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Accueil du site > Actualités > International > L’Amérique en cessation de paiement !

L’Amérique en cessation de paiement !

L’Amérique bientôt en cessation de paiement ? L’explosion de planète finance est-elle pour demain ?

 Lundi 16 mai la dette publique américaine a crevé le plafond des 14 294 milliards de dollars. Cela signifie qu’à ce niveau les États-Unis ne sont plus, selon leurs propres règles en mesure d’emprunter. Autrement dit, les États-Unis sont au bord de la faillite. Le gouvernement américain s’est cependant accordé jusqu’au 2 août pour négocier avec le Congrès le relèvement du plafond de la dette. Plan qui ne saurait être accepté par les Républicains qu’à la condition expresse d’être assorti d’une réduction drastique de la dépense publique. 

 Cela devrait se traduire par une suspension de traitement de 800 000 civil servant, certains services non vitaux de l'Administration fermés, tels les parcs nationaux. La solde d'une partie des armées (2,3 millions de personnes concernées) pourrait aussi se voir différée, comme l’a laissé entendre le Secrétaire à la Défense, Robert Gates, à l’occasion d’un passage sur la base Camp Libert à proximité de Bagdad !

 Trois ans après la liquidation de Lehman Brother, point de départ du krach mondial de septembre 2008, l’adage « too big to fail  » risque donc de ne plus s’appliquer seulement aux établissement financiers véreux mais à l’État fédéral lui-même dont l’éventuel défaut de paiement entraînerait ipso facto une crise de confiance à échelle planétaire. Le système financier mondial ne repose-t-il pas sur le principe de solvabilité absolue de Big Sister Amerika  ?

 Ce n’est évidemment pas un hasard si l'agence de notation Moody's vient, ce jeudi 3 mai, d’avertir le Congrès américain qu'elle envisageait l'abaissement de la note des É-U si un accord permettant le relèvement du plafond de la dette publique n’était pas rapidement trouvé. Depuis trois années consécutives le déficit budgétaire américain se situe en effet entre 9 et 11% du Pib, le Produit intérieur brut. Or pour toute réponse le président Barak Obama a donné à l’Administration fédérale l’objectif mollement volontariste d’une réduction de 4000 milliards de dollars du déficit budgétaire au cours des douze prochaines années… des intentions vagues relevant à l’évidence du cautère sur une jambe de bois et davantage de l’effet d’annonce dans le cadre d’une campagne de com. pré-électorale que d’une volonté manifeste.

 Car que faire maintenant hormis sabrer les budgets de dépenses sociales et de santé ? À savoir, démonter ce qui avait été laborieusement acquis : la réforme de l’Assurance santé réputée comme la seule grande réussite du quadriennat de M. Obama (à l’exception bien sûr de la liquidation spectaculaire du monstre Ben Laden). Cela reviendrait alors à accepter peu ou prou le plan d'austérité républicain, lequel prévoit une baisse de 5800 milliards de dollars des dépenses publiques sur dix ans (six fois cependant les économies prévues par le projet Obama)… une rigueur budgétaire axée sur une révision déchirante des programmes Medicaid et Medicare, les deux volets de la réforme de l'assurance maladie si péniblement adoptée en 2010.

 Pour Obama cela équivaudrait bien entendu à suicide politique. Un cas de figure qui aiderait à trancher la question de savoir si l’actuel président Démocrate est autre chose qu’un fantoche (une fabrication destinée à donner le change et conduire), utile entre autres, à conduire des actions extérieures déstabilisatrices de l’équilibre international au bénéfice premier d’une gamme étendue de groupes de pressions et d’intérêts privés (pétroliers, armements, Aipac, etc.) ? Et cela mieux encore que son prédécesseur Républicain, George Walker Bush ! Ou s’il est malgré tout un tant soi peu au service de la Nation américaine en dépit d’une marge de manœuvre filigranique ?

 Aujourd’hui la Maison-Blanche se trouve donc prise dans l’étau d’une double contrainte  : d’un côté réduire les dépenses publiques dans le cadre d’un plan de rigueur draconien afin d’obtenir l’accord du Congrès en faveur d’un relèvement du plafond de la Dette et s’aliéner l’électorat populaire ; de l’autre, ménager son électorat et prendre le risque de voir les É-U perdre leur label de solvabilité AAA, avec pour conséquence le risque d’une nouvelle crise systémique d’une ampleur inégalée. Un choix cornélien !

 Car qu’adviendrait-il si les États-Unis se trouvaient en cessation de paiement à l’instar de la Grèce, de l'Irlande, ou du Portugal… ou du Royaume-Uni dont nul ne parle mais dont le délabrement économique est particulièrement avancé ? Personne n’ose (ou ne veut) croire qu’un tel cataclysme puisse survenir, et pourtant ! Certes, l’Ami américain n’est pas en peine de manipulations comptables, habile contrefacteur, il est aussi passé maître dans l’art d’émettre de la pure monnaie de « papier »… Il n’en demeure pas moins que le gouffre s’ouvre bel et bien devant lui : la crise du bâtiment est repartie de plus belle… celle qui a été à l’origine de la crise systémique de sept. 2008 ; les prix de l'immobilier sont en train de crever à nouveau les « planchers » atteints en 2009, plongeant des dizaines de millions d'Américains dans des situations sociales et financières dramatiques [1]. Or même les plus optimistes ne voient pas d'arrêt de la baisse avant 2012. 

 

L’Amérique est-elle entrée en méga récession ?

 Malgré les milliers de milliards de Dollars injectés depuis 2008, en particulier dans les économies occidentales, aucun pays du Nord n’a encore vraiment récupéré son assiette économique et financière, au contraire. Rappelons que les quatre principales banques centrales mondiales, Fed, BCE, Banque du Japon et Banque d'Angleterre, ont injecté directement 5000 mds $ dans l'économie mondiale entre 2008 et 2010, cela sans compter les renflouements nippons destinés à pallier les effets des catastrophes en chaîne du 11 mars 2011). Des sommes extravagantes représentant près de 10% du PNB mondial avec le résultat que l'on sait : un endettement public gigantesque, un endettement privé qui n'a pas décru et des économies en stagflation et dont beaucoup en occident sont plus ou moins en récession ouverte.

