Syrie, vers une confrontation généralisée ou un rééquilibrage des forces ?
Avec le recul de Daesh en Syrie, paradoxalement, les dangers s’accroissent pour la maîtrise des territoires libérés ce qui pourrait avoir des conséquences désastreuses en entrainant malgré eux les USA et la Russie dans un combat frontal.
La récente attaque d’une usine de fabrication de missiles iraniens et d’armes chimiques à Masayaf en Syrie, attribuée à Israël, le renforcement de la présence du Hezbollah et des Gardiens de la Révolution à la frontière nord de l’Etat hébreu sont-ils les prémices d’une confrontation généralisée ? Ou au contraire, est-ce le signe d’un rééquilibrage des forces entre les USA et la Russie, avec leur coalition respective, dont la clé serait la prise de l’important bastion de Daesh à Deïr ez Zor ?
Daesh, sous sa forme étatique, subit à son tour ce que l’organisation terroriste a infligé à la Syrie et à l’Irak. De leur côté, l’Iran, le Hezbollah libanais et les troupes du régime syrien, comblent le vide au détriment des autres forces, en particulier les Kurdes, ayant contribué à la défaite des djihadistes sunnites.
L’ambition de Téhéran est double. D’une part, la constitution d’un « corridor chiite », c’est-à-dire une continuité territoriale allant de l’Afghanistan jusqu’au Liban. Et d’autre part l’encerclement d’Israël en ouvrant un nouveau front au Nord à partir des frontières Syro-libanaises et via le Hamas à Gaza au Sud. Loin d’apaiser les tensions, ces objectifs sont de nature à embraser à nouveau la région alors que l’EI (Etat Islamique) vit ses derniers instants.
Si pour l’heure, la Coalition mise en place par les USA semble laisser carte blanche à la théocratie chiite et ses affidés, alliés de la Russie, dans le même temps, une série d’évènements majeurs se sont produits, dans un lapse de temps très court, qui mis en perspective peuvent être interprétés comme une sévère mise en garde à Téhéran et ses alliés, où Moscou joue un rôle pour le moins ambiguë.
Le renforcement du mandat de la FINUL au Liban
Tout d’abord, le 30 aout, le mandat de la FINUL, la force intérimaire de l’ONU au Liban, a été reconduit et renforcé par le Conseil de Sécurité. Même si le Hezbollah n’est pas nommé explicitement, à la demande du Kremlin, il vise à entraver son action et en particulier son réarmement. Objectif qui aurait déjà dû être atteint par la mise en place de la résolution 1701 de 2006, alors qu’aujourd’hui la milice chiite possède près de 150000 missiles pointés sur les agglomérations israéliennes. Il est utile d’insister sur le fait que sous cette forme, la Russie pourtant alliée de la Syrie et de l’Iran, a soutenu la résolution.
L’ONU accuse le régime syrien de crime de guerre
Ensuite, l’utilisation d’armes chimiques par le régime de Bachar el-Assad, la fameuse « ligne rouge d’Obama », a été condamnée pour la première fois par l’ONU, le 6 septembre dernier. En effet, les Nations Unies accusent le gouvernement syrien de crime de guerre pour l’utilisation de gaz de combat à Khan Cheikoun ayant causé des centaines de victimes. Ces armes de destruction massive étant très probablement produites sur le site de Masayaf cyniquement dénommé « centre de recherche » par les autorités syriennes.
Bombardement du site de Masayaf attribué à Israël
Quelques heures après cette condamnation, dans la nuit du 6 au 7 septembre, le complexe de Masayef a subi une attaque aérienne d’origine indéterminée causant de très sérieux dégâts. Le site de fabrication de missiles iraniens et d’armes chimiques utilisées contre le peuple syrien a été détruit. Le régime alaouite -branche du chiisme-, l’a fermement condamné et a attribué cette attaque à Israël qui ne l’a pas revendiqué, comme c’est habituellement l’usage. Par contre d’anciens hauts responsables de Tsahal ont reconnu que l’Etat Hébreu avait par le passé déjà mené une centaine d’attaques similaires, et commenté la nature de la cible de la présente opération. Le Premier Ministre ainsi que le Ministre de la défense de l’Etat hébreu ont, pour leur part, réaffirmé clairement les limites à ne pas dépasser en Syrie : le transfert d’armes sophistiquées au Hezbollah, un corridor chiite de Téhéran à la Méditerranée et l’ouverture d’un nouveau front au Nord contre Israël.
La plus grande manœuvre militaire d’Israël depuis 20 ans !
Enfin, Israël a lancé depuis le 4 septembre sa plus grande manœuvre militaire depuis 20 ans, intégrant l’infanterie, la marine, l’aviation et les renseignements. Durant une dizaine de jours, des dizaines de milliers de soldats se sont entrainés à combattre le Hezbollah lors d’exercices sur le terrain et par des simulations informatiques.
Ce déploiement de force, officiellement adressé à Hassan Nasrallah et ses miliciens libanais, doit être interprété avant tout comme une démonstration de ce que les troupes chiites pourraient subir si une confrontation directe entre Israël et l’Iran devait avoir lieux, en Syrie ou ailleurs.
Que veut la Russie ?
Poutine, allié de l’Iran et de la Syrie, s’entretient régulièrement avec leur plus grand ennemi, Israël, jusqu’à mettre en place un canal de communication étroit afin d’éviter des affrontements involontaires entre les deux armées. Dans ce contexte, et sachant que les radars russes quadrillent toute la région, on peut difficilement imaginer que les opérateurs n’ont pas vu sur leurs écrans les jets israéliens réalisant leur mission à Masayef.
Par ailleurs, à l’image de la Chine avec Piongyang, Moscou tolère de moins en moins les prises de décision non concertées de ses alliés perses et alaouites. Ce jeu dangereux pourraient mettre en péril une stratégie savamment mise en place ayant permis à la Russie de reprendre pied dans cette région avec le succès que l’on sait. Ainsi, il est plus essentiel pour la Russie de protéger ses bases militaires (aéroport et installation navale) de Lattaquié et Tartous donnant sur la Méditerranée que de préserver le régime de Bachar el-Assad, ou d’accompagner les visées hégémoniques perses. Mais dans le même temps, le Président russe ne peut négliger les débouchés économiques iraniens. Aussi, faire passer le message par israéliens interposés paraît la meilleure solution.
Pour l’Etat Hébreu, c’est également le moyen de faire comprendre à tous les protagonistes, y compris ses alliés américains qu’aucune solution ne sera acceptée en Syrie si elle brade ses impératifs sécuritaires.
Que veulent les USA ?
La politique de Donald Trump semble difficile à décrypter. Alors que le président Américain, au nom de la constitution d’une « zone de désescalade », avait retiré, sans contrepartie, ses troupes du sud de la Syrie, aussitôt occupées par les russes et ses affidés, il se lance désormais dans une opération visant à ravir aux mains de Daesh le point stratégique de Deïr ez Zor dans la vallée de l’Euphrate.
Officiellement, il s’agit d’une manœuvre en tenaille conjointe entre les USA, la Coalition et les Kurdes d’une part, et d’autre part la Russie, l’armée de Bachar, l’Iran et ses supplétifs. Mais en réalité, celui qui contrôlera ce point stratégique déterminera l’avenir de toute la région et en particulier pourra mettre un frein aux ambitions de Téhéran, en brisant son rêve d’un « corridor chiite ».
La crise Nord-Coréenne a peut-être joué un rôle dans le revirement de Washington qui a pris conscience du danger que pouvaient représenter deux régimes nucléaires incontrôlables, pouvant à tout instant menacer la sécurité du monde.
Existe-t-il un risque de confrontation généralisée ?
Il paraît peu probable qu’un affrontement direct puisse se produire entre un Donald Trump, certes imprévisible, et un Vladimir Poutine déterminé mais pragmatique. Ce dernier, souvent adepte la manière forte, s’est déjà montré fin négociateur si la situation l’imposait, pour arriver à ses fins. Par ailleurs, les deux Présidents, à en juger par les derniers évènements, semblent en phase pour ne pas laisser la bride sur le coup des Mollahs perses et refreiner leurs ambitions hégémoniques.
Mais ils devront tenir compte également des impératifs sécuritaires israéliens dont les deux superpuissances avaient apparemment fait l’impasse lors de leur précédent accord. D’autant plus, que l’Etat Hébreu n’est pas seul puisqu’il partage avec les grands pays sunnites, l’Egypte, la Jordanie et les Etats du Golfe, les mêmes craintes vis-à-vis de l’Iran et ses supplétifs. Ce dangers ayant contribué à forger une coalition de fait.
Quant aux Kurdes, soutenus par les forces aériennes US, ils se sont montrés d’une redoutable efficacité contre Daesh. Ils en ont payé un lourd tribut. Aussi, ils ne laisseront certainement pas passer facilement la chance historique d’obtenir enfin un Kurdistan indépendant malgré les très fortes pressions exercées par le gouvernement central irakien ou les Turcs, alignés sur la politique de Téhéran.
Il ne sert à rien de couper les têtes de l’hydre !
Cependant, la complexité du confit est telle que tout peut arriver. Chaque front définit ses alliances, et chacun semble jouer sa propre partition, ce qui est propice aux dérapages incontrôlés.
Il ne sert à rien de couper les têtes de l’hydre, en s’en prenant uniquement à Daesh par exemple, car elles repoussent et ce faisant, le conflit s’étant, jusqu’à s’inviter dans les pays occidentaux.
Aussi, il n’y aura pas de résolution de la guerre en Syrie, ni de paix au Moyen-Orient, sans la résolution des conflits sous-jacents, et en particulier au sein du monde musulman, entre sunnites et chiites.
