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Rwanda 1994 : Bagatelles pour un massacre (2)

« Quant à celui qui n’a pas faim de la Voie, pour qui elle n’est rien, ou toute méprisable, celui-là est prêt pour la cruauté majeure. Il ne le sait pas encore, peut-être, il est encore dans l’illusion de ses bons sentiments, de sa culture, de sa moralité. Il suffira d’un choc, peut-être léger, d’un glissement, d’un écart imprévu. Car il est prêt : fruit bon à cueillir par le premier démon qui imposera, à cet homme vide, sa loi de fer. » (Maurice Bellet, "La Voie", 1982). Seconde et dernière partie.



Dans le premier article, j’ai évoqué succinctement l’historique de l’effroyable génocide qui a coûté la vie à 800 000 voire un million de personnes au Rwanda. Je reviens ici pour donner la version des acteurs français de l’époque en citant certains passages intéressants du Rapport Quilès.

Auparavant, je rappelle rapidement le contexte politique français. Le Président de la République française était François Mitterrand, jouissant de sa pleine autorité sur le gouvernement avant mars 1993. Pierre Joxe était son Ministre de la Défense et Roland Dumas son Ministre des Affaires étrangères. Hubert Védrine était son Secrétaire Général de l’Élysée pendant cette période (et pendant la Mission Quilès, il était devenu le Ministre des Affaires étrangères). Après les élections de mars 1993, un gouvernement de cohabitation a été formé. Édouard Balladur en était le Premier Ministre, François Léotard le Ministre d’État, Ministre de la Défense, Alain Juppé le Ministre des Affaires étrangères, et Bernard Debré (un peu plus tard) le Ministre de la Coopération (il était aussi le médecin du Président, tout en étant politiquement opposé à lui). Cela posé pour bien comprendre à quel titre ces acteurs se sont exprimés lors de leurs auditions parlementaires.

Pour mieux comprendre les responsabilités françaises, le mieux est en effet de se référer à l’imposant rapport de la "mission parlementaire d’information sur les opérations militaires menées par la France, d’autres pays et l’ONU au Rwanda entre 1990 et 1994", créée le 3 mars 1998, présidée par l’ancien Ministre de la Défense Paul Quilès et dont les deux rapporteurs socialistes furent Bernard Cazeneuve (le futur Premier Ministre) et Pierre Brana.

Ce rapport (qu’on peut lire dans son intégralité ici) a été déposé au bureau de l’Assemblée Nationale le 15 décembre 1998 (sous le n°1271), et il a été fortement contesté par l’opposition parlementaire UDF, DL et RPR. C’était à l’époque du gouvernement de cohabitation dirigé par Lionel Jospin. Précisons aussi que c’était une mission d’information et pas une commission d’enquête qui a des pouvoirs d’investigation plus étendus (notamment pour convoquer aux auditions les personnes impliquées).

Les passages cités qui vont suivre proviennent donc du Rapport Quilès, sauf indication contraire.

À l’époque du génocide, la France vivait sous un gouvernement de cohabitation (je vient de l’évoquer plus haut, et aussi à propos des négociations des Accords d’Arusha). La mission parlementaire a auditionné de nombreux acteurs clefs, ministres et membres du cabinet de François Mitterrand. Ce dernier était déjà mort, mais beaucoup voulaient encore protéger sa mémoire.

Le Rapport Quilès a tenté de résumer la philosophie générale de la France pendant cette période trouble : « [L’]engagement [de la France] au Rwanda était fondé sur le sentiment d’une obligation de solidarité à l’égard d’un pays francophone, lié à la France par des accords de coopération civile et militaire, dont la stabilité était menacée par une incursion armée provenant de l’extérieur. La politique suivie a cependant sous-estimé le fait que cette offensive provenait de réfugiés dont la volonté de revenir dans leur pays ne semblait pas être prise en compte. Elle n’a pas non plus attaché suffisamment d’attention à la dérive raciste du régime rwandais. ».

