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Accueil du site > Actualités > International > Obama, chevalier blanc des énergies propres

Obama, chevalier blanc des énergies propres

En effet, le jeune président américain vient de faire adopter son plan de sortie de crise, avec entre autres, un financement a hauteur de 38,84 milliards d’euros.

Déjà dans la Silicon Valley, les industriels avaient pris les devants.

Abi Maghamfar, directeur du développement à la mairie de San José, en Californie, a décidé d’installer 100 000 toits de panneaux solaires photovoltaïques, recycler la totalité de l’eau et des déchets, ce qui va créer 25000 emplois nouveaux.

Entre 100 000 et 200 000 stations de voitures électriques à louer, (tout comme nos vélib), avec recharge rapide des batteries : entre 100 000 et 200 000 stations vont ainsi naître dans la région de San Francisco.

Une centaine d’entreprises spécialisées dans le solaire sont d’ores et déjà opérationnelles.

Eugène Hahn, éleveur de bétail, a réussi à sauver son élevage coloradien en acceptant 18 éoliennes sur son terrain. Chaque turbine lui rapporte entre 3000 et 6000 dollars par an.
« C’est bien plus rentable qu’un bœuf » s’est-il exclamé !

En France, on est plus timide, mais on innove quand même.

Comme ce réverbère, par exemple, le Windela, muni d’un panneau photovoltaïque, et d’une mini éolienne qui produit sa propre énergie, et fait l’économie d’un raccordement au réseau, provoquant une belle économie, puisque l’éclairage public représente 38% de la facture d’électricité d’une commune.
http://www.windela.fr/
Après Issy les Moulineaux, Grenoble commence à son tour à s’équiper avec ce réverbère révolutionnaire.

La ville de Perpignan a pris la décision de couvrir d’ici 2015 la totalité des besoins en électricité de ses 200 000 habitants à partir des énergies renouvelables.

En avril 2008, un prototype d’hydrolienne sous-marine a été immergé par 19 mètres de fond au large de Benodet, dans le Finistère.
Sabella, c’est son nom, permettra de produire de l’électricité grâce aux courants marins.
Si la filière est lancée, elle pourrait d’après le Président de la région Bretagne, fournir d’ici 2020, 10% de la consommation électrique bretonne.
http://energiesdelamer.blogspot.com/2008/03/evenement-sabella-de-la-simulation-la.html

D’ici 2010, 22 centrale de production d’électricité et de chaleur à partir de la biomasse verront le jour en France : ça représente le 1/3 de la puissance d’un réacteur nucléaire : un programme plus ambitieux permettrait de produire 93 millions de tonnes équivalent pétrole, soit le 1/3 de nos besoins nationaux.

A Stockholm, c’est la chaleur dégagée par les 250 000 personnes qui empruntent la gare qui sera récupérée et servira à chauffer l’édifice.

Les Japonais ne sont pas en reste, ils viennent de mettre au point une technologie afin de récupérer le piétinement de la foule sur les quais de gare, afin de récupérer l’énergie : Des dalles souples transforment la pression exercée par la foule en électricité.
Le rendement pourrait être suffisant pour alimenter les bornes de billets magnétiques, ou ouvrir les portillons.

Yusen, un transporteur japonais va lancer un cargo partielement propulsé à l’énergie solaire : il pourra transporter 6400 automobiles.

La Finlande, la Grèce, la Pologne, la Slovaquie, et la France ont monté le projet de la maison intelligente (Pobicos)  : les lumières de l’habitation s’éteignent dès qu’une pièce est vide, les stores se baissent automatiquement quand le soleil donne trop fort, le chauffage se lance aux heures les moins chères, afin d’optimiser la consommation énergétique.
http://www.ict-pobicos.eu/

il y a aussi RuralZed que l’on doit à des architectes Londonniens : c’est une maison en kit, à très haute performance énergétique, préfabriquée en usine, et montée en 6 semaines.

Au Futex (convention européenne des textiles techniques) on a découvert en février dernier l’invention de l’entreprise Solusun :une bache solaire en guise de toit de la voiture récupère l’énergie solaire.

Etonnante aussi, la trouvaille de John Kanzius, qui en cherchant à guérir le cancer, a trouvé le moyen d’extraire l’hydrogène de l’eau de mer.
Son invention a été vérifiée par Rustum Roy, physicien connu, qui propose sur son site une vidéo sur les travaux de cet inventeur.
http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/technologie-1/d/en-video-bientot-le-moteur-a-eau-de-mer_12879/
 
Tout çà ne réussit pas à émouvoir Sarkozy qui continue de préférer le nucléaire à ces énergies propres.

Comme disait un vieil ami africain :
« On ne lance des pierres que sur un arbre qui porte des fruits ».

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185 réactions à cet article    


  • olivier cabanel olivier cabanel 20 février 2009 14:01

    farkansheltabres

    oui, je le pense,
    mais n’en tenez pas compte,
    je suis un optimiste forcené.


  • Romain Desbois 20 février 2009 21:13

    Moi aussi je le pense et si la france au lieu de se lancer dans le tout nucléaire avait investi dans les énergies renouvelables, on aurait créer 600 000 emplois comme en Allemagne. On aurait concurrencé la Prius qui fait la joie des Etatsuniens. Il y a au moins 30 ans que la France pouvait avec son industrie automobile être le précurseur au lieu d’être à la traîne. On voit le résultat et la crise n’est en rien responsable de cela !

    Allez jeter un oeil sur cette émission "complément d’enquêtes" d’octobre dernier. Vous en apprendrez beaucoup !



  • Cascabel Cascabel 20 février 2009 14:04

    On peut toujours rêver avec les moulins à vent. L’ Allemagne, pays très écolo, achète son énergie à EDF. La géothermie très profonde à très haute température est une alternative intéressante car comparable au nucléaire et plus rentable.
    Mais bien sûr cela demande une volonté étatique forte.


    • olivier cabanel olivier cabanel 20 février 2009 14:34

      cascabel

      les raisons pour qu’un pays achète notre électricité ne sont peut etre pas celle que vous imaginez.
      prenons l’exemple de la Suisse,
      elle a de l’énergie a revendre,
      pourtant de temps en temps elle nous achete de l’électricité.
      eh oui...
      comme la France est parfois est en surproduction, elle fait du "dumping" sur son électricité.
      à ces moments, plusieurs pays européens sont pret a acheter cette électricité "bradée".
      les Suisses l’ont compris.
      ils achètent notre électricité pour faire remonter l’eau dans leurs barrages de montagne,
      comme çà, quand ils veulent, ils récupèrent ainsi cette énergie stockée à moindre cout.

      pour l’Allemagne, vous devriez vous renseigner, elle est l’un des pays les plus performants en Europe pour le développement des énergies renouvelables, et propres.


    • Bois-Guisbert 20 février 2009 16:09

      prenons l’exemple de la Suisse,
      elle a de l’énergie a revendre,
      pourtant de temps en temps elle nous achete de l’électricité.
      eh oui...
      comme la France est parfois est en surproduction, elle fait du "dumping" sur son électricité.
      à ces moments, plusieurs pays européens sont pret a acheter cette électricité "bradée".
      les Suisses l’ont compris.
      ils achètent notre électricité pour faire remonter l’eau dans leurs barrages de montagne,
      comme çà, quand ils veulent, ils récupèrent ainsi cette énergie stockée à moindre cout.


      Ce n’est pas cela du tout. Le phénomène est saisonnier, ne pas le dire revient à travestir la réalité.

      Parce qu’elle a bien développé - c’était avant l’appartition de l’écologisme oppositionnel - ses capacités hydroélectriques, la Suisse produit plus de courant qu’elle n’en consomme en été - période de moindre consommation -, quand les retenues sont pleines et se remplissent en permanence du fait de la fonte des neiges, et elle produit moins de courant en hiver - période de haute consommation - qu’elle n’en consomme, parce que les retenues sont vides et ne se remplissent pas. D’où des échanges annuels qui participent de l’équilibre continental de la production et la consommation d’électricité, cette forme d’énergie n’étant pas stockable comme chacun sait.


    • olivier cabanel olivier cabanel 20 février 2009 17:23

      bois gilbert

      comme je ne suis pas sur d’avoir été bien compris, je précise
      elle se sert (la Suisse) de l’énergie qu’elle rachete a bas prix pour faire remonter dans les retenues l’eau dont elle aura besoin plus tard...


    • Romain Desbois 20 février 2009 21:16

      vous ouvbliez qu4EDF vend à perte à l’Etranger , c’est le contribuable français qui à financé la construction des centrales et certainement financera leur destruction et la gestion des pollutions de cette énergie. Aucune entreprise privée ne pourrait le faire !


    • Bernard 05 21 février 2009 13:36

      @Romain Desbois

      "vous ouvbliez qu4EDF vend à perte à l’Etranger , c’est le contribuable français qui à financé la construction des centrales et certainement financera leur destruction et la gestion des pollutions de cette énergie. Aucune entreprise privée ne pourrait le faire ! "

      Je relève pas mal d’erreurs dans cette phrase. Si vous vous informez auprès de SDN, vous êtes tout à fait excusable. Ce sont des slogans qu’on retrouve en effet régulièrement dans la propagande anti-nucléaire, et qui sont sans fondement.

      1) "EDF vend à perte à l’étranger ?" Qu’est ce que ça veut dire ? L’expression « vente à perte » s’applique au commerce. EDF, il me semble, n’est pas un commerçant. Je ne vois pas très bien EDF acheter un kWh 5 cts, et le revendre 3 cts. Dans l’intervalle, il le mettrait où ?

      Je vous informe par ailleurs qu’Edf a fait l’an dernier un bénéfice de 3,5 milliards d’euros (pourtant, une plutôt mauvaise année).

      2) "c’est le contribuable français qui a financé" Encore une idée reçue, et qui a la vie dure. Le contribuable français n’a rien financé du tout. l’investissement réalisé par EDF pour construire le parc actuel a été entièrement financé par l’emprunt, le seul rôle de l’Etat étant d’apporter sa garantie vis-à-vis des prêteurs, garantie qui n’a jamais été exercée, bien évidemment. Cet emprunt est maintenant presque entièrement remboursé.

      3) "...et certainement financera leur destruction et la gestion des pollutions de cette énergie." C’est encore faux. Edf provisionne régulièrement depuis le début de la mise en service du parc pour le démantèlement des installations et le traitement des combustibles en fin de cycle. En clair, cela signifie que ces coûts sont inclus dans le prix de revient du kWh, payé non par le contribuable mais par le client, à un tarif qui est l’un des moins chers d’Europe.

      Non seulement EDF constitue ces provisions (ce qui est obligatoire pour toutes les entreprises industrielles), mais, depuis quelques années, suite à une recommandation de la Cour des Comptes, s’oblige à utiliser un "fonds dédié" à cet usage. C’est un peu comme si on vous demandait de garder de l’argent sur un compte d’épargne, sans avoir le droit d’y toucher, pour assurer le remboursement futur d’un emprunt. Ce mécanisme revient à garantir que, lors du démantèlement, EDF aura effectivement la ressource financière pour faire les travaux.

      A ma connaissance, EDF est la seule entreprise industrielle en France à se soumettre à cette règle contraignante.

      Vous terminez en disant : « Aucune entreprise privée ne pourrait le faire !  » Sur ce point, vous avez parfaitement raison. J’ai parlé plus haut de la garantie de l’Etat à propos du financement du parc. C’en est une illustration.


    • Romain Desbois 21 février 2009 15:44

      @Bernard 05
      1) vente à perte

      Cher Monsieur vendre à perte c’est aussi quand vous vendez un produit en dessous de son prix de revient !
      Vos notion de commerce sont très basiques.

      Le fait qu’EDF soit bénéficiaire ne veut pas dire qu’elle fait des bénéfices avec ce genre de vente à l’etranger.

      Je reconnais que je m’informe essentiellement chez le réseau sortir du nucléaire qui me semble bien plus moderne que ce grand machin disparu bien avant ma naissance !

      2) tiens il me semblait bien pourtant que la construction des centrales avaient été payées par l’Etat qu’EDF n’a jamais remboursé !


      3) EDF provisionne depuis le début.

      Gros mensonge à tel point que cette entreprise s’est faite tapé sur les doigts il y a quelques années. Et puis j’aimerais que vous m’expliqiez comment elle fait pour provisionner le coût du démantellement alors qu’il est impossible de fixer le coût de la gestion des déchets. EDF , AREVA le reconnaissent eux mêmes ne pas savoir pour combien de temps il va falloir le faire !

      Et ma conclusion sera que tant que l’on gardera le culture du secret et du manque de transparence sur le sujet , il ne faudra pas vous étonner que des gens comme moi s’informe ailleurs qu’à la source qui devrait pourtant être la plus fiable.

      Regardez si vous ne l’avez pas encore fait la dernière émission de FRANCE3 d’Elise Lucet Pièces à Conviction. Au dela de la petite polémique sur la façon de calculer le taux de radioactivité, il y a des témoignages lourds sur le manque de démocratie dans ce secteur. comment alors leur faire confiance pour l’avenir alors que l’on a la preuve qu’ils nous mentent aujourd’hui ? Je crois que la réponse est dans la question !





    • Bernard 05 21 février 2009 17:32

      @Romain Desbois

      Au préalable, sachez que je partage le même sentiment que vous en ce qui concerne le manque de transparence de la filière nucléaire en France, que je déplore car il contribue à nourrir la suspicion, et votre réaction est tout à fait compréhensible. De ce point de vue, SDN joue un rôle de révélateur ou de poil à gratter que je trouve salutaire, même si je conteste les arguments simplistes qu’ils avancent. Lorsque Stéphane Lhomme prétend comme il vient de le faire sur AV que EDF est au bord de la faillite, sous prétexte que sa valeur en bourse a chuté ces derniers temps (en fait, elle est revenue à son point de départ et par les temps qui courent, d’autres firmes ne peuvent en dire autant), c’est tout simplement risible.

      Je reprends les trois points :

      1) vente à perte. J’insiste qu’il s’agit d’une notion qui n’est réellement applicable que dans le cas des entreprises commerciales, celles qui achètent des marchandises et les revendent sans transformation. Il est dans ce cas relativement facile (encore que…) de comparer prix d’achat et prix de vente pour savoir s’il y a vente à perte. Cette dernière étant interdite par la loi, sauf cas particuliers, il faut que le contrôle puisse se faire sans générer trop de contestations.

      Dans le cas d’une entreprise de production, la tâche est autrement difficile. Vous savez déjà qu’il y a 50 façons de calculer un coût de revient. C’est déjà un problème. Prenons le cas d’EDF. Etant donné la diversité des moyens de production utilisés (hydraulique, nucléaire, thermique à flamme,…), du fait que chaque site a son propre coût de revient, et étant donné la fongibilité du produit,  pour savoir quel est le coût de revient du kWh vendu à l’instant t, que ce soit en France ou ailleurs, il faut avoir une très bonne connaissance de la comptabilité analytique interne. Et en plus ça évolue d’une minute à l’autre, en fonction des unités appelées par les gestionnaires du réseau ! Autant dire, pour parler poliment, que c’est parfaitement indémerdable.

      Il y a cependant un cas de figure intéressant, c’est celui de la Suisse, qui, lorsque les prix sont bas, achète à la France du kWh, qu’elle utilise pour remonter l’eau dans les barrages, pour turbiner plus tard à bon prix aux heures de pointe. On pourrait presque dire, dans ce cas, qu’il s’agit d’un commerce ! Mais dans cette affaire, les deux parties peuvent très bien être gagnantes.

      2) financement du parc : si mon intervention a pu vous apprendre quelque chose, j’en suis sincèrement très heureux.

      3) Provisions

      C’est un problème complexe et mal compris. Pour l’instant, je me borne à vous donner des extraits de documents officiels d’EDF (rapports d’activité) mais je suis à votre disposition pour d’autres compléments.

      L’entreprise est responsable de la gestion de ses déchets et en supporte les coûts. Elle constitue pour cela des provisions dont le montant est soumis au contrôle des Commissaires aux comptes. Le coût du kWh prend en compte le conditionnement actuel des déchets et intègre le coût de la gestion des déchets à vie longue (0,16 cent/kWh en valeur actualisée) et celui de la déconstruction des centrales (0,14 cent/kWh).

      Concernant plus spécialement les actifs dédiés :

      Pour sécuriser le financement des obligations de long terme, EDF a mis en place progressivement un portefeuille d’actifs financiers réservés au financement des engagements nucléaires de long terme, et plus précisément à la déconstruction des centrales actuellement en activité et au stockage sur longue période des déchets de haute et moyenne activité à vie longue. En septembre 2005, ce processus a été accéléré et le Conseil d’administration d’EDF a décidé :

      • d’intégrer dans l’assiette de constitution des actifs dédiés, les centrales à l’arrêt déjà en cours de déconstruction et la part de la provision pour derniers coeurs correspondant au retraitement du combustible et à l’évacuation et au stockage des déchets correspondants ;

      • d’accélérer le rythme de constitution des actifs dédiés de manière à ce que leur en-cours égale, fin 2010, le niveau de celui des provisions concernées. Ces dispositions sont maintenant rendues obligatoires pour EDF avec la loi du 28 juin 2006 relative à la gestion durable des matières et déchets radioactifs qui impose aux exploitants nucléaires de mettre en oeuvre un plan de constitution d’actifs dédiés au plus tard dans un délai de cinq ans à compter de la publication de la loi.

      Donc, quand je disais « suite à une recommandation de la Cour des Comptes », j’avais oublié de mentionner la loi du 28 juin 2006.

      Bien à vous


    • krolik krolik 21 février 2009 18:03

      @Bernard 05
      Le problème de la transparence du nucléaire.
      les médias ont emboîte le pas des anti-nucs qui brament à longueur de temps contre le nucléaire.
      Les médias vende de l’heure d’écoute, du papier, et les apocalypses se vendent bien.
      Alors il faut des sujets, car un incident sur un centrale ou un rien du tout comme la fuite de 76kg d’uranium à Socatri c’était vraiment une rigolade.
      Mais pour les médias, les sujets passent vite, au bout de 4 ou 5 jours l’affaire est close, heureusement que les anti-nucs leur permette de rallonger la "sauce".
      Il n’empêche que pour les médias ça fait des "manques" alors ils se mettent à bramer de concert avec les anti-nucs sur le sujet du manque de transparence..
      Si par hasard on pouvait arriver à connaître le nombre de clés à molette qui tombent dans les centrales ce serait une information très puissante et vendeuse...
      Qu’il faille du poil à gratter je suis d’accord, c’est bénéfique, mais il faudrait aussi être constructif. A-t-on jamais lu un communiqué de la Criirad reconnaissant une décision favorable prise dans le "nucléaire".

