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Accueil du site > Actualités > International > Tourisme : quid des droits de l’homme ?

Tourisme : quid des droits de l’homme ?

Le tourisme faisait la Une cette semaine. Le Salon mondial du tourisme, qui se tenait à Paris, porte de Versailles, a attiré un grand nombre de visiteurs venus préparer leurs vacances. La presse a largement couvert cet événement. On a parlé de pays ensoleillés, de nouvelles tendances, de tourisme écologique ou équitable.

Mais il est un sujet dont on n’a pas ou peu parlé : les droits de l’homme !

Pour partir se faire bronzer, les Français plébiscitent deux destinations à l’étranger : l’Espagne, premier pays visité par les touristes hexagonaux, et la Tunisie.

Tunisie ! Rien que ce nom fait rêver la majorité des Français : Djerba, Sousse, Hammamet ! La mer bleue, le soleil, les plages... Qui n’a pas souhaité faire un séjour là-bas ? Pourquoi s’en priver d’ailleurs : Tapez Tunisie sur n’importe quel moteur de recherche et on vous proposera une semaine à Djerba pour 200 euros par personne vol compris ! C’est presque donné !

En Tunisie, en 2006, le tourisme a compté pour 6,49% du PIB, soit près de 1 370 millions d’euros (1). 1,2 million de touristes français (18% du total) y ont séjourné.

Le slogan de l’office du tourisme tunisien est « Tunisie amie ».

Mais la Tunisie est-elle vraiment amicale pour tout le monde ? Pas vraiment si l’on en croit les ONG internationales :

Amnesty International (Extrait du Rapport Annuel 2007) : « Plusieurs dizaines de personnes poursuivies pour activités terroristes ont été condamnées à de lourdes peines d’emprisonnement à l’issue de procès inéquitables. De nouveaux cas de torture et de mauvais traitements ont été signalés. Des centaines de prisonniers politiques, dont certains étaient des prisonniers d’opinion, restaient incarcérés. Un grand nombre d’entre eux étaient détenus depuis plus de dix ans. Bien que le gouvernement ait promis de mettre un terme aux placements prolongés à l’isolement, des informations faisaient toujours état du recours à cette pratique ainsi que de la privation de soins médicaux. La liberté d’expression et d’association demeurait soumise à de sévères restrictions. »

Human Right Watch (Extraits du Rapport Annuel 2007) : «  Les autorités ont refusé d’accorder un agrément à toute organisation de défense des droits humains véritablement indépendante en ayant fait la demande au cours des dix dernières années. Elles ont ensuite invoqué le statut « illégal » de l’organisation pour entraver ses activités. Le 21 juillet 2006, les forces de police ont encerclé à Tunis le bureau du Conseil national pour les libertés en Tunisie, organisation non reconnue, et ainsi qu’elles l’ont déjà souvent fait auparavant, elles ont empêché ses membres de se réunir, recourant à la force contre ceux qui ne se dispersaient pas assez vite. La police a aussi fait obstruction à des réunions de l’Association internationale de soutien aux prisonniers politiques, organisation elle aussi non reconnue ... Le pouvoir judiciaire n’a pas d’indépendance. Les juges d’instruction interrogent souvent les accusés en l’absence de leurs avocats. Les procureurs et les juges ferment souvent les yeux sur les allégations de torture, même quand elles font l’objet de plaintes officielles déposées par des avocats. Les juges condamnent les inculpés uniquement ou principalement sur la base de confessions arrachées sous la contrainte, ou de dépositions de témoins que l’accusé n’a pas la possibilité de confronter au tribunal. »

Reporters sans Frontières (Extrait du Rapport Annuel 2007) : « Dans le pays du président Zine el-Abidine Ben Ali, les journalistes indépendants ou d’opposition sont empêchés de travailler par tous les moyens. Surveillés et harcelés, leur liberté de mouvement est chaque jour un peu plus restreinte »