Confortant cette approche, cette note. Dominique de Villepin, haut fonctionnaire au Quai d’Orsay (futur directeur de cabinet d’Alain Juppé, future Ministre des Affaires étrangères et futur Premier Ministre), a signé et émis le 24 juillet 1992 cette note émanant de la Direction africaine et malgache : « L’action de la France au Rwanda est guidée par une volonté de stabilisation et un souci d’apaisement. Elle comporte un volet diplomatique et un volet militaire. Le premier nous a amenés à encourager le processus d’ouverture au Rwanda et à soutenir les efforts régionaux de paix ainsi que le dialogue entre les parties en conflits (…). Le second, complétant le premier, nous a conduits à dépêcher des militaires sur place, afin de protéger nos ressortissants, et à intensifier notre coopération auprès de l’armée rwandaise. La déstabilisation du Rwanda, si elle se produisait, sonnerait en effet le glas du processus de démocratisation, dans un contexte d’exacerbation des tensions communautaires. ».

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La Mission Quilès a expliqué le système décisionnel : « La gestion de la crise rwandaise a été orientée par le Président de la République, qui a agi à la fois en tant qu’autorité de politique étrangère, "garant du respect des traités" aux termes de la Constitution, et chef des armées. ». Roland Dumas, Ministre des Affaires étrangères, a parlé d’une « forte coordination au niveau de la Présidence de la République ». Mais la cohabitation a modifié l’équilibre des pouvoirs : « En période de cohabitation, le Premier Ministre, responsable de la Défense nationale aux termes de la Constitution, est intervenu dans les mécanismes de décision concernant la gestion de la crise rwandaise, alors qu’il en était éloigné auparavant. Des réunions interministérielles et des réunions de cabinet traitant de cette question en présence de représentants du Président de la République se sont alors ajoutées à celles précédemment énumérées. ».

Le Rapport Quilès a tenté de comprendre les carences de l’époque : « Les autorités politiques n’ont pas été suffisamment informées de la complexité et des spécificités de la crise rwandaise. La politique de renseignement n’a pas suppléé aux lacunes des autres sources d’information. Les chaînes de décision militaire et diplomatique sont restées trop autonomes. ».

Ayant travaillé au cœur de l’Élysée, « Hubert Védrine a souligné que les structures administratives de l’Élysée n’étaient pas inscrites dans la Constitution mais dépendaient de la volonté du Président de la République. C’est pourquoi leur organisation a varié selon les périodes. Les possibilités de coopération entre les équipes sont nombreuses. Quoi qu’il en soit, il a estimé que les capacités d’intervention de la cellule africaine de l’Élysée faisaient fréquemment l’objet d’exagérations et relevaient souvent du fantasme. Il est vrai que les responsables de cette cellule ont de fréquents contacts avec les Présidents pour des affaires concrètes mais il s’agit d’une spécialisation administrative et non de missions secrètes. Les relations de la cellule africaine avec le Secrétariat Général de l’Élysée relèvent d’une organisation interne qui dépend du Président de la République. Certaines notes étaient ainsi cosignées par le chef de la cellule africaine et le chef d’état-major particulier ou un conseiller diplomatique, les problèmes complexes devant être abordés sous leurs différents aspects. Il a supposé qu’à l’heure actuelle, la structure était restée semblable et a considéré qu’il serait de bonne méthode de garder à l'Élysée des conseillers spécialistes des affaires africaines. (...) Il n'existe pas de solution parfaite et tout dépend de la pratique. La cohérence s’établit au niveau du Secrétaire Général de l’Élysée ou directement du Président de la République assisté par les ministres, par exemple au niveau des conseils restreints ou de réunions particulières ad hoc contrairement à certaines idées répandues. Le pragmatisme n’a jamais dissimulé des actions conduites en dehors des procédures régulières. Évoquant le rôle de l’état-major particulier, M. Hubert Védrine a rappelé qu’il assurait la liaison entre le Président de la République, le Ministre de la Défense et l’état-major des armées, et que cette fonction particulière s’expliquait par le rôle constitutionnel du chef de l'État, chef des armées et responsable de la dissuasion nucléaire. L’état-major particulier prépare les réunions relevant de son domaine de compétences et transmet les instructions du Président. Il ne définit, ni ne mène de politique autonome et, si le chef d’état-major peut faire valoir ses avis ou ses points de vue, c’est avant tout une instance d'exécution, de transmission et de relais. ».

