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Accueil du site > Actualités > International > Counterpunch : Assad face à son peuple et la communauté internationale

Counterpunch : Assad face à son peuple et la communauté internationale

Après la Libye, l'urgence de déposer les armes en Syrie

Avant de vous laisser lire cette apologie très appuyée d’Assad à destination de la « gauche » américaine (Counterpunch), et de m’accuser d’être une victime de la désinformation orchestrée par des suppôts (de préférence d’extrême droite bien sûr) de l'innommable « dictature syrienne », gardez tout de même en mémoire les paroles que Zyad Takkiedine a prononcées tard sur le plateau de « On n’est pas couché » samedi 5 janvier 2013 sur FRANCE2 ( un cataclysme médiatique qui a sonné nos journalistes portés disparus ou malades depuis 4 jours) : « Aujourd’hui je leur dis [NdT. à F.Hollande et L.Fabius] : Apprenez quand même comment travailler avec ce monde que vous ne comprenez pas »

 
 
Les révélations de Zyad Takkiedine chez Laurent Ruquier samedi 5 janvier 2013
M.Takkiedine voulait aussi parler du gaz libyen, et de la Syrie. Il n'en a pas eu le temps.
Ces révélations seraient, dans toute démocratie "normale", de nature à destituer
un gouvernement. Nixon en a fait les frais suite aux révélations de Daniel Ellsberg...
Les faucons au pouvoir depuis 2007 seront-ils deferrés devant le TPI pour répondre de leurs actes ? Croyez-vous que les journalistes en tireront les conclusions qui s'imposent d'urgence pour la Syrie ?

 

Alors ? Et si Bachar était encore présentable, et non "lamentable"  ? Avons-vous oublié de rester "normaux" ?… Aujourd’hui une telle approche est devenue tabou, sacrilège, absurde, parjure... Observons le résultat ici… Choquant ? Pas plus que les paroles indignes et monstrueuses d’un diplomate de rang inférieur, payé par vous et moi, celles de notre ministre des affaires très étrangères et très sales de la Libye à la Côte d'Ivoire en passant par le Mali et le NIger… Et si ce médecin « méritait de vivre » ? Et si ce chef d’état n’avait aucune envie de « rayer l’Occident de la carte » ? Et si ce nationaliste ne voulait pas gazer son peuple ( ! ) ? Et si ce Président savait faire la différence entre l’intérêt général de la nation syrienne, et les intérêts particuliers de factions prêtes à tout pour arracher un morceau du gâteau ? Et si ce président dont aucune instance de l’ONU ni AUCUN média francophone (encore vérifié ce jour) n’a jamais critiqué factuellement les résultats électoraux ( à l’inverse de nos "amis" de l’Afghanistan, l’Irak, la Géorgie, l’Ukraine ou le Kosovo…), était parfaitement légitime aux yeux de la majorité silencieuse du peuple syrien (celui dont les journaux ne parlent jamais car il ne paye ni de mine, ni en pétrole) ? Et si ce président défendait la fragile indépendance d’un territoire dont nous avons nous-mêmes tracé les frontières en 1916 afin que jamais justement son unité ne puisse se faire ? Et si nous comparions les Moudjahiddines des années 80 mécontents ou opportunistes suite à ces découpages artificiels, avec leurs cousins modernes, internationaux, sponsorisés, connectés et équipés par nous sous le label ténébreux d’« AlQaïda » ? Et si nous relisions le nom du premier Président syrien dit « le koweitien » ? Et si nous comparions le népotisme des Assad, avec celui des Al Thani (Qatar) ou celui des Al Saïd (Oman) ou celui des Fahd-Abdallah (Arabie Saoudite) ou celui des Al Sabah (Koweit) ? Et si nous comparions l’accueil de Kadhafi à Paris en décembre 2007, avec celui d’Assad en juillet 2009 ? Et si la Jamahiriya autrefois, et le socialisme baathiste à présent, empêchaient les vautours du gaz et du pétrole de vaquer à leurs emplettes, et les Mig29 et Sukhoïs de 4ème génération, nos Rafales d’atterrir….

