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Accueil du site > Actualités > International > La faim de la crise

La faim de la crise

La semaine dernière s’est tenu, du 16 au 18 Novembre, dans un quasi silence médiatique ET total désintérêt politique (les dirigeants du G8 en étaient tous absents, sauf Berlusconi, qui avait joint l’utile à l’agréable, puisque sa venue à Rome lui a permis de faire remettre un procès à son encontre qui s’ouvrait le même jour à Milan ; les autres avaient des choses vachement plus importantes à faire ; Obama chez les chinks, pour rassurer les créanciers, Sarko recevait le fantoche chef d’état de l’Irak, les autres avaient piscine...), s’est tenu donc, à Rome, organisé par la FAO (Food and Agriculture Organisation), dépendant de l’ONU, le « sommet » (pas besoin de piolets pour celui-là), contre la faim .

Où l’on a confirmé que 1,2 milliards d’êtres humains souffraient de la faim (augmentation de 18% en 1 an ; un chiffre à faire rêver les banquiers), qu’un enfant en mourait toutes les 6 secondes (ben ouais, c’est rapide, un enfant à mourir), et que les engagements : financiers (20 milliards d’aides promises) et temporels (faire reculer la faim de moitié d’ici 2020) pris l’année dernière par les pays du G20, étaient totalement passés à la trappe ; plus de date, plus d’engagement financier ; et les 20 milliards ont disparu dans les caisses des banques.

Du coup, les "ambitions" (curieux mot pour la circonstance) de réduire la faim dans le monde pour l’avenir, ont été largement revues à la baisse (pas de quoi investir un kopek là dessus)

On a appris, aussi, que, régler ces problèmes de faim dans le monde (en relançant, entre autres les agricultures vivrières éradiquées par les subventions agricoles des pays riches, et la spéculation sur les produits alimentaires), nécessiterait une somme de 44 milliards de dollars par an :

D’après l’organisation Action contre la Faim, entre 4 et 9 milliards de dollars par an permettraient de sauver les dix-neuf millions d’enfants de moins de cinq ans qui souffrent de malnutrition sévère. Au-delà de l’aide d’urgence, les pays où règne la famine auraient besoin d’investissements pour développer leur production agricole : le directeur général de la FAO estime que la part des pays développés devrait se monter à 44 milliards de dollars.

Oui ; 44 petits milliards de dollars, introuvables, quand les états ont renfloué les banques, responsables de la crise de pour se recaver dans leur petit casino planétaire ; et que, ainsi recavées, le capitalisme enfin moralisé, les affaires peuvent reprendre. Selon le Wall Street Journal, les 23 plus grands établissements financiers américains verseront, cette année, 140 milliards de dollars à leurs employés cette année. Un record absolu.

En voilà, au moins, qui ne mourront pas de la faim. 

Une somme que l’on peut comparer également à d’autres chiffres :

"L’élimination de la faim de la surface de la terre nécessite 44 milliards de dollars par an d’aide publique au développement qu’il faudra investir dans les infrastructures, les technologies et les intrants modernes. Cette somme est modeste quand on sait que les subventions aux producteurs agricoles dans les pays de l’OCDE ont totalisé 365 milliards de dollars en 2007 et que les dépenses pour les armements dans le monde ont atteint 1 340 milliards de dollars la même année”.

En réalité, sauf quand des émeutes, comme en 2008, viennent leur rappeler que les affamés sont nombreux et peuvent peut-être devenir un facteur de déstabilisation pour l’ordre mondial, la faim dans le monde n’est pas un problème pour les gouvernants ni les possédants des pays riches. C’est pourtant leur système économique qui, par le pillage des richesses mondiales, est responsable de la misère dans les pays pauvres. Ce sont leurs multinationales qui exploitent les matières premières de ces pays où, après le pétrole, le bois, les métaux, etc. elles s’emparent aujourd’hui de plus en plus des meilleures terres. C’est la crise du système capitaliste qui a enfoncé encore plus profondément dans la pauvreté et jusqu’à la famine, une part croissante de la population mondiale dans des pays où, la plupart du temps, on ne manque pas d’aliments mais de l’argent nécessaire pour les acheter.

Sans parler, évidemment, des mesures absolument urgentes, nécessaires, vitales, pour que ces 44 milliards ne soient pas qu’un petit sparadrap sur une fracture ouverte, mesures qui ne seront jamais prises et même pas envisagées, de mettre LES PRODUITS ALIMENTAIRES HORS DU CHAMP SPECULATIF.

Mais... pas de souci ; le Parlement Européen s’en "préoccupe" !

... mais.... comme les "promesses" de l’an dernier n’ont pas été respectées, cette fois-ci, pas de lézard, les dirigeants des 20 pays les plus riches, n’ont pris aucun engagement

Ben quoi ? Comme ça, l’année prochaine, quand on sera passé à 1 milliard et demi, on ne pourra pas leur reprocher de ne pas avoir tenu leurs promesses... 

Ben oui, parce que, mon bon monsieur, étant donné que le pétrole se barre en couille, que l’immobilier ne trouve plus autant preneur, il faut pas déconner non plus ; avec quoi les fond de pension et autres spéculateurs vont gagner de l’argent, alors ?

Les denrées se font rares ; donc leur prix augmente, donc, c’est le moment ou jamais de se faire du fric avec, non ?

C’est pas lumineux, la loi du marché ?

On trouvera, ici, une interview, parue dans "Le Monde", du 16 Novembre, de Olivier de Schutter, rapporteur des Nations unies pour le droit à l’alimentation depuis 2008 :

extraits :

La situation s’est-elle améliorée depuis les "émeutes de la faim" de 2008 ?

Non. Toutes les conditions pour une nouvelle crise alimentaire dans un ou deux ans sont réunies. La question n’est pas de savoir si elle aura lieu, mais quand.

Les causes structurelles de la crise alimentaire de 2008 – une brutale hausse des prix liée à des facteurs conjoncturels puis accélérée par la spéculation – restent en place. Il suffit d’une étincelle pour que la hausse des prix redémarre. On n’a pas tiré les leçons de la crise passée.

Etes-vous favorable aux plantations pour compenser les émissions de gaz carbonique ?

Parmi les nombreuses raisons qui poussent à la spéculation sur la terre, il y a de grands projets de plantations qui sont liés à l’appât que représente le marché des droits à polluer.

Je pense que c’est une solution trop commode, parce qu’elle nous dispense de réfléchir aux moyens de réduire notre consommation d’énergie.

 
Alors, on voit d’ici venir débouler tous les eugénistes de masse, qui vont venir nous parler de surpopulation comme cause de la faim, ce qui est, évidemment, un mensonge absolu ; la terre, et sa production agricole, a largement de quoi nourrir ses habitants actuels (comme l’a déjà démontré Jean Ziegler) , et également les 9 milliards prévus à l’horizon 2050  :

Aujourd’hui, il y a mathématiquement assez de productions alimentaires pour nourrir les quelque 6,5 millards d’êtres humains. La question fondamentale réside dans l’accès des populations pauvres à l’alimentation. La FAO répète régulièrement que la planète est tout à fait capable d’augmenter la production alimentaire de 70% pour nourrir les 9 milliards de personnes en 2050. Mais encore faudra-t-il que ces 9 milliards d’individus aient un emploi et un pouvoir d’achat suffisant pour accéder aux denrées alimentaires.
 

Allez ; c’est promis, l’année prochaine, on fait un beau ramdam autour de la "journée de la faim", où on mangera léger (en même temps, c’est bon pour le régime) ; entre la journée des grands-mères, et Halloween ; s’agirait pas non plus de saper le moral des consommateurs, hein...

T’es pas content ? Tu veux ma main du marché dans ta gueule ?
(bien plus invisible que la main d’Henry, la main du marché)

Allez, bon appétit !!

Et vive le marché libre !
 

- le rapport de la FAO 2009

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105 réactions à cet article    


  • sisyphe sisyphe 23 novembre 2009 13:37

    Remarque ; un passage a sauté, dans l’argent reversé aux banques, comparé aux 44 milliards de dollars introuvables pour éradiquer la faim : il s’agit des chiffres ;
    360 milliards, rien que pour la France (ce qui fait, en gros, 540 milliards de dollars)
    - pour l’Europe, 31,2% de son PIB (détails ici)
    pour les Etats-Unis , plus de 1.000 milliards de dollars
    somme qui est jugée, par le gourou Ben Berbanke (oups Bernanke) « unsiffisante », et qui devra donc être bientôt rallongée

    sommes qui, comme on peut le lire dans tous ces liens, sont loin d’avoir été « remises dans le circuit » économique...

    Bon ; ça donne un peu le vertige, mais ça permet de relativiser...


    • LE CHAT LE CHAT 23 novembre 2009 13:53

      il suffirait de donner ce qu’on jette à la poubelle dans les pays developpés + aider au stockage et entreposage de ce qui est produit sur place et qui périme faute de moyens ,
      il n’y a même pas besoin d’augmenter la production !!!!!


      • sam turlupine sam turlupine 23 août 2010 11:58

        Pas faux, également


      • DESPERADO 23 novembre 2009 14:01

        La photo de l’article me donne envie de pleurer de rage et de haine.
        J’ai honte.





        • hengxi 23 novembre 2009 14:17

          A l’auteur : C’est une bonne chose de rappeler ces faits, héla, hélas, hélas, cette barbarie qui est celle de ne pas nourrir l’ensemble de la population intéresse bien peu de monde.

          Cette image d’un enfant d’une extrême maigreur, je la voyais déjà lorsque j’étais tout en fant et rien n’a changé.

          Je me souviens des réactions « intelligentes » de certains quand ils voyaient des indiens mourir de faim :

          « Ils n’ont qu’à manger leur vaches »

          Les riches s’occupent des riches, la classe médiane rêve d’être riche et un certain nombre de pauvres ne rêvent que de manger, une honte.

          La main d’Henry ou la non-vaccination semble bien plus importante aujourd’hui que le fait que des enfants meurent de faim, tant que ce n’est pas chez nous....


          • ZEN ZEN 23 novembre 2009 14:19

            Meme de plus en plus d’Américains peinent à se nourrir...


            • ZEN ZEN 23 novembre 2009 14:24

              Les règles de l’OMC sont à revoir d’urgence

              L’OMC en question
              La faim n’est pas une fatalité
              -"C’est plutôt sur la question, très délicate, de la coordination des institutions internationales que la réunion romaine pourrait se révéler utile. En clair, comment faire pour que les institutions internationales parlent à l’unisson face à la crise alimentaire ? Pour l’heure, entre la FAO, qui milite inlassablement pour la défense de l’agriculture familiale, et l’Organisation mondiale du commerce, qui ne jure que par la disparition des tarifs douaniers, c’est le grand écart. « Le plus efficace, face à la crise, serait d’autoriser les Etats du Sud à mettre des droits de douane sur les produits vivriers, comme l’Europe l’a fait au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Ce qui permettrait de fixer des prix sur le marché intérieur »( Bruno Parmentier). Sauf que l’OMC dit tout le contraire, et bloque toute avancée" (L.L.)

              -Invité de France inter le 31/05/2008, Edgar Pisani, qui fut Ministre de l’agriculture de 1961 à 1966, proposait les pistes suivantes : déposséder l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) de son monopole comme instance de règlement des problèmes commerciaux, lier de façon rigoureuse politique agricole et politique alimentaire, considérer que le problème de la faim est l’un des plus dangereux pour la sécurité mondiale, organiser le monde en zones les plus homogènes possibles ayant des règles internes correspondant à leur réalité et des règles externes d’échange prenant en compte l’équilibre du monde .L’urgence est là : selon la FAO, la « flambée des prix des denrées alimentaires provoque d’immenses souffrances et privations : elle peut avoir des effets dévastateurs sur les 800 millions d’êtres humains déjà victimes de sous-alimentation chronique. Déjà leur nombre se grossit de plusieurs autres millions de pauvres qui ne sont plus en mesure d’aujourd’hui de se procurer la nourriture dont leur famille a besoin pour mener une vie saine  »

              -FAO : les chefs d’Etat se mettent à table, le monde a toujours faim | Mediapart :


              • sisyphe sisyphe 23 novembre 2009 14:29

                Bien vu, Zen.

                L’OMC, la Banque Mondiale et le FMI sont parties prenantes dans la responsabilité de ce scandale, qui fait prévoir d’autres émeutes ; nous n’en sommes qu’au début, pendant que les chefs des états les plus riches détournent la tête... jusqu’à ce qu’ils l’aient, plongée dans les troubles à venir dont ils seront également totalement responsables.