Le discours officiel est lui très différent : voici ce que l’on peut lire sur le site « Invest Tunisia », site officiel du gouvernement tunisien cherchant à attirer les investisseurs étrangers :

« A bien des égards, la Tunisie fait figure de pays exemplaire dans le bassin méditerranéen et le monde arabe et africain : par sa stabilité politique et le dynamisme de son économie. C’est aussi un pays qui concilie à merveille la tradition et la modernité. Enfin, c’est un pays à la fois déconcertant par son charme indéfinissable mais si proche de l’Europe. »

« Depuis son indépendance, en 1956, la Tunisie a connu une longue et profonde mutation politique. Des réformes fondamentales ont été introduites depuis 1987 pour promouvoir le processus démocratique et consacrer l’état de droit et des institutions. »

« La Tunisie a adhéré aux conventions internationales sur les droits de l’homme, de la femme et de l’enfant. »

Ne soyons pas dupes ! Si la Tunisie peut se vanter de sa stabilité, c’est qu’elle est un pays totalitaire ! Et ça, tout le monde le sait...

Alors comment se fait-il que ce pays soit l’une des destinations favorites des touristes français ? Ces même Français qui se targuent d’être les enfants de la déclaration universelle des droits de l’homme et qui sont fiers de leurs valeurs démocratiques héritées de la Révolution française.

Il ne viendrait pas l’idée de la majorité de nos compatriotes d’aller se faire bronzer sur les plages de l’Iran ou de la Syrie, mais aller à Cuba ne leur pause aucun problème. Ils ne vont certainement pas aller au Belarus ou en Birmanie, mais partir en Chine ou en Egypte ne les choque pas. La Libye devient même une destination à la mode.

Pourtant, faire du tourisme dans un pays totalitaire, c’est en financer le régime, c’est en cautionner le régime ! De nos jour il est difficile de dire « je ne savais pas ! » L’argument « moi, je ne fais pas de politique » ne tient pas : se rendre dans un pays bafouant les droit de l’homme, c’est indirectement approuver la politique de ce pays et c’est donc faire de la politique !

Alors, les touristes français soutiennent-ils des dictatures ? Sont-ils favorables au régime tunisien ? Apprécient-ils les dictatures pour leur « stabilité » ?

Pas vraiment : à décharge de ceux qui choisissent de passer leurs vacances en Tunisie ou à Cuba, il faut reconnaitre que le gouvernement français n’y voit aucune objection. Au contraire, les relations économiques et diplomatiques entre la France et la Tunisie sont au beau fixe ! Tout va très bien ! Alors pourquoi le simple citoyen devrait-il agir différemment de l’Etat ? Si la Tunisie ou Cuba étaient des pays à éviter, le Quai d’Orsay ne manquerait sans doute pas de le signaler. A moins qu’il n’y ait de « bons » dictateurs et de « mauvais » dictateurs ?

Le fait est que, au moment de choisir leurs vacances, les Français regardent d’abord et avant tout le prix du séjour. Ce qui les intéresse ensuite c’est le cadre, la destination, le voyage. Pour la majorité d’entre eux, situation politique du pays concerné importe peu. Il n’y a pas, au moment du choix des vacances, de réflexion sur l’état des libertés individuelles dans le pays concerné.

C’est bien dommage !

Mais comment s’en étonner ? Ni le gouvernement, ni les professionnels du tourisme ou les médias ne communiquent sur cette question. La priorité c’est le tourisme et l’argent qu’il génère. Pas question de tuer la poule aux œufs d’or alors on ferme les yeux... On va même chaque année faire des reportages complaisants sur certaines chaînes de télévisions où l’on vantera les plages de Tunisie ou la Grande Muraille.

Fermer les yeux c’est pourtant être complice ! A quand une campagne pour un tourisme « politiquement responsable » ?

(1)Source République tunisienne, site internet « Invest Tunisia » 2007.