Il y a de l’eau dans le gaz ?… oui, c’est bien ça… de l’eau dans le gaz, mais surtout beaucoup de gaz, énormément de gaz, encore plus que ce que vous pouvez imaginer…. Je ne sais pas si Dieu rit de tout cela, mais moi, non !

 Assad à la maison de l'Opéra de Damas, dimanche 6 janvier 2013 en fin de mâtinée

 


 

 

Apothéose, ou Point de bascule ?

 
Assad à l’Opéra
 
Par Franklin Lamb
 
Damas 

A proximité à pied de l’hôtel de votre observateur près du centre ville, l’Opéra de Damas, lieu du discours présidentiel d’hier , a été inauguré en mai 2004 par le Président et sa femme, parachevant un projet de son père, Hafeez, qui fut le véritable architecte de cet opéra jusque dans les détails, mais qui avait été mis en attente depuis la fin des années 70. Situé non loin du square des Omeyyades, le centre culturel à vocation multiple jouait sa production la plus récente, « Le Mariage de Figaro », de Wolfgang Amadeus Mozart, à peine quelques mois avant l’éclatement de la crise actuelle.

Les 1400 places du théâtre de l’Opéra affichaient complet pour le discours présidentiel d’hier et, à l’image de la scène finale de l’opéra de Mozart, la conclusion de l’allocution de Bachar el Assad fut suivie, comme l’a écrit Mozart, d’une « fête qui dura toute la nuit » parmi ses nombreux soutiens ici à Damas. La gloire de Bachar el Assad, alors qu’il essayait de quitter la scène l’autre nuit, chaleureusement entouré par une foule d’admirateurs, n’aura peut-être pas été celle de César, lors de la guerre des Gaules, alors que ce dernier décrivait lui aussi une crise et un combat intérieurs comme une bataille pour défendre et sauver « Rome ». Et oui bien sûr, il est peu probable que le Président syrien apparaisse à ses critiques aussi « branché » que JFK à l’Opéra de Vienne. Mais l’homme a su entrer en résonnance avec son (ses ?) audiences (s), pendant son discours fleuve. Il a excellé en matière d’expression, de contenu, et plus important encore, lorsqu’il a fait ses déclarations et défendu ce qu’il croit être sa destinée d’homme d’état. Tout en accueillant favorablement les conseils de l’étranger, sur la façon de mettre fin à cette crise, il a insisté sur le fait que les syriens, au cours de leur histoire de résistance à l’occupation et l’hégémonie, ont rejeté les ordres de certains gouvernements auxquels il a fait référence pour la crise actuelle, comme des « marionnettistes » qui causent chaque jour la mort, la destruction, et les privations dans toute la république arabe de Syrie. Visiblement en manque de sommeil, cet observateur sur place, alors qu’il écoutait le discours de Bachar el Assad, a dû se souvenir d’un soliloque de Macbeth ou Brutus [NdT. Brutus] lorsqu’il plaide à l’acte III scène 2 du Jules César de Shakespeare :

« Quel est ici l'homme assez grossier pour ne vouloir pas être Romain [Syrien] ? S'il en est un, qu'il parle ; car c'est lui que j'ai offensé. Quel est l'homme assez vil pour ne pas vouloir aimer sa patrie ? S'il en est un, qu'il parle ; car c'est lui que j'ai offensé... J'attends une réponse.” 

Je n’ai pas fauté intentionnellement ou injustement. J’attends une réponse. »

Après son discours présidentiel à la nation, une journaliste locale, qui parfois critique le régime, développa, en réponse à ma question, ses arguments pour expliquer l’apparente popularité d’el Assad pendant cette tragique période pour le peuple syrien : « C’est vrai. Et c’est en partie dû au fait qu’il est modeste, et même humble - et bien éduqué par rapport à des monarques de la région qui sont surtout des illettrés et qui ne s’intéressent pas au monde en dehors de leurs palaces et leurs territoires. » Elle continua, « avant la crise, on pouvait souvent le voir, sans convoi de sécurité, en ville avec sa voiture remplie d’enfants en balade, ou en chemin pour aller au restaurant après les avoir récupérés devant l’école. Vous avez pu voir hier son charme presque juvénile, au moment où il entrait dans le hall et qu’il s’est dirigé en bas de l’aile sur le podium tout en saluant des membres de l’assistance. Au moment du départ, il n’avait pas l’air pressé alors qu’il serrait des mains. Bachar El Assad aime les bains de foule, c’est évident. Il n’est pas ce genre de personne à la personnalité distante comme certains critiques l’ont faussement dépeint. »