              • projetX projetX 23 novembre 2009 14:29

                @ l’auteur

                désolé pour votre vision fasciste de vos detracteurs, mais oui la demographie et la surpopulation sont la cause de ces famines.
                Lorsque certaines regions peu fertiles pouvaient nourrir une dizaine de personnes, ce sont maintenant des milliers qui s’y tiennent !

                Quel est donc la motivation d’une femme africaine desoeuvrée qui fait 5 enfants ou plus alors qu’elle sait qu’elle ne pourra pas les nourrir (je prend l’afrique au hasard).

                je vous cite : "La FAO répète régulièrement que la planète est tout à fait capable d’augmenter la production alimentaire de 70% pour nourrir les 9 milliards de personnes en 2050« 

                LA ce rythme là, par croissance exponentielle, il y aura combien d’habitants en 2075 ? 15 milliards ? Et en 2100 ? 40 milliards  ?
                Ou va t’on les mettre ? de quoi va t’on les nourrir ? comment les soigner ? quel travail leur donner ?
                Je ne vous parle pas du coté écologique de la chose ( »la terre peut augmenter sa production et nourrir ces gens« ) : rasons les forets, bloquons les rivieres, vive l’elevage en batterie ... Ruinons tous pour des populations qui ne savent pas maitriser leurs envies sexuelles et leurs contraceptions (disons plutot qu’ils s’en moquent).

                Cette approche logique vous degoute peut etre, mais l’approche emotionnelle est malheureusement mauvaise, car si on ne maitrise pas la demographie maintenant (et risquer de froisser certains »humanitaires") , il faudra affronter des evenements graves et des famines à grande échelle.


                • sisyphe sisyphe 23 novembre 2009 14:37

                  Vos arguments sont totalement faux, comme l’ont démontré tous ceux qui s’occupent de cette question.

                  Jean Ziegler ; rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation (des populations) du Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations unies de 2000 à mars 2008,
                  a largement prouvé que la production alimentaire actuelle pouvait nourrir 2 fois la population mondiale à ce jour.
                  Les surplus alimentaires des pays développés sont énormes, et détruits.

                  Ce n’est absolument pas une question de quantité, mais de distribution, d’organisation des agricultures vivrières, de subventions des pays développés, de SPECULATION sur les produits alimentaires, et, donc, de MOYENS de se nourrir.

                  Il ne s’agit pas, ici, d’une approche « sentimentale », mais au contraire tout à fait pragmatique ; vous n’avez qu’à regarder les chiffres.


                • LE CHAT LE CHAT 23 novembre 2009 14:43

                  c’est ce que j’ai dit plus haut , trop de gaspillages !


                • perlseb 23 novembre 2009 19:10

                  Je suis de l’avis de projetX.

                  L’homme n’est qu’un animal, et ne croyez pas, quand je dis cela, que je me place au-dessus de la mêlée. Je fais partie du troupeau, comme nous tous.

                  Sisyphe a raison dans le sens que, maintenant, nous avons encore les moyens de nourrir tout le monde et c’est vrai que le système capitaliste, ses crises de surproduction associées à ses laissés pour compte insolvables dont tout le monde se fout, tout ça est un peu écoeurant.

                  Cependant, projetX voit un peu plus loin et regarde la courbe exponentielle. Nous n’avons jamais été si nombreux et cela fait peur à voir.
                  Si cette courbe continue comme cela, nous n’aurons bientôt plus assez d’une seule Terre pour nourrir la population (nous n’en avons déjà pas assez d’une si l’on voulait que le monde entier vive comme nous, soyons honnête avec notre mode de vie qui ne pourra jamais être un modèle tel quel).

                  Dans la nature, quand des ruminants manquent de place, ils meurent de faim en rentrant en concurrence. L’homme n’apparaît pas plus malin. Alors que faire ?

                  Dans les pays qui se disent développés, on décide de limiter les naissances et de refuser la mort à tout prix grâce à la médecine. La vie apparaît comme la chose la plus belle qui soit, ce qu’il faut sauver à tout prix. La mort est une anomalie. La conséquence, c’est un affaiblissement progressif de la population (plus de sélection naturelle) associé à un coût de la médecine qui ne fera que croître en proportion jusqu’à devenir intenable. Nos civilisations, seront peut-être toutes emportées par un virus hors de contrôle.

                  Dans d’autres pays, on ne limite rien et on meurt de faim. Nous avons une part de responsabilité insolente, c’est sûr, comme le fait d’imposer des cultures non vivrières dans certains de ces pays pour manger du chocolat. Pour se libérer totalement de notre mauvaise influence, il faudrait arrêter tous les échanges destructeurs. Car envoyer de la nourriture ruine les producteurs locaux, échanger des matières premières contre des armes ne bénéficie, à l’évidence, pas aux populations. En gros, nous faisons vraiment n’importe quoi avec tous ces pays et, à force, on peut penser que nos gouvernements le font volontairement.

                  Cependant, je crois que ces populations exposées et sans médecine seront la souche de la population du monde de demain. La nature reprendra ses droits sur l’homme qui se croit civilisé en la rejetant. Si l’homme rejette la mort à tout prix, il se condamne à plus ou moins long terme. Si, vous aussi, vous rejetez la mort et la souffrance, alors merci de ne pas faire d’enfants. Dans nos civilisations, on mange tous mais c’est de plus en plus dégueulasse. Alors, ce n’est pas vraiment une chance que nous offrons à nos descendants.


                • liebe liebe 24 novembre 2009 10:33

                  relisez vendredi ou la vie sauvage....


                • Jean-Fred 24 novembre 2009 11:13

                  @ProjetX :
                  Il faut vraiment avoir un esprit très malsain pour oser dire que c’est la loi du marché qui décide si quelqu’un vivra ou mourra de faim.
                  Les enfants qui naissent comme vous dites d’une mère africaine qui en a déjà 5 ne l’a pas vraiment décidé, à choisir, il aurait probablement préférer vivre dans le monde occidental.

                  Puisque que votre discours malthusien ne semble pas vous choquer, allez jusqu’au bout de votre réflexion et pensez bien qu’un petit Harakiri pourrait diminuer la population mondiale.
                  Pour la sauvegarde de l’humanité, en seriez-vous capable ?

                  Réfléchissez un peu avant d’écrire, vous sentez à plein nez le parfum de l’eugénisme.


                • manusan 23 novembre 2009 14:47

                  le prix du maïs devrait encore monter. Avis d’un trader.

                  http://www.la-chronique-agora.com/articles/20091120-2297.html

                  la raison est simple, en temps de crise il existe traditionnellement 2 marchés refuge : l’Or et les denrées alimentaires, vus les sommes en jeu, on assiste à un début de spéculation.


                  • ZEN ZEN 23 novembre 2009 16:33

                    @ Manusan
                    Exact
                    Vont se reproduire des phénomènes comme celui-là, dans un pays qui a pourtant tout pour être autosuffisant en maïs...


                  • manusan 23 novembre 2009 17:31

                    Zen, très instructif

                    on pige mieux pourquoi les chinois et les arabes se ruent vers les terres africaines. Avoir des réserves en papier monnaie (réserve en or de la chine = 2%) et être importateur de céréales, c’est loin d’être une garantie.


                  • sisyphe sisyphe 23 novembre 2009 15:27

                    Pour ce qui est de l’Islande, je ne sais pas.
                    Mais pour ce qui est des continents en voie de développement (Afrique, notamment), strictement rien d’étonnant si vous avez bien lu l’article.

                    Les exploitations d’agriculture vivrières ont dû être abandonnées, parce que, non rentables, elles ne permettent plus de nourrir ceux qui les exploitaient.

                    La cause aux subventions agricoles des pays développés, qui exportent, dans ces pays, des produits qui se vendent, sur place, moins cher que ceux produits sur le sol même.

                    Merci l’OMC.


                  • ZEN ZEN 23 novembre 2009 15:38

                    Une réponse à Marc Gelone


                  • sisyphe sisyphe 23 novembre 2009 15:50

                    Merci pour ton lien sur ton article, Zen, qui m’avait totalement échappé, et qui montre parfaitement le lien direct de la spéculation sur les problèmes alimentaires dans le monde.


                  • sisyphe sisyphe 23 novembre 2009 16:04

                    Mais alors, à côté de ceux qui meurent de faim, il y en a qui ont de l’argent pour se payer des denrées alimentaires d’importation. Curieux continent, tout de même.

                    Eh oui, mon brave !

                    Et pas besoin d’aller chercher un continent lointain ; en France même, 1 million de personnes souffrent de la faim ; question de moyens ; vous sortez d’un coma prolongé ?


                  • sam turlupine sam turlupine 19 décembre 2010 11:48

                    Non, mais je sais faire la distinction entre « mourir de faim » ou « souffrir de la faim » et je sais aussi que beaucoup de vieux vivant seuls, sont « sous-nutris » parce qu’ils n’ont aucune envie à se faire à manger.


                    Bah oui ; juste victimes de la flemme... Cons de vieux... 

                  • sisyphe sisyphe 23 novembre 2009 15:29

                    Il serait particulièrement intéressant de connaître les motivations, réactions, causes et commentaires de ceux qui ne se sont pas encore manifestés, et qui ont voté contre l’article.
                    Merci d’avance.


                    • Le péripate Le péripate 23 novembre 2009 15:47

                      Dans le fichier pdf du rapport de la FAo intitulé “avant-propos”, il y a deux schémas.

                      Le premier donne en millions de personnes (et non en pourcentage de la population totale) le taux de “faim” (sous-alimentation en fait), avec les objectifs. Effectivement, à partir de 1995, une détérioration en nombre de personnes apparaît (mais pas en pourcentage de la population totale).
                      Le second donne l’explication. Les très mauvaises performances de l’Afrique sub-saharienne, en plus de son poids démographique croissant, pèsent lourdement sur la “facture” en terme de nombres de personnes.
                      Que se passe-t-il en Afrique ? Conflits larvées ou ouverts.Conflits qui sont générateurs de famine, l’Europe a une bonne expérience en ce domaine.
                      Proche-Orient et Afrique du Nord ont aussi de mauvais chiffres.

                      Les objectifs du SMA sont-ils possibles à réaliser ? Certainement pas dans la guerre.

                      Faut-il désespérer ? Peut-être pas si on rappelle que, en pourcentage de la population mondiale, la sous-alimentation était de 25% en 70 et qu’elle est de 15% aujourd’hui.

                      Cette présentation en pourcentage n’est bien sûr pas propre à mobiliser. Alors on n’en voudra pas à la FAO de glisser rapidement dessus dans son rapport.

                      Quelques mots des remèdes éprouvés contre la faim : la paix, la liberté de commercer, un droit de la propriété sur et reconnu, mécanisation, engrais, ogm....

                      Bonne journée. smiley


                      • sisyphe sisyphe 23 novembre 2009 16:00

                        Quelques mots des remèdes éprouvés contre la faim : la paix, la liberté de commercer, un droit de la propriété sur et reconnu, mécanisation, engrais, ogm....

                        « La liberté de commercer » : lol !!
                        Quand on voit les disparités induites sur les prix des produits alimentaires par les subventions aux agriculteurs des pays développés, elle est bien belle, la « liberté de commercer »

                        Et, bien sûr, le droit, par la même occasion, de spéculer sur les produits alimentaires, pour les mettre hors de portée de tous les pays sous-développés.

                        Les engrais chimiques), à fortes doses, tout le monde le sait, ont complètement stérilisé la terre, et pollué les nappes phréatiques.

                        Et, de plus, il rajoute les OGM ; pour ruiner totalement (comme en Inde) les petits exploitants, en les faisant dépendre totalement des semenciers, et de leurs semences non renouvelables (donc à racheter chaque année), donc en en augmentant les prix, et en privatisant le vivant au bénéfice des empoisonneurs : très fort .

                        Toujours la même conception de la « liberté » chez les libéralistes ; celle du plus fort, et que les autres crèvent.

                        Quant à la sous-nutrition et aux problèmes de la faim, un mensonge de plus ; JAMAIS, dans l’histoire, elle n’avait atteint un tel nombre NI UNE TELLE PROPORTION d’humains.

                        Tous les chiffres sont dans le corps de l’article.

                        Encore une tentative de désinformation et de propagande d’une crapule libérale ; que la honte et l’indignité t’étouffent.


