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Accueil du site > Actualités > International > L’affaire des travaux de la porte des Maghrébins à Jérusalem : un (...)

L’affaire des travaux de la porte des Maghrébins à Jérusalem : un débriefing

Les travaux israéliens entrepris aux abords de l’esplanade des Mosquées ont donné lieu à de vives tensions. Provocation israélienne pour les uns, manipulation palestinienne pour les autres, la crise est révélatrice de l’enjeu central que constitue la vieille ville de Jérusalem. Sous bien des aspects, elle n’est pas sans rappeler la crise internationale qui a embrasé le monde arabo-musulman l’année dernière au sujet des caricatures de Mahomet.

La crise qui a éclaté à Jérusalem début février au sujet des travaux effectués par Israël aux abords de l’esplanade des Mosquées vient rappeler à qui serait tenté de l’oublier l’ultrasensibilité du lieu en question et l’enjeu éminemment politique qu’il représente. La vieille ville de Jérusalem est au cœur des négociations de paix israélo-palestiniennes. Elle en est à la fois le noyau et l’une des pierres d’achoppement. Rappelons que la souveraineté revendiquée par Israël sur la vieille ville souffre d’un déficit patent de légitimité dès lors que l’annexion de Jérusalem-Est, conquise lors de la guerre de 1967, n’a jamais été reconnue par la communauté internationale. Dans ces circonstances, montrer son attachement à la terre, même au moindre centimètre carré, est presque aussi important que la contrôler effectivement.

L’origine de la crise qui nous occupe remonte à l’hiver 2004, lorsque de légères secousses telluriques et une tempête de neige ont occasionné, dans la vieille ville de Jérusalem, l’effondrement d’une partie de la rampe d’accès en terre montant vers la porte des Maghrébins, l’une des entrées de l’esplanade des Mosquées (celle que les non-musulmans sont habilités à emprunter). Pour Israël, il s’agit de remplacer cette rampe d’accès et de permettre la réalisation de fouilles archéologiques préventives sur le site. Pour les Palestiniens, de tels travaux menacent purement et simplement la mosquée Al-Aqsa d’effondrement. Qu’en est-il réellement ? Les fondations de la mosquée Al-Aqsa risquent-elles sérieusement, comme l’affirme le Waqf (l’Office des biens religieux musulmans à Jérusalem) d’être fragilisées par les fouilles archéologiques entreprises par Israël ?

Les archéologues du Département des antiquités d’Israël (Israel Antiquities Authority) contestent une telle accusation. Arguant que leurs fouilles, situées à environ 100 mètres de la mosquée Al-Aqsa et en contrebas de l’esplanade des Mosquées, sont conduites à ciel ouvert et que tout le monde peut venir les observer, ils assurent que l’intégrité du troisième lieu saint de l’Islam n’est menacée en rien. Dans un souci de transparence, le maire de Jérusalem a dit son souhait d’associer les habitants de la ville au projet de construction de la nouvelle passerelle d’accès à la porte des Maghrébins, dont les travaux ont d’ailleurs été gelés en signe d’apaisement moins d’une semaine après leur commencement. Des webcams destinées à montrer qu’aucun dommage n’était causé aux soubassements de la mosquée Al-Aqsa ont également été installées à proximité des fouilles (les webcams sont accessibles à partir du site du Département des Antiquités d’Israël), et Israël a autorisé une mission de l’UNESCO ainsi qu’une équipe d’observation turque à venir inspecter les lieux. Dans son rapport du 12 mars 2007, l’UNESCO a d’ailleurs relevé « que la nature des travaux entrepris ne pouvait être considérée à ce stade comme constituant une menace à la stabilité du mur occidental et de la mosquée d’al-Aqsa ».

Certes, il n’existe plus aucun dialogue ou échange d’information entre les autorités israéliennes et le Waqf depuis 2000, et les dirigeants israéliens, qui entendent gérer ce qu’ils considèrent comme leur territoire souverain sans avoir à en référer à une instance étrangère, se sont abstenus de consulter, avant le commencement des travaux, la partie palestinienne ou même la Jordanie (1) avec laquelle un accord de paix a pourtant été conclu en 1994. Mais en tout état de cause, on voit mal l’intérêt qu’auraient des archéologues, fussent-ils israéliens, à cautionner la dégradation du patrimoine musulman de la vieille ville de Jérusalem. De même qu’on peine à comprendre le profit politique que les dirigeants israéliens pourraient tirer d’un effondrement de la mosquée Al-Aqsa. Cela fait quarante ans que règne sur la vieille ville un statu quo qui attribue la gestion de l’esplanade des Mosquées au Waqf. Depuis lors et bien que l’esplanade des Mosquées (ou Mont du Temple pour les Israéliens) soit également considérée par les juifs religieux comme le lieu le plus saint du judaïsme, les autorités israéliennes n’ont jamais tenté de modifier ce statu quo. Ce serait même plutôt le contraire. En août 1969, ce sont des pompiers israéliens qui ont éteint l’incendie qu’un déséquilibré avait allumé dans la mosquée Al-Aqsa (cf. Ugo Rankl, « Le grand mensonge », Blog Terredisrael.com). Plus récemment, Israël s’est abstenu d’intervenir sur l’esplanade des Mosquées lorsque le Waqf a procédé à des travaux illégaux visant à aménager 10 000 places de prières supplémentaires en sous-sol de la mosquée Al-Aqsa et déblayant pour cela plus de dix tonnes de gravats parmi lesquels des vestiges archéologiques semble-t-il inestimables.

Un complot juif contre les lieux saints de l’Islam ?

Dans ces circonstances, que les cris d’orfraie du Waqf soient encore pris au sérieux ne devrait pas lasser d’étonner. Car cette crise est aussi et surtout un épisode supplémentaire de l’instrumentalisation du thème de la menace juive sur les lieux saints de l’islam. Le Waqf et le mouvement national palestinien n’ont jamais cessé d’affirmer qu’il existe un plan caché d’Israël visant à détruire la mosquée Al-Aqsa et le dôme du Rocher afin d’y reconstruire, en lieu et place, un temple juif qui, de surcroît, n’aurait jamais existé (2) ! (cf. Yaakov Lappin, “The lethal al-Aqsa plot hoax”, Ynetnews.com, 6 février 2007 ; en français : Yaakov Lappin, « La supercherie meurtrière du complot sur Al Aqsa », Blog Terredisrael.com). Depuis 1967, ce type d’affirmations, qui s’est accompagné des rumeurs les plus folles, a surgi avec une régularité déconcertante, provoquant parfois des affrontements d’une violence extrême, comme en 1996 où l’affaire du tunnel (3) avait causé plusieurs dizaines de morts ou lorsqu’en septembre 2000, Ariel Sharon s’était rendu sur le mont du Temple, visite généralement retenue comme l’élément déclencheur de la Seconde Intifada.

