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Crise iranienne : le chant du cygne de la non-prolifération nucléaire

Imaginons les États-Unis, sans armes nucléaires, entourés du Mexique et du Canada qui la possèderaient. Ou bien la France encerclée par des pays possédant la bombe atomique sans l’avoir elle-même… Voilà exactement le contexte de la crise iranienne.

Combien de temps faudrait-il pour que Washington et Paris refusent un traité de non-prolifération et se lancent au plus vite dans la construction d’un arsenal nucléaire ? Très certainement moins de temps qu’il n’en faut pour évoquer un tel scénario !

Et Paris, comme Washington, invoquerait l’exigence de sécurité nationale pour se justifier et se dégager de tout traité.

Voilà exactement le contexte de la crise iranienne. Téhéran est entouré de puissances nucléaires (Russie, Israël, Pakistan et peut-être l’Arabie saoudite) ; et, cerise sur le gâteau, depuis trois ans, certains de ses plus proches voisins, comme l’Irak, l’Afghanistan ou le Koweit, ont été transformés en bases militaires US. Alors, même sans un fou provocateur à sa tête, comme l’actuel président Mahmoud Ahmadinejad, il n’est pas surprenant de voir l’Iran essayer par tous les moyens, et au plus vite, de se doter de l’arme nucléaire. Le contraire eût été étonnant, surtout au vu de la formidable leçon de « real politik » donnée par l’administration Bush, qui a prouvé au monde entier qu’un dictateur avec l’arme nucléaire (Corée du Nord) était intouchable, alors qu’un dictateur sans arme nucléaire (et avec du pétrole comme en Irak) était une cible de choix. La leçon, l’une des pires qui aient pu alimenter la réflexion internationale ces dernières décennies, car évacuant tout autre élément que le simple rapport de puissance brute, a porté. Et l’Iran va donc avancer désormais à vitesse grand V dans la voie de la maîtrise de l’arme atomique, afin de « sanctuariser » son territoire, ainsi que l’a fait la France sous l’impulsion de de Gaulle dans les années 1960.

Soyons clair. C’était une évolution certainement inéluctable. Mais c’est l’administration Bush qui, par son indigence intellectuelle et son avidité pétrolière, a accéléré ce processus. Le monde est devenu infiniment moins sûr depuis que Washington est dirigé par des gens qui pensent avec leur fusil ; et donc ce monde s’adapte. L’Iran fait de même aujourd’hui.

Et à part des gesticulations à l’ONU, et un éventuel embargo à portée très limitée, Washington, Paris, Londres et Berlin n’y pourront rien. Trop tard. On ne refait pas l’histoire. Et cette dernière montre à nouveau l’immense ironie dont elle est familière. C’était le rêve des « néo-conservateurs »[1] que de « se faire l’Iran » après l’Irak. Or aujourd’hui, non seulement ils ne se sont « fait » que Saddam Hussein, car c’est l’Irak (et l’incapacité de l’administration américaine à gérer la situation) qui est en train de les faire passer aux oubliettes de l’histoire ; mais en plus, l’Iran est en passe de devenir le contre-exemple parfait de leurs théories fumeuses[2]. Loin d’affaiblir l’Iran, voir d’en renverser le régime, ils ont durci le régime, rassemblé les Iraniens derrière leur État sur cette question de sécurité nationale et ils se sont privés, et avec eux le monde entier, de la possibilité de gérer cette crise autrement que par une démonstration de faiblesse.

En effet, avec l’invasion de l’Irak et ses conséquences, l’administration Bush et le gouvernement de Tony Blair ont privé l’ONU de tout moyen sérieux d’influence.

D’une part, les mascarades américano-britanniques au Conseil de sécurité sur les armes de destruction massive lors des débats sur l’Irak empêchent désormais le Conseil de sécurité de suivre ce chemin. On a en effet du mal à imaginer l’opinion publique mondiale prêter foi, ne serait-ce qu’une seconde, à un remake du show de Colin Powell avec ses photos-montages. Et ce n’est pas une éventuelle prestation d’Angela Merkel ou de Jacques Chirac qui améliorera le taux d’écoute.

D’autre part, grâce à la crise irakienne en particulier, le marché pétrolier reste très orienté à la hausse. La seule mention d’une aggravation de la crise iranienne a fait bondir à nouveau le pétrole vers les 70$ le baril. Il est donc évident pour tout le monde qu’une crise ouverte avec l’Iran (embargo économique, attaque militaire, bombardement d’installations sensibles) aboutirait en premier lieu à un baril flirtant avec les 100$ dans les jours et semaines qui suivraient. Et peut-être même pour une durée beaucoup plus longue, car l’Iran tient la clé du détroit d’Ormuz, et donc de l’essentiel du ravitaillement pétrolier de l’Occident. Quelles que soient les flottes militaires occidentales déployées dans la région, un « petit missile » ou deux tirés sur des pétroliers géants lorsqu’ils passent ce détroit, et c’est l’essentiel du flux de l’or noir du Golfe qui est bloqué.

