérée, politiquement, comme un état à part entière.


                  • Le taulier Le taulier 24 mai 2012 11:22

                    Bonjour,

                    Jean Asselineau est un mec assez bien informé et qui connait sont sujet. Mais il y a une chose que je n’aime pas chez lui, et ce papier confirme mon impression, c’est qu’il se réjouit du malheur qui pourrait nous tomber sur la gueule en cas de désintégration de l’euro.

                    Concernant le Luxemourg, il n’y a rien d’étonnant à ce que ce petit pays « a désormais une créance sur la BCE, gagée sur des euros venus des pays du sud, égale à environ 2 fois et demi son PIB annuel ! » puisque c’est un place financière majeure. C’est un peu comme si on s’étonnait que la région du Beaujolais propose plus de bouteille de vin que ses hanitants ne pourraient en boire.


                    • Augustule Augustule 24 mai 2012 12:55

                      Je ne suis pas d’accord avec vous, François, et non Jean, Asselineau est si j’en juge à ces conférences et à mon impression, quelqu’un de très attaché à la France et à son histoire et à ce titre il ne peut pas se réjouir de voir sombrer notre pays de cette façon.

                      En revanche, il doit se réjouir, comme nous tous d’ailleurs, de voir ce système perfide imploser.


                    • easy easy 24 mai 2012 13:12

                      @ Augustule

                      Asselineau, se réjouir de voir la France s’effondrer, non.
                      Mais jouer des coudes sur la tour des cassandres pour gagner une place de prophète de malheur, oui.


                    • David Chesnel David Chesnel 24 mai 2012 13:24

                      @ l’oncle Sam

                      Bonjour,

                      Je vous propose de relire tous les articles de François Asselineau (et si vous n’êtes pas convaincu de M. Stiglitz,, M. Roubini, M. Fekete, M. Krugman...) afin de pleinement comprendre que le malheur est exclusivement dans le maintien de l’Euro. Donc oui, il a, tout comme n’importe quel économiste digne de ce nom, quelques bonnes raisons de craindre l’incapacité des eurocrates à se remettre en cause. Sérieusement, à part vous, qui se réjouit des 800 emplois industriels perdues par jours ouvrables, de la fermeture d’une entreprise par jour et du suicide d’un agriculteur par jour ?

                      Qui, à part des journalistes, pour employer cette euphémisme de « place financière majeure » pour ce paradis fiscale qu’est le Luxembourg ? C’est un peu comme se réjouir que l’équivalent de la moitié du PIB mondiale se retrouvant caché dans des paradis fiscaux.


                    • easy easy 24 mai 2012 13:40

                      @ David

                      Et alors ?

                      Ne peut-on pas développer une thèse démontrant que l’Euro était une mauvaise idée ou qu’il faut en sortir sans en venir à crier, même sous un déguisement de question, « C’est la panique. Tout le monde croit au naufrage de l’euro ! » ?
                      Moi ej crois que l’on peut éviter le genre orfraie et qu’on a le devoir de l’éviter quand on se prétend responsable politique.

                      Je crois qu’on peut dire « Des déplacements et placements financiers actuels démontrent que des gens, voire une majorité de gens, croient à la fin de l’Euro et qu’ils s’organisent en conséquence (sans paniquer) » 


                    • Emmanuel Aguéra LeManu 26 mai 2012 01:06

                      ah ? « ils s’organisent en conséquence ». ok.
                      Exemple ?


                    • easy easy 24 mai 2012 13:07

                      Des grands mots, toujours des grands mots (comme tant d’autres) !

                      Quand il y a le feu, est-il normal de se diriger vers la sortie ?
                      Est-ce ça la panique ?

                      Car si c’est ça, alors le seul fait de remplir son réservoir d’essence le dimanche soir pour ne pas avoir à le faire en semaine, c’est de la panique. Et souscrire à n’importe quelle sorte d’assurance aussi. Et chercher un emploi également. Et s’efforcer d’obtenir un diplôme aussi.



                      Rendons aux mots leur sens et ne les usons pas en abusant d’eux.
                      La panique c’est plutôt lorsque, ressentant qu’on n’a ni solution ni temps face à un danger, on hurle de dépit, on accuse père et mère, on arrache ses ongles sur les murs (cas relevés dans les chambres à gaz), on se jette du 70 ème étage, on se bouscule au portillon au point d’écraser des gens et de devenir alors meurtrier. 

                      Quand on panique on fait des choses qui apparaissent insensées aux yeux de ceux qui ne paniquent pas.

                      Vous trouvez que le fait, pour des banques, de placer 7 milliards sur des emprunts allemands à zéro pourcent de rendement sur deux ans parce qu’ils anticipent, selon vous, sur un gain possible si le mark remplace l’euro, c’est absurde, inintelligent, incohérent ?



                      Vous jouez l’orfraie, comme tant d’autres.
                      Tout ce que vous exposez comme mouvements et flux financiers sont des mouvements qui traduisent des stratégies réfléchies : « Le contexte change, changeons de stratégie »

                      Bien entendu, ces stratégies faites dans le calme peuvent s’avérer mauvaises. Mais en attendant, elles ne semblent folles ou suicidaires aux yeux de personne.

                      Je suis déçu que les personnalités politiques, les unes après les autres, ne manient que le cri d’orfraie, ne cherchent qu’à provoquer des paniques pour récupérer quelque épave.



                      • ChatquiChouine ChatquiChouine 24 mai 2012 14:11

                        Par easy,

                        Plutôt que de vous focaliser sur le mot « panique », vous feriez mieux de relire le titre de l’article à savoir :

                         « Va t’on vers un début de panique sur l’euro ? »

                        Outre qu’il soit sur un mode interrogatif, il évoque un éventuel « début de panique », ce qui n’a tout de même pas la même portée qu’un titre du genre « c’est la panique dans la maison Euro » par exemple.

                         Il serait plus constructif, je pense, de discuter des arguments évoqués dans l’article plutôt que de s’en prendre au sismographe qui prévient du tremblement de terre.


                      • sperate 24 mai 2012 14:37

                        C’est marrant, mais j’ai plutôt l’impression que c’est vous, easy, qui poussez des cris d’orfraie pour rien car il suffit d’allumer la télé sur Bloomberg ou BFM Business 15 minutes pour entendre 15 fois « panique sur les marchés ».

                        L’article se voulant plutôt technique, on est dans les tons ...


                      • easy easy 24 mai 2012 15:27

                        @ Sperate

                        Le fait que le mot panique, que l’image du Titanic soient constamment utilisés en titre par les media, dont AVox, va exactement dans le sens de ce que je dis.

                        « Ca va être la catastrophe » est le seul slogan que j’entends depuis 30 ans

                        Même quand l’affirmation est déguisée sous forme de question.

                        Effondrement, catastrophe, panique, krach (écrit de mille manières), Titanic, implosion, évolution fatale, vive inquiétude, crise, a bout de souffle, exangue, fin de règne, mort, voilà les mots et expressions aposématiques que les gens utilisent quand ils veulent attirer l’attention sur ce qu’ils disent.



                      • tf1Goupie 24 mai 2012 13:13

                        Comment créer une panique sur l’Euro ??

                        Écrire un article intitulé « Début de panique sur l’Euro ».

                        Merci Mr Asselineau.


