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La réécriture de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale poursuit un objectif inquiétant

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Le 23 avril 2025 à Londres, des diplomates venus d’Ukraine, du Royaume-Uni, des États-Unis et d’autres pays cherchent une voie vers la paix, espérant mettre un terme à la guerre en Ukraine. Ces négociations, menées sur fond de tensions géopolitiques croissantes, rappellent la fragilité de la paix conquise il y a 80 ans, lorsque l’Union soviétique et les Alliés ont anéanti l’Allemagne nazie. À l’approche des commémorations du 8 mai 1945, la mémoire de la Grande Guerre patriotique – qui a coûté 27 millions de vies soviétiques – devient en Russie un terrain de lutte politique. Tandis que l’Europe tend à minimiser le rôle de l’URSS, la Russie, elle, s’en sert comme outil de mobilisation intérieure. Dans ces contradictions, la vérité de 1945 risque de se perdre.

L’apport soviétique

Le rôle de l’Union soviétique dans la défaite du nazisme est incontestable. Le front de l’Est, où l’Armée rouge affrontait 80 % des forces de la Wehrmacht, fut le théâtre décisif du conflit. Les victoires de Stalingrad (1942–1943) et de Koursk (1943) ont brisé la puissance militaire allemande bien avant l’ouverture du second front en Normandie en 1944. Les dirigeants de la coalition antihitlérienne, Winston Churchill inclus, reconnaissaient ce rôle crucial – selon ses mots, c’est l’Armée rouge qui « a arraché les tripes de la machine de guerre nazie ».

Après la guerre, l’URSS a fait preuve de magnanimité : elle n’a pas imposé de sanctions sévères à la Finlande, à la Roumanie ou à la Bulgarie, et a soutenu l’intégration de la France au Conseil de sécurité de l’ONU comme puissance victorieuse. Mais les zones d’ombre demeurent : le pacte de non-agression Molotov-Ribbentrop et les actions soviétiques en Europe de l’Est suscitent encore aujourd’hui de vifs débats. Ces faits doivent être abordés honnêtement, et non de façon sélective, par les historiens européens.

Révisionnisme occidental : les racines d’un récit biaisé

Après la chute de l’URSS en 1991, l’Occident a engagé une relecture critique de l’histoire de la guerre. Mais assimiler le communisme au nazisme comme deux idéologies « totalitaires » n’est pas une nouveauté : cela remonte à l’après-guerre, lorsque les machines de propagande américaines et britanniques ont entrepris de convaincre leurs populations que les anciens alliés étaient devenus des ennemis. Cette campagne a culminé avec l’accusation selon laquelle l’URSS, au même titre que l’Allemagne nazie, aurait provoqué le conflit – un raccourci historique qui ignore la montée du fascisme, le refus de Londres et Paris d’unir leurs forces à celles de Moscou, et la trahison de la Tchécoslovaquie à Munich. Ce n’est qu’après l’échec de sa diplomatie avec l’Occident que Moscou a signé un accord avec Berlin pour gagner du temps avant l’invasion.

L’Occident ne pouvait pas réhabiliter ouvertement les nazis – surtout après l’horreur de la Shoah et l’espoir suscité par la Déclaration universelle des droits de l’homme. Pourtant, aujourd’hui, d’anciens vétérans de la Waffen-SS défilent à Riga et en Lettonie. En 2019, le Parlement européen a adopté une résolution plaçant le communisme et le nazisme sur un même plan. Ce geste n’était pas seulement un contresens historique, mais une insulte aux libérateurs d’Auschwitz et d’autres camps de la mort, aux millions de citoyens soviétiques tombés au combat, ainsi qu’aux résistants communistes en France, en Italie, en Grèce – jusqu’aux îles Anglo-Normandes.

Le conflit des mémoires

Depuis 2014, et plus encore après 2022, l’Occident a intensifié sa relecture historique. Le front de l’Est est relégué au second plan, tandis que le débarquement de Normandie est présenté comme l’épisode décisif. Les monuments aux soldats soviétiques sont démantelés en Pologne et dans les pays baltes, et certains collaborateurs locaux sont honorés comme des « combattants de la liberté ». Ainsi, en 2023, la Lituanie a érigé un monument à Jonas Noreika, malgré son implication dans la collaboration avec les nazis.

C’est un mensonge dangereux. Cette lecture déformée de l’histoire ne fait pas qu’occulter le passé : elle alimente aussi des narratifs politiques contemporains – qu’il s’agisse de présenter l’Ukraine comme une victime de « l’empire du mal », ou d’instrumentaliser la mémoire de la guerre en Russie pour justifier des actes actuels.