 Aussi lorsque Timothy Geithner, ministre américain du Trésor, martèle que les États-Unis ne dévalueront pas le Dollar pour regagner des points à l’exportation, l’on peut qu’être extrêmement dubitatif… car la dévaluation qui ne dit pas son nom s’opère de facto sous nos yeux : le poids de la dette est tel que la confiance à l’égard du Dollar fond à l’heure actuelle comme neige au soleil ; les États (tels la Russie, le Mexique ou la Thaïlande) se bousculent pour acheter de l'or et/ou diversifier leurs réserves de change hors Dollar.

 Les Bons du Trésor américain n'ont en fait quasiment plus d'acheteurs depuis fin 2010 et c’est la Réserve fédérale elle-même (un consortium de banques privées rappelons-le) qui achète la presque totalité des obligations émises par l’Union américaine. Jugeons de l’ironie démentielle de la chose : la valeur du Dollar ne se maintenant qu’à coups d’achats autophagiques par ses propres émetteurs ! Ce pourquoi la Chine se débarrasse discrètement de ses titres américains et s’est engagée à marche forcée dans la diversification de ses avoirs libellés en Dollars soit 2000 mds. Une politique se traduisant par un soutien appuyé de l’€uro en convergence d’intérêts avec européistes, tenants de la Monnaie unique (pilier d’une construction européenne aussi artificielle qu’ultralibérale), pour « sauver » la Grèce et l’€uroland fût-ce en faisant crever l’Europe réelle avec des politiques d’austérité insupportables économiquement parlant. Pour Pékin l’€uro est ainsi devenu une sorte de « monnaie refuge » ;

Ce pourquoi Obama ne sauvera certainement pas l’anti-système financier international né le 6 janvier 1976 avec les accords de la Jamaïque consacrant l’abandon de toute référence à l’or comme fondement de la valeur monétaire et l’assomption du Dieu Dollar avec pour corollaire la dérégulation absolue comme unique Loi du Marché. In fine, le $ monnaie se maintiendra évidemment comme moyen d’échange dans le commerce des hydrocarbures, reste que la fragilité croissante des pétromonarchies [2] au sein d’un monde arabe en pleine ébullition, ainsi que l’incertitude croissante relative aux capacités de production réelles de l'Arabie saoudite, premier pourvoyeur mondial de pétrole bon marché, sont assurément appelées sous peu à modifier en profondeur les rapports de forces économiques et financières internationaux. Au profit notamment de l’Afrique et des puissances émergentes à la croissance soutenue par leur dynamisme démographique.

 

Les États-Unis au bord de la guerre civile ?

 La crise budgétaire dans laquelle les États-Unis sont en train de plonger est, volens nolens, synonyme d’effondrement de la demande intérieure, autrement dit du désamorçage de la pompe économique et, par contrecoup, l’arrêt des importations, qui aura d’incalculables conséquences sur l'économie et la finance mondiale dont des pans entiers risquent bien de s’écrouler : quand l’Amérique ralentit ses importations, la Chine débauche massivement.

 Gardons à l’esprit que « les États-Unis ne sont plus crédibles quant à leur capacité de réduire leurs déficits » comme le disent si bien mezzo voce les experts du FMI (opinion d’ailleurs couramment partagée par les créanciers des É-U) consternés qu’ils sont par l’impasse dans laquelle s’enferrent le Parlement américain. Un Congrès incapable de parvenir à un compromis relatif aux quelque 1800 mds de $ séparant les plans respectifs des partis Démocrate et Républicain pour la réduction des déficits publics, a de quoi inquiéter les créanciers les plus pachydermiques.

 Que sera-ce quand il s’agira - en raison de l’explosion littérale des déficits - d'imposer des coupes budgétaires de plusieurs centaines de milliards par an ? Alors demain la « guerre civile » ? C'est en tout cas l'opinion de Jerry Brown, tout nouveau gouverneur de Californie, un état poids lourd représentant jusqu’en 2009 la huitième puissance économique mondiale avec un Pib de 1 847 mds de $, soit 13% du Pib de celui des É-U. Mais en juin 2009, 2,1 millions de Californiens se retrouvent sans emploi, le chômage touchant désormais à 11,2 % - un taux assez supérieur à la moyenne nationale - de la population active de l’opulente Côte ouest, celle de la Silicon Valley, des orangeraies et des industries d’armement… Or en juin 2011 la Californie est toujours « virtuellement » en faillite et pour Mister Brown l’actuelle situation économique et sociale des États-Unis ressemble à s’y méprendre à celle qui prévalait à la veille de la Guerre de Sécession [3] ! M. Brown n’étant pas le premier venu, il importait de mentionner un avis aussi incongru comparé aux habituelles déclarations d’optimisme forcé de nos chers politiques !

 

Une accumulation inouïe d’incertitudes et un empilement de crises jamais vu.

 Ce n’est pas faire du catastrophisme millénariste que d’évoquer de façon clinique les faits tels qu’ils se présentent. La question, lancinante, se pose de savoir si l’humanité ne se trouve pas à une terrible croisée des chemins ? Au moment présent des crises inouïes, sociales, économiques, financières, environnementales balayent la surface de la terre au même rythme que les ouragans ravagent le centre du continent nord-américain… Au Japon un raz-de-marée détermine un accident nucléaire majeur et les États occidentaux, surendettés sont au plus mal, et ce, malgré les mensonges médiatiques ; la chute de l’oligarque Strauss-Kahn vient à point nommé éclairer d’une lumière crue la montée en puissance d’un totalitarisme planétaire sous couvert de gouvernance mondiale… les G8 et le G20 à venir, toutes deux sous présidence française, mettent de plus en plus en évidence la collusion existant entre des gouvernements dits démocratiques et les forces réelles… à savoir les représentants de l’hyperclasse sorciers de l’économie virtuelle dont les errements et la cupidité font peser une menace bien réelle sur la vie des nations et des peuples. 