                        • Augustule Augustule 24 mai 2012 13:43

                          Je vous suggère de retourner sur TF1 comme votre pseudo l’indique, vous serez certainement mieux près des votres...


                        • Emmanuel Aguéra LeManu 26 mai 2012 01:07

                          Très loyal, ça auguste...


                        • zappa zappa 24 mai 2012 13:24

                          Merci pour l’article

                          Suivre les directives du gouvernemant des etats unis c’est aller direct au chaos. Mr Obama est un snipper et tire sur des civils. Il n’y a plus rien a attendre de ce coté là de l’atlantique nord. Le peuple étasunien souffre de sa cupidité et arrogance, il est tant qu’il ai de vrai amis pour partager et non contraindre. Aussi il faut que la France sorte de l’otan et de l’Europe pour se ressourcer.


                          • stef77260 24 mai 2012 13:40

                            La crise de la dette créer de toute pièce et à l’initiative du bloc anglo-saxon n’est pas près d’être réglé à n’en pas douter les mesures pour tenter de reduire les déséquilibres au sein de cette europe financière seront veine .

                            Les taux d’intérêts des pays comme la Grece, l’Espagne, le Portugal, Italie et bientot la France ne pourra bientot plus être soutenu par l’édifice soutenu par la seule économie Allemande .

                            Le souhait ultime de nos élites mondialistes et europeistes de voir une gouvernance mondial fascisante est l’ultime étape de cette abyme social que l’on à décidé pour les populations en niant leurs volontés.

                            L’axe de l’empire anglo-américain cherche à masquer ça chute irrémédiable en précipitant les Etats européens avant elle.

                            http://infoalternative.unblog.fr/


                            • sperate 24 mai 2012 14:27

                              Comme il a l’air sage, notre premier de la classe ... au premier rang.
                              Ça c’est un bon François qui va faire ce qu’on lui dit de faire.

                              J’entends l’agent Orange dire que l’UE est une conséquence du manque de démocratie française due à la non représentativité de l’assemblée nationale. Certes.
                              Mais ce ne sont pas les transferts de souveraineté européens qui vont nous la rendre, la démocratie.

                              Quelles que soient les défauts de l’actuelle république, le combat pour la sortie de l’union européenne reste valable.

                              Et puis concernant le bipartisme, que pensez vous du fait que l’élection présidentielle s’effectue en 4 tours et non en 2 tours.
                              1er : les journalistes des plus grand médias sélectionnent ceux qui ont droit à la parole
                              2ème : 500 signatures
                              3ème : ce qu’on appelle communément le 1er tour
                              4ème : ce qu’on appelle communément le 2ème tour

                              Ce premier tour est fatidique, et si on pousse un peu l’analyse on se rend compte qu’il s’agit bien plus que d’accès à la parole. On se rend compte que l’ensemble des médias posent des le départ une « photo finish » des « bipartites » et soutiennent, dans un second temps, de manière subreptice, le candidat qui doit gagner.

                              Il y a certainement pas mal de choses à changer dans le fonctionnement de la république, et d’ailleurs l’UPR propose pas mal de réformes, contrairement à ceux qui veulent une 6ème république sans dire en quoi elle consiste.
                              Ceci dit, pour que la démocratie puisse vraiment s’exercer, il faut que les citoyens soient réellement informés et non continuellement menés en bateau par les grands médias.
                              Le système médiatique tenu par des marchands d’armes et autres oligarques atlantistes dont parle François Asselineau, est actuellement la meilleure arme de perpétuation du système
                              .

                              C’est eux qui ont droit de vie et de mort sur une idée, c’est eux qui vont s’empresser d’associer celle de sortie de l’UE au front national.


                              • Louis Matisse Louis Matisse 24 mai 2012 15:49

                                @ Orange
                                Si la France était souveraine, elle pourrait interdire immédiatement la production et la vente sur ses territoires de tels produits. Elle pourrait ainsi inciter ses partenaires à modifier leurs pratiques agricoles, puisque l’exportation vers la France de leurs produits inadéquats serait interdite. De même la France pourrait décider l’interdiction totale des productions et importations d’OGM, et se diriger pas-à-pas vers vers la production et importation BIO. Ceci conduirait inévitablement les partenaires de la France vers une modification de leur agriculture et à long terme de leur industrie à mesure que nos impératifs nationaux augmenteraient.

                                C’est bien parce que désormais les choix sont « continentalisés » qu’on ne peut rien contre cela et que plus rien ne se passe. C’est de là que vient le sentiment de fatalité qu’on nous ressasse depuis des décennies. Ah ! si nous étions maîtres chez nous, il n’y aurait plus de fatalité puisque nous écririons nos lois. Tel est l’enseignement de la Révolution Française et de cette phrase, « du législateur tout s’accomplira. » C’est bien parce que nous n’avons même plus de marge de manoeuvre pour nos territoires, c’est-à-dire pour nous mêmes, que la marche vers le progrès a disparu. Le fatalisme n’est que la résultante du despotisme. 
                                 


                              • gorgonzola 25 mai 2012 13:09

                                "si un dirigeant français demandait à l’Allemagne : la France accepte la rigueur budgétaire, la compétitivité, en échange de ce que la banque centrale (re)finance à 0% les anciennes dettes en dessous de 100% du PIB ou le déficit en dessous de 1.5% du PIB, sinon la France sort de l’UE, vous croyez que l’Allemagne, dont une grande partie des exportations est vers l’UE, ne ferait aucun compromis ?« 

                                Si le dirigeant français demandait à l’Allemagne...
                                > solution qui dépend de la volonté des Allemands.

                                Si le dirigeant français s’engage à appliquer l’article 50...
                                > solution qui ne dépend que de la volonté des français d’élire un dirigeant qui le propose.

                                Vous prenez conscience de la différence ?

                                De plus votre postulat »si un dirigeant français demandait à l’Allemagne« est incomplet. Il faut écrire »si un dirigeant français demandait à l’Allemagne avec l’accord des 25 autres pays et de la BCE« car la constitution européenne nécessite l’unanimité pour être modifiée, ce sont les règles établies dans les traités (les avez-vous lu tiens d’ailleurs ?). Or l’Allemagne et un certains nombre d’autres pays intégrés à l’UE et également membres de l’OTAN sont orientés pro-US ou sous pression de Washington comme l’explique François Asselineau dans ses conférence »Qui gouverne réellement la France« et »Pourquoi l’Europe est-elle comme elle est« sur Dailymotion (voir exemple des pays qui ont votés pour la guerre en Irak). Le blocage de l’UE n’est pas seulement politique, il est également géopolitique.

                                 » Vous croyez que la France seule a les moyens d’en décider, ou que c’est à décider au niveau de l’UE ? « 

                                Sans en avoir conscience vous reprenez ici l’argument redondant véhiculé par la pensée unique des médias »la France est trop petite sans l’UE« . Regardez pourtant comment font les pays qui ne sont pas dans l’UE et vous aurez votre réponse. La différence entre ces pays et le nôtre est qu’ils ont le choix de ratifier ou non tout accord international qui leur est proposé tandis que les pays de l’UE sont »mariés de force« pour le meilleur bien sûr mais aussi pour le pire. Un exemple du pire : la France n’a pas eu d’autre choix que de payer 40.000€/jour d’amende jusqu’à tant qu’elle ratifie le décret décidé par Bruxelles sur les OGM alors même que l’opinion publique française était à 80% contre. Un autre exemple : la décision de réduire de 40% le budget des aides européennes aux plus démunis décidée par l’Allemagne et les pays libéraux de l’UE.