      Et la transparence de la chimie ? Les trains de wagons de chlore liquide ??? Êtes vous informés ? Et tous les autres transports sur route ? Souvenez vous du camping "El Alfaquès" sur la Costa Brava, le camion citerne qui avait explosé en déboulant à travers le camping...
      Il y aurait des sujets sur laquelle la transparence serait nécessaire.

      A propos de transports, question pour les uns et les autres. Avez vous une idée de l’accident qui est le plus redouté par le responsable des transports des conteneurs type CASTOR ou LK100 (cent tonnes) transports pour lesquels il y en a qui s’enchaînent aux rails ??? Vous serez surpris, mais tentez quelques réponses..

      En attendant je vous mets ici une petite vidéo sur les accidents de transports

      @+


    • olivier cabanel olivier cabanel 21 février 2009 18:32

      Krolik,
      z’avez pas un petit mouchoir ?
      z’allez me faire pleurer... de rire.

      ah, vraiment, ces écolos, y vous agaçent...
      faudra s’y faire, tout le monde n’est pas obligé de penser comme vous,

      il y a dans ce pays des femmes et des hommes responsables qui ont compris que l’on pouvait se passer du nucléaire,
      et surtout qu’il fallait s’en passer au plus vite.


    • olivier cabanel olivier cabanel 21 février 2009 18:37

      cascabel,

      les moulins à vents, comme vous dites,

      je préfère le mot "éolien"
      bref l’éolien, le solaire, la biomasse, la géothermie, l’hydraulique, toutes ces énergies conjuguees peuvent nous faire éviter le nucléaire,
      et pour la géothermie, pas utile d’aller la chercher a si grande profondeur,
      la France est riche en eau chaude naturelle à 70° à des profondeurs accessibles,
      c’est dommage de s’en priver,
      cela pourrait au moins alimenter en eau chaude nos maisons et nos entreprises.


    • krolik krolik 21 février 2009 19:03

      @L’auteur,

      Il y a des hommes et des femmes responsables dans le nucléaire, heureusement. Mais ça vous l’oubliez.
      Vous n’essayez pas de répondre à la question :

      - Qu’est-ce qu’un responsable de transports de conteneurs de type "B" (les gros châteaux) craint le plus comme accident ?

      Ah oui c’est vrai vous ne conaissez rien à rien au nucléaire, mais vous savez chanter..

      @+


    • Bernard 05 21 février 2009 19:31

      @krolik

       

      Deux remarques

      Sur la transparence de la filière nucléaire, je ne suis pas le seul à partager ce point de vue. Je suis allé m’inscrire au forum yahoo, et le texte de présentation reflète tout à fait ma position :

      « Les partisans du nucléaire sont, curieusement, beaucoup moins bien organisés en matière de recueil et de diffusion de l’information que les adversaires de cette forme d’énergie.

      Cela est largement dû au fait que ceux qui devraient accomplir cette tâche ne le font pas. La plupart des services de communication liés à l’énergie nucléaire vivent dans un état de schizophrénie aiguë, au point que l’on peut se demander s’ils n’ont pas honte de ce qu’ils font.

      Force est de constater que le "lobby nucléaire" n’existe pas en matière de communication publique citoyenne.

      Au moment où le redémarrage du nucléaire s’opère, il est urgent d’opérer une réconciliation avec l’opinion publique. »

      Il y a suffisamment de compétences, il me semble, pour aller dans ce sens, et l’enjeu est vraiment important ;

      Sur la comparaison avec la chimie, domaine que j’ai un peu fréquenté, vous avez raison : si les plates formes chimiques étaient soumises aux mêmes obligations que le nucléaire, on serait littéralement submergés de communiqués, annonçant un incident de classe 1 à Carling, 2 autres de classe 3 à roussillon, avec malheureusement en prime la catastrophe de Toulouse, bien réelle celle-là.

      Et s’il existait l’équivalent du compteur geiger pour mesurer la concentration ou la présence des nombreuses substances dangereuses produites ou manipulées par l’industrie chimique, ce serait la déferlante : constitution d’associations regroupées dans le réseau Sortir de la Chimie, manifestations continuelles, communiqués de presse etc.


    • krolik krolik 21 février 2009 19:57

      @Bernard 05
      Vous avez du manquer votre inscription sur yahoo. (Je suis modérateur du forum) et co-auteur des lignes que vous avez copiées..

      @+


    • olivier cabanel olivier cabanel 22 février 2009 22:59

      krolik,
      "les antinucléaires qui brament à longueur de temps..."

      vous savez ce qu’ils vous disent les antinucléaires ?

      vous devriez arreter les guignolades,
      la caricature facile,

      krolik, c’est comme si vous écriviez "ceux qui protestent de la pollution inhumaine que l’on leur impose"

      merci de respecter la minorité qui soufre de l’incompétence et de l’inintelligence de ceux qui dirigent ce pays.


    • olivier cabanel olivier cabanel 22 février 2009 23:06

      Krolik,

      des hommes et des femmes responsables dans le nucléaire ?

      c’est ce que vous affirmez.

      et si je vous disais que je pense qu’ils sont irresponsables ?
      qu’ils ne se rendent pas compte du risque qu’ils nous font prendre ?
      et que leur aveuglement devra les mener un jour ou l’autre devant un tribunal,
      tout comme ceux qui ont défendu des technologies dangereuses,
      ceux qui ont vendu sans le moindre scrupule des matériaux a base d’amiante,
      ceux qui dispersent aujourd’hui des ogm,
      ceux qui marchent sur la tête.

      peut etre qu’un psy les jugera irresponsables,
      pour leur éviter le pire,
      mais, qu’importe, c’est leur conscience qui compte.
      pourront-ils jour après jour, se regarder dans une glace sans avoir honte ?
      j’espère que non.


    • krolik krolik 23 février 2009 12:15

      @L’auteur,
      Il est bien connu que les gens qui travaillent dans le nucléaire sont des risque-tout.
      Qu’ils n’attrapent jamais un cancer, qu’ils n’ont pas d’enfants, de petits enfants à fortiori, qu’ils sont du type "après-moi le déluge", qu’ils ne passent pas à la retraite, qu’ils sont inamovibles et ceci quel que soit le gouvernement en place, qu’ils ne veulent pas se venger de quelques problèmes avec leurs supérieurs en écrivant des bouquins sulfureux sur leurs activités...
      Enfin c’est bien connu.
      @+


    • krolik krolik 23 février 2009 12:31

      @L’auteur,

      Alors pour commencer à lutter contre la pollution nucléaire, luttons contre le nucléaire médical par ordre de priorité. Et ce n’est pas la Criirad qui contredira car ils ont eu l’occasion de mesurer l’iode 131 dans la Garonne, ils ont essayé de l’attribuer à la centrale de Golfech, malheureusement le prélèvement avait été fait en amont de Golfech et c’était bêtement l’hôpital de Montauban.. Une affaire d’anthologie dans l’arnaque.
      Et ensuite de cela faisons évacuer le Massif Central et la Bretagne..
      @+


    • krolik krolik 23 février 2009 12:40

      @L’auteur.
      Vous écrivez :"vous savez ce qu’ils vous disent les antinucléaires ? "
      Voici un commentaire qui fait avancer le débat.

      @+


    • Stéphane Lhomme Stéphane Lhomme 9 mars 2009 02:08

      Incompétent ou menteur ? En effet, cela fait 5 ans consécutifs que c’est l’Allemagne qui est exportatrice nette d’électricité vers la France (et non l’inverse comme vous le prétendez de façon inouïe) : 8 TWh en 2004 ; 9 en 2005 ; 5,5 en 2006 ; 8 en 2007 ; et 12,6 en 2008 : la production annuelle de deux réacteurs nucléaires !
      On note d’ailleurs que la France est de plus en plus importatrice : l’hiver, c’est l’Allemagne qui alimente des millions de chauffages électriques français (le nucléaire étant incapable de couvrir les pointes de consommation).
      Alors avant d’écrire n’importe quoi, merci d evous renseigner...


    • Bernard 05 14 mars 2009 16:45

      @Stephane Lhomme

      Lorsque vous parlez des échanges avec l’Allemagne, vous parlez des volumes contractualisés, qui effectivement ont été en 2008 de 19 TWh en importations, et 6.4 TWh en exportations (source : RTE). mais pourquoi parler de l’Allemagne ? Avec l’italie les chiffres sont 1,8 en import, 19.6 en export, c’est donc l’inverse. Et si on prend les chiffres globaux, les seuls qui soient vraiment intéressants, le solde excédentaire a été en 2008 de 48 TWh, soit environ 10% de la production.

      Là où vous avez raison, c’est que ce solde excédentaire diminue régulièrement depuis 2002, faute d’investissement suffisant en France ;

      Voilà qui justifie la construction de nouvelles centrales.

      Enfin vous avez dit par ailleurs : "Areva et Edf sont au bord de la faillite". Edf va recruter cette année 3000 personnes, dont 500 ingénieurs, et Areva encore bien plus (12 000). dans le contexte actuel, c’est plutôt une meilleure performance que General Motors, société qui est réellement au bord de la faillite .

      En conclusion, vous aussi, renseignez-vous au lieu de donner des leçons aux autres.


    • krolik krolik 20 février 2009 14:21

      Vous trouverez ci-dessous la référence au dernier rapport de l’institution US EPRI (electric Power Resaerch Institute) et le INL (Idaho National Laboratory, l’équivalent de celui de Berkeley, dont on cite souvent les
      rapports "renouvelables-optimistes"). Il est montré dans ce rappport queles USA ne peuvent pas combattre les Gaz à effet de serre sans augmenter de 20 à 40% la part nucléaire du mix énergétique.

      Ils estiment que l’éolien ne dépassera pas 13% du mix en 2050 et que le solaire sera encore marginal...

      https://inlportal.inl.gov/port...

      Je cite en particulier :

      “Safe and economical nuclear energy in the United States will expand to reduce greenhouse gas emissions and enable economic growth, while providing leadership for responsible expansion of nuclear energy internationally.”
      Six goals are defined to achieve this vision :
      1) Maintain today’s nuclear fleet of light water reactors
      2) Significantly expand the fleet with advanced light water reactors
      3) Develop non-electric applications for high-temperature reactors
      4) Assure safe, long-term used fuel management
      5) Assure long-term nuclear sustainability
      6) Strengthen United States leadership internationally
      "

      Je pense que le débat ne fait que commencer aux USA, car Obama me semble véhiculer beaucoup d’illusions sur les renouvelables, en particulier sur le solaire...

      En terme américain par "energy" comprendre énergie électrique et pas énergie primaire. Mais déjà 13% d l’énergie électrique c’est absolument énorme.
      Dans le cadre du développement du solaire aux USA un autre rapport américain souligne la nécessité de renforcer les lignes de transport. électrique. Normal..
      Mais ça ne sera pas vraiment beau, car déjà que les câbles de distribution aux USA sont très majoritairement aériens et pendouillent aux sommets des poteaux, alors s’il faut multiplier les lignes de transport, même les déserts vont en avoir.

      @+


      • olivier cabanel olivier cabanel 20 février 2009 14:40

        Krolik,

        manifestement vous digerez mal que le président Obama n’ait pas pensé au nucléaire dans son budget de relance.

        les USA ont la chance d’avoir un président intelligent.
        le France ne peut pas en dire autant.

        il faudra bien que vous compreniez un jour que le nucléaire est une énergie désuete, sale, dangereuse, et très chère.
        de plus, elle ne nous permet aucune indépendance énergétique, malgré ce qu’affirment les pro-nucléaires,

        70% de l’uranium qui alimente les centrales nucléaires françaises viennent du Niger.

        au mépris des Touaregs qui se voient chassés de leur territoire, sans la moindre contrepartie, et qui en fin de compte ont levé une armée pour combattre ceux qui entendent les déloger de chez eux.


      • krolik krolik 20 février 2009 15:35

        @L’auteur,

        Pour l’instant les USA balancent par les cheminées de leurs centrales au charbon plus d’uranium que n’en consomment leurs 108 centrales nucléaires. Rapport du Oak Ridge lab à l’appui...

        Je ne vois pas ce que la dissidence touareg, au Niger, au Mali idem, vient faire dans ce débats sur l’énergie aux States.
        Mais les Chinois vont s’intéresser au sort des touaregs nigériens, leur installer des hôpitaux plus performants que ceux financés par AREVA.

        @+


      • olivier cabanel olivier cabanel 20 février 2009 15:52

        Krolik,
        vous êtes un homme du passé,
        normal que vous ne vous interessiez pas au présent,

        les centrales que vous évoquez ne sont pas de la responsabilité d’Obama.
        dois-je vous rappeler qu’il vient à peine d’être élu.

        votre choix pro-nucléaire vous aveugle.

        ...quand au Touaregs, tout est lié.
        et vous le savez.
        mais peut etre ignorez vous qu’ils ont levé une armée de 3000 hommes,
        ils ont déja attaqué des positions françaises avec succes, et areva sait qu’elle est menacée.

        pas grand monde n’en parle, mais la France est en guerre la-bas.
        elle soutient un petit caporal qui a pris le pouvoir d’une façon peu démocratique,
        tout çà pour un peu d’uranium dont la France a absolument besoin (70% de nos besoins) pour faire tourner ses centrales.

        bon, vous le voyez le lien ?


      • Romain Desbois 20 février 2009 21:21

        @Krolic
        Donc pour vous il n’y aurait que la peste pour soigner le choléra ?

        Mais de toutes façons le nucléaire est condamné car où va-t-on trouver l’eau en période de sécheresse que l’on nous prédit ? Et la montée du niveau de la mer va aussi poser problème pour les centrales proches des côtes comme la Hague.



      • krolik krolik 21 février 2009 00:26

        @Romain Desbois,

        Avant de réchauffer la mer par les centrales nucléaires.. il y en a encore pour un bout de temps. L’influence des centrales de Gravelines, Paluel, Penly, Flamanville sur la température de la Manche, personne n’a été fichu de la détecter. D’autant qu’à côté le Gulf Stream a lui une puissance thermique équivalente à quelques milliers de centrales nucléaires...
        Je vous signale qu’à La Hague ce n’est pas une centrale c’est usine de retraitement, qui ne consomme pas d’eau, ou si peu pour les toilettes des employés.... D’autre part sa position en haut du massif granitique fait qu’avant que le site soit ennoyé par la montée des eaux de la mer, le Maire de Paris pourra faire "Paris-plage" à longueur d’année. Les grands bateaux arrivant à Paris (altitude 25m).
        Si vous voulez être crédible évitez de sortir des arguments aussi stupides.

        @+


      • olivier cabanel olivier cabanel 21 février 2009 17:04

        krolik,

        décidemment vous lisez ce qui n’est pas écrit,
        romain desbois n’a jamais écrit que le nucléaire était responsable de la montée prochaine des eaux,
        il est responsable, comme d’autres énergies du réchauffement planétaire, puisqu’il produit lui aussi du co2

        ceci dit, il est évident que s’il y a une montée des eaux (et tous les experts sont d’accord pour l’envisager), les centrales situées en bord de mer vont avoir quelques déboires...

        la montée envisagée se situe pour les plus optimistes de 7 metres d’ici 2012,
        d’autres estiment beaucoup plus,
        mais une centrale noyée sous 7 metres d’eau, çà fait pas bon genre.


      • krolik krolik 21 février 2009 17:27

        @L’auteur,

        La remontée de 7 mètres, et bien cela sera intéressant à voir.
        Mais pour l’instant, la banquise arctique fond c e qui ne change rien au niveau de l’eau, peut-être que le Groenland fond, mais le dôme antarctique s’élève dans des proportions jamais vues.
        @+


      • olivier cabanel olivier cabanel 21 février 2009 22:11

        krolik,
        la glace fond partout,
        et pas seulement en arctique, mais à l’opposé aussi,
        ce n’est pas çà qui fait remonter l’eau, mais le fait que sa densité en sel n’est plus la même, et que le volume "gonfle" en quelques sortes,
        mais c’est surtout l’eau gelée du permafrost, et celle des glaciers qui entrainent une montée des eaux,
        ...


      • Bernard 05 22 février 2009 09:19

        @l’auteur

        « décidemment vous lisez ce qui n’est pas écrit,

        romain desbois n’a jamais écrit que le nucléaire était responsable de la montée prochaine des eaux »,

        krolik ne l’a jamais prétendu. Votre première phrase ne manque pas de sel.

         « il est responsable, comme d’autres énergies du réchauffement planétaire, puisqu’il produit lui aussi du co2 »

        Quant à la production de CO2 du nucléaire, qui certes n’est pas nulle, elle est bien inférieure à celle d’autres énergie dites propres : solaire photovoltaïque en particulier, mais également éolien, biomasse et tutti quanti.

         « ceci dit, il est évident que s’il y a une montée des eaux (et tous les experts sont d’accord pour l’envisager), les centrales situées en bord de mer vont avoir quelques déboires...

        la montée envisagée se situe pour les plus optimistes de 7 metres d’ici 2012, d’autres estiment beaucoup plus, »

        7 m d’ici trois ans ? est-ce bien sérieux ? d’où tenez vous ce chiffre , ce sont vos calculs personnels ? le rythme actuel est de l’ordre de quelques millimètres par an. Faudrait sérieusement booster le phénomène. Les experts du Giec, eux, envisagent, selon les scénarios, de l’ordre de quelques dizaines de cm… en 2100. Mais enfin, vous nous avez tellement habitués à vos chiffres rocambolesques, on ne s’étonne plus de rien.