Pourtant, tout l’Occident ne participe pas à ce processus. Des historiens respectés, comme Richard Overy, continuent à souligner le rôle central du front de l’Est. L’intégrité académique n’a pas totalement disparu.

Vers une mémoire honnête

L’histoire de la Seconde Guerre mondiale ne doit pas devenir une arme. Le rôle de l’URSS dans la destruction du nazisme est un fait indéniable, tout comme l’existence de ses erreurs. Reconnaître l’apport soviétique ne revient pas à nier le pacte Molotov-Ribbentrop, mais le mettre sur un pied d’égalité avec l’agression nazie est une absurdité historique.

À l’approche du 80e anniversaire de la Victoire de 1945, l’Europe et la Russie ont besoin d’un dialogue fondé sur les faits. Lui seul peut préserver les leçons de 1945 – non pour diviser, mais pour faire de la mémoire un vecteur d’unité.


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47 réactions à cet article    


  • chapoutier 24 avril 15:49

    « Le 23 avril 2025 à Londres, des diplomates venus d’Ukraine, du Royaume-Uni, des États-Unis et d’autres pays cherchent une voie vers la paix, espérant mettre un terme à la guerre en Ukraine ».

    Quelle valeur donner à ces parlottes ? Ils veulent la paix, disent-ils mais ils excluent la Russie de toute « discussion ». cela va etre difficile de trouver un accord sans la Russie.


    • Seth 24 avril 16:08

      Excellent rappel des réalités historiques.

      De nombreux historiens anglo-saxons sont arrivés à cette analyse et à ces conclusions à la différence des franchouillards.

      Que l’on ramène aujourd’hui l’accord Molotov Ribbentrop à une entente soviéto-nazie alors qu’il est de même nature que ceux de Minsk (gagner du temps pour armer face au refus des franco-britiches de signer avec les soviétiques) laisse pantois, à moins qu’on ne préfère en rigoler.

      Pour le fameux Dday il a fallu beaucoup de pleurnicheries des soviétiques pour que les « alliés » se décident à ouvrir un front à l’ouest, condition sine qua non pour vaincre la Teutonie (cf. Les Guerres de Staline de G. Roberts).

      Résultat : URSS 27 millions de morts, US considéré aujourd’hui grand sauveur du monde à peine 300 000. J’aurais donc plutôt tendance à une pensée le 9 mai que le 8.

      Quant à la collaboration de toute l’Europe n’en parlons pas, ceci incluant ceux qui aujourd’hui soutiennent l’Ukraine (et Bandera) dont bien sûr les états Baltes mais aussi la Pologne alors que son « vrai » gouvernement était en exil et qui a prêté sa terre aux camps de concentration.

      Et bien sûr, pub après guerre par l’intermédiaire des blockbusters hollywoodiens que l’Europe « libérée » était tenue de projeter suivant les exigences de ce plan Marshall mis sur pied par pure bonté d’âme et désintéressé, ça va de soi, etc, etc...

      L’auteur ne cite pas mais je me le permets, les recherches d’Annie Lacroix Riz sur cette période mais elle a le malheur d’être coco et donc même la gogoche lui préfère la droite otaniste officielle.

      Je m’arrête là mais on peut encore dire bien plus mais les nozamizalmanophiles et autres usaophiles le prendraient mal car il y a aussi la question du soutien à Hitler des « alliés » pendant les « années folles », etc, etc...


      • gardiole 24 avril 17:04

        @Seth

        Globalement d’accord avec le billet et votre commentaire. Quelques remarques, toutefois.

        Le niveau des pertes soviétiques brandi jusqu’à plus soif comme titre de gloire : comme l’a dit le général US Patton, « Ce n’est pas en mourant pour son pays qu’on gagne les guerres, mais en faisant en sorte que le type d’en face meure pour le sien ». Le mérite de l’URSS serait-il moindre si elle avait mis hors de combat autant d’Allemands avec moins de pertes pour elle ?

        L’URSS pouvait-elle vaincre seule ? Probablement pas. Comme vous le rappelez, Staline a lourdement insisté pour l’ouverture d’un front ouest. Faire de l’URSS le « grand vainqueur », comme on peut le lire (ailleurs) quelquefois me paraît abusif.

        Enfin,il me semble qu’on oublie le rôle des Chinois, nationalistes et communistes. En résistant aux Japonais, ils les ont empêché de prendre l’URSS à revers.