Hélas, force est de constater qu’en dépit des démentis apportés par l’histoire à ces fariboles, elles continuent de constituer la doxa officielle de l’autorité palestinienne. Intoxiqués depuis le berceau par une propagande niant explicitement tout lien historique entre le judaïsme et le territoire de l’actuel Etat d’Israël, de très nombreux Palestiniens estiment que l’existence d’un temple juif sur le site antique de l’actuelle esplanade des Mosquées est un mythe, une « invention sioniste ». Quant à la théorie du complot selon laquelle Israël chercherait à « judaïser » le mont du Temple et à reconstruire le temple de Salomon, elle est malheureusement alimentée par des groupuscules extrémistes juifs qui ne font pas secret d’un tel projet, confortant ainsi l’inquiétude sincère des masses musulmanes et un complexe obsidional palestinien par ailleurs exaspéré par l’occupation israélienne de la Cisjordanie et la « judaïsation » de Jérusalem. « Les Palestiniens ont de bonnes raisons de se montrer extrêmement sensibles au sujet de Jérusalem, tout simplement parce que cette ville est en train de leur échapper » expliquait récemment l’éditorialiste israélien Danny Rubinstein (« Losing Jerusalem », Ha’Aretz, 14 mars 2007) dans un article retentissant. « Tout comme l’Etat d’Israël ne pourrait pas survivre si le droit au retour des réfugiés était reconnu, un Etat palestinien ne pourrait exister sans ­Jé­ru­salem-Est pour capitale, ajoutait-il. C’est dans ce contexte que les protestations déclenchées par les premiers travaux israéliens à la porte des Maghrébins doivent être jugées, qu’elles viennent des musulmans en général ou des Pales­tiniens en particulier ».

Toutefois, l’exacerbation liée à l’emprise croissante d’Israël sur Jérusalem n’est pas de nature à rendre compte du degré de pénétration des théories du complot anti-israéliennes (et souvent tout simplement anti-juives) qui imbibent l’Orient arabe. Ainsi, cette crise est-elle intervenue quelques jours seulement après une autre affaire qui a secoué les médias arabes : celle des ballons empoisonnés (cf. Jacques Tarnov, « Israël accusé d’envoyer des "ballons toxiques" sur le Liban », L’Arche, n° 587, mars 2007). Des jours durant et jusqu’à ce qu’une enquête vienne confirmer que des ballons publicitaires gonflés à l’hélium venant d’Israël avaient été déportés par le vent jusqu’au Sud-Liban, les médias arabes ont complaisamment relayé la thèse d’une nouvelle arme chimique israélienne lancée afin de tuer des civils libanais !

Un parallèle frappant avec l’affaire des caricatures de Mahomet

Le ressentiment palestinien à l’égard de l’occupation suffit-il à expliquer l’ampleur politique prise par l’affaire, les menaces du Guide suprême iranien, les levées de boucliers du Conseil de coopération du Golfe, de l’Organisation de la conférence islamique et de toutes les capitales arabes ? En fait, le parallèle avec l’affaire des caricatures de Mahomet, qui a embrasé le monde musulman voilà un an, s’impose de lui-même. Dans les deux cas, on trouve la même exacerbation cynique des passions religieuses à des fins politiques. Dans les deux cas, des propos irresponsables, outranciers et mensongers. Dans les deux cas, des réactions disproportionnées et violentes (menaces d’attentats, tirs de roquettes, heurts avec les forces de l’ordre, etc.).

De sorte que, faisant face à la colère musulmane, le sentiment qui domine chez les Israéliens est bien l’écoeurement. On pense, côté israélien, qu’il s’agit d’une nouvelle crise orchestrée par les Palestiniens avec la complicité de l’ensemble du monde arabo-musulman. On considère aussi que les mensonges éhontés du Waqf se doublent d’une consternante impudence. Les Israéliens se rappellent en effet que le Waqf avait commandité secrètement il y a quelques années des travaux sous l’esplanade des Mosquées qui avaient mis en danger la stabilité du mur sud de l’esplanade des Mosquées (cf. Mark Ami-El, “The Destruction of the Temple Mount Antiquities”, Jerusalem Center for Public Affairs, 1er août 2002 ; en français : Mark Ami-El, « La destruction des antiquités du Mont du Temple », 12 novembre 2002 ; voir également : Pierre Desorgues, « La controverse », Réforme, 17 mars 2005). Ulcérés par la mauvaise foi des leaders arabes, qui ont emboîté le pas des extrémistes, les Israéliens n’en sont pas moins divisés sur l’attitude à adopter face aux protestations musulmanes. Faut-il résister aux intimidations de ceux qui exploitent la crise, au risque de faire monter une tension destructrice et funeste ? Ou faut-il leur couper l’herbe sous le pied ? Comme ce que l’on a pu observer dans l’opinion publique européenne lors de l’affaire des caricatures, l’opinion publique israélienne se partage grosso modo entre les « belliqueux », qu’une partie de la gauche accuse de « jeter de l’huile sur le feu », et les « capitulards », à qui la droite reproche de « céder au syndrome munichois ».

L’un des principaux obstacles à la paix des cœurs - unique condition à l’instauration d’une paix durable au Proche-Orient - demeure le fanatisme religieux. Il est loin d’être absent côté israélien. C’est lui qui nourrit l’intransigeance des colons idéologiques de Judée-Samarie (Cisjordanie), les persuadant que Dieu leur a fait don de la terre qu’ils occupent. C’est lui qui a armé le bras de cet Israélien qui, en 1994, a massacré une trentaine de musulmans en prière au caveau des Patriarches. Cependant, il serait inexact de ne voir dans le fanatisme musulman qu’une contrepartie au fanatisme juif. Car comme dans l’affaire des caricatures, la manipulation de la « rue palestinienne » et l’instrumentalisation de la religion ne s’est observée ici que d’un seul côté.

Tout comme l’affaire des caricatures a contribué à creuser le fossé entre Islam et Occident, celle-ci a épaissi le mur de défiance entre Juifs et Arabes - qui est sans doute le plus difficile à faire tomber. La crise de la porte des Maghrébins n’aura finalement profité qu’aux extrémistes des deux bords, les uns trouvant l’occasion de faire l’union sacrée contre l’ennemi sioniste, les autres de dénoncer la mauvaise foi et le fanatisme arabe avec lequel il s’avère impossible et vain de négocier.

Notes :

(1) Le Royaume hachémite est traditionnellement chargé de la garde des lieux saints musulmans.

(2) Notons que si aucune trace archéologique du Premier Temple n’a été retrouvée, aucun archéologue ne conteste le fait que l’esplanade des Mosquées a été édifiée sur les vestiges du Second Temple (ou temple d’Hérode).

(3) En 1996, sous le gouvernement de Benyamin Netanyahou, la municipalité de Jérusalem, en concertation avec le Waqf, avait décidé le percement, à proximité de l’esplanade des Mosquées, d’un tunnel archéologique aboutissant dans le quartier musulman. La mécanique de la rumeur n’a pas tardé à se mettre en marche, insinuant que les travaux avaient lieu sous l’esplanade des Mosquées elle-même.


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27 réactions à cet article    


  • mcm (---.---.121.69) 12 avril 2007 14:40

    Bravo monsieur Rudy Reichstadt, voila un article impartial qui dénonce bien les manipulations habituelles du monde musulman.