      • olivier cabanel olivier cabanel 22 février 2009 23:13


        bernard05
        on voit que vous etes nouveau sur ce site,
        alors, pour vous etre agréable, ci dessous une partie de l’article paru dans av récemment,

        Le plus étonnant dans la légende du Déluge, c’est la concordance de tous les récits : que ce soit dans la Bible, dans le Coran, dans les textes anciens grecs, romains, chinois, hindous, africains, babyloniens, il y a une étonnante convergence. Selon Apollodore « tous les hommes furent anéantis, à l’exception de quelques-uns qui s’étaient réfugiés sur le sommet des montagnes ».
        D’après la Bible, cela aurait eu lieu il y a 4112 ans. Mais on peut douter de cette date, car les pyramides d’Egypte construites entre 4700 et 4500 ans ne portent pas traces du déluge.
        En 1872 un archéologue G.Smith découvrit des tablettes d’argile de plusieurs milliers d’années confirmant le déluge dans ces plus petits détails.
        En 1955 deux alpinistes français (Navarra, et De Riquier) ont trouvé au sommet du mont Ararat à 4500 mètres d’altitude une structure en bois, (l’Arche ?) et l’échantillon qu’ils ont ramené date de plus de 5000 ans.
        Deux géologues américains (Ryan et Pitman) affirment en 1998 qu’il y avait eu en mer Noire un passage brutal entre l’eau douce et l’eau salée, il y a 7500 ans. (C’est raconté dans leur livre : Noah’s flood).
        La glaciation d’il y a 10 000 ans, (glaciation de Wurm) aurait été suivie par un réchauffement planétaire, lequel aurait provoqué une inondation sur 100 000 km2, et le déplacement de millions de personnes. (La Mer Noire aurait remonté en une ou deux années de 150 m).
        D’autres scientifiques expliquent le déluge par un basculement de la terre sur son axe.
        Qu’en est-il aujourd’hui ?
        Il y a une certitude, calculée scientifiquement : une montée d’un mètre déplacera 100 millions d’êtres humains.
        La mission Tara qui vient de rentrer d’arctique déclare qu’en 2015, la banquise aura totalement fondu, et provoquera la montée des eaux de 6 ou 7 mètres.
        Si à cette fonte s’ajoute celle des glaciers, quelle serait la montée des eaux ?
        Les plus pessimistes évoquent 70 à 80 mètres !
        Des simulateurs existent.
        Lors d’une conférence récente, JM Pelt disait avoir rencontré le « premier réfugié climatique ».
         Un chauffeur de taxi parisien lui a raconté qu’auparavant, il pratiquait son métier en Australie.
        A la première attaque cardiaque, due à une chaleur excessive, son docteur lui a conseillé d’émigrer. Ca l’a fait sourire.
        Mais à la seconde attaque, il a fait ses valises, et est venu conduire son taxi à Paris.
        Au cas ou la montée des eaux se confirmait, il faudrait se poser une question : comment allons nous gérer l’accueil des millions de réfugiés climatiques ?
        Suivant la théorie de James Lovelock, la terre « Gaïa » est un être vivant, et elle se débarrasse de ceux qui l’habitent lorsqu’ils deviennent trop encombrants.
        Nous avons peut-être jusqu’en 2015, pour philosopher là-dessus, car de toutes les façons les ripostes imaginées aujourd’hui par nos « penseurs » politiques se résument à taxer les pays qui préferent payer que d’agir pour empêcher le réchauffement.
        Est-ce bien raisonnable ?
        N’est-il pa s déjà bien trop tard ?
        A quelle hauteur avez-vous décidé d’implanter votre future habitation ?
        Combien d’argent pouvez-vous mettre de coté pour aller habiter sur une autre planète ?

        j’attend votre commentaire avec impatience.
         
         
         
         
         


      • Bernard 05 23 février 2009 08:27

        @Olivier Cabanel


        « Il y a une certitude, calculée scientifiquement : une montée d’un mètre déplacera 100 millions d’êtres humains. »

        Vous êtes optimiste : l’ordre de grandeur est plutôt de 250 millions.

         « La mission Tara qui vient de rentrer d’arctique déclare qu’en 2015, la banquise aura totalement fondu, et provoquera la montée des eaux de 6 ou 7 mètres. »

        Il va falloir revoir sérieusement votre copie. Vous confondez banquise et calotte glaciaire. Seules ces dernières peuvent avoir une influence sur le niveau des océans.

        Il y a deux grands réservoirs de glace terrestre : le Groënland et surtout l’Antarctique. Les autres glaciers terrestres (Alpes, Himalaya…) comptent pour peanuts à cette échelle.

        - si la calotte glaciaire du Groënland fondait intégralement, la remontée des eaux serait de l’ordre de 7 m. A l’horizon de trois ans, rassurez-vous, ce n’est pas d’actualité.

        - si le même phénomène survenait en Antarctique, elle serait de 70 m. C’est encore moins d’actualité.

        Ces chiffres sont bien connus avec une bonne approximation et ne font l’objet d’aucune contestation. Pas besoin de simulateurs. Ils sont d’ailleurs cohérents avec le lien que vous citez sur lequel vous pouvez lire comme moi : « Une fonte complète des calottes glaciaires entraînerait une montée d’environ 70-80 mètres. »

        « Au cas ou la montée des eaux se confirmait, il faudrait se poser une question : comment allons nous gérer l’accueil des millions de réfugiés climatiques ? »

        Très mal, je le crains.

        « Nous avons peut-être jusqu’en 2015, pour philosopher là-dessus, car de toutes les façons les ripostes imaginées aujourd’hui par nos « penseurs » politiques se résument à taxer les pays qui préferent payer que d’agir pour empêcher le réchauffement. »

        Lisez donc « C’est maintenant », le dernier livre de JM Jancovici et O. Granjean. Vous êtes en phase, bien que le titre du livre suggère de ne pas attendre 2015.


      • olivier cabanel olivier cabanel 23 février 2009 09:08

        bernard 05
        il va vous falloir réviser vos informations,
        les glaciers ont depuis longtemps commencé à fondre,
        le permafrost aussi,
        et l’arctique, tout comme l’antarctique,
        c’est connu de tout le monde, sauf de vous manifestement,
        je crois même avoir évoqué sur ce fil le cas des suisses qui protègent leur glaciers par d’immenses baches pour en ralentir la fonte...


      • Bernard 05 23 février 2009 09:27

        @Olivier Cabanel

        Comme d’habitude, vous ne lisez pas ce que j"écris.

        je ne peux vraiment rien faire pour vous.

        Le lecteur jugera.


      • krolik krolik 23 février 2009 12:22

        @L’auteur,

        Les références à James Lovelock sont intéressantes. Il est membre de la British Association des Ecologistes Pour le Nucléaire. Voir le site http://www.ecolo.org

        @+


      • Bernard 05 23 février 2009 13:10

        @krolik

        Ce qui est extraordinaire avec Olivier Cabanel, c’est que, non seulement il ne sait pas lire les interventions de ceux qui le contestent, mais il ne sait pas lire non plus les liens que lui-même propose.

        @Olivier cabanel

        Vous le voyez bien, sur cette affaire de 7 m, nous n’arriverons pas à nous départager. Je propose un arbitrage. Vous avez suffisamment d’amis ici qui sont prêts à prendre votre défense. Attendons leur réaction.


      • krolik krolik 23 février 2009 13:23

        @Bernard 05.
        Ce fil est trop ancien, il n’y a plus nous trois qui le lisons.
        Il faudra attendre la prochaine bouse de l’auteur pour continuer la discussion, mais je suis tranquille il a une production très abondante, et toujours quelques articles en stock.
        C’est la méthode développée par Goebbels, répéter, répéter, même les contre-vérités les plus énormes.. Pas de problème il en restera toujours quelque chose dans l’esprit des lecteurs qui passent, d’autant que les médias vont dans le même sens de cette "pensée unique" sauf rares exceptions.
        C’est pour cela qu’il ne faut rien lui laisser passer.

        @+


      • olivier cabanel olivier cabanel 23 février 2009 14:43

        Krolik,vous êtes impoli,mais avec votre nouveau "pote" (empoté ?) Bernard 05, vous allez au devant de déconvenues,d’abord, vous allez découvrir que la merde (ou la bouse) a des effets bénéfiques,au contraire du nucléaire,et donc traiter un rédacteur de merde ne va pas élever le niveau,mais risque de vous faire glisser,ce dont vous etes coutumier,comme disait un vieil ami africain : on attend toujours un acte de courage de votre part pour dénoncer 1)les eaux minérales d’auvergnes plus dangereuse qu’un rejet radioactif au tricastin2) l’ergot de seigle plus dangereux que tchernobyl,3 ?vous ne manquez pas d’imagination, mais surement de courage,puisque vous attendez des autres qu’ils écrivent l’article à votre place.


      • stephane 20 février 2009 14:45

        Tout à fait d’accord avec certains commentaires lus précédemment : les changements en matière énergétique demandent une extrême volonté politique, de très lourds investissements ... et ne remplaceront jamais le pétrole complètement ...surtout tant que les bénéfices engendrés par ce milieu d’affaire noir, opaque et aussi malodorant que le produit qu’il convoite continueront d’orienter l’avenir de l’humanité. 
        Pour moi, le Pic pétrolier est devenu une réalité criante en 2008 -le baril au plus bas aujourd’hui est quand même 4X plus cher qu’en 1999- et les problèmes qu’il soulève dépassent largement les solutions préconisées par Obama... dont je doute qu’il y croie lui même d’ailleurs.
        Pour une découverte globale du problème, je ne vous recommanderai jamais assez l’excellent documentaire "Oil, smoke and mirrors" disponible gratuitement sur internet, notamment sur Reopen 911 : les clés de l’appréhension du problème central de la crise actuelle il me semble .


        • olivier cabanel olivier cabanel 20 février 2009 15:01

          stéphane

          j’ai parlé a plusieurs reprises de ce documentaire "pétrole et écran de fumée"
          on peut (et il faut) le voir à cette adresse :
          http://www.reopen911.info/11-septembre/oil-smoke-mirrors-vo-st-fr/

          merci de l’avoir évoqué à votre tour.


        • olivier cabanel olivier cabanel 20 février 2009 15:05

          stéphane,

          pour m’etre penché sur le bilan énergétique de notre pays, et pour avoir chiffré en détail les possibilités qui s’offraient à nous, je vous affirme que nous n’avons besoin ni du nucléaire, ni du pétrole, ni du charbon et que nous pouvons avoir toute l’énergie nécessaire, sans nous priver avec des énergies renouvelables, propres, et sans danger pour notre santé.

          cela a fait l’objet d’un article qui est paru sur plusieurs sites internet.


        • Bernard 05 20 février 2009 15:49

          @ l’auteur

          J’ai montré dans un fil voisin (jamais déçu par les choux) qu’il y avait déjà un tiers de votre programme à passer à la trappe (récupération du méthane et bouses de vaches).

          Vous voulez que je fasse pareil pour les deux autres tiers ?


        • olivier cabanel olivier cabanel 20 février 2009 15:56

          Bernard 05,

          vous avez glissé sur une bouse de vache ?
          j’espère que c’est du pied gauche.

          çà porte bonheur.

          comme disait un vieil ami africain :
          "si pressée que soit la mouche, elle doit attendre l’excrément".

          il va vous falloir attendre.


        • Bernard 05 20 février 2009 17:00

          Je n’avais pas lu votre prose tout à l’heure (celle à propos d’Obama), mais j’y relève votre insistance, à propos de la récupération du méthane à partir des bouses de vaches :

          « un programme plus ambitieux permettrait de produire 93 millions de tonnes équivalent pétrole, soit le 1/3 de nos besoins nationaux ».

          Et puisque vous insistez, je ne vois pas pourquoi je me gênerai. Voici mes remarques sur cet intéressant projet, déjà publiées sur un autre fil. J’attends toujours de votre part leur réfutation.

          La récupération du méthane produit à partir des excréments des animaux (en particulier des bouses de vaches) se fait déjà, ça et là, dans installations prévues à cet usage. L’auteur propose de généraliser cette pratique, afin d’atteindre, selon ses dires, une production d’énergie de 93 MTEP, soit, d’après lui, le tiers de nos besoins nationaux. remarquez qu’on a gagné 3 MTEP depuis tout à l’heure, sans effort...

          Regardons d’un peu plus près ce projet (sans mettre vraiment le nez dedans, il va sans dire).

          J’ai deux remarques préalables qui ne vont pas vraiment dans le sens de l’écologie.

          En premier lieu, la combustion du méthane donne lieu à émission de CO2, selon la formule :

          CH4 + 2O2 -> 2H2O + CO2

          Le CO2 est un gaz à effet de serre, certes moins puissant que le méthane, mais un gaz à effet de serre quand même.

          Deuxième remarque : tant que la récupération de méthane ne concerne que quelques sites isolés, les conséquences sur l’environnement restent limitées. Mais changer d’échelle conduirait vraisemblablement à perturber le cycle biologique de nos prairies (si je prends l’exemple des vaches). En effet, étant donné qu’il faut bien enlever, d’une façon ou d’une autre, les bouses pour les traiter ailleurs, on enlève ce qui sert de nourriture à certains insectes (coprophages) qui jouent un rôle important dans le recyclage des matières organiques. Que feraient les bousiers en pareil cas ? Je n’en sais rien, mais ils ne devraient pas être très contents.

           

          Examinons d’un peu plus près les implications économiques et pratiques d’un tel projet.

          Sa mise en œuvre nécessite de rassembler quelque part, dans un local approprié, les bouses de vaches dont ces dernières parsèment les prairies au gré de leur fantaisie. Dans ce local, la fermentation des bouses, si elle se produit en l’absence d’oxygène, dégage du méthane. Il suffit de le récupérer pour le brûler. Le principe est donc simple.

          Evidemment, si on pouvait demander aux vaches d’aller faire leurs besoins directement là où il convient, ce serait vraiment bien. Mais il semble, hélas, qu’il faille se résigner à récupérer les bouses là où elles sont.

          La première question à se poser est de définir les moyens à mettre en œuvre pour faire cette opération. Il y a deux façons de faire : soit avec des machines, soit manuellement.

          S’il y a mécanisation, il faut, comme n’importe quel produit industriel, concevoir les machines, les tester, les fabriquer, les entretenir, et les recycler en fin de vie. On pourrait s’appuyer sur l’expérience acquise par certaines municipalités pour enlever les crottes de chien : les crotinettes. Donc, cela ne devrait pas poser problème majeur. C’est une adaptation à faire, avec toutefois la difficulté du sol, qui n’est pas lisse et régulier comme le sont les trottoirs. Il faudrait peut être prévoir deux modèles selon que la bouse est fraîche ou sèche. On procèderait ainsi par aspiration, ou par décollement. A étudier.

          Combien faut-il de telles bousinettes ? L’objectif étant, n’oublions pas, de récupérer l’essentiel des bouses produites par les bovins, il en faut certainement pas mal. Il y a environ 20 000 000 bovins en France, chaque bovin doit bien faire 5 bouses par jour (chiffre à confirmer), ça fait, par jour 100 millions de bouses environ à récupérer (36,5 milliards de bouses par an). Quelle est la productivité, mesurée en BJ (bouse par jour) d’une bousinette ? Mettons 1 000 BJ en étant très généreux, car il faut imaginer qu’il est difficile de faire ça de façon réellement industrielle. Il faut aller chercher les bouses parmi les herbes, quelquefois sous les arbres isolés, dans la flotte quand il a beaucoup plu, et même parfois dans les bois environnants. Les bousinettes ne pourraient pas fonctionner 7 jours sur 7, car, étant donné les conditions d’exploitation, il faut assurer la maintenance de ces matériels. Cela donne plus de 100 000 bousinettes, en ordre de grandeur.

          Ce n’est pas tout. Il y a environ 500 000 exploitations agricoles en France, dont une partie (je n’ai pas le chiffre) élèvent des bovins. Mettons la moitié, 250 000. pour des raisons pratiques, il leur faut à chacun au moins une bousinette. On en est donc à 250 000, et sans doute bien plus car les gros exploitants seront obligés d’en avoir plusieurs. Mais il y a sans doute possibilité, par un système de coopérative, de réduire ce nombre. En tout état de cause, l’ordre de grandeur est tout de même de 200 000 à 300 000 engins.

          Pour construire les bousinettes, il faut en outre prévoir des usines, équipées de chaînes de montage, etc.

          On dit avec raison que les énergies renouvelables créent de l’emploi. En voici un très bon exemple : il faut en effet des concepteurs de bousinettes, des opérateurs (de diverses qualifications), des agents de maintenance. Enfin, il faut embaucher des conducteurs de bousinettes (plusieurs centaines de mille), qu’il faut former aux diverses techniques de prélèvement de bouse. Un organisme de formation professionnelle, le CTPB (Centre Technique de Prélèvements Bousiers) est à prévoir et nul doute qu’il tournerait à plein régime.

          Je n’ai pas fait d’étude économique poussée pour évaluer l’investissement nécessaire, ni les dépenses de fonctionnement. Dans ces dernières, il faut inclure l’énergie nécessaire pour faire fonctionner plusieurs centaines de milliers de bousinettes. On peut envisager (ce serait logique) d’utiliser le méthane produit par le système. Est-on seulement bien sûr de ne pas consommer plus que ce qui est produit ? A étudier.

          Si on ne veut pas entrer dans cette logique productiviste, il reste la solution du ramassage manuel. C’est sans doute préférable. En terme d’emplois créés, c’est une évidence. Il fallait, dans un processus mécanisé,  plusieurs centaines de milliers de personnes. En version manuelle, à la louche, il en faut 10 fois plus (n’oublions pas les ordres de grandeur : 36,5 milliards de bouses à récupérer !). Le problème du chômage en France est résolu. Génial.

           

          Pour conclure, je citerai l’un de mes proverbes africains préférés :

          « Une bouse, ça va, 36,5 milliards de bouses, bonjour les emmerdements »


          • olivier cabanel olivier cabanel 20 février 2009 17:20

            Bernard 05

            outre le fait que votre proverbe africain manque un peu de profondeur,
            il faudra que vous compreniez que la récupération du méthane n’est pas uniquement comme vous dites axé sur celle des "bouses de vaches",

            mais sur :
            1 : les centre de stockage de dechet qui en produisent de grosses quantités
            2 : les stations d’épuration
            3 : les égouts et fosses septiques
            4 : les litières de toutes les étables, et les vaches ne sont pas les seules concernées
            5 : le petit lait dans les fromageries
            6 : les broussailles broyées, tontes de gazon
            7 : les déchets végétaux en décomposition
            8 : les lisiers de porc : bonne nouvelle pour la bretagne qui ne sait qu’en faire

            ...comme vous ne manquez pas d’imagination, vous allez pouvoir allonger la liste quasi à l’infini

            au sujet de la quantité de méthane produit par an, elles est de 92,5 mtep
            j’ai évoqué le tiers de nos besoins pour faire court pour le lecteur puisque nos besoins sont de 267 mtep an
            et j’ai arrondi à 93...
            espérant que ce n’est pas un crime.


          • hunter hunter 20 février 2009 17:21

            Bernard 05,

            J’ai décidément du mal à comprendre, ce que le Président Houphoüet Boigny appelait "la critique à l’occidentale".
            Quand il utilisait cett expression, ce vieil homme désignait le genre d’attitude que vous pratiquez : vous attaquez ce qu’avance Olivier, mais vous ne proposez rien à la place !

            Alors maintenant, essayons de démontrer que votre précedente démonstration peut être aussi démolie.
            Pour ça, une seule notion simple :vous continuez à raisonner au niveau global, alors qu’Olivier vous a expliqué lors de précédentes interventions, que la récupération du biogaz par exemple en Chine, est plus de l’ordre du local.
            Prenons un autre exemple : pourquoi, plutôt que de déverser dans la nature des tonnes et des tonnes de lisier de porc qui bousillent (entre autre) les nappes phréatiques, les exploitations qui élèvent des cochons (qui est d’ailleurs un animal que j’aime beaucoup), ne récupèreraient pas le lisier pour produire du CH4, et ainsi, en faisant tourner un générateur, pourraientt contribuer à produire l’énergie électrique dont elles ont besoin pour fonctionner ?