Enfin, n’oublions pas que la grande clairvoyance des stratèges washingtoniens et londoniens a également offert sur un plateau plus de 150 000 « otages » potentiels américains et anglais (et accessoirement, surtout en Afghanistan, des Français, Allemands... ) aux Iraniens. Téhéran n’a pas besoin de fournir un immense effort pour enflammer le sud chiite de l’Irak et y prendre au piège les troupes britanniques et américaines qui s’y trouvent. Et il ne lui serait pas très difficile d’attraper quelques centaines de soldats de l’OTAN en Afghanistan quand ils patrouillent dans les régions frontalières.

Alors, pour ce qui est de l’option « dure », on voit qu’elle a peu de chances de dépasser le stade de la gesticulation. Surtout que le monde n’est pas peuplé uniquement d’Américains, d’alliés, de méchants et de spectateurs, comme certains think-tanks américains (et responsables gouvernementaux) voudraient bien le croire, et le faire croire.

D’une part, la Chine a développé des liens structurels étroits avec Téhéran, qui lui assure une part croissante de son approvisionnement pétrolier. Et on voit mal Pékin contribuer à saborder son unique fournisseur pétrolier indépendant des États-Unis.

D’autre part, Moscou joue un jeu très « poutinien », consistant à ne suivre que son intérêt direct qui peut conduire la Russie à soutenir parfois un axe Washington-Londres-Paris-Berlin, parfois à faire le contraire.

Enfin, et ce n’est pas le moindre détail pour ce qui est de l’impuissance à venir au Conseil de sécurité, pour les Européens, l’Iran n’est pas l’Irak.

Quelles que soient les opinions sur les dirigeants actuels du pays, c’est un pays qui fonctionne avec des composantes démocratiques certes limitées, néanmoins réelles. Le pouvoir des religieux y reste immense et souvent hors de contrôle des urnes, mais c’est aussi le cas du pouvoir des militaires en Turquie, par exemple, sans que personne ne classe Ankara dans la catégorie des dictatures, puisqu’au contraire nos dirigeants pensent que la Turquie peut entrer dans l’UE.

Les Européens savent aussi que si l’Iran a en effet financé des actes terroristes, surtout dans les années 1980/1990, elle n’a en revanche agressé aucun autre État. Et toute tentative de connecter l’Iran à Al Quaeda, comme doivent certainement y penser actuellement de nombreuses officines spécialisées dans la manipulation, se heurtera en Europe à une incrédulité totale. Tout ceci explique qu’il y a cette fois-ci sur l’Iran une vraie vision européenne (incluant Londres) des choses face à une vision américaine (en tout cas de l’administration Bush).

On peut toujours envisager que Tony Blair in fine suive son ami Bush et adopte une position « guerrière », mais l’opinion publique et l’appareil d’État britanniques ne suivront pas. Cela marquerait essentiellement la fin politique de Tony Blair.

En conclusion, on se retrouve face à un dilemme prévisible, que j’ai déjà eu l’occasion d’évoquer dans les colonnes de Newropeans-Magazine : la non-prolifération nucléaire ne fonctionne plus une fois qu’un trop grand nombre de pays ont atteint le niveau de possession (avérée ou potentielle) de l’arme nucléaire. Pratiquement, cela implique que la disponibilité des informations pour construire ces armes devient trop importante pour qu’on puisse prévenir sa dissémination. Moralement, cela interdit de pouvoir justifier le fait d’empêcher un peuple de se protéger contre des voisins inquiétants qui la possèdent. Politiquement, cela revient à multiplier les crises sur ce thème sans pouvoir les régler. Ce qui accroît encore l’obsolescence de la doctrine de non-prolifération.

Par ailleurs, comment peut-on prêcher la non-prolifération, quand on contribue directement au désordre du monde par sa propre politique, et qu’on entreprend de développer hors traité de nouvelles armes atomiques ? C’est une question que G.W. Bush pourrait utilement méditer.

En l’occurrence, la question objective n’est pas de savoir si, mais bien de savoir quand et dans quelles conditions l’Iran se dotera de l’arme nucléaire. Soit cela se passera dans le cadre d’une grave crise mondiale, si une tentative d’action brutale est déclenchée, que ce soit par Washington ou par Tel Aviv[3], qui générerait notamment un effondrement de l’ « axe transatlantique »[4], soit cela évoluera avec des alternances de tensions et de répits (comme c’est le cas depuis deux ans) vers une solution encadrée et pacifique.

Il serait alors utile d’essayer de faire du cas iranien un cas d’école et de transformer le traité de non-prolifération nucléaire en un nouveau traité dit de « prolifération contrôlée »[5].

Au lieu d’essayer d’empêcher l’inévitable[6], il est plus constructif de l’encadrer. Permettre le développement de ces armes aux pays qui sont prêts à offrir les garanties démocratiques de leur contrôle et le caractère pacifique de leurs objectifs, offrir à ces mêmes pays des alternatives de sécurité sérieuse, par exemple l’adhésion à l’OTAN[7], est plus porteur d’avenir qu’essayer vainement de les faire renoncer à leurs désirs de sécurité.

Comme on le voit, derrière la crise iranienne, se profile une étape majeure de la transformation du monde déclenchée après la chute du mur de Berlin. Nous sommes toujours en train de sortir du monde créé après 1945. Pour trouver le chemin, nous, Européens, avons le choix entre l’arrogance aveugle d’Achille et l’intelligence affûtée d’Ulysse.