112 réactions à cet article
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Que veulent les USA ?
très bonne question ...
ajoutons, mais que font-ils en Syrie ?
sinon d’avoir essayé de semer la sédition, de renverser Bachar al Assad, de tenter une partition de la Syrie, ... bref des objectifs clairement sionistesLeur présence en Syrie est non seulement illégale au regard du droit international, contrairement aux russes, mais de plus hautement toxique
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@njama
Que veulent les USA ?
Rassurer leurs alliés (Israël et pays du Golfe) qui ne peuvent pas blairer l’Iran. Comme les rodomontades contre Pyong Yang servent à rassurer (autant que faire ce peut) le Japon.
Non la vraie question, c’est que veut Vladimir maintenant que la protection de son ami Bachar est réalisée, là on a l’impression que c’est une direction au doigt mouillé.
Enfin, on le laissera avec ses nouveaux amis, Hezbollah, mollahs iraniens.
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@Olivier Perriet
La Syrie menaçait qui en 2011 ?
personne
les journaux nous racontaient qu’il s’agissait d’une révolution ... non ?qui a dit « Bachar doit partir » ?
Obama en aout 2011soyez logique un peu
quant au Hezbollah, il protège le Liban
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@Olivier Perriet
« là on a l’impression que c’est une direction au doigt mouillé. »
Vos impressions démontrent votre nullité en analyses géopolitiques, pour les améliorer il serait nécessaire que le vôtre de doigt vous le sortiez d’où il se trouve.
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Allons, allons, Njama...
Pour les islamistes du Hezbollah, « l’entité libanaise », c’est l’œuvre de Satan (des Français en l’occurrence).Personne n’a dit que la Syrie menaçait quelqu’un en 2011 :
vous noyez le poisson, vous confondez avec Bush en 2003 (mais ça fait déjà près de 10 ans).Bien sûr qu’il y a eu un délitement du pouvoir d’Assad, même lui il reconnait qu’il a fait face à une insurrection de 500000 personnes.
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@njama
Que font l’Iran et le Hezbollah libanais en Syrie ? Ils constituent un point d’appel aux djihadistes sunnites qui y voient une légitmation pour poursuivre le combat milénaire entre chiites et sunnites -
@Olivier Perriet
Entre Poutine et Trump, c’est le premier qui semble avoir les idées les plus claires sur ce qu’il veut. Mais comme le Président US il est pris dans des contraintes contradictoires.
Poutine voudrait qu’Israël et les USA limitent les appétits de l’Iran, ses supplétifs et du régime syrien à sa place pour protéger ses bases sur la Méditerranées et continuer à commercer avec Téhéran.
Trump donne l’impression d’être hésitant et ne sait pas quel dossier prioriser entre la Corée du Nord et l’Iran.
Sur le terrain ces atermoiements des superpuissances sont une invitation à laisser les autres acteurs avancer leurs propres pions.
Avec une telle logique on peut aboutir à l’inverse de ce qui était attendu.... Tout peut arriver !
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@njama
En Syrie, le Hezbollah protège le Liban un peu loin de ses frontières...
Par ailleurs, le Hezbollah qui ne rend des comptes qu’à Téhéran et non au gouvernement libanais a déclaré de son propre chef la guerre à Israël en 2006.
C’est une bien étrange façon de protéger son pays, ne trouvez-vous pas ?
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@Hagay Sobol
Les (islamistes) sunnites n’ont pas attendu les chiites pour semer le chaos. Le Hezbollah n’est intervenu en Syrie qu’en mai 2013 (bataille de Qousseir) , soit un peu plus de 2 ans après les événements en Syrie de mars 2011.
Les islamistes occupaient Qousseir depuis 2012 et se servaient du Liban comme base arrière de même que pour ramener des armesC’était une question de sécurité, et libanaise, et régionale, de plus certains groupes islamistes sunnites détruisaient systématiquement mosquées, mausolées chiites, de même qu’églises et pillaient le patrimoine antique. Ils avaient annoncé clairement leurs intentions de détruire le Mausolée de Zeinab, haut lieu de pèlerinage pour les chiites, ce qui était une provocation de leur part.
L’Iran n’a pas fourni à ma connaissance d’appui militaire en hommes sur le terrain, mais de la formation, du renseignement, .... Les russes sont intervenus sur demande du gouvernement syrien en septembre 2015 soit plus de 4 années après le début du conflit qui je vous le rappelle n’avait aucune base confessionnelle.
L’opposition millénaire entre chiites et sunnites, ne l’est pas plus qu’entre catholiques et orthodoxes, vous colportez des clichés, puisque la coexistence de chiites et sunnites, en plus de différentes sortes de chrétiens et juifs, est millénaire, en proportion variable d’un pays à l’autre.
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@njama
Loin de moi d’exonérer les djihadistes sunnites. Les attentats contre les civils et les mosquées chiites relèvent de la barbarie la plus odieuse et doivent être condamnés sans aucune limitation.
L’Iran est bel et bien sur le terrain et les morts au sein des gardiens de la révolution se comptent par centaines. La population iranienne s’est élevé avec le retour des cercueils contre l’inutilité de l’intervention des pasdarans en Syrie.
Rien ne justifiait en termes de sécurité pour le Liban l’intervention du Hezbollah. Sauf que la milice chiite est armée et financée par Téhéran et qu’elle obéit aux ordres des Mollahs perses qui lui ont intimé l’ordre d’intervenir en Syrie.
Quant à la coexistence pacifique entre les différents cultes ou mouvements ou le respect des minorités cela relève du vœux pieux.
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@Olivier Perriet
Tout à fait d’accord ! -
@Olivier Perriet
olive, toujours à raconter des conneries ? -
@vesjem
mes « conneries » c’est ce qu’on a sous les yeux.
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Daesh, sous sa forme étatique, subit à son tour ce que l’organisation terroriste a infligé à la Syrie et à l’Irak
Non, Daesh est née de l’éclatement de l’Irak après l’invasion américaine de 2003. Elle s’est étendue en Syrie parce que Assad avait tout intérêt à privatiser l’est syrien pour les candidats au jihad mondial, et après accueil des réfugiés irakiens. L’implosion syrienne de 2011 a fait le reste. Daesh est le produit du vide étatique.
Je suis bien d’accord, la montée en puissance de l’Iran et ses hommes liges (pouvoir irakien officiel, pouvoir syrien de Assad fils, Hezbollah libanais) est très lourde de crises à venir, la fin de Daesh ne règle absolument rien.
La région n’a pas fini de payer l’invasion en Irak en 2003, qui a ouvert une boîte de pandore (Kurdes, chiites/sunnites, frontières héritées des années 20, avenir du Liban, etc)
Que veut Trump ? Rassurer ses alliés, Israël et pays du Golfe, qui sont très anti iraniens.
Par contre quelle sera la politique russe, je ne saurais trop dire.
Assad est sauvé et il doit tout à l’Iran et à la Russie. Maintenant comme tout ça va évoluer.... ?-
@Olivier Perriet
Je partage votre position sur de nombreux points. Il s’agit d’un problème complexe dont la genèse cependant est antérieure à l’invasion US de 2003.
Comme vous l’évoquez, le partage des dépouilles de l’empire Ottoman entre la GB et la France au mépris de la réalité ethnique ou religieuse a posé les bases des futurs conflits qui comme pour les Balkans n’attendaient qu’un affaiblissement des pouvoirs pour émerger.
Une constante cependant est la lute pour la domination au sein de l’Islam entre chiites et sunnites et au-delà entre arabes, perse et turcs.
Il n’y a pas de réponses simples à un problème complexe.
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@Hagay Sobol
Une constante cependant est la lutte pour la domination au sein de l’Islam entre chiites et sunnites et au-delà entre arabes, perse et turcs.
Vous voyez le problème de cette façon, alors que celle des forces impérialistes (j’entends pas là GB, France, principalement, anciennes puissances mandataires après l’effondrement de l’empire ottoman, US et Israël qui leur fait office de dominion) était, et est toujours, d’empêcher l’émergence de puissances régionales, à la fois au plan économique, qu’au plan politique (panarabisme, communisme) les intérêts stratégiques dans la région étant d’autant plus important que ces puissances entendent jouer un rôle de leadership dans la globalisation.Exactement la même stratégie est produite dans différents endroits clé du monde sur différents continents ... Lisez Zbigniew Brzezinski à l’occasion
bref toussa toussa bien loin de questions ethniques, ou religieuses qui ne sont que des cache-sexes pour tenter de justifier ces conflits.
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@njama
J’ai également écrit ce que vous reprenez comme si j’en avais fait l’impasse :
"le partage des dépouilles de l’empire Ottoman entre la GB et la France au mépris de la réalité ethnique ou religieuse a posé les bases des futurs conflits qui comme pour les Balkans n’attendaient qu’un affaiblissement des pouvoirs pour émerger.«
Le problème c’est que dans la liste des »profiteurs« à l’origine de l’accord Sikes-Picot de 1916 vous citez Israël dont l’indépendance ne sera proclamée qu’en 1948...
»Y’a comme un problème..."
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@Hagay Sobol
dsl, je me suis mal exprimé, aucun anachronisme dans mon esprit , puisque je voulais dire Israël qui leur fait aujourd’hui office de dominion
ce qui était tout à fait dans les perspectives proto-sionistes qu’imaginait le visionnaire Lord Shaftesbury en 1840
https://www.agoravox.fr/commentaire4585892 -
@Olivier Perriet
ne prend pas tes désirs pour des réalité, petit troll -
@vesjem
Il n’y a qu’en oubliant les actes du Hezbollah depuis 30 ans qu’on peut l’appeler « mouvement de libération et de protection », comme dit le propagandiste plus haut.