            Certes votre équation chimique est tout à fait juste, il y a dégagement de CO2, mais moins qu’avec le fioul ou l’essence non ?

            Si l’exploitation arrive à s’autonomiser en énergie électrique, elle diminuera ses coûts, (après amortissement du matos, j’entends bien), et peut-être qu’ainsi le coût du kilo de cochon deviendra plus abordable (pour ceux qui en mangent, personnellement je suis végétarien depuis tout petit...je n’aime pas la viande !!!)

            Donc je pense qu’il faut commencer à raisonner au niveau du local, et non plus du général !
            Ca peut permettre d’éviter de construire d’autres centrales nucléaires, voire des centrales thermiques !
            Logique, si de plus en plus d’unités s’autonomisent, elles n’auront plus besoin de tirer sur le réseau, donc celui-ci n’aura pas besoin de voir ses capacités de production augmenter au fil du temps.

            Donc au lieu de se lancer dans une usine à gaz (désolé pour l’humour douteux), que vous décrivâtes à un niveau global, pourquoi ne pas se mettre à raisonner au niveau local ?

            C’est ce que font de plus en plus de gens, dans leurs gestes de consommation quotidienne d’ailleurs non ?

            Maintenant, si vous avez une autre solution à proposer, je serai ravi de la lire....

            En attendant Iter..........

            Bien à vous

            E/


          • olivier cabanel olivier cabanel 20 février 2009 17:27

            hunter,

            merci de ce commentaire, que vous faites a bernard05
            mais j’ai bien peur que bernard05 soit un peu limite de la comprenette

            sur deux autres fils, il a noirci de ses commentaires un espace considérable, et malgré les explications bienveillantes et patientes que je lui a apporté, il continue de plus belle,

            à mon avis, il doit avoir des actions dans le nucléaire.

            en tout cas merci...


          • Bernard 05 20 février 2009 18:13

            @Hunter

            Tout d’abord, un grand merci pour avoir pris le temps de lire mon texte, et d’y répondre par de vrais arguments. Pour l’instant, vous êtes bien le premier, et j’espère qu’il y aura d’autres réactions, parce que je trouve ce problème intéressant et même, d’une certaine façon, exemplaire.

            De votre intervention, je relève une phrase qui, me semble-t-il, résume votre position :

            « Donc au lieu de se lancer dans une usine à gaz (désolé pour l’humour douteux), que vous décrivâtes à un niveau global, pourquoi ne pas se mettre à raisonner au niveau local ? »

            Je ferai d’abord une remarque : rien n’empêche de raisonner localement. On peut faire des tests sur des exploitations pilotes, par exemple. Mais j’ai essayé de montrer que récupérer les bouses de vaches posait tellement de problèmes que cela me paraissait inenvisageable.

            D’autre part, si on veut atteindre les objectifs ambitieux affichés par l’auteur, à savoir la production annuelle de 93 MTEP , eh bien il faut y mettre les moyens et généraliser la chose, et on retombe dans les ordres de grandeurs que j’ai indiqué. Je ne vois pas très bien par quel tour de passe-passe on peut éviter ça.

            Si cette filière n’est pas plus développée, c’est qu’il doit y avoir des raisons.

             

            « Maintenant, si vous avez une autre solution à proposer, je serai ravi de la lire.... »

            Pour récupérer le méthane, non, je ne vois pas, hélas de solution. 

             

            « En attendant Iter.......... »

            J’ai bien peur qu’il faille attendre longtemps, mais c’est un autre sujet.

             

            A vous lire


          • krolik krolik 20 février 2009 18:58

            @Hunter,

            Je vais vous donner une piste de réflexion concernant la méthanisation et le lisier de porc.
            Après le premier choc pétrolier en 1973, on s’est mis à chercher tous azimuts, puisqu’il était dit que si nous n’avions pas de pétrole nous avions des idées.
            Et l’une des idées en matière de méthanisation ce sont les "beacon beans". Les tours à beacon.
            Soit une tour cylindrique de 50 m de haut et d’une quinzaine de mètres de diamètre.
            Sur cette tour vous installez un plancher hélicoïdal montant, un peu à la manière des tours pour rentrer à cheval dans le château d’Amboise par exemple.
            Sur ce plancher hélicoïdal, cloisonné, vous installez votre élevage de porcs.
            Vous alimentez les porc par des conduites placées verticalement au centre de la tour.
            Vous récupérez le lisier sur la périphérie du plancher hélicoïdal, et la gravité vous ramène cela au sol.
            Après cela vient la valorisation du lisier.
            Il se trouve que les tilapîas (perches du Nil) sont les seuls poissons à pouvoir assimiler les excréments en tous genres, y compris les excréments d’hippopotames..
            Donc l’idée qui vient c’est d’installer à proximité une piscine d’élevage de tilapias.
            Et au besoin ensuite de faire de la farine de tilapias pour alimenter les porcs. Ca se serait de l’autarcie !!

            Le seul problème c’est que le tilapias pour survivre il lui faut une température d’au moins 18°C. Donc il faut chauffer la piscine en Bretagne.
            Alors faire une méthanisation partielle du lisier de porc pour chauffer la piscine.
            Mais le bilan économique, ça ne fonctionne pas.
            On a gratté sur le sujet quelques mois, allé voir les "beacon beans" au Texas, mais là il fait chaud..
            Et puis on a laissé tombé cette affaire.*
            Et depuis je ne mange plus de "perche du Nil".

            Maintenant si vous voulez d’autres idées, je dois en avoir encore en réserve qui remontent à ces années : On n’a pas de pétrole, mais on a des idées.
            @+


          • olivier cabanel olivier cabanel 20 février 2009 19:25

            Krolik,
            pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué,
            c’est ce que m’appele votre commentaire,
            nous n’avons pas besoin de ce genre d’installation pour produire du méthane,
            les sources d’approvisionnement de méthane sont multiples, et suffisantes,
            il suffit d’une volonté politique nationale, et elle n’y est pas.
            ce qui n’empeche pas les villes, les départements et les régions de lancer de bons projets "biomasse", et çà marche,
            voir à Lille, voir dans le sud ouest, en savoie, un peu partout...
            mais on peut mieux faire.

            quand aux perches du nil, çà été une catastrophe pour l’environnement, et pour les petits pécheurs qui n’ont plus trouvé un poisson a pêcher, à cause de ces sacré perches.
            comme quoi, l’enfer est souvent pavé de bonnes intentions.
            je ne vais pas développer, pour ne pas trop sortir du sujet principal.


          • Romain Desbois 20 février 2009 21:34

            il n’y a pas que les bouses de vaches, il y a celles des humains dont on fait déjà dans certaines stations d"épuration du gaz pour les bus et des boues séchées pour le chauffage collectif !

            Mais bon je crois qu’il ne sert à rien d’argumenter.

            D’après le réseau sortir du nucléaire la France a dépensé en 60 ans dans le nucléaire (civil et militaire) l’équivalent de la dette de notre pays (avant le passage de Sarkozy tout de même, faut pas exagérer non plus ;o) )

            Et puis est-ce quelqu’un osera mettre dans la balance toutes ces vies foutues à cause du nucléaire ?

            Rien que ça discrédite tous les arguments pro nucléaires


          • krolik krolik 21 février 2009 00:16

            @Romain Desbois

            Peut-être que SDN a raison lorsqu’il fait son calcul entre la recherche et l’investissement en comparaison de la dette française.
            Maintenant dans la balance on peut mettre deux contre-poids.

            - On constate simplement que nous avons échappé au fait d’être vitrifiés par les Soviets. Est-ce que cela est du au fait de la dissuasion française ? Je ne sais pas pas. Ce que je sais c’est que l’ensemble des décisions politiques et militaires prises pendant la période de la Guerre Froide a conduit à ce que nous soyons toujours vivants. On peut toujours reconstituter l’histoire, se la rejouer. Ca ne mange pas de pain. 
            Mais comme a dit un intervenant seul le pragmatism compte.

            - quelle serait la dette actuelle de la France si l’on avait continué à acheter du pétrole pour le brûler dans des centrales ? Quel aurait été l’influence d’une demande accrue de pétrole par la France sur le cours du baril ?
            @+


          • Bernard 05 21 février 2009 06:47

            @Romain Desbois

            "D’après le réseau sortir du nucléaire la France a dépensé en 60 ans dans le nucléaire (civil et militaire) l’équivalent de la dette de notre pays"

            Soit de l’ordre de 1 000 milliards d’euros.

            Voilà un commentaire qui m’intéresse énornément. Pouvez vous spécifier la base de calcul, et surtout quelle est la part du civil et du militaire ? En effet, on ne peut pas mettre dans un même panier les dépenses militaires, qui sont faites pour assurer la défense du territoire (quelle que soit l’opinion qu’on peut avoir sur le bien-fondé de cette affectation, c’est vraiment un tout autre débat) et celles engagées pour produire l’électricité.

            A vous lire.


          • Bernard 05 21 février 2009 06:53

            @krolik

            Oups, j’avais pas vu votre commentaire. C’est un début de réponse.

            En ce qui concerne l’effet du nucléaire sur la balance extérieure, je crois que des estimations ont été faites. vous avez les chiffres ?


          • olivier cabanel olivier cabanel 21 février 2009 08:02

            il est vrai que la biomasse est l’une des énergies les plus prometeuses qui soit en France,
            d’abord parce qu’elle est facile à mettre en place,

            le 16 février de l’an dernier, j’ai appris dans un communiqué de presse que des chercheurs s’activaient sur ce qu’ils appelent "le bio-carburant humain".
            un homme d’affaire norvegion (Lauri Venoy) est à l’origine de ces recherches. il a convaincu des chercheurs de travailler sur un concept nouveau.
            jusqu’à présent le biodiesel norvégien et fabriqué à partir d’huile de cuisson usées, et de d’huile de poisson.
            il voudrait produire du bio carburant a partir des tissus gras humains issus des nombreuses opérations de liposuccion effectuées tous les ans aux USA.
            il a obtenu d’un hopital de Miami le droit de récupérer 11 500 litres de graisse humaine par semaine, il en découlerait selon lui la production de 10 000 litres de bio carburant par semaine, ce qui fait par an, plus de 500 000 litres de carburants pour la production d’un seul hopital.

            on le voit, les solutions ne manquent pas, et l’imagination est au pouvoir.


          • olivier cabanel olivier cabanel 21 février 2009 08:05

            Merci Actias de ce commentaire plein de sagesse,
            et désolé
            je vous ai "moinssé", involontairement, alors que j’approuve des deux mains ce que vous avez écrit,
            mille excuses.


          • olivier cabanel olivier cabanel 21 février 2009 08:14

            Romain Desbois,

            pour aller dans votre sens, je vous envoie au commentaire que j’ai fait plus haut sur les "bio carburants humains".
            des chercheurs travaillent sur un concept nouveau :
            faire du bio-carburant a partir des résidus de lippo succion...
            aux USA, en 2006, 323 000 lippo sucions ont été effectuées.
            un homme d’affaire norvégien, Lauri Venoy a obtenu l’autorisation de récuperer la production d’une seule semaine d’un hopital de Miami : 11 500 litres de graisse humaine, ce qui ferait une production annuelle pour ce seul hopital de plus de 500 000 litres de bio-carburants.


          • jjwaDal marcoB12 21 février 2009 09:57

            Bonjour olivier,

              Je crois que vous faites erreur concernant le potentiel du biogaz (déchets) en France.
            Une étude allemande de 2005 très exhaustive montrait que le potentiel était de l’ordre de 3%
            de leur consommation d’énergie primaire.
            En PétaJoule/an elle donnait :

            - Somme de résidus/Sous-produits/Déchets : 254PJ/an

            - Déjections animales et litières : 96,5

            - Résidus de récoltes de l’agriculture : 13,7

            - Déchets verts de l’entretien des sites et espaces verts : 12

            - Déchets de l’industrie et artisanat : 3

            - Déchets organiques urbains : 12,5

            - Eaux usées : 19,5

            - Décharges : 18
            Enfin ils ajoutaient le potentiel utilisable de 2 millions ha de maïs : 236
            Pour obtenir un potentiel biogaz total de 4,7% de leurs besoins énergétiques.
            A noter qu’en remplaçant le maïs par du miscanthus ils aboutiraient à 6,5% de
            leurs besoins primaires en énergie, fort loin du 1/3.
            Sur quelle base avez-vous avancé ce chiffre d’un tiers de notre consommation ?


          • olivier cabanel olivier cabanel 21 février 2009 10:15

            marco,

            lorsque nous avons crée Phébus, il y a déjà quelques années, lequel phébus a été rebaptisé Espul quelques temps apres, nous avions édité une petite brochure,
            et j’étais chargé particulièrement de calculer le potentiel des énergies propres et renouvelables en France,
            (pour la petite histoire Phébus était la première centrale photovoltaique reliée au réseau, et a été permise grace au réseau antinucléaire:nous avions envoyé a toutes les adresses une proposition d’acquisition de la centrale avec des parts de 500 fr à l’époque, et cette centrale a vu le jour, chez georges david, à l’huis, en face de Malville quelques semaines après)

            j’ai donc mené une enquête longue et difficile,
            je me suis procuré le nombre de vaches, cochons, moutons...etc du pays, et comme il y avait plusieurs installation produisant du méthane (maurice Francois, à Creys, à partir du lisier de porc, en France, en Suisse une installation produisant du méthane à partir des pailles de refus, etc, d’une étable) j’ai fait une simple regle de trois, imaginant que toutes les installations agricoles récupèrent le méthane produit,
            puis j’ai travaillé sur le méthane dégagé par les déchetteries, et autres sites de stockage de dechet,
            j’ai ajouté a cela, le méthane dégagé par les stations d’épuration,
            il y a aussi tous les déchets agricoles, le petit lait des fromageries par exemple,
            bref, je suis arrivé au chiffre exact de 92,35 mtep par an.

            espérant avoir bien répondu à votre demande.


          • maxim maxim 21 février 2009 10:31

            si je suis votre raisonnement Cabanel ,à propos de la collecte des produits de la liposuccion ,il faudra donc entretenir une population d’obèses ,ce qui va à l’encontre des projets de santé publique !

            obèses des Etats Unis ,en conservant votre surcharge pondérale ,vous faites un geste citoyen ,vos adiposités mises à la disposition du bien commun permettront de fournir de l’énergie en nous exonérant de l’utilisation de produits fossiles ...

            post scriptum ....si vous pouviez en supplément nous fournir le produit de vos déjections intestinales ,vous participeriez de manière plus complète à notre projet citoyen .....

            sont associés à notre projet afin de vous fournir les calories necessaires à votre entretien en masse grasse :

            Mac Donald ,Hagen Das ,Vico ,King Burger ,Coca Cola ,Pizza Pino ,Cochonou ,Justin Bridoux ......


          • olivier cabanel olivier cabanel 21 février 2009 10:42

            Maxim,

            merci de votre commentaire non dénué d’humour,
            bien sur, je n’encourage pas une "république des obèses", bien loin de la...
            mais ils sont là, et à l’heure ou j’écris ces lignes, ce sont des dizaines de milliers de litres, issus de la lippo sucion, en France, aux USA, et ailleurs qui partent à l’incinération, au lieu de servir de carburant,

            vous ne croyez pas qu’il y a la un lamentable gaspillage ?


          • olivier cabanel olivier cabanel 21 février 2009 17:08

            krolik,
            et quelles auraient été les conséquences, si dans les années 70, au lieu de choisir le nucléaire, la France avait décidé dès ce moment de remplacer le pétrole par des énergies renouvelables ?
            ...le méthane une fois compressé et puréfié peut tout a fait etre mis dans un moteur, tout comme le GPL, sans plus de danger qu’avec le fuel ou l’essence.


          • krolik krolik 21 février 2009 17:31

            @L’auteur,

            Si dans les années 70 on avait choisi les ER, et bien l’on serait maintenant au niveau économique du Bengladesh.
            Les Anglais ont eu été sauvés de la redescente dans le Tiers-Monde par le gaz de la Mer du Nord.
            Mais actuellement ça les guette.
            @+


          • olivier cabanel olivier cabanel 21 février 2009 17:34

            krolik

            affirmation facile, gratuite et sans fondement.
            c’est étonnant de votre part, vous qui aimez tellement apporter les preuves de ce que vous affirmez.
            auriez vous un doute ?


          • krolik krolik 21 février 2009 17:45

            @L’auteur,

            Avec la raréfaction de la production de gaz en Mer du Nord, et bien la "pound" est en train de casser la figure, et le niveau de vie british avec.
            Ca c’est très simple à voir il suffit de prendre Eurostar et d’aller passer une semaine dans la campagne anglaise.
            Ils ont cru pouvoir se passer d’un grand programme énergétique qui puisse tenir la durée. Brûler du gaz c’était la facilité.
            Maintenant ils se reposent les mêmes questions qu’en 73, sauf que leurs Magnox ont beaucoup vieilli...Et les moulinets au bord de la mer, ça sera intéressant à voir.


          • hunter hunter 20 février 2009 17:35

            Olivier,

            It’s been a pleasure !

            Par contre, je voulais visiter votre site, mais firefox me sort une erreur bizarre.
            Pouvez-vous me recommuniquer l’URL ?

            En tout cas, comme je m’intéresse beaucoup aux alternatives en matière d’énergie, mais c’est sûr si dans un pays comme la France, se développe un processus d’automisation locale en énergie, j’en connais un qui va gueuler : EDF !

             ; )

            A bientôt

            H /


            • olivier cabanel olivier cabanel 20 février 2009 17:45

              Hunter,

              j’ai un problème avec ovh
              j’espère que çà va s’arranger,
              le plus simple, c’est d’aller sur "chanson rebelle" (chansonrebelle.com) il suffit d’y tapper mon nom
              j’y suis en bonne compagnie : ferré, brasses, et d’autres plus récents mais bourrés de talents,dont le concepteur du site.
              j’y ai quelques chansons téléchargeables, et diverses info...


            • olivier cabanel olivier cabanel 20 février 2009 17:50

              Hunter,
              sinon essayez çà :
              http://olivier-cabanel.fr/Accueil.html
              à+


            • hunter hunter 20 février 2009 18:05

              Olivier,

              Nickel, le dernier lien posté fonctionne !

              Je vais explorer ça de plus pret

              A bientôt

              H /


              • Marco Marco 20 février 2009 18:12

                il faudra bien que vous compreniez un jour que le nucléaire est une énergie désuete, sale, dangereuse, et très chère.
                de plus, elle ne nous permet aucune indépendance énergétique, malgré ce qu’affirment les pro-nucléaires,

                70% de l’uranium qui alimente les centrales nucléaires françaises viennent du Niger.