    Une religion toujours en colère et obstinément à la recherche de pretextes de querelle, une religion par nature belliqueuse et agressive.


    • Rudy Reichstadt Rudy Reichstadt 12 avril 2007 22:03

      Vos louanges ressemblent à un cadeau empoisonné. Je vous remercie d’avoir laissé un commentaire positif sur mon article. Mais votre réaction ne fait pas exactement partie de celles que j’espérais susciter. Je suis assez embarrassé par le tour que prend la suite de votre message. Vous me félicitez pour l’impartialité de mon article pour retomber immédiatement dans la pensée binaire au sujet de l’islam. Je vous renvoie donc à ma note de lecture sur L’Islam des interdits d’Anne-Marie Delcambre (http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=17979), note qui avait donné lieu, dans la partie « commentaires », à un débordement de sottises et d’invectives haineuses entre internautes, précisément les sottises et les invectives que j’aimerais éviter de retrouver dans les commentaires suivants. Vœu pieux ?


    • Milla 12 avril 2007 23:27

      @ Rudy Reichstadt

      bon article Rudy, j’y vois tout simplement une prise en otage des sites historiques a des fins purement politique mais des deux cotés, une fois de plus qui peut trancher ?

      Milla


    • panama (---.---.198.59) 12 avril 2007 15:55

      Très bonne analyse.

      Il y a cependant un aspect oublié par la pluaprt des média, et par vous également. Une question de droit. De droit ottoman exactement, celui applicable, hélas, en Israël.

      Ce droit dit que la terre appartient au premier qui l’a occupé. Dans cette affaire, les musulmans ont redoutté, - à tord ou à raison, je ne tranche pas-, que les fouilles archéologiques mettent à jour des restes de l’époque hébraïque. Ce bout de terrain deviendrait de facto... juif !

      Le problème est d’ailleurs en train de se poser entre chrétiens et juifs à l’église du Cénacle, sur le mont Sion.

      Dans cette affaire, les musulmans ont simplement voulu protéger leur accès à l’esplanade. A tord ou à raison, je le répète, je ne le sais pas.


      • youhou (---.---.80.114) 12 avril 2007 15:57

        raciste ni plus ni moins !!!!!


        • youhou (---.---.80.114) 12 avril 2007 15:58

          je parle de mcm bien sûr


        • mcm (---.---.121.69) 12 avril 2007 17:29

          Connard ni plus ni moins, je parle de Youhou bien sur !



          • sharrukkin (---.---.35.180) 12 avril 2007 21:40

            rappelons tout de meme que l’esplanade des mosquées est en territoire occupé selon le droit international le seul qu’on devrait suivre non ? et de ce fait hors de la juridiction israelienne...


            • Karim 13 avril 2007 09:23

              Bonjour,

              Mais jusqu’où iront les pro-Israel dans la défense de l’indéfendable ? En tout cas je vois que cet article ne manque ni du culot ni de la subjectivité indispensable au relais de la propagande d’un état qui à au vu de ces agissements ne peut qu’être qualifié que de voyou. Tout d’abord le parallèle avec l’affaire des caricatures est grotesque. Je vous invite à vous informer sur les motivations religieuses des protestations exprimée par les musulmans dans cet affaire (la représentation du prophète Mahomet va à l’encontre du dogme de l’unicité de Dieu et est donc blasphématoire). Sur le soi-disant angélisme d’Israel vis à vis des lieux de la mosquée d’Aqsa et des palestiniens en général : il est intéressant d’analyser comment cet état a retenu les méthodes des ces anciens bourreaux allemands. Le massacre de civils est devenu monnaie courante pour Tsahal (Liban l’été dernier, palestiniens quotidiennement, mur de séparation avec au passage défiguration de cette superbe région). Ne perdons pas de vue que l’occupation par Israel est reconnue condamnée internationalement et que c’est là l’origine du mal. Et quid des différentes offres de paix des pays arabes ? Ce pays ne veut pas la paix tout simplement parce qu’il est fondé sur un dogme religieux (donc fanatique) et sur la culpabilité des occidentaux par rapport à la Shoah. Malheuereusement cela ne laisse pas optimiste pour le futur, surtout quand des articles aussi mensongers que le votre sont diffusés à grande échelle.


              • veve (---.---.188.215) 13 avril 2007 11:02

                A KARIM.En gros je resume Israel etat nazi ? ; massacreur des palestiniens ? nettoyeur ehtnique ?Je te rappelle donc les chiffres source AFP.Depuis 2000 annee de la 1ere intifada il y a eu 5946 victimes de ce conflit et ce des 2 cotes.Les palestinins etaient 500000 en 1950 ils sont 5 millions de nos jours.En comparaison le conflit irak Iran a fait 1 million de victimes celui du darfour 200000, la guerre civile d algerie 300000.Kharthoum etat islamiste a massacre 2 millions de chretiens et animistes.Je pense qu israel n arrivera jamais a la cheville des muslims eux memes dans le massacre de la Oumma.Pour ce qui concerne la paix Vendredi dernier khaled meschaal leader du hamas en exil a rappele a ses militants la lutte jusqu a la liberation de la « Palestine historique » a savoir duJ ourdain a la Mediterannee.Ils ne restent donc plus aux Israeliens qu a savoir nager.Difficile donc de negocier.le hamas fera semblant d inflechir sa position pour le milliard d euros d aide internationale.En ce qui concerne le Mur il est possible que conjugue aux mesures de vigilance de TSAHAL il evite que Tel Aviv Ou Haifa ne deviennent chaque jour Alger ou Casablanca.Tu vois ce que je veux dire !!shalom we salam quand meme


                • Oudeis 13 avril 2007 11:08

                  Article intéressant et ayant le mérite - après la focalisation aussi importante que brève de la part des média - de revenir sur cette affaire.

                  Il est en particulier notable de constater qu’après avoir relayer les accusations de tentative de destruction des Mosquées, les medias ont en général très peu (pour ne pas dire pas du tout) informé sur les conclusions de l’enquête internationale récusant ces accusations. Merci donc à l’auteur de le rappeler ici et de décrypter de manière pertinente les enjeux politiques de cette affaire.

                  J’aurais cependant deux petites remarques à faire.