ça peut marcher....uniquement pour ceux qui sont venus au monde l’année dernière.
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@Olivier Perriet
pour ceux qui sont né l’année dernière : Attentat du Drakkar : Cinquante-huit parachutistes français des 1er et 9e RCP sont tués dans un attentat terroriste au poste Drakkar. Le Hezbollah a le premier revendiqué l’attentat.
Ils opéraient pour l’ONU dans une mission de maintient de la paix, la Force multinationale de sécurité à Beyrouth (FMSB). -
@Massada
Attentat du Drakkar ... Le Hezbollah a le premier revendiqué l’attentat.quel rapport avec l’article ?
allégation sans la moindre preuve ! d’autres accusent les FARL... bon faut savoir ! peut-être les Phalanges libanaises (Kataeb) ? ou les Forces Libanaises (milices chrétiennes) soutenues par Israël ? ou le Mossad ?Vous avez retrouvé le camion Massada ?
où en est la commission d’enquête ?
pourquoi ? pas d’enquêtes ... et pourquoi des officiers demandaient aux paras survivants de dire qu’il y avait eu échange de coups de feu et intrusion d’une camionnette qui n’existent pas ?http://www.dailymotion.com/video/x63ysv_la-verite-sur-lattentat-du-drakkar_news
Attentat du Drakkar : qui a tué les paras français de Beyrouth en 1983 ?
http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/10/23/qui-a-tue-les-paras-francais-de-beyrouth-en-1983_3501317_3224.html -
@Massada
En effet, les services de renseignements occidentaux ont conclu au fait que cet attentat était l’acte de naissance du Hezbollah. -
@njama
Vu les états de services du Hezbollah, ce type de pratique ne leur est pas étranger.
Quant aux autres éventualités, elles sont peu plausibles et cet attentat ne leur rapporte rien, bien au contraire. Et il y a suffisamment à dire par ailleurs.
Pour les Phalanges on peut leur reprocher les massacres de Sabra et Chatila dont les deux responsables sont connus Elie Obeikha et Samir Geagea, suite à l’assassinat du président libanais Bachir Gemayel.
Pour le Mossad et Israël, à force de les voir partout et responsables de tous les maux de la région, cela perd toute crédibilité. Cette feuille de vigne de la faillite des gouvernements arabes ne fait plus recette.
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Quant aux Kurdes, ...
Syrie : après la guerre, comment gagner la paix ?
Par Caroline Galactéros 13/09/2017[........]
"Quant aux Kurdes enfin, cessons là aussi de feindre de croire que leur rêve étatique, légitime ou non, prendra corps. Le soutien américain à leur « cause » disparaîtra lorsque Daech sera défait. Les pays rivaux qui abritent des minorités kurdes sont tous d’accord sur une chose : pas question d’entamer leur intégrité territoriale à leur profit. Téhéran et Damas, qui se rapprochent à grands pas, en témoignent." ...
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Les autorités irakiennes ne veulent pas que le Kurdistan devienne « un deuxième Israël »
...
« Nous ne permettrons pas la création d’un second Israël dans le nord de l’Irak », a prévenu le vice-président irakien Nouri al-Maliki le 17 septembre, dans des propos rapportés par l’AFP. Il a ainsi affirmé refuser la création d’un Etat sur des bases ethniques au Moyen-Orient, sur le modèle de la création, en 1948, de l’Etat d’Israël.Nouri al-Maliki a par conséquent plaidé pour une annulation pure et simple du référendum, arguant qu’il était contraire à la Constitution et ne servait pas « l’intérêt général du peuple irakien, ni même l’intérêt particulier des Kurdes ». « Ce référendum aura des conséquences dangereuses pour la sécurité, la souveraineté et l’unité de l’Irak », a-t-il affirmé.
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@njama
Vous avez raison et ce ne serait pas la première fois que les Kurdes seraient ainsi trahis. La GB leur avait promis un Etat indépendant pour qu’ils sipmlique dans la lutte contre l’empire Ottoman lors de la première guerre mondiale.
Au lieu de cela la GB et la France ont créé de toutes pièces des Etats artificiels à leur plus grande convenance.
Cette partition portait déjà en germes les conflits actuels.
Seulement, les Kurdes qui ont été en première ligne contre Daesh ne vont pas brader leur chance historique d’avoir un Etat.
Une confrontation directe avec les Kurdes est problématique pour tout le monde. L’Irak n’a pas les forces nécessaires. La Turquie et l’Iran risquent de se retrouver avec un soulèvement leurs populations kurdes et une recrudescence du terrorisme.
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@njama
Faudrait-il encore que l’Etat central puisse joindre les actes à la parole. L’armée irakienne affaiblit est-elle en capacité de lutter efficacement contre les Peshmergas ?
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@Hagay Sobol
pas que les Kurdes, les Arméniens ont également été utilisés et trahis aussi par les mêmes à la même époque et pour les mêmes raisons... et livrés à leur propre sort une fois leur utilité dans le détricotage de l’empire ottoman devenue marginale.
Seulement, les Kurdes qui ont été en première ligne contre Daesh ne vont pas brader leur chance historique d’avoir un Etat.
La bataille de Kobané était bien plus symbolique (3ème ville kurde du pays) que stratégique.
Vous raisonnez comme si tous les Kurdes étaient d’accord entre eux, seule une petite partie des YPG se rallieraient au clan Barzani (irakien) mais leur référendum ne concerne pas le territoire syrien.
Les kurdes n’ont jamais jusqu’à aujourd’hui combattu l’armée syrienne, le régime de Damas a même armé leurs milices, leur fournit des aides, et n’est pas hostile dans le principe à une plus large autonomie ou représentativité. Les Kurdes syriens se trouvent sur différentes régions séparées, et un million de Kurdes vivent à Damas ... -
@njama
Bien d’accord avec vous. Les Arméniens ont payé et payent encore les trahisons successives.
Les Kurdes ne sont pas actuellement une entité politique unifiée et sont présents dans différents territoires (Turquie, Irak et Iran principalement). En Syrie, relativement protégés par le régime alaouite, ils craignent la chute d’Assad et les accusations de collaboration avec le régime.
Cependant les espoirs créés par l’autonomie irakienne, les menaces turcs et le risque de la lâchage US, avec la peur d’être pris en étaux transcende temporairement les division au profit d’une lutte pour la survie.
C’est ainsi que l’on a vu sur certains fronts des groupes kurdes antagonistes luter conjointement.
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@Hagay Sobol
Je penche plutôt pour une forme de reconnaissance loyale des Kurdes pour Damas, car la Syrie a accueilli de nombreux partisans du PKK et leurs familles à une certaine époque quand Istanbul les persécutait
Il va de soi que leurs idées politiques sont tellement plus proches de la république laïque arabe syrienne que de celles de l’AKP de Erdogan (ex Parti islamique Refah)
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@njama
En soulevant la question du problème arménien, vous touchez un point d’autant plus intéressant qu’il est rarement abordé sous l’angle des promesses faites par les Britanniques pour que les Arméniens se soulèvent contre l’empire ottoman.Il faudra un jour que ceux-ci soulèvent la question de la responsabilité britannique dans la facilitation de leur massacre. -
@Byblos
Pour que justice soit faite, il faudrait commencer par une position unanimes des pays occidentaux, phares des nations, pour imposer à la Turquie, la reconnaissance du génocide arménien. Est-il concevable de proposer l’intégration européenne à un pays révisionniste ?
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@Hagay Sobol
Je ne partage pas du tout votre point de vue sur imposer politiquement la reconnaissance du génocide arménien à la Turquie. Depuis quand la diplomatie devrait-elle user de tels procédés ? Laissons l’histoire aux historiens, ça vaut bien mieux...
Replaçons ces pages sombres dans leur contexte, celui de l’émergence de tous nationalismes à la fin du XIXème siècle, nouveau paradigme politique qui fait florès et qui motivait, tant les Kurdes comme vous le rappeliez, que les Arméniens, que les Juifs (sionisme), et bien d’autres ...
Quand la question arménienne est évoquée, on oublie (ou on occulte de rappeler ?) que les Partis révolutionnaires Dachnak surtout et Hentchak aussi fondés en 1890 et 1887 étaient clairement « terroristes » *, ils le revendiquaient ... . Avant on disait « lutte armée », plutôt que terroriste, mais aujourd’hui par analogie, on pourrait dire qu’ils étaient d’une certaine manière le daech de l’époque dans l’empire ottoman, leurs aspirations - à une Grande Arménie allant de la Mer Noire à la Mer Caspienne, pas moins - étaient sans équivoque possible indépendantistes.
Évidemment leurs violences dans cette guérilla sécessionniste leur ont coûté très cher, en tant que nation, les répressions étaient proportionnées, et ne furent non pas que le fait des Jeunes Turcs lesquels ne sont arrivés au pouvoir qu’en 1913.
Faut arrêter de prendre les Arméniens de l’empire ottoman pour des anges qu’ils n’étaient pas, parce que ce n’est pas très historique .... -
@njama
Malheureusement les jeux changeant de Damas, d’Ankara, de Bagdad et Téhéran à leur encontre ne sont pas de nature à créer une confiance durable.On peut dire de-même pour les USA et les occidentaux.
Ils ont durant cette « guerre civile » pris leur destin en main alors que les armées régulières syriennes et irakiennes battaient en retraite.
Aussi, actuellement auront-il tendance à placer leur confiance en eux.
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@njama
Ce n’est pas ce que j’ai dit.
S’en prendre à des civils et tuer plus d’1 millions de personnes sous le prétexte de lutte contre le terrorisme est pour le moins disproportionné. Il s’agit d’un génocide, ni plus ni moins et affirmer le contraire est du révisionnisme.