Personnellement, je recommanderai à Newropeans qui va élaborer dans les mois qui viennent son programme en matière de relations extérieures et de défense, de choisir la voie incarnée par Ulysse, dont je crois que les Européens de ce début de XXIe siècle se sentent plus proches ; et donc, en matière nucléaire, de travailler à l’élaboration d’une proposition traitant de « prolifération contrôlée », plutôt que de « non-prolifération ».



[1] Dont vous remarquerez qu’on ne parle plus beaucoup ces derniers temps. Ils existent toujours dans les couloirs de Washington, ou dans la tête de quelques politiciens européens quinquagénaires produits dans leurs laboratoires « intellectuels » (think-tanks) au cours des années 1990.

[2] qui relevaient essentiellement de la justification intellectuelle de deux idées infantiles et très « babyboomers » : « je fais ce que je veux » et « je prends ce qui me plaît ».

[3] Mais la maladie de Sharon semble pour l’instant éloigner cette possibilité, car à part lui, seul un gouvernement très agressif dirigé par Netanyahou, peu probable électoralement, pourrait se lancer dans une telle aventure, dont même les militaires israéliens reconnaissent qu’elle se solderait probablement par un échec étant donné la dispersion des installations nucléaires iraniennes.

[6] Et il ne s’agit pas ici de se résigner devant l’évolution des choses. Bien au contraire, dans la vie, pour pouvoir réellement changer les choses, il ne faut pas se tromper sur ce qui est possible et sur ce qui ne l’est pas. Ce n’est pas en fouettant la mer qu’on modifie le cours des batailles navales. C’est au contraire en sachant identifier les moments, les points qui sont modifiables et altèrent ensuite les évolutions.

[7] Car en effet, il faudra bien un jour prochain choisir entre envoyer des troupes de l’OTAN partout sur la planète à partir d’une base uniquement euro-américaine, ou bien en faire le fondement d’une organisation internationale de sécurité.


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32 réactions à cet article    


  • JanOks (---.---.254.173) 19 janvier 2006 12:45

    Intéressant mais vous partez du point de vue que l’Iran veut la bombe absolument or à ce jour ils sont en phase d’enrichissement pour produire des matières fissibles pour des centrales civiles. Le nucléaire militaire n’est productible que si un nucléaire civil est en place. De plus la France a été partie prenante dans la nucléarisation du monde et de l’Iran en particulier. Et de quel droit les nations européennes pourraient t’elles interdire à un pays voire une nation de faire ceci ou cela ? L’économie peut être ?


    • joel (---.---.186.41) 19 janvier 2006 13:24

      faites ce que je te dis mais ne faites pas ce que je fais, voila la politique de Bush...et des autres


      • (---.---.185.2) 19 janvier 2006 13:47

        Le problème ne serait-il pas plutôt comment laisser un dirigeant provocateur et antisémite développer une arme nucléaire ?


        • dmx (---.---.5.80) 19 janvier 2006 14:02

          Les Israeliens n’ont pas peur de l’Iran pas plus que d’un Iran possédant un bombe atomique. Israel en a largement assez pour se défendre, comme l’a fait justement remarquer Nissim Zvili à Ripostes ce dimanche.

          Par contre, les cercles neo-cons essayent de nous faire croire que la première action d’un Iran nucléaire serait de bombarder Israel ...

          C’est complètement stupide ... Vous iriez attaqué votre voisin avec un pistolet et une seule balle alors qu’il possède trois mitrailleuses à chaque fenêtre ?

          Par contre, je ne suis pas d’accord avec l’auteur lorsqu’ils suggèrent que l’influence néo-conservatrice est trop affaiblie. Elle siège toujours dans le bureau de Cheney. Ils ne reculeront devant rien pour assoir leur pouvoir, certes menacé, mais ils sont d’autant dangereux qu’ils sont blessés


        • fa (---.---.172.70) 19 janvier 2006 18:27

          je suis pas d’accord, ce president n’est pas antisémite, d’ailleurs, il est peut etre bien un sémite lui meme. je dirai plutot anti sioniste.


        • (---.---.208.226) 31 janvier 2006 21:33

          Je vous conseil de revoir vos notes en ce qui concerne l’actuel president de L’Iran, un peu de lecture vous ferez du bien !!!!


        • (---.---.211.92) 19 janvier 2006 13:57

          Je suis tout à fait d’accord avec votre analyse Mr Biancheri, elle se révèle par ailleurs très juste au regard de l’actualité de ce jour et des déclarations de Mr Chirac. On ne peut s’empêcher de faire le lien.


          • HKac HKac 19 janvier 2006 14:03

            Bonjour,

            Je partage entièrement votre analyse qui me semble fine et complète. La situation ne présage rien de bon et on s’oriente vers l’émergence d’une puissance de premier plan au niveau régional, c’est un fait même si ce n’est pas souhaitable. Au lieu de stigmatiser et de placer des pays dans un « axe du mal » nous [les pays occidentaux] devrions plutôt nous interroger pourquoi on en est finalement arrivé à cette situation où de plus en plus d’états cherchent à se doter de l’arme de dissuasion.