Écouté par la Mission le 21 avril 1998, « Édouard Balladur a souhaité redire sa surprise et sa réprobation devant le comportement de tous ceux qui, impuissants à rétablir la paix, incapables de sauver la vie des Européens de Kigali, impuissants encore à mettre fin aux massacres ou à porter secours aux populations martyrisées, mettent aujourd’hui en accusation le seul pays au monde qui a agi, avec les moyens qu’il avait, et en surmontant les réticences de la communauté internationale. (…) Il n’y a pas d’un côté les bons, de l’autre les mauvais, d’un côté les bourreaux, de l’autre les victimes. Ce qui s’est passé avant, pendant, après ce génocide, jusqu’à aujourd’hui, montre que la situation est autrement complexe. La clarté doit être faite. Ce n’est donc pas la loi du silence qu’il faut respecter, mais celle de la vérité et chacun a le devoir de s‘exprimer librement, complètement et impartialement. ».

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Auditionné le 21 avril 1998, « Alain Juppé a déclaré qu’(…)il ressentait une légitime fierté pour la façon dont la France avait su montrer l’exemple : ses soldats ont appliqué leurs instructions avec efficacité et humanité, sa diplomatie a donné mauvaise conscience à une communauté internationale décidée à ne rien faire. Il a alors fait part de son incompréhension face à la remise en cause du bien-fondé de l’action de la France et a souligné l’admiration et la reconnaissance qu’il éprouvait envers les soldats et les diplomates français qui nous ont permis de sauver l’honneur. ».

Interrogé le 21 avril 1998 par la Mission, François Léotard « a affirmé avec force que les Français avaient été les seuls à ensevelir les cadavres, il a d’ailleurs fallu pour les soldats chargés de cette tâche un soutien psychologique, à lutter contre les épidémies, à installer un hôpital de campagne et aussi à penser à fournir de l’eau potable. Il a rappelé plusieurs chiffres : 94 000 consultations de réfugiés et de blessés, 10 000 jours d’hospitalisation, 24 000 vaccinations. ».

Puis, l’ancien Ministre de la Défense a exprimé « son amertume pour le fait qu’une action, aussi incontestable, menée sous la pression de l’horreur et d’un sentiment de compassion et qui honore la France ait pu être entourée d’un voile de suspicion, [et] a estimé qu’il y avait là une situation des plus troublantes et des plus incompréhensibles. Rappelant que lorsqu’il s’est rendu à deux reprises au Rwanda, les réfugiés l’avaient tous remercié, il a estimé que les termes employés, notamment dans la presse, "erreur d’analyse, complicité, hypocrisie, silence…", étaient l’indice d’une campagne de dénigrement tout à fait scandaleuse dont il a demandé que les tenants et aboutissants soient dégagés et éclairés, afin de découvrir qui en sont les véritables bénéficiaires. ».

Concernant l’Opération Amaryllis (évacuation au début du génocide), François Léotard a déclaré qu’il s’agissait d’une « action classique d’évacuation, dans laquelle priorité était donnée aux ressortissants européens, selon une pratique constante, mais que des personnes de nationalité rwandaise ont été également concernées. Il a déclaré ne pas savoir si, sur place, une discrimination avait été instaurée entre les ethnies lors de l’évacuation. (…) L’opération avait été particulièrement dangereuse, comme en témoigne l’état du dernier avion de retour à sa base, qui avait été criblé de balles. ». Alain Juppé a précisé « qu’aucun tri n’avait été effectué en fonction de l’origine ethnique des personnes et souligné qu’affirmer le contraire sans apporter la moindre preuve était particulièrement grave. ». Le fait était qu’il fallait pouvoir communiquer avec les personnes en danger et les Tutsis avaient beaucoup moins de lignes téléphoniques que les autres (certains ont soupçonné la France de ne vouloir évacuer, parmi les Rwandais, que la famille de Juvénal Habyarimana ainsi que ses proches).