                                Quand au pouvoir de décision, si vous pointez déjà du doigt les lobbys français alors imaginez les lobbys qui agissent directement sur Bruxelles...

                                 » la Grande Bretagne est moins dans l’UE que la France (euro, Shenghen, etc), c’est une île, pourtant la situation monétaire, ou migratoire, n’est pas meilleure"

                                Exemple pour exemple, les situation de la Suède qui n’a pas adoptée l’euro ou de la Norvège et de la Suisse qui ne sont pas dans l’UE sont, elles, bien meilleures...

                                ...

                                Par ailleurs, ce n’est que mon avis, je trouve vos critiques sur les principes démocratiques de la Vème république pertinentes mais je me demande si vous avez regardé ce que propose le programme de l’UPR (préalable pourtant indispensable à un bon échange) notamment :

                                2. Rétablir la démocratie la plus large en rendant la parole au peuple français

                                Entreprendre une grande réforme constitutionnelle soumise à référendum, afin de rétablir les grands principes démocratiques et républicains.

                                • Interdire, de manière constitutionnelle, les transferts de souveraineté non limités dans le temps et dans l’objet. Supprimer le Titre XV de la Constitution française (Titre sur l’Union européenne, adopté en 2008)
                                • Interdire, de manière constitutionnelle, toute prise de contrôle des médias de masse par des fonds de pension ou des groupes et conglomérats multinationaux.
                                • Inscrire dans la Constitution : « Les élections s’effectuent au scrutin secret et manuel, au moyen de bulletins de vote en papier, d’urnes transparentes et sous la surveillance du public. Les scrutins par machines à voter électroniques sont interdits. »
                                • Supprimer la procédure dite « du Congrès » (article 89).Toute réforme de la Constitution devra se faire par référendum (article 11), et celui-ci précisera que la réforme n’est adoptée que si elle obtient la majorité des électeurs inscrits.
                                • Transformer l’actuel Conseil Constitutionnel en une Cour Constitutionnelle, qui sera professionnalisée et dépolitisée. Inspirée de l’exemple allemand, cette Cour sera composée exclusivement de 16 magistrats professionnels, élus par les parlementaires pour une période non renouvelable de 12 ans. Elle devra défendre la Constitution en toutes circonstances, et en aucun cas suggérer de la défaire pour s’adapter à des traités internationaux (modification de l’article 54 de la Constitution). Les possibilités de saisine seront élargies à des groupes d’élus locaux ou de citoyens français.
                                • Instaurer le référendum d’initiative populaire, en plus du référendum d’initiative présidentielle. Ce second type de référendum s’effectuera sous le contrôle de la nouvelle Cour Constitutionnelle, qui vérifiera préalablement sa conformité avec la Constitution. Une loi organique en fixera les modalités d’organisation. Les référendums pourront comporter plusieurs questions, pour nuancer les réponses.
                                • Reconnaître le vote blanc comme un vote à part entière. Annuler le scrutin et convoquer de nouveau les électeurs en cas de vote blanc majoritaire, avec interdiction aux candidats du vote précédent de se représenter.
                                • Instaurer l’équité du financement public pour les activités politiques. Ce financement sera strictement proportionnel aux voix reçues à chaque élection, décomptées dès la première voix.
                                • Rétablir et étendre le crime de haute trahison, pour le chef de l’État et les membres du gouvernement. La signification juridique de cette incrimination sera précisée et étendue, notamment à la corruption, à l’abus de biens d’État et à la collusion avec des puissances étatiques étrangères ou avec des pouvoirs privés pour mener une politique contraire à l’intérêt général du peuple français.
                                • Réformer le statut de l’élu, avec interdiction du cumul des mandats fixée par une loi organique.
                                • Limiter à un seul renouvellement consécutif les mandats de parlementaires, conseillers régionaux et généraux. Poser le principe de l’examen périodique des conflits d’intérêts et celui de l’inéligibilité à vie d’un responsable public condamné pour corruption.
                                • Inscrire dans la Constitution la liste des services publics non privatisables par nature.

                                Pour ma part j’estime que ces mesures sont parmi les plus précises, les plus concises et les plus poussées que j’ai pu lire dans un programme. Si le rassemblement des français porte l’UPR aux plus hautes responsabilités ce sera déjà un très bon début pour remettre la république sur de bons rails... Ce sera aux citoyens ensuite de s’impliquer pour faire changer le reste.


                              • gorgonzola 26 mai 2012 12:40

                                Effectivement le programme de l’UPR est le changement le plus puissant proposé aux français depuis 50ans. Vous trouverez le programme complet de l’UPR au format PDF sur leur site (je ne vous met pas le lien, à vous de faire le travail).

                                Vous dites préférer tenter un compromis avant de sortir de l’UE. Savez-vous que cela fait 30 ans maintenant que la gauche nous dit qu’elle va changer l’UE ? Voici les 2 affiches du PS à 30 ans d’écart (à gauche les européennes de 1979, à droite celles de 2009) : http://www.u-p-r.fr/wp-content/uploads/2011/07/changer_europe_PS.jpg
                                Vous voulez encore attendre 5 ans de plus vous ? En 79 j’avais 5 ans, en 2017 j’en aurai 43... je n’ai plus le temps d’attendre en sachant déjà que c’est cause perdue !

                                Pour répondre à votre question j’en déduit qu’il existe des problèmes français et des problèmes européens. L’UE, noyauté par Monsanto, a réussi à imposer les OGM et à interdire aux agriculteurs des pays de l’UE de réutiliser leur semences... ça c’est un problème européen. J’en revient à mon exemple de mariage forcé, on est marrié pour le meilleur comme pour le pire et ici en l’occurrence les mariés ne sont d’accord sur rien : les Britanniques ou les Hollandais sont des ultra-libéraux, tous les pays de l’est veulent le parapluie militaire américain, l’Allemagne veut une monnaie forte, le Luxembourg veut protéger les paradis fiscaux, Malte et Chypre veulent protéger les pavillons de complaisance, les pays de l’est refusent l’harmonisation salariale et sociale parce que cela attire les délocalisations chez eux, la Roumanie et la Bulgarie sont vérolées par les mafias qui refusent tout contrôle, etc. L’union fait la force oui... quand tous le monde tire du même côté !

                                Economie : l’angleterre importe la quasi-totalité de sa consommation et son PIB provient à plus de 40% de La City... Donc exemple pour exemple, le votre vaut le mien.

                                Merci pour vos conseils stratégiques. A mon tour de vous en donner un : lisez le programme de l’UPR, sa charte, regardez les conférences de F. Asselineau « Qui gouverne réellement la France », « Les 10 raisons de sortir de l’UE », « Faut-il avoir peur de sortir de l’euro », « L’Europe c’est la paie ». C’est un effort c’est vrai mais ces conférences ont déjà changé la vision politique de plus de 50.000 personnes. Une fois cette grille de lecture acquise, votre vision critique du système actuel s’en verra accrue, vous verrez au travers des discours de nos représentants politiques.