Suite à son discours, lorsque la charmante femme de chambre qui s’occupe quotidiennement de ma chambre d’hôtel arriva en mâtinée pour s’en occuper, j’étais en train de lire et de regarder les infos. Ils montraient un clip du Président en train de prononcer son discours du soir. Son visage s’éclaira lorsqu’elle aperçu Bachar, et elle traversa spontanément la chambre, entoura la TV de ses bras et la dorlota tout en embrassant l’écran. Je remarquai que les mains de cette femme étaient moites, et pris peur qu’elle ne s’électrocute ! Un Cheik très connu dans les réseaux politiques de Damas a proposé son point de vue à votre observateur la nuit dernière : le message d’Assad était destiné au peuple syrien, à ses amis étrangers, et à ceux qui sont neutres, et non aux gouvernements ennemis. Il suggéra aussi que le Président allait prononcer 2 autres discours dans un proche avenir, le prochain peut-être en forme de discussion au coin du feu comme F.D.Roosevelt. Le Cheik sunnite cita le discours d’hier soir comme la première des 3 « victoires » qu’il espérait remporter. Il parla aussi des EAU et de l’Arabie Saoudite dans leur lien avec ce qui se passe en Syrie, et aussi du fait qu’ils endurent eux-mêmes des difficultés. Dans le cas de l’Arabie Saoudite, avec en toile de fond les consultations qui s’intensifient au sujet de la Syrie entre l’Iran et les saoudiens, il s’agit de la santé du roi Abdullah, et de l’intensification évidente des luttes de succession, avec certains membres de la famille royale dont on a rapporté l’opposition farouche à la campagne visant à déstabiliser le régime d’Assad. Le gouvernement syrien, en dépit de ses détracteurs, est considéré par beaucoup de pays du Golfe comme garant du Nationalisme arabe, empreint d’un respect mutuel avec les autres pays. Le Cheik voit aussi des signes de désengagement de l’administration Obama de ses opérations de guerre sous couverture contre la Syrie, en partie suite aux messages fragmentés et souvent incohérents en provenance de différents porte-paroles de la bien mal nommée « coalition ». M. Assad, dans ce que des historiens et des analystes du Moyen Orient pourraient bien retenir comme un « discours historique », a proposé un nouveau plan à ses concitoyens, amis et ennemis confondus, ainsi qu’à la communauté internationale pour mettre fin immédiatement à la crise.

Il comprend successivement et dans cet ordre :
  • L’arrêt du financement des rebelles par des pays étrangers
  • Le dépôt des armes et la déclaration d’amnistie par le gouvernement
  • Une conférence et un appel au dialogue national
  • La rédaction d’une constitution approuvée par référendum
  • Une coalition gouvernementale, a priori jusqu’à la tenue d’élections prévues pour 2014

Un membre du Congrès auprès du Comité des affaires étrangères du Sénat américain m’a envoyé un courriel aujourd’hui m’indiquant que l’administration Obama pourrait tout à fait être tentée d’accepter la « formule de l’Opéra de Damas » proposée par Bachar el Assad, compte tenu du changement rapide de la réalité géopolitique de la région, et du statu quo militaire sur le terrain en Syrie. Ces 2 faits suggèrent qu’il n’y a pas d’alternative crédible au gouvernement élu actuel, ou qu’il n’y a pas de quoi étayer une prospective réaliste qui jetterait le régime aux oubliettes ou qui le donnerait victime de son effondrement même à long terme.