                        • Le péripate Le péripate 23 novembre 2009 16:11

                          Tu n’es guère aimable, mon petit Tapioca.

                          Note : je suis aussi contre les subventions à l’agriculture (et contre toutes les subventions en général).

                          Rien à dire sur des chiffres pourtant présent dans les documents sur lesquels tu t’assois royalement ?

                          Notamment sur la diminution en pourcentage de la sous-alimentation ?

                          Rien à dire sur la guerre ?

                          Bouffon.


                        • sisyphe sisyphe 23 novembre 2009 16:17

                          Puisque certains ne lisent pas les liens, et qu’il faut détailler :

                          Le Parlement Européen « préoccupé » par la spéculation sur les grains met en cause la politique des banques centrales
                          27 mai 2008

                          Dans une résolution votée le 22 mai, le Parlement se déclare « préoccupé par les effets que la spéculation sur les produits alimentaires de base, notamment par les fonds alternatifs (hedge funds ) de matières premières, engendre pour la faim et la pauvreté ; invite la Commission à analyser l’impact de la spéculation sur les prix des denrées alimentaires. » Il souligne que la « crise alimentaire est étroitement liée à la crise financière au cours de laquelle les injections de liquidités auxquelles ont procédé les banques centrales pour prévenir des faillites sont susceptibles d’avoir intensifié les investissements spéculatifs dans les produits de base. » Les parlementaires considèrent que les politiques du FMI et de la Banque Mondiale privilégiant les monocultures d’exportation au détriment de l’agriculture vivrière sont responsables de la situation actuelle.


                          Pour ce qui est des « guerres », je ne vois pas l’impact majeur qu’elles peuvent avoir sur des pays où les exploitations vivrières sont déjà abandonnées, parce que non rentables ; faux argument.

                          La vraie guerre, c’est celle menée par l’OMC, le FMI, la Banque Mondiale, les subventions aux agricultures des pays développés, et les spéculateurs sur les produits alimentaires.


                        • sisyphe sisyphe 23 novembre 2009 16:19

                          Le bouffon, c’est toi, mais sinistre, parce que du côté des affameurs, des salauds, comme systématiquement.

                          Crapule libérale.


                        • Le péripate Le péripate 23 novembre 2009 16:23

                          Du côté des affameurs, il y a la Corée du Nord.
                          Bientôt le Vénézuela, qui commence à manquer de tout.

                          Les criminels sont bien ceux qui soutiennent ces régimes.


                        • ZEN ZEN 23 novembre 2009 16:25

                          @ Péripate
                          Sur la guerre ?
                          Si, il y a beaucoup à dire sur celles que nous exportons, au Kivu, par exemple...


                        • ZEN ZEN 23 novembre 2009 16:17

                          Bouffon (s) !!?

                          C’est ce qu’aimeraient dire beaucoup d’Africains, notamment
                          On va nommer Péripate à la FAO ou le mettre à la place de Pacal Lamy
                          Il a les solutions !...


                          • Le péripate Le péripate 23 novembre 2009 16:42

                            La carte de la faim dans le monde de la FAO, exprimée en pourcentage de la population. Cette carte utilise les mêmes données 2003. On peut comparer avec cette carte des conflits (2001).


                            • ZEN ZEN 23 novembre 2009 17:08

                              A part le sida.... ?!!
                              Un journaliste, cet Irlandais ?
                              Allez lui dire de faire un peu d’histoire et d’économie pour sortir de ses caricatures grossières
                              Il oublie de dire que l’Afrique nous a rapporté beaucoup...et continue de le faire
                              Alors, on oublie le fait colonial et néocolonial, la corruption des élites par nos pétroliers et autres Bolloré ? En termes financiers, l’Afrique nous rapporte plus qu’elle peut nous coûter. Elle s’épuise à rembourser les prêts des fonds vautours et paie les conséquences de la politique du FMI...
                              Au Congo, le bon roi Léopold s’est bien servi,la Belgique et les services Us ont porté Mobutu au pouvoir, et cela a permis ainsi le dépeçage que l’on observe aujourd’hui encore...
                              Une population normalement éduquée réduit automatiquement ses naissances, comme on peut l’observer déjà dans certains pays, comme la Tanzanie


                              • sisyphe sisyphe 23 novembre 2009 17:26

                                Les petits apôtres des affameurs de la terre se sont sentis (justement) mis le nez dans leur ignominie ; du coup, les voilà vexés, à essayer de faire de la désinformation, de jouer aux couillons, de venir sortir n’importe quel texte de n’importe quelle raclure raciste pour essayer de soutenir leur indignité (trop fort, « l’essayiste » irlandais" !!).

                                Toute honte bue, comme d’habitude, ils dévoilent ainsi leur vrai visage du cynisme le plus dégueulasse, qui dénie une réalité tragique, par pure idéologie mortifère.

                                Qu’est-ce qu’ils peuvent en avoir à foutre, que 1 milliard 200 millions d’êtres humains crèvent la faim ; eux, la seule chose qu’ils sont prêts à défendre, c’est le système qui les provoque ; des ordures libérales, comme chacun peut le constater.

                                Des êtres à écarter absolument, des ennemis du genre humain.

                                Les laisser à leur débectante indignité, et continuer d’enfoncer le clou, en montrant, FAITS, PREUVES ET CHIFFRES A L’APPUI, l’abjection totale d’un système où l’argent compte plus que les vies humaines.
                                Et ne cesser de le combattre, de dénoncer ses crimes.


                              • Le péripate Le péripate 23 novembre 2009 17:12

                                Un chercheur indien a publié sur le site du Cato Institute une étude sur le développement indien.

                                Intitulé joliment « le socialisme tue », l’auteur calcule le manque à gagner en termes humain résultant du retard à l’ouverture de l’économie indienne.
                                Si l’inde avait démarré en même temps que la Corée, Taïwan, Hong Kong, Singapour la Thaïlande, l’Indonésie et la Malaisie, elle aurait eu :
                                14, 5 millions d’enfants auraient survécu.
                                261 millions d’adultes n’auraient pas été analphabètes
                                109 millions d’individus auraient érté au dessus du seuil de pauvreté.


                                • ZEN ZEN 23 novembre 2009 17:16

                                  L’Afrique vue autrement...Par les causes, non seulement les effets

                                  ... endettement croissant malgré le remboursement de montants importants ; échange inégal entraînant un déficit commercial croissant. Si l’on additionne les effets négatifs de cet ensemble, il n’est pas exagéré de dire que les bulletins de santé positifs qu’exhibent pour l’Afrique les médias et les institutions financières internationales sont purement mensongers.

                                  La preuve : dans ses documents internes, le FMI est quelques fois amené à poser un diagnostic qui est très éloigné des proclamations optimistes de mise dans les communiqués officiels : « Le poids de la dette reste extrêmement élevé et l’accumulation d’arriérés de paiement augmente encore ce poids ; cela est démontré par le fait que la plupart des pays du continent ont atteint un stock de dette qui dépasse 400% des revenus annuels d’exportations (ou 4 années d’exportations).

                                  Seuls quelques pays semblent avoir un espoir de réussir à payer le service de la dette d’une telle ampleur. Pour la plupart des autres, cependant, le service de la dette effectivement payé représente le double des nouveaux flux de la part des bailleurs de fonds et des donateurs. Il y a un risque que le poids excessif de la dette empêche l’arrivée des investissements directs et des autres flux privés » (IMF-FMI, 1995, p. 44).

                                  Ajustement structurel : le fiasco

                                  La Banque mondiale et le FMI prétendent que l’application des politiques d’ajustement structurel (rebaptisées depuis 1999 “ Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté ”) permet d’attirer les capitaux privés indispensables au décollage économique.

                                  Afin d’attirer les capitaux privés, les gouvernements africains sont priés de réduire à sa plus simple expression l’impôt sur les bénéfices réalisés par les entreprises étrangères et de permettre la libre sortie (= rapatriement) des bénéfices vers la maison-mère (située dans 95% des cas dans les pays les plus industrialisés).

                                  S’y ajoutent d’autres incitants : on prie les gouvernements d’offrir gratuitement les terrains et l’infrastructure de communication aux entreprises étrangères qui désireraient s’installer dans le pays. Si cela ne suffit pas, on leur recommande de créer des zones franches dans lesquelles aucun impôt n’est prélevé et où le code du travail et les contrats collectifs, en vigueur dans le pays, ne sont pas d’application.

                                  Pour obtenir un flux d’investissements étrangers, les Etats africains renoncent donc à des recettes d’impôts, augmentent certaines dépenses d’infrastructure, offrent des parties du patrimoine national (terrains, etc.) et permettent le non respect de certains aspects de la réglementation du travail.

                                  Après au moins dix années d’application de ces politiques, quel est le résultat ? Assiste-t-on à un afflux de capitaux privés étrangers (ce qu’on appelle les IED - Investissements Etrangers Directs) ?

                                  Non, il n’y a pas d’afflux de ces capitaux privés. Cela est confirmé par la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED) dans un rapport publié en juillet 2000 sous le titre “ Les flux de capitaux et la croissance en Afrique ”.

                                  Ce que révèle le Rapport est édifiant : non seulement il n’y a pas d’afflux, mais il y a une baisse (CNUCED, 2000, p. 4). Dans la période 1975-82, les entrées de capitaux privés représentaient 3,9% du Produit National Brut des pays d’Afrique subsaharienne ; en 1983-1998, période de généralisation de l’ajustement, ils ne représentaient plus que 1,8% du PNB, soit une chute de plus de 50% par rapport à la période 1975-82 (période qui a précédé la crise de la dette et le début des politiques d’ajustement).

                                  Le constat est sans appel : échec pour le FMI, la Banque mondiale et les gouvernements africains qui ont appliqué cette politique.

                                  Non seulement les capitaux étrangers privés n’affluent pas mais les capitaux privés nationaux quittent les pays concernés en quantités de plus en plus grandes. La levée des contrôles sur les mouvements de capitaux ordonnée par le FMI et la Banque mondiale permet en effet aux capitalistes africains de placer, plus facilement qu’auparavant, “ leur ” argent à l’étranger. Cela s’appelle, dans le jargon, “ achat d’actifs étrangers par des résidents africains ”. La CNUCED ne dit pas autre chose dans le passage suivant : “ Au cours des dix dernières années, certains pays africains ont eux aussi libéralisé les sorties de fonds, ce qui facilite l’acquisition d’actifs à l’étranger ” (p. 12).

                                  Seuls quelques pays n’ont pas libéralisé ou ont durci les contrôles tels le Soudan, le Zimbabwe ou la République démocratique du Congo.

                                  L’extrait suivant indique que la CNUCED, certes de manière prudente, fait un constat négatif de portée générale : “ Les données concernant l’Afrique tendent donc à confirmer la conclusion qui avait été formulée à propos des marchés émergents à savoir que la libéralisation des mouvements de capitaux à court terme non seulement ne contribue que très peu aux apports nets de capitaux, mais est une source importante d’instabilité ” (p.19). Autrement dit, les politiques d’ajustement dans leur dimension “ libéralisation des mouvements de capitaux ” n’apportent aucun résultat positif durable pour les pays qui les appliquent. 

                                  Rubens Ricupero, secrétaire général de la CNUCED, dans l’introduction d’un précédent rapport intitulé “ Le développement de l’Afrique : une approche comparative ” (CNUCED, 1998, p. 129) faisait, de manière plus pointue, le même constat et interpellait les gouvernements des pays les plus industrialisés sur le secret bancaire, qui permet la dissimulation de capitaux quittant légalement les pays du Sud, alors qu’ils sont le produit du vol : “ La libéralisation des opérations en capital a peu de chances de faire revenir les capitaux fugitifs qui, selon certaines estimations, représentent 70% de la richesse privée non foncière dans les pays subsahariens. Ces capitaux semblent constitués surtout de deniers publics détournés illicitement, plutôt que de revenus industriels et commerciaux à la recherche de stabilité économique ou de rendements élevés à l’étranger. La modification de la réglementation bancaire des pays développés où ces capitaux sont dissimulés pourrait avoir des résultats positifs à cet égard ” (CNUCED, 1998, p. XVII).

                                  Quelles conclusions tirer de cet extrait ? D’abord, l’ajustement structurel, loin de lutter contre la corruption, la facilite et l’augmente. Ensuite, les autorités des pays les plus industrialisés devraient modifier la législation bancaire, comme le demande l’Appel de Genève lancé par sept magistrats européens (cité par Jean de Maillard, Un monde sans loi, la criminalité financière en images, Stock, 1998, p. 136-137) notamment pour réprimer les détournements, le recel... ce qui implique la levée du secret bancaire....