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24 réactions à cet article    


  • plombier (---.---.135.252) 19 mars 2007 13:52

    Pourquoi faut-il mélanger le tourisme et la politique ? On va en Tunisie ou en Israël pour se faire bronzer et bien servir dans un bon hôtel, pas pour cautionner le régime.


    • hasni (---.---.162.38) 19 mars 2007 14:08

      Ce n’est pas faire de la politique que prévenir le touriste que si il tend un peu l’oreille il entendra des prisonniers politiques que l’on torture. Mais c’est vrai, il y en a que cela ne gêne pas de savoir que dans un pays les gens n’ont pas accès à l’information non censurée, n’ont pas accès à des élections libres, à une justice digne de ce nom et n’ont pas le droit de dire ce qu’ils pensent. Finalement, pourquoi les droits humains dépasseraient-ils nos frontières ?


    • benjeanfred benjeanfred 19 mars 2007 18:33

      Bonjour,

      Pardonnez-moi, mais avez-vous bien lu mon texte ? Je n’ai peut-être pas été assez clair ou assez explicite.

      Je vous résume donc mon point de vue.

      Si vous allez faire du tourisme dans un pays totalitaire quel qu’il soit, vous y faites entrer des devises et, par votre présence, rendez cette dictature « normale »

      Même si vous n’êtes pas au courant de ce qui se passe dans ce pays, ou même si vous ne VOULEZ pas être au courant, le fait d’y aller cautionne le régime : « Regardez, les touristes viennent chez nous et ils sont ravis : chez nous tout va bien ! »

      Quand vous bronzez en Tunisie, des hommes sont en prisons à quelques kilomètres de votre chaise longue parce qu’ils ne sont pas du même avis que le gouvernement. Ils n’ont pas eu droit à un procés équitable, ils sont dans des cachots et leur famille ne les a pas vu depuis des années !

      Lorsque vous prenez un bon repas en Israel, les droits des israéliens Arabes ne sont pas les mêmes que ceux des israéliens de confession juive ! Je n’aborderai pas le probléme des territoires occupés ou du Sud-Liban...

      Donc, même si vous ne vous interressez pas du tout à la politique, même si vous n’êtes la que pour bronzer, on fait de la politique avec VOUS ! sans compter, encore une fois, les revenus induits par votre présence en tant que simple touriste.

      Alors je vous propose, plutôt que d’être mélangé à la politique, de faire un choix libre et conscient : soit vous vous rendez dans ces pays en assumant ce que cela implique, soit vous allez bronzer dans un pays démocratique (ce n’est pas ce qui manque).


    • benjeanfred benjeanfred 21 mars 2007 07:23

      Michel, comment allez vous ? bien j’espére ?

      Dites-moi Michel, croyez-vous vraiment à ce que vous écrivez ? Parce que vous me semblez tourner un peu en rond avec vos poncifs stéréotypés. Quel est votre but ? participer au débat ou assèner violemment vos idées reçues ? Etes-vous un Troll comme on dit sur la toile : quelqu’un qui cherche simplement à provoquer les autres sur un forum ?

      Cher Michel, pour autant que je sache je ne vous ai pas traité de Clown Stalinien ou de Rigolo Marxiste ? Soyez gentil, cessez de me traiter de « défenseur des droits de l’homme de pacotille »

      Je n’ai pas les mêmes opinions que vous, est-ce un crime ? Vous êtes en train de prouver à tout le monde que le communisme ne se prête pas au débat et qu’il n’est pas possible d’avoir des idées différentes de ses partisants sans se faire agresser...

      Au contraire, faites moi le plaisir de participer ouvertement au débat en etayant vos dires et en citant vos sources : quelle est votre source lorsque vous affirmez que RSF est une « officine de la CIA » ?

      Passez une bonne journée, camarade Michel.


    • tovara (---.---.149.181) 22 mars 2007 17:14

      Bon, alors on va prendre le problème à l’envers : quelle est la liste des pays où on peut aller avec la bénédiction des « défenseurs des droidlm » ?