Que la Turquie actuelle reconnaisse le génocide arménien, ne veut en aucun cas dire que les turcs d’aujourd’hui sont responsables. Mais ils sont cependant les héritiers d’une histoire, celle de l’empire Ottoman.
La reconnaissance du génocide arménien aujourd’hui serait l’éclatante démonstration que la Turquie actuelle ne suit pas la même ligne que la « Sublime Porte » qu’elle est un Etat moderne qui ne partage pas les pratique de l’Empire.
D’autres l’ont fait avant elle comme l’Allemagne, la France etc... pour leur propre histoire et leur responsabilité dans la Shoa.
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@JC_Lavau
C’est-à-dire ?
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Article qui reflète parfaitement le parti pris idéologique de l’auteur membre du Parti Socialiste avec des contre-vérités grosses comme le nez.
Qui ne se rappelle pas en effet des propos ineptes du candidat PS qui disait lors des présidentielles :« je me refuse à hiérarchiser entre la lutte contre Daesh et la lutte contre Bachar al-Assad ». La France en lutte contre Bachar al-Assad ?
1ère contre-vérité : Tout d’abord, le 30 aout, le mandat de la FINUL, la force intérimaire de l’ONU au Liban, a été reconduit et renforcé par le Conseil de Sécurité. C’est faux (reconduit oui mais par renforcé, lire par exemple ici, même si Nikki Halley a tout fait pour l’avoir, sur ordre de B Netanahyou).
2ème contre vérité : En effet, les Nations Unies accusent le gouvernement syrien de crime de guerre pour l’utilisation de gaz de combat à Khan Cheikoun ayant causé des centaines de victime :
il ne faut pas confondre les Nations Unies avec un organisme des Nations-Unies, dirigé en plus par un jordanien dont on connaît « l’impartialité ».Ceci encore :
un Vladimir Poutine déterminé mais pragmatique. Ce dernier, souvent adepte la manière forte : sur quoi vous basez-vous pour faire ce genre d’affirmation, alors que justement c’est le contraire qui lui est reproché par les Russes eux-mêmes, ne serait-ce que lors de la mort du pilote russe dont l’avion a été descendu par la Turquie.
Quand aux Kurdes et leur prétendue efficacité, sans la Coalition Internationale, cela aurait fait longtemps qu’ils seraient restés tranquilles et ils ne servent que de proxy pour l’empire qui ne veut(peut) pas y engager de forces terrestres. Par contre, leur efficacité en terme de nettoyage ethnique est indiscutable.
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@leypanou
Salut, il faudrait peut-être lire l’article, sans en référer obligatoirement aux propos de comptoir d’un candidat du PS vous ne croyez pas ?
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@leypanou
vrai
si on résume sa conclusion ("Aussi, il n’y aura pas de résolution de la guerre en Syrie, ni de paix au Moyen-Orient, sans la résolution des conflits sous-jacents, et en particulier au sein du monde musulman, entre sunnites et chiites.")c’est la faute aux musulmans d’après l’auteur ... sunnites vs chiites, bref l’axe du Mal version Tel Aviv (Hezbollah, Syrie, Irak - Hachd al-Chaabi, unités de mobilisation populaire-, Iran)
mais malheureusement pour lui en Syrie la réalité contredit tous ceux qui ont joué et jouent sur les (supposées) oppositions confessionnelles pour leurs propres intérêts sectaires, à savoir en premier lieu Israël, ex-æquo avec les wahhabites saoudiens, puis affidés frères musulams Qatar, Turquie, supporters du Front al Nosra et ses clones.
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@Olivier Perriet
Salut.
La position de B Hamon est celle de la majorité du PS, que l’auteur partage parfaitement. -
@leypanou
Je ne suis pas sûr de représenter la ligne officielle du PS actuellement et de plus je suis libre de parole.
Le mandat de la FINUL : vous jouez sur les mots. Même reconduit en l’état, c’est déjà signifiant. Mais dans le texte il a bel et bien été précisé les missions ce qui veut dire que depuis 2006 les troupes Onusiennes ont faillies.
Attaques à l’arme chimique : Vous ne faites que confirmer que la Syrie a été condamnée par l’ONU de crime de guerre et peu importe l’organe.
Poutine : le cas de la Crimée est assez exemplaire. Il ne faut pas confonde l’inexpérience des pilotes ruses avec l’objectif de Poutine qui vise principalement à conserver ses bases militaires syriennes donnant sur la Méditerranée. Un conflit direct avec la Turquie ne sert pas ces objectifs et le problème peut être réglé d’une autre manière comme nous l’avons vu.
Kurdes Il est vrai que la couverture aérienne fournie par les USA est un élément majeur, de même les russes pour la coalition iranienne, Hezbollah et l’armée du régime.
Je ne rentrerai pas dans la polémique du netoyage ethnique l’entrée des troupes iraniennes dans les régions libérées a fait dire au survivant qu’en termes de cruauté ils ne voyient pas la différence avec Daesh. Par ailleurs vous oubliez les Yézidis ou les massacres de la population syrienne par le régime avec le gaz sarin et les barils.
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@njama
Excusez-moi de vous contredire, mais vous parlez vous même des attaques de mosquées chiites par les sunnites ?
Qu’il y ait une instrumentalisation des oppositions confessionnelles antre sunnites et chiites n’exclut par pour autant cette opposition.
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@leypanou
Je ne suis pas sûr qu’aujourd’hui B Hamon représente la majorité du PS...
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@Hagay Sobol
Qu’il y ait une instrumentalisation des oppositions confessionnelles antre sunnites et chiites n’exclut par pour autant cette opposition.
oui, j’entends, mais ces faits (de guerre, d’exactions, de destructions) sont tardifs, ponctuels, locaux et ces explications données à postériori sont sans lien manifeste avec les origines du conflit. -
@njama
Ce que l’on peut dire, c’est que paradoxalement sous l’Empire Ottoman, même corrompu, les oppositions étaient comme anesthésiées, car il n’y avait pas de frontières nationales.
La partition de l’empire a agit comme un révélateur des divisions qui existaient historiquement et culturellement.
Il n’y a qu’a lire la presse iranienne relatant que les iraniens considèrent que leur histoire les destinaient tout naturellement à diriger la région.
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@Hagay Sobol
les oppositions étaient comme anesthésiées, car il n’y avait pas de frontières nationales.Je ne partage pas complétement votre point de vue, et ne sais si votre hypothèse est fondée historiquement. Une nation n’est pas forcément constituée d’une grande homogénéité ethnique, religieuse, culturelle, cas qui serait la très rare exception dont je n’ai pas d’exemple en tête, donc ce qui importe c’est le cadre politique dans lequel on vit. Est-il vertueux, permet-il à chacun de vivre sans tomber dans les iniquités, sans tomber dans les travers du communautarisme, et donc d’apartheid, ou de citoyens de seconde zone ... permet-il de s’exprimer, ... etc.
Aussi je crois que l’empire ottoman, de même que d’autres formes fédérales dans l’histoire, a permis du moins pendant de grandes périodes des coexistences prospères, pacifiques, fécondes intellectuellement, et culturellement ... on ne pourrait réduire son démantèlement qu’à des causes internes, les convoitises rôdaient aussi au seuil de la Sublime Porte
La géographie joue un rôle important de ce point de vue, car elle contribue ou contraint à ces objectifs pour peu que le pays est sur un lieu de transit. La Syrie est dans ce cas, multiethnique, multiconfessionnelle, multiculturelle forgée par les siècles, des millénaires - c’est l’âme syrienne ... - , une véritable Petite Inde, parce qu’elle est située sur la route de la soie, elle est aussi berceau des monothéismes, a connu toutes les influences, hittite ,araméenne, assyrienne, perse, hellénistique, romaine, byzantine et islamique. -
@njama
Je partage en majorité votre position.
Par contre, le concept d’Etat-Nation est un modèle européen qui n’a pas d’assise historique, ni de pertinence dans cette région du monde où priment les notions de tribus et de clans.
Le démantèlement de l’empire Ottoman même à travers ses régions géographiques constitutives ne peuvent être assimilées à des pays qui auraient été fédérées.
Les nationalismes pour la plupart, contrairement à ce qui s’est passé en Europe, ne sont pas basés sur une base ethnoculturelle, voire religieuse, ayant suivi une lente évolution historique vers l’indépendance politique. Ils sont majoritairement le fruit d’un modelage extérieurs par les puissances coloniales non pas pour l’accession à l’autodétermination des peuples mais dans leur intérêt propre.
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Hagay SobolSinon à Marseille c’est la paix civil ?.
Parait il que cette cité est d’un bonheur, sans la moindre agression et conflit inter ethniques, tout le monde y est beau et content.
Évidemment le sort de la Syrie est bien plus important que Marseille dont ces habitants sont tellement heureux, vivant dans la tranquillité de l’esprit, non ?.
Il marrait que la Seine Saint Denis et l’Essonne sont des endroits ou tout le monde est tout aussi heureux que Marseille, pas une once de pauvreté, tout sa respire la joie.
Je me trompe peut être ?.
Trêve de plaisanterie
N’avez vous pas un travail plus « »« URGENT »« »" ?????????????, que de s’occuper d’une autre nation, alors qu’a vos pieds il y a des milliers de pauvres, crevant de faims, vivant dans la violence quotidienne.
Salut
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@pallas
L’un n’empêche pas l’autre dans la mesure où ce qu’il se passe là-bas a des conséquences chez nous : migrants et terrorisme. Raison pour laquelle j’ai été auditionné par la commission d’enquête sur les filières et les individus djihadistes de l’Assemblée Nationale.