            Comment faut-il interpéter, pour un citoyen lambda comme nous tous, quand aujourd’hui, un président d’un grand pays européen affirme dans le cadre d’un discours :

            « Face aux inquiétudes du présent et aux incertitudes du futur, la dissuasion nucléaire demeure la garantie fondamentale de notre sécurité. Elle nous donne également, d’où que puissent venir les pressions, le pouvoir d’être maîtres de nos actions, de notre politique, de la pérennité de nos valeurs démocratiques. »

            Pourquoi ce type de discours aujourd’hui ? Juste pour étrénner un sous-marin ?

            Dites-moi pourquoi faudrait-il être positif et optimistes quand un chef d’état a ce genre de discours comme par hasard en ce moment ?

            Et sur quelles bases irait-on refuser le même type de postures à d’autres nations (je le répète même si ce n’est pas souhaitable) ?

            Nous ne sommes pas du tout cohérents face aux nouvelles nations qui affirmanet leur « volonté de puissance » ?

            On est en plein « fear marketing » et probablement dans le début d’un engrenage qu’il sera ardu de stopper. L’intégralité du discours présidentiel suite du discours sur le site www.elysee.fr

            Bonne journée à tous et n’oubliez pas de prendre votre parapluie !


            • (---.---.47.238) 19 janvier 2006 15:19

              L’ignorance et l’arrogance en France sur l’OTAN est presque parfaite autour du Cap Finistere ? L’OTAN(France & Argentine & ... & ...) fonctionne comme alliance politique. Chaque soldat individuel decide soi-meme sa strategie. Strategie nucleaire sans soldats qui nettoyent le terrain autour du territoire Persanne n’est pas tres efficace. Personne ne devrait se sousmettre aux lignes directrices d’un chef d’Etat comme Jacques Chirac, qui s’exprime vite pour USrael et contre l’Iran. C’etait une declaration de guerre contre l’Iran et vous voyez c’est beaucoup plus facile a commencer une guerre - Chirac constate une volonte de confrontation - que terminer cette guerre.


              • Aloïs (---.---.211.92) 19 janvier 2006 16:13

                Bien vu Biancheri ! Car avec la prestation atterrante de Chirac aujourd’hui, on constate en effet que les Européens et les Etats-Unis sont dans l’impasse. Utiliser l’arme nucléaire contre les dirigeants de pays liés à une attaque terroriste, c’est vraiment le summum de l’idiotie stratégique et la bêtise politique. ça prouve que les Occidentaux sont dans l’impasse. En tout cas, pour faire accélérer les Iraniens (et d’autres) sur le chemin de l’arme atomique, il n’y a pas mieux. Il est temps que les Européens se désolidarisent complètement des Américains sur le dossier iranien et inventent un nouveau chemin comme celui que vous proposez, de prolifération contrôlée. Au lieu de jouer les G.W. Bush à la petite semaine, Chirac et ses copains européens feraient mieux de proposer à l’Iran de l’aider à avoir l’arme nucléaire (ce qu’ils font déjà mais dans la plus grande hypocrisie...), ce qui serait beaucoup plus simple pour y intégrer des conditions de démocratie, d’utilisation... Pour le coup, c’est leur fou (mais pas si idiot) de Président iranien qui serait bien embêté car cela diviserait profondément l’opinion publique iranienne et permettrait un débat dans le pays même. Alors qu’actuellement avec des sorties comme celles de Chirac, prises pour ce qu’elles sont, des « déclarations de guerre », il peut compter sur l’unité des Iraniens derrière toutes ses thèses.


                • (---.---.3.83) 19 janvier 2006 17:50

                  Trés bien, objectif, non orientés !! parcontre juste une petite rectification, je crois que l’Iran a signé le traité de non prolifération alors que les Etats Unis ne l’ont pas signé, ni Israël, d’ailleurs je crois que les agents de l’AIEA ne sont jamais entrés sur un site nucléaire américains, dans ces conditions, de qui avoir le plus peur, car tout est relatif et l’on peut comprendre que les iraniens aient peur des Etats Unis ou d’Israël !


                  • (---.---.150.104) 19 janvier 2006 21:16

                    Bravo Je suis tout à fait d’accord avec votre analyse si différente de la rengaine habituelle qui submerge tous ces médias soit disants indépendants. Que vient faire Chirac dans cette galère ? Il fait un excès de zèle pour qu’on le laisse jouer dans la cour des grands ? Quand on voit la vitesse de réaction du fleuron porte-avion Charles de Gaulle qui arrive toujours 3 mois après la bataille on est en droit de sourire..


                    • (---.---.172.244) 20 janvier 2006 01:05

                      Cet article est rempli de non sens, d’anti americanisme et d’ignorance sur la geopolitique mondiale. Il faut etre bien sourd pour ne pas entendre les aboiements des dirigeants iraniens sur la volonte de supprimer Israel.

                      Il faut evidement empecher l’Iran de se procurer l’arme nucleaire car les mollahs ne cachent pas leurs intentions d’eradiquer Israel et de prendre pour cible l’Europe et les bases americaines au Proche et Moyen Orient.

                      La grande difference avec les autres pays cites est que seul l’Iran appelle a la destruction d’une pays membre des Nations Unis. Le Pakistan a l’arme nucleaire mais n’appelle pas a la destruction de l’Inde, la France, les Etats Unis et autres pays possedant la bombe n’appellent pas a la destruction d’un pays. Seul l’Iran est beligiste et nihiliste et fanatique.