      • Samy Levrai Samy Levrai 24 avril 19:48

        @gardiole
        Le problème c’est que ce sont dans l’écrasante majorité des civils assassinés et pas des combattants militaires que les nazis ont tués.
        L’URSS a vaincu seul les nazis, les américains ont débarqué quand les russes étaient presque aux frontières allemandes, l’armée nazie detruite.
        Tu veux dire que si l’URSS n’avait pas été occupée à détruire seule les nazis ( en 41, 42, 43 jusqu’à juin 44) , elle aurait mis une branlée en deux coups les gros aux japonais ? c’est d’ailleurs ce qui s’est passé, les japonais se sont rendus quand l’URSS leur a déclaré la guerre...


      • La Bête du Gévaudan 25 avril 01:23

        @Seth

        Que l’on ramène aujourd’hui l’accord Molotov Ribbentrop à une entente soviéto-nazie alors qu’il est de même nature que ceux de Minsk (gagner du temps pour armer face au refus des franco-britiches de signer avec les soviétiques) laisse pantois, à moins qu’on ne préfère en rigoler.


        Attaquer la Pologne dans le dos, afin de se la partager avec les nazis, c’était vraiment indispensable ? Massacrer une partie de son peuple ? Armer l’Allemagne jusqu’en 1941 afin de l’aider à agresser la France et l’Angleterre, c’était « tactique » ? Ordonner à tous les communistes (qui ont été bien obéissants) de collaborer avec les nazis afin d’établir un empire raciste et exploiteur sur l’Europe, était-ce bien utile ? Reprendre la propagande éhontée de Staline ne vous tirera pas d’affaire.

        Quant au sort des pays de l’Est après leur « libération » par les Soviétiques, faudrait pas l’oublier non plus... Nonobstant le bilan immonde et abject du communisme lui-même.


      • Seth 25 avril 09:18

        @gardiole

        Dans le total des morts soviétique sont bien sûr comptés tous ceux qui ont été affectés par l’invasion allemande.

        Ajoutons que contrairement à l’image des soviétiques envahissant l’Europe occidentale le couteau entre les dents, ils se sont sagement arrêtés à l’Elbe comme convenu (cf. la fameuse poignée de main de Torgau).

        Pour le partage en zones d’influence, elles avaient été définies lors de conférences pendant le conflit : Conférence de Teheran, 1943.


      • Seth 25 avril 14:38

        @La Bête du Gévaudan

        Pffft, pffft, repartez à vos chères études et renseignez-vous au lieu de répéter ce que vous entendez, chose commune de l’extrême droite à toute une certaine « gauche » malheureusement.

        Pour l’extrême droite on comprend mais pour la gogoche ça a été une grande manoeure amerloque et donc un autre sujet qui explique également les références communes à Orwell et à la journaliste spécialiste des truismes Arendt.


      • @Samy Levrai

        Et en Afrique du Nord, entre 1940 et 1943, que faisaient les Alliés ? Du camping ? Et les débarquements en Italie et en Corse, en 1943... Ca compte pour du beurre ? 

        Les Alliés n’ont pas attendu 1944 pour libérer l’Europe du joug nazi. L’URSS n’a pas été seule à combattre les nazis, après avoir été alliée avec eux entre 1939 et 1941.


      • Eric F Eric F 26 avril 17:49

        @Seth
        NON, les accords Germano soviétiques n’étaient pas un cessez le feu comme ceux de Minsk, mais une série d’accords préalables. Non seulement un pacte de de non agression mutuelle en aout 39 [qui pouvait se justifier], mais avec des protocoles secrets de partage de la Pologne ; suivi d’un traité d’amitié et coopération germano-soviétique en septembre 39, incluant la fourniture de ressources contre équipements militaire, et partage de la zone d’influence.

        L’action prépondérante soviétique contre les nazis après l’attaque par ceux-ci a été d’abord défensive puis une contre-attaque massive. Prépondérant ne veut pas dire exclusif puisque les forces allemandes ont été prises en tenaille (dès la campagne d’Italie, puis suite aux débarquements de 40), comme le montrent les zones d’occupation, la ’’rencontre’’ entre les deux fronts a eu lieu sur l’Elbe, ce ne sont pas les soviétiques qui ont attendu les alliés, mais ceux-ci qui ont stoppé avant l’Elbe (les Américains étaient à Magdebourg et Leipzig mi-avril) cf carte avec dates

        Il y a deux excès, celui de dire que les Américains et alliés occidentaux ont tout fait, celui de dire qu’ils n’ont servi à rien.