Quant à Marseille, tout n’est pas rose, mais c’est une ville où les communautés cohabitent mieux qu’ailleurs. En tant qu’élu marseillais j’essaye d’apporter ma pierre à l’édifice.
En tant que militant associatif je travaille sur le dialogue interculturel.
En tant que Médecin, je lutte contre la cancer.
Vous voyez, je ne chôme pas !
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@Hagay Sobol
Peut être est il temps qu’un démon, tel Le Faucon Noir face résurgence, sans la moindre pitié.
Il y a eu légèrement malentendu je pense lors du contrat.
Salut
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La situation est claire : le système anglo-américain sioniste et leurs toutous européens viennent de prendre la plus grosse branlée de leur histoire en Syrie , après la Crimée et avant la prochaine.
Les Syriens sont en train de libérer Deir Ezzor et vont sécuriser , dans un premier temps la province utile, pétrolière et gazière, pour foncer vers Abou kamal et joindre les forces irakiennes.Evidemment les FDS pro-américaines devront restituer à la Syrie légale tous les territoires qu’ils occupent. Les Russes sont assez précis sur ce point et sont prêts à hausser le ton, pacifiquement...
Le référendum bidon des Kurdes irakiens a peu de chance de se tenir dans ces conditions.
Tout ça pour dire que l’entité sioniste voit se déclencher le compte à rebours de sa disparition, ô combien salvatrice.
Quant aux ricains cette raclée est la goutte d’eau qui amorce leur implosion.Pour nous Français il ne faudra pas oublier les politicards qui ont conduit notre pays à ce désastre et les amener devant une vraie juridiction populaire , pour être châtiés comme ils le méritent.
Merci à toutes les forces qui vont rendre la Terre plus humaine.
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@edouard
Je ne suis pas persuadé qu’avec de tels propos et un tel programme vous allez rendre « la Terre plus humaine ».
Pour y arriver, vous allez devoir passer à la moulinette (ou guillotine tant vos propos font pense à Robespierre) pas mal de monde...
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@Hagay Sobol
Vous avez du mal à comprendre :c’est notre peuple qui décidera s’il doit y avoir sanction et quel type de sanction , mais j’ai peur qu’il réalise à quel point il a été abusé et que sa colère aggrave la punition.
Manifestement vous gardez le même logiciel : Bachar al Assad est le boucher de son peuple, l’entité sioniste est la seule démocratie du coin , les chiites veulent faire la peau aux sunnites...j’en passe et des meilleures.
Un petit effort de compréhension et je suis sûr qu’il vous sera beaucoup pardonné. -
@edouard,
Belle et noble idée que le peuple syrien juge.
Mais quel peuple syrien décidera, celui qui reste en Syrie, les réfugiés ?
Quels moyens le peuple aura pour décider quoi que ce soit qui puisse aller à l’encontre de B el-Assad ?
Quel tribunal jugera les attaques chimiques contre la population civile ?En ce qui concerne ma grille de lecture, vous n’apportez pas beaucoup d’arguments pour me convaincre du contraire. Jusqu’à plus ample informé, B el-Assad a été condamné par l’ONU de crime de guerre. Israël est la seule démocratie qui n’hésite pas à mettre ses dirigeants en prison quand ils faillissent. Et les chiites et les sunnites se font la guerre ou commettent des attentats les uns contre les autres.
Quant au fait de me pardonner, je ne crois que l’usage de la liberté d’expression ait besoin d’un quelconque pardon.
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@Hagay Sobol. Tu es effectivement télécommandé par israël et sa presse aux ordres : « attaques chimiques »...
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@JC_Lavau
En quoi l’emploi du terme « attaque chimique » tague une quelconque appartenance ? -
@JC_Lavau
En quoi l’emploi des termes « armes chimiques » détermine un quelconque origine ? -
@Vraidrapo
Ce que vous dites n’est pas nouveau - « La démocratie est le pire des régime à l’exclusion de tous les autres »-, et n’invalide pas pour autant le système.
Une démocratie même imparfaite vaut mieux qu’une bonne dictature ou une royauté absolue de droit divin.
Quant au reste cela tient de la théorie du complot. Vous voulez plus de légitimité, allez voter, sinon vous acceptez que l’on décide pour vous.
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@Vraidrapo
On s’éloigne du sujet...
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@Hagay Sobol. Bin, la presse aux ordres obéit aux ordres,
d’USraël.Et toi tu gobes tout.Le Driant aussi, que nous payons avec nos impôts, en meute avec les autres MAE de l’UE, accuse carrément le général Issam Zahreddine, assiégé depuis trois ans dans Deir ez Zor, et qui y dirige une résistance héroïque, d’être coupable des gaz toxiques répandus dans Khan Sheikhoun. -
@JC_Lavau
Qui fabrique les armes à base de gaz sarin à Masayaf ?
Et qui les utilise ? -
En marge de ce qui se passe en Syrie, on assiste à une normalisation des rapports entre le monde arabe et Israel. Le roi Hamad de Bahreïn a condamné le boycott arabe d’Israël a Los Angeles la semaine dernière. Les citoyens bahreinis sont désormais libres de visiter Israël comme ils le souhaitent.
"Ce qui se passe maintenant avec les états du bloc arabe n’a jamais eu lieu dans notre histoire, même si nous avons signé des accords," a dit Netanyahou.
« Ce qui nous avons maintenant est plus grand que tout autre chose pendant toute autre période de l’histoire d’Israël. »
Il est clair maintenant que le plus grand danger pour Israel reste l’Iran et son supplétif libanais le Hezbollah. Les arabes du Golfe Persique sont aussi au fait que ce qui menace Israël ( l’Iran ) les menace aussi. Ils savent aussi que le seul pays capable de tenir tête à l’Iran c’est l’état juif.
Il est prioritaire pour nous d’empêcher la formation du corridor chiite qui s’étendrait de la Syrie à l’Iran. Ni les Russes, ni les USA ne sont favorable à une telle éventualité qui créerait une instabilité sans précédent dans la région. On assiste a un remake moyen-oriental d’un Yalta à quatre mains, celles de Vladimir Poutine et de Donald Trump, emballés ni l’un ni l’autre par une expansion iranienne en direction de la Méditerranée.
Il est fort à parier que suite à ces négociations les américains prendront le contrôle de la de la vallée de Khabour pour faire barrage au projet de Téhéran.
Dans le meme temps la collaboration militaire entre les USA et Israel s’intensifie. L’armée américaine a ouvert officiellement lundi sa première base opérant sous un drapeau américain sur le sol israélien, quelques jours après une cérémonie qui a eu lieu jeudi en présence de hauts responsables américains et israéliens.
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@Massada
Je suis d’accord aussi.
Si implosion de la Syrie il doit y avoir (ce qui ne serait pas la panacée à mon humble avis mais bon, c’est quand même un peu la faute d’Assad...) ce sera sous l’égide de Vladimir.Donc, le moment venu, tous les fans de Vladimir (ici présents) trouveront ça formidable.
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@Massada
les américains prendront le contrôle de la de la vallée de KhabourLes US auraient des revendications territoriales en Syrie ? pour y installer qui ?
La Syrie a libéré 85 % de son territoire, l’AAS, et ses amis vont méthodiquement annihiler ce qui reste de terroristes à l’est de l’Euphrate, à Raqqa, à Idlid (zones de désescalade, redditions des opposants, ou par combats...),et après elle dira aux américains, mais que faites-vous donc là ?
La Syrie ne renoncera pas à son intégrité territoriale, d’autant plus que maintenant elle vole de victoires en victoires, que militairement comme politiquement elle a gagné. Il faudra bien que cette coalition offshore qui fomentait de renverser le régime syrien admette sa défaite. -
@Massada
Il est clair maintenant que le plus grand danger pour Israel reste l’Iran et son supplétif libanais le Hezbollah.Le gros point commun entre les USA et Israël est la parano, vous avez besoin d’un ennemi pour exister, la menace que soi-disant l’Iran vous rayerez de la carte était un gros bluff * qui permet d’entretenir une militarisation exagérée et une occupation armée des territoires qui ne vous appartiennent pas, et de continuer à coloniser la Palestine ...
En fait ce qui vous fout la trouille, c’est bien moins la guerre, que la paix... qui vous amènerez inéluctablement à « one man, one vote » car on ne peut pas d’une main se prétendre démocrate, et faire le contraire de ce qu’on dit. La solution pour Israël, n’est aucunement dans sa disparition, mais elle se trouve dans le postsionisme et pas dans l’intégrisme religieux du Likoud et Cie
Quant au contentieux d’Israël avec l’Iran, c’est surtout que la révolution iranienne a asséché les petits trafics de pétrole en loucedé avec le Shah d’Iran, lesquels alimentaient l’oléoduc Eilat-Ashkelon financée par Mr de Rothschild
https://www.agoravox.fr/commentaire4384152et question nucléaire, l’Iran est sous surveillance et contrôle strict de l’AIEA, et ne saurait concurrencer Dimona
* un mensonge qui a duré plus de 7 ans, de 2005 à 2012 ! http://www.europalestine.com/spip.php?article7130
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@Massada
Effectivement, il existe un changement radical de position envers Israël de la part des grands pays sunnites qui ont rejoint le camp de ceux qui avaient signé un accord de paix avec Israël à savoir l’Egypte et la Jordanie.
Cette coopération est de moins en moins discrète au niveau des gouvernement, mais il faudra attendre du temps avant une normalisation véritable, le temps que les populations endoctrinées ne voient plus en Israël un ennemi.
Cette convergence d’intérêt est basées sur le partage des mêmes préoccupations à savoir l’Iran et Daesh.