                Ce n’est pas vraiment un problème, il n’y pas besoin d’importer bcp d’uranium pour faire tourner une centrale nucléaire. De plus étant donné sa diversité sur la planète, on en trouve un peu prêt partout (Canada, Australie, Russie, Afrique...) et même en France. Même si on stoppait les importations d’uraniuml on en aurait suffisament en stock pour faire tourner nos centrales pendant encore des dizaines d’années sans compter qu’il peut aussi se recycler en fin de vie et être ainsi réutillisé.

                Soyons sérieux, les éoliennes, les panneaux solaires etc. sont pour les écolos idéalistes et l’idéalisme n’a jamais aidé à faire tourner le monde, seul le pragmatisme compte.

                Alors oui il faut contiuer à utiliser le nucléaire à l’heure actuelle car c’est la seule source d’énergie qui présente le meilleur rendement et n’est pas soumis aux aléas de la nature et de son climat.
                Continuons donc à développer le nucléaire jusqu’à l’avénement de la fusion qui prendra le relais dans 50 ans environ.

                J’ajouterais que pour produire des éloiennes et des panneaux solaires cela pollue aussi (extraction des matières premières, production, transport pour la vente, transport aussi pour la maintenance sur site) et aussi la pollution visuelle !

                Voici d’ailleurs ce que déclarait récemment Valéry Giscard d’Estaing :

                « Les paysages et la langue sont les deux identités de la France. Et les paysages sont en danger à cause des éoliennes qui trouent le ciel. Il s’agit d’une véritable agression… »

                Après ce constat esthétique, Giscard pose la bonne question :

                « L’éolien est-il un besoin national ? Non, c’est une combine initiée par des financiers. Le nucléaire fournit 80 % de notre électricité, le reste venant de l’hydraulique et du thermique. Et l’éolien, qui coûte de très loin le plus cher : EDF achète l’électricité éolienne plus chère que l’électricité nucléaire et c’est vous, contribuables, qui payez la différence ».

                http://www.lanouvellerepublique.fr/dossiers/journal/index.php?dep=41&num=1107102

                Donc je dirais arrêtez de réver un peu et revenez à la réalité !


                • olivier cabanel olivier cabanel 20 février 2009 19:11

                  Marco,

                  je ne m’étendrais pas sur votre philosophie discutable,
                  vous devez savoir que si certaines énergies se développent plus que d’autres, c’est qu’il y a des lobbys plus puissants pour le nucléaire que pour d’autres énergies,

                  en France, sans rêver comme vous dites, et en restant pragmatique, nous pourrions nous passer de toutes les énergies sales et dangereuses, sans nous priver, en utilisant uniquement les énergies propres et renouvelables,
                  il suffit d’une décision politique,
                  et je ne compte pas sur sarko pour çà...

                  quand au VGE que vous évoquez, il est a l’origine du choix nucléaire en France,
                  est-ce le fait qu’il ait épousé une fille "schneider-empain" (l’un des barons du nucléaire en France) ait un quelconque rapport ?
                  est ce pour ces raisons qu’il essaye d’activer une contestation des éoliennes en prétendant qu’elles défigurent le paysage ?
                  je m’interroge.

                  il fait tout un foin pour quelques éoliennes, mais n’a jamais bougé le petit doigt pour les 150 000 pylones à très haute tension, qui eux, défigurent vraiment le paysage,
                  qui gaspillent de l’énergie,
                  qui produisent de l’ozone, gaz toxique
                  qui dégagent une pollution electro magnetique laquelle provoque des leucemies, cancers,

                  enfin c’est vous qui voyez


                • Romain Desbois 20 février 2009 21:51

                  @Marco
                  "Alors oui il faut contiuer à utiliser le nucléaire à l’heure actuelle car c’est la seule source d’énergie qui présente le meilleur rendement et n’est pas soumis aux aléas de la nature et de son climat."

                  Ha bon votre mémoire vous joue des tours ? Vous souvenez vous à plus de 30° l’année de la canicule , il a fallu tout arrêter et arroser les centrales au jet d’eau !

                  Et puis il y aquelques années dans je ne sais plus quelle centrale de France, où la leige avait fait s’effrondrer le toit des batiments annexes, obligeant les techniciens à arrêter la centrale pendant des années pour tout remettre aux normes ?

                  Et encore une fois l’eau dont ont besoin les centrales, il faudra bien la prendre quelques part.

                  déjà EDF obtient et dépasse les autorisations exceptionnelles pour puisser et relâcher de l’eau trop chaude, détruisant la faune et la flore de nos fleuves. Sans parler des lâcher radioactifs dans l’eau et l’air ( autorisations légalement obtenues). Je connais une fille qui bosse à EDF (transactions des matières radioactives avec ’étranger), elle m’affirmait mordicus que les centrales ne dégageaient que de la vapeur d’eau !

                  Comme quoi nul n’est prophête en son pays.


                • Marco Marco 20 février 2009 23:29

                  Ha bon votre mémoire vous joue des tours ? Vous souvenez vous à plus de 30° l’année de la canicule , il a fallu tout arrêter et arroser les centrales au jet d’eau !

                  Il ya des centrales nucléaires en Australie, au Maroc, en Israël, et les températures là bas y sont bien plus chaudes que chez nous.
                  C’est tout simpelment que les centrales ici n’ont pas été prévues pour faire fasse à de telles conditions météorologiques.

                  Et puis il y aquelques années dans je ne sais plus quelle centrale de France, où la leige avait fait s’effrondrer le toit des batiments annexes, obligeant les techniciens à arrêter la centrale pendant des années pour tout remettre aux normes ?

                  Ce sont des épiphénomènes, il y en aura toujours ca ne constitue pas des arguments pour interdire le nucléaire.

                  Et encore une fois l’eau dont ont besoin les centrales, il faudra bien la prendre quelques part.

                  Dans les fleuves, les océans qui bordent la France c’est pas ce qui manque...


                  — 

                  S’il fallait remplacer toutes les centrales nucléaires par des énergies vertes comme l’éolien ou le solaire et bien notre facture EDF serait le double voir le triple ce qu’on paie actuellement.

                  Encore une fois toutes ces soi disantes énergies vertes ne sont pas si écologiques que ça, pour produire des éoliennes ou des panneaux solaires il faut du pétrole et d’autres matières premières, de plus pour assurer la mainteance des grosses éoliennes ca se fait par hélicoptére, bonjour la polution et le coût d’entretien...

                  On en peut pas se reposer que sur les énergies intermittentes ce n’est pas un modèle viable, comment on ferait la nuit si il y a en plus on se retrouvait sans vent ??


                • olivier cabanel olivier cabanel 21 février 2009 10:22
                  Marco,

                  pour calmer votre incrédulité, voici ce qui se fait ailleurs :

                  Le village de SCHENKENFELDEN ( Haute Autriche) avec leur programe de biomasse permet de chauffer la moitié des 1 5OO habitants de la commune. SCHENKENFELDEN a d’ailleurs été couronnée " commune la plus innovatrice d’Autriche" en 2OO5.
                  Depuis 12 ans, ce village a fait le pari de renoncer aux énergies fossiles ( pétrole, gaz, charbon) pour exploiter au maximum les ressources environnantes de la nature : soleil, vent, eau et déchets végétaux .
                  Depuis les années 1990 trois ambitieux projets ont vu le jour  : énergie solaire, éolienne, et réseau de chaleur par biomasse ( matières organiques produites par les anilmaux et les végétaux )
                  ce qui constitue une alternative de valoriastion énergétique des déchets ménagers biodégradables et une gestion des déchets agricoles qui permet de diminuer l’influence du monde rural sur les ressources en eau potable. En effet, une meilleure gestion de la qualité des effluents d’élevage permet de réduire le lessivage des nitrates issus des épandages classiques et ceci surtout dans les zones de protection d’eau de source de la commune. 
                  45 % des maisons du bourg dépendent aujourd’hui de ces énergies nouvelles pour le chauffage et l’électricité. Objectif d’ici 2O1O : passer à l’autosuffisance complète, tout en réduisant de 5O % les émissions polluantes ( CO2 )du village.

                  vous voyez, marco, il n’y a pas que l’éolien, le photovoltaique, l’hydraulique, la géothermie, la biomasse,
                  la liste est longue des possibilités qui nous permettraient de sortir du nucléaire,
                  il manque seulement la volonté politique, et l’aveuglement de quelques pro-nucléaires dont vous faites manifestement partie

                • hunter hunter 20 février 2009 19:20

                  Bernard,

                  (j’ai essayé de répondre sous votre réponse, mais visiblement ça bug un peu....)

                  Merci de vos commentaires. J’ai lu votre texte avec attention, car votre démonstration du processus était bien vue et amusante.

                  J’ai besoin d’un peu de temps pour continuer de débattre avec vous, mais au préalable, je dois structurer un peu.

                  Merci de votre compréhension et ravi en tout cas de débattre paisiblement.

                  A bientôt

                  H /




                  • Bernard 05 20 février 2009 20:47

                    Pas de problème, hunter, je suis vraiment heureux d’échanger avec vous sur ces problèmes énergétiques qui sont si importants pour notre société, et pour lesquels on voit tellement d’idées toutes faites mais qui hélas ne résistent pas à un minimum d’analyse.

                    Je suis bien content que mon texte vous ait amusé. Je dois vous avouer que j’y ai pris moi-même un très grand plaisir.

                    Bon, soyons sérieux. Le problème lancinant sur lequel on bute tous, quand on réfléchit à ces problèmes énergétiques, c’est celui des ordres de grandeur. On a un truc qui marche à petite échelle, et on s’imagine qu’en passant à la vitesse supérieure, ça marchera aussi. Pas si simple !

                    Je vais vous en donner un autre exemple. Dans le fil sur les choux, notre vibrionnant auteur m’avait envoyé dans les gencives une super réalisation label 100% écologique en réponse à mes petites réflexions sur le méthane, avec remarques condescendantes à l’appui, dont je vous fais grâce.

                    Il s’agit du Centre de valorisation organique (CVO), qui vient d’être inauguré dans la région lilloise.

                    Ses caractéristiques ? Elles tiennent en trois chiffres :

                    1. Investissement : 75 millions d’euros
                    2. Surface au sol : 55 000 m2
                    3. Production : de quoi assurer la consommation annuelle de 100 bus.

                    Une question simple : c’est beaucoup, 100 bus, ou c’est pas beaucoup ? Faut regarder un peu ce que ça représente dans l’ensemble, pour se faire une idée.

                    Si l’on s’en tient au seul parc automobile (dont en excluant les véhicules utilitaires, les camions, les bus et autocars, une broutille) on a les chiffres suivants :

                    Nombre d’automobiles en circulation : 37 000 000

                    Km moyen : 13 000

                    Conso moyenne : 7 l/100

                    Pour les bus, le km moyen annuel est de 33 000 km, et la conso moyenne est de 33 l/100

                    On en déduit les résultats suivants :

                    Carburant produit par le CVO : 100 x 33 000 x 33/100 = environ 1 000 000 litres.

                    Besoins en carburant pour le parc automobile national : 37 000 000 x 13 000 x 7/100 = 33670000000, soit l’équivalent de 33 670 CVO ! C’est terrifiant, les chiffres.

                     

                    Terminons le raisonnement : s’il fallait compter sur des CVOs pour assurer les besoins du seul parc automobile français, il faudrait :

                    1) investir 75 000 000 x 33 670 euros, soit un peu plus de 2 500 milliards d’euros, nettement plus que le PIB français. Les quelques milliards d’euros d’un EPR, à côté, c’est vraiment peanuts.

                    2) mobiliser 55000 x 33670 =  1 851 850 000 m2, soit 185 185 km2, un tiers de la superficie de la France.

                    Je vous laisse conclure.


                  • olivier cabanel olivier cabanel 21 février 2009 08:35

                    Bernard 05,

                    votre commentaire caustique et vos chiffres ne m’amenent qu’a citer le proverbe d’un vieil ami africain :
                    "quand tu veux plus de ton chien, tu dis qu’il a le choléra"

                    on a bien compris que vous ne voulez pas des énergies propres et renouvelables,
                    et que vous préferez le nucléaire, même si il vous offre un cancer en cadeau de bienvenue.

                    et vous n’aurez à ce moment aucun scrupule a endetter encore plus la sécurité sociale, puisque le traitement d’un cancer coute entre 3000 et 6000 euros par mois,
                    ce qui est à rapporter a un autre chiffre éffarant et terrible
                    un francais sur trois en est atteint,
                    et 145 000 en meurent par an (et non 1 500 000 comme a dit à tort un journaliste samedi dernier sur france culture, et que j’ai repris en toute bonne foi)
                    mais 145 000 morts par an à cause du cancer çà fait quand meme du monde,
                    et si un français sur trois se fait soigner, a 4500 euros par mois en moyenne, çà fait quand meme beaucoup d’argent.
                    je vous laisse calculer, puisqu’il semble que vous aimiez bien çà.


                  • Bernard 05 21 février 2009 09:06

                    Au lecteur des élucubrations de l’auteur


                    "et vous n’aurez à ce moment aucun scrupule a endetter encore plus la sécurité sociale, puisque le traitement d’un cancer coute entre 3000 et 6000 euros par mois,
                    ce qui est à rapporter a un autre chiffre éffarant et terrible
                    un francais sur trois en est atteint,
                    et 145 000 en meurent par an (et non 1 500 000 comme a dit à tort un journaliste samedi dernier sur france culture, et que j’ai repris en toute bonne foi)
                    mais 145 000 morts par an à cause du cancer çà fait quand meme du monde,
                    et si un français sur trois se fait soigner, a 4500 euros par mois en moyenne, çà fait quand meme beaucoup d’argent. "



                    J’ai déjà répondu à cette énormité dans un autre post, mais, comme je ne suis pas certain que tout le monde l’ai lu, j’en remets en couche.

                    1 français sur trois, c’est 22 000 000 personnes. A 4500 euros par mois, ça fait, annuellement des dépenses de santé pour soigner le cancer de :

                    22 000 000 x 4 500 x 12 = 1 188 milliards d’euros, soit plus de la moitié du PIB France !!!

                    Pour information, les dépenses de santé en France se sont élevées en 2007 à 163,8 milliards d’euros (source : INSEE), soit environ 1/7ème du chiffre ci-dessus. Et ce sont évidemment les dépenses de toute nature, on y trouve aussi bien les soins aux accidentés de la route,, les soins dentaires, les aides à domicile, les médicaments, les transports de malades, etc etc

                    J’ai en vain demandé à l’auteur, à plusieurs reprises, de reconnaître son erreur. Cette fois ci peut-être ?

                    Il y a comme ça un bon vieux proverbe africain :

                    "On n’est jamais si grand qu’en reconnaissant ses torts"



                  • Le péripate Le péripate 21 février 2009 09:27

                     Très bon commentaire. 
                    L’Inde chercherai à développer une filière basé sur le strontium, avec à la clé une réduction très importante des déchets à longue durée de vie, et des ressources beaucoup plus importantes que l’uranium.





                  • olivier cabanel olivier cabanel 21 février 2009 10:27

                    bernard 05

                    c’et étonnant
                    tout le monde en France sait cela :
                    un français sur trois est atteint d’un cancer
                    tout le monde le sait, sauf vous, manifestement,

                    et tout le monde, ou presque sait que soigner un cancer coute entre 3000 et 6000 euros par mois,
                    appelez un centre qui traite le cancer, et vous en aurez confirmation

                    sauf que tous les Français ne se font pas soigner ;,
                    soit qu’ils ne savent pas qu’ils sont atteint par la maladie,
                    soit qu’ils n’ont pas les moyens de se soigner,
                    ou d’autres raisons,

                    mais les chiffres sont la,
                    et ils sont tétus,

                    comme disait un vieil ami africain :
                    "le mensonge peut donner des fleurs, mais il ne donnera jamais de fruits"


                  • krolik krolik 21 février 2009 12:30

                    Au Péripate.
                    Non, vous vous trompez, ce n’est pas avec du strontium que l’on peut développer une autre filière nucléaire, c’est avec du thorium.
                    Le strontium est plutôt un produit de fission.
                    Le thorium est environ trois fois plus présent dans la croûte terreste que l’uranium et à priorir en fin de cycle il y aurait moins de déchets, mais il y a d’autres problèmes. Ca peut se résoudre, et effectivement les Indiens se penchent sur cette filière.

                    @+


                  • hunter hunter 20 février 2009 19:48

                    Krolik,

                    Merci de vos infos, mais vous avez parfaitement écrit pourquoi ça ne marche pas : c’est l’aspect économique qui freine !

                    Seulement il faut bien se dire une chose, on est dans un tel état de catastrophe (écologique, humaine, sociale, et ce sur TOUTE la planète), qu’il va bien falloir un jour faire fi de l’économique, enfin de "l’économique" tel qu’on le conçoit de nos jours.

                    De plus, la technologie a progressé non, qu’est-ce qui vous empêche de tirer du CH4 de la seule fermentation du lisier ?
                    L’étape perche du nil est-elle toujours obligatoire ?

                    Tout est à réinventer il me semble, à condition de raisonner via de nouvelles bases. Un peu comme on le fait en mathématique, quand on passe d’un comptage en base 10, à un comptage dans une autre base.

                    Par contre faut qu’on évite le binaire ; 0 ou 1 , nos cerveaux valent plus que ça non ?

                     smiley

                    Bonne soirée

                    H /


                    • olivier cabanel olivier cabanel 21 février 2009 09:40
                      Hunter,

                      je dirais surtout, pourquoi çà ne marche pas mieux en France ?

                      voici ce qui se passe ailleurs :

                      Peter Vadasz, maire de Güssing, petite commune de 4 000 habitants située au fin fond du Burgenland, la région la plus pauvre de l’Autriche, a trouvé dans le développement durable une sorte de potion magique pour sa ville.
                      Autosuffisante, la commune produit électricité et chauffage à partir de sources d’énergie renouvelables. On y roule encore à l’essence d’origine fossile mais dès demain la station service vendra des carburants synthétiques à base de biomasse.
                      Tout a commencé il y a dix-huit ans. Les factures de chauffage et d’électricité grèvent alors le budget de cette bourgade agricole affectée par l’exode rural. Un ingénieur électricien, Reinhard Koch, est appelé à la rescousse. Sa prescription : le boycott des énergies fossiles et la proclamation de l’indépendance énergétique. Un pari, une croisade, assumés à partir de 1992 par le nouveau maire de Güssing, reconduit depuis lors. " Les prix du chauffage et de l’électricité sont de 25 % inférieurs dans notre commune ", souligne Peter Vadasz en guise d’explication.
                      Cet argument est devenu le moteur de la relance économique. Combiné aux subventions européennes allouées à l’installation dans cette zone de développement prioritaire, le prix compétitif du chauffage communal attire les entreprises. En dix ans, une cinquantaine s’est établie, créant 1 100 emplois.