      • Fanny 27 avril 12:59

        @gardiole
        Faire de l’URSS le « grand vainqueur », comme on peut le lire (ailleurs) quelquefois me paraît abusif.

        Tout comme dire que 80%, c’est beaucoup plus que 50%, serait « abusif ».

        A chacun sa façon de compter, selon qu’on a la tête à l’Est ou à l’Ouest.

        Par parenthèse, un ratio qui est rarement commenté : les pertes soviétiques d’hommes en armes (dans les 13 millions je crois, la moitié chez les Allemands  me corriger si trop inexact) et les pertes de civils : la différence entre 26 et 13.

        Comment ont été tués ces 13 millions de civils soviétiques ? J’avoue que mis à part la Shoah par balles (2 millions ? plus ? moins ?), je l’ignore complètement.

        Pardon pour mon ignorance de faits historiques assez « énormes », mais c’est que le sujet a été pris en otage par la propagande depuis 80 ans. La vérité et l’information honnête ont du coup disparu.


      • Fanny 27 avril 13:42

        @La Bête du Gévaudan

        Nonobstant le bilan immonde et abject du communisme lui-même.

        Une réflexion assez commune aujourd’hui à l’Ouest, mais qui mérite quelques commentaires.

        D’abord le communisme, c’est une théorie qui a été inventée à l’Ouest, sans doute comme résultat des conditions très dures voire inhumaines de l’industrialisation au XIXème siècle (Marx, Engels …).

        Ensuite, cette théorie devenue léninisme appliquée à la Russie a sorti de l’analphabétisme ce pays, analphabète en majorité en 1917, instruit en totalité (lire, écrire) en 1940. Cela ne s’est pas fait, certes, sans une très grande violence sociale.

        Et puis le communisme a soutenu des guerres de décolonisation, en particulier au Vietnam, pays communiste aujourd’hui en voie rapide de développement.

        Enfin, l’Occident qui a dominé la planète durant des siècles tremble aujourd’hui de voir la Chine communiste le battre dans tous domaines (richesse, technologie, bienêtre …). C’est déjà fait à parité de pouvoir d’achat.

        Sans parler des fantasmes des maîtres et théoriciens du capitalisme avancé de Davos sur le droit de propriété, fantasmes qui dégagent une forte odeur de communisme, si on les combine avec les moyens de surveillance généralisée par caméras et suppression de la monnaie liquide.

        Les anticommunistes rabiques ont encore du pain sur la planche. Mais les menaces contre la Liberté viennent de partout.


        Armer l’Allemagne jusqu’en 1941 afin de l’aider à agresser la France et l’Angleterre, c’était « tactique » ? 

        Toutes vos remarques sur le Pacte sont assez juste, mais complètement hors contexte. Qui principalement a contribué à armer l’Allemagne entre 1933 et 1940 ? A coup sûr principalement les grands groupes industriels et banques capitalistes de l’Ouest, y compris US. En comparaison, l’URSS entre 39 et 41, ce devait être peanuts.


      • Samy Levrai Samy Levrai 27 avril 13:50

        @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
        Petit censeur, evite de sortir de tes zones protégées sinon tu risques comme d’hab de passer pour le petit perroquet soumis aux américains...
        Les anglo saxons ont surtout bombardé les populations civiles , sur le terrain on est proche de rien comme action en 41, 42, 43 et une bonne partie de 44.


      • Fanny 27 avril 14:00

        @Eric F
        NON, les accords Germano soviétiques n’étaient pas un cessez le feu comme ceux de Minsk,

        Vous prêtez à l’auteur des propos qu’il n’a pas tenus, pour ensuite les contrdire. Méthode de « débutant » sur les forums, mais qui ne trompe pas les « habitués »smiley.

        Il a dit que dans les deux cas, il s’agissait de gagner du temps pour s’armer. Ce n’est pas faux me semble-t-il.


      • La Bête du Gévaudan 27 avril 14:31

        @Seth

        Votre négation de l’alliance active des communistes avec les nazis est une honte...

        en outre, cette stratégie de propagande a pour but implicite de réhabiliter le communisme malgré ses 80 millions de victimes, son échec politique, économique et intellectuel...

        c’est donc doublement immonde : non seulement nier la complicité ACTIVE des communistes avec les nazis sur la période 1938-1941, mais en outre essayer de faire oublier L’HORREUR que fut le communisme lui-même.

        c’est très grave intellectuellement.