Cette coalition est née également de la politique d’Obama qui a tourné le dos à ses alliées traditionnels qui n’ont eu d’autre choix que de se tourner vers l’Etat Hébreu. Cela a fortement contrarié l’ancien locataire du bureau ovale qui en conçu un fort ressentiment et explique en parti le fait qu’il n’ai pas usé de son véto lors de la dernière condamnation de l’État juif au Conseil de Sécurité de l’ONU.
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@Olivier Perriet
Il est vrai que les leaders alaouite n’ont souvent fait qu’à leur tête ne respectant pas les accord avec leurs parrains russe (URSS ou Russie).En Syrie, le seul intérêt de Poutine est le maintien de ses bases en Méditerranée pas nécessairement de sauver Bachar.
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@njama
Il est un peu tôt pour siffler la fin de la partie ou de parler de victoires éclatantes.
J’ai le souvenir des déclarations tonitruantes à propos de la prise de Deïr ez Zor... Résultat des courses, les russes ont été obligés de mettre le paquet avec des dégâts colatéraux se comptants par centaines de victimes civiles pour avancer difficilement car les troupes du régime, les pasdarans et le Hezbollah n’avaient pas fait « leur travail ».
Sans la Russie, plus de Bachar. Donc si victoire il y a elle est russe, mais pas alaouite.
La vrai question : qu’a gagné le peuple syrien de cette guerre sanglante, les attaques au gaz et au baril... ?
Le maintien au pouvoir de d’el-Assad à ce prix est-il une victoire ? Cela garantira-t-il la stabilité pour autant car une autre tête de l’Hydre pourrait bien repousser.
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@njama
Jusqu’à présent vous vous êtes montré mesuré et factuel. Mais il semble que dès que vous parlez d’Israël vous devenez pour le moins manichéen et caricatural frôlant la théorie du complot.
Il faut arrêter d’utiliser ce petit pays comme cause unique de toutes les erreurs des dirigeants arabes ou perses.
Si le monde arabo-musulman avait suivi la proposition de Bourguiba de normalisation des relations avec l’Etat Hébreu, au lieu du triple NON de Khartoum, les choses auraient été bien différentes.
Enfin, c’est bien l’Iran qui organise des concours de caricatures sur la Shoa, ainsi qu’un compte-à-rebours pour la destruction d’Israël. Aujourd’hui même un des plus haut dirigeant a menacé de raser les agglomérations civiles...
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@Hagay Sobol
mesuré et factuel, je m’efforce de le rester, de documenter ce que j’avance. Merci de l’avoir compris.
Vous êtes nouveau sur ce site, je répondais à Massada dont les commentaires sont parfois caricaturaux, ce qui n’empêche pas d’avoir entre nous des relations toujours respectueuses et cordiales en dépit de nos divergences de vues politiques concernant Israël et la région. Je soutiens le courant postsioniste, il pourrait vous confirmer que je milite dans ce sens, et non pour le chaos, et ne remet donc aucunement en cause l’existence d’Israël ... la Résolution de Khartoum (1967) c’est très loin derrière.
Pour autant en attendant une issue politique pacifique je ne vois pas de contradiction à soutenir la résistance palestinienne.
Et si vous découvrez ici par votre article que je soutiens activement la Syrie c’est parce que je la connais un peu « en vrai », que j’aime beaucoup ce pays. De même j’avais visité quelques mois Israël dans ma jeunesse au début des années 80, et un peu l’Égypte aussi ... -
@Hagay Sobol
Nous avons aussi souvenir que ça fait plus de 6 ans que tant de personnalités au monde juraient que Bachar allait tomber, depuis Kouchner, Juppé, ainsi que tous leurs successeurs locataires du Quai d’Orsay, comme de l’Élysée, qui ont poursuivi sans vergogne strictement la même politique séditioniste, UMP et PS même combat sans la moindre nuance sr ce dossier, mais sauf erreur il est encore debout et a un très large soutien populaire, sans lequel il est évident qu’il ne serait plus là.
Pour la fin de partie, je ne vais pas vous dire le contraire, je reste pragmatique, enfin j’essaie, je sais très bien que ce n’est pas fini en Syrie, que ça peut durer un certain temps encore sachant que quand les US n’arrivent pas à leurs fins ils cherchent à entretenir le chaos jusqu’au moment où s’offrirait peut-être pour eux une opportunité qui pourrait servir leurs intérêts. Ils sont cyniques, mais c’est comme ça, Kissinger est aux conservateurs ce que Brezinski était aux démocrates, les deux faces d’une même médaille (stratégie). Le cas de l’Irak, de l’Afghanistan en guise d’illustration de leurs exploits.
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@njama
Merci d’avoir précisé les choses.
Quant à moi plutôt que la formulation « soutenir la résistance palestinienne », je préfère la solution à deux Etats (ou trois s’il n’y a pas de réconciliation entre l’AP et le Hamas).
Le mot résistance sonne comme si Oslo n’avait pas eu lieux et parait plus en phase avec les groupes radicaux et terroristes qu’avec la recherche d’une solution pacifique.
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@Hagay Sobol
ça nous éloigne de votre sujet, mais bon
Dans mon esprit « résistance » veut dire en terme de principe (indépendamment du cas particulier) soutenir (si possible) l’opprimé contre l’oppresseur, le spolié contre le spoliateur ... sachant qu’au cours de l’histoire les rapports de forces peuvent s’inverser, partiellement ou non, et que l’on pourrait être amené à soutenir celui qui auparavant était adversaire (notez que je ne dis pas ennemi).
C’est bien de croire dans la solution à deux États, pourquoi pas, mais la réalité en Israël, c’est qu’ils sont très nombreux les irrédentistes orthodoxes ultra-nationalistes à ne pas en vouloir, Netanyahu en premier * , qui s’est arrangé pour torpiller les Accords d’Oslo, et ce n’est pas un palestinien qui a assassiné Ytzahk Rabin. Rien n’est simple, les bonnes intentions ne suffisent pas, il faut une masse critique de bonnes volontés pour inverser les choses ...* Vidéo (3’37) Netanyahu : This is how I broke the Oslo Accords with the Palestinians
https://www.youtube.com/watch?v=3-5hUG6Os68&list=PLr3Hcr8NfiqT1u3biii9_zwle0MvSRynQ -
@Hagay Sobol
Merci pour l’article et vos échanges. Je décroche de votre sujet. Au plaisir de vous lire si vous récidivez un jour sur Agoravox
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@Hagay Sobol
« Sans la Russie, plus de Bachar » : qu’en savez-vous ? il y a eu des élections et la majorité du peuple est avec lui, de plus c’est faire peu de cas du courage exceptionnel de l’armée syrienne, armée du peuple avec des conscrits ne l’oubliez pas.« La vrai question : qu’a gagné le peuple syrien de cette guerre sanglante, les attaques au gaz et au baril... ? » : là, ça devient franchement indécent car la vraie question, c’est qui a fourni l’argent, les armes, les véhicules aux terroristes, qui a organisé et assuré leur formation et qui a utilisé des moyens sophistiqués d’observation pour leur procurer les renseignements nécessaires à leur expansion ?Les syriens sont chez eux et ils ont été agressés par des terroristes mercenaires venant pour la plupart de l’étranger, c’est un fait que personne ne peut contester !En ce qui concerne Deïr ez Zor, l’armée syrienne, il y a quelques mois, avait l’avantage mais les soldats se sont fait bombarder par l’aviation US, soit une centaine de soldats morts, puis un quart d’heure plus tard, les terroristes sont arrivés pour reprendre l’avantage, étonnant non ? -
@njama
Oui rien n’est simple.
Quelque soit la position de Netanyahou ou de sa fragile coalition, il existe un problème de confiance des deux côtés (AP et Israël) alimentés par les extrêmes.
De grands penseurs israéliens tels que Y Leibowitz avaient « prophétisé » la situation actuelle et pressait les gvt successifs de restituer rapidement ce qui n’était pas vital à la sécurité d’Israël. On sait ce qu’il est advenu.
Pour être tout à fait honnête, il faut reconnaitre que l’éducation donnée dans les écoles palestiniennes ne prépare pas à la paix.
De plus, les dirigeants de l’AP n’ont rien à gagner avec un Etat, ils perdraient la manne financière qu’ils détournent allégrement. L’ancien PM palestinien, Salam Fayyad, a payé de son poste sa trop grande volonté de transparence. Pourtant il avait posé les bases des institutions d’un futur Etat palestinien. M Abbas est un président sans autorité et âgé qui n’a pas préparé sa succession...
Quant au Hamas, un Etat-Nation palestinien n’est pas en phase avec sa doctrine islamiste puisqu’il prône le retour au Califat. Ainsi, ses deux ennemis sont l’AP et Israël, d’autant plus qu’il est à nouveau soutenu par l’Iran.
Si les dirigeants palestiniens avaient une vision comme celle de Ben Gourion, ils auraient déjà un Etat depuis longtemps. Les litiges frontaliers se seraient réglés ou pas par la suite, mais au moins la Palestine existerait.
Le grand perdant c’est le peuple palestinien qui n’a rien à attendre de ses dirigeants.
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@njama
Merci également pour vos échanges. Cela fait plaisir d’avoir un vrai débat. C’est si rare.
A très bientôt, je l’espère sur Agoravox ou ailleurs. -
@Jacques_M
« Le peuple me soutient » c’est ce que disent tous les dictateurs !
De quel peuple syrien parlez-vous, des presque 3 millions de réfugiés qui ont dû fuir ?
Des victimes des répressions, armes chimiques,des bombardements ?C’est vrai, les syriens sont chez eux. Qu’ont-ils fait au Liban pendant des années ?
Que font les iraniens et le Hezbollah ? Sont-ils chez eux ?
Quant aux djihadistes sunnites ils ont profité de l’affaiblissement du régime et du prétexte de la présence chiite pour intervenir.