                              • emphyrio 24 mai 2012 15:05

                                Hier encore une majorité de gens bloquait sur un éventuel effondrement de l’Euro. Maintenant que la situation s’aggrave pour la monnaie commune, on accuse des analystes responsables de pousser à la panique. C’est une injustice. Rappelons à tous que gouverner c’est prévoir et que jusqu’à présent nos politiques ont fait preuve d’une inconséquence abyssale, en ne tenant aucun compte des prémices annonciatrices de cet effondrement, pourtant signalé par les mêmes experts depuis 2004. Il faut croire que l’habillage marketing d’une Europe solidaire et généreuse a fait d’énormes dégâts dans l’esprit des naïfs. Pétris d’idéaux et de bonne volonté, ils s’apercevront trop tard qu’ils n’ont plus les outils ni une réelle volonté de réalisation de leur projet. La cupidité, la soif de pouvoir des véritables commanditaires qui malheureusement guident le monde nous ont conduit dans une impasse et tous ceux qui se prétendent citoyens du monde finiront malheureusement par déchanter lorsqu’une décroissance inéluctable aura ramené la Terre à ses véritables dimensions.


                                • Louis Matisse Louis Matisse 24 mai 2012 15:32

                                  Les puissants dans leur tour d’ivoire attaqueront toujours ceux qui ont le courage de faire les constats des échecs et des erreurs stratégiques sur lesquels ils ont construit leur carrière. La mythologie grecque dans sa sagesse traduisait déjà cette faiblesse de la nature humaine à travers l’histoire de Cassandre.

                                  De Gaulle qui prévenait en son temps du danger majeur de la stratégie défensive de la ligne Maginot et de l’absence de divisions blindées a été mis au placard, ignoré des médias, raillé et haït dans les cercles de pouvoir dont il menaçait les intérêts privés. C’est intéressant de voir le parallèle avec Asselineau aujourd’hui. Les médias faisaient à l’époque la propagande stratégique des anti-De Gaulle de telle manière que l’ensemble de la population française était « naturellement » d’accord avec cette stratégie désastreuse présentée comme la seule marche possible. Le parallèle ici avec la construction européenne est étonnant.

                                  Rappelons-nous que l’histoire a montré que cette stratégie conduisit à un immense drame national et au-delà à un drame mondial (avènement de l’empire nazi), et que ce fut bien De Gaulle in fine qui sauvât la France, tandis que ceux qui le critiquaient et disaient défendre les intérêts du pays avant 1940 finirent par lâchement capituler au lieu d’organiser la poursuite des combats, comme proposée par De Gaulle devenu, au milieu de la panique, sous-secrétaire d’Etat à la Défense. Ce furent bien eux qui collaborèrent dans l’ignominie la plus complète avec la dictature nazie. Maintenant, regardez ce qui arrive au peuple grec aujourd’hui, et les positions de la classe politique grecque vis-à-vis de la Troïka : le parallèle est là-aussi significatif. 

                                  Alors quand on entend dire de nos jours en connaissance de cause qu’Asselineau se réjouit des malheurs de la France tout simplement parce que courageusement il dénonce les causes et les origines de ceux-ci et avertit contre vents et marées (médiatiques et politiques) qu’ils nous conduisent tout droit vers un désastre encore plus grand, similaire à celui du peuple grec - peut-être vers des conflits militaires infiniment graves souhaités par les Etats-Unis pour maintenir leur puissance impériale - on ne peut que trouver ça stupide ou malhonnête.

                                  A défaut de ne rien faire, il est juste (pour ne pas dire grand) d’avoir un optimisme mobilisateur dans le réveil des citoyens, d’apprécier que les évènements, qui ne font que confirmer des analyses et infirmer sans cesse la fuite en avant de la stratégie qui conduit la France depuis des décennies, permettront aux français de réagir à temps. En cela, il espère le retour du sens critique des citoyens malgré l’omerta et le parti pris de ceux qui tiennent l’information, et on ne peut pas le critiquer de se réjouir de l’espérance que la vérité s’établisse. 

                                  Les gens qui critiquent Asselineau pourraient au moins avec le respect de le critiquer parce qu’ils considèrent qu’il est dans l’erreur et qu’il se trompe au lieu de le calomnier sur sa vie personnelle, sur ses « intentions cachées ». Un minimum de sens critique au regard de ses conférences, de ses prises de position, et des portes qui lui auraient été ouvertes s’il avait suivi le conformisme des élites, fait comprendre que cet homme appelle à la liberté et à l’amitié des peuples et qu’il est profondément désintéressé. C’est effectivement autre chose que l’hypocrisie des atlantistes qui cautionnent l’action de dominer et bombarder les autres peuples, et en échange s’en mettent plein les fouilles.  


                                  • Louis Matisse Louis Matisse 24 mai 2012 16:39

                                    Franck Lepage et sa démonstration de la langue de bois ?
                                    http://www.youtube.com/watch?v=oSWLxQnvscw


                                  • Criseuro Criseuro 24 mai 2012 16:50

                                    @ Judas Bricot,

                                    Quelle clarté, simplicité et illustration empirique de votre réflexion très profonde ! smiley

                                    Pardonnez-moi cette question qui va sûrement vous sembler prosaïque, voir carrément simpliste mais... où voulez-vous en venir au juste ? Encore plus clairement, quel rapport entre votre réflexion hautement philosophique et le thème de l’article ci-dessus ? smiley


                                  • Alison 24 mai 2012 16:24

                                    Ça me rappel Coluche..... D’après nos informations venant de « milieux très bien renseignés »


                                    • Fred59 25 mai 2012 10:43

                                      Marrant, de la part du Modem, d’avoir choisi comme emblème de liberté la couleur des vêtements des taulards aux Etats-unis !


                                    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 24 mai 2012 17:47

                                      Bonjour monsieur Asselineau,

                                      L’euro ayant constitué une monnaie mondiale concurrente au dollar, les US aimeraient qu’il s’écroule avant le dollar branlant. A titre d’information, le 10 mai 81, alors que la panique annonçait l’arrivée des chars russe socialistes à la frontière, la bourse a augmenté brutalement de 21 % et ensuite le dollar est monté jusqu’à plus de dix francs. Évidemment, le contexte est bien plus chaud notamment pour l’Europe du sud. Merci à vous de faire avancer la conscience.


                                      • Lisa SION 2 Lisa SION 2 25 mai 2012 00:09

                                        Pardon, la bourse a chuté.


                                      • gague 24 mai 2012 18:32

                                        Un doux rêve se transforme donc en cauchemar :( Et je vois encore tout ces rêveurs dire... l’Allemagne va nous obéir... L’Europe,oui, mais une Europe Française... Les Américains sont en concurrence avec nous, c’est pour ça qu’on a l’Euro.... Vite vite, une Europe fédérale sinon on va tous mourir... La France c’est tout petit, donc faut la laisser se faire avaler par la grande bleue étoilée.... l’Union Européenne doit être un état ( mais c’est biz, moi je suis française, et j’aimerai le rester...ah je vous vois déjà me traiter de facho !!! :) ) Mais dites moi chers Européistes... Comment vous allez faire pour faire accepter vos délires aux peuples ???? Ah oui... pas besoin de leur demander leur avis n’est ce pas ????