                                  • foufouille foufouille 23 novembre 2009 17:20

                                    solution
                                    ils prennent leurs fourches
                                    ils pendent leurs dirigeants et leurs amis liberalistes
                                    et ils ont des terres


                                    • Triodus Triodus 23 novembre 2009 17:26

                                      Salut Foufouille,

                                      Le sang et les tripes, ça fait du bon engrais au moins ?


                                    • foufouille foufouille 23 novembre 2009 17:41

                                      salut triodus
                                      sais pas .....
                                      on peut toujours donner leur cadavre aux cochons ...........


                                    • sisyphe sisyphe 23 novembre 2009 17:43

                                      @ foufouille

                                      le problème n’est même pas celui des terres : il est de la non-rentabilité de leur travail, vu la concurrence faussée par les subventions versées aux pays développés, qui vendent leurs produits au dessous des prix de revient, ce qui a ruiné tous les petits agriculteurs, les obligeant à abandonner leurs exploitations.

                                      ET de la spéculation sur les produits alimentaires, qui les rend hors de portée des 1 milliard 200 millions : 1 HUMAIN SUR 6 : qui n’ont plus les moyens de se nourrir.


                                    • Triodus Triodus 23 novembre 2009 17:52

                                      Bonsoir Sisyphe,

                                      J’ai eu echo il y a quelques mois du fait que le sida serait également une cause importante de malnutrition, décimant les personnes travaillant les terres..

                                      Est-ce le cas, et si oui, dans quelles proportions ?

                                      Cordialement,
                                      T.


                                    • Triodus Triodus 23 novembre 2009 17:56

                                      ..non ! on fait pas de jambon avec des gens pas bons..

                                      ++


                                    • sisyphe sisyphe 23 novembre 2009 18:17

                                      @ Triodus

                                      Je n’ai pas d’information précise à ce sujet, qui n’est relevé nulle part dans le rapport de la FAO, ni les autres sources ; c’est donc qu’il ne doit pas avoir une incidence significative.

                                      D’autre part, comme déjà dit, le problème n’est pas de l’exploitation des terres, mais de leur non-rentabilité, cause de leur abandon, d’une part ; et, d’autre part, de la spéculation sur les produits alimentaire, qui les rend matériellement hors de portée des plus démunis.
                                      Il y a suffisamment de nourriture, mais pas à la portée de tous.

                                      Le sida ne doit certes rien arranger, hélas, mais n’est pas une cause significative.


                                    • sisyphe sisyphe 23 novembre 2009 17:49

                                      Bon.

                                      Décalage horaire oblige, je vous laisse.

                                      (bizarre, on ne voit pas les membres du Comité de la Truffe, sur ce genre de sujet ; faut dire, qu’y a pas de chasse de soucoupiste en vue...)

                                      Allez ; à plus...


                                      • foufouille foufouille 23 novembre 2009 18:31

                                        @ sisyphe
                                        la terre permet de cultiver
                                        ce qui permet de manger


                                      • Le péripate Le péripate 23 novembre 2009 17:51

                                        Au cours des 50 dernières années l’aide à l’Afrique s’est monté à plus de un trillion de dollars.

                                        Pourquoi ça ne marche pas ?

                                        Une économiste zambienne, Dambisa Moyo,
                                        dénonce l’aide non seulement inutile, mais qui tue.


                                        • Big Mac 23 novembre 2009 18:00

                                          Tiens donc la censure est passée supprimer un post de Marc Gélone ? Vous me direz que sous un article à Sisyphe ce n’est guère étonnant !

                                          Quand on voit les procédés de ces grandes âmes pour lesquels tout contradicteur n’est qu’un fasciste qu’il faut censurer, on se demande quelle est pour eux la définition du fascisme.

                                          Alors vous l’aurez compris ce ne sont pas les guerres civiles, clan contre clan, secte contre secte qui provoquent la faim en Afrique sub-saharienne mais plutôt l’avidité vorace des occidentaux qui en sont quasi-absents.

                                          Les absents ont toujours tort.


                                          • sisyphe sisyphe 23 novembre 2009 18:12

                                            Ben oui, mon brave !

                                            Comme le montre l’article, tous les chiffres, et tous les liens cités, les 1 milliard 200 millions d’humains souffrant de la faim ( pourquoi ne viens tu parler que de l’Afrique sub-saharienne, en bon petit désinformateur raciste), sont les victimes du libéralisme, et de rien d’autre.

                                            Tu as des arguments à opposer, des chiffres, des liens, ou tu ne viens ici que pour faire tes petites provocations de dégénéré ?

                                            Et tu attends pour venir, en bon petit lâche, que j’aie annoncé que je partais, pour glisser ton « les absents ont toujours tort » ?

                                            Pauvre minable...


                                          • sisyphe sisyphe 23 novembre 2009 18:20

                                            C’est sûr que c’est pas dans la chaumière d’un petit cynique égoïste comme toi qu’on doit pleurer sur les enfants qui meurent de faim, hein, mon brave ?

                                            Toi, à partir du moment où t’as le ventre plein, hein...les autres ....


                                          • sisyphe sisyphe 24 novembre 2009 05:15

                                            La trivialité va toujours de pair avec la vulgarité de l’esprit


                                          • ZEN ZEN 23 novembre 2009 18:51

                                            Aider à l’éducation des populations jeunes (les filles surtout !) est le plus sûr moyen pour arriver à une baisse de la natalité et une stabilisation de la population, comme on peut le voir dans certaines régions de Tanzanie où le mouvement Aide et Action travaille en ce sens...
                                            Mais dans beaucoup de pays africains, les conditions drastiques imposées par le FMI et la politique quasi-criminelle de l’OMC (voir mes posts plus haut et l’opinion de Pisani) freinent les moyens qui pourraient être réservés à l’éducation, la clé du développement...


                                          • Le péripate Le péripate 23 novembre 2009 18:56

                                            D’accord. L’éducation est la priorité. Mais une éducation libre.


                                          • sisyphe sisyphe 23 novembre 2009 18:56

                                            @ Actias

                                            L’éthique vous oblige a agir (dans la mesure du possible) pour prendre en compte les interets des humains qui existent. Donc si ils ont faim il faut leur venir en aide, meme si ca ne resoud pas le probleme a long terme.

                                            Parallalélement, il faut encourager tout le monde à moins se reproduire.

                                            Oui.
                                            Ce n’est pas seulement une question « d’éthique » ; c’est une question de système global.
                                            Ce n’est pas « leur venir en aide » comme le ferait une association humanitaire ; c’est supprimer LES CAUSES du problème.
                                            A savoir supprimer la disparité créée par les subventions aux agricultures des pays développés, ET supprimer la possibilité de spéculation sur les produits alimentaires.
                                            Supprimer le pouvoir, dans ces domaines, de l’OMC, de la Banque Mondiale, du FMI qui sont A LA BASE de ces problèmes, comme le reconnait, dans un extrait cité plus haut, même le Comité Européen (qui n’a pourtant rien de gauchiste).

                                            Pour l’avenir, encourager à moins se reproduire est une question très délicate, qui pose bien d’autres problèmes. A partir du moment où, dans un pays, la fécondité est inférieure au taux de reproduction nécessaire (au moins 2 enfants par parents), le pays vieillit et s’appauvrit.
                                            Alors, le faire dans les pays où la reproduction est nettement trop importante, oui ; mais il y en a peu, et les progrès de l’hygiène et de la médecine font que les hommes vivent plus vieux qu’avant ; d’où augmentation de la population.

                                            EEn revanche, préparer un écosystème viable pour les générations à venir, d’accord ; mais cela suppose aussi d’autres moyens de production, plus adaptés, et un mode de vie moins énergivore pour les pays les plus évolués ; une autre croissance ; et là, on touche d’autres problèmes.

                                            Donc, le problème de la population, pas si simple à organiser.

                                            En attendant, faisons que change le système actuel où il existe suffisamment de nourriture pour tout le monde, mais où, pour les facteurs énoncés plus haut , 1 huain sur 6 n’a PAS LES MOYENS d’accéder à la nourriture ; c’est l’urgence.


                                          • projetX projetX 24 novembre 2009 11:03

                                            « Donc si ils ont faim il faut leur venir en aide, meme si ca ne resoud pas le probleme a long terme. »

                                            justement , c’est cela la grande erreur !

                                            là ou avant on avait des populations reduites qui travaillaient pour leurs survies et cultivaient, on a desormais des populations d’affamés et de pauvres qui ont juste assez à manger pour se reproduire, detester leur voisin et se battre entre eux.

                                            L’aide humanitaire n’a resolu aucun probleme, elle ne fait d’aider à la survie de populations qui ne devraient pas exister naturellement.

                                            Il serait bcp plus sage d’aider à la culture, à l’irrigation, mais tout cela n’est possible que si le gouvernement de ces pays prend des mesures de restriction demographique.
                                            Mais ceux ci ne le feront pas, car ils recuperent une partie de l’aide financiere et surtout se disent que « tant qu’ils niquent , ca les occupe »...


                                          • sisyphe sisyphe 24 novembre 2009 11:56

                                            Par projetX (xxx.xxx.xxx.178) 24 novembre 11:03

                                            « Donc si ils ont faim il faut leur venir en aide, meme si ca ne resoud pas le probleme a long terme. »

                                            justement , c’est cela la grande erreur !

                                            C’est ce que je ne cesse de dire.

                                            Il ne s’agit pas d’aide humanitaire, mais de s’attaquer aux causes des problèmes


                                            Il serait bcp plus sage d’aider à la culture, à l’irrigation, mais tout cela n’est possible que si le gouvernement de ces pays prend des mesures de restriction demographique.

                                            En partie, oui, mais ce n’est qu’un aspect mineur du problème.

                                            Le problème, comme répété tout au long de ce fil, c’est les subventions aux agricultures des pays développés, qui ont mis à genoux les agricultures vivrières, ET la spéculation sur les produits alimentaires, qui les rendent hors de portée des plus miséreux.

                                            Et il ne s’agit pas que des pays sous-développés ; c’est A NOS PORTES que ça se passe ; en France, 1 million de personnes souffrent de la faim, 8 millions n’en sont pas loin, puisque sous le seuil de pauvreté. Il faut cesser de projeter les problèmes chez les autres, quand, par les effets de la politique globale, ils se posent ici-même.


                                          • kitamissa kitamissa 23 novembre 2009 18:30

                                            bon !....... nom et adresse des 1 milliard 200 millions d’affamés ? smiley smiley


                                            • foufouille foufouille 23 novembre 2009 18:35

                                              ils ont du mal a manger .........
                                              si on compte les notres, ca fait bcp plus


                                            • frédéric lyon 23 novembre 2009 18:35

                                              On a censuré mon post !


                                              Alors je reprends.

                                              La situation de l’Afrique Noire est paradoxale, car ce continent n’est pas surpeuplé, si l’on compare les densités de population moyenne en Afrique et en Europe, par exemple, il ne manque pas de terres arables, ni d’eau.

                                              D’ailleurs les Chinois se sont précipités pour s’emparer de millions d’hectares en Afrique, à des conditions très avantageuses, et ils mettront ces terres en exploitation en important des agriculteurs et des équipements chinois.

                                              Les Africains ne maitrisent pas l’agriculture, et ne maitrisent surtout pas les méthodes modernes d’agriculture, les rendements agricoles de l’agriculture traditionnelle sont très bas.

                                              Un exemple : Le Zimbabwe était un pays exportateur de céréales lorsque l’agriculture était contrôlée par les Européens. Aujourd’hui c’est un pays qui ne peut plus nourrir sa propre population, car les fermes européennes ont été attribuées aux autochtones, qui les ont convertis aux méthodes de culture que maitrisent les Africains et les rendements se sont donc effondrés.

                                              A noter qu’une situation similaire provoquera dans un laps de temps très court, dans une vingtaine d’années tout au plus, l’effondrement de l’Agriculture Sud Africaine. 

                                              Et ceci même sans politique de redistribution des terres par le gouvernement, comme cela a été pratiqué par Robert Mugabe au Zimbabwe : Les fermiers européens d’Afrique du Sud vieillissent et leurs enfants sont partis faire des études en Australie ou en Angleterre et ne reprendront pas les terres cultivées aujourd’hui par leurs parents.