Hassad a d’abord pensé à lui et à son régime avant de penser à son peuple qui paye l’adition.
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@Hagay Sobol. Tu es 100% sous télécommande d’israël.
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@Olivier Perriet. Nous ne saurions oublier que Killary Rodham Clinton s’est vantée par écrit : « Il faut détruire la Syrie parce que c’est favorable à israël ».
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@Hagay Sobol : « les attaques au gaz et au baril... ? », oui, c’est ce que raconte la presse aux ordres d’USraël. Les imbéciles continuent de gober cela.
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@ l’auteur
Désolé d’être aussi direct pour ce qui semblerait être votre premier article, mais à mes yeux il n’est que le énème délire $ioniste sur l’avenir de la Syrie, dont le Peuple, un des plus riche, si ce n’est le plus riche culturellement du monde arabe, ainsi que ses dirigeant ont réussi a déjouer tous les scénarios que « l’oxydant syphilisé » et, surtout, « $ionisé » a comploté à leur adresse.@ Massada(. . .) « L’armée américaine a ouvert officiellement lundi sa première base opérant sous un drapeau américain sur le sol israélien, quelques jours après une cérémonie qui a eu lieu jeudi en présence de hauts responsables américains et israéliens. »Aïe aïe aïe ! Ce n’est jamais bon signe quand le prétendu suzerain s’installe directement chez le prétendu vassal, voila l’état $ioniste devenu la Colombie du moyen-orient !Comme je ne vois toujours pas un F. de Klerk hébreu sortir de vos rang, tout au contraire, je crains que ce ne soit foutu pour la solution « One man one vote », reste donc à nouveau la valise Massada, faute d’avoir pris ses mythes et une idéologie pour une réalité, pensez y dès maintenant. . .-
@QAmonBra
Vu le manque de nuances de vos propos, j’ai hésité à vous répondre. Mais étant un homme éduqué, je réponds courtoisement lorsque l’on s’adresse à moi.
Je le fais également pour démontrer que vous tirez des conclusions hâtives et fausses.
Une opinion n’est pas une preuve. Vous pouvez être en désaccord avec moi, mais alors argumentez.
Un exemple, vous affirmez : « Désolé d’être aussi direct pour ce qui semblerait être votre premier article ».
Cela fait plus de 20 ans que j’écris articles, sur des sujets de géopolitique internationale ou le terrorisme, publiés par le Huffington-Post, Atlantico, le Nouvel-Obs, Slate... Ce qui m’a valu d’être auditionné par la commission d’enquête parlementaire sur les individus et les filières djihadiste de la Assemblée Nationale.
Vous pouvez ne pas partager mes analyses, mais avez-vous lu les articles ?
Ensuite, vous colportez à votre manière le poncif antisémite des« juifs et l’argent » en remplaçant le S de sionisme par $. Ce faisant vous vous disqualifiez pour tout débat.
De là, il n’y a plus qu’un petit pas à franchir pour rependre la notion fallacieuse et complétement erronée d’apartheid, concernant Israël, pour boucler la boucle...
Pour le reste, je laisse à @ Massada le soin de réponde.
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@Hagay Sobol
(. . .) « Cela fait plus de 20 ans que j’écris articles, sur des sujets de géopolitique internationale ou le terrorisme, publiés par le Huffington-Post, Atlantico, le Nouvel-Obs, Slate... » (. . .)Liste impressionnante de merdias 1er choix, effectivement nous avons aucune valeur en commun et je ne risquais pas de vous lire !Votre article et votre argumentation reprenant habilement tous les poncifs de la propagande de la hasbarah, j’en ai déduit tout logiquement que vous êtes un $ioniste « faiseur d’opinion » et vous le confirmez vous même :(. . .) « De là, il n’y a plus qu’un petit pas à franchir pour rependre la notion fallacieuse et complétement erronée d’apartheid, concernant Israël, pour boucler la boucle... »Vous êtes même un $ioniste de la pire espèce, c’est à dire de ceux soutenant mordicus l’état colonial $ioniste (excusez le pléonasme) et qui, larme à l’oeil et main sur le coeur, affirment soutenir également la création d’un état palestinien, pour vous c’est même 2 et au diable l’avarice :(. . .) « Quant à moi plutôt que la formulation « soutenir la résistance palestinienne », je préfère la solution à deux Etats (ou trois s’il n’y a pas de réconciliation entre l’AP et le Hamas). » (. . .)Que proposez vous donc Monsieur le spécialiste comme territoire pour se faire ?De multiples bantoustans, le fond de la mer morte lorsqu’elle sera asséchée ou, comme le propose sans rire votre agité de Tel Aviv, le desert du Sinaï ?Aïe aïe aïe, idéologie quand tu nous tiens !P.S. : Étonnant cette fixation sur le $, vous auriez préféré le symbole du $hekel ?-
@QAmonBra
Qu’y a-t-il de pire pour un antisioniste qu’un juif israélien sioniste ?
Un arabe israélien sioniste !En fait ils sont nombreux et de plus de soutiens viennent des pays arabes et/ou musulmans, d’Afrique, d’Asie etc...
Vous allez bientôt vous retrouver tout seul
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@Hagay Sobol
A la bonne heure ! Voila que les choses s’éclaircissent et que vos propos prennent à la fois leur motivation et leur sens.(. . .) « Qu’y a-t-il de pire pour un antisioniste qu’un juif israélien sioniste ?
Un arabe israélien sioniste ! » (. . .)Permettez à votre interlocuteur d’apporter quelques éclaircissements en ce domaine ainsi qu’en matière d’antisémitisme, de juifs, de musulmans etc.Affirmations que je vous invite à contre dire de façon étayée si erronées :
- Tous les arabes sont linguistiquement des sémites et tous les sémites ne sont pas arabes ;- Tous les arabes ne sont pas musulmans et tous les musulmans ne sont pas arabes ;- Tous les musulmans ne sont pas wahhabites et tous les wahhabites ne sont pas musulmans.C’est bon vous suivez ! on continue chez leurs cousins et on s’accroche :- Tous les hébreux sont linguistiquement des sémites et tous les sémites ne sont pas hébreux ;- Tous les hébreux ne sont pas juifs et tous les juifs ne sont pas hébreux ;- Tous les juifs ne sont pas $ionistes et tous les $ionistes ne sont pas juifs.Concrètement, ces réalités exposées donnent souvent sur AV, ou ailleurs, la situation suivante :Un juif anti-$ioniste et hébraïsant peut se faire insulter d’antisémite HAINEUX, ou de juif HONTEUX, par un $ioniste,(*) athée et non (anti ?)sémite !Preuve irréfutable que le $ionisme est au Judaïsme, en France ou n’importe où ailleurs, la plus phénoménale tartuferie ou fumisterie idéologique de toute l’Histoire de l’humanité, précédant ainsi, mais de loin, le seul wahhabisme de vos complices les $aoud !!(. . .) « En fait ils sont nombreux et de plus de soutiens viennent des pays arabes et/ou musulmans, d’Afrique, d’Asie etc... » (. . .)Vous parlez du soutien de quelques « politichiens » achetés à coup de liasses de fau$$e monnaie, ou de leurs Peuples respectifs ?(. . .) « Vous allez bientôt vous retrouver tout seul »Nous sommes là dans un classique de l’argumentation $ioniste : L’inversion accusatoire et je suis déçu par ce manque d’originalité, je serai tenté de dire qu’à $ion il n’est rien de nouveau !A mon tour une question basique Monsieur le spécialiste : Quelle spécificité fondamentale partagent le $ionisme et le wahhabisme ? (**)(*) Doit être considéré comme tel, en première analyse, tout individu défendant « le droit à l’existence » de l’état $ioniste en Palestine.(**) Joker non autorisé, vu l’évidence d’une réponse inconnue par les seuls ignares, tartufes, $ionistes, wahhabites ou quantiquement les 4 dans une même personne. . . -
En fait ils sont nombreux et de plus de soutiens viennent des pays arabes et/ou musulmans, d’Afrique, d’Asie etc...
@Hagay Sobol
Quand on lit l’excellent bouquin de Matthias Küntzel (Jihad et haine des Juifs) on voit très bien que des intellectuels égyptiens et beaucoup de politiciens, à l’époque de la déclaration Balfour, étaient tout à fait favorables au projet sioniste. Il voyaient aussi bien que les Anglais qu’un foyer juif dans une région aussi déshéritée que la Palestine d’alors ne pourrait avoir que des effets positifs pour les populations si diverses de cette région.
Il aura fallu la propagande des Frères musulmans, dès la fin des années vingt, très activement soutenue par les nazis quelques années plus tard, et aussi le rôle abominable du mufti de Jérusalem, pour fanatiser la rue égyptienne ou palestinienne et produire cet antisémitisme hideux qui ne disparaîtra pas avant longtemps. A l’heure qu’il est, les chefs d’état des pays sunnites de la région, pour la plupart, ne demanderaient pas mieux que de coopérer harmonieusement avec Israël, mais ils vivent, dans la trouille des populations que leurs prédécesseurs ont stupidement fanatisées. Cela finira bien nécessairement par prendre fin, mais on n’y est pas encore tout à fait. -
@Christian Labrune
Bien d’accord.
Mais certains préfèrent instrumentaliser ce conflit, ici et ailleurs, pour convenances personnelles. Il en est de même sur ce forum. -
Article très intéressant, qui décrit l’état des choses avec beaucoup d’exactitude.