Ce membre du Congrès, qui travaille sur les questions du Moyen Orient, pense aussi que le nouveau secrétaire d’Etat, John Kerry, et le nouveau secrétaire à la Défense (NdT. non encore nommé à la date de rédaction de l’article) , sans doute Chuck Hagel, qui devrait faire face à une forte opposition du Senat, mais qui devrait lui survivre, devraient suivre ce plan. A l’opposé du discours du Président Assad ce matin, l’un des chefs de la soi-disant « opposition », George Sabra, n’est pas apparu capable d’offrir une aide significative au processus de sortie de crise en Syrie. Selon M. Chabra « personne ne peut plus imaginer dialoguer ou travailler avec ce régime en aucune manière. Il n’y a aucune possibilité. C’est hors de question ».

Mais il se pourrait que cela ne reflète pas l’évolution des points de vue à l’international.

 

Franklin Lamb est chercheur en Syrie et peut être joint à [email protected], 7 janvier 2013 pour Counterpunch, traduction libre Bluerider pour agoravox

 


La Syrie, une affaire de gaz comme la Libye ?


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17 réactions à cet article    


  • bluerider bluerider 10 janvier 2013 10:10

    cela m’étonne que personne ne se déchaine ici ? j’espère bien récolter ici toutes les preuves indiscutables et chiffrées de l’inhumanité du Président Assad, et éventuellement les preuves du caractère angélique et divin des « groupes ni anarcho-ni autonomes » qui infestent son pays depuis.... oh... depuis 1916 au moins.... Hama 82... Houla... AlQbeyr... avons-nous avancé sur l’explication de ce qui s’est passé réellement ? avons-nous avancé sur les vrais auteurs ? Qui déferrer devant le TPI ?


    • le moine du côté obscur 10 janvier 2013 11:43

      Il est clair que niveau classe Bashar Al Assad est un cran voire deux au dessus des autres. Je pense qu’il est sans doute le dirigeant qu’il faut pour la Syrie. Les occidentaux ont trop souvent la sale habitude de projeter leurs fantasmes sur d’autres peuples de culture complètement différente et de croire que leur vision de la « perfection » est celle des autres. Il me semble clair que si malgré tous les ennemis que la Syrie a si le président syrien est encore là c’est qu’il doit jouir de pas mal de soutien dans son pays. Ce que les médias mainstream disent je m’en fiche. Bien évidemment il y a des bobos et des gogos pour souhaiter une intervention otanienne dans ce jadis beau pays. On n’entend pas ces bobos et gogos dénoncer les nombreux attentats terroristes qui fauchent tant de vies. Ainsi il y aurait des « bons terroristes » et des « mauvais terroristes », toute l’hypocrisie des dirigeants occidentaux et des imbéciles qui les suivent. Bref Assad montre qu’il est encore fort et cela gêne sans doute les dirigeants occidentaux parce que cela montre sans aucun doute le mauvaise exemple. Il y a d’autres voies et cela les dirigeants occidentaux ne veulent pas en entendre parler. Ils nous gonflent avec des termes pompeux comme « droits de l’homme », « liberté », « démocratie » pff.. du verbiage creux. Quoiqu’il en soit les mensonges ne peuvent durer éternellement et le fait qu’Assad soit encore là et aussi fort surprend plus d’un et en ce qui me concerne c’est une bonne chose. 


      • Alliance Rebelle Alliance Rebelle 10 janvier 2013 12:37

        l’etat syrien est en guerre contre des puissances etrangere 

        puissance etrangere qui combatte la syrie a travers des bandes armées de fanatiques salafo-wahabite egorgeurs d’etre humains
        bachar el assad defend son pays l’integralité territorial & la souveraineté de son pays contre ses invasions de barbares sanguinaires
        grace a la russie , la syrie a été preservé jusque la d’une intervention humanitaire atlanto-wahabite
        on parle de 60 milles morts en syrie alors que la guerre declenché contre la lybie a fait plus de 100 milles morts
        les ong atlantiste genre amnesty & droits de l’homme ne parle jamais des crimes contre la lybie , ni des massacres en irak dont falloujah
        ni des bombardement quotidien us en asie avec des drones
        mais tous aux ordres des qu’il s’agit de la syrie ou tous autre pays hostile a l’empire comme actuellement le venesuela

        j’espere que bachar assad gagnera cette guerre incha allah et qu’il ecrasera tous ses rats sanguinaires qui pullulent grace aux grandes « democraties » que sont le qatar et l’arabie saoudite