                  L’auteur reprend les accusations de tentatives de « judaïsation » de Jérusalem par Israël. Or - sans même revenir à l’Antiquité - depuis au moins le 19ème siècle et jusqu’en 1948 (où une grande partie des Juifs ont en été chassé), Jérusalem était majoritairement juive : Que sais-je » n°1801 (éditions PUF) p.19 : « Même Kral Marx, si hostile à tout ce qui touche au judaïsme, admit ce fait, lorsqu’il releva en 1854 ‘La population sédentaire de Jérusalem compte 15 500 âmes, dont 4 000 Musulmans et 8 000 Juifs. Les Musulmans forment le quart de la population totale et comprennent des Turcs, des Arabes et des Maures. Ils sont, bien entendu, les maîtres à tous égards’ (Extrait d’un article publié par le New York Daily Tribune du 15 avril 1854). C’est encore ce que confirme l’Almanach de Jérusalem de 1868, puis les premiers recensements établis par les autorités ottomanes : 25 000 Juifs sur 39 000 habitants à Jérusalem en 1889, 28 000 sur 45 000 en 1896, 45 000 sur 70 000 en 1913 ». « L’exaspération » des Palestiniens de voir des Juifs se réapproprier la ville la plus sainte du Judaïsme dont ils avaient été chassées est-elle est elle réellement justifiée (faut-il par exemple rappeler que ce sont les pays arabes qui ont interdit entre 1948 et 1967 aux Juifs l’accès au Mur Occidental - appelé également Mur des Lamentations - premier lieu saint du Judaïsme) ? Où n’est-ce encore qu’une distortion historique à desseins politiques et visant à mobiliser les masses arabes tout en recueillant les sympathies occidentales ?

                  Mais surtout, pourquoi donc l’auteur cherche à tout prix une symétrie factice dans sa conclusion. Car l’auteur a lui-même dans son article mis en lumière l’extrémisme, le fanatisme et la mauvaise foi du Waqf - illustrant l’extrémisme d’un bord. Se place-t-il donc lui-même dans la catégorie des « extrémistes » de l’autre bord pour avoir « dénoncé mauvaise foi et le fanatisme arabe avec lequel il s’avère impossible et vain de négocier » ?


                  • Rudy Reichstadt Rudy Reichstadt 13 avril 2007 16:47

                    Merci pour votre lecture et votre réaction.

                    Il est vrai que Jérusalem a été, alternativement au cours des dernières décennies, à majorité juive et à majorité musulmane. Lorsque j’évoque la « judaïsation » de Jérusalem, je parle d’une politique tout à fait explicite mise en œuvre par les gouvernements israéliens successifs qui ont redessiné la carte de la ville en élargissant par exemple considérablement les limites géographiques de la municipalité de Jérusalem, afin qu’elle devienne (ou redevienne) une ville à majorité juive, fût-ce artificiellement. Il y a également toutes les mesures administratives prises pour entraver l’installation des Palestiniens à Jérusalem-Est et pour faciliter au contraire celle des Israéliens. De ce point de vue, l’exaspération des Palestiniens, qui sentent leur échapper ce qu’ils estiment être leur bien le plus cher, n’est pas feinte. Elle est tout à fait sincère. Que cette exaspération par rapport à Jérusalem soit ou non « justifiée », et qu’il soit ou non légitime qu’elle s’exprime par la violence, relève d’un autre débat, dans lequel je n’ai pas voulu entrer.

                    Quant à votre deuxième remarque, je vous répondrais que j’essaye de ne me placer dans aucun des deux « camps », car ce n’est pas ça qui m’intéresse (ni le lecteur me semble-t-il). Je ne sais pas si j’introduis une « symétrie factice » dans la dernière partie de mon article, mais en tous cas, j’essaye de ne pas « compter les points » et de faire partager un sentiment : celui que les choses ne sont pas simples et qu’aucun des deux « camps » ne se comporte comme une douce colombe.

                    Bien à vous.


                  • Oudeis 14 avril 2007 01:23

                    Merci pour votre réponse.

                    « Lorsque j’évoque la « judaïsation » de Jérusalem, je parle d’une politique tout à fait explicite mise en œuvre par les gouvernements israéliens successifs »

                    Ne trouvez pas plus objectif de parler plutôt d’islamisation de Jérusalem entre 1948 et 1967 (destruction de synagogues, pierres tombales utilisées pour construire des latrines ... cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9rusalem#Histoire_contemporaine_.281948_.C3.A0_nos_jours.29 ).

                    Que contrarier cette islamisation chagrine les Palestiniens est probable. Mais parler de « judaïsation » de Jérusalem - laissant entendre qu’il s’agirait d’une politique inique d’Israël et de positions extrémistes - me semble manquer un peu d’objectivité et tomber dans le même type de « piège » politique que celui que vous releviez concernant les travaux de la porte des Maghrébins.

                    En ce qui concerne le second point, je me doute bien que vous essayez de ne vous placer dans aucun des deux « camps ». Toutefois l’écueil dans ce genre de posture est de ne pas oser dénoncer les actions d’un « camp » sans se sentir obliger d’accuser immédiatement l’autre camp dans les mêmes termes - même si c’est à tort.

                    Par exemple on ne voit qu’exceptionnellement des critiques de l’extrémisme du Hamas (qui appelle explicitement à tuer tous les Juifs) qui ne seraient pas immédiatement suivies d’un rappel de l’existence d’extrémistes juifs israéliens. Ce faisant, pour essayer de ne pas apparaitre comme soutenant un « camp », on préserve ainsi un faux équilibre : le Hamas représente une majorité des Palestiniens (comme l’ont montré les dernières élections) alors que les extrémistes juifs ne sont que des groupuscules ultra-minoritaires, réprouvés par le gouvernement et la quasi totalité de la population israélienne.

                    Je ne sais pas si, comme vous le dite, « aucun des deux « camps » ne se comporte comme une douce colombe », mais la neutralité n’est - à mon sens - pas de renvoyer les deux « camps » dos à dos - mais d’évaluer les griefs et les torts de chacun le plus objectivement possible, même si cela implique de condamner l’un plus que l’autre.


                  • Rudy Reichstadt Rudy Reichstadt 14 avril 2007 10:55

                    Parler de tout cela est extrêmement sensible, c’est un truisme que de le dire. Chaque mot compte, c’est vrai. Chaque mot est important. Vous parlez d’« islamisation » de Jérusalem entre 1948 et 1967. Il y aurait certainement un papier intéressant à faire sur le sujet. Quant à la « judaïsation » de la ville, c’est un terme assez largement admis, usité y compris dans la presse israélienne. Je pense qu’il traduit une réalité et c’est à ce titre que je l’ai repris à mon compte.

                    Pour revenir une dernière fois sur ce qui vous gêne, l’équivalence, il me semblait avoir été clair dans mon article. Dans cette affaire, écrivais-je, il serait inexact de voir le fanatisme musulman comme une simple contrepartie du fanatisme juif. Mais, en même temps, je ne pouvais pas conclure là-dessus : l’honnêteté commande de ne pas présenter le conflit du Proche-Orient comme un conflit manichéen opposant des bons et des méchants. Nous sommes là dans une tragédie historique, opposant deux légitimités : le point de vue israélien se défend ; le point de vue palestinien aussi. Quelles que soient les erreurs du passé faites par les uns et par les autres, il n’en demeure pas moins qu’ils devront, en définitive, parvenir à vivre ensemble et à surmonter leurs griefs. A ce stade du conflit, il me semble que compter les points a quelque chose d’un peu obscène, de même qu’il est vain de chercher à savoir qui a commencé le premier. Vous avez le droit d’estimer que mon paragraphe final introduit une symétrie factice ou une fausse neutralité. Reste que je ne vois pas comment on peut écrire un texte sur le Proche-Orient sans rappeler ces vérités premières.