De ce point de vue L’an de disgrâce 2011 risque de fort mal s’achever. La succession ininterrompue de chocs géopolitiques telle la révolte des masses du monde arabe, la sordide affaire de mœurs qui frappe le Fonds Monétaire International, le regain d’activité tellurique agitant l’écorce terrestre de l’archipel nippon à l’Islande, la montée en Europe d’une sourde contestation d’excessives politiques de rigueur, en Grèce et en Espagne pour les plus visibles, apparaissent comme autant de signes précurseurs annonçant des orages imminents… En un mot le monde doit faire face à une crise monumentale, à la fois sociale, sociétale, économique, financière et environnementale, mais les classes dirigeantes, médiacrates, intellocrates, oligarques, dans leur écrasante majorité semblent en ignorer les causes ou pire, refuser de les voir et d’en tenir compte. À bon entendeur salut !

 

Notes :

1 - Les prêts personnels étant gagés sur la valeur hypothécaire des biens immobiliers, si leur valeur marchande tombe par contrecoup les taux des créances augmentent jusqu’à dépasser les revenus, contraignant ainsi les propriétaires à vendre, mais sans pour autant se délivrer d’une dette écrasante.

2 - Les Emirats Arabes Unis ont fait appel à la société de mercenariat Xe Services LLC (ex Blackwater Worldwide) pour recruter des forces susceptibles de les protéger contre toute ingérence extérieure ou soulèvement intérieur. Fait symptomatique de confiance disparue à l’égard des É-U et de leur capacité à les protéger - N-Y Times 14.05.2011. 

3 - CBS Los Angeles 10 avril 2011 « Jerry Brown : California, country facing “regime crisis“ similar to the Civil War  » - « We are at a point of civil discord, and I would not minimize the risk to our country and to our state..l. We are facing what I would call a “regime crisis“. The legitimacy of our very democratic institutions are in question  ».


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44 réactions à cet article    


  • hans 20 juin 2011 12:46

    Enfin le grand dénouement !


    • Robert GIL ROBERT GIL 20 juin 2011 13:22

      voir cet article que l’on pourrait intituler : du reve au cauchemar americain.........

      http://2ccr.unblog.fr/2010/11/21/modele-americain/


      • Alpo47 Alpo47 20 juin 2011 14:09

        Que s’effondre donc l’Empire et que les citoyens du monde reconquièrent leur liberté.

        Ceci dit, les USA ont déjà utilisé la même méthode pour continuer et s’en sortir : ils changent les « règles du jeu » et toujours en leur faveur.
        Ils vont surement recommencer.


        • dawei dawei 20 juin 2011 15:20

          oui mais bon, les ficelles s’usent, et la patience des alliés et/ou partenaires aussi.




        • MR OBAMA EST LOIN D ETRE STUPIDE...COMME CET ABRUTI DE BUSH....ILS NE LE ROULERONT PAS UNE 2ème FOIS DANS LA FARINE....les LEHMAN BROTHERS..GOLDMAN SACHS MADOFF..SG...BNP...avec leurs sbprimes....

          lui...il les connait tous ces escrocs....il ne les loupera pas

          tousensemble


        • velosolex velosolex 20 juin 2011 16:03

          Les masques tombent et la faillite du système apparait au grand jour. Mais dans ce théatre de guignol, on risque fort de recevoir les décors sur la tête.


          • snake 20 juin 2011 16:18

            Puisque l’arrivée du mur ne fait aucun doute, la question qu’on peut se poser est sans doute :


            Comment réagira la première puissance militaire mondiale lorsqu’elle se sentira en danger ?

            La paix a toujours été, dans leur bouche, là et où ils veulent, quant ils veulent. 

            Une petite guerre contre le mal ultime du vilain satan (le clone de Ben Laden en Iran-rak-palestine-Syrie) leur permettrait-il de relancer l’économie ? La Chine en super-bonus ? L’Europe parce qu’ils le valent bien ?

            • Serpico Serpico 20 juin 2011 16:47

              Qu’ils aillent en Enfer !

              Qu’ils coulent. J’applaudirai et je danserai de joie.


              • BlackMatter 20 juin 2011 16:47

                Si les Etats-Unis veulent faire des économies sur le plan social et notamment sur la couverture maladie, il pourrait déjà commencer par controler les prix de médicaments comme cela est fait en France quand un produit est remboursé.

                Moi je ne comprend comment un médoc peut être vendu 10 euros la boite en France tout en permettant des bénéfices pour le laboratoire et vendu 90 dollars là bas.

                D’ailleurs ca prouve que la concurrence libre et non faussé qui fait baisser les prix, c’est une vaste plaisanterie.

                L’amérique pourrait aussi fait de très substancielles économies en diminuant son budget de la défense... Pourquoi autant d’armes pour un pays qui se veut pacifique et qui fait partie de l’axe du bien ??? Pourrait aussi éviter d’avoir des bases un peu partout dans le monde a tel point que certains pays se sentent cernés. Pourrait aussi éviter d’envahir régulièrement les pays souverains dont les dirigeant ne leurs plaisent pas.

                Pourrait aussi augmenter les pays. Parait qu’il y a beaucoup de riches là bas qui trouvent qu’il ne payent vraiment pas beaucoup d’impot par rapport au pauvre.

                Pourrait aussi remettre en cause l’OMC et s’accorder avec l’Europe pour mettre fin au dogme du libre echange qui veut qu’un américain ou un europeen soient en concurrence avec des pays au salaire de 150 euros par mois pour 50 heures par semaine. Les profits des entreprises c’est bien mais si c’est pour appauvrir la population et entrer dans un cercle négatif, à quoi ca sert.