                                              La situation du Moyen-Orient sera sans doute encore pire que la situation de l’Afrique Noire dans environ trente ans, lorsque la rente pétrolière sera épuisée. Cette rente finance essentiellement des importations alimentaires aujourdhui, mais demain c’est la famine qui règnera, car le Moyen-Orient est moins bien doté en terres arables que l’Afrique et de plus il manque d’eau.

                                              La croissance démographique de ces régions est une preuve de leur imprévoyance, il faudra demain mettre en place des politiques décidées au niveau international par les organisations multilatérales, de façon à procéder aux investissements nécessaires et de façon à éradiquer les comportements individuels et collectifs qui sont à la racine du sous développement persistant de ces régions.

                                              En d’autre terme, il faudra revenir sur la décolonisation en catastrophe à laquelle les Européens ont procédés dans les années soixante, et mettre en place des tutelles administratives sous des formes à définir.

                                              D’ailleurs les ébauches de ces tutelles sont déja en place, il y aujourd’hui beaucoup de ces pays qui sont sous surveillance de la Banque Mondiale ou du FMI, c’est à dire qu’ils sont sous tutelle financière et qu’ils ne sont plus vraiment indépendants. Ils sont aussi sous surveillance constante de la FAO, qui fournit l’aide alimentaire d’urgence et qui surveille de près les productions agricoles. 

                                              Les organisations internationales ont donc déja mis en place ce qu’il faut bien appeler des administrations parallèles, qui sont les seules à fonctionner réellement.

                                              • foufouille foufouille 23 novembre 2009 19:06

                                                pas besoin d’ogm
                                                tes copains obligent justement les paysans a acheter des graines hors de prix
                                                tout en interdisant l’autoproduction de graines


                                              • sisyphe sisyphe 23 novembre 2009 19:09

                                                Par kronfi (xxx.xxx.xxx.127) 23 novembre 18:44

                                                que des millions d’humains n’ont pas droit a l’eau et que les OGM sont combattus dans les pays riches pour de fallatieuses raisons de bobos...

                                                Difficile de discuter avec des gens qui sont incapables de raisonner autrement que par idées toutes faites, et fausses, en plus.

                                                Les OGM ont prouvé, partout où on les a utilisés en masse, qu’ils provoquaient des catastrophes, et la ruine des petits exploitants ? C’est le cas en Inde, où des milliers d’abriculteurs se sont suicidés parce que ruinés, ne pouvant plus faire face à leur endettement vis à vis des semenciers. 

                                                Le tout, en plus, pour des résultats nettement moins bons qu’avec des semences traditionnelles : il faut se renseigner un minimum avant d’avancer des conneries...

                                                C’est difficile à comprendre que ça revient plus cher de devoir racheter des graines tous les ans, au lieu d’utiliser celles de la dernière récolte ? 

                                                et on vient maintenant nous bassiner avec les pauvres..... et les mourrants de faim

                                                Pauvre Securitate !

                                                On vient le « bassiner avec les pauvres et les mourrants de faim. »

                                                Mais, mon gros, t’inquiète ; retourne à ton opulence, ton égoïsme bestial, ton cynisme méprisant, et ta connerie basique ; à ton stade, c’est bien trop tard pour espérer un quelconque humanisme de ta part ; t’es une racaille, jusqu’à la fin de tes jours.

                                                Pas grave, des mecs comme toi, on s’en passe ; on veut juste les mettre hors d’état de nuire, pour laisser le champ libre à ceux pour qui la vie humaine vaut plus que l’argent ; ça ne te concerne pas ; dégage.


                                              • ZEN ZEN 23 novembre 2009 19:19

                                                on vient maintenant nous bassiner avec les pauvres

                                                Désoler de vous empêcher de manger et de dormir en rond... :(


                                              • ZEN ZEN 23 novembre 2009 19:31

                                                Je voulais écrire : désolé, bien sûr...


                                              • sisyphe sisyphe 24 novembre 2009 05:23

                                                Par kronfi (xxx.xxx.xxx.9) 23 novembre 19:48

                                                « soyons clairs il est pas question de stigmatiser les pauvres et les mourrants de faim

                                                mais juste de dire qu’il faut arreter de nous pomper pour le co2 et je ne sais quoi encore AVANT DE SE PREOCCUPER DE L’ESSENTIEL
                                                c’est a dire l’acces a l’eau et la nourriture »

                                                Tiens !

                                                Pour « l’essentiel », nous voilà d’accord !

                                                En revanche, au lieu de fustiger les dépenses faites pour l’écologie, donc, pour une planète plus vivable pour tous, il me semble que c’est bien les fortunes de millions de milliards déversés aux banques, sans qu’elles les remettent dans l’économie, mais uniquement pour reprendre leur jeu spéculatif (cf liens dans l’article), qui sont un scandale empêchant de se consacrer à l’essentiel.


                                              • frédéric lyon 23 novembre 2009 18:54

                                                Il a d’autres idées reçues à qui il convient de tordre le cou lorsqu’on parle des problèmes de la faim dans le monde.


                                                1° Tout d’abord ce problème n’intéresse plus vraiment que l’Afrique et demain le Moyen-Orient, depuis que la « révolution verte » appliquée en Asie a permis une augmentation considérable des rendements agricoles dans cette région

                                                Il est probable que l’extension des cultures d’OGM permettra d’augmenter encore ces rendements dans le futur.

                                                Les sous-rendements agricoles et la sous-alimentation qui en découle n’intéressent donc plus qu’un quart de l’humanité, ce qui est un progrès considérable. Les problèmes du dernier quart de l’Humanité en déshérence pourront être résolu par une mise sous tutelle exercée par les trois autres quarts.

                                                2° Deuxième idée reçue : Il est archi-faux de dire que les surplus agricoles des pays développés pourraient nourrir les pays qui souffrent de leur mauvaise gestion de leurs démographies et de leurs agricultures, car les surplus des pays développés sont en général constitués de denrées agricoles que les populations des pays sous développés ne consomment pas.

                                                Exemple : La diète traditionnelle en Afrique ne comprend pas de beurre, ni de laitages, ni de matière grasse animale, ni de blé, ou autres céréales cultivées dans les pays tempérés. 

                                                Il existe parois même des incompatibilités majeures : la consommation du lait de vache n’a été rendu possible en Europe que par une mutation génétique qui s’est produite dans nos populations il y a environ 7000 ans, qui a entrainé la production par nos organismes des enzymes nécessaires à sa digestion.

                                                Il est donc inutile, et même parfois peu recommandé, de leur fournir des denrées alimentaires qu’ils ne consommeront pas. Nos surplus ne sont donc pas la solution qui permettra l’éradication de la sous-alimentation du Tiers Monde.

                                                Cet « article » de Sisyphe est donc sans grande valeur.

                                                • ddacoudre ddacoudre 23 novembre 2009 22:31

                                                  bonjour frédéric

                                                  surpris par ton analyse qui est bien fondé et reflète les problèmes qu’il ne faut pas créer quand l’on veut aider d’autres états quand l’on en fait qu’une approche seulement morale. l’action humanitaire demande la connaissance que tu soulèves. la recherche vivrières tente d’apporter une solution dans le cadre des agricultures possibles dans les régions concernés, mais il ne faut pas nier que souvent ce sont nos organisations basées sur le libre échange qui a contraint nombres de ces pays d’abandonner leur production vivrière pour produire une agriculture tourné vers l’exportation afin de rentrer des devises pour rembourser l’endettement au FMI, et s’offrir les produits manufactures que leur propose l’occident.

                                                  l’écart de développent qu’il existent entre ces pays et l’occident demandait autre chose que l’impérialisme dont nous avons fait preuve pour profiter de leur richesse sans un juste retour parce que notre organisation économique développe des modèles « égoïstes » qui ne se réforment que dans le conflit. c’est pour cela que souvent il m’arrive d’écrire que le capitalisme n’a pas atteint l’âge adulte au regard de l’histoire humaine, ou l’on peut écrire qu’il est un formidable étouffoir des consciences.
                                                   il n’y a pas beaucoup de gens qui savent qu’il y a eu une mutation pour être réceptif à la lactose, bien qu’il demeure une controverse, et que certains scientifiques ont établi que notre consommation de plantes vivrières, ne sont plus celles que consommaient les hommes préhistoriques, ce qui laisse supposer que ce n’a pas du être la seule mutation.

                                                  cordialement.


                                                • ZEN ZEN 23 novembre 2009 19:04

                                                  Lyon n’a rien compris
                                                  Il n’est pas question de leur fournir quoi que soit, mais de créer les conditions du développement de leur agriculture vivrière, ravagée pas les règles imbéciles d’ouverture de l’OMC (voir plus haut)

                                                  "....D’après l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), 1,02 milliard de personnes" – une personne sur sept – souffre de la faim dans le monde. Avec deux régions particulièrement touchées : l’Afrique sub-saharienne et l’Asie du Sud. Ce nombre ne dépassait pas 800 millions de personnes il y a encore trois ans. « La nouveauté depuis 2007, c’est que les victimes habitent les villes », précise Marc Dufumier, agronome, spécialiste du développement, et auteur de Nourrir l’humanité (La Découverte, 2008)._______La flambée des cours agricoles de 2007-2008, qui avait provoqué des « émeutes de la faim » dans plusieurs capitales de pays en développement au printemps 2008, n’est plus d’actualité. A l’exception du sucre, les prix, certes très volatils, sont désormais orientés à la baisse sur le long terme, grâce, entre autres, à des perspectives d’améliorations des rendements et à de bonnes récoltes dans des pays exportateurs comme l’Australie et l’Ukraine. Mais ce sont désormais les effets de la crise économique qui se font sentir, et sapent les revenus des plus pauvres. Les Nations unies estiment à une centaine de millions le nombre de personnes qui n’auraient plus les moyens de se nourrir à cause de la crise.
                                                  Quant aux prévisions, elles sont vertigineuses. Pour nourrir les 9,1 milliards d’habitants de la planète à horizon 2050, il faudra augmenter d’ici là les volumes de production de 70%. D’après la grande majorité des agronomes réunis fin septembre à Rome, l’équation, pourtant, est tenable. Grâce, notamment, à l’ampleur des surfaces non cultivées (au moins trois milliards d’hectares, contre 1,5 milliard d’hectares cultivés). L’enjeu serait plutôt de savoir si cette production sera accessible aux pays du Sud, et surtout à quel prix.
                                                  ____Au-delà de la flambée des cours et/ou de la crise économique, des raisons plus structurelles continuent d’expliquer les désordres alimentaires sur la planète. Parmi celles-ci :• La hausse structurelle des prix de l’énergie (qui se répercute presque mécaniquement sur les cours), • L’explosion démographique dans certains pays du Sud, • L’engouement pour les agrocarburants, • La
                                                  spéculation financière sur les cours dès qu’une récolte s’avère moins bonne que prévu, ou encore les modifications des régimes alimentaires dans les pays émergents (en mangeant plus de viande et moins de riz, « à l’occidental », les Chinois utilisent de plus en plus de terres pour l’élevage, et moins pour l’agriculture stricto sensu). Reste une grande inconnue : les effets du changement climatique sur l’agriculture.
                                                  ___C’est la grande affaire des derniers mois sur le front agricole : des pays d’Asie et du monde arabe, assis sur des réserves de change confortables, achètent, ou louent pour 99 ans, d’immenses terrains cultivables, dans des pays pauvres, en Afrique, en Asie du Sud et en Amérique latine. Les Sud-Coréens à Madagascar, les Chinois aux Philippines, etc. A chaque fois, la production est exportée vers les pays propriétaires des terres en question, pour garantir leur souveraineté alimentaire.___La presse s’est emparée du phénomène et a lancé un débat sur ce que certains considèrent comme de nouvelles formes de néocolonialisme. L’ONG
                                                  Grain, qui a réalisé, en octobre 2008, le tout premier rapport de référence sur la question, tient à jour un site passionnant
                                                  ...


                                                  • sisyphe sisyphe 23 novembre 2009 19:13

                                                    Zen, merci de ta patience, et de ton intelligence ; mais pas la peine de les utiliser pour Lyon ; ça lui passe au-dessus des quelques neurones qu’il a .

                                                    En revanche, merci de tous tes liens.


                                                  • ZEN ZEN 23 novembre 2009 19:37

                                                    Pour Lyon,j’ai une âme de missionnaire, que veux-tu smiley
                                                    On ne sait jamais...
                                                    Un miracle pourrait arriver


                                                  • claude claude 23 novembre 2009 23:30
                                                    bonjour Sisyphe et Zen.