                                        • lebreton 24 mai 2012 18:37

                                          C’est quoi l’upr l’union pour les riches ,ah bon d’acc ,c’est pas le pen et consort ça mdr j’ai envie de vomir !!!!


                                          • globulos nilasse 24 mai 2012 21:54

                                            c’est toujours terrible de voir une cassandre du pauvre faire des previsions qui ne s’accomplissent jamais et dans l’aigreur perpetuelle de sa carriere brisée. mais nous ni sommes pour rien et je ne vois pas en quoi nous devrions aujourd’hui,pour la énième fois,supporter les élucubrations d’un énarque aux sentiments approximatifs dont la rancoeur n’a d’égal que sa haine envers les institutions qui l’ont envoyé au placard. je pense que nous méritons mieux que cela. aujourd’hui,que vous le vouliez ou pas,des front de gauche se levent partout en europe et nous sommes pret a nous battre. alors oui,nous voulons sortir de l’otan,oui pour une europe des peuples,mais pas pour une europe ethniquo-delirante,etc...... vous etes sympathique mr asselineau. vous denoncez ce qui vous semble nuisible en europe,mais allez donc dire a ceux qui m’ont insulté avec des quolibets racistes (comme cela m’est arrivé sur different sites « dit sociaux ») et qui font partis de votre mouvement les réalités dont vous nous dispensez régulierement. aujourd’hui,que vous le vouliez ou non,de la grece a l’espagne,c’est nous,les patriotes de gauche qui faisons barrage a la folie ideologique de gens comme pasqua qui était votre ami et a l’extreme droite ((je sais,c’est chiant de l’entendre souvent),aillez au moins le courage de le reconnaitre. nous de gauche,aimons autant la france que vous. non a l’americanisation de la france (moi fils d’immigrés),mais vive la france et vive le front de gauche !!!


                                            • Unjean 24 mai 2012 23:39

                                              Bonjour Nilasse,

                                              Je pense que c’est vous le haineux, l’écorché vif, votre vision limité vous empêche de surcroit vous empêche de voir au de là des apparences des clichés, vos seuls arguments (que vous ressassez faute de mieux) et que l’on vous a suffisamment répéter réexpliquer vos amalgames qui me viens a conclure que vous n’êtes là que pour déballer votre rancœur, c’est clairement de là mauvaise foi et vous qui vous revendiquez Front de gauche, vous pouvez meme vous mettre une étiquette « résistant des peuples libres de là nation du bien » que vos propos transpire l’intolérance le mépris et là malhonnêteté, l’upr représente lui mon amis, car il peut le prétendre fièrement, du fait que des personnes de tout bord tout milieu et toute classe sociale rejoigne chaque jour ce mouvement, car il est juste, car il est inscrit noir sur blanc sur là charte de l’upr en en tête de toute adhésion, pas de paroles qui s’envolent que du concret, alors vous êtes bien gentil mais vous et votre perruques et vos clichés de bistro je pense que vous pouvez aller vous faire voir et a mon nom que je vous le dit ;) donc pas là peine de généraliser ont est tous des personnes a part entière et libre. enjoy


                                            • Louis Matisse Louis Matisse 24 mai 2012 23:42

                                              « Une europe ethnico-délirante ? » L’Union Européenne est une construction dont le principe même est raciste puisqu’elle vise à allier ensemble l’ensemble des pays blancs de ce coté de l’Atlantique et a comme allié - pour ne pas dire maître - les Etats-Unis d’Amérique qui s’en vont bombarder systématiquement les peuples basanés. Dénoncer cette construction me paraît être à l’extrême opposé de cette vision racialiste du monde.

                                              Je ne vois pas effectivement en quoi dire que la France n’a pas de raison historique/culturelle/linguistique de s’allier avec les pays de l’est européen, mais davantage avec les pays de la Francophonie (non blancs) avec lesquels elle partage une histoire commune et des liens familiaux, est raciste. C’est le bon sens et non la couleur de peau qui prévaut ! Par ailleurs, c’est bien la construction qu’il dénonce qui tourne le dos à l’Amérique Latine alors que cette partie du monde partage davantage les grandes valeurs françaises d’égalité et de justice sociale.

                                              Vos affirmations sur le racisme des gens qui se retrouvent dans les analyses de l’UPR est ridicule : c’est comme si vous disiez par daltonisme qu’une chaussette est verte alors qu’elle est rouge. Il vous suffirait de lire la Charte pour comprendre qu’il y a des personnes de tout horizon politique qui se rassemblent sur des choses concrètes sur lesquelles ils sont d’accord. Regardez les conférences de François Asselineau, pas une seconde un tel esprit y apparaît, c’est même tout le contraire.

                                              Cette haine et animosité dont vous faîtes part est incompréhensible. Je pense que vous êtes totalement à côté de la plaque sur l’UPR. Vous ignorez simplement tout des gens que vous insultez. Par exemple, personnellement, je me retrouve dans la vision stratégique et concrète de l’UPR comme je retrouve dans la vision sociale du Front de Gauche.

                                              Ne passez pas à côté de la plaque. Regardez les vidéo-conférences pour vous faire une idée sur la vision de la France qu’a l’UPR et sur ses analyses et constats sur la situation actuelle. Cela vous informera au moins sur les mesures et projets antisociaux européens. Regardez aussi le programme présidentielle 2012 qui a été proposé. Je pense que vous seriez d’accord avec l’ensemble des propositions.


                                            • emphyrio 24 mai 2012 23:44

                                              Consternant d’entendre ce genre de choses. Mentir ne servira pas la cause du PDG pas plus que la récupération des analyses d’Asselineau par Mélenchon,

                                              http://www.u-p-r.fr/actualite/france/plagiat-ehonte-de-melenchon-sur-le-programme-presidentiel-de-francois-asselineau

                                              ou d’éléments de ses interventions
                                              http://www.dailymotion.com/video/xpok56_jean-luc-melenchon-grille_news

                                              En tout cas Mélenchon semble mieux apprécier les « élucubrations » d’Asselineau que le soldat Nilasse !


                                            • La Prune La Prune 24 mai 2012 21:59

                                              A ce rythme la, avec tout l’argent qui sort de Grece, c’est l’euro qui va sortir de la Grèce avec que celle-ci ne sorte de l’euro.


                                              Sinon juste une petite question. Le fait que tout ces milliards d’euro deviennent des créances sur la Bundesbank, est-ce que cela veut dire qu’il aura une forte inflation du Mark quand l’euro aura explosé ?

                                              • ChatquiChouine ChatquiChouine 25 mai 2012 00:03

                                                "A ce rythme la, avec tout l’argent qui sort de Grece, c’est l’euro qui va sortir de la Grèce avec que celle-ci ne sorte de l’euro."...

                                                 smiley bien vu !


                                              • eau-du-robinet eau-du-robinet 24 mai 2012 23:51

                                                Très bon article et une analyse pertinente.

                                                Je partage entre autre la vision de François Asselineau que la véritable crise est devant nous, car la politique Européenne joue en faveur des banques privées qui jouissent d’un privilège lequel leur a été attribue, celui de prêter de l’argent à des taux élevées aux états Européens.

                                                En prennent sans cesse des mesures inadaptées pour sortir de ce piège du surendettement Européen, je pense notamment à la politique de la rigeur, les hommes politiques ne font que empirer la situation. La dette grimpe d’heure en heure !