                      Oui le president iranien est anti juif, quand il nie l’existence de l’Holocauste, quand il appelle a la destruction du seul Etat Juif, il est anti Juif. Il faut est bien hypocrite pour voir en ce types de propos une simple critique de l’Etat d’Israel. A ce que je sache il ne met pas en cause les chretiens, les indous ou les protestants dans ses discours de haine mais uniquement les juifs. Il est antisemite. Il faut evidement empecher un pays d’acquerir ce types d’armes quand ce pays appelle publiquement et officiellement a la destruction d’un autre.

                      Mettre la faute sur Bush est evidement un moyen de s’ecraser face aux totalitaires, aux dictateurs qui bien sur sont des enfants de coeurs a cote de Bush si l’on en croit l’article. Les neoconservateurs reagissent plus par volonte de voir les valeurs democratiques se rependre plus que de voir les compagnies petrolieres s’enrichir.

                      Je rappelle ici qu’il ne faut pas se tromper d’ennemi, l’ennemi n’est pas celui qui vient a chaque fois defendre la France quand celle ci est en danger, l’ennemi est celui ou ceux qui veulent rependre leur ideologie reductrice et totalitaire dans le monde entier. Si certains parlent de l’imperialisme americain je rappelerai que le territoire americain ne s’est pas etendu depuis tres longtemps, alors qu’on compte 38 pays islamistes et 22 pays arabes. A la base, seule l’Arabie etait musulmane et arabe et c’est bien par imperialisme que la moitie de l’Afrique est desormais musulmane et que 22 pays arabes existent a ce jour. C’est pas un probleme mais il faut remettre les choses en place. L’arme nucleaire dans les mains des dictateurs ce n’est jamais bon, ni avec l’Iran ni avec la Coree du Nord. D’ailleurs j’aimerais savoir ce que les bonnes ames francaises pensent de la Coree du Nord, pays le plus ferme au monde. L’Iran avec une des plus grande richesse en petrole au monde n’a vraiment pas besoin de reacteurs nucleaires. Sa quantite d’energie petroliere est largement suffisante a tous ses besoins. La France en defaut de petrole a elle besoin de centrale nucleaire. Israel avec tant d’ennemis qui appellent a sa destruction a besoin de la disuasion nucleaire. Mais l’Iran ? Pourquoi tant d’energie dans un pays qui n’en manque pas ?


                      • NC (---.---.60.3) 12 septembre 2006 14:28

                        Obtenir l’arme nucléaire ne signifie pas pour autant vouloir s’en servir et compte tenu du fait que l’état d’Israël se trouve juste à coté j’imagine bien qu’à Téhéran il n’auront pas la stupidité d’essayer leur jouet sur leur voisin de palier et profiter ainsi du spectacle. A pisser contre le vent on se rince les dents smiley


                      • (---.---.172.244) 20 janvier 2006 01:08

                        Il faut aussi rajouter que l’Iran sponsorise le Hezbollah responsable d’attentats terroristes contre Israel, les USA et la France.

                        L’Iran sponsorise le Djihad Islamique responsable de nombreux attentats anti israeliens.

                        L’Iran n’a jamais change d’ideologie depuis le kidnapping des americains en 79/80. L’Iran a toujours oeuvre pour repandre et financer le terrorisme dans le monde.

                        On ne peut pas comparer ce pays aux puissances nucleaires.


                        • Eric (---.---.227.124) 20 janvier 2006 01:29

                          Le Hezbollah est un mouvement de résistance qui a défendu le sud liban de l’impérialisme israélien (et oui, le sud Liban n’appartient pas encore à Israel).

                          Quant à la destruction d’Israël par l’Iran ne nous faites pas pleurer. Tout le monde sait très bien que rien ne se passera car ça sera la destruction mutuel assuré (on à vu ça entre l’URSS et les USA ou entre l’Inde et le Pakistan).

                          Et Israël posséde 200 bombes atomique et personne ne lui à jamais rien dit, par contre l’Iran n’aurait pas le droit d’en avoir ? Mais dans quel monde vivont nous ?!


                        • (---.---.172.244) 20 janvier 2006 01:37

                          Israel est rentre au Liban apres avoir subit des attaques incessantes venant du sud du Liban. Il etait tout a fait legitime de rentrer au Liban. Rien a voir avec de l’imperialisme, il faut savoir ce que les mots veulent dire avant de les utiliser. De meme pour le terme de resistance. Il faut savoir ce que les mots veulent dire avant de leur donner un contre sens. Associer resistance au hezbollah est insulter tous les resistants partout dans le monde.

                          On a deja vu qu’un regime de malades est capable de mettre ses plans a executions alors vaut mieux mettre ces regimes hors d’etat de nuire avant de regretter les degats.

                          Quand a Israel et ses supposees armes nucleaires, elles n’ont jamais ete concues que pour disuader les pays ennemis de l’attaquer. Israel n’a jamais menace le moindre pays avec des armes non conventionnelles. L’Iran menace avant meme d’avoir des armes, que fera l’Iran une fois les armes en sa possession...


                        • Eric (---.---.227.124) 20 janvier 2006 02:45

                          Réponse>Elle ne fera rien mais deviendra une puissance régional incontournable, bref un cauchemard pour Israel.