                  • Oudeis 15 avril 2007 02:02

                    « Nous sommes là dans une tragédie historique, opposant deux légitimités : le point de vue israélien se défend ; le point de vue palestinien aussi. »

                    Je partage votre point de vue.

                    « Mais, en même temps, je ne pouvais pas conclure là-dessus : l’honnêteté commande de ne pas présenter le conflit du Proche-Orient comme un conflit manichéen »

                    Telle est - me semble-t-il - la base de ce que j’appelais la symétrie factice : l’impossibilité de conclure objectivement sur une critique d’un des deux camps.

                    Sur le sujet précis traité dans votre article (sans extrapoler à l’ensemble du conflit), comme vous le détaillez parfaitement, la mauvaise foi et l’extrémisme sont uniquement du côté palestinien. Pourquoi affirmer cela serait en soit manichéen - si telle est la réalité ? Pourquoi ne pas POUVOIR conclure là-dessus ? Il ne s’agissait pas en cela de se placer dans un camp - juste de présenter et d’analyser les faits, même s’ils sont en défaveur d’un des deux camps.

                    C’est bien cette IMPOSSIBILITE de dénoncer certains actes d’un camp sans se sentir OBLIGE(afin de ne pas risquer d’être accusé de manichéisme) de charger immédiatement l’autre aussi en conclusion - qui biaise à mon sens l’objectivité réelle.

                    « Quelles que soient les erreurs du passé faites par les uns et par les autres, il n’en demeure pas moins qu’ils devront, en définitive, parvenir à vivre ensemble et à surmonter leurs griefs. »

                    Je crains en revanche que l’inéluctabilité de cette coexistence pacifique relève plus de l’espérance (pour ne pas dire du voeu pieux) que de l’analyse factuelle logique.

                    Le choix majoritaire palestinien de dirigeants déclarant ouvertement leur objectif de tuer TOUS les Juifs et affirmant explicitement qu’ils ne reconnaitront JAMAIS Israël fait en tout cas douter de la volonté palestinienne actuelle d’arriver à cette coexistence pacifique. Les propos et les actes du président iranien feraient même craindre comme issue l’extermination plutôt que la coexistence.

                    Dès lors, il me semble dangereux de prendre comme hypothèse - dans ses analyses, dans ses propos et dans ses actes - l’inéluctabilité d’un dénouement heureux et de considérer ce souhait comme une « vérité première » déjà réalisée.

                    Pour mémoire, notre Ministre des Affaires Etrangères, Philippe Douste-Blazy, considérait - il me semble - ces mêmes « vérités premières » en déclarant le 10 janvier 2006 : « j’espère que notre pari de faire jouer au Hamas un rôle politique, de faire en sorte qu’il entre dans la vie politique et qu’il lâche les armes soit gagné. » (http://www.diplomatie.gouv.fr/actu/bulletin.asp?liste=20060111.html&submit.x=7&submit.y=5&submit=consulter#Chapitre2 ).

                    Aux vues des professions de foi du Hamas, de ses attaques contre Israël (cf. enlèvement de Gilad Chalit) et des roquettes lancées quotidiennement sur Israël, il semble que ce calcul ait été erroné.

                    Je trouve que parier sur l’inéluctabilité de la solution pacifique - selon une espérance occidentale et contraire à la volonté palestinienne - est dangereux. D’autant plus que ce pari fait porter sur les seuls Israéliens les risques (importants pour leur propre existence) s’il est perdu et que M. Douste-Blazy se trompe. C’est vouloir jouer à la roulette russe en pointant le pistolet sur la tempe de son voisin.

                    Là est peut-être notre légère divergence : vous ne voyez pas comment écrire un texte sur le Proche-Orient sans présenter pour acquis ce que je ne vois que comme une espérance.

                    Bien à vous


                  • Paradisial (---.---.131.38) 13 avril 2007 16:44

                    à l’auteur,

                    Vous disiez « Plus récemment, Israël s’est abstenu d’intervenir sur l’esplanade des Mosquées lorsque le Waqf a procédé à des travaux illégaux visant à aménager 10 000 places de prières supplémentaires en sous-sol de la mosquée Al-Aqsa et déblayant pour cela plus de dix tonnes de gravats parmi lesquels des vestiges archéologiques semble-t-il inestimables ».

                    Ceci est de la pure désinformation, pour plusieurs raisons :

                    - L’Esplanade des Mosquées est placée sous la double tutelle de la Jordanie et de l’UNESCO (principalement) (les palestiniens ne peuvent y intervenir sans le consentement de ce dernier) ;

                    - Les musulmans quand ils disposent d’une mosquée ils ne prient pas dans leurs sous-sol, mais dans l’enceinte même de la mosquée, et dans ces esplanades (notament le vendredi, vu l’énorme affluance, et les jours de fête) ;

                    - l’Esplanade des Mosquées est suffisement large pour acceuillir une foultitude de fidèles (si déjà l’armée sioniste y autoriserait l’accès de grandes masses), c’est tout à fait con d’arguer que le Waqf serait tenté de libérer en sous-sol 10000 places.

                    J’avais dit in-sus que l’Esplanade des Mosquées (avec toutes ses composantes) dépond de la tutelle de l’UNESCO et de la Jordanie, il est tout à fait illégitime que l’entité sioniste puisse y intervenir pour effectuer quelconque travail BTP de quelconque nature, même par philanthropie comme elle le prétend, à part si elle chercherait des noix et voudrait exciter davantage une ambiance déjà trop électrique qui lui est fort hostile.

                    Les intimidations de l’entité sioniste lui seront fatales, à force de nourrir continuellement des surenchères.

                    Est-ce par penchant suicidaire qu’elle le fait ?!! ou bien est-ce pour faire déclencher un clash Occident # Orient généralisé (auquel Bush ne serait pas du tout réticent) ?!!!

                    A Bon Entendeur Salut.


                    • Rudy Reichstadt Rudy Reichstadt 13 avril 2007 17:02

                      1/ Sur l’extrait de mon article qui a heurté votre sensibilité, vous lirez avec profit l’article suivant : http://www.reforme.net/archive/article.php?num=3119&ref=382

                      2/ L’« entité sioniste » comme vous dites, est un Etat internationalement reconnu. Seuls les extrémistes dont je parle dans mon article utilisent cette expression pour évoquer Israël.

                      3/ Les travaux et les fouilles archéologiques entrepris par Israël ne sont pas effectués sur l’esplanade des Mosquées comme vous semblez le croire.

                      4/ C’est bien entendu pour déclencher une troisième guerre mondiale qu’Israël a décidé de lancer des travaux de réparation d’une passerelle d’accès... Sur le thème conspirationniste de la « guerre juive », je vous invite à prendre connaissance de cet excellent article de P-A Taguieff : http://www.col.fr/arche/article.php3?id_article=398


                    • Paradisial (---.---.131.38) 13 avril 2007 17:23

                      Rudy Reichstadt,

                      La construction d’une mosquée en sous-sol smiley.

                      C’est une farce absolument pas drôle smiley.