                                                Des nombreux pays sont passé a une croissance égale a 0% en début de cette année, comme la France par exemple et d’autres subissent la récession comme par exemple la Grèce.

                                                Une autre mesure, actuellement en cours de préparation, pour combattre la crise financière, appuyé par François Hollande, sont les Eurobons aux quelles je suis farouchement opposé.

                                                Adopter les Eurobonds représente pour mois le moment d’une corrida ou le toréador met à mort le torro. C’est pas en adaptent les Eurobonds qu’on va arrêter la hémorragie que présentent les intérêts de la dette publique qu’on paye chaque année aux banques privées. L’année dernière, en 2011, l’état français nous à prélevé 50.000.000.000 euros (50 milliards d’euros) de nos impôts argent qui à coulé dans la caisse de banques privées. Et cette année ça sera encore plus d’argent, car la dette grimpe d’heure en heure ! http://www.oxoty.com/

                                                Liste des taux aux quelles les pays empruntent de l’argent en ce moment : source

                                                France = 2,99%
                                                Allemagne = 1,97%
                                                Italie = 5,65%
                                                Grèce = 21,48%
                                                Portugal = 12,01%
                                                Espagne = 5,79%

                                                Instaurer les Eurobons revient à la déresponsabilisation des mauvais élèves de l’Europe face à la gestion financière catastrophique de ses pays. 

                                                Même avec un taux de 2% (taux d’emprunt Européen si l’idée des Eurobons est adopté par l’UE) la Grèce ne pourra pas faire face à se dette publique.

                                                Le fait de mutualiser les dettes des différents pays Européens rendra aussi plus complique la sortie d’un pays de l’Europe.

                                                Les eurobonds c’est la solution idéale, pas pour les citoyens Européens, mais pour les banques privées pour maintenir le système monétaire perfide en place, assuré par l’article 123 de Lisbonne, qui garantissent aux banques privées des revenues gigantesques qui n’ont pas lieu d’être. Comment l’état français à t’il pu confier la gestion des finances (emprunts) aux banques privées ? C’est une trahison de l’intérêt général sans précédent (en France - car aux Etats Unis cela c’est déjà produit en 1913) !

                                                Nous assistons en ce moment au « suicide Européen », car les dirigeants Européens combattent l’idée de rendre le pouvoir financier aux banques nationales, permettent ainsi aux états d’emprunter de l’argent à un taux de 0% (zéro pour cent) tel que ça été le cas en France avant le 3 janvier 1973 !

                                                 


                                                • BA 24 mai 2012 23:54

                                                  Jeudi 24 mai 2012 :

                                                   

                                                  Les Européens chiffrent le coût d’une sortie de la Grèce.

                                                   

                                                  Le tabou est tombé. A la Banque centrale européenne, comme dans les capitales de la zone euro, des groupes de travail ont été mis sur pied pour évaluer les conséquences d’une sortie de la Grèce de l’union monétaire et son coût.

                                                   

                                                  L’élaboration de ces plans d’urgence accroît la pression sur la Grèce à l’approche des élections législatives du 17 juin. Faut-il sacrifier Athènes à la zone euro, ou l’inverse ? La question du « Grexit » (pour « Greek exit » ou « sortie de la Grèce ») divise les politiques et les économistes.

                                                   

                                                  http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2012/05/24/les-europeens-chiffrent-le-cout-d-une-sortie-de-la-grece_1706791_3208.html


                                                  • eau-du-robinet eau-du-robinet 25 mai 2012 00:08

                                                    Obama à décide que les autres pays Européens doivent soutenir la Grèce quelque soit le prix à payer. C’est la peur de l’effet domino ! Vont t-ils obéir à Obama à l’UE ?  smiley


                                                  • diverna diverna 25 mai 2012 00:52

                                                    Merci pour l’information sur les mouvements de capitaux ; c’est le genre de vérité incontournable qui devrait permettre de fire taire les bavardages.
                                                    Par contre je ne vous suis pas sur le rôles USA . Oui les USA veulent éviter certaines options mais non ils ne sont pas derrière toutes les décisions européennes. La vérité est que l’Europe est si mal que les américains ont compris qu’ils risquent fort de boire la tasse avec nous. Ce que montrent les tentatives américaines et cette « classe verte » sur la photo c’est l’incapacité des européens à se mettre daccord et ils se retrouvent comme de mauvais élèves sermonés par le grand frère mais je ne crois pas à une Europe fruit des manoeuvres américaines.
                                                    L’analyse sur les anticipations des marchés quant au retour au Mark est bien informée mais il ne faut pas oublier quand me que ces martchés n’ont pas la science infuse ; le retour au Mark avant deux ans.... ??


                                                    • Jean d'Hôtaux Jean d’Hôtaux 25 mai 2012 12:34


                                                      « Ce que montrent les tentatives américaines et cette »classe verte" sur la photo c’est l’incapacité des européens à se mettre daccord et ils se retrouvent comme de mauvais élèves sermonés par le grand frère mais je ne crois pas à une Europe fruit des manoeuvres américaines. "

                                                      Exactement ! Je partage tout à fait votre analyse !


                                                    • Jean d'Hôtaux Jean d’Hôtaux 25 mai 2012 12:29

                                                      Monsieur Asselineau nous parle de la migration la « migration des comptes » :

                                                      " D’après nos informations venant de « milieux très bien renseignés », le montant total du déséquilibre dû à la « migration des comptes » interne à la zone euro a dépassé, début mai, la somme fantastique de 1.000 MILLIARDS d’EUROS pour la 1ère FOIS de la brève histoire de la monnaie commune européenne.

                                                      En clair, cela signifie que : ...« 

                                                      Suit l’énumération des montants par pays qui seraient allés se réfugier dans les « EUROS-REFUGES » !

                                                      Ce phénomène traduit l’inquiétude des marchés financiers face à l’insuffisance - ou plutôt de l’irréalisme - des mesures prises pour résorber la dette publique dans les pays qui en sont affectés.

                                                      Évidemment, ce montant de 1.000 MILLIARDS d’EUROS comptabilisé début mai est énorme, mais malheureusement Monsieur Asselineau ne précise pas la date du début de cette migration, ce qui aurait été intéressant pour corréler celle-ci avec d’autres événements politico-financiers ..

                                                      Monsieur Asselineau évoque également la surévaluation »exorbitante" de l’EURO face au dollar, laquelle plombe l’industrie d’exportation française, mais ne dit mot de la situation de l’industrie allemande qui s’en sort bien avec le même EURO surévalué ?

                                                      Dans la bilan négatif de la balance commerciale française, déficitaire de 70 MILLIARDS d’EUROS à fin 2011, la surévaluation de la monnaie commune n’est pas coupable de tout. Elle n’est pas la cause de tous les maux qui frappent l’économie française. Il faut sortir de ce déni !


                                                      • BA 25 mai 2012 16:52

                                                        Vendredi 25 mai 2012 :

                                                         

                                                        Les banques préparent des plans d’urgence sur la Grèce.

                                                         

                                                        Les banques françaises, qui font partie des établissements bancaires étrangers les plus exposés à la Grèce, préparent dans le plus grand secret des plans d’urgence dans l’éventualité d’une sortie de la République hellénique de la zone euro, ont indiqué à Reuters des sources informées des préparatifs.