        • kéké02360 10 janvier 2013 20:25

          << j’espere que bachar assad gagnera cette guerre incha allah et qu’il ecrasera tous ses rats sanguinaires qui pullulent grace aux grandes « democraties » que sont le qatar et l’arabie saoudite >>

          tu peux rajouter la France ..............  smiley

           

          D’ailleurs en proposant un passeport à 2par2 j’ai eu le sentiment que Poutine entre autres mettait un doigt à la France smiley


        • Montagnais .. FRIDA Montagnais 10 janvier 2013 13:06

          Vos voix sont bien seules dans le cirque médiatique BHV americano-centré.. Je ne parle pas d’Occident, mot dévoyé à présent.


          Takkiedine peut bien balancer, il est pas dans « plus belle la vie », l’opinion va pas changer pour si peu, si bien formatée. Même la Libye servira de rien, plus personne se rappelle .. l’oubli, la marque des zombis. 



          • Ronald Thatcher Ronald Thatcher 10 janvier 2013 16:14

            la donne a changé depuis l’annonce de la futur autonomie énergétique des USA... le gaz syrien n’intéresse plus trop les yankees.
            Assad leur a donné une leçon de démocratie, et MoiLeflan et l’autre tâche de Fabius n’ont rien compris, en bons soldats de la cia ils s’obstinent ridiculeusement dans le mensonge.
            C’est la gauche anti-antiguerre !


            • bluerider bluerider 10 janvier 2013 21:04

              tout à fait Ronald. depuis 2000 nous avons véçu l’enfer du PNAC de Rumsfeld and co, et de l’Energy Task Force de Cheney...à cette époque, les schistes bitumineux n’étaient pas encore découverts.... il a fallu 10 ans de massacres massifs au Moyen Orient pour ré-apprendre aux Américains 1/ que la démocratie à leur sauce ne s’exporte pas, et 2/ que finalement le pétrole et le gaz se trouvent chez eux aussi. Mais entre temps, l’hypertrophie du complexe militaro industriel a continué,et aujourd’hui c’est une machine en roue libre, qu’Obama va peut-être essayer de freiner lors de cette mandature ?... Le F35 JSF est un gouffre financier qui n’ira sans doute pas à son terme (vers 10 années de retard avant d’être certifié 100% opérationnel ,sachant que les préséries sont payées par....nos voisins européens NL-B-IT.... ), le F22 Raptor a été stoppé devant son cout et sa fragilité au bout de 178 exemplaires fabriqués, et il y a eu une grève des pilotes devant des problèmes insolubles de pressurisation et d’alimentation en oxygène de l’habitacle qui ont fait plusieurs morts... le V22 Osprey est un gouffre financier en exploitation, avec un taux de crashes élevé, ils n’ont toujours pas de gros porteur type Antonov (loués aux russes, lire Morice. On voit ces avions russes sur l’aéroport de Leipzig ) car leurs C5A Galaxy vieillissent mal, et leur flotte de ravitailleurs en cours de renouvellement est obsolète. Côté US ARMY, le problème majeur est celui du recrutement... les troupes privées envoyées au Moyen Orient sont constituées de la lie de la terre ce qui les rend encore plus indésirables et terni l’image Us au Moyen Orient comme nulle part avant ni nul moment avant dans l’histoire de cette armée.... il reste la NAVY,qui esdt la première a redemander des F/A18 à la place du F35 dont elle ne veut pas !!!! et les MARINES, eux aussi l’élite qui sera toujours chouchoutée. Mais le bilan est accablant. Problème... comment satisfaire les maires de villes de plus de 250 000 habitants,qui ont désormais TOUS des industries del’armement pour essayer de surnager dans la crise ?.... les USA sont devenus unegigantesque usine d’armement à cielouvert...je ne sais pas si nous euiropéens comprenons cela ???? C’est UNIQUE dans l’histoire de l’humanité.... et c’est DANGEREUX.....


            • bernard29 bernard29 10 janvier 2013 17:23

              aucun intérêt de commenter les médias-mensonges de la clique à Collon, Takkiedine


              • bluerider bluerider 10 janvier 2013 21:06

                faudrait argumenter, coco. le texte à visage humain que j’ai traduit est concret. Il montre un soutien des élites et du peuple à son président. A toi de montrer que la rebellion en face tient la route.