                      Seuls les occidentaux avaleraient une telle farce : après les prières en caves, c’est la mosquée souterraine, ça frôle la logique smiley.


                    • Paradisial (---.---.134.55) 14 avril 2007 13:46

                      Pour repenser la légitimité de l’entité sioniste je vous invite à méditer les deux posts envoyés par moi dans la file parente ci-dessous.

                      Si Hitler n’aurait pas été, la création de l’entité sioniste n’aurait pas été appuyée et soutenue par les pouvoirs occidentaux.

                      Les politiciens occidentaux ne représentent nullement la société civile occidentale.


                    • du propre (---.---.208.76) 14 avril 2007 00:37

                      propagandiste à deux balles


                      • veridique (---.---.208.76) 14 avril 2007 00:40

                        L’« entité sioniste » a volé Jerusalem aux palestiniens.


                        • avalanche (---.---.229.126) 14 avril 2007 00:59

                          Cher Auteur, Pourrais-tu nous dire quand l’état sioniste déguerpira des lieux saint de l’Islam pour qu’enfin la paix puisse s’installer ? Au lieu de cela tu viens nous rajouter encore et encore une couche de moisi : c’est la faute aux palestiniens si l’état sioniste dégrade les lieux saint de l’Islam qui depuis plus de 50 ans ans cherche désespérement ces racines dans les alentours de la mosquée. C’est la faute aux palestiniens s’il sont aujourd’hui 5000000 !!!!!!!! OUI 5 MILLIONS enfermés dans les plus grands camps de concentration aux monde avec comme seul territoire celui que l’occupant a bien voulu leur laisser. Et dans quelles conditions !! Encore une question, tu connais un autre pays dans le monde qui n’a pas de frontière ?


                        • veve (---.---.235.197) 14 avril 2007 09:56

                          AVALANCHE POURQUOI MENTIR,

                          Mythes du Moyen-Orient par Joseph Farah,Journaliste arabe Simon Pilczer attire notre attention sur un texte de Joseph Farah, écrit au début de l’Intifada Al Aqsa. le directeur de World Net Daily démonte avec pertinence deux mythes du « palestinisme » : celui de l’existence d’un peuple palestinien de toute éternité, et celui du statut de Jérusalem comme troisième lieu saint de l’Islam. C’est sur cette base que l’on peut mieux comprendre la grande comédie - sur le mode des croyants outragés - que viennent de nous livrer de nombreux dirigeants des pays arabo-musulmans à propos de travaux entrepris par Israël à Jérusalem pour restaurer la paserelle de la Porte des Maghrébins. Nous soumettons donc ce texte aux internautes.

                          La situation au Proche-Orient paraît simple pour tout le monde : les Palestiniens veulent une patrie et les Musulmans veulent le contrôle de sites qu’ils considèrent comme étant sacrés. Simple, non ?

                          Et bien, en tant que journaliste arabe américain qui s’est forgé une connaissance approfondie de la situation au Moyen-Orient, à force de commenter jets de pierres et tirs de mortiers, je peux aujourd’hui vous assurer que la justification de la violence et des émeutes ne trouve pas son origine dans la simple revendication palestinienne à une patrie, ni dans la volonté des Musulmans de contrôler des sites qu’ils considèrent sacrés.

                          Surpris ?

                          Alors comment expliquer qu’avant la guerre des Six-Jours en 1967, il n’y eu aucun mouvement sérieux de revendication d’indépendance palestinienne ?

                          « Avant 1967 ? » me direz-vous, « les Israéliens n’occupaient pas la Cisjordanie et la vieille ville de Jérusalem »

                          C’est vrai. Mais durant la guerre des Six-Jours, ce n’est pas des mains des Palestiniens, ni de Yasser Arafat qu’Israël conquît la Judée, la Samarie et Jérusalem Est. Ces territoires étaient de fait occupés par le roi Hussein de Jordanie depuis 1948. A-t-on une seule fois demandé au souverain Hachémite de restituer ces territoires aux Palestiniens ? Est-ce qu’une seule résolution de l’ONU a vu le jour à ce sujet ? Non et non. Ne vous demandez-vous pas alors pourquoi tous ces Palestiniens ont soudainement découvert leur identité nationale après qu’Israël ait gagné cette guerre ?

                          La vérité est que la Palestine est un Mythe !

                          Le nom Palestine est utilisé pour la première fois en l’an 135 de l’ère actuelle par l’empereur Romain Hadrien, qui, non content d’avoir éradiqué la présence juive en Judée (une présence qui durait depuis plus de 1000 ans !), non content d’avoir détruit leur Temple à Jérusalem, non content d’avoir interdit l’accès du pays aux derniers Juifs, se persuada qu’il fallait annihiler toute trace de civilisation juive dans le pays en le débaptisant au profit d’un nom dérivé des Philistins. Les Philistins étant ce peuple auquel appartenait Goliath et que les Hébreux parvinrent à vaincre des siècles plus tôt. Ce baptême était pour les Romains une façon d’ajouter l’insulte à la blessure. Ils essayèrent également de changer le nom de Jérusalem en « Alea Capitolina », mais cela ne rencontra pas le même succès.

                          La Palestine en tant qu’entité autonome n’a jamais existé au cours de l’Histoire. Jamais ! Le pays fut dominé successivement par les Romains, par les croisés Chrétiens, par les Musulmans (qui n’ont d’ailleurs jamais fait de Jérusalem une capitale pendant qu’ils occupaient le pays), par les Ottomans et, brièvement, par les Britanniques au lendemain de la première Guerre Mondiale. Dès 1917, avec la déclaration Balfour, les Britanniques s’étaient montrés favorables à céder au moins une partie du territoire au peuple Juif afin qu’ils y établissent un État souverain.

                          Il n’existe pas de langue proprement Palestinienne. Ni même de culture spécifiquement Palestinienne. Il n’y a jamais eu de Palestine dirigée par des Palestiniens. Ces derniers sont des Arabes, et sont indissociables des Jordaniens (la Jordanie étant elle aussi une invention récente, créée de toutes pièces en 1922 par les Britanniques). Mettez-vous bien en tête que le monde Arabe contrôle 99.9% des terres du Moyen-Orient. Israël ne représente que O,1% de la superficie régionale !

                          Mais cela est déjà trop pour les Arabes. Ils veulent tout. Et c’est précisément là que se situe le nœud du conflit qui les oppose à Israël. Avidité. Fierté. Jalousie. Convoitise. Toutes les concessions que pourrait faire Israël n’y suffiront pas.

                          Qu’en est-il des lieux saints de l’Islam ?

                          Il n’y en a tout simplement aucun à Jérusalem.

                          Cela vous choque ? Vous pouvez l’être. Je suis persuadé que vous n’entendrez jamais cette vérité brutale de la part d’aucun média international. C’est politiquement incorrect.

                          Je sais que vous me direz : « la Mosquée Al Aqsa et le Dôme du Rocher à Jérusalem représentent le troisième lieu saint de l’Islam », après la Mecque et Médine.