                          Sinon Israel a bien été sympa d’avoir à moitié détruit le liban, et merci au hezbollah d’avoir chasser l’armée d’occupation israélienne du liban qui appartient encore aux libanais.


                        • Daniel Bainville-Latour (---.---.234.81) 20 janvier 2006 07:53

                          A cette analyse très lucide et documentée, je voudrais ajouter les remarques suivantes :

                          - La volonté de faire de l’Iran une puissance régionale, et notamment en passant par la possession du nucléaire (civil et - éventuellement - militaire ) ne date pas de la république islamique mais existait déjà à l’époque du Shah. Il fallait du temps et des moyens. Le pétrole a donné les moyens et les temps sont venus.

                          Dans son histoire, et notamment dans son histoire récente, l’Iran a été le point de rencontre et l’enjeu d’influences conflictuelles diverses :anglaise, russe,arabe, américaine. Le courant qui a émergé ,il y a une quarantaine d’années de devenir une nation maitresse de son destin et une puissance régionale ne fait donc que s’exprimer pleinement et se concrétiser aujourd’hui.

                          Et cette puissance n’est pas autant déstabilisatrice que certaines propagandes tentent de le faire croire. A ce jour, elle contribue à limiter l’action américaine au Moyen Orient, en restreignant le conflit à l’Irak, contrairement à la volonté de l’administration Bush de « remodeler » toute la région ( théorie de Grand Moyen-Orient )

                          - Il n’y a, pour l’Iran, comme pour le Monde Arabe, nul besoin de « rayer » Israël de la carte. Il suffit de laisser faire la démographie ( natalité et immigration ). Les menaces iraniennes, et les provocations sont pour l’heure destinées à freiner encore plus l’immigration sioniste, le solde migratoire étant devenu négatif ces dernières années.

                          Même Sharon, faucon par excellence, et au nombre des réveurs du « Grand Israël » l’a compris. C’est certainement là l’une des raisons de son revirement et de son rapprochement avec les colombes de son pays.

                          - Cette analyse interpelle les Européens. Elle leur pose la question qui sera essentielle dans les décennies à venir : l’ avenir de l’Europe est il atlantiste ou eurosibérien ? Voila la vraie question stratégique. Et donc politique.


                          • HKac HKac 20 janvier 2006 09:48

                            Bonjour,

                            En complément de ce commentaire, il serait intéressant de lire le roman D’Amin Maalouf « Samarcande » qui fournit un éclairage certes romancé mais réaliste d’un point de vue historique sur « l’âme perse ». De nombreuses clés de compréhension à l’endroit de l’Iran sont proposées par cet auteur qui est, ne l’oublions pas, un ancien journaliste libanais (Al Nahar). Bonne journée à tous.


                          • dmx (---.---.5.80) 20 janvier 2006 09:51

                            Vous avez raison de posez la question en termes stratégiques (atlantiste/euro-sibérien) plutôt qu’en termes idéologiques (occidental/orientale). Car les valeurs occidentales sont maintenant réduites à peau de chagrin. Nous européens sommes nous pour la torture, les arrestations illégales (extra-judiciaires), le pouvoir exécutif tout puissant (« unitary executive ») etc etc ... Je ne crois pas, en tous cas je ne veux pas en faire partie.

                            Maintenant du coté Oriental, ce n’est pas forcément mieux en Russie. Donc la question est bien qu’elle est notre meilleur choix stratégique ?

                            Entre des USA endettés jusqu’au coup qui taxent le monde à l’aide d’un dollar couplée au prix du pétrole et qui imposent partout un libéralisme qui leur exclusivement favorable (la globalisation) et un couple Russie/Moyen-Orient riche en ressources énergétiques avec de gros marchés potentiels pour peu qu’on sache faire affaire avec eux.

                            Quand on sait le rôle capital que va jouer l’énergie dans les décades à venir (Peak Oil) et comme le montre l’impact de la récente tactique gazière Russe, je crois vraiment que nous ferions mieux d’y réfléchir à deux fois avant de suivre les USA dans une guerre qui est perdue d’avance et qui nous détruira, nous et les valeurs qui nous restent.


                          • (---.---.3.83) 20 janvier 2006 11:58

                            L’Iran ne veut pas ’détruire le seul etat juif du monde’ il n’y a pas qu’un etat juif au monde, je rappelle que vers Khabarovsk il y a une republique autonome juive et le président iranien n’a jamais parler de détruire cette république, donc les dires de ce dernier (qui ne sont que des dires) ne sont pas anti juif mais anti sioniste ! Deuxième point, il faut se rappeler que les premiers a avoir utiliser le terrorisme (dans les relations occident-Iran islamiste) sont les occidentaux contre la revolution islamiste en 79-80, rappelez vous des attentas a Téhéran a cette époque, l’occident n’a jamais voulu reconnaitre l’existence de république islamique c’est d’ailleurs pour cela qu’il n’y a pas de démocratie dans les pays arabes, sinon ils seraient tous islammsite et il en serait certainement fini du ’timbre poste Israël’, rappelez vous des elections en Algérie au debut des années 90, l’occident n’a jamais reconnu ’sa defaite’, on a vu le resultat, 300.000 morts (et bien sur les criminels sont des islamiste assez bêtes pour tuer leur propre electorat), c’est du beau, la démocratie n’est qu’un mot, derrière il y aussi des gouvernements pret a faire du terrorisme et des coup d’etat chez les autres, que cela ne plaise ou non, la France est un etat terroriste (ex : rainbow warrior entre autre) et meriterai donc d’être bombardé par des puissances nucléaires etrangère selon les critère de Chirac et des occidentaux, a méditer !