                                                         

                                                        D’après des responsables de la zone euro, le comité de préparation de l’Eurogroupe avait demandé aux gouvernements de la zone de préparer chacun de leur côté des plans d’urgence pour se préparer au retour de la drachme en Grèce.

                                                         

                                                        "Chaque banque a désormais une équipe spéciale chargée de regarder les conséquences possibles d’un retour de la drachme", a dit à Reuters un banquier parisien sous couvert d’anonymat.

                                                         

                                                        Ni BNP Paribas, ni le Crédit agricole, de loin la banque française la plus exposée à la Grèce, ni la Société générale n’ont souhaité faire de commentaires.

                                                         

                                                        (Dépêche Reuters)

                                                         

                                                        http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/reuters-00445699-les-banques-preparent-des-plans-d-urgence-sur-la-grece-327366.php


                                                        • Éleutheria 25 mai 2012 17:59

                                                          Informations pertinentes, bonne synthèse, bonne analyse, comme d’habitude.

                                                          La Grèce a un besoin urgent de sortir de la zone euro, l’économie grecque est en voie de démonétisation. Les plans meurtriers de la troïka empêchent l’économie grecque de fonctionner et la Grèce s’enfonce de plus en plus dans la dépression. Sans création de richesse, comment l’Etat grec pourrait-il lever des impôts ? Et si l’Etat grec ne peut lever des impôts, il s’effondrera. Il n’est maintenu en vie que sous perfusion de l’Union Européenne qui joue au pompier pyromane.

                                                          Maintenant, le gouvernement allemand envoie ses agents du fisc en Grèce pour voler au peuple grec le peu qui lui reste !

                                                          Liberté pour la Grèce !
                                                          http://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/notre-mere-athenes-premiere-partie-117153
                                                          http://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/notre-mere-athenes-deuxieme-partie-117156


                                                          • mortelune mortelune 25 mai 2012 18:20

                                                            La première photo de l’article me rappelle celle de la conférence de Yalta. Ils sont dehors assis sur une chaise. 

                                                            La différence c’est qu’à Yalta 1945 les présidents (Churchill, Roosevelt et Staline) se partageaient l’europe et qu’à Camp David 2012 les présidents se partagent la Grèce.

                                                            • aliante 26 mai 2012 12:33

                                                              il suffit d’énumérer le nombre de transfuges de la French Amercain foundation de droite comme de gauche pour réaliser que la France est dirigée par la Cia ,Hollande et Valls qui sortent du diner des Bilderberg de quoi ils discutent avec des mondialistes comme Kissinger ,Rockfeller ou et tout le gratin banquier de la planète ? A chaque fois que quelqu’un leur pose une question il est tout suite accusé de complotisme ,de nier le 11 septembre voir même de nier les crimes des nazis ,comme si ça avait un lien avec leurs collusions avec des intérêts étrangers qu’eux mêmes servent en violation de la république qui ne reconnait aucun corps intermédiaire à part les syndicats entre l’état et le peuple ,la France a son diner du siècle ou des gens discutent mais toujours de rien ,les journalistes couchent avec les politiciens et vice et versa mais circulez il n’y a rien à voir ,la France est une ploutocratie et son malheur ce sont tous ces corps intermédiaires qui ne donnent pas leurs noms ou l’évitent qui se réunissent dans les loges massoniques ,le diner du siècle personne n’est étonné de voir Martine Aubry assise à la même temps que J f Copé ou dirait que la politique c’est presqu’île un film ou les cow boys et les indiens se déchirent pendant la prise et ensuite ils vont boire un coup ensemble sitôt les cameras éteintes ,ils sont tous copains dans la vie et ennemis ou adversaires des que les projecteurs tournent ça ressemble à de l’enfumage ,La Republique n’a rien a caché d’ici qu’on ne vote pas une loi pour empêcher que des gens se posent des questions sur les pouvoirs de l’ombre qui proposent tous les 5 ans quelle sera leurs marionnette préférée susceptible de diriger la France sponsorisé par le cartel mondialiste ,la banque Rothschild ,les missiles et les chars Dassaut, les medias Lagardère et la City Anglaise avec 5 ans d’abonnement telephonique gratuit chez Bouygues


                                                              • Soi Même 26 mai 2012 13:58

                                                                Si j’ai bien compris le sens de toute cette opération, ses fonds on trouvé un congélateur le temps que passe la crise !
                                                                Et si en définitif la crise viendrait d’ailleurs,

                                                                Je vous porte un article à votre connaissance.

                                                                40 millions de japonais en extrême danger par empoisonnement aux radiations, évacuations de masse probables
                                                                Une info que je préfère quand même prendre avec des pincettes tant elle est énorme même si j’ai confiance au site NaturalNews qui est réputé pour son sérieux. Évacuer le Japon ? C’est une idée dont nous avions parlé peu après le tsunami de l’année dernière, mais la situation devient tellement critique que cela risque de se confirmer…

                                                                (NaturalNews) Des officiels japonais sont actuellement engagés dans des pourparlers avec des diplomates russes sur la possible délocalisation de dizaines de millions de japonais dans le cas très probable d’un effondrement total de l’unité 4 de Fukushima Daiichi. Selon un rapport récent de EUTimes,net, les autorités japonaises ont indiqué qu’au moins 40 millions de japonais sont en »extrême danger » d’empoisonnement radioactif, et que de nombreuses villes de l’est, y compris Tokyo, peuvent devoir être évacuées dans les prochaines semaines ou mois pour éviter un empoisonnement à des radiations extrêmes.
                                                                Comme nous continuons de le rapporter, la situation à Fukushima est désespérée, c’est peu de le dire. Le réacteur 4 est sur le point de s’effondrer complètement, ce qui enverrait dans l’atmosphère du combustible provenant de milliers de barres. Ces barres, après tout, sont déjà exposées à l’air libre, mais la libération de leur combustible causerait non seulement une catastrophe régionale, mais aussi un holocauste mondial.

                                                                Le Mainichi Daily a récemment rapporté : »Un rapport publié en février par la commission indépendante d’investigation sur l’accident a déclaré que la piscine de stockage du réacteur 4 était le maillon faible dans les crises de réaction en chaîne de la catastrophe nucléaire ».

                                                                 »Le scénario du pire établi par le gouvernement inclut non seulement l’effondrement de la piscine du réacteur 4, mais aussi la désintégration des barres de combustible de tous les autres réacteurs de la centrale. Si ceci devait arriver, les habitants de la zone métropolitaine de Tokyo seraient obligés d’évacuer. »

                                                                Pour mettre en place des solutions pour les japonais les plus proches du danger, les autorités envisagent de reloger des dizaines de millions de japonais dans les îles Kouriles, situées dans la région de Sakhaline, ou même en Chine, où des centaines d’habitations de villes fantômes non utilisées pourraient abriter au moins 64 millions de réfugiés. Si cette délocalisation devait se produire, le Japon deviendrait en grande partie une friche stérile.