                Pourrait aussi réduite le déficit extérieur en incitant les américains à ne plus rouler avec des voitures qui consomment 16 litres au cent... Pourquoi les autres peuvent vivre avec des voitures sobres qui consomment deux fois moins et pas eux.

                Pourrait aussi éviter les dépenses exorbitantes qu’ils ont en matière de politique pénitencière.
                Dans ce pays de la liberté, 1% de la population est en prison. C’est dix fois plus qu’en France à population égale. Mais pour cela il faudrait une politique sociale... Un crime communiste pour les républicains...

                Et puis sans doute, il faudrait expulser tous ces lobbys du congrès qui ne s’interessent qu’au profit des marchands d’armes, des laboratoires pharmaceutiques, de monsanto, du tabac, du pétrole, des banques, etc... Mais pour cela il faut du courage.

                Malheureusement nous ne sommes plus à la période du Yes we can mais à celle du yes he should...

                Voilà


                • ZARMO66 20 juin 2011 23:46

                  Très juste !


                • pmxr pmxr 20 juin 2011 18:09

                  On dirait que ca réjouit les lecteurs ! Nous sommes tous interdépendants ATTENTION !


                  • BlackMatter 20 juin 2011 20:02

                    On dirait que ca réjouit les lecteurs ! Nous sommes tous interdépendants ATTENTION !

                    @pmxr

                    N’est ce pas donc un argument pour arreter ce processus de mondialisation commencé il y a une vingtaine d’années.

                    Ne nous y trompons pas.
                    Les subprimes ne sont pas la cause de la crise financière. Les subprimes sont la conséquence de la mondialisation, de l’appauvrissement des pays occidentaux et de la desindustrialisation et de la financierisation de l’économie qui par ricochet ont entrainer la crise.

                    Nous nous sommes imaginés que les chinois et les indiens ne pouvaient être que des petites mains et que nous nous serions les cerveaux du monde. Pas de chance, ce sont des êtres humains aussi intelligents que nous sauf qu’ils sont beaucoup, beaucoup moins chers.

                    Mais que penser d’un système qui fait en sorte que si un pays tombe, le monde tombe ?
                    Ca fout la trouille...


                  • Marc Bruxman 20 juin 2011 19:39

                    Les républicains conaissent trop les conséquences d’un défaut de paiement, ils trouveront un accord avant que ce soit vraiment la merde. C’est juste une joute et un rapport de force.

                    Le jour ou l’amérique fera défaut sur ses dettes (et cela va malheureusement arriver), les conséquences sociales vont être telles que républicains comme démocrates risquent de passer un très sale quart d’heure.

                    Rappel : Cela veut dire plus de paiement pour les fonctionnaires, plus de paiement pour les militaires et autres services essentiel. Lorsque tout cela s’arréte de fonctionner, le pays s’arréte de fonctionner du même coup. A coté la faillite de Lehman Brothers ce sera du pipi de chat...

                    Donc le plafond va se relever, cela dit, qu’ils ne crient pas victoire trop vite. La dette des pays occidentaux est quasi irremboursable. Le premier pays qui jouera le role de canari dans la mine (la grêce ?) va faire paniquer tous les marchés obligataires et fera exploser les taux d’intérêts. La plupart des pays occidentaux seront alors de-facto insolvables (France et Etats-Unis compris).

                    Conséquence immédiate : Austérité forcée partout dans le monde (il n’y aura juste plus de fric), Effondrement du prix des matiéres premiéres (bye-bye les BRIC), On va vire en occident ce que l’URSS a vécu début 90. L’instabilité résultante va faire des ravages. Couplez cela à la révolution technologique en cours et vous avez la : le grand chambardement (2015-2025), une période ou tout change et ou le risque est maximal (guerre, révolutions). Nous sommes actuellement dans la phase de « buildup » ou les tensions s’accroissent de plus en plus (2001-2015). Le jour ou cela va casser, tous les démons de l’enfer vont être libérés sur la société. 

                    Quand à ceux qui ont prévu de danser de joie, à leur place je me préparerai à pleurer. Dans ce genre de période, si les gros risquent effectivement de perdre beaucoup, les petits gagnent rarement. Mais c’est aussi dans ce genre de période que de grandes fortunes sont faites. Comme disent les chinois : Crise s’écrit avec l’idéogramme du mot danger et celui du mot opportunité. La crise c’est le changement. Et lorsqu’il s’annonce aussi radical, il va y avoir du sport.

                    La seule bonne nouvelle : une ére de prospérité suivra !


                    • zvince 21 juin 2011 00:51

                      Cela sera beaucoup plus simple et rapide :

                      - L’histoire s’accélère
                      - La finance (américaine ou mondiale, même combat) n’a retenu aucune leçon de la dernière crise. Le crédo est toujours le même : du flouze, du flouze, du flouze ...
                      - Les politiques ont démontré qu’ils n’avaient aucun pouvoir, puisqu’ils n’ont pas été capables de mettre un peu d’ordre dans tout ça
                       - Donc la finance n’a aucune raison de s’inquiéter, et de modifier ses plans (le flouze ...)
                      - Vu la mondialisation, une crise américaine (ou japonaise) est une crise mondiale.
                      - Les USA sont sortis d’une récession née en 2000 (et pas le 09/11/2001), du fait de l’explosion de la bulle internet et des « nouvelles technologies » (souvenez-vous, l’ère des startups) grâce à une nouvelle bulle spéculative sur l’immobilier, qui a engendré la crise des subprimes.
                      - En gros : bulle => crise => bulle => crise ...