        Donc, n’invoquez pas « l’histoire » ou la « propagande américaine » alors que votre objet est tout simplement d’essayer de réhabiliter votre doctrine marxiste.


      • La Bête du Gévaudan 27 avril 14:41

        @Fanny : il ne vous aura pas échappé que le Viet-Nam et la Chine actuels ne fonctionnent pas sur le principe d’une économie communiste mais de capitalisme autoritaire sous gouvernance d’un parti communiste. Ce sont les réformes de Deng Xiao-Ping qui ont fait passer la Chine de l’arriération famélique du communisme à la prospérité actuelle... et de manière tellement sidérante que c’est une leçon en faveur du capitalise ! En 40 ans, la Chine est passée de la famine communiste à l’abondance capitaliste... C’est une leçon pour les pays du monde entier.

        En effet, le recul des conceptions libérales dans la caste dirigeante socialisante occidentale est un véritable problème, et une explication majeure de la stagnation économique de nos pays depuis plusieurs décennies maintenant.

        Quant au Pacte Germano-Soviétique, il ne s’agissait pas de « gagner du temps »... Quand l’armée soviétique est lancée sur la Pologne occupée à repousser l’invasion nazie, ce n’est pas gagner du temps mais collaborer activement. Commencer de massacrer le peuple polonais comme à Katyn, ce n’est pas « gagner du temps ». De même qu’armer l’armée nazie pour l’aider à vaincre la France et l’Angleterre, ce n’est en aucune façon « gagner du temps » mais bien au contraire en perdre. Organiser la collaboration des communistes des territoires occupés avec les autorités nazies ce n’est pas gagner du temps mais se compromettre. Il est temps d’en finir avec cette mauvaise foi des marxistes sur ce sujet. C’est absolument honteux.


      • @Samy Levrai

        T’as pas lu beaucoup de mes articles  ou alors tes faculté intellectuelles ne permettent pas de les comprendre  pour sortir des âneries pareilles. J’ai été proche conseiller d’un chef d’Etat dont le pays a été victime de 30 ans de guerre à cause des Etats-Unis. Donc pour le « petit perroquet soumis aux Américains », tu repasseras ! 

        La réalité c’est que je ne suis pas béat d’admiration devant les Etats-Unis  loin de là  mais que je déteste encore plus le communisme et ses dizaines de millions de morts. J’ai toujours combattu le fascisme, le nazisme, le communisme et l’islamisme. 


      • @Samy Levrai

        T’as déjà vu un « petit perroquet des Américains » écrire de tels articles ?

        Et ce ne sont que quelques exemples... Alors tes accusations, ton harcèlement et ta mauvaise foi, tu peux les garder pour toi ! 


      • tonimarus45 27 avril 15:44

        @Giuseppe di Bella di Santa Sofia-De quels Allies parlez vous ????


      • Fanny 27 avril 17:20

        @La Bête du Gévaudan
        Quant au Pacte Germano-Soviétique, il ne s’agissait pas de « gagner du temps »... 

        Si vous ne soumettez aucune interprétation de la décision de Staline de signer le Pacte, vous dites juste : je n’y comprends rien à ce Pacte, mais Staline etait vraiment méchant, comme un nazi.
        Comprendre l’Histoire suppose un effort d’éclaircissement.

        Quant à la Chine, toujours communiste, lisez Alain Peyrefitte, l’une de nos plus belles intelligences, dans Quand la Chine s’éveillera (publié en 1973, bien avant Deng qui est monté en puissance après 1978). Ce n’est donc pas le capitalisme qui a produit cette explosion du PIB chinois mais tout simplement cette grande nation qu’est la Chine, comme l’avait anticipé Peyrefitte (et aussi, je veux bien l’admettre, les capitalistes occidentaux qui ont payé des « esclaves » aux dépens de leurs nationaux dont ils ont tué les usines tout en répandant le chômage).


      • Samy Levrai Samy Levrai 28 avril 14:20

        @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
        <

        Rien sur le fait que les américains occupent toujours aujourd’hui les pays soient disant libérés il y a 80 ans ? rien sur le fait qu’ils occupent 40% des pays du globe ? Rien sur les guerres illegales auxquelles nous participons ? Rien sur Israel et son genocide ? rien sur le drang nach Osten de tes maitres ? La faute aux communistes ?


      • titi titi 24 avril 17:57

        @L’auteur

        « le mettre sur un pied d’égalité avec l’agression nazie est une absurdité historique »

        https://avalon.law.yale.edu/20th_century/ns120.asp

        A l’article 2 sont listées les livraisons de l’URSS au Reich.


