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Accueil du site > Actualités > International > Russie : une centrale nucléaire flottante pour 2012

Russie : une centrale nucléaire flottante pour 2012

Tchernobyl, Fukushima, Marcoule, Krsko.. Le désastre nucléaire et la volonté de nombreux politiques de présever l'industrie nucléaire - et parfois d'omettre d'informer des "petites fuites" - a de quoi effrayer.

Et pourtant, ce n'est pas demain que la production mondiale d'énergie nucléaire cessera. La Russie met en place de véritables navires nucléaires, dont le premier entrera en service au mois d'avril de l'année prochaine. 

Septembre 2011 - Problème sur le site nucléaire de Marcoule dans le Gard (30) : 

Un four qui servait à détruire des déchets nucléaires de faible radioactivité (gants et blouses d'employés de la centrale) a explosé, entrainant une fuite que les médias et politiques ont qualifiée de "très limitée". L'ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire) et la CRIIRAD (Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité) arrivent aux mêmes conclusions : il n'y a pas de danger de contamination pour la population. 

Et pourtant, le collectif antinucélaire du Vaucluse a effectué le jour même des relevés indépendants à différents endroits du Vaucluse et du Gard, dans un rayon de 100 kms autour de la centrale, qui démontrent que le taux de radiactivité y est plus élevé que la normale. 

Octobre 2011 - Problème à la centrale de Krsko, en Slovénie :

Des particules d'iode-131, de césium-134 et de césium-137 ont été déctectées en niveau plus élevé que la normale en République Tchèque et ailleurs en Europe. Pourtant, aucune centrale europééne n'a émis de rapport informant d'un incident qui pourrait expliquer ces relevés. La candidate à la Présidentielle Eva Joly a été la première personnalité politique française a parlé de cet incident aux médias, alors que la centrale en question n'était pas encore identifiée. 

Plus tard, on nous indiquera qu'il s'agit de la centrale de Krsko et que les niveaux d'iode-134 ne sont pas dangereux pour la santé publique. 

Russie - Une centrale nucléaire flottante pour avril 2012

Initié en 2006, le projet russe prévoit 8 centrales nucléaires flottantes, dont la première commencera à produire de l'énergie nucléaire à partir d'avril 2012. L'idée est de fournir en électricité des régions isolées au nord de la Russie qui n'en ont pas ou très peu. Le navire nucléaire sera amarré dans un port sécurisé et relié au réseau local. Equipée de deux réacteurs produisant un total de 70 mégawatts (en comparaison, un réacteur français produit 900 mégawatts), cette centrale sur mer pourra alimenter une ville de 200 000 habitants. 

Un projet d'envergure qui inquiète : quelles conséquences pour nos océans s'il y a une fuite, comment se passera la gestion des déchets radioactifs ? La Russie en effet n'est pas réputée pour sa gestion de déchets radioactifs - on pense notamment à son projet de démantellement de bâtiments à propulsion nucléaire qui a traîné pendant des années. 

Les autorités russes se veulent rassurantes : les réacteurs sont sûrs, les manipulations des déchets nucléaires se feront à bord, et en cas d'accident la dose de radiation sera 100 fois inférieure à la dose terrestre. De plus, la centrale flottante est construite pour résister aux intempéries (gel, vent violent, seïsme, éclairs) ainsi qu'aux attaques terroristes. 

Déjà, de nombreux pays (Chine, Corée, Argentine, etc.) semblent conquis du projet et souhaitent s'en porter acquéreurs. 

Dans le même temps, la construction de la première centrale nucléaire russe au Vietnam vient d'être signée et confirmée. Elle devrait être opérationnelle d'ici 2020. 

L'Iran discute déjà avec Moscou de la construction d'une deuxième centrale russe alors que la première, construite au sud du pays, atteindra sa puissance maximale en janvier 2012.

A l'heure où le nucléaire inquiète et témoigne de ses irrémédiables failles, où l'Allemagne s'engage à sortir du nucléaire au profit d'énergies plus saines, la France hésite, tergiverse, emploie la bonne vieille technique de faire peur au peuple en menaçant une crise terrible pour l'emploi si elle s'engage dans cette voie (à lire : Sortir du nucléaire, une catastrophe pour l'emploi ?).

Il est pourtant temps de prendre son courage à deux mains et de s'engager dans des réformes solides du système de production d'énergie nationale, et qui sait, peut-être un jour devenir un modèle dans la production d'énergies saines et faire ainsi changer la balance mondiale.. 

Miss Tinguette pour AgoraVox

Visuel : photo-libre.fr


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25 réactions à cet article    


  • Ruut Ruut 30 novembre 2011 16:26

    Trés bon article.