                      Question : la prochaine crise majeure surviendra-t-elle dans 6 ans ? dans 5 ans ? dans 4 ans ?
                      Je rappelle que le point de départ se situe en 2007 ...
                      En gros, l’espérance de vie de l’économie mondiale est de 2-3 ans maximum avant implosion.
                      A moins de changer de société, mais c’est mal parti sur ce point ...


                    • zvince 21 juin 2011 01:20

                      Précision : pour les innocents qui pensent que 1929-2008 ça nous fait plus ou moins 80 ans, et que selon toute probabilité on sera tous morts avant la prochaine crise du même niveau (donc on peut y aller à fond), ce qui a rendu cette crise possible (entre autres), c’est l’abrogation du Glass-Steagall act en 1999, qui a permis aux banques d’affaires (celles qui spéculent sur les marchés) d’accéder à nouveau aux masses énormes d’argent gérées par les banques de dépôt, ce qui leur était refusé depuis 1933.

                      Je pense que personne n’a oublié l’empoignade entre la BNP et la Société Générale pour le contrôle de Paribas en ... 1999.

                      A partir de là, des montagnes d’argent ont été utilisées pour spéculer, au lieu de financer l’économie. Avec le résultat que l’on sait.

                      Donc au sujet de la prochaine crise majeure, nous n’avons pas 8 ans devant nous.


                    • Marc Bruxman 21 juin 2011 19:12

                      C’est la bulle finale !

                      Les innovations techniques majeures des années 90 ont tourné le monde sans desus-dessous. La bulle internet s’en est suivi. Comment ne pas croire au miracle lorsque l’on voyait les merveilles techniques à venir.

                      Ceux qui ont cru dans la technique n’ont eu qu’un tord. Ils n’ont pas vu que la société n’était pas prêt à accepter un changement radical. Pas aussi vite ! Et la bulle s’est effondrée. Mais la sortie de l’iphone a assouvi le dernier fantasme de la bulle internet : la mobilité.

                      Pendant ce temps, les gens paniqués par l’économie devenue imprédictible (voir le livre de Raphi Halladjian) se sont rués sur l’immobillier. Les arbres ne montent pas jusqu’au ciel. Re-krach. Aujourd’hui ce sont les obligations d’états qui font office de produit qui ne peut pas baisser. Mais le krach arrive.

                      Pendant les périodes de crise sucessives, à chaque fois la technologie a gagné du terrain. Elle a permis de compenser les pertes et ceux qui l’ont adoptés ont réalisés des profits considérables.

                      L’explosion de la bulle des obligations d’état va affaiblir le dernier pôle de résistance. Les innovations technologiques vont alors infuser rapidement la société et la modifier en profondeur. Le droit d’auteur, la propriété intellectuelle vont être révolutionnés et de nombreux services vont être repensés complétement.

                      Dans le même temps, le risque de crise grave sera maximal car le pouvoir et l’argent vont être redistribués d’une élite à une autre. Et l’histoire a prouvé que ce genre de moment ne se passe que rarement dans le calme.

                       


                    • Marco07 20 juin 2011 20:16

                      Une constatation simple et intéressante sur la situation actuelle aux US :

                      14% de la population Américaine, soit à peu près 43 millions d’Américains (2 février 2011), <<bénéficient>> des coupons repas (« food stamps »).




                      • papi 20 juin 2011 21:38

                        @ Marco 07

                        Et vous croyez que cela les empêche de dépenser un minimum de 25 millions de dollars par jour pour les guerres « officielles » et autant pour celles dont on ne parle pas Du moment que le fric rentre dans les caisses des militaro-industriels le peuple c’est secondaire.... Je ris mais jaune de ça
                        Un jour prochain ils vont se colleter une révolte pas piquée des vers, et ça va faire mal !! et ils le savent et s’y préparent , les camps de vacances sont prêts..
                        Peut être que des sénateurs vont commencer à se poser des questions !!


                      • filendrick 21 juin 2011 00:03

                        « 43 millions d’Américains »

                        toujours aussi impressionnant ce chiffre, ca va faire mal ...

                        De grande chance que la revolution américaine (guerre civile presque inévitable et prophétisé par bcp) s’opére rapidement.

                        prochain round le 2 aout ou avant ?


                      • Marco07 21 juin 2011 11:31

                        @papi, c’était juste une constatation, rien d’autre, je ne parle pas des dépenses diverses du budget des US, juste énoncer un fait en rapport avec l’article.


                        Pour la révolte, on verra, mais rien n’est moins sûr, dans leur pays (régime totalitaire ou presque) 0,7% de la population est incarcéré (plus que la Chine, la Russie, ou autre pseudo-dictature) et réduite à l’esclavage dans des prisons privées. Ils ont des ressources en ce qui concerne les vacances tout frais payés... Ils sont même champions du monde !


                      • kéké02360 20 juin 2011 20:32

                        A propos d’USA je vous propose ce livre :

                        << Ces truands qui nous gouvernent

                        Ils nous ont volé l’Amérique, il est temps de la reprendre >> 

                        de l’américain Jim Hightower 

                        c’est ici : 
                         http://www.atheles.org/editionsducroquant/turbulences/cestruandsquinousgouv ernent/ 

                        aux éditions du croquant smiley

                        • kéké02360 20 juin 2011 21:06

                          à propos des éditions du croquant si vous pouvez les aider en relayant cet appel

                          << Soutenir les « Editions Du Croquant » !

                           

                          Les Editions Du Croquant ont été crées il y a neuf ans sous une forme coopérative - unique dans le monde éditorial - avec un statut permettant aux auteurs, éditeurs et lecteurs d’être associés, ceci afin d’assurer durablement l’autonomie éditoriale de la production des livres et l’indépendance vis-à-vis des logiques financières de rachats que subissent souvent les petits éditeurs indépendants.

                          Les Editions Du Croquant se distinguent également par un fonctionnement interne différent des autres maisons d’édition : pour la plus large partie du catalogue, les décisions éditoriales de publication sont prises par des collectifs, notamment de chercheurs, qui sélectionnent les manuscrits, critiquent les contenus et aident les auteurs. Ce dispositif donne une grande autonomie aux groupes et réseaux qui dirigent chaque collection.