                                                    bravo pour l’article de Sisyphe et la patience de Zen .

                                                    on sent, en lisant les posts, qu’ils y en a qui sont nostalgiques du temps du « bon blanc colonisateur », du missié bwana, en chaise à porteur trimbalé par 4 noirs qui chantent ses louanges.

                                                    les groupes agro-alimentaires ont détruit les cultures vivrières des populations africaines, asiatiques, sud américaines pour placer leurs produits formatés : en afrique, un kg de tomates européennes coûte moins cher qu’un kg produit sur place !

                                                    ces mêmes entreprises, ont détourné les mères de l’allaitement en les convertissant à l’allaitement artificiel ... les grands groupes comme Nestlé, ont favorisé les diarrhées parfois mortelles, de nourrissons, parce que l’eau utilisée pour les biberons n’est pas stérile.

                                                    on détruit des milliers d’hectares de forêt, en faisant au passage, disparaître des centaines d’espèces animales et végétales, au profit de plantations de bananes, de bio-carburant,... qui sont destinés à la consommation d’une minorité.

                                                    il est effarant de constater qu’il y en a qui n’ont rien compris. la question à se poser est quelle planète voulons nous laisser à nos enfants ?

                                                    1,2 milliards de personnes souffrent de la faim, et vivent à côté de minorités qui gaspillent vivres, ressources naturelles, qui détruisent les forêts primaires pour faire plus rapidement du profit...

                                                    une minorité de nantis méprise un quart de l’humanité. il y a déjà eu des émeutes de la faim qui ont été contenues et matées ; mais il va arriver un jour où la colère sera incontrôlable. les gens qui ont faim ont l’énergie du désespoir, et une fois lancé, ne s’arrêteront pas en cours de route. ils seront sans pitié. va-t-on devoir affronter une guerre totale de la faim, avant de se rendre compte que la solution est simple et peu onéreuse ?

                                                    va-t-on vers le chaos, ou bien, en rattrapant le coup, faire une légère transfusion de fonds et en tenant nos promesses, rétablir l’équilibre des ressources entre les pays riches, et la partie pauvre des pays sous-développés ?

                                                    les diverses expériences menées prouvent qu’en modernisant l’outil et les techniques de culture des paysan, en favorisant l’accès à l’eau, l’agriculture locale peut nourrir non seulement les paysans, mais l’ensemble de la population.

                                                    soit on laisse faire et je pense qu’on va avoir du souci à se faire, car on risque un conflit nord-sud du type guerre mondiale ; et n’oublions pas que le pétrole est situé... en majeure partie dans les pays du tiers- monde et en Russie...

                                                    soit on respecte la planète dans son ensemble, c’est à dire également les hommes,

                                                     et celle que nous allons laisser à nos enfants, un espace riche, diversifié, pouvant nourrir plusieurs milliards d’hommes, parce que nous possédons la technologie pour le faire, à peu près calme, sans trop de problèmes et qu’ils pourront à leur tour transmettre à leurs enfants...


                                                  • claude claude 23 novembre 2009 23:42

                                                    ps : j’ajouterai que si on arrêtait de soutenir les roitelets et autres tyrans d’afrique, pour rafler pétrole, diamant, bois précieux, minerais divers, l’argent économisé permettrait de nourrir la population de ces pays.

                                                    ensuite les produits de la vente des ressource gérées de manière raisonnable, permettrait de construire des infrastructures, des écoles et des hôpitaux, des industries, développer une politique sociale pour l’ensemble de la population...


                                                  • sisyphe sisyphe 24 novembre 2009 01:29

                                                    @ claude

                                                    merci pour ton témoignage et ton analyse, parfaitement juste.

                                                    Les émeutes reviendront, c’est hélas inévitable, tant que rien n’est fait pour s’attaquer aux causes de cette situation tragique.

                                                    Tout est déjà dit, mais les dirigeants des pays les plus riches continuent à ne rien voir, et les spéculateurs et profiteurs de la situaion à fair en sorte que rien ne change, et que, pis, sous l’effet de la crise, tout s’aggrave : + 18% en un an ...

                                                    Les cyniques tiendront peut-être un autre discours, quand des bandes affamées viendront menacer directement leur sécurité, pour se nourrir.
                                                    Quoique les connaissant, et voyant leurs réactions sur ce fil, ils se contenteront de demander secours par plus de police ; plus de répression.

                                                    Le système a réussi jusqu’ici à produire des individus seulement préoccupés par eux-mêmes, et il se renforce maintenant de leur individualisme égoïste ; chacun pour soi, c’est la meilleure méthode d’exploiter et d’oppresser les peuples.

                                                    Quand, en plus, la télévision fait office d’anesthésique, et de décervellement, le terrain est libre pour les affameurs.

                                                    Il n’y aura que les révoltes pour faire changer les choses. Personne ne les souhaite, parce qu’elles signifieront que les gens n’ont vraiment plus d’autre solution ; pourtant quel autre moyen envisager pour que ce monde prenne enfin conscience de la souffrance qu’il fait subir à une partie toujours plus importante de ses habitants ?


                                                  • claude claude 24 novembre 2009 09:56

                                                    bonjour sisyphe et tout le monde

                                                    il y a un roman du très grand amoureux du genre humain qu’est jean raspail qui évoque ce genre de guerre dans« Le Camp des saints ».

                                                    sinon juste quelques citations, comme ça, pour le plaisir :

                                                    bien sûr celle, qui nous invite à être, égoïstement, des parents responsables  :

                                                    et puis cette autre, que je viens de découvrir, qui englobe l’ensemble de l’humanité :
                                                    • « La Terre n’appartient pas à l’homme, c’est l’homme qui appartient à la Terre. » [Sitting Bull]


                                                  • abdelkader17 23 novembre 2009 19:25

                                                    Salut Sisyphe
                                                    Il vaut mieux prendre en compte les travaux de Jean Ziegler que les élucubrations de nos racistes locaux,qui poussés par haine de l’étranger trouveront toujours des justificatifs aux politiques iniques et destructrices menés par le nord à l’encontre du tiers monde.
                                                    http://www.monde-diplomatique.fr/2008/03/ZIEGLER/15658

                                                    L’Empire de la honte

                                                    Jean Ziegler a été rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l’alimentation. Nul n’est mieux à même de décortiquer le problème de la faim qui ronge la planète. Il explique pourquoi ce n’est pas une fatalité, mais le résultat d’une politique délibérée qui, avec la dette, vise à mettre en coupe réglée les peuples de l’hémisphère Sud. L’auteur montre comment les « cosmocrates » privatisent l’eau, brevètent le vivant, imposent la culture des OGM par la force.

                                                    Cette formidable machine à broyer et à soumettre ne supporte plus aucune limitation à son pouvoir et viole sans complexe le droit international. C’est bien un « empire de la honte » qui s’est subrepticement mis en place.

                                                    Mais c’est précisément sur la honte qu’est fondé le ressort révolutionnaire, comme nous l’ont appris les insurgés de 1789. Et c’est à cette révolution que nous appelle l’auteur, une révolution qui est déjà en marche : insurrection des consciences ici, insurrection de la faim là-bas. Elle seule peut conduire à la refondation du droit et à l’établissement d’un régime plus juste, au Nord comme au Sud.


                                                    • ZEN ZEN 23 novembre 2009 19:40

                                                      Abdel
                                                      Exact
                                                      Puisse DSK t’entendre !
                                                      Il faut dire que la faim, il ne connaît pas... smiley


                                                    • abdelkader17 23 novembre 2009 19:56

                                                      @Zen
                                                      salut l’ami
                                                      Ton calme et ta rectitude sont les marques d’un esprit admirable.
                                                      Ce qui est proprement irrationnel avec ces petits esprits, c’est qu’ils réfutent les travaux de spécialistes reconnus pour donner libre cour à leurs fantasmes réactionnaires.


                                                    • sisyphe sisyphe 24 novembre 2009 01:50

                                                      Salut abdel

                                                      Oui ; la honte peut engendrer la colère, pour conduire à la salutaire révolte.

                                                      Il n’ y aura que ça pour faire changer les choses.

                                                      En ces temps de controverse autour de la tentative de récupération de Camus, pour le prochain 50ème anniversaire de sa mort, rappelons nous ses paroles :

                                                      La révolte, voici la manière de vivre l’absurde. La révolte c’est connaître notre destin fatal et néanmoins l’affronter, c’est l’intelligence aux prises avec le silence déraisonnable du monde, c’est le condamné à mort qui refuse le suicide.«  L’une des seules positions philosophiques cohérentes, c’est ainsi la révolte[

                                                      La révolte c’est aussi s’offrir un énorme champ de possibilités d’actions. Car si l’homme absurde se prive d’une vie éternelle, il se libère des contraintes imposées par un improbable futur et y gagne en liberté d’action. Plus le futur se restreint et plus les possibilités d’actions « hic et nunc » sont grandes

                                                      « La solidarité des hommes se fonde sur le mouvement de révolte et celui-ci, à son tour, ne trouve de justification que dans cette complicité [13] ». Tout n’est pas permis dans la révolte, la pensée de Camus est humaniste, les hommes se révoltent contre la mort, contre l’injustice et tentent de « se retrouver dans la seule valeur qui puisse les sauver du nihilisme, la longue complicité des hommes aux prises avec leur destin

                                                      Oui, souhaitons que cette révolte soit permanente en chacun, et souhaitons qu’elle vienne, solidairement, pour mettre fin aux injustices de ce monde.


                                                    • abdelkader17 23 novembre 2009 19:29
                                                      Les responsables de la famine

                                                      Le jugement de M. Olivier de Schutter, rapporteur des Nations unies sur le droit à l’alimentation, est sévère pour le Fonds monétaire international, la Banque mondiale, les pays riches : « Beaucoup criaient dans le désert depuis des années pour qu’on soutienne l’agriculture dans les pays en développement. Rien n’a été fait contre la spéculation sur les matières premières, pourtant prévisible depuis qu’avec la chute de la bourse, les investisseurs se repliaient sur ces marchés. […] Les plans d’ajustement structurel du Fonds monétaire international ont poussé les pays les plus endettés, notamment en Afrique subsaharienne, à développer des cultures d’exportation et à importer la nourriture qu’ils consommaient. Cette libéralisation les a rendus vulnérables à la volatilité des prix (1). »

                                                      http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2008-05-05-Les-responsables-de-la-famine


                                                      • zvalief 23 novembre 2009 19:46

                                                        je suis vraiment outré par les propos aberrants de certains qui semblent tout juste sortis d’un coma végétatif.
                                                        je ne peux m’empêcher de bondir quand je lis : « Quel est donc la motivation d’une femme africaine desoeuvrée qui fait 5 enfants ou plus alors qu’elle sait qu’elle ne pourra pas les nourrir (je prend l’afrique au hasard). » il y a plein de gens qui stigmatisent la natalité élevée des pays africains mais oublient complétement la mortalité elle aussi très élevée, l’espérance de plus vie plus que réduite, les criminels religieux occidentaux (principalement chrétiens et musulmans) qui vont faire l’apologie de la polygamie, de la famille nombreuse et diabolise la contraception.
                                                        « Que se passe-t-il en Afrique ? Conflits larvées ou ouverts.Conflits qui sont générateurs de famine, l’Europe a une bonne expérience en ce domaine ».
                                                        les occidentaux ont tellement d’expérience qu’ils exportent la guerre maintenant, réfléchissez deux secondes aux causes de ces conflits, la plus part sont dus au redécoupage frontalier post ère coloniale effectué par les occidentaux, les autres au soutien inconditionnel de ces mêmes occidentaux envers les dictateurs locaux, sans oublier le business des armes, regardez qui sont les pays qui en vendent le plus (tiens bizzarement les marchands de mort sont en fait les pays qui se sont proclamés gardien de la paix dans le monde).
                                                        et enfin : « les OGM sont combattus dans les pays riches pour de fallatieuses raisons de bobos... » demandez au paysans sud-américains ce qu’ils en pensent, eux qui maintenant ne peuvent plus planter autre chose que du monsanto...
                                                        une telle méconnaissance du monde est stupéfiante, alors quand en plus ces mêmes personnes se croyant seules détentrices de la vérité cautionnent et protègent le système en place, on comprend pourquoi et comment ce génocide à échelle planétaire n’est pas prêt de s’arrêter.