    • Rudolph 30 novembre 2011 16:35

      alala, heureusement que les Russes et le reste du monde non-occidental poursuit le nucléaire, avec donc cette solution qui a le grand avantage d’être portable et alimenter près des sites de consommations (moins de pertes dans le réseau) qui sont le plus souvent près des côtes.

      Là-bas ils ne sont aps aussi cons qu’en France. Le nucléaire, c’est la densité énergétique indispensable à une qualité de vie digne d’un troisième millénaire. N’est durable que la connerie si bien illustrée dans et article qu’il semblerait.

      Il n’y a rien de durable : périr (écologie, peur du défi scientifique, malthusianisme) ou progresser dans la connaissance et la maîtrise de la nature pour assurer l’abondance aux générations futures. Seule la pauvreté est anti-écologique et destructrices par le manque de compétences. Le nucléaire est l’écologie. Un seul vrai risque : ce n’est pas fukushima mais la pauvreté et l’austérité.


      • AniKoreh AniKoreh 30 novembre 2011 16:55


        - « Le nucléaire est l’écologie. »

        Ha, ça c’est gonflé, vous n’avez pas froid aux yeux, Rudolph ! Assurément, vous vous posez en expert de la novlangue pratiquée par BIg Brother !!

        Aussi fort que « La Guerre, c’est la paix », « La liberté, c’est l’esclavage », etc.


      • blablablietblabla espritsubversif 30 novembre 2011 16:58

        Ha vous vous ne douter de rien ,le jour ou ça vous tombera sur le coin de la gueule on reviendra à la lampe à huile et au lance pierre.

         

        Rudolphe vous etes pathétique,liser le livre « voyage dans l’Anthropocène » vous allez prendre peur.

         

        Le nucléaire c’est très danjereux ,en cas de problème majeur on ne peut plus revenir en arrière !!


      • Alright 30 novembre 2011 17:14


        Je ne vois absolument pas où est la nouveauté...

        - Il y a déjà des centaines de sous-marins nucléaires sillonnant les mers en permanence, sous marins à la fois avec un réacteur nucléaire pour la propulsion, mais avec également des missiles intercontinentaux infiniment plus dangereux qu’un simple réacteur civil...

        - Nombre de gros navires militaires (porte avions, cuirassés) sont également à propulsion nucléaire.

        - Nombre de navires civils aussi sont à propulsion nucléaires, notamment les gros brise-glaces russes

        ---> cela signifie que depuis des dizaines d’années, il y a des milliers de réacteurs nucléaires qui sillonnent nos océans, et on n’en fait pas toute une histoire... A côté, un réacteur civil amarré semble infiniment moins dangereux...

        Donc il faut arrêter de crier au loup en permanence et regarder en face les réels dangers. Dans le cadre du nucléaire, le réel danger ne vient pas du civil mais plutôt du militaire...


        • sto sto 30 novembre 2011 19:28

          En fait il y a une enorme difference : il s’agit de societes privees.

          Dans l’armee, quel que soit le pays, les credits sont en pratique, illimites. On echange systematiquement les equipements ayant depasse leur duree de vie.

          Dans une societe privee, par contre, on se fout pas mal de la securite de la population, et on presse chaque equipement jusqu’a la mort, par souci de « rendement economique ». D’ou le nombre d’accidents.

          A voir absolument :
          http://www.youtube.com/watch?v=vn8TQuYkY_g


        • Clavdio 30 novembre 2011 19:45

          Eu égard à la place disponible à bord, la centrale propulsive d’un sous marin-nucléaire ressemble plus à une pile géante qu’à une mini centrale. Ceci dit, les dangers présentés sont du même ordre pour le personnel et indirectement pour la population car un accident grave n’est pas prévisible et le hasard intervient ou il le désire, même en plein Paris si par un chatouillis républicain un président autorisait l’un de ces joujoux dissuasifs à remonter la seine pour y être visible un 14 juillet. Les cuirassés à charbon sont disparus aussitôt la seconde guerre mondiale et leurs suivants au mazout qui n’avaient plus lieu d’être, restaient plus au port qu’ils ne naviguaient. Il n’y a pas des milliers de navires à propulsion nucléaire, une bonne centaine tout au plus, pour la plus part militaires. Des problèmes il y en a eu et il y en a encore, seulement le secret défense interdit leur diffusion et ce personnel volontaire, autant au secret que bien payé, sais de quoi il en retourne que de mettre un problème en évidence sur la voie publique. Renseignez vous auprès des syndicats des arsenaux et vous en saurez plus, quoique la aussi des marchandages ont lieu...