Écouté par la Mission le 5 mai 1998, « Hubert Védrine a précisé que cette politique se traduisait à l’époque, non pas par un soutien au régime en place, mais au contraire par une pression continue et opiniâtre de la France sur le Président Habyarimana pour que celui-ci partage son pouvoir et que les autres partis politiques y accèdent. Il a précisé que cette pression s’exerçait à l’occasion de toutes les décisions, que ce soit l’autorisation des partis politiques, la composition du gouvernement, ou la répartition des postes ministériels, et visait à ce qu’au bout du compte, il y ait un arrangement. Il a expliqué que la France estimait à l’époque qu’un tel arrangement, conclu à l’abri de la politique de sécurisation menée grâce à la coopération militaire pour la formation de l’armée rwandaise, pouvait aboutir à ce que les choses soient un jour réglées. Il a indiqué que c’est cette dynamique qui avait conduit à la signature des Accords d’Arusha en 1993. ».

Pierre Joxe a cependant expliqué le 9 juin 1998 à la Mission que le but de l’Opération Noroît n’avait pas que pour mission d’assurer la sécurité des ressortissants français mais aussi d’assurer la pérennité du régime de Juvénal Habyarimana.

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Dès 1992, on a commencé à parler d’une chasse aux Tutsis et aux Hutus modérés. Le Rapport Quilès se pose alors la question de l’aide militaire apportée par la France : « Comment justifier une telle aide au Rwanda qui laisse à penser que la France soutient une logique de guerre alors que celle-ci considère, sur le plan diplomatique, que seule l’ouverture politique intérieure est à même d’apporter la solution au conflit ? Il semble bien que la réponse ait consisté à dire d’une part que l’évolution démocratique est difficilement réalisable dans un pays déstabilisé par la guerre, d’autre part que face à la certitude du FPR d’obtenir une victoire militaire, il convenait de permettre aux FAR de résister pour préserver la capacité de négociation politique et diplomatique du gouvernement rwandais. (…) Un des objectifs de la politique de la France était d’éviter une victoire militaire du FPR. ».

Bernard Debré, Ministre de la Coopération à l’époque, a affirmé le 2 juin 1998 à la Mission : « Le Président François Mitterrand considérait que seul un État structuré avec un exécutif fort pouvait éviter un bain de sang. Cet État était incarné aux yeux de François Mitterrand par Juvénal Habyarimana. ». Juvénal Habyarimana fut d’ailleurs reçu à l’Élysée le 11 octobre 1993, à la suite des Accords d’Arusha.

Le rapport est assez sévère sur l’absence d’écoute de ceux qui avaient mis en garde la France d’un risque de génocide. Dès 1990, un attaché de défense (le colonel René Galinié) avait indiqué ce danger qu’en cas d’avancées territoriales du FPR, le risque d’un massacre des Tutsis vivant sur la partie non contrôlée par le FPR était très élevé, en guise de mesure de représailles.

Mais l’analyse du colonel était incomplète car d’autres causes pouvaient déclencher le génocide au début des années 1990 : « La dégradation économique, l’existence des quotas, les massacres ethniques passés et les éléments racistes préexistant à 1990 dans l’entourage du Président, créaient un terreau favorable. Car, pour qu’il y ait massacres puis génocide, fallait-il encore que l’État rwandais laisse au moins s’organiser et se produire, sans réagir, de telles exactions. Des massacres d’une telle ampleur ne pouvaient avoir lieu qu’avec une complicité, voire une participation des autorités politiques et administratives rwandaises. ».