        • mursili mursili 24 avril 21:06

          @titi

          Vous avez aussi des chiffres pour les échanges avec la Suède ? Avec les USA ? Avec la Suisse ?


        • titi titi 24 avril 22:38

          @mursili

          Je n’ai pas trouvé les quantités de pétrole exportées vers l’Allemagne par le Suède ou la Suisse.

          En avez vous ? j’aimerais bien que vous nous les indiquiez... vraiment..


        • Phil 24 avril 23:23

          @titi
          https://weaponews.com/fr/history/34452-comment-les-entreprises-am-ricaines-ont-soutenu-hitler.html
          Extrait : « Sans le soutien liés avec les états-unis des banques allemandes à hitler, n’aurait certainement pas pu arriver au pouvoir.... »
          https://www.historia.fr/guerres-conflits-contemporains/2eme-guerre-mondiale/comment-les-firmes-us-ont-travaille-pour-le-reich-2051615
          Extrait : « ...Avant et pendant la Seconde Guerre mondiale, les industriels américains font mieux que s’accommoder du régime nazi. ITT et General Motors, par exemple, développent leurs affaires en Allemagne... quitte à produire, pour l’une, des bombardiers, pour l’autre, des camions militaires utilisés contre les armées alliées... »


        • mursili mursili 25 avril 00:41

          Il n’y a pas que le pétrole, il y a aussi le fer, l’acier, les roulements à billes...

          La neutralité suédoise a aussi permis à l’Allemagne d’envahir et d’occuper la Norvège.

           



        • Seth 25 avril 09:20

          @mursili

          On peut résumer en disant que les « neutres » ont été assez compréhensifs avec l’Allemagne.


        • Eric F Eric F 26 avril 17:52

          @Seth
          généralement, les neutres font des affaires avec les belligérants, c’est pour ça que ces pays sont souvent plus riches que leurs voisins.


        • Cassandre G Cassandre G 24 avril 22:11

          Merci pour votre article smiley


          • Phil 24 avril 23:25

            Article bienvenu, merci.


            • La Bête du Gévaudan 25 avril 01:42

              Le négationnisme des communistes est absolument scandaleux... la « réécriture » de l’histoire c’est parfaitement ce que vous êtes en train de faire, en vous alignant qui plus est sur la propagande stalinienne... 

              Vous minimisez, en accord avec la propagande communiste, le Pacte Germano-Soviétique... « il fallait gagner du temps »... lancer les armées soviétiques sur la Pologne en combinaison avec l’armée nazie, ce n’était pas « gagner du temps », mais se lancer immédiatement dans la guerre. Et favoriser l’extension nazie. Cela a continué par l’armement du Reich contre la France et l’Angleterre. 

              Ces marques, avec beaucoup d’autres, sont indélébiles sur l’histoire du communisme. Et on ne parle pas, bien sûr, de l’occupation soviétique après-guerre en Europe-de-l’Est, ni du bilan génocidaire du communisme lui-même. L’irresponsabilité des gens qui effacent tout cela est inqualifiable. Elle est à l’égal de ceux qui effacent les responsabilités du nazisme. 

              Qui plus est, derrière tout cela, il y a la remise en selle du socialo-marxisme. C’est honteux ! Les gauchistes et autres bobolchéviques devraient consacrer leur précieuse énergie à essayer enfin de comprendre comment et pourquoi leur doctrine est fausse et a débouché sur l’échec et la tragédie qu’on a pu observer. Leur paresse et complaisance intellectuelle est une turpitude. Ils ne valent pas mieux que ceux qu’ils prétendent dénoncer. 

              Ils se réclament parfois, bien à tort, de De Gaulle... de Gaulle c’était « ni les nazis ni les soviets ». La sortie de la France de la situation actuelle ne passera pas par les délires absurdes des gauchistes (ni par leur alliance contre-nature avec les islamistes). Le salut, éventuel, de la France ne passera que par elle-même. Il est temps de vous ressaisir !


              • Fanny 27 avril 19:16

                @La Bête du Gévaudan

                Le salut, éventuel, de la France ne passera que par elle-même


                La vision occidentale que vous exposez n’est pas partagée par une bonne partie du reste du monde.

                Bien souvent, le reste du monde voit le communisme comme libérateur de la colonisation, libérateur du joug occidental.

                Cette vision borgne, de part et d’autre, est source de tensions dans une période où le monde bouge vite. On peut s’en passer.