                    • krolik krolik 21 février 2009 00:04

                      @Hunter,
                      Moi, je veux bien que l’on sorte de l’économie de marché, car en décidant ce que vous préconisez on sort de "l’économique".
                      Mais pour aller vers quoi ?
                      Pour aller vers une économie planifiée, l’arrivée massive du GOSPLAN !!
                      Le Gosplan a démontré qu’au bout il n’y avait plus rien à manger pour personne excepté les apparatchiks du système (mais pas grand’chose tout de même) et avant la faillite éclatante du système, il y avait la faillite endémique du système. Faillite qui était bien camouflée aux visiteurs étrangers et qui était niée par les idéologues français. Le bilan est plutôt positif !!

                      Alors sans vouloir donner dans l’idéologie, qu’est-ce que vous proposez ?
                      Qu’est-ce que vous faites pour que les gens adoptent un nouveau système ?
                      J’ai eu maintes discussions avec l’auteur habituel, sur le fait qu’il prétend pouvoir sortir 20TeP du "petit hydraulique" en France. 20TeP c’est tout de même 40 supertanker de 500 000tonnes ! Ce n’est pas rien.
                      Mais la question à laquelle il n’a jamais voulu répondre c’est :

                      - Comment fait-on pour que les propriétaires, les voisins, les pêcheurs, les maires acceptent des modifications des sites, leur aménagement pour mettre en route environ 5000 installations de "petit hydraulique" ??
                      On a vu récemment les Corses monter aux fourches contre un projet EDFF d’un petit barrage au centre de leur île alors qu’en courant électrique, la chute du réseau local risque l’effondrement de façon permanente.
                      Peut-être que des coupures de courant 4 heures par jour feraient trouver aux Corses où est leur intérêt.
                      La coupure de courant régulière ou aléatoire est une chose habituelle dans la monde. EDF nous a bien mal habitué.

                      Expliquez nous.

                      @+


                      • olivier cabanel olivier cabanel 21 février 2009 09:43
                        a l ’incrédule Krolik

                        Il existe au Grand Duché de Luxembourg, dans la commune de BECHERICH ( 9 Km d’ARLON) une installation de biomasse qui fonctionne ( suivant le mode coopérative) avec 29 agriculteurs qui sont tous propriétaires à part égale de l’installation. Le lisier produit par les fermes ( 27 7OO m3 par an) est apporté par des camions-citernes. Il est alors préchauffé . S’y ajoute le fumier livré par les fermiers-coopérateurs, s’y ajoutent les déchets ménagers organiques,
                        ( environ 5 OOO tonnes par an) et un apport de cultures énergétiques ( maïs, betterave sucrière) cultivées sur 7O hectares. La commune achète la chaleur produite pour la faire distribuer par un réseau de chaleur urbain aux personnes privées et aux bâtiments communaux ( hall sportif, piscine, école ) 

                        c’est étonnant, il faut croire que ce qui est possible au Luxembourg ne l’est pas ici ?
                        comment vous l’expliquez ?

                      • krolik krolik 21 février 2009 10:31

                        @L’auteur,
                        Et avec ce système au Luxembourg vous chauffez combien de personnes ?
                        27700 m3 de lisier annuellement, ç doit faire un nombre de cochons impressionnant !
                        Si c’est économique, pourquoi tout le Luxembourg ne passe-t-il pas à ce système ? Ils ne savent pas gérer au Luxembourg ? Ou alors n’ont-ils pas assez de cochons en élevage.
                        Et ils font fonctionner leur machines à laver comment ?
                        Il y a un fil intéressant qui s’est développé ici.

                        @+


                        • olivier cabanel olivier cabanel 21 février 2009 10:38
                          à l’incrédule Krolik
                          puisque vous lisez en diagonale, je vous propose une autre information, essayez de la lire entièrement, au lieu de partir dans des délires sur les cochons...


                          Le village de SCHENKENFELDEN ( Haute Autriche) avec leur programe de biomasse permet de chauffer la moitié des 1 5OO habitants de la commune. SCHENKENFELDEN a d’ailleurs été couronnée " commune la plus innovatrice d’Autriche" en 2OO5.
                          Depuis 12 ans, ce village a fait le pari de renoncer aux énergies fossiles ( pétrole, gaz, charbon) pour exploiter au maximum les ressources environnantes de la nature : soleil, vent, eau et déchets végétaux .
                          Depuis les années 1990 trois ambitieux projets ont vu le jour  : énergie solaire, éolienne, et réseau de chaleur par biomasse ( matières organiques produites par les anilmaux et les végétaux )
                          ce qui constitue une alternative de valoriastion énergétique des déchets ménagers biodégradables et une gestion des déchets agricoles qui permet de diminuer l’influence du monde rural sur les ressources en eau potable. En effet, une meilleure gestion de la qualité des effluents d’élevage permet de réduire le lessivage des nitrates issus des épandages classiques et ceci surtout dans les zones de protection d’eau de source de la commune. 
                          45 % des maisons du bourg dépendent aujourd’hui de ces énergies nouvelles pour le chauffage et l’électricité. Objectif d’ici 2O1O : passer à l’autosuffisance complète, tout en réduisant de 5O % les émissions polluantes ( CO2 )du village.

                          et expliquez moi maintenant pourquoi ce qui est possible en autriche ne l’est pas en France ?

                          j’ai un début de réponse,
                          c’est certainement du a quelques pro nucléaires obscurantistes, défendant une énergie sale et dépassée, et dangereuse, sans solutions pour la gestion des déchets produits.
                          et a un manque de volonté politique, bien sur.

                           

                        • krolik krolik 21 février 2009 10:48

                          @Toute cette installation pour chauffer 1500 personnes. !
                          Pour chauffer les villes moyennes de 10 000 habitants, vous faîtes comment ?
                          Et puis la région parisienne, Lyon, Marseille..

                          @+


                        • olivier cabanel olivier cabanel 21 février 2009 10:54
                          à l’incrédule Krolik
                          mais il n’y a pas que la biomasse,
                          paris est posé sur une immense nappe d’eau chaude à 70°, dont une minuscule partie sert à chauffer la maison de la radio depuis des années,
                          et puis vous savez, il n’y a pas que l’exemple luxembourgeois..
                          la preuve :

                          Le village de SCHENKENFELDEN ( Haute Autriche) avec leur programe de biomasse permet de chauffer la moitié des 1 5OO habitants de la commune. SCHENKENFELDEN a d’ailleurs été couronnée " commune la plus innovatrice d’Autriche" en 2OO5.
                          Depuis 12 ans, ce village a fait le pari de renoncer aux énergies fossiles ( pétrole, gaz, charbon) pour exploiter au maximum les ressources environnantes de la nature : soleil, vent, eau et déchets végétaux .
                          Depuis les années 1990 trois ambitieux projets ont vu le jour  : énergie solaire, éolienne, et réseau de chaleur par biomasse ( matières organiques produites par les anilmaux et les végétaux )
                          ce qui constitue une alternative de valoriastion énergétique des déchets ménagers biodégradables et une gestion des déchets agricoles qui permet de diminuer l’influence du monde rural sur les ressources en eau potable. En effet, une meilleure gestion de la qualité des effluents d’élevage permet de réduire le lessivage des nitrates issus des épandages classiques et ceci surtout dans les zones de protection d’eau de source de la commune. 
                          45 % des maisons du bourg dépendent aujourd’hui de ces énergies nouvelles pour le chauffage et l’électricité. Objectif d’ici 2O1O : passer à l’autosuffisance complète, tout en réduisant de 5O % les émissions polluantes ( CO2 )du village.
                          Farouche opposant du nucléaire, depuis qu’un référendum en 1978 a déclaré cette source d’énergie anticonstitutionnelle,
                          l’AUTRICHE s’est taillée une réputation d’excellence en matière d’énergies renouvelables.

                          et nous en France, on est les bons dernièrs de la classe,
                          tout çà a cause de quelques pro-nucléaires moyen ageux, qui défendent une énergie sale, dangereuse et sans avenir,

                        • maxim maxim 21 février 2009 10:41

                          Cabanel ..

                          ne comparez pas le Luxembourg avec la France ...

                          le grand Duché ,c’est 2580 kms2 et un peu plus de 480000 habitants ...


                          • olivier cabanel olivier cabanel 21 février 2009 10:48
                            Maxim,
                            et l’exemple du Luxembourg n’est pas unique :
                            (j’ai peur que ce soit la France qui soit unique : partout, les énergies renouvelables et propres se développent, et en France, on est comme d’hab à la traine...)

                            Le village de SCHENKENFELDEN ( Haute Autriche) avec leur programe de biomasse permet de chauffer la moitié des 1 5OO habitants de la commune. SCHENKENFELDEN a d’ailleurs été couronnée " commune la plus innovatrice d’Autriche" en 2OO5.
                            Depuis 12 ans, ce village a fait le pari de renoncer aux énergies fossiles ( pétrole, gaz, charbon) pour exploiter au maximum les ressources environnantes de la nature : soleil, vent, eau et déchets végétaux .
                            Depuis les années 1990 trois ambitieux projets ont vu le jour  : énergie solaire, éolienne, et réseau de chaleur par biomasse ( matières organiques produites par les anilmaux et les végétaux )
                            ce qui constitue une alternative de valoriastion énergétique des déchets ménagers biodégradables et une gestion des déchets agricoles qui permet de diminuer l’influence du monde rural sur les ressources en eau potable. En effet, une meilleure gestion de la qualité des effluents d’élevage permet de réduire le lessivage des nitrates issus des épandages classiques et ceci surtout dans les zones de protection d’eau de source de la commune. 
                            45 % des maisons du bourg dépendent aujourd’hui de ces énergies nouvelles pour le chauffage et l’électricité. Objectif d’ici 2O1O : passer à l’autosuffisance complète, tout en réduisant de 5O % les émissions polluantes ( CO2 )du village.
                            Farouche opposant du nucléaire, depuis qu’un référendum en 1978 a déclaré cette source d’énergie anticonstitutionnelle,
                            l’AUTRICHE s’est taillée une réputation d’excellence en matière d’énergies renouvelables.



                          • krolik krolik 21 février 2009 10:52

                            Peut-être que les Autrichiens sont excellent en énergies renouvelables.
                            Mais si l’Ukraine a maintenu si longtemps en fonctionnement deux RBMK après l’accident de la tranche 4, c’est bien pour fournir du courant à l’Autriche..
                            Et là je suis bien placé pour le savoir de première main. Maintenant ils sont repassé au carbone..

                            @+


                            • olivier cabanel olivier cabanel 21 février 2009 11:46

                              Krolik,
                              toujours votre mauvaise foi,
                              il est évident qu’un pays qui abandonne l’énergie nucléaire le fait progressivement,
                              et il est naturel que ce changement progressif oblige des achats énergétiques avec les voisins,
                              ce n’est qu’une péripétie,
                              et je crois qu’ils sont dans le vrai.
                              l’avenir nous le dira.

                              lorsque nous, en France, on se décidera enfin à un peu plus de sagesse énergétique, nous serons vraisemblablement les derniers à le faire,
                              avec nos vieilles centrales nucléaires sur les bras,
                              et des factures très lourdes à payer pour le démantellement des centrales, la dépollution des sites, et nous serons encore sans solution pour gérer l’épineux problème des déchets nucléaires...

                              ouvrez les yeux , krolik, ouvrez les yeux, tournez vous vers l’avenir, le seul qui soit raisonable, vers les énergies propres, renouvelables, ne produisant pas de déchets ingérables.


                            • krolik krolik 21 février 2009 11:55

                              @L’auteur,

                              Mais les Autrichiens n’ont pas à se convertir, ils n’ont pas de centrale nucléaire.
                              Ils n’ont pas de transition à assumer, ils n’ont qu’à faire face à la simple élévation de la consommation et à essayer de rentrer dans "Kyoto", mais ça ce n’est pas demain la veille.

                              @+


                            • olivier cabanel olivier cabanel 21 février 2009 12:01

                              Krolik,

                              ne soyez pas défaitiste..
                              vous verrez que les accords de Kyoto seront respectés chez eux bien avant nous...
                              n’oubliez pas que le nucléaire est responsable de rejet de gaz responsables du réchauffement planétaire...


                            • krolik krolik 21 février 2009 12:11

                              Le nucléaire produisant du CO2 voilà une belle plaisanterie.

                              Prenons la cas d’une éolienne, sans compter la production de la ferraille et des pales en plastique. Considérons simplement le bloc de béton de 400m3 qui sert à son ancrage.
                              Pour creuser un trou de 400M3 combien de fuel pour le matériel d’excavation ?
                              Combien de fuel pour produire le béton ? Car les cimenteries c’est tout de même un gros consommateur de carbone.
                              Si vous faites le multiplication en prenant pour base 400m3 de béton, pou 5MW, fonctionnant à 25% de son temps soit 1,25MW, soit 1200 éoliennes..x 400m3, vous vous apercevez qu’au MW installé et bien une centrale nucléaire consomme beaucoup moins de béton.
                              Et puis une éolienne : durée de vie 15 ans.
                              Le coût du démantèlement du bloc de béton, ça ne va pas être triste, car il faudra bien repasser à la "pelouse" un jour..

                              @+


                            • olivier cabanel olivier cabanel 21 février 2009 11:41

                              Dalamix,

                              et si on faisait le tour des pays qui se tournent résolument vers les énergies propres et renouvelables, on s’apercevrait que la France est le plus mauvais élève de la classe..
                              comme je le disais dans un précédent commentaire,
                              tout celà dépend d’un choix politique,
                              et sarko en a fait un autre...


                            • krolik krolik 21 février 2009 11:59

                              La France le plus mauvais élève de la classe ??? C’est de la rigolade.
                              Chaque Français produit la moitié de la quantité de CO2 qu’un Danois..
                              Ce sont bien les Danois qui sont les derniers de la classe !

                              @+


                              • olivier cabanel olivier cabanel 21 février 2009 12:03

                                Krolik,

                                dans une classe, on ne note pas une seule matière,
                                il n’y a pas que le co2...
                                il y a tout le reste...
                                les déchets nucléaires, par exemple...
                                et bien d’autres sujets qui vont vous facher.


                              • krolik krolik 21 février 2009 12:20

                                @L’auteur,
                                Nous avons longuement discuté des "déchets nucléaires".
                                Les stériles miniers qui décontaminent le terrain naturel en réduisant de 30% sa radioactivité.etc..etc..

                                Vous parlez GES, on répond GES.. Ca ne vous convient pas , pfuitt vous sautez à côté comme un cabri.

                                @+


                                • olivier cabanel olivier cabanel 21 février 2009 14:47

                                  non krolik, non...

                                  je n’ai rien contre les sauts de cabri, mais en l’occurence je n’en fais pas,
                                  vous avez évoqué le problème soulévé par mon récent article : des cancers sous le bitume,

                                  ce qui n’a rien a voir avec un probleme tout aussi grave, sinon plus :
                                  les autres dechets, ceux qui sont dans des containers, stockés à la Hague ou ailleurs,
                                  des futs en bétons fissurés, d’autres qui dorment au fond de la mer du nord, laissant échapper leur radioactivité, dont les poissons profitent bien, et que nous allons absorber par leur intermédiaire,

                                  je parle des déchets qui cherchent des communes qui veuillent bien accepter, contre monnaie sonnante et trébuchante, ces saloperies dont personne ne veut, et pour lesquelles nous n’avons pas de solution,

                                  ouvrez les yeux, krolik, ouvrez les yeux.


                                • krolik krolik 21 février 2009 17:21

                                  @L’auteur,
                                  Venez m’expliquer comme vous venez à bout des 15 millions de becquerels par m3 de terre que nous avons en bassin sédimentaire.
                                  L’uranium décroît en une douzaine d’étapes, et à chaque étape cela crée un choc, un becquerel, On ne récupère en surface que le Radon qui a percolé et qui donne les deux dernières étapes, le polonium et le plomb. Sont compris dans les 15 millions la descendance du thorium, trois fois plus abondant que l’uranium dans la terre.
                                  Et le tout peut être multiplié par trois ou quatre suivant un terrain granitique ou de schistes.
                                  Les déchets en question dans la mesure où ils sont sous une couche suffisante (et l’épaisseur de cette couche d’argile est vite atteinte) ne percoleront moins que le naturel.
                                  Cette histoire de déchets dont on ne sait quoi faire, est une rengaine anti-nuc, et cela malgré 15 ans de "Loi Bataille" période pendant laquelle on a beaucoup progressé. Suivez les compte rendu publiés par l’Office Parlementaire des choix scientifiques et techniques.

                                  @+


                                • olivier cabanel olivier cabanel 21 février 2009 22:18

                                  krolik,

                                  sauf que les déchets nucléaires qui s’entassent dans des containers en béton sont souvent fissurés,
                                  les matières radioactives qui sont à l’intérieur, pour la plupart, ont des périodes très longues,
                                  ce n’est pas moi qui vais vous rappeler que celle du plutonium est de 24 000 ans
                                  alors krolik nous ne pouvons pas attendre des milliers d’années,
                                  on a généré ces déchets, et maintenant il faut une solution,
                                  et il n’y pas l’ombre d’une seule solution,

                                  raison de plus pour arreter le nucléaire le plus vite possible.


                                • krolik krolik 21 février 2009 23:15

                                  @L’auteur,

                                  Mais êtes vous déjà allé visiter un site de stockage de l’Andra ?
                                  Vous me faîtes penser à un mien cousin, prof agrégé de lettres modernes à qui l’on avait parlé de la "poubelle de la Hague".
                                  Tout ce que je pouvais lui raconter était inutile, je l’en encouragé à aller visiter l’usine.
                                  Il y est allé (je n’y était pas) car c’est un homme de "devoir".
                                  Il en est revenu en criant haut et fort qu’il n’y avait pas de poubelle à La Hague, qu’il avait vu une usine propre.
                                  Les écolos lui avaient tellement bourré le mou, qu’il pensait trouver quelque chose comme la décharge de Marseille à ciel ouvert, à Entressens (visite intéressante également.... !!!)

                                  Donc les fûts en béton fissurés, on aimerait bien voir des photos. Il faudrait signaler cela à l’ASN qui s’empresserait de donner un coup de main à la Criirad, pour qu’elle chante haut et fort..

                                  A votre avis les déchets plutonium ils vont dans des :

                                  - fûts en béton.

                                  - fûts de bitume

                                  - des pots de vitrification.
                                  Vous mélangez joyeusement tout et n’importe quoi, mais il est vrai que vous n’y connaissez rien, absolument rien..
                                  Et n’oubliez pas : plus la durée de vie est longue, plus lentement s’évacue le rayonnement et moins l’isotope est radiotoxique. Sa chimie suffit amplement à sa toxicité.
                                  Rappel l’uranium 238 période 4,5 milliards d’années. Vous prenez un millier de molécules de 238U. Au bout de 4,5 milliards d’années on aura eu 500 molécules qui auront transmuté, ce qui fera une scintillation tous les combien de millions d’années ? je vous laisse faire la division..