Dès janvier 1992, on a observé que le régime rwandais faisait des distributions d’armes encadrées par les FAR et destinées aux populations civiles de la zone frontalière, pour prévenir des massacres qui seraient commis par le FPR. En janvier 1994, ces distributions d’armes ont été accélérées et des milices extrémistes ont été organisées. C’était précisé dans un télégramme diplomatique daté du 15 janvier 1994. Tout était donc déjà en place pour des massacres de grande ampleur.

Je cite ici la raison pour laquelle l’opposition parlementaire UDF-DL-RPR a finalement refusé d’approuver le Rapport Quilès qu’elle a trouvé trop sévère dans sa "tonalité". Dans l’ensemble, ces députés ont trouvé utile et documenté le rapport, notamment pour comprendre l’histoire de l’action de la France au Rwanda : « Dans la tragédie rwandaise, la France seule, contrairement à la quasi-totalité de la communauté internationale, n’a pas failli. Son action, au cours des années ayant précédé le drame, avait notamment permis l’aboutissement des Accords d’Arusha et la mise en place du seul gouvernement de coalition nationale ayant jamais existé dans ce pays. Son intervention en 1994, volontairement placée sous l’égide des Nations Unies, a sûrement limité l’ampleur du génocide. ».

Mais ils ont considéré que l’introduction était inutilement négative et ne correspondait pas au contenu du rapport : « La tonalité de l’introduction favorise une tendance à rejeter sur la France la responsabilité des événements qui ont conduit au génocide. Or (…), sous réserve d’erreurs partielles, la France a fait ce qu’elle a pu, sans être appuyée ou aidée par quiconque, notamment par les puissances européennes ou par les États-Unis. Par contre, le rapport est accablant sur le comportement de l’Organisation des Nations Unies, indépendamment des responsabilités qui incombent aux membres du Conseil de Sécurité lors du vote des résolutions. La faillite de l’ONU dans une crise comme celle du Rwanda rejoint les analyses qui ont pu être faites par ailleurs sur les interventions des Nations Unies en Somalie ou dans l’ex-Yougoslavie. La tonalité de l’introduction constitue donc un premier motif de refus d’approbation du rapport. » (Les autres motifs sont d’ordre plus procédural ou institutionnel).

Pour terminer sur le sujet, je souhaite citer le grand géopoliticien Alfred Grosser qui a donné une clef pour éviter de faire des analyses erronées de la situation rwandaise. Mais avant, je cite un responsable de l'ONU. Dans son rapport du 19 mai 1994, le Haut commissaire des Nations Unies pour les droits de l’homme a commencé ainsi : « Les massacres de civils en grand nombre perpétrés pour des raisons ethniques ou politiques ne sont pas une nouveauté au Rwanda. ». Mais il a ajouté immédiatement : « Toutefois, la violence qui s’est déchaînée au cours de ces six dernières semaines dépasse de très loin tout ce que l’on a connu auparavant. ».

Rien de génétique dans le génocidaire. Il n’y a eu aucun processus prédestiné qui aurait abouti au génocide rwandais que certains pourraient imaginer guidé par un certain déterminisme culturel ou ethnique. Alfred Grosser l’a écrit avant le génocide, en 1989 : « Trouverions-nous judicieux qu’un Africain estime une hécatombe en Europe comme le produit normal d’une civilisation qui a produit Auschwitz ? ». Réflexion à méditer…


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (04 avril 2019)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Rapport Quilès sur le rôle de la France dans le génocide rwandais déposé le 15 décembre 1998 (à télécharger).
Rwanda 1994 : Bagatelles pour un massacre (1).
Rwanda 1994 : Bagatelles pour un massacre (2).
Génocide rwandais : la France est-elle toute blanche ?
Idi Amin Dada.
Jean-Bedel Bokassa.
Robert Mugabe.
Laurent Gbagbo.
La Shoah.
Industrialisation de la mort.
Le génocide arménien.
Le génocide cambodgien.
Le communisme.
Pamphlébite.
La cruauté selon Maurice Bellet.

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