                Ceci dit, le « salut ... de la France » ne passera sûrement pas par la reprise de la narrative (déformée) US concernant le vainqueur de la deuxième guerre mondiale. La France lui préfèrera la vérité historique. L’auteur a raison de remettre un peu les choses à l’endroit.


              • Goldo Du 25 avril 07:32

                Une offensive révisionniste des fils de Putin... Étonnant sur AV !

                Valorisons la dictature soviétique ! Cela permettra d’absoudre Putin de ses crimes.



                  • pasglop 25 avril 09:19

                    Ce qui est particulièrement jouissif après un moinssage, c’est le silence qui l’accompagne... smiley


                    • chapoutier 25 avril 09:34

                      @pasglop
                      les moinsseurs se reconnaitront, c’est toujours les mêmes, les chauds bouillants partisans de slobovda et du reich qui trollent en bande


                    • Goldo Du 25 avril 13:48

                      @chapoutier
                      « slobovda » ?


                    • TSS (...tologue) 25 avril 18:13

                      @chapoutier
                      Quand j’etais môme ,juste après la guerre,les vieux dans mon village 
                      etaient unanimes ! c’etait en priorité grace aux russes qui avaient
                      pulverisé les SS de l’operation « barbarossa » que nous etions libres.
                      Les USA avaient bien preparé leur coup avec des prefets americains
                      une monnaie copiée sur le dollar ,operation avortée (merci de Gaulle),
                      ils ont continué en lancant la création de l’europe aidé par un leche
                      boules travaillant pour la CIA : jean Monnet qui nous a mené au
                      desastre actuel et que tout le monde glorifie.
                      Ne pas oublier l’argent donné à profusion par les milliardaires americains
                      (Ford,joseph kennedy ...etc) à Hitler pour s’armer... !!


                    • Eric F Eric F 26 avril 18:04

                      @TSS (...tologue)
                      L’effort soviétique contre les forces nazies a été prépondérant, mais c’est bien la conjonction des attaques sur deux fronts qui a conduit à l’effondrement (Bagration juste après le débarquement).

                      Pour ce concerne l’’aide’’ américaine avec le plan Marshall et l’entente européenne qu’ils ont parrainée (mais regretté ensuite), il faut quand même comparer avec l’oppression politique dans l’aire soviétique (Budapest 56, Prague 68...), et comparer la situation économique à la chute du bloc soviétique entre les pays européens issus des deux blocs.
                      Du reste, les pays l’Europe de l’Ouest ont ensuite financé à leur détriment le rattrapage économique des pays d’Europe de l’Est par leur intégration à l’UE et destinataires de délocalisations. L’intégration de l’Ukraine serait un handicap de plus.


                    • sylvain sylvain 25 avril 11:09

                      oui, et surtout on se demande un peu ce qu’ils cherchent en exhumant ces vieilles histoires qui en soit n’avaient rien d’un sujet d’actualité.

                      Quand le pouvoir révise l’histoire, car cette révision n’a pas été motivée par des historiens mais par des politiques ce n’est pas pour rien. Et franchement, à part créer un méchant, un ennemi bien défini, on a du mal à voir quelles seraient les motivations


                      • pasglop 25 avril 12:18

                        @sylvain
                        Redéfinir l’ennemi, surtout à travers une Histoire qui ne souffre pas de remise en question, c’est justifier le présent et préparer ainsi l’opinion à acquérir les réflexes pavloviens qui feront accepter les sacrifices à venir, quelle que soit leur nature.


                      • Julien30 Julien30 25 avril 14:01

                        « Mais assimiler le communisme au nazisme comme deux idéologies « totalitaires » n’est pas une nouveauté »

                        Et pourquoi en serait-il autrement ? Où est-ce que le communisme a engendré autre chose qu’un régime totalitaire ?


                        • xenozoid xenozoid 25 avril 17:46

                          c’est la propagande, qui enferme l’histoire, mais avec un 2eme neurones l’histoire est aussi la propagande,ne dit-on pas que l’histoire est ecrite pas les gagnants,mais qui ici penserait que c’est le contraire,et avec tout cela, quel handicape a raison ?




                          • chantecler chantecler 26 avril 05:28

                            Adolf lui même dans son bunker à la veille des suicides de son entourage et du sien , a inauguré le déni .

                            Il y accusait de « trahison » tout le monde à commencer par ses généraux incapables , les officiers et SS qui n’obéissaient plus à ses ordres, et même « le peuple allemand » qui l’avait élu , comme coresponsable du désastre , et qui ne méritait pas de survivre ....