                                  Et il y a un certain nombre de produits "naturels" qui sont infiniment plus toxique que le Pu :

                                  - la toxine botulique

                                  - l’aflatoxine B de l’ergot du seigle. Une quarantaine de morts à Pont St Esprit près de chez vous vers 1950. Depuis j’évite absolument les pains de seigle "bio", trop dangereux pour moi.

                                  Mais quel peut bien être le problème que craint le plus le responsable des transports des châteaux ? Il suffit de réfléchir..C’est à la portée de tous.
                                  @+


                                • olivier cabanel olivier cabanel 23 février 2009 09:02

                                  Krolik,
                                  il existe sur le net d’excellentes photos montrant les futs en béton stockés en plein air à la hague,
                                  ils sont fissurés, et on voit clairement du "liquide" s’échapper des futs,
                                  à mon avis, ce n’est pas de la confiture,
                                  et puis il y a eu des reportages sur les futs qui ont été déversés pendant des années dans la mer du Nord, dans la Manche, et ils sont largement éventrés,
                                  je vous laisse deviner quelles en sont les conséquences.


                                • krolik krolik 23 février 2009 12:37

                                  @L’auteur,
                                  Vous savez comme moi que l’on peut faire dire n’importe quoi à une photo.
                                  Pourquoi ces fûts étaient là ? Ce qu’ils contenaient ? C’était du très temporaire ? C’était des essais de fabrication ?

                                  Et en ce qui concerne le largage des fûts dans la fosse des Gasquet plus spécialement, le fait des British.
                                  Il faut rappeler que la mer a un "bruit de fond" puisque les océans contiennent environ 4500 milliards de tonnes d’uranium.

                                  @+


                                • jjwaDal marcoB12 21 février 2009 12:50

                                  Je trouve de plus en plus surréaliste le débat franco-français sur la relance et l’avenir
                                  du nucléaire (ailleurs que chez nous).
                                  La messe est dite. On sait qu’en europe comme aux USA le potentiel des économies
                                  d’énergies varie entre 1/4 et plus d’un tiers de notre consommation actuelle et que c’est
                                  pour la plupart des décideurs l’investissement le plus rentable. Voir aux USA le programme
                                  d’Obama ou le nucléaire (malgré une tentative) a été rejeté du plan de relance.
                                  Ensuite pour des raisons ECONOMIQUES on préfère les renouvelables partout car ce
                                  sont des sources décentralisées (l’avenir de la production énergétique selon Amory Lovins
                                  par ex), immobilisant peu d’investissements (comparé au nucléaire) et que leur coût
                                  n’arrête pas de baisser (production en grande série et marché mondial contrairement au nucléaire).
                                  Des projets solaires dépassant le GWc sont lancés en ce moment et l’essor pris par l’éolien
                                  est irratrappable par le nucléaire.
                                  Je doute peu que les socles en béton des actuelles éoliennes soient réutilisés pour d’autres
                                  éoliennes dans 15 ans par ex et remettre les sites en état sera moins problématique qu’avec
                                  le nucléaire et plus rapide... Entre 1000t de béton d’un côté et 10t de matériaux radioactifs
                                  de l’autre, le choix est vite fait.
                                  Il suffirait d’une guerre ou un attentat pour comprendre notre extraordinaire vulnérabilité
                                  liée aux centrales nucléaires. Sauf dans l’espace, c’est une énergie du passé, de la centralisation,
                                  des producteurs d’un côté et des consommateurs de l’autre, des méga-délires financées par
                                  les Etats, de la stratégie "tous nos oeufs dans le même panier", une insulte au bon sens et
                                  à nos intérêts vitaux.
                                  Tant pis pour la France. Les autres ont évolué, eux...


                                  • Bernard 05 21 février 2009 13:47

                                    @marcoB12

                                    « Ensuite pour des raisons ECONOMIQUES on préfère les renouvelables partout car ce sont des sources décentralisées (l’avenir de la production énergétique selon Amory Lovins par ex), immobilisant peu d’investissements (comparé au nucléaire) et que leur coût n’arrête pas de baisser (production en grande série et marché mondial contrairement au nucléaire). »

                                    J’ai développé deux exemples intéressants dans ce fil : les bouses de vache, et le CVO à Lille. Vous en pensez quoi ?


                                  • jjwaDal marcoB12 21 février 2009 14:40

                                    @ Bernard05

                                    Je tire comme enseignement de vos deux interventions (bouses et CVO) qu’on gagne
                                    énormément à se relire avant de poster.
                                    Pour le CVO : pour vous : 55000 (m2) x 33670 = 185185km2. Hélas 1km2
                                    représente 1 million (1000x1000) de m2 et donc le tout fait 1851km2 (0,3% du
                                    territoire français).Cela change les conclusions...
                                    Pour les bouses personne n’a vraiment songé à récupérer les bouses de vache en
                                    pleine nature à grande échelle. Le coût énergétique de la collecte donnerait a priori
                                    un bilan énergétique désastreux et avec une main-d’oeuvre quasi gratuite...
                                    On songe plutôt à collecter les déjections sur paille en élevages industriels.
                                    Par ailleurs le reliquat de méthanisation à meilleure valeur
                                    que le compost et permet donc un retour à la terre des minéraux.
                                    Quant au CO2, on peut le fixer au niveau de la centrale ou le transformer en
                                    matière organique via micro-algues (les allemands sont sur le sujet).
                                    A petite échelle (Inde par ex) on a utilisé les bouses soit comme combustible direct (une
                                    fois séchées...) soit via méthanisation ajouté à d’autres sources.



                                  • Bernard 05 21 février 2009 15:37

                                    @MarcoB12

                                    « Pour le CVO : pour vous : 55000 (m2) x 33670 = 185185km2. Hélas 1km2
                                    représente 1 million (1000x1000) de m2 et donc le tout fait 1851km2 (0,3% du
                                    territoire français).Cela change les conclusions... » 

                                    Il n’y a que ceux qui ne font pas de calcul qui ne font pas d’erreurs. Vous avez bien raison de me reprendre sur ce terrain et je vous en remercie. C’est comme ça qu’on avance. Cela change en effet les conclusions sur l’aspect occupation des sols, mais non sur l’aspect économique, qui me semble quand même essentiel et qui contredit vos affirmations. A moins qu’il y ait une autre erreur ? C’est bien possible.

                                    « On songe plutôt à collecter les déjections sur paille en élevages industriels.
                                    Par ailleurs le reliquat de méthanisation à meilleure valeur
                                    que le compost et permet donc un retour à la terre des minéraux. » 

                                    Et vous pensez qu’on peut récupérer ainsi 93 MTEP ? J’attends la démonstration.

                                     


                                  • krolik krolik 21 février 2009 17:09

                                    @MarcoB12.
                                    Ah oui le chauffage et la cuisson à la bouse de Yack séchée. C’est connu depuis longtemps.
                                    Après cela on peut passer à la yourte avec "toilettes sèches" tout dans les copeaux ! Il y a des gens qui s’y mettent en France. Voir des discussions détaillées sur notre-planete.info à ce sujet.


                                  • olivier cabanel olivier cabanel 21 février 2009 17:30

                                    krolik,
                                    vos "fines plaisanteries" sur la bouse de yack séchée n’enrichissent pas le débat,
                                    mais elles montrent que vous etes à court d’argument,

                                    du coup vous tapez en dessous de la ceinture,
                                    méfiez vous de ne pas glisser et faire une mauvaise chute,

                                    car comme dit un vieil ami africain :
                                    "celui qui veut montrer ses larmes ne se met pas sous la pluie".


                                  • krolik krolik 21 février 2009 17:37

                                    @L’auteur,

                                    Avez vous déjà traîné vos guêtres dans l’Altaï, la bouse de yack séchée est bien utilisée. C’est la quotidienneté. Ambiance sympa, lait fermenté en sus. Au sud de Barnaoul.

                                    Mais bernard 05 vous a posé la question dans la pratique comment vous vous y prenez pour sortir les 91MteP soit 182 supertankers de 500 000 tonnes. Voilà une bonne question, à laquelle vous allez vous empressez de répondre.
                                    Nous présenter quelques projets bien ficelés, rentables, tout..... le beurre, l’argent du beurre, .. la laitière..

                                    @+


                                  • jjwaDal marcoB12 21 février 2009 22:20

                                    @ Bernard05

                                    " Ensuite pour des raisons ECONOMIQUES on préfère les renouvelables partout"
                                    Je voulais dire que vu la crise du crédit, vu que tout le monde s’attend à une taxe carbone,
                                    vu que les Etats US se battent pour recréer des emplois locaux et utilisent un peu les renouvelables
                                    pour ça, vu la volonté de limiter les émissions de CO2, en termes macro-économiques
                                    les renouvelables le sont plus.
                                    Au prix du kwh ils sont encore plus cher, mais comme leur prix baisse et que le prix des
                                    autres est censé augmenter dans la durée.
                                    J’ai dit plus haut à l’auteur qu’une étude allemande (je l’ai sous les yeux mais ne
                                    suis pas parvenu à retrouver son origine sur internet) bien faite estimait le potentiel total
                                    du biogaz aux alentours de 4,7% et en comptant seulement les déjections animales
                                    sur litière à 0,7% de la consommation primaire d’énergie. Lui parle du tiers.
                                    Je pense que l’auteur se trompe d’un facteur dix en première approximation, mais je n’ai
                                    pas eu le temps de faire des calculs approfondis.


                                  • olivier cabanel olivier cabanel 21 février 2009 22:22

                                    krolik,
                                    pas besoin d’aller de l’autre coté de la planète pour trouver des bouses de vache séchées qui servent de combustible encore aujourd’hui,
                                    si vous allez en haute maurienne un de ces quatre, je vous conseille la visite de Bonneval sur Arc,
                                    village magnifique,
                                    et vous pourrez voir de près ces bouses de vaches qui vous empechent de dormir.


                                  • Bernard 05 22 février 2009 07:29

                                    @marcoB12

                                    " Ensuite pour des raisons ECONOMIQUES on préfère les renouvelables partout"

                                    Je voulais dire que vu la crise du crédit, vu que tout le monde s’attend à une taxe carbone, vu que les Etats US se battent pour recréer des emplois locaux et utilisent un peu les renouvelables pour ça, vu la volonté de limiter les émissions de CO2, en termes macro-économiques les renouvelables le sont plus.

                                    Vous remarquerez deux choses :

                                    - en ce qui concerne la limitation des émissions de CO2, le nucléaire est très bien placé

                                    - il faut dire et redire : la création d’emplois n’a jamais été une finalité économique (elle peut être une finalité politique, pour les élus, mais c’est un autre problème). Je sais que cette phrase va en faire hurler certains, mais, si c’était le cas, il suffirait qu’on se mette tous à ramasser des bouses. C’est peut être caricatural, mais on peut le dire autrement : demander à EDF d’embaucher massivement des agents dans les centres de production nucléaire (ou hydraulique) pour taper le carton. La conséquence économique sera une augmentation des coûts de revient du kWh nucléaire ou hydraulique, mais ce n’est pas très grave, puisque ce sont les moins chers.

                                    « Au prix du kwh ils sont encore plus cher, mais comme leur prix baisse et que le prix des autres est censé augmenter dans la durée. »

                                    Rien n’est moins sûr. Le coût du kWh éolien a fortement augmenté ces dernières années, tiré vers le haut par le prix des matières premières. Tout le monde est plus ou moins à la même enseigne.

                                    J’ai repensé à cette affaire de CVO à Lille. Les chiffres présentés me semblent tellement incroyables que je me demande si l’auteur ne s’est pas trompé en les rapportant.

                                    Par exemple, si on calcule l’impact de l’investissement sur le coût de revient du litre de biocarburant, on trouve environ 2 euros/litre. On est déjà 6 fois plus cher qu’un carburant classique (je parle bien en coût de revient, pas en prix)… sans avoir commencé l’exploitation ! Par rapport aux chiffres qu’on peut trouver un peu partout, on est complètement en dehors des clous.

                                     « J’ai dit plus haut à l’auteur qu’une étude allemande (je l’ai sous les yeux mais ne suis pas parvenu à retrouver son origine sur internet) bien faite estimait le potentiel total du biogaz aux alentours de 4,7% et en comptant seulement les déjections animales sur litière à 0,7% de la consommation primaire d’énergie. Lui parle du tiers.

                                    Je pense que l’auteur se trompe d’un facteur dix en première approximation, mais je n’ai pas eu le temps de faire des calculs approfondis. »

                                    L’ordre de grandeur que vous citez me paraît beaucoup plus réaliste. J’attache plus de crédit à une étude sérieuse qu’aux calculs personnels d’un auteur qui persiste, contre toute évidence, à évaluer le nombre de cancéreux en France à 22 millions.


                                  • krolik krolik 21 février 2009 14:27

                                    @MarcoB12
                                    Mais si les ER sont "économiques" alors pourquoi EDF est contraint de racheter le courant éolien plus cher qu’il ne le vend ?
                                    Il y a quelque chose que je ne comprends pas ...
                                    En Allemagne l’éolien est également largement subventionné, où sont les vertus "économiques" de l’éolien ?
                                    Ils vont être obligés d’arriver à une "vérité des prix" et là cela risque d’être difficile pour les éoliennes.

                                    En ce qui concerne le "plan Obama" j’ai mis plus haut le rapport du labo de l’Idaho...
                                    Obama va devoir faire acte de pragmatisme....

                                    @+


                                    • olivier cabanel olivier cabanel 21 février 2009 14:43

                                      Krolik,

                                      c’est en quelque sorte du "protectionnisme environnemental",
                                      quand une énergie est (semble-t-il) plus chère à produire qu’une autre, on la subventionne.

                                      Pourquoi, me demanderez vous ?
                                      parce que l’on pense qu’elle en vaut la peine,
                                      parce que l’on pense que le prix que nous payons pour le kw nucléaire n’est pas le bon prix,
                                      car, si nous tenions compte de toutes les retombées négatives du nucléaire, il faudrait payer bien plus cher ce kw nucléaire :
                                      démantelement des centrales, pollutions en tout genre, accidents prévisibles ou pas, cancers, gestion sans solution à ce jour des déchets du nucléaire,
                                      çà va couter bonbon, si vous me pardonnez ma trivialité.
                                      voila, vous avez des éléments de réponse.


                                    • jjwaDal marcoB12 21 février 2009 23:22

                                      @ Krolik

                                      On fait du nucléaire en France depuis plus de 50 ans (pas de cachotterie les débuts étaient
                                      militaires et on a été sur fonds publics depuis le départ) et de l’éolienne depuis quelques années.
                                      Par ailleurs la France onshore n’est pas idéalement placée pour en profiter.
                                      En stricts termes comptables l’éolien ne semble pas compétitif avec le nucléaire, pardi...
                                      Il n’y a pas de vérité des prix. En intégrant le coût des externalités on a calculé que le prix d’un
                                      litre d’essence aux USA devrait être multiplié par 5. Il ne l’est pas.
                                      Pareil pour le tabac, la viande, le nucléaire.
                                      Je pense qu’il y a de très nombreux indices montrant que le nucléaire (je ne dis pas aucune
                                      nouvelle centrale) est foutu aux USA. L’argent privé coule à flots pour les renouvelables et
                                      rien pour le nucléaire. Le lobby avait glissé un prêt avantageux de 50 milliards de $ dans le
                                      plan de relance d’Obama et il a été supprimé par le législateur.
                                      On va vendre quelques EPR en Inde, en chine parce que leurs besoins énergétiques sont
                                      énormes et que les renouvelables ne peuvent suffire à court terme et le charbon pose problème.
                                      Mais c’est le chant du cygne de ceux qui rêvaient d’un monde nucléarisé.
                                      Je vous l’ai déjà dit : consolez-vous avec la France si vous aimez les centrales nucléaires...
                                      J’allais oublier : il y a des toilettes sèches à la maison (génial pour faire pousser les petits légumes)...


                                    • Romain Desbois 21 février 2009 23:25

                                      La question est plutôt pourquoil’Etat Français interdit de vendre son électricité à un autre distributeur qu’EDF ?

                                      Enercoop par exemple n’attend que ça de pouvoir le faire, au même prix.


                                    • krolik krolik 22 février 2009 00:11

                                      @MarcoB12
                                      Moi je veus bien.
                                      L’avenir le dira.
                                      Avez vous relu l’article de Mycle Schneider, en 1998, un vrai prévisioniste cet écolo. Et pourtant les Suédois y ont mis le paquet.
                                      L’Idaho National Lab a une vu un peu différente de celle du Berkeley Ntl Lab, j’ai mis un lien sur leurs conclusions.
                                      Il faut attendre que l’avenir dise qui a tort, qui a raison. C’est le problème des Américains.

                                      @+


                                    • krolik krolik 22 février 2009 00:22

                                      @MarcoB12,

                                      Ah si petit détail très important, je ne pense pas que personne rêve d’un monde nucléarisé.
                                      Je crois que ce que l’on veut c’est un monde où l’énergie est sûre, tout le temps, abondante, et pas chère.
                                      L’auteur, lui ; s’ingénie par principe à trouver des arguments pitoyables contre le nucléaire systématiquement, lui c’est une question de principe.
                                      Et les questions de principe lorsqu’il n’y a plus rien qui se passe lorsque l’on appuie sur le bouton.

                                      Au cas où vous ne vous en seriez pas aperçu je suis très reluctant sur ITER et sa descendance, ça c’est une arnaque soviet très ancienne qui prospère. Le pourrais développer si vous le voulez.
                                      Je suis absolument pour restreindre le nucléaire médical, qui est tout de même ce qui crée le plus de pollutions et le plus de morts en France (Epinal)..
                                      Ne venez pas me dire que je suis un nucléariste.
                                      Trouvez moi un moyen sûr et pas cher de fournir de l’énergie, je vous emboîte le pas illico.
                                      Les Suédois s’y sont cassés le nez, les Belges idem, les Allemands sont en train de se poser la question.
                                      Les Américains sortant d’une ère Bush, on besoin d’air, besoin de rêver un peu avec Obama. Mais il vont revenir sur Terre rapidement je pense.

                                      @+


                                    • Bernard 05 22 février 2009 08:12

                                      « On fait du nucléaire en France depuis plus de 50 ans (pas de cachotterie les débuts étaient militaires et on a été sur fonds publics depuis le départ) et de l’éolienne depuis quelques années. »

                                      Vous faites un amalgame entre un service public (la défense nationale), donc, comme tout service public, financé par l’argent public et l’activité d’une entreprise qui vend à des clients des kWh. Ce sont deux univers différents et qu’il faut distinguer.