                          Et bien, sachez que c’est faux ! En réalité, le Coran ne fait aucune mention de Jérusalem. La Mecque est citée des centaines de fois. Médine est mentionnée un nombre incalculable de fois. Mais Jérusalem, jamais (inversement, Jérusalem est citée 669 fois dans la Torah !). Il n’existe aucune preuve historique que le prophète Mohamed se soit rendu à Jérusalem.

                          Alors comment Jérusalem est-il devenu le troisième lieu saint de l’Islam ? Les Musulmans, aujourd’hui, se réfèrent à un vague passage du Coran, la 17ème Sourate, intitulée « le Voyage Nocturne ». Il y ait fait état d’un rêve de Mohammed qui fut transporté de nuit « du temple sacré au temple le plus éloigné dont nous avons béni l’enceinte ». Au septième siècle, des Musulmans ont identifié les deux temples mentionnés dans ce verset comme étant la Mecque et Jérusalem. Voilà à quoi tient la connexion si étroite entre l’Islam et Jérusalem - connexion faite de rêve, d’imagination, d’interprétations et de mythe. Parallèlement, le peuple Juif voit son enracinement à Jérusalem remonter jusqu’à l’époque du patriarche Abraham.

                          La dernière vague de violence qui sévit en Israël a eu comme origine, dit-on, la visite du chef du Parti Likoud Ariel Sharon sur le Mont du Temple, là où se trouvent les fondations du Temple construit par Salomon. C’est le site le plus saint du judaïsme. Sharon et son entourage y furent accueillis à coups de jets de pierres et d’insultes. Je sais à quoi cela ressemble. J’y étais. Pouvez-vous imaginer ce que ressentent les Juifs lorsqu’ils sont menacés, lapidés et tenus éloignés du lieu le plus saint du judaïsme ?

                          Alors, me direz-vous, quelle est la solution pour apporter la paix dans ce Moyen-Orient ? Franchement, je ne pense pas qu’un homme aujourd’hui puisse se prévaloir de détenir une solution durable. Mais s’il y en a une, elle se doit de commencer par rétablir la Vérité. La poursuite des mensonges n’apportera que plus de chaos. Continuer à mépriser un droit légitime vieux de 5,000 ans pour les Juifs, de surcroît renforcé par des preuves historiques et archéologiques éclatantes, en les confrontant à de fausses revendications, ne pourra que donner une mauvaise réputation à cette diplomatie de menteurs. © 2007, Objectif-info.fr VOICI UN 2EME TEXTE D UN MEMBRE DU HAMAS.EDIFIANT !!

                          http://blognadel.over-blog.com/

                          Dans un précédent blog-note (8 septembre), je rappelais la gourmande propension de nos médias de tradition à privilégier le discours des Juifs ou Israéliens iconoclastes. Telle n’est pas, hélas, le cas lorsque, circonstances pourtant exceptionnelles, il s’agit de Palestiniens critiques. Quel média de la presse écrite française a estimé devoir rapporter les propos décapants du docteur Ghazi Hamad ?

                          Il ne s’agit pourtant pas de n’importe qui puisqu’ il s’agit du porte-parole officiel du Hamas. Les journaux ne faisant pas leur travail élémentaire, je citerai des passages de son éditorial publié par l’hebdomadaire Al Ayam : « Sommes-nous vraiment une société violente ? Sommes-nous en proie à une maladie chronique de la violence qui détruit notre tranquillité d’esprit et notre sûreté matérielle ? Sommes-nous enfermés dans la prison de notre propre violence ? Notre peuple a-t-il fini par croire que la violence est la solution de tous les problèmes, et qu’on peut tout arranger avec des balles, des obus, un pamphlet incendiaire, des paroles atroces ? (...) La culture de violence est-elle désormais si profondément enracinée dans nos corps et nos esprits que nous pouvons plus y échapper dans notre sommeil, ni quand nous sommes éveillés ? Je le crains, nous avons tellement capitulé devant la violence qu’elle a pris le contrôle de notre vie tout entière : elle règne toute puissante, sur nos foyers et nos voisinages, sur nos familles et nos organisations, et même sur nos universités. Il n’est pas de lieu qui ne lui échappe. (...) Nous aspirons à guérir de cette maladie, de ce cancer, qui a corrompu nos esprits, paralysé nos coeurs, crevé nos yeux .... ».

                          Tout est dit. Tout se que nous disons, si seuls, depuis tant et tant de temps sur la violence pathologique de la société palestinienne qui empêche toute avancée vers la paix. Avec la bienveillance extatique d’un Occident aveugle, lorsqu’il n’est pas muet lorsqu’il refuse de reproduire une parole qui pourrait dynamité leurs confortables certitudes sur la martyrologie palestinienne.

                          À propos de certitude, un sondage récent, et en harmonie avec les propos qui précèdent, révèle que 67 % des Palestiniens approuvent le Hamas dans son refus de reconnaître Israël et 68 % sont favorables à la poursuite des attentats terroristes. Voilà qui dynamite encore ce mensonge, tellement reproduit ad nauseam qu’il est devenu une vérité indiscutable, qui voudrait que les palestiniens n’ont porté au pouvoir le mouvement islamiste que pour sanctionner un Fatah corrompu. Et, de grâce, que l’on nous objecte pas que ce peuple n’est ivre de violence qu’en raison de la cécité israélienne.

                          La vérité, fut-elle effectivement désespérante, nous obligeant à constater que c’est précisément lorsque l’État juif fait montre de modération (Oslo, restitution de Gaza, arrivée au pouvoir du parti centriste Kadima ouvertement disposé aux concessions) que le peuple arabe de Palestine sombre dans la violence la plus fanatique ou porte au pouvoir ceux qui l’érigent en dogme. Ceux qui sont incapables de regarder cette vérité en face, ceux qui s’acharnent à la dissimuler quand des Palestiniens clairvoyants la reconnaissent, ceux-là sont les plus mal placés pour exiger d’Israël de nouvelles et intempestives concessions.

                          Gilles William Goldnadel est président de l’Alliance France-Israël © 2007, Objectif-info.fr.


                          • Paradisial (---.---.134.55) 14 avril 2007 13:34

                            Imaginez, cher lecteur, le scénario suivant... c’est, en vision miniature, la réalité des choses !

                            Vous habitez un appartement ! Soudain, une personne, forçant votre porte, fait irruption chez vous avec fracas et s’y installe en faisant croire à tous vos voisins qu’elle aurait entendu une « voix céleste » lui promettant votre logis.

                            Vous n’êtes pas, hélas, de taille à résister car l’envahisseur est un assassin sans foi ni loi ne reculant devant rien pour assouvir ses criminelles intentions. En outre, physiquement, c’est un athlète qui pèse 240 livres, bien bâti et expert en arts martiaux !

                            Quel sera votre réflexe ? Vous tenterez, bien évidemment et si vous n’êtes pas un lâche, de vous opposer au barbare dans un premier temps. Mais vous ne faites pas le poids ! Il vous bat, vous humilie, vous écrase devant votre propre famille.