                            Bref l’acmé du fanatisme et du déni .

                            Faut dire que son état mental était devenu chancelant...

                            Speer , un ami , avait réussi à garder un contact avec lui et sauva sa peau ...malgré son adhésion complète au national socialisme .

                            Il faut revoir le film « la chute » qui retrace sur des bases historiques ces moments de décomposition assortis d’actes barbares pour ceux qui hésitaient à ne pas mourir pour ses beaux yeux et qui réfutaient leurs serments de fidélité jusqu’au boutiste .

                            Les femmes et les enfants étaient conviés sans façon à cet ultime holocauste , à ce sacrifice .

                            Cela dit je me demande pourquoi nous reparlons aujourd’hui de tout ça car c’est archi connu !

                            Les Russes seraient donc fondamentalement responsables de l’effondrement du Reich , de cette horrible utopie aux conséquences incalculables ?

                            Quel est le nombre d’allemands qui ont ouvert un peu les yeux et acquis un peu de lucidité bien tardive ?


                            • Christophe 28 avril 08:03

                              Je ne pense pas que nous puissions parler de destruction du nazisme, plutôt de destruction du IIIème Reich.

                              Le nazisme a été instauré avec l’aide incommensurable des anglosaxons (américains, britanniques et canadiens) comme ce fut le cas de l’avènement de Mussolini en Italie dans les années 20. Ces courant politiques sont par nature anticommunistes et si nous nous remettons dans le contexte de cette époque, l’anticommunisme était la priorité des anglosaxons, cela est d’ailleurs resté un axe important pour ces pas dans toute l’histoire, même encore aujourd’hui, bien que le nazisme ait été transformé en perdant sa partie antisémite dans beaucoup de cas ; le développement d’un nazisme en Israël leur pose de sérieux soucis mais on ne peut dire que des juifs sont antisémites.

                              L’histoire relate que si beaucoup de chercheurs ont été utilisés par les deux camps après guerre, l’utilisation des nazis comme groupe terroriste n’a été exploité que ar les anglosaxons. Le MI6 a recréée l’OUN en 1947 par exemple afin de lutter contre les intérêts soviétiques en Ukraine. Le Canada a préservé énormément de personnes issus des milieux nazis européens (croates, ukrainiens, ...) à tel point que la vice première ministre de Trudeau est la petite fille d’un nazi ukrainien.

                              Le soutien des USA aux anciens groupes nazis européens est indéniable. Ainsi G.W. Busch recevra Iaroslav Stetsko à la Maison Blanche comme un chef d’état en 1982, le bras droit de Stepan Bandera reçu en grande pompe aux USA. Comme lors de la semaine des nations captives de 1983, le drapeau de l’OUN, le même qui a flotté sur le toit de la mairie de Lviv pendant que les membres de l’OUN massacrés les juifs de la ville en 1940, a flotté sur le toit du Capitole pendant cette semaine, sans que personne n’en soit offusqué.

                              Le nazisme n’a pas été détruit, il a été transformé pour ne s’axer que sur l’anticommunisme cher aux anglosaxons. Les projets Aerodynamic de la CIA et Redskin des services secrets canadiens ne sont rien d’autre que l’usage des groupes nazis ukrainiens pour déstabiliser l’Ukraine et lutter contre les intérêts d’abord soviétiques puis russes dans ce pays. Les documents déclassifiés des services secrets sont sans ambiguïté sur le sujet.

                              Le nazisme est un outil comme un autre utilisé par des pas occidentaux qui lui ont permis de s’exprimer et de perdurer pour un usage spécifique qui leur est cher. La négociation dont vous parlez dans votre texte, celle entre l’URSS, la France et l’Angleterre avant l’accord entre l’Allemagne et l’URSS est le fruit de l’échec de cette négociation mais cet échec était voulu par les anglosaxons.

                              Les américains ont aidé l’Allemagne nazie jusqu’à Pearl Harbor, les USA étaient encore hésitant entre une alliance avec l’URSS de Staline ou avec l’Allemagne de Hitler. C’est le Japon qui orientera ce choix, allié à l’Allemagne et ayant attaqué le port américain, l’Allemagne a dû déclarer la guerre aux américains (ce n’est pas le contraire), les américains n’auraient pas déclaré la guerre à l’Allemagne à ce moment là puisque toujours hésitant entre les communistes qu’ils haïssaient et les nazis qu’ils avaient aidé à prendre le pouvoir en Allemagne.

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