                                                                Une »vague » de déchets hautement radioactifs se dirigerait vers la côte ouest des US

                                                                Pour les japonais, la catastrophe de Fukushima représente une disparition complète de leur nation, alors que pratiquement rien n’est fait pour contenir les milliers de barres de combustible exposées qui pourraient exploser avec la chute du réacteur 4. Mais les conséquences de tout ceci ne sont pas limitées seulement au Japon, car le reste du monde, y compris les US, supporteront le poids de cette bombe nucléaire aussi. Nous souffrons déjà, en fait, des conséquences de cette guerre nucléaire qui n’est pas une guerre.
                                                                À la fin de l’année dernière, par exemple, il a été rapporté que des officiels américains ont ordonné à TEPCO de relâcher 10 millions de litres de déchets radioactifs dans l’océan Pacifique. Aujourd’hui, selon The Intel Hub, ces déchets arriveront bientôt sur les grèves de la côte ouest, à l’insu de millions d’américains vivant dans cette région, qui y seront exposés.
                                                                Cette nouvelle »vague » de radiations est, bien sûr, en supplément de vagues plus anciennes qui ont déjà tué des milliers de gens, beaucoup d’entre eux étant des enfants, et provoqué une augmentation considérable de cas de cancers. Et avec le temps de plus en plus de gens vivant en Amérique vont commencer à développer des maladies chroniques en résultat d’un empoisonnement perpétuel par Fukushima et beaucoup mourront, alors que les médias de masse restent volontairement silencieux sur le problème.

                                                                Et le gouvernement fédéral a toujours su que la catastrophe devenait la plus mondialement sévère de l’histoire, comme il l’a été prouvé par la récente demande d’une loi sur la liberté de l’information. Non seulement les autorités fédérales sont conscientes des extrêmes dangers venant de Fukushima depuis les premiers jours, mais elles ont aussi orchestré des campagnes de désinformation pour garder les américains et le reste du monde dans l’obscurité au sujet de la vérité.

                                                                Comme ni les US ni les gouvernements japonais semblent vouloir vraiment gérer Fukushima, et en particulier la condition du réacteur 4, NaturalNews en appelle aux Nations-Unies pour mener une action rapide. Une nouvelle pétition presse les NU d’organiser un sommet sur la sécurité nucléaire pour s’occuper du problème du réacteur 4, et établir aussi une équipe indépendante d’évaluation pour le stabiliser et empêcher son combustible de détruire potentiellement toute vie sur terre.


                                                                Quelques avis de politiciens et d’experts sur Fukushima :
                                                                • Helen Caldicott, MD, lauréat du prix Nobel et ancien de « Physicians for Social Responsibility » :
                                                                «  En cas de problème avec la piscine du réacteur 4, j’évacue ma famille de Boston vers l’hémisphère Sud » lien
                                                                • Ex-Premier ministre Kan, qui était au pouvoir au Japon, lorsque la crise a commencé à Fukushima :
                                                                "Dans les jours après la crise qui a commencé à Fukushima,  le gouvernement a reçu un rapport disant que 30 millions d’habitants dans la zone métropolitaine de Tokyo aurait dû être évacuées«  récente interview de l’ancien Premier ministre Naoto Kan. »lien
                                                                • Le sénateur Ron Wyden (OR) :
                                                                "Le sénateur n’est pas généralement alarmiste. Mais ses notes de terrain, suivies de lettres au secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton et secrétaire à l’Energie Steven Chu, sont un signal d’alarme. Ils brossent un tableau de la vulnérabilité nucléaire extrême, en particulier dans le réacteur n ° 4 [... ] Le sénateur a terminé sa tournée en demandant au Japon, avec exhortations écrites à l’aide de Clinton et Chu, pour accélérer fortement un nettoyage. Sa crainte est qu’un autre grand événement sismique puisse déclencher une autre catastrophe avant le nettoyage complet - exposant l’Oregon et toute la côte Ouest à un risque potentiellement mortel.1,2
                                                                • Arnie Gundersen, ingénieur en sciences nucléaires, anciennement dans l’industrie nucléaire :

                                                                  "Il y a assez de carburant dans cette piscine, soit presque autant de césium que toutes les bombes atomiques qui ont été abandonnées dans l’atmosphère (...) 800 bombes " lien
                                                                • Akio Matsumura, ancien conseiller des Nations Unies : "La crise dans les centrales de Fukushima Daiichi n’est pas terminée [...] Si un autre tremblement de terre de haut niveau frappe la région, le bâtiment pourrait certainement s’effondrer. Les météorologues japonais et américains ont prédit qu’un tel tremblement de terre est en effet susceptible de se passer cette année.

                                                                  Le communiqué de fusion et de rayonnement qui s’ensuivrait est le pire des cas que le Premier ministre Kan et d’autres anciens fonctionnaires ont discuté ces derniers mois. Il a averti lors de son discours lors du Forum économique mondial de Davos qu’un tel accident serait forcer l’évacuation des 35 millions de personnes à Tokyo, dont la moitié à proximité du Japon et de compromettre la souveraineté de la nation. Une telle catastrophe humanitaire et environnementale est inimaginable. [...] " lien


                                                                Extrait d’une pétition lancée par une américaine le 6/5/12 sur change.org : http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/fukushima-spent-fuel-pool-4-risks-u-s-health-and-safety

                                                                Bien sur, pour certain c’est une rumeur, pour d’autre l’urgence est comment la Grèce va se sortir de sont guêpiers sans nous entraînez dans sa chute et à l’autre bout du monde au delà des sept montagnes, des sept mers notre avenir se joue !

                                                                Il y a certes une hiérarchies des informations et en même temps passé sous silence ce qui se passe relativise un peu des intentions qui vont peut êtres bien être paralysé par des événements majeurs !



                                                                • toor toor 27 mai 2012 01:11

                                                                  Je souhaite dénoncer

                                                                  J’ai posté un commentaire dans un article mais rien ne paraît malgré ce que l’on veut me faire croire j’ai vérifié à partir de mon tableau de bord et les liens sont différents mais regardez par vous même.

                                                                  voici le lien où j’ai posté et après plusieurs tentatives ça n’apparaît que sur l’autre lien.
                                                                  http://www.agoravox.fr/actualites/i...

                                                                  et maintenant voici le lien qui normalement devrait être celui sur lequel vous êtes actuellement.
                                                                  http://www.agoravox.fr/actualites/i...


                                                                  • starpeace 28 mai 2012 09:52
                                                                    Merci Monsieur Asselineau pour cet article très clair et compréhensible par tous...
                                                                    Pour ma part, j’aimerais vous inviter à monter d’un cran en vous proposant le Paradisme => http://www.paradisme.fr/ ( préconisé entre autre par les Raëliens ) qui me semble la solution la plus crédible pour sortir notre Humanité du pétrin dans laquelle elle se trouve.
                                                                    Une prise de Conscience du prodigieux accroissement des découvertes scientifiques dans les années à venir est cependant nécessaire pour mesurer à sa juste valeur l’ énorme changement qu’ est en train d’effectuer notre société et qui rendra à terme les notions d’argent et de travail complètement caduques ( et ceci avant 2050 grâce entre autre aux nanotechnologies ).
                                                                    Il devrait donc s’opérer d’ici cette date une transition qui pourrait passer par la création d’une monnaie unique mondiale ainsi que par l’instauration d’un Revenu de Base pour tous => http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=-cwdVDcm-Z0
                                                                    Fédération Internatinale du Paradisme => http://www.earthpeopleorg.org/
                                                                    Bonne réflexion et bien à vous...

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