                          • (---.---.172.244) 20 janvier 2006 23:02

                            N’importe quoi. Affirmer que la shoah est un mythe c’est pas de l’antisemitisme ca ? Affirmer que les juifs n’ont rien a faire sur leur terre historique, biblique, ancestrale, c’est pas de l’antisemitisme ?

                            Comme d’autres tu peux te cacher derriere ce type d’arguments sous couvert d’antisionisme mais nier au peuple juif le droit de vivre sur la terre de ses ancetres c’est une expression de haine a l’encontre du peuple juif surtout si aucun autre peuple au monde est deni de sa terre historique. J’ai jamais entendu les ’antisionistes’ nier a aucun autre peuple le droit de vivre sur la terre de ses ancetres. La volonte de destruction d’un pays peuple a plus de 75% de juifs est une affirmation d’antisemitisme.


                          • Eric (---.---.227.124) 21 janvier 2006 01:12

                            Affirmer que les juifs n’ont rien a faire sur leur terre historique, biblique, ancestrale, c’est pas de l’antisemitisme ?

                            Non puisque cette terre appartient au palestinien, et cette terre n’appartient plus aux juifs depuis la destruction du temple...

                            La volonte de destruction d’un pays peuple a plus de 75% de juifs est une affirmation d’antisemitisme.

                            Et bah, si tu le dis...


                          • nilou. (---.---.112.36) 21 janvier 2006 07:16

                            Le judâïsme est une religion reconnue par l’islam et la république islamique de l’Iran abrite aujourd’hui même la plus importante communauté juive du monde musulman, ils ont même leur représantant à l’assembléé nationale, et les précédents ou actuel gouvernements islamiques n’ont jamais fait la moindre déclaration contre la communauté juive iranienne. Cette communauté, l’une des plus anciennes de la diaspora, vit en Iran depuis près de trois mille ans et entrtient de bonnes relations avec le reste de la population et l’antisémitisme est une notion quasi ignorée des iraniens. Alors, bienque je regrette les propos de Ahmadinejad sur l’Israel, je ne pense pas qu’elles traduisent un sentiment antisémite mais plutôt une position antisioniste. Certes, depuis quelques années, certaines personnes essaient d’assimiler l’antisionisme à l’antisémitisme dans l’espoir de freiner les critiques contre l’Etat israelien sans se rendre compte que cela attise inutilement la colère des ignorants qui confondent leurs problèmes du quotidien avec les revendications du peuple palestinien et l’Etat israelien avec le peuple juif.Alors pour servir l’intérêt général, essayons de ne pas brouiller les cartes.


                          • (---.---.3.83) 23 janvier 2006 12:01

                            Tout a fait d’accord, a bout d’argument et a force de vouloir absolument victimiser le sionisme et Israël c’est a toute la communauté juive internationale que l’on fait du tort. La moitié des juifs du monde vivent hors d’Israël ce qui prouve que l’idéal sioniste n’est pas partagé par tous les juifs du monde.


                          • papy (---.---.8.174) 1er février 2006 17:25

                            Mon ami Personne ne conteste ce que vous appelez la shoah.. Des dizaines de millions d’etres humains ont ete tues lors de la 2 eme guerre mondiale...aussi bien des blancs que des noirs et des jaunes ou des rouges...de toutes les nationalites ,et de toutes les croyances...(malheureusement on dirait que nous autres etres humains ne retenons rien de l’histoire et que nous continuons joyeusement notre petit chemin de destruction mutuelle pour faire plaisir a quelque mollah,rabin ou pretres qui se sont nomme eux meme les represantants de Dieu et se sont occtroye le droit de nous envoyer au casse pipe pendant qu’ils restent prudemment en arriere) Ce que contestent les historiens c’est les chiffres annonces. Comme (selon les historiens )il y avait moins de 7 millions de juifs de par le monde avant cette maudite guerre,on se pose simplement la question..Si le plus grand assassin de l’histoire passee et j’espere a venir (plus de 50 millions de morts sans parler des blesses)a ete la cause de la mort de plus de 6 millions de juifs , alors d’ou viennent les presque 13 millions de juifs actuels... De toute maniere je crois qu’il serait mieux de parler de shoah aussi pour les 20 millions de russes qui ont peris dans cette guerre et de shoah pour les millions d’arabe et d’africains morts sous les drapeaux francais et autre... Attention ,je suis contre le meurtre gratuit de n’importe qui puisque dans le coran Dieu nous raconte dans un message au peuple d’Israel que celui qui elimine une vie sans raison c’est comme s’il avait elimine toute vie sur terre et celui qui fait en sorte d’aider une vie a eclore c’est comme s’il aidait toute la creation a le faire.. En principe le message est valable pour tout le monde et jusqu’a la fin des temps...