        • Alright 1er décembre 2011 18:10

          @sto

          Je ne vois pas la différence d’intérêt entre une société privée et l’état. Ah si : l’état (et surtout l’armée) sont dirigés par d’obscurs technocrates qui n’ont rien à craindre en cas de problème. Une société privée est dirigée par un conseil d’administration dont les membres vont perdre énormément d’argent en cas de problème type accident nucléaire... Ça m’étonnerait sérieusement qu’une société prenne des risques pouvant conduire à la perte d’une centrale flottante à 100 M$.

          D’ailleurs, c’est bien ce qui se passe par exemple dans l’industrie du pétrole : quand on voit la quantité incroyable de plateforme en exploitation (plusieurs milliers) on ne peut qu’être étonné du taux finalement très bas d’accident grave. Tout simplement car les dirigeants ne peuvent pas se permettre de faire des impasses sur la sécurité pouvant causer la perte d’installations coûtant plusieurs centaines de millions de dollars (voire plus en cas de dédommagement des dégâts).
          Et oui, si le pouvoir de l’argent est malsain dans bien des cas, il peut aussi s’avérer être un moteur agissant dans le bon sens dans d’autres...


        • Alright 1er décembre 2011 18:19

          @ claudio :

          les sous-marins nucléaires ne sont pas simplement de « petites piles ». Ils possèdent tous les éléments d’une centrale nucléaire civile, en plus petits. Et ils sont alimentés avec des assemblages de combustible nucléaire exactement au même titre que les centrales. Sauf qu’en plus, les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SSBN) trimballent des tonnes (littéralement) d’ogives nucléaires.
          Ce sont tout simplement de vraies mini centrales nucléaires accolées à un énorme arsenal nucléaire également, qui parcourent les océans en permanence tout en restant le plus près des côtes (oui car le but d’un SSBN est de gagner l’initiative en réduisant au maximum le temps de parcours d’un missile balistique)

          Donc je me répète : regardons là où sont les vrais dangers avant de crier au loup ! L’omerta ne se trouve pas souvent là où l’on croit.


        • Ouallonsnous ? 2 décembre 2011 17:59

          Dans le cadre du nucléaire, le réel danger ne vient pas du civil mais plutôt du militaire...

          Le réel danger du nucléaire, tant civil que militaire vient en premier de la gestion capitaliste ultra libérale, à laquelle il est soumis dans le cadre du maximum de profit à trés court terme !

          Cf. Fukhushima, Three mille island, et bien d’autres qui ne nous serons dévoilés que si nous les cherchons !!


        • Clavdio 30 novembre 2011 17:42

          Il y a une différence entre être une brave pomme et se conduire comme une pomme. Parler d’écologie en parlant du nucléaire c’est un peu comme se réjouir que ce domaine n’appartienne en exclusivité qu’aux savants fous, banquiers et politiques réunis. Je suis rattrapé par ces irradiations dites « propres,sans danger, écologiques » reçues dans le pacifique en 66 et je ne suis hélas pas le seul, mes enfants en portent chacun les stigmates. Seuls les savants accoquinés aux lobbyistes se comportent comme pro-nucléaire.La plus grande partie des quidam ne sait rien des dégâts réels, des mensonges et du déni orchestré par l’état voyou. Je serais anti-nucléaire tout le temps que la sécurité réelle et sérieuse ne sera pas respectée dans ce milieu, voire bafouée pour cause de rentabilité et ce, par des cranes chauves qui ne connaissent le nucléaire que par les tableaux du palais Brongniart. Longtemps réfutée par ce milieu « la mutation des gènes » la voici reconnue maintenant par des études internationales faites par le monde de la santé, sauf bien entendu par la France qui demande des preuves, le ministère de la santé, l’armée, areva, l’edf et le gouvernement qui réfutent à l’unissons tous ce qui ne viens pas de ses propres laboratoires alors qu’un laboratoire du CEA (le label) confirme cette information. Mais voilà, 150 000 personnes ont donner leur sang pendant près de 45 ans, des litres, des tonnes de sang ayant servi aux transfusions. Si sur nous les cobayes, les gènes ont muté au point de faire sur notre descendance des malades, des handicapés ou mal formés, comment en serait il des milliers de personnes qui ont été transfusées avec ce sang contaminé. Le bât blesse certes, mais nous sommes à la veille que le fameux secret tombe, et ce jour la, comme à l’habitude, la France sera pointée du doigt pour sa désinformation, son incompétence mise à la disposition du lobby et le mal fait à ses serviteurs.
          Il ne fait plus de doute qu’il s’agit d’une forme de poison qui interfère sur la santé, à ce titre, les coupables et leurs amis doivent être traduits devant un tribunal international compétant.