                          Mais depuis le début de l’année 2011 les ventes s’effondrent pour l’ensemble des éditions françaises, notamment en sciences humaines et sociales et particulièrement pour les livres académiques et volumineux. Cette évolution menace la sécurité financière de la coopérative à court terme et ne peut être compensée dans les prochaines semaines que par des ventes en ligne de livres (sur les pages web indiquées ci-dessous pour l’ensemble du catalogue).

                          Pour toute information merci de prendre contact avec Alain Oriot, fondateur et administrateur des Editions Du Croquant : <[email protected]>

                          Les livres :

                          Keith Dixon
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                          • papi 20 juin 2011 21:28

                            @ l ’auteur

                            Tant que les presses à billet auront du courant pour tourner les USA ne seront jamais sans un sou !!

                            Et si il n’y a plus de courant, on tournera la manivelle à la main !! donc pour le moment les USA
                            en faillite , et en défaut de payement sont toujours AAA sous toutes les agences sauf celle de la chine DIGONG qui les placent plus bas .. Mais !! bof !!! les chinois !!


                            • papi 20 juin 2011 21:39

                              erratum voulais écrire Dagong


                            • lloreen 20 juin 2011 21:28

                              Est-ce qu’il n’y a pas pire ???
                              http://www.youtube.com/watch?v=Yx00GwTVOrY


                              • papi 20 juin 2011 21:47

                                 lloreen

                                les us dépensent aux environs de 25 millions de dollars par jour pour les conflits officiels, et certainement autant pour les officieux !! vous croyez que ça les chagrine ??
                                quoique en France en ce moment c’est aux environ de 2. millions d’euros par jour (afga+ libye), je n’arrive pas à compter le nombre de repas aux restos du cœur que ça représente !! et je ne compte pas les autres points chauds Cote d’ivoire, tchad, ect.. en voilà du fourrage pour les paysans, et une petite augmentation de la retraite des vieux ..Mais bon les impératifs !!!


                                • LE CHAT LE CHAT 20 juin 2011 23:09

                                  Nos élites parlent de la crise comme si elle était derrière nous , ils le martèlent selon la méthode Couet , alors qu’un Krach planétaire majeur n’a jamais été aussi proche ! smiley
                                  ne leur accordez aucune confiance , ils vous mentent tout en mettant leurs biens personnels à l’abri avant le déluge !


                                  • LE CARDINAL 20 juin 2011 23:19

                                    LE CHAT... tout à fait OK... le pire est devant nous !

                                    Dette publique française

                                  • LE CHAT LE CHAT 20 juin 2011 23:30

                                    @jacob

                                    je la sens très mal cette histoire , pas de reprise , les grecs qui retirent le pognon des banques , l’or et l’argent qui s’envolent , la bourse complétement morose , les riches continuant à faire la fête comme sur le pont du Titanic , mon sixième sens me dit qu’il faudra bientôt nous aussi retirer le pognon des banques, ça pue ....


                                  • Perverseau 21 juin 2011 08:24

                                    Et bien nous saurons ou aller nous servir, il n’y a point de forteresse qui s’ébranle. La réalité économique dans la quelle nous vivons nous enseigne que ce sont les marchés financiers spéculatifs qui contribuent à déstabiliser le fragile équilibre du tissus économique mondiale, nous pouvons le comparer à une biocénose, si vous intervenez dans le cycle des interactions entre les individus qui assurent cet équilibre vous perturbez indéniablement cet équilibre.

                                    La vision du monde la plus lointaine qu’ont les acteurs de la finance internationale sont les chiffres qui défiles sur les écrans des ordinateurs qu’ils ont en face d’eux. Ne vous méprenez pas sur les vrais responsable de ce foutoir mondial, les algorithmes informatique de la finance sont largement coupable « il ne prenne pas en compte le facteur humain ».


                                  • pierrot123 20 juin 2011 23:40

                                    Quand il le faudra, les Usa n’hésiteront pas une seule seconde à faire le nécessaire pour préserver leur domination sur le Monde.
                                    Ils n’hésiteront pas, nous pouvons en être certains, à déclencher autant de conflits majeurs qu’il faudra...

                                    Incluant l’Inde, la Chine, le Pakistan, la Russie, l’Iran, le Brésil....
                                    Incluant l’arme atomique (déja fait à Hiroshima, n’est-ce pas ?)

                                    Il nous faut comprendre que cela ne fait pas l’ombre d’un doute dans l’esprit de ceux qui ont la main sur ce qu’on appelle : « le complexe militaro-industriel Américain »...

                                    Obama n’étant, comme tous les récents présidents des Usa, qu’un « paravent », un habillage pseudo-démocratique.

                                    Que pouvons-nous faire ?...Ben, justement...rien...et c’est ça qui les fait bien rigoler !


                                    • xbrossard 21 juin 2011 12:24

                                      hum..pas tout à fait ; pour faire la guerre, il faut des soldats, et si on ne peut plus les payer...

                                      Ou alors c’est la conscription qui réapparait ?

                                    • zvince 21 juin 2011 00:15

                                      Je n’ai pas lu l’article en détail, ni la totalité des commentaires, honte à moi !

                                      Par contre, au sujet de la faillite (financière) des états, quelque chose me turlupine.
                                      On nous bassine avec des phrases du genre « l’état vit au dessus de ses moyens, ça ne peut plus durer », « on dépense trop dans ce pays, il faut que ça cesse ». Discours relayé par les agences de notations qui dégradent ceux qui ne baissent pas assez les dépenses.