                                                        • Jojo 23 novembre 2009 19:58

                                                          Bon article Sisyphe Merci,
                                                          Je vois aussi que vous avez révélé un amour aussi immodéré qu’insoupçonné de Péri-chose pour les pauvres.

                                                          Voila que (la main sur le cœur), il conseille aux affamés d’éviter la guerre s’ils veulent manger un morceau. Cela dit, attention il fait dans la nuance lui, puisqu’il n’a rien contre je le cite « une opération de police d’Israël à sa frontière  ». Ah ça, pour phosphorer il phosphore le Péri, presque autant que ses marionnettistes…

                                                          Quoi d’autre ? Ah oui, il en a profité pour voler au secours d’une autre de ses … causes, toujours pour le bien des biafrais  : Les OGM, oui Môssieur. Sur lesquels du reste (énorme surprise smiley), il est en parfait accord avec le Fred Lyon.

                                                          Alors rien que pour les emm... quiquiner ces deux là, un article de Monolecte sur cette solution miracle à la faim dans le monde.

                                                          Laquelle Monolecte, a dans son CV, le commentaire d’un artiste la concernant, séquence souvenir, séquence plaisir pur : 

                                                          Par Emile Red (xxx.xxx.xxx.171) 8 mai 2008 17:07

                                                          Putain de bordel, ça réchauffe le groin de voir une gonzesse qui pisse sur les couilles molles.

                                                          En voilà t-y pas une qu’est burnée jusqu’à la glotte que le mange cul de Weinstein il ose même pas rouvrir sa gueule.

                                                          Moi, je les aime les gerces qui s’tapent les graveleux en couscous quotidien, y z-ont plus qu’a avaler leur chique, les gnaires.


                                                          Mille bravos pour cette bafouille, y’a tous les grossos de la maraille qui se lèchent les babouines quand une tartine fout le souk chez les pansus.


                                                          La gisquette elle cloue le bec aux cafards, les malsains qui se fouttent du tiers comme du quart et qui chialent quand il augmente, le car, faut leur tremper le blair dans la mouscaille pour qu’ils pigent qu’ils ont fauté en votant en lousdé pour le bout de zan. A c’t’heure sont comme des merlans qu’on plume et entravent nada, mais vont débarquer quand le larfeuille sera plat comme limande, et là j’te dis pas la rebiffe, ça risque de tourner en eau de boudin. Les menteurs du bagout vont souffrir, p’t-être même qu’avec un coup de grisou vont finir en cravatte à potence, n’auront que s’qu’ils méritent les tordus.


                                                          Fini l’arnacherie les malencontreux, va falloir qu’ils crachent au panier et recasquent tout c’qu’ils ont barboté dans nos fouilles. Le rase-terre et sa moquette vont devoir faire excuses du boxon dans lequel ils nous ont planté, vont rendre leurs trippes, les graillons et les rillettes surtout que le Mans il connait l’second couteau.


                                                          Merde, faut qu’on se réveille, les enfarinés, faut plus glander, vont nous éponger avant la mi-carème si on les alpague pas ces loufiats. Les talbins qu’on a fourrer dans l’égrugeoir à vote c’est pas un condé pour nous enfler.


                                                          Alors une brassée de merci à c’te graffignoux qui nous allume les chasses, merci à toi la Monolecte...

                                                          C’est donc cette Monolecte là qui a écrit l’article qui suit, libre à chacun ensuite de choisir le crédit à apporter à ses paroles à elle, ou à celles des deux guignols sus- cités : http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/de-quoi-monsanto-est-il-le-nom-39082


                                                          • Le péripate Le péripate 23 novembre 2009 21:21

                                                             smiley

                                                            Admettons que j’enlève le mot « ogm ».
                                                            La phrase devient : Quelques mots des remèdes éprouvés contre la faim : la paix, la liberté de commercer, un droit de la propriété sur et reconnu, mécanisation, engrais, ....

                                                            Est-ce que ça change quelque chose ?

                                                            Bonne soirée.

                                                            Ah, au fait, sachez que quand vous appelez à la guerre vous tuez plus surement que si vous teniez l’arme. Mais c’est une affaire avec votre conscience.


                                                          • Jojo 23 novembre 2009 22:00

                                                            Appeler à la guerre ? Môaa ?! Meuuuuh non voyons !

                                                            Si vous faites allusion aux vidéos de l’armée israélienne que je postais pendant que les Gazaouis chantaient sous la pluie de Phosphore, vous vous méprenez totalement sur mes intentions, car je voulais juste (par ces temps si sombres), dérider un peu et épater la galerie avec mes la HD.

                                                            Si vous pensez à mes piques soutenues pour installer une haine durable de l’Islam et des musulmans, vous vous trompez également, je n’appelle à tuer personne moi, je montre juste qui est l’ennemi… La nuance est de taille n’est-ce pas.

                                                            Si enfin, vous me reprochez la deuxième partie purement franco-française du commentaire d’Emile Red que je reprends, alors là oui vous auriez raison… J’aurais du la censurer. La prochaine fois peut être...

                                                            PS : Péri, je sais que je fais plein de fautes d’orthographe et que si vous le vouliez vous en relèveriez plein, mais ce qui est sûr, c’est que « sur  » signifie aigre acerbe et cie alors sauf improbable lapsus révélateur, vous devriez mettre un chapeau merci smiley 


                                                          • Salsabil 23 novembre 2009 22:12

                                                            @ mon cher Constant,

                                                            Oui, de taille, c’est le moins que l’on puisse dire mais peut-on encore le dire ??

                                                            Je vous embrasse.

                                                            G.


                                                          • Le péripate Le péripate 23 novembre 2009 23:46

                                                            Non, c’est plutôt de considérer que la guerre n’est pas une excuse pour ne pas avoir ses trois repas quotidiens qui est un appel à la guerre.
                                                            Mais parlons d’autre chose.
                                                            Dans tous les messages il y a une partie importante, et une partie pour les imbéciles, pour les chercheurs de poux dans la tête.

                                                            Exemple de partie importante : Quelques mots des remèdes éprouvés contre la faim : la paix, la liberté de commercer, un droit de la propriété sur et reconnu, mécanisation, engrais,
                                                            Exemple de partie, toute petite, pour les imbéciles qui vont sauter dessus comme les mouches sur la m...  : ogm....

                                                            Sur quelle partie avez-vous réagi ?

                                                            Bonne soirée. smiley


                                                          • claude claude 23 novembre 2009 23:48

                                                            cher jojo,

                                                            bravo ! bravo et encore bravo !!!


                                                          • sisyphe sisyphe 24 novembre 2009 02:21

                                                            @ jojo

                                                            Merci de tes messages, utiles.

                                                            Cet article ne fait que présenter des faits (étayés par des chiffres).
                                                            Des faits qui ne peuvent qu’engendrer, chez tout être humain normalement constitué, un sentiment d’injustice, et de révolte.

                                                            On y voit défiler ceux qui, soit par idéologie bornée et sectaire, soit par cynisme et égoïsme consubstantiels, dévoilent leurs visages d’êtres dénués du moindre respect humain, qui préfèrent dénier cette réalité, ou ne pas qu’on la leur montre, pour ne pas être confronté à leur propre médiocrité, leur abaissement, leur résignation, leur indignité.
                                                            (sans compter les pauvres imbéciles qui viennent là tenter d’assouvir leurs petites frustrations accumulées dans de minables attaques personnelles de rancoeurs rancies, pour ne pas avoir à parler du sujet .)

                                                            Ce sont des êtres régressifs ; le pire qu’ait produit cette pseudo civilisation de l’individualisation, du consumerisme, et de l’abrutissement de masse.

                                                            Comme le dit Ferré :

                                                            "Tu peux crever... Les gens ne retiendront même pas une de leur inspiration.
                                                            Ils canaliseront sur toi leur air vicié en des regrets éternels puant le certificat d’études et le catéchisme ombilical.
                                                            C’est vraiment dégueulasse
                                                            Ils te tairont, les gens.
                                                            Les gens taisent l’autre, toujours...« 

                                                            Pour le reste, pour les hommes dignes et épris de justice, pour les ETRES HUMAINS, que cette situation inique scandalise et révolte, alors que les solutions existent pour en remédier les causes, il reste ce combat à mener, incessant, nécessaire, de dénonciation, et de protestation ; ne serait-ce que par respect de sa propre dignité, et de la solidarité vitale à tout être humain évolué.

                                                             »Je me révolte, donc nous sommes" disait Camus.
                                                            Merci à tous les témoignages, ici, de gens dignes et épris de justice ; continuons à lutter, nous n’avons pas le choix.


                                                          • sisyphe sisyphe 24 novembre 2009 03:05

                                                            @ Peripate :

                                                            Quelques mots des remèdes éprouvés contre la faim : la paix, la liberté de commercer, un droit de la propriété sur et reconnu, mécanisation, engrais,

                                                            La paix, oui, certainement.

                                                            La liberté de commercer, tu l’as reconnu toi-même (et c’est un bon point), elle n’existe pas, puisque le marché est faussé par les subventions des pays riches à leurs agricultures, de même que les politiques iniques et catastrophiques menées par l’OMC, le FMI, la Banque Mondiale.

                                                            Le droit de propriété, c’est favoriser ceux qui ont l’argent d’acheter les terres, comme démontré par l’article de Zen, et de nombreux liens, au détriment des populations locales.

                                                            La mécanisation ; d’accord, si les outils en sont fournis aux exploitants eux-mêmes, sur place

                                                            Les engrais, oui, si ce ne sont pas des engrais chimiques, et s’ils sont fournis pour favoriser des cultures diversifiées, et pas des monocultures industrielles, qui éradiquent la diversité, défertilisent les sols, et ne servent les intérêts que des consortiums, aux dépens des cultures vivrières.

                                                            Mais, surtout, LA MISE HORS CHAMP SPÉCULATIF de tous les produits de première nécessité, et notamment des produits alimentaires, pour qu’ils gardent un prix accessible aux plus défavorisés.

                                                            What else ?


                                                          • ZEN ZEN 23 novembre 2009 20:06

                                                            Merci Jojosanto smiley


                                                            • Jojo 23 novembre 2009 20:27

                                                              Merci à vous cher Zen,
                                                              Ceux qui le veulent peuvent aussi vous lire sur le fil de Monolecte, les mêmes valeurs le même combat, la même droiture depuis, je comprends que Péri n’arrive pas à vous sentir, car contrairement à vous il est dans le vent lui... une ambition de feuille morte...


                                                            • ddacoudre ddacoudre 23 novembre 2009 22:00

                                                              bonjour sisyphe

                                                              il n’y a pas grand chose à rajouter à ton commentaire.

                                                              il n’y a pas de problème financier, c’est seulement un problème politique, l’argent ce n’est pas comme une mine de charbon il n’y a pas à l’extraire et avoir peur qu’il s’épuise. le blocage est seulement cérébral et concours à se répartir la rareté, mais dans le cas comme celui-ci, les politiciens devraient être capables de franchir leurs barrières cérébrale, comme ils ont déjà su le faire avec le plan Marshall ou comme tu le soulignes pour le système bancaire. merci pour cet article qui n’est pas tourné vers notre nombril percé de bijoux ou vers une main millionnaire.

                                                              cordialement.


                                                              • abdelkader17 23 novembre 2009 23:10

                                                                @kronfi
                                                                La philanthropie,l’arme absolue de la bonne conscience des puissants.


                                                              • sisyphe sisyphe 24 novembre 2009 02:49

                                                                Par kronfi (xxx.xxx.xxx.245) 23 novembre 22:30

                                                                c’est marrant mais les plus grands millionaires sont les plus grands donateurs de la planete....ET DE LOIN...

                                                                Non.

                                                                A part quelques très heureuses exceptions ; Bill Gates, et quelques autres magnats richissimes ET généreux, , il est connu que les gestes de solidarité sont, dans leur très grande majorité, exercés par les gens des classes moyennes, et populaires.

                                                                Maisil ne s’agit pas de ça.
                                                                Il ne s’agit pas d’organiser un téléthon pour fournir de la bouffe à ceux qui n’en ont pas ; des bénévoles font, un peu partout, dans le monde, ce travail, comme les Restos du Coeur en France.

                                                                Là n’est pas le problème.

                                                                Le problème est de s’attaquer AUX CAUSES qui produisent ces effets, comme elles ont été énuméres de nombreuses fois depuis le début de cet article, et de donner aux populations déshéritées les conditions et les infrstructures pour pouvoir se nourrie elles-mêmes, en même temps qu’empêcher que des opérations spéculatives mettent les produits alimentaires hors de portée de leurs moyens.