                            Il ne vous reste alors qu’une seule solution... faire appel à la justice.

                            En bon citoyen, civilisé et respectueux des lois, vous vous rendez au commissariat et y déposez une plainte contre X pour violation de domicile, coups et blessures volontaires, effraction etc...

                            En attendant le procès, quelques années plus tard par conséquent, l’usurpateur est toujours sur les lieux. Votre situation s’est carrément dégradée. Elle est devenue invivable sachant que le voyou, occupant salles et salon et vous reléguant dans l’alcôve en vous donnant quotidiennement une correction en raison des velléités de résistance que vous avez opposées a fait fuir la plupart des membres de votre famille.

                            Après maintes exactions et de nombreuses injustices commises à votre encontre, outre le viol de votre fille, la justice... dans toute sa grandeur... se prononce en faveur d’un partage !

                            Ainsi, aussi criminel que cela puisse paraître, la moitié de votre appartement échoit à votre spoliateur ! Mais, en outre, l’occupant indu n’est pas heureux car il veut non seulement vous expulser de votre gîte, s’en accaparer en entier mais aussi prendre celui de vos voisins chez lesquels il s’est déjà introduit par la force prétextant une collusion contre lui !

                            Afin d’assurer sa « sécurité », l’usurpateur n’arrête pas de gruger du terrain en volant deux pièces à votre proche, une à votre mitoyen, en disloquant la famille du troisième voisin de palier afin de profiter des bienfaits de sa division.

                            La justice est impuissante... sinon complice tout autant que la police parce que le criminel les tient l’une et l’autre par le chantage.

                            Pis encore, tout acte de résistance et de légitime défense contre cette injustice est qualifié de terroriste par elles.

                            Voilà globalement ce qu’il se passe au Moyen Orient !

                            Telle est la situation que vivent les Palestiniens au quotidien !

                            Contre cet arbitraire flagrant et tangible il n’y a point d’excuse.

                            (Extrait tiré d’un article lesogres.org)


                            • Paradisial (---.---.134.55) 14 avril 2007 13:36

                              FICTION A MEDITER

                              Je m’appelle Tartufe, je suis marocain.

                              Nous sommes ici et maintenant, en 2007.

                              J’ai quitté le Maroc avec ma conjointe, et nous nous sommes établis en Suisse.

                              Installés en Suisse, nous avons eu des enfants et des petits fils.

                              Ma femme, moi et nos enfants sommes morts en Suisse.

                              Quant à nos petits-enfants ils ont été contraints d’immigrer en Belgique, où ils s’installèrent pendant longtemps.

                              Là-bas ils se sont multipliés, et j’ai eu une descendance nombreuse.

                              400 ans plus tard, en l’an 2510 à peu près de notre ère, le climat en Belgique devint trop xénophobe.

                              Toute ma descendance fut contrainte à fuir la Belgique.

                              Guidée par un de mes arrières petits fils, tous allèrent s’installer de nouveau en Suisse.

                              Par contre, ils décidèrent de se l’approprier à eux tout seuls, en prétextant que Dieu leur offrait ce pays par un décret céleste.

                              Aussi, ils ont fait génocider le 3/4 des suisses, et asservirent l’autre quart.

                              Plusieurs siècles s’écoulèrent, sans grands soucis.

                              Plus tard, la Suisse fut envahie par la Pologne. Et toute ma descendance en fut chassée.

                              Tous mes petits-fils se retrouvèrent éparpillés de par le monde, dans tous les pays du monde.

                              Vingt siècles plus tard, ils revinrent de nouveau et reprirent la Suisse.

                              Prétextant comme la toute première fois qu’elle leur avait été promise par Dieu.

                              Si on raconte une telle histoire à quelconque personne, en l’endossant pour mon propre compte, elle me prendra pour un fou, quelqu’un échappé de l’asile.

                              Mais si on lui raconte la même histoire, en remplaçant les personnages par Jacob, Moïse, Josué .........

                              La même personne n’en dira rien.

                              Pourtant....

                              (entre les deux scènes je n’ai fait que remplacer la Chaldée par le Maroc, la Palestine par la Suisse, l’Égypte par la Belgique, et les romains par les polonais)

                              Voyez-vous la translation, et cernez-vous la nuance ?!!!.

                              Signé : Paradisial


                              • Rudy Reichstadt Rudy Reichstadt 29 avril 2007 16:05

                                http://www.lefigaro.fr/international/20070426.FIG000000176_accord_israelo_a rabe_sur_l_archeologie.html

                                Accord israélo-arabe sur l’archéologie

                                par ALAIN BARLUET

                                Le Figaro

                                26 avril 2007

                                Israéliens et Palestiniens se sont entendus sur des fouilles menées dans la vieille ville de Jérusalem.

                                UN AMBASSADEUR israélien et son homologue palestinien, à la même table, se félicitant d’avoir conclu un accord : en ces temps de rupture de trêve, la scène sort de l’ordinaire. Certes, le texte négocié de haute lutte la semaine dernière, avant d’être entériné par le conseil exécutif de l’Unesco, est circonscrit à une question spécifique, les fouilles menées par les Israéliens dans la vieille ville de Jérusalem-Est, inscrite au patrimoine de l’humanité. Mais touchant à la cité sainte, au noeud du conflit israélo-palestinien, et adopté par consensus, dans l’une des organisations onusiennes, l’accord a valeur de symbole.

                                « Nous avons ouvert une fenêtre d’espoir », s’est félicité le président du conseil exécutif de l’Unesco, le Chinois Zhang Xinsheng. Inédit, le compromis esquisse la mise en place d’un mécanisme de concertation pour la préservation d’un site des plus sensibles : la rampe des Maghrébins, une voie inclinée de 75 mètres qui mène de la porte des Maghrébins à l’esplanade des Mosquées, sur le mont du Temple. Largement détruite par les Israéliens après la guerre des Six jours en juin 1967, consolidée ensuite par des murs de soutainement pour être pavée, la rampe s’est en partie effondrée en 2004, du fait d’intempéries.

                                En février 2007, les autorités israéliennes ont débuté des fouilles, préalables à la reconstruction du site. Une initiative controversée, car prise sans concertation, ni avec l’Autorité palestinienne, ni avec le Waqf islamique, l’instance sous tutelle jordanienne qui contrôle les lieux de culte musulman.

                                Un texte « fragile »

                                La décision de l’Unesco « encourage les autorités israéliennes à fournir les informations détaillées nécessaires au sujet du projet final des travaux et affirme que l’objectif (...) devrait être de conserver l’authenticité et l’intégrité du site ». Pour la mise en oeuvre pratique, le texte renvoie le dossier au Comité du patrimoine mondial qui se réunira dans les prochaines semaines. « Nous avons mis les choses sur la bonne voie et créé les conditions pour aller de l’avant », se félicitaient hier les ambassadeurs des deux parties, même s’ils s’accordaient toutefois à juger « pas totalementsatisfaisant » et « fragile ».

                                http://www.lefigaro.fr/international/20070426.FIG000000176_accord_israelo_a rabe_sur_l_archeologie.html

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