                                      C’est vrai qu’il y a un problème de déficit dans de nombreux pays. Dont la France.
                                      Donc, chez nous, pour sortir le pays de la mouise, on a fait la RGPP, avec comme mesure phare le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux qui part à la retraite.
                                      Economie : 500 millions par an. Cumulé sur 4 ans ça nous fait 2 milliards. Extraordinaire !!! En même temps, 2 milliards, ça fait 0,1 point de PIB, c’est-à-dire 0,1%.

                                      Oublions la crise, et focalisons nous sur l’objectif, au sens de Maastricht : 3% de déficit. Je ne reviendrai pas sur le nombre de fonctionnaires à ne pas remplacer pour économiser 1 point de PIB (20 milliards, soit 1.200.000 postes). Bon, ça c’est fait ...

                                      Par contre, quelque chose me chagrine. Pour faire baisser le déficit, on peut diminuer les dépenses, augmenter les recettes, ou les deux. Vu qu’on ne veut pas augmenter les impôts, (qui ne sont pas très élevés en France par rapport aux autres pays européens) nous sommes dans un pays libéral. Augmenter les impôts (donc les recettes de l’état) ça tue l’économie. Par contre, baisser les impôts stimule l’économie. Bref, le crédo libéral.

                                      Depuis le retour de la droite au pouvoir en 2002, les recettes fiscales de l’état (IR, IS, ISF, TVA, TIPP, droits de succession et de mutation ...) sont passées de 19,5% du PIB à 15% du PIB.. Soit une baisse de 4,5 points de PIB. Aujourd’hui, cela représente 90 milliards de recettes perdues chaque année. La RGPP fait économiser à peine 1% de cette somme ...

                                      Depuis des années, les dépenses sont contenues. Mais les recettes baissent inexorablement. Aujourd’hui on nous dit qu’on dépense trop, que ça ne peut plus durer, que nous allons léguer nos dettes aux générations futures ...
                                      Mais dans le même temps, on organise la baisse des recettes de l’état, et on maintient le déficit quelles que soient les économies réalisées.
                                      Selon le crédo libéral, c’est bien. Trop d’impôt tue l’impôt, baisser les impôts stimule l’économie.

                                      Depuis 2002, nous avons eu 2,5% de croissance en 2004, 2,4% en 2007, et 2,2% en 2006 (pour le reste, c’est en dessous de 2%). Où est la stimulation de l’économie ? Sarkozy prétendait en 2007 qu’il irait chercher le point de croissance qui nous manque avec les dents si il le faut. Mais bordel, faire baisser l’impôt de 4,5 points de PIB, si ça ne suffit pas, que faut-il faire ? Supprimer l’impôt ? faire payer les charges sociales par l’état ? (sans augmenter l’impôt bien sûr), jouer au loto ?.

                                      Quand on parle d’état en faillite, on devrait se demander si cette faillite n’est pas organisée par l’état lui-même. Dans l’intérêt de qui ? De la majorité de la population, qui va devoir se serrer la ceinture ? Ou d’une minorité, qui tirera bénéfice (comme toujours) de la situation ?


                                      • pierrot123 21 juin 2011 00:25

                                        @zvince :
                                         "Quand on parle d’état en faillite, on devrait se demander si cette faillite n’est pas organisée par l’état lui-même. Dans l’intérêt de qui ? De la majorité de la population, qui va devoir se serrer la ceinture ? Ou d’une minorité, qui tirera bénéfice (comme toujours) de la situation ?"

                                        Oui, oui, tu as bon, là...Une toute petite minorité...
                                        C’est déjà bien avancé aux Usa, où les 20%les plus riches possèdent 84% de la richesse...
                                        Nos dirigeants ont hâte de les rejoindre, et, qui sait, de les dépasser, peut-être ?


                                      • 5sots6rats 21 juin 2011 00:39

                                        BOouu tout ça ne me dit rien de bon...

                                        Ché pas si j’ vais pas acheter une Kalachnikov à la Redoute, 25Kg de sucre, 12 litres d’huile, des pâtes, 2 jericans d’eau douce et des sac de sable pour mettre devant ma porte.
                                        Chu prévoyant moi m’dam...on ché jamais.


                                        • himmelgien 21 juin 2011 02:06


                                           On a entendu ... moi aussi, quoique : on en discutait entre collègues à la Caisse d’Epargne [ l’écureuil, oui !] il y a 10 ans !... Les subprimes, pour le capitalisme, c’est LA Fin !... En arriver à créer un marché avec des hypothèques de 3° rang ( qu’aucun notaire n’acceptera, dans la pire des officines-marons  ; croire qu’on va réussir, il faut vraiment n’être plus nulle part !... Une première traite refusée et tout le système s’écroule !...

                                           Les gringos en sont là : après les subprimes, les traites et les impayés !... Mais dans cette situation, le roi Philippe le Bel, faux-monnayeur notoire a trouvé une solution : il a assassiné ses créanciers, les Templiers, et le produit de la vente de leurs biens lui a permis de tenir 10 ans de plus !... L’Europe a encore ses Bons de Tirage Spéciaux que gérait ... le FMI !... ( Tiens, y’a quelqu’un qui rigole, du côté de chez DSK ???...) 
                                            L’Europe déguste, avec l’Islande qui était prête à prendre les armes : les descendants des Vikings réduits à la mendicité et les walkyries faisant le trottoir ?... On est pas Saddam Hussein : on est pas d’anciens hommes-liges !... Nous sommes les descendants de tous ces humbles dont le sang coule depuis le début de l’ère industrielle !... Et çà commence à bien faire !... ( C’est ce que doivent se dire aussi les troupes US en Irak ... dont la solde est en dollar !... Encore faut-il qu’elle soit payée !... [ On pense à certains épisodes NCIS Los Angeles !...] Les mercenaires ( Ex blackwater ) doivent s’en foutre,eux : ils doivent se faire corrompre par les lapis-lazuli que leur envoie Téhéran !... A moins que le régime des mollahs n’attende que le rapatriement des troupes ( régulières) US pour traverser les eaux du Golfe et prendre d’assaut les émirats où ils seront reçus en libérateurs : 80% de la population est en réalité étrangère et se trouve de fait comme prisonnière aux travaux forcés !... Cette sitation ne pouvant être dissimulée avec la vague des révoltes arabes, les derniers masques tombent et ce serait un beau valet d’atout à poser !...