                            • (---.---.123.107) 10 février 2006 13:43

                              Ce président iranien doit être arrete par la force si necessaire comme ça sans bombes nucleaires en iran tout le monde sera plus tranquille. De plus les israeliens n’ont jamais eu pour intention de détruire l’iran contrairement à ce fou de président iranien qui parle de raser israel.


                              • Kirth (---.---.126.133) 26 mars 2006 20:47

                                ah ? les israeliens n’ont jamais eu l’intention de raser l’iran ? vous etes télépathes ? Et pourquoi interdire a l’iran d’avoir des armes nucléaires alors qu’israël qui est un état très contesté a 44 têtes nucléaire ?


                              • www.jean-brice.fr (---.---.29.91) 20 février 2006 08:56

                                L’IRAN est un très vieux pays, en plus d’une NATION... Le sentiment national est très fort dans ce pays, à tel point que pendant la guerre IRAN/IRAL, des anciens militaires éxilés sont revenus pour combattre. Donc, ils auront la bombe... Par contre, les occidentaux devraient faire attention de ne pas trop envenimer le débat, car les iraniens peuvent facilement aggraver le choc pétrolier en cours avec toutes ses conséquences ! La RUSSIE est certainement son meilleur allié (pétrole oblige) ainsi que la CHINE(meilleur client) et peuvent facilement paralyser toutes actions diplomatiques et même guérrières. Bien entendu, la voie de la sagesse ne sera pas suivie et il faut s’attendre à des répercussions prochaines ...


                                • bella bartok (---.---.213.151) 20 septembre 2006 19:29

                                  Notre pays,la france,a une politique « pro-arabe »:Elle a aidé à la sanctuarisation de l’etat hebreu en l’aidant,il y a une trentaine d’année,à avoir la bombe atomique !c’est à dire qu’elle a définitivement frustré les arabes en les rendants militairement impuissant face à israel...En loccurence,la france aujourd’hui joue les bons samaritains avec ces mèmes pays arabes en ce mèttant souvent,diplomatiquement,de leur coté ;et ces mèmes pays arabes souvent la remèrcient....(pour le liban,par éxemple)...à croire que ces mèmes pays arabes ne se souviennent mème pas que,justement,c’est à cause de cette mème france,qu’ils sont craintifs et impuissant face à israel...(hi !hi !hi !)...En revanche quand un pays de cette règion,en loccurence l’iran,veut de la tèchnologie nucléaire(civile,ils le hurlent depuis plusieurs mois ;contrairement aux arabes,eux savent qu’un jours ils n’auront plus de pètrole...mais on veut pas les croire !),là la france ce range avec israel,et condamne,fustige,menace,les iraniens.En gros cette stratègie moyen-orientale à la française,est simple:Quand c’est pas sèrieux,par éxemple si le juif d’a coté à volé le poulailler de son voisin arabe,la france défendrat l’arabe(pour raison economique ?) ;mais si c’est trés sèrieux,par éxemple un iranien,moins con que les autres,décide de se doter de deux option énèrgétiques(pètrole+nucléaire,comme le font les russes ou les amèricains)là la france réagira autrement...un bon arabe c’est un arabe qui achete une « pijo » à la france,et ferme sa gueule,et qui surtout vas pas chèrcher à savoir comment se fabrique ces « pijo » ;en loccurence,pour votre culture,les iraniens ont leur propre industrie automobiles,ils éxportent vers l’asie du sud-est !!Vous donner pas le bon éxemples messieurs les iraniens...faut vous éliminer... nb:pour les mauvaises langues:Je suis pas arabe,et je suis athé en plus.je bois de la bière,et j’aime le boudin blanc ;je suis un mec bien quoi(un vrai « goye »comme certain dise).


                                  • Islamo Confucianiste 4 mars 2008 03:36

                                    Dans les prochaines décennies, Israël va sans doute utiliser l’ arme atomique contre un pays islamique. Une bonne partie du Moyen Orient serait détruit. Je comprends pourquoi l’ Iran veut avoir coûte que coûte l’ arme atomique. Le droit à la technologie nucléaire est un droit inaliénable pour le peuple Iranien, d’ autant plus qu’ Israël qui possède 200 têtes nucléaires soit 3800 bombes d’ Hiroshima est en alerte permanente et pointe ces armes atomiques sur les capitales Islamiques. Israël est aidé par l’ Occident : armes nucléaires concues avec l’ aide de la France( centrales de Dimona),sous marins Dolphin fournis par l’ Allemagne lanceurs d’ ogives à têtes nucléaires mirvées missiles de croisière Harpoon , des missiles Jericho 1 ,2 et 3 ,et des bombes anti-bunker 2B61-11 version nucléaire de la BLU 113 « conventionnelle » fournis par l’ aide annuelle des US. . Et sans doute, il y aura une guerre nucléaire entre l’ Inde et le Pakistan. Le Nord Ouest du sous continent Indien. Cela empêchera l’ Inde de devenir une superpuissance mondiale. Même si l’ Inde sera capable de frapper au coeur de la Chine avec leur futur ICBM Surya, et le futur SNLE ATV, il est peu probable que la Chine entrera en guerre face à l’ Inde. Le vrai problême de l’ Inde, c’ est le Pakistan nucléaire.

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