          • blablablietblabla espritsubversif 30 novembre 2011 17:43

            Pour Rudolphe à titre d’information ; la réaction en chaine d’après le wiki :

            Dans le domaine du nucléaire, une réaction en chaîne se produit lorsqu’un neutron cause la fission d’un atome fissile produisant un plus grand nombre de neutrons qui à leur tour causent d’autres fissions.

            Une réaction en chaîne non contrôlée, qui se produit avec une quantité suffisamment importante de combustible fissile (masse critique) peut mener à une explosion d’énergie, c’est le principe d’une bombe atomique. La réaction en chaîne peut aussi être contrôlée et utilisée dans un réacteur nucléaire pour produire de l’énergie.

             


            • Robert GIL ROBERT GIL 30 novembre 2011 18:18

              c’est peut -etre un signe, le nucleaire va couler.......


              • Deneb Deneb 30 novembre 2011 19:54

                « Octobre 2011 - Problème à la centrale de Krsko, en Slovénie : »

                faux, il s’agit d’une fuite dans un institut hongrois

                quel manque de sérieux dans votre enquête !


                • Miss Tinguette Miss Tinguette 30 novembre 2011 23:11

                  Bien vu, merci ! C’est à ça que sert Agoravox, non ? Participez tous ensemble pour qu’un article (« une enquête ») soit le plus exacte possible. 

                  A noter toutefois dans l’article du figaro, « L’institut concerné à Budapest a admis avoir récemment émis des quantités plus importantes d’iode-131 que d’habitude, mais a nié être l’origine de la radioactivité anormalement élevée constatée depuis bientôt trois semaines. »

                  Toujours un peu flou… 

                • Aldous Aldous 1er décembre 2011 14:00

                  Ce méa-culpa de l’Autorité hongroise de l’énergie atomique (HAEA) n’explique pas les traces d’Uranium et de Strontium détectées qui ne peuvent découler des activités de l’Institut des isotopes de Budapest.

                  C’est vraisemblablement un cover-up destiné à éviter de reconnaitre publiquement l’existence d’un incident dans la filière nucléaire d’énergie en Europe qui enfoncerait un nouveau clou sur le cerceuil de la filière..


                • Gérard JOYON Gérard JOYON 1er décembre 2011 08:44

                  Rudolp,  vous sortez de quel asile ?
                  Maîtriser  la nature, que vous dîtes !
                  Mais ,cher lecteur illuminé, la nature ne se maîtrise pas !
                  La nature , on doit composer avec .
                  La nature sera toujours la maîtresse .
                  Le nucléaire l« ’écologie », mais là cela devient grave pour vous.
                  « assurer l’abondance aux générations futures »  vous écrivez ! Particulière vision. Sachez qu’il ne s’agit point de posséder en abondance.
                  Cela ne sert à rien.
                   Avoir pour chacun d’accord, mais pas besoin d’abondance .
                  Apprenons d’abord à moins consommer , mieux gérer  économiser l’énergie !
                  Votre admiration pour les russes et autres pays pollueurs  prouve votre manque d’ouverture d’esprit, et de connaissance, tout court.
                  Quant on lit le score réalisé par votre réaction, il semblerait qu’une majorité de personnes ne soit pas en accord avec vos âneries.

                   

                  Connaissez vous les vrais dangers des fuites ou des explosions.
                  Connaissez vous les effets de certains radio- nucléides  sur l’organisme.
                  Savez vous ce qu’est une réaction que l’on ne maîtrise plus .
                  Savez vous ce que sont des centaines de fûts radioactifs et autres matériels largués au fond des océans.
                  Savez vous ce qu’est une maladie radio- induite ?Connaissez vous les termes : irradiation , contaminations,translocation chromosomique.Radionucléides émetteurs de rayonnement alpha, tritium carbone 14 radioactif à la suite d’ingestions chroniques.Contamination interne à faibles doses par des particules radioactives microscopiques Inhalées .D’autres le savent, et vous répondent:Je ne suis pas contre le nucléaire, comme cela,  par mode.
                  Je ne suis même pas un « antinuc total ».
                  Je sais une chose, c’est que tout est fait pour cacher les conséquences connues  de cette énergie difficilement contrôlable. Et qu’à ce jour ,toutes les conséquences  futures ne sont pas encore connues.Le long terme ils s’en foutent . Etudes épidémiologiques (40 ans minimum) . 
                  Gérard JOYON
                  PACIFIQUE SUD, ESSAIS NUCLEAIRES