              • bernard29 bernard29 11 janvier 2013 13:13

                vous ne savez pas lire . aucun intérêt à vous commenter.


              • bluerider bluerider 10 janvier 2013 21:55

                Brahimi juge le nouveau plan d’Assad encore plus sectaire que les précédents. Le porte parole du gouvernement syrien juge que Brahimi outrepasse ses fonctions et sa mission... Quand on veut noyer son chien....


                • Yohan Yohan 10 janvier 2013 23:18

                  Juger Assad à partir d’ images - forcément sensationnelles puisque c’est une guerre sans merci - rapportées par des journalistes qui ont laissé leur déontologie au vestiaire, c’est le meilleur moyen de se planter et de faciliter le travail de sape des salafistes, appuyés par Al Qaida. Le problème c’est que les médias suivistes ne nous livrent qu’un seul son de cloche. J’attends toujours la contre-enquête, notamment pour faire la lumière sur les intentions des mercenaires barbus qui combattent là bas, sans même demander l’avis des seuls opposants syriens valables (soit une poignée de vrais démocrates) qui avaient commencé leur printemps avec d’autres idées quant à son issue et qui vont se faire couillonner sévère. Ce sont eux que Assad tente de ramener à la table de négociation, c’est pas gagné. Toutefois, quitte à choisir entre Salafistes étrangers ou Assad. Je choisis le 2ème sans hésiter...


                  • Yohan Yohan 10 janvier 2013 23:29

                    Je connais des mecs qui vont au turbin chaque jour qui, au demeurant, s’en battent les c......... de ce qui se passe en Syrie. Tous les soirs, ils ingurgitent distraitement la bouillie lénifiante de France 2 avec leur parti pris, images de pov’ gens en pleurs qui ont pris une bombe sur leur maison et qui ont tout perdu. Evidemment, ils lancent, en croquant leur cacahouètte « Assad est un salaud qui tue son peuple » Leur raisonnement ne va pas plus loin, ils se contentent de l’info pré-mâchée. C’est désespérant de voir ça....


                    • bluerider bluerider 10 janvier 2013 23:47

                      et une louche de FRANCE2 suffit pour démolir un mois de militantisme sur le net.... « ils » le savent, et agissent en complotistes de ce point de vue. la programmation des chaines publiques et même privées obeit à des stratégies précises dont la politique n’est pas absente. En janvier 2009, des étudiants en journalisme m’ont traité d’antisémite (les cons ! ) parce que je leur ai fait remarquer que les docus sur la shoah avaient fleuri en plein hiver sur ARTE et FRANCE TELEVISION comme par magie, en pleine opération « plomb durci » (4 docus en 15 jours ! ) ... ben oui, y a pas que les vieux james bond qu’on ressort pendant les nouveaux james bond....

                      ceci dit, je connais d’authentiques militants qui ne supportent pas assad parce que son peuple souffre point barre.

                      et reconnaissons

                      1/ que peu d’entre nous sont arabophones
                      2/ que les arabophones français ou francophones ou vivant en France eux-mêmes sont très partagés et préfèrent la fermer ce qui n’arrange pas les choses
                      3/ que nous avons très peu de témoignages fiables des 2 côtés
                      4/ que personne d’entre nous n’est réellement allé en Syrie récemment
                      5/ et que les journalistes qui y vont ont un mal de chien à faire leur boulot, quand ils peuvent le faire, ou quand ils veulent bien le faire.... ce qui est rare.


                      • Yohan Yohan 11 janvier 2013 00:07

                        Quelle mouche a piqué Flamby ?. Il veut se faire Assad, (il n’est pas de taille) et sait-il lui même où il entraîne la France. Accueillir l’opposition syrienne comme un chef d’Etat, c’est une énorme connerie que d’autres se sont abstenus de faire . Parier sur la chute d’Assad, ...loin d’être fait.

                        Poutine ne s’est pas trompé. GG, c’était l’occasion de baffer le roquet....

                        • bluerider bluerider 11 janvier 2013 13:31

                          discours INTEGRAL d’ASSAD en français ici :


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