                                      Si l’on s’en tient à EDF, j’ai déjà répondu à un autre intervenant que cette entreprise, contrairement à une légende tenace, n’avait pas touché le moindre centime de subvention pour le développement du parc nucléaire, qui a été entièrement financé par l’emprunt : achat du brevet Westinghouse, construction des centres de production. Si ce n’est pas le cas, qu’on m’en donne la preuve.

                                      Puisque l’on parle de subventions, il faut être complet. EDF a été une entreprise bénéficiaire pratiquement tout au long de son existence (sauf deux années). A ce titre, EDF a versé régulièrement à l’Etat

                                      1) l’impôt sur les sociétés

                                      2) des dividendes (100% quand EDF avait le statut d’EPIC, plus de 80% depuis le passage en SA)

                                      Ce ne sont pas des clopinettes. Le bénéfice d’EDF 2007 (3,5 milliards d’euros) y sera en partie consacré. Et c’est très bien comme ça.

                                      Le chiffrage des subventions, c’est une somme algébrique.


                                    • jjwaDal marcoB12 22 février 2009 09:32

                                      @ Krolik

                                      Je vais prendre le temps de lire ce que vous nous proposez.
                                      Je prends acte du fait que vous n’êtes pas nucléophile impénitent...
                                      Concernant l’approvisionnement énergétique, j’ai une opinion qui
                                      devient classique, à savoir :
                                      1/ Supprimer les gaspillages les plus fragrants (je songe à l’isolation
                                      thermique dans le bâtiment par ex) donc économies d’énergie. Le
                                      meilleur investissement pour beaucoup.
                                      2/ Amélioration de l’efficacité énergétique, à savoir pour un service
                                      rendu identique (très voisin) moindre consommation (je songe en
                                      particulier à la mise au rebut du moteur thermique au profit du moteur
                                      électrique, au développement des transports publics,etc).
                                      3/Passage volontariste aux renouvelables (solaire, biomasse, éolien,etc).
                                      Je suis un partisan du biogaz qui permet de valoriser au mieux nos déchets
                                      organiques divers et de les inclure dans une filière comprenant des plantes
                                      cultivées (miscanthus par ex). Cela nous permet à la fois de lisser
                                      l’intermittence des renouvelables, de fabriquer nos engrais (le reliquat de
                                      fermentation) et d’envisager une filière à émissions négatives de carbone
                                      (taper "carbon negative" dans un moteur de recherche).
                                      Clairement le solaire est la solution d’avenir car il a sa place sur des milliers
                                      de km de toitures et les développements récents sont spectaculaires. Je ne
                                      miserais pas trop sur l’éolien onshore (moins que les allemands par ex) et
                                      plus sur l’offshore. Je ne suis pas pour une source d’énergie bon marché
                                      car elle induirait des gaspillages qui in fine auraient un impact environnemental.
                                      Nous devons comprendre que si aller à Bora Bora pour le week-end ne
                                      coûte pas cher nous serons des millions à vouloir le faire. une énergie inépuisable
                                      et bon marché ressemble à une boîte de Pandore...


                                    • olivier cabanel olivier cabanel 23 février 2009 14:53

                                      Bernard 05

                                      je suis inquiet pour vous,
                                      un plus un font trois ?
                                      ouh la la...
                                      un nouveau concept,

                                      ou alors, vous en etes resté à l’age des caverne ?
                                      le nucléaire est sans avenir,
                                      et vous le savez.

                                      vous y avez peut etre des interets, mais au fond, çà ne change pas grand chose,

                                      l’essentiel pour vous n’est pas d’avoir raison,
                                      l’essentiel c’est d’occuper le terrain, et de semer le doute dans les esprits,

                                      vous voulez que je vous dise ?
                                      c’est raté.


                                    • krolik krolik 22 février 2009 10:36

                                      @MarcoB12

                                      Je viens de charger mon vieux papier concernant ITER sur un site de transfert, il était trop long pour être accepté sur AV en commentaire. Vous le trouverez ici.

                                      @


                                      • jjwaDal marcoB12 22 février 2009 16:09

                                        @ Krolik

                                        J’ai lu avec intérêt votre papier sur ITER et la petite histoire des tokamaks.
                                        Edifiant, mais j’avais aussi entendu vers 1975 qu’il y en avait pour 30 ans au max...
                                        Merci pour le site que je ne connaissais pas. J’en profite pour confier à ceux que ça
                                        intéresse l’étude allemande sur le potentiel du biogaz (chez eux) pour comparer à
                                        ce que nous pourrions vraiment faire. Le document est là.


                                      • olivier cabanel olivier cabanel 22 février 2009 17:05

                                        Marco,

                                        est-ce qu’il t’es possible de faire une conversion en mtep des chiffres donnés pour l’allemagne ?


                                      • jjwaDal marcoB12 22 février 2009 17:47

                                        Une tep = 42 milliards de joules (10 puissance 9).
                                        Le potentiel biogaz allemand (hors cultures énergétiques) est estimé par
                                        l’étude à 435 Pétajoules/an. Une Pétajoule = (10 puissance 15 joules) soit
                                        un million de milliards.
                                        Il suit : 435Pj/an = 10,35Mtep.
                                        Pour pondérer, vous savez que la consommation d’énergie
                                        primaire ne donne que des indices. Par ex un parc de voitures électriques comparable
                                        au nôtre consommerait bien moins de tep car ayant un meilleur rendement global
                                        à service rendu identique.
                                        Le biogaz décentralisé permet de récupérer électricité et chaleur donc plus de
                                        services rendus avec moins de tep. Les allemands sont en train d’améliorer le
                                        rendement de conversion en biogaz, transformation du CO2, rendement de
                                        conversion en chaleur/électricité. Un bonheur...


                                      • olivier cabanel olivier cabanel 22 février 2009 20:04

                                        Marcob12,

                                        merci de l’explication,
                                        de mon coté, je vais rechercher tout le dossier afin de pouvoir mieux expliquer dans le détail comment je suis arrivé a 92,35 pour la France,
                                        j’ai un article "rouler malin" qui a été envoyé tt à l’heure sur av,
                                        espérant qu’ils vont me le prendre.
                                        encore merci,


                                      • olivier cabanel olivier cabanel 23 février 2009 14:46

                                        Krolik,
                                        non seulement trop long,
                                        mais surtout trop bavard,
                                        et surtout juste à coté de la vérité,
                                        celle qui démange,
                                        celle qui vous gène
                                        et dont vous commencez a lever le coin du voile,

                                        çà fait mal ?


                                      • krolik krolik 23 février 2009 16:47

                                        @L’auteur,

                                        Vous n’avez pas apprécié mon papier sur les tokamaks, là vous m’étonnez.
                                        Pour une fois où vous auriez pu être d’accord avec moi !!

                                        @+


                                        • olivier cabanel olivier cabanel 23 février 2009 16:55

                                          Krolik,
                                          vous publiez tant de commentaires que celui la a du m’échapper,
                                          de toute façon il était surement hors sujet,
                                          vous en etes coutumier
                                          hélas,
                                          on se demande avec le temps que vous passez a contester les articles qui montrent le nucléaire du doigt, quand aurez vous le temps d’écrire sur les sujets qui vous passionnent :
                                          les eaux minérales d’auvergne plus dangereuses que les rejets radioactifs du tricastin
                                          les bancs de granit bretons plus dangereux que la pollution laissée par tchernobyl
                                          et récemment, vous avez ajouté à la liste l’ergot de seigle, (un grand moment... de solitude ?)

                                          vous etes impayable.


                                        • krolik krolik 23 février 2009 17:55

                                          @L’auteur,

                                          Mais il existe de très bons article tout faits. Alors pour l’aflatoxine, voici la valeur, issue de Wikipédia que vous semblez révérer :
                                          Les teneurs en mycotoxines pour les denrées alimentaires céréales et oléoprotéagineuses destinées à l’alimentation humaine sont fixées à 2 µg / kg pour l’aflatoxine B1 et à 4 µg / kg pour le total des aflatoxines (B1+B2+G1+G2)

                                          Mais vu le temps que vous passez à écrire des articles et à répondre aux commentaires, vous devriez être content que quelques-uns s’intéressent à ce que vous écrivez. C’est bien une valorisation de votre passion !?

                                          @+


                                          • olivier cabanel olivier cabanel 23 février 2009 18:27

                                            krolik,
                                            vous vous défilez une fois de plus,
                                            tout ce que j’ai vu, ce sont des dossiers, qui ne sont pas convaincants,
                                            un article, c’est autre chose,
                                            à vous de l’écrire, plutot que de demander à d’autres de le faire...
                                            enfin c’est vous qui voyez,

                                            pour la suite de votre commentaire, je suis content quand les commentateurs restent dans le sujet,
                                            ce que vous évitez très souvent,
                                            ensuite de viser en dessous de la ceinture, et de traiter pratiquement l’auteur de merde me fait penser a ce dicton d’un vieil ami africain,

                                            "la merde salie plus celui qui la lance que celui qui va l’éviter".

                                            à méditer...


                                          • krolik krolik 23 février 2009 19:56

                                            @L’auteur.
                                            Je n’ai jamais prononcé, écrit le terme de "merde", c’est vous. Il faut savoir lire ce qui est écrit.
                                            La bouse, c’est tout de même plus écologique et sans connotation défavorable, la bouse de Yack est un combustible utile connu depuis la nuit des temps, le lait de jument fermenté va aussi dans la culture locale à essayer.
                                            Et puis les bouses séchées ça se range bien.
                                            Dans les combustibles folkloriques à un moment les Américains ont importé des momies égyptiennes pour faire chauffer les locomotives. (Ce n’est pas un plaisanterie). Mais les temps changent...

                                            Etre journaliste c’est une vocation qui m’a quitté depuis longtemps. Parler de courage sur ce sujet c’est idiot. Vous ne voulez pas venir affronter le Pr Tubiana, vous n’avez pas le courage d’affronter une salle de conférence et risquer les sifflets ? En principe en tant que chanter vous devez connaître. Mais le tout est de savoir si l’auditoire est plutôt "acquis" ou plutôt "opposé".

                                            Tenez une information sérieuse, le satellite US qui faisait la surveillance de la banquise arctique se plantait en dérive depuis début janvier, arrivé à cette semaine il sous-estimant la surface de la banquise de quelques 500 000km2...une paille. Voir l’article complet ici. Vous devriez mette ce site en surveillance, il y a beaucoup de choses très intéressantes qui s’y disent au jour le jour.

                                            @+


                                            • olivier cabanel olivier cabanel 23 février 2009 21:45

                                              Krolik,
                                              vous n’avez même pas le courage d’aller jusqu’au bout de vos déclarations tonitruantes ;
                                              je vais vous dire, se faire traiter de merde peut etre un compliment,
                                              comme d’autres, je m’en sert pour faire pousser des légumes,
                                              mais j’imagine que "les toilettes sèches" doivent vous faire sourire,

                                              il faudrait un jour que vous découvriez une évidence,
                                              ce que nous prenons à la terre, (légumes, fleurs, animaux...etc) vont lui manquer un jour ou l’autre.

                                              (çà m’étonnerait que vous arriviez a comprendre çà)
                                              ((mais on peut rêver))
                                              beaucoup se penchent actuellement sur ce concept ...

                                              tout ce que nous consommons, si nous l’envoyons dans les égoûts, stations d’épuration, via les fleuves, et la suite, est perdu pour la terre à qui nous l’avons enlevé.
                                              vous me suivez ?
                                              çà fait rien, je continue.

                                              vous avez arreté votre "vocation" de journaliste.
                                              çà ne me surprend pas,
                                              vous n’etes pas fait pour çà.
                                              vous etes un "chargé de com",
                                              vous ne prenez pas assez de recul pour proposer des informations,

                                              c’est surement pour cette raison que vous ne publierez jamais l’article sur les eaux soi-disant dangereuses d’auvergne.
                                              ou sur les bancs granitiques bretons.
                                              et le reste.
                                              ergot de seigle et compagnie,

                                              vous n’etes qu’un agent de propagande, pas très ouvert au dialogue.

                                              et je finirais ma diatribe en vous disant que j’espère de tout coeur me tromper.
                                              j’ai bien peur, hélas, que çà ne soit pas le cas,
                                              je vous laisse face a votre miroir,
                                              ce qu’il est coutume d’appeler "la conscience"
                                              car au fond, je n’ai aucun droit de vous juger.

                                              je ne fais qu’essayer de comprendre, et tenter de vous expliquer à quel point vous faites fausse route.


                                            • Bernard 05 24 février 2009 07:18

                                              @Olivier cabanel

                                              "je vais vous dire, se faire traiter de merde peut etre un compliment"

                                              La langue française a des subtilités qui manifestement vous échappe. krolik ne vous a jamais traité de merde, ni même de bouse. Plus haut vous faisiez la confusion entre banquise et calotte glaciaire, ici c’est entre l’auteur et sa... production.

                                              Question maîtrise du français, vous suivez des cours de rattrapage, comme je vous déjà l’ai suggéré amicalement ? Oui ? Non ? Ca ne se voit pas beaucoup. Ne seriez vous pas un peu flemmard ? C’est pas un poil que vous avez dans la main, c’est une queue de vache.

                                              Je trouve que krolik est bien aimable d’élever votre production au rang de matière recyclable et qui, comme il le souligne, peut avoir quelqu’utilité.

                                              Je pencherais plutôt du côté des flatulences : une fois passés les premiers effluves nauséabonds, il n’en reste pas qrand’chose.

                                              La collection impressionnante de vos petites remarques, toutes du même tonneau, me font irrésistiblement penser à ces chapelets sonores, signe d’une digestion mal maîtrisée.

                                              A bientôt j’espère


                                            • krolik krolik 23 février 2009 21:57

                                              Snif, snif..


                                              • olivier cabanel olivier cabanel 23 février 2009 22:14

                                                un mouchoir ?


                                              • krolik krolik 24 février 2009 00:30

                                                Il faudrait bien que vous compreniez bien que je n’ai aucun problème de conscience au sujet du nucléaire.

                                                Je connais le sujet, pas tout, mais suffisamment pour m’être fait une idée sur le sujet.
                                                Ma position n’est pas du ressort de l’idéologie, elle est du ressort de la compréhension. Si je dis que ITER est une ânerie c’est que j’ai compris le truc depuis longtemps pour avoir travaillé sur le JET.

                                                Mais alors vous, visiblement vous ne connaissez rien, rien que votre insistance sur les eaux minérales gazeuses du Massif Central, les propriétés des granites, alors que ce sont des choses archies connues ; montre bien que vous n’avez aucune connaissance basique sur ces sujets. Et en sus vous vous en vanté !!!
                                                Conclusion : écroulé de rire je suis...et les autres lecteurs ? Je ne sais, mais sûrement.
                                                Donc votre pensée ressort irectement de l’idéologie de la secte, ce qui a déjà été dis.

                                                @+


                                                • olivier cabanel olivier cabanel 24 février 2009 08:31

                                                  Krolik,
                                                  calmez vous, vous faites de l’autoallumage,
                                                  tout comme votre compère bernard05.

                                                  ah...le nucléaire n’arrange pas les hommes !


                                                • krolik krolik 24 février 2009 01:39

                                                  L’auteur,
                                                  Je vous mets ici une petite gaterie. L’étude radiologique du terrain autour de Creys-Malville, j’espère que vous tremblerez !

                                                  @+


                                                  • olivier cabanel olivier cabanel 24 février 2009 08:34

                                                    Krolik,
                                                    vous etes hors sujet,
                                                    mais ç’est une règle pour vous semble-t-il.

                                                    a quand un lien sur la culture des olives en basse provence, ou un épisode sur la prise de la smala d’abd el khader ?


                                                  • krolik krolik 24 février 2009 10:18

                                                    @L’auteur.
                                                    Relisez votre commentaire du 21 Février à 10:15, c’est bien vous qui avez commencé de parler des terrains autour de Malville !!! Sur un topic qui aurait du se contenter de tourner autour de l’énergie aux USA !!!!
                                                    Je suis un lecteur attentif.
                                                    Mais comme on a pu le noter maintes fois, vous accusez les autres de vos propres turpitudes.

                                                    @+


                                                    • olivier cabanel olivier cabanel 24 février 2009 11:42
                                                      Krolik,
                                                      turpitude ?
                                                      comme vous y allez, 
                                                      voici venir le temps des injures,
                                                      çà s’arrange pas !
                                                      turpitude : bassesse, indignité...(in "le petit robert)
                                                      la prochaine fois essayez "bachi bouzouk" ?

                                                      passons,
                                                      on est habitué à vos écarts de language, vos exces...

                                                      moi je reste dans le fil de l’article :


                                                      Allemagne : Un parc éolien de 1000 MW en Mer du Nord
                                                      (src : RWE)
                                                      Près de 1000 MW, c’est la puissance que fournira le parc éolien Innogy Nordsee, au large des côtes de Basse-Saxe (Nord de l’Allemagne). Repower Systems vient de conclure avec RWE le contrat de fourniture de 250 éoliennes d’une puissance nominale de 5 et 6 MW.
                                                      Selon les termes de cet accord, REpower fournira 250 turbines 5M et 6M entre 2011 et 2015. Le montant du contrat, l’un des plus importants de l’histoire de l’énergie éolienne, s’élève à 2 milliards d’euros.
                                                      La majeure partie de ces éoliennes sera destinée au parc Innogy Nordsee 1. "Innogy Nordsee 1 est un projet extrêmement enthousiasmant. A 40 km au nord de l’île de Juist, nous prévoyons de construire entre 150 et 180 turbines éoliennes de 5 et 6 MW, par une profondeur d’eau comprise entre 26 et 34 mètres. Avec une capacité installée avoisinant les 1 000 MW, le parc éolien sera statistiquement capable de répondre aux besoins de 780 000 foyers" précise Matthias Schubert, CTO de REpower Systems AG. RWE assure que le parc ne sera pas visible depuis la côte.
                                                      Avec un diamètre de rotor de 126 mètres, les éoliennes 5M et 6M font partie des plus grands modèles actuellement sur le marché. Elles sont équipées de 3 pales d’une longueur de 61,5 mètres. REpower installe actuellement ses trois premiers modèles 6M sur un autre projet, terrestre celui-ci, sur la côte danoise.

                                                      pendant que les Allemands, et une bonne partie du monde sort du nucléaire, la France s’enfonce dans sa logique dangereuse et nucléaire.

                                                    • Bernard 05 24 février 2009 12:03

                                                      @Olivier cabanel

                                                      "pendant que les Allemands, et une bonne partie du monde sort du nucléaire, la France s’enfonce dans sa logique dangereuse et nucléaire. "

                                                      Vu avez entendu, l’Italie ? Mais vous allez me dire qu’elle ne fait pas partie de la bonne partie du monde, sans doute.

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