Il en faudrait un peu plus souvent de cette qualité sur un site ordinairement voué au complotisme, à l’antiaméricanisme, à l’antisémitisme et à l’apologie des pires systèmes totalitaires.-
@Christian Labrune
Merci pour ce commentaire. Mon article en effet n’a pas soulevé que des éloges... -
@Hagay Sobol
Mon article en effet n’a pas soulevé que des éloges...Et pour cause ... Il est tellement biaisé et truffé de contre vérités, notamment l’attaque chimique discréditée par des chercheurs du Massassuchets Institut of Technology ou encore la dernière en date réfutée par l’ancien inspecteur de l’ONU Scott Ritter.
Quant à la Corée du nord, Kim Jong Un a certainement médité la leçon infligée à Kaddafi qui avait démantelé ses armes de destruction massive pour être attaqué quelques années plus tard. Mieux ne vaut pas baisser la garde...
En définitive la vérité serait plus prosaïque. En fait Netanyahu et sa femme sont inculpés de corruption et une guerre en Syrie pour contrer l’ambition réelle ou supposée de l’Iran, serait un bon moyen pour éviter la prison. -
@agent ananas
Commentaires que n’auraient pas désavoué Dieudonné ou Soral... tous deux en fâcheuse posture et récemment invités de la Corée du Nord -
@Hagay Sobol
Pourquoi pas Goebbels ou Hitler pendant que vous y êtes. Vous ne valez guère mieux qu’Alan Dershowitz en réaction à l’article de Philip Giraldi (un ancien de la CIA). Aucun argument. Encore un effort, vous êtes limite Point Godwin. -
En établissant ses avant-postes sur les deux rives du Fleuve Euphrate et des deux côtés de la frontière irako-syrienne, l’Iran a pris une mesure qui augmente fortement le risque d’une guerre menée par l’armée syrienne, le Hezbollah et l’Iran, épaulée de l’armée russe d’un coté et Israel soutenu par les USA de l’autre.
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@Massada
Mais désormais, il y a un changement qualitatif majeur que peux de commentateurs ont voulu relever.
Pour la première fois de son histoire, il y a une base israélienne en Israël.
Désormais, attaquer Israël, c’est attaquer l’Amérique ! -
@Hagay Sobol, excellent lapsus : « Pour la première fois de son histoire, il y a une base israélienne en Israël ». Merveilleux aveu que les Tazunis sont pilotés en réel par Tel Aviv. Pour l’amour des guerres indiennes.
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@JC_Lavau
Au delà du merveilleux, que je confirme, un tel lapsus par l’écrit est même rarissime, faut il que son auteur soit sérieusement perturbé pour le produire.Décidément le niveau baisse lamentablement chez les $ionistes, signe des temps ?. . . -
Que la politique européenne, et française en particulier (j’ai failli vomir en entendant hier Macron à l’ONU), ne voie pas le danger ou fasse semblant de ne pas le voir pour permettre à Peugeot, Airbus ou quelques autres entreprises soucieuses d’engranger des bénéfices avant la fin des accords conclus avec le pays des mollahs, c’est consternant. Il n’était pas très difficile de comprendre que le traité de Vienne était un second Münich. Aujourd’hui, l’exemple du conflit avec la Corée du Nord est des plus éclairants mais cela n’aura pas encore suffi. Israël est aujourd’hui le seul pays de la région qui ait le courage de prendre le taureau par les cornes ; et pourtant, le totalitarisme génocidaire de l’Iran ne menace pas seulement l’état hébreu. Tant de parfaits crétins en Europe, qui n’ont même pas le courage de soutenir les revendications des Kurdes soucieux de disposer bientôt d’un état espèrent probablement qu’une nouvelle guerre des six jours remettra miraculeusement les choses en place sans qu’ils aient à bouger le petit doigt. Tombée à ce degré d’abjection, l’Europe est déjà morte.
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@Christian Labrune
Ceux qui ne veulent pas voir le danger iranien n’en sont pas voisin.
Pourtant, dès que le régime des mollah détiendra la bombe ils seront comme Israël et les pays sunnites en première ligne. -
@Hagay Sobol
Il faudrait transférer d’urgence à Séoul, à l’île de Guam ou dans n’importe quelle bourgade de l’archipel Nippon un certain nombre de vos contradicteurs ; ça leur remettrait les idées en place. Vous dites que les aveugles volontaires ne sont pas voisins de l’Iran, mais les derniers missiles essayés par ces joyeux génocidaire avaient déjà une portée de deux mille kilomètres. Et ceux de leurs amis coréens - qui les ont déjà tant aidés en matière de physique nucléaire - dépassent les dix mille kilomètres. Ce serait deux fois plus qu’il n’en faut pour atteindre n’importe laquelle des capitales européennes, mais cela ne pourra pas se faire avant la fin du mandat de ceux qui ont actuellement la responsabilité de gouverner. Après moi, le déluge !
Il y aurait bien encore, après cela, le jugement de l’Histoire, mais si l’Europe a choisi de se coucher face à la menace islamique, les historiens de demain seront musulmans et ne les regarderont peut-être pas d’un trop mauvais oeil. Une « franche collaboration » avec l’Iran, pour les défaitistes qui pullulent en France, ce n’est donc peut-être pas un trop mauvais calcul. Du moins, pour l’instant. -
@Christian Labrune. C’est en France et pas à Séoul qu’on a vu Laurent Fabius, ministre des étranges affaires israéliennes, grenouiller tout ce qu’il pouvait pour envoyer nos soldats faire la guerre aux syriens pour le compte d’israël.
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@Christian Labrune
(. . .) « Il faudrait transférer d’urgence à Séoul, à l’île de Guam ou dans n’importe quelle bourgade de l’archipel Nippon un certain nombre de vos contradicteurs ; » (. . .)Pourquoi faire ? Voilà plus de 30 ans que des armes nucléaires tactiques U$ sont installées secrètement en Corée du sud, tout comme ils ont essayé d’installer dernièrement, soit disant dans le dos des autorités sud coréennes, les systèmes THAAD ! -
@Hagay Sobol
Ceux qui ne veulent pas voir le danger iranien n’en sont pas voisin.Jusqu’à preuve du contraire, la bombe iranienne est un mythe. Certes on peut passer du nucléaire civil au nucléaire militaire, mais il y a tellement de garde-fous dans le deal du P5+1 qu’il est impossible pour l’Iran de développer la bombe. Les inspections régulières de l’Agence internationale de l’énergie atomique attestent de la conformité du programme nucléaire iranien.
Parlez nous plutôt de Dimona et de « l’option Samson ». -
Jusqu’à preuve du contraire, la bombe iranienne est un mythe.
@agent ananas
Quand les Américains ont mis en oeuvre le projet Manhattan, la puissance de calcul dont les physiciens de Los Alamos disposaient n’était même pas celle d’une calculette actuelle pour les classes de lycée. Le transistor n’était pas encore inventé, l’enrichissement par centrifugation non plus. Mais en trois ans, la bombe était au point.
Je n’ai pas une estime démesurée pour la science musulmane, mais si les physiciens iraniens n’étaient pas capables, munis des moyens de calcul dont tout le monde dispose aujourd’hui et de tous les matériaux, en particulièrement les aciers spéciaux nécessaires à la fabrication des ogives, de réaliser en trente-cinq ans ce que les Américains ont fait en trois ans, il faudrait bien qu’ils soient de parfaits imbéciles.
Il ne fait donc aucun doute qu’ils disposent déjà de l’arme nucléaire. Rohani avait récemment déclaré que si les puissances occidentales dénonçaient le traité sur le nucléaire, il ne faudrait que quelques semaines, quelques jours, voire quelques heures, pour que l’Iran s’affranchisse des clauses du traité. « Quelques heures », cela veut dire quoi ? Simple bluff ? J’aimerais bien le croire, mais mépriser les capacités de l’ennemi, dans les guerres, c’est toujours s’exposer aux plus grands périls.L’ennemi d’Israël, ce n’est pas le peuple iranien, et dans son discours à l’ONU, Netanyahu aura pris soin, avant hier, de le rappeler - et en farsi ! Il n’a jamais paraphrasé la menace proférée par Khomeini et répétée à l’envi depuis par un Khamenei et pas mal de généraux iraniens : « Israël doit être rayé de la carte du temps ». Formulation atroce : non pas seulement raser un pays dans l’espace géographique, mais faire même disparaître son peuple à tout jamais de l’histoire. Tel était déjà, très exactement, le projet des nazis à Wannsee.
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@agent ananas
(. . .) « Parlez nous plutôt de Dimona et de « l’option Samson ». » (. . .) et, pendant qu’on y est, de la position ferme et formelle de feu JFK en la matière. . . -
@Christian Labrune
C’est pas faux malheureusement, les faits rien que les faits et ils s’en ventent à Téhéran. -
@Hagay Sobol. Caramba ! Ça va être la fin du monde ! Horresco referens !
Songez qu’on pourrait ne plus avoir en haut de la hiérarchie militaire U.S. des binationaux qui ont fait leur service militaire en israël !Songez qu’on pourrait ne plus avoir un Jared Kushner qui pilote son beau-père à la maison blanche pour le compte d’israël !
Songez que Killary Rodham Klinton ne saurait même plus au profit de quel état étranger elle espionne son Department of State ! Elle en serait réduite à servir son propre pays au lieu d’israël !Songez qu’on n’aurait même plus au 19 quai d’Orsay un Laurent Fabius qui grenouillait tout ce qu’il pouvait pour envoyer nos soldats faire la guerre aux syriens pour le compte d’israël !Songez que Sarah Palin en serait réduite à arborer le drapeau des Tazunis sur son propre bureau ! Horresco referens !Songez que Libé, vendu par l’israélien Rothschild à l’israélien Drahi, pourrait devenir un journal apatride !Ça va être la fin du monde ! -
@Hagay Sobol. Tiens ? J’ai écorché son nom marital ! Killary Rodham Klingon.
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