                                                                Pas de charité ; LA JUSTICE, et empêcher les exploiteurs de nuire !


                                                              • claude claude 24 novembre 2009 10:11

                                                                en plus les galas de charité comme le bal de la rose à monaco, le bal des petits lits blanc, le bal des débutantes,sont le prétexte de rendez-vous où les membres de la jet-set et ceux de la finance ont l’opportunité de se rencontrer.

                                                                je ne crois pas que ces « généreux donateurs » aient jamais mis les pieds dans un dispensaire, un foyer pour les sdf, dans un camp de réfugiés....

                                                                je doute que ces philanthropes aient la même générosité s’il n’y avait pas tout ce clinquant : le simple budget de tout de raout médiatique, serait un apport conséquent pour les ong travaillant sur le terrain.

                                                                la vraie générosité, c’est de tendre la main à l’autre pour l’aider à se relever.


                                                              • sisyphe sisyphe 24 novembre 2009 02:54

                                                                @ddacoudre

                                                                merci de ton commentaire positif.


                                                                • rocla (haddock) rocla (haddock) 24 novembre 2009 06:48

                                                                  Le monde est mal foutu ,

                                                                  Il y a ceux qui à bouffer

                                                                  Et ceux qui ont faim ...

                                                                  Coluche .

                                                                  A ce propos , juste pour rester chez-nous depuis les restaus du coeur et depuis Emmaüs il y a toujours autant de nécéssiteux et on est dans un pays moderne , alors trouver des solutions en Inde , en Afrique ...

                                                                  Taiter les gens de noms d’ oiseaux ça fait un peu bécassine ...


                                                                  • sisyphe sisyphe 24 novembre 2009 08:00

                                                                    oui, rocla ; même chez nous, il y en a de plus en plus.

                                                                    Raison de plus pour s’attaquer AUX CAUSES de ce problème ; les Restos du Coeur, Emmaüs, les soupes populaires, le Secours Catholique, les ONG, font un travail utile et nécessaire, mais ne peuvent que pallier aux effets.

                                                                    Les causes, elles, sont connues ; spéculation sur les produits alimentaires, paupérisation d’une partie croissante de la population, éradication de la biodiversité, monocultures intensives, subventions qui amènent les agriculteurs à DETRUIRE les stocks surproduits, quand des gens meurent de faim ; il n’y a rien là d’insurmontable ; il y faut juste une volonté politique ; mais que vaut la meilleure volonté, même politique, face aux surpuissantes puissances financières, qui dictent le jeu ?

                                                                    Sans doute encore pas grand-chose, sauf si la révolte gagne les citoyens ; et, du fait tout à fait prévu des prochaines émeutes de la faim, il faudra bien que cette révolte finisse par s’exprimer, et faire changer le cours des choses.

                                                                    Il en va de la survie del’humanité.

                                                                    (quand aux noms d’oiseaux, c’est bien moins grave que les cris de détresse de ceux qui crèvent la dalle, et, quelquefois, ils sont tout à fait justifiés...)


                                                                  • Rough 24 novembre 2009 09:59

                                                                    Génial cet article....sisyphe et autres gentils bisnounours ont enfin trouvé la solution au problème de la faim dans le monde....Putain comment n’y a-t-on pas pensé avant ?....Il suffit donc de pratiquer la culture irriguée à l’eau de rose et le tour joué.....Encore une fois merci pour ce grand moment de rigolade !


                                                                    • sisyphe sisyphe 24 novembre 2009 10:29

                                                                      Ce n’est pas de la rigolade, c’est du ricanement, signe du cynisme ; une des pires indignités de l’être humain.

                                                                      « Le cynique, c’est celui qui connait le prix de tout, et la valeur de rien »

                                                                      Cette définition d’Oscar Wilde te colle parfaitement.

                                                                      Serviteur


                                                                    • sisyphe sisyphe 24 novembre 2009 10:38

                                                                      Attends que les bisounours se transforment en ninjas pour venir défoncer ta porte, parce qu’ils auront FAIM ; tu les rengorgeras, tes ricanements, petit...


                                                                    • sisyphe sisyphe 24 novembre 2009 11:25

                                                                      C’est surtout quand seras toi-même dans leur position, ou tes voisins, que tu en auras besoin, de ta pelle, pour te faire à bouffer, patate !

                                                                      Et ça risque de venir bien plus vite que tu ne crois ; ils sont déjà à ta porte...

                                                                      Ce sera un juste retour de bâton du chacun pour sa gueule..


                                                                    • liebe liebe 24 novembre 2009 11:01

                                                                      @ l’auteur and co,

                                                                      Merci,
                                                                      merci pour votre article qui me permet de voir que nous ne sommes pas seuls dans nos batailles.
                                                                      merci aussi pour tous les commentaires, les liens... qui permettent de voir la réalité des faits.

                                                                      Je suis inquiète car à l’aube d’un autre crash financier, les pays pauvres, les pays « en voie de développement » , vont devoir supporter encore plus l’ingérence financière planétaire.

                                                                      Je suis inquiète car même chez nous , on se rend compte que de plus en plus de personne se sur endettent pour pouvoir fire vivre leur famille. (non ce n’est pas pour acheter le dernier écran plasma, mais bel et bien pour manger, pour payer ses factures et pour se vêtir. )
                                                                      Dans une société où la surenchère à la consommation est constante, à l’aube de fêtes de Noël où l’argent est souvent jeté par les fenêtres, un sommet pour décider du sort despays pauvres est volontairement , délibéremment ignoré par les chefs d’Etat..

                                                                      1 enfant meurt de faim toutes les 6 secondes.

                                                                      au delà du cynisme de certains, il serait peut être temps de prendre conscience qu’à force de tout détruire c’est l’avenir même de l’humanité qui est en jeu.

                                                                      Merci encore Sysiphe, Zen....
                                                                      On se sent moins seuls...


                                                                      • Annie 24 novembre 2009 11:41

                                                                        Quelques mots pour préciser qu’actuellement la famine guette 20 millions de personnes en Afrique de l’Est, où il n’a pas plu depuis 5 cinq ans. Qu’il s’agisse des conséquences du changement climatique ou non, aider les agriculteurs à cultiver des variétés résistantes à la sécheresse, ou bien aux inondations selon les cas, est déjà une contribution à l’autosuffisance alimentaire. Cette contribution fait partie du financement que débloqueront les pays riches à Copenhague : réduction des risques de catastrophes et adaptation au changement climatique ou pour ceux qui le contestent, aux variations climatiques.
                                                                        Sans parler des pays en développement, la hausse des températures est en train d’excéder la résistance physiologique de certaines cultures comme le maïs australien.


                                                                        • FritzTheCat FritzTheCat 24 novembre 2009 12:47

                                                                          @L’auteur

                                                                          Article à ranger au rang des marronniers de l’automne avec un style d’écriture assez singulier et qui frise le Roger accoudé au comptoir du Balto avec un verre de Pif à la main. Au delà de ce style singulier, le fond est toujours le même et qui peut se résumer à « sale enfoiré de pays riches » bref toujours la même stigmatisation « des possédants » avec la même dose de compassionnel ! En oubliant, en passant, que les pays concernés sont en général de sympatiques républiques bananières ou sévissent des guerres tribales à n’en plus finir. Parce que là bas, les loustics sont au moins aussi racistes qu’ailleurs et n’ont général pas grand’chose à foutre de leurs voisins d’une autre confession ou d’une autre ethnie, mais çà, « l’auteur » semble l’oublier allègrement, dommage !! Le point sur lequel nous pouvons être d’accord, ce sont les 140 (perso j’avais plutôt 30) milliards de dollars donnés aux traders, banquiers and co à titre de bonus pour l’année 2009, ce chiffre est tellement sidéral et sidérant, compte tenu du marasme actuel et le merdier dans lequel toute cette clique nous a plongé, que tous ces personnages ne méritent qu’une chose : être pendu haut et court !!


                                                                          • sisyphe sisyphe 24 novembre 2009 14:28

                                                                            Pour ce qui est du style, oui, j’ai employé un style « familier », pour éviter d’être grandiloquent, emphatique, pleurnichard ou « dramatisant » ; ça me semblait mieux à même de faire passer le message, sans pathos excessif ; les faits sont suffisamment tragiques en eux-mêmes.

                                                                            Pour le « marronnier de l’automne », si c’est ce que représente, pour vous, cette tragique réalité, quasiment passée sous silence par les médias, et boudée par les dirigeants des pays riches, je vous en laisse la responsabilité ; débrouillez vous avec votre conscience.

                                                                            Pour les « républiques bananières, vous faites, comme la plupart des intervenants, une confusion (volontaire ou involontaire ?) tout à fait symptomatique ; 1,02 milliard (pour être exact), ce n’est pas l’Afrique subsaharienne ; ça touche la planète entière, et, également, les pays riches ; autant les Etats-Unis (comme le montre un lien proposé par Zen), que la France même, où 1 million de personnes en souffrent, et 8 millions n’en sont pas loin. C’est, certes, loin du compte global, mais ça indique bien, à proportion, que c’est un problème mondial ; donc, pas seulement lié aux »républiques bananières« (l’Asie aussi est largement touchée)

                                                                            Enfin, l’article était surtout destiné à attirer l’attention des disproportions énormes des sommes ; entre celle qui serait nécessaire à l’éradication de ce problème tragique, et qui semble introuvable, et celles qui ont été trouvées et versées pour le rétablissement des banques, qui sont la cause directe de la crise et donc de cette terrible augmentation de 18% en un an de personnes touchées par la faim et la malnutrition (d’où le titre).

                                                                            Argent, d’ailleurs, comme indiqué dans un autre lien, que les banques n’ont pas remis dans le circuit, pour favoriser la relance de l’économie (comme les états les y avaient engagé), mais dont elles se sont immédiatement servi pour relancer leurs jeux spéculatifs, ce qui provoque, effectivement, ; ce chiffre effarant de 140 milliards de »bonus« reversés directement à leurs employés (traders et autres).

                                                                            Sur ce point, au moins, nous sommes d’accord.

                                                                            La famine de plus d’un milliard de personnes, la souffrance et la mort de dizaines de millions d’enfants n’est pas, ne sera jamais, pour moi, un »marronnier de l’automne", mais une source de perpétuelle indignation, et de révolte ; chacun son niveau de conscience.

                                                                            En tout cas, ça me semble un motif suffisamment grave pour justifier d’y attirer l’attention par un article, entre des rubriques people, et des rengaines complotistes.

                                                                            Oui, ça n’est pas un sujet de conversation entre amis, autour d’une bonne table, ni de rigolade dans des soirées un peu arrosées ; ce que j’apprécie aussi.

                                                                            Mais, pour moi, le but d’un article est aussi d’attirer l’attention sur des sujets graves, importants, qui concernent tous les humains ayant un minimum de sens de l’humanité, afin d’entretenir un niveau de conscience sur la réalité d’un système qui régit le monde, et dont chacun, à l’occasion, peut aussi devenir victime ; ça peut arriver plus vite qu’on ne le pense.

                                                                            Et d’entretenir la nécessaire révolte qui permet d’espérer un peu changer les choses, en allant vers plus de justice et de solidarité.

                                                                            Voila ; je suis redevenu pompeux et emphatique : mes excuses pour avoir troublé un moment votre quiétude intellectuelle et morale, mais pour, ma part, j’ai la faiblesse de penser que ça puisse faire oeuvre utile ; sans doute mon côté Don Quichotte...


                                                                          • FritzTheCat FritzTheCat 25 novembre 2009 13:07

                                                                            @Sisyphe

                                                                            Une précision, la raison pour laquelle j’ai employé l’expression « marronnier de l’automne » tient dans le constat que le problème de la famine dans le monde est un thème récurrent depuis 25 ans (je ne connais pas votre age mais « We Are The World » => 1985). Depuis ce temps là, il me semble que si les gouvernants avaient pris leurs responsabilités, ce problème aurait été définitivement éradiqué et ce n’est pas forcément très compliqué, une petite taxe Tobin et le tour est joué. Si nous en sommes toujours là aujourd’hui c’est que certains individus n’ont peut être pas envie ou intérêt que les choses changent.


                                                                          • ZEN ZEN 24 novembre 2009 15:21

                                                                            FritztheBeauf doit arréter son Pastis...
                                                                            Sors du Royal, Bobonne t’appelle !

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