                  • PascalR 1er décembre 2011 13:27

                    Propos pertinents.
                    J’ajoute que tout est fait pour cacher les conséquences connues, non seulement du nucléaire (mais à mon avis, ce n’est pas le pire), mais de la chimie, de l’alimentaire, du phamaceutique ... qui ont provoqué beaucoup plus de morts que le nucléaire jusqu’à présent, et dont la réalité cachée dépasse l’imagination la plus fertile.
                    Les substances radioactives existent dans la nature, ce sont les concentrations qui changent avec l’industrie nucléaire (rejets normaux et accidentels).
                    Pour la chimie et tout le reste, ces subtances n’existent pas, et c’est encore plus pernicieux et nocif.
                    Un fils de cobaye militaire pilote durant les essais nucléaires Pacifique Sud.


                  • Clavdio 1er décembre 2011 10:48

                    « Il y aura toujours un circuit de refroidissement en fonctionnement » Techniquement parlant « peut-être ».
                    Mais il faut aussi tenir compte des éléments extérieurs genre sacs plastiques ou d’autres corps étrangers, petites animalcules, colonies de coquillages qui ralentissent voire obstruent le passage. D’autre part, comment faire quand dans cet endroit hostile il faudra nettoyé les évacuations quand le tout sera bouché voire congelé car il n’est pas certain que l’eau chaude dans cette contrée polaire prenne le dessus de cette masse faite de glace gelée en permanence ?
                    Je ne suis pas spécialiste mais je pense que par des -30 avec des pointes à -70 la poche d’eau nécessaire au refroidissement sera proportionnellement réduite au fur et à mesure de l’avancée du froid et de son mur de glace pour ne rester qu’une bulle bouillante qui ne permettra plus le refroidissement escompté.


                    • Aldous Aldous 1er décembre 2011 14:08

                      Et les tempêtes en pleine mer ?
                      Risque maitrisé les tempêtes ?

                      Combien de plateforme pétrolière en perdition par décennie ?

                      Juste un apperçu non exhaustif :

                      2001 : plateforme Israélienne au large de de port Saïd.
                      2005 : Vingt plateformes pétrolières ont coulé ou dérivent dans le golfe du Mexique à cause de l’ouragan Katerina
                      2007 : plateforme BP au large de la Louisiane.

                      Quelle folie.


                    • Aldous Aldous 1er décembre 2011 13:49

                      .L’idée est de fournir en électricité des régions isolées au nord de la Russie

                      Je crois surtout que l’idée est de n’avoir pas à évacuer puis décontaminer 30 à 80 km de terrain autour le jour où la centrale fait kaboum !

                      Les industriels sont des gens pragmatiques : ils ont constaté que ce qui reste de Tchernobyl et de Fukushima c’est de vastes zones contaminées qui font une très mauvaise pub à la filière.

                      Avec un centrale au millieu de l’océan, plus de « taches de léopard » , plus de problème d’image de marque...

                      Et si ça fait pas kaboum, pas de dé-construction en fin de vie : il suffit de couler tout ça ni vu ni connu.

                      Elle est pas belle la vie ?


                      • Clavdio 1er décembre 2011 14:05

                        Un aspect de la chose non négligeable, à prendre en considération.
                        Aldous pour ce que vous m’aviez proposer je suis d’accord bien sur. Vous pourrez me joindre sur http://chasse.mouche.free.fr


                      • moussars 1er décembre 2011 15:04

                        Les (rares) qui connaissent la situation réelle de la société russe, au bord du gouffre, ne peuvent qu’être inquièts...


                        • Aldous Aldous 1er décembre 2011 15:32

                          La nôtre n’etant plus au bord mais au fond ?


                        • Patrick Samba Patrick Samba 4 décembre 2011 10:59

                          Bonjour,

                          l’insinuation à laquelle vous soumettez la CRIIRAD est très grave. Soit elle est exacte et la question ne peut être traitée à la sauvette comme vous le faites, soit elle est fausse et là je vous laisse imaginer les conséquences. Avec possibilité pour vous de passer pour une pro-nucléaire visant à manipuler les anti...
                          Je vous signale au passage que radioactivité et contamination sont deux concepts distincts même s’ils sont intriqués.
                          Comme on voit la manière dont vous traitez l’affaire de l’iode radioactif et du césium découverts récemment en Europe et dont on ne connait toujours pas l’origine avec certitude, on se pose beaucoup de questions sur vos intentions.

                          Je réclame des précisions. 

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