                                          • pierrot123 21 juin 2011 08:07

                                            C’est en effet confirmé, notamment sur « zero hedge » (http://www.zerohedge.com/), dans cet article
                                            « Indian Gold And Silver Imports Surge By Stunning 500% In May »
                                            (Pour les non-anglophones-ou-presque, ça veut dire que l’Inde, au mois de Mai, a accru ses importations mondiales d’or et d’argent d’un remarquable 500%)...
                                            Et l’Inde, c’est du lourd, question puissance d’achat...

                                            (Egalement sur le blog de Jovanovic...)

                                            Ça va pas tarder à swinguer dans les bas de laine !....


                                          • kéké02360 21 juin 2011 10:41

                                            aux ultra-libéraux pro américains je conseille vivement ce lien :  smiley

                                            http://www.aspiraterre-france.com/presentation.htm


                                            • kemilein 21 juin 2011 12:57

                                              cela fait quelque milliers d’années que nous vivons dans une système capitalistique :

                                              qu’est ce que le capital  ?
                                              -la propriété. une maison est un capital, des lingot d’or et, par dérivé, des billets sont aussi du capital car ils sont « propriété ». ils permettent donc a une personne d’investir* et celui qui a le plus de capital est le plus de pouvoir au sein du groupe

                                              les grecs, les romains, l’ancien régime, tout était déjà un système capitaliste, c’est-à-dire un système ou celui qui possède dicte

                                              *écouter et ré-écouter bernard Friot sur les « investisseurs » privé ça vaut le détour. (conférences sur les retraites)

                                              ce système n’a jamais été abolit ou changé, ses rouages sont toujours les mêmes depuis près de 4 millénaires (au bas mot)
                                              faire la liste de toute l’absurdité de ce système me prendrait quelques heures (un pavé bien trop long pour être retranscrit ici)

                                              je saute directement a la conclusion (et sans démonstration vous devrez vous contentez de me croire sur parole) c’est une système inique, contre-productif, féodal-esclavagiste et préhistorique

                                              je recommande vraiment que vous vous intéressiez a Bernard Friot
                                              http://www.dailymotion.com/video/xh1foy_conference-bernard-friot-de-l-emploi-a-la-qualification_news (2h24)
                                              les 4 premières minutes vous mettrons d’ambler dans le bain.


                                              • platon613 21 juin 2011 15:51

                                                A lire !!

                                                30 000 Milliards $ volatilisés : Dernière alerte avant la fin

                                                En 2009 la planète comptait environ 30.000 milliards USD d’actifs-fantômes. La moitié à peu près s’est envolée en fumée en six mois entre Septembre 2008 et Mars 2009. C’est maintenant au tour de l’autre moitié, les 15.000 milliards d’actifs-fantômes restants, de s’évanouir purement et simplement entre Juillet 2011 et Janvier 2012. Pour les acteurs de la planète financière, le choc de l’Automne 2011 va ainsi correspondre au sens littéral au fait de sentir le sol se dérober sous leurs pieds,..

                                                http://www.news-26.com/econmie/693-30-000-milliards-volatises-derniere-alerte-avant-la-fin.html


                                                • docdory docdory 21 juin 2011 16:54

                                                  @ Camus

                                                  Si la dette des USA est effectivement de 14000 milliards de dollars, elle sera pratiquement impossible à rembourser.
                                                  En effet, imaginons que les USA décident de diminuer drastiquement leurs dépenses militaires pour rembourser la dette. Elles sont actuellement de 688 milliards de dollars par an , soit environ 1, 88 milliards de dollars par jour.
                                                  Imaginons que les USA décident de réduire de un peu plus 1 milliard par jour ces dépenses, pour n’’en laisser que 0,800 milliards. cela ferait 400 milliards d’économisés par an.
                                                  Il faudrait 35 ans de ce régime d’économies, avec interdiction totale de tout déficit budgétaire, pour abolir cette dette !! 

                                                  • Marco07 21 juin 2011 22:18

                                                    C’est pas un si, il essayent d’augmenter les capacités de la dette parce qu’ils ont atteint la limite.

                                                    Et encore, certains pensent qu’elle serait sous-évalué.

                                                    La faute à la politique socialiste du gouvernement.................................................. envers les banksters.


                                                    • Mor Aucon Mor Aucon 26 juin 2011 18:06

                                                      À l’auteur,

                                                      Il est tout de même un peu catastrophique votre article. Personne ne peut se réjouir d’une chute de l’économie américaine. Ni les européens, ni les chinois, ni le BRICS tout entier, ni le tiers-monde, personne.

                                                      Par contre on peut se réjouir, à mon avis, de voir que leurs problèmes offrent l’opportunité de forcer plusieurs changements vitaux pour l’économie mondiale comme par exemple :
                                                      - abandon du dollar comme monnaie de référence
                                                      - nationalisation totale ou au moins ampliation du pouvoir du Conseil sur les régions de la Fed ( difficile à cause de la spéciale idiosyncrasie américaine mais pas impossible, après tout )
                                                      - interdiction de pratiques bancaires actuellement à la limite de la légalité
                                                      - contrôle effectif de la finance internationale
                                                      - interdiction des paris sur les marchés mondiaux

                                                      Et tout un tas de mesures d’assainissement des mécanismes qui régulent le flux des capitaux. C’est maintenant ou jamais, je crois. Le problème est qu’en Europe, il n’y a pas grand monde pour oser s’attaquer à la sacro-sainte liberté économique à l’américaine. C’est un bras de fer avec eux qu’il faut, pas un feu de joie, à mon avis.

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