    • hasni (---.---.162.38) 19 mars 2007 13:52

      « faire du tourisme dans un pays totalitaire, c’est en financer le régime, c’est en cautionner le régime »

      Absolument. J’ajouterai que vu les tarifs proposés aux touristes et les salaires de misère versés aux gens sur exploités dans le secteur, ce ne sont pas les tunisiens qui profitent de la manne financière.


      • anis (---.---.59.45) 19 mars 2007 15:22

        brabbi (svp en arabe) que les français nous laissent tranquille un peu ! C pas la France qui a colonisé la tunisie et qui l’a classé pour un bon bout de temps dans le tiers monde ? brabbi pourquoi les chomeurs français qui se tapent la tunisie à 100 ou 150 euros par semaine se casseraient la tête pour les droits des tunisiens ? n’a t on pas besoin d’un visa pour aller en france ? si on aime les tunisiens en france pourquoi sont ils mal traités et victimes de racisme ? brabbi laissez chacun traiter ses problèmes tout seul ! assez de compassion brabbi !!!


        • benjeanfred benjeanfred 19 mars 2007 18:07

          Bonjour ! êtes-vous tunisien ?

          Je n’ai pas bien compris votre commentaire qui est assez confus, mais je vais y répondre si vous le voulez bien.

          La tunisie a été un protectorat français, c’est vrai, mais cela n’est plus le cas depuis plus de 50 ans. En tous les cas je ne vois pas le rapport avec la situation politique actuelle de ce pays...

          Le « classement » d’un pays dans la catégorie « tiers-monde » reléve principalement des institutions internationales dont le FMI. Si la Tunisie a été classée dans cette catégorie, la France ne peut en être que trés partiellement responsable : une fois encore ce pays est indépendant depuis le 20 mars 1956 !

          A la question : « pourquoi les chomeurs français qui se tapent la tunisie à 100 ou 150 euros par semaine se casseraient la tête pour les droits des tunisiens ? » je vous répond tout d’abord que la majorité des chômeurs ne partent pas en vacances du tout ! Ensuite pourquoi devraient-ils se « prendre la tête » comme vous dites ? Hé bien pour les raisons que je donne dans mon article : la Tunisie est un pays totalitaire et s’y rendre pour bronzer c’est indirectement financer le régime ! Ils doivent donc se « prendre la tête » par principe.

          Vous avez effectivement besoin d’un visa pour vous rendre en France. Ceci dit, les problémes liés à l’immigration, au racisme, ne sont pas le sujet de mon article.

          Vous dites « Laisser chacun traiter ses problêmes tout seul » et « ... que les français nous laissent tranquille un peu ! » C’est exactement ce que je demande : que les français vous laissent tranquille : qu’il n’aillent plus en vacance chez vous tant que le régime n’aura pas été changé par les tunisiens eux mêmes. Comme on le voit en ce moment : la démocratie ne s’impose pas, ce sont les peuples qui doivent prendre en main leur destin. Dans le même esprit, que les entreprises française cessent d’investir en Tunisie.

          Pour finir, ce n’est pas de la compassion pour les tunisiens que j’éprouve, mais de la déception face au comportement passif de mes concitoyens vis a vis des dictatures ensoleillées.

          Merci d’avoir participé à ce débat.


        • (---.---.59.45) 19 mars 2007 19:41

          « Bonjour ! êtes-vous tunisien ? »

          Ben oui !

          « Je n’ai pas bien compris votre commentaire qui est assez confus, mais je vais y répondre si vous le voulez bien. »

          je voulais faire simple, on y arrive pas tjs. J’apprécie bcp que vous ayez pris la peine de me répondre

          « La tunisie a été un protectorat français, c’est vrai, mais cela n’est plus le cas depuis plus de 50 ans. En tous les cas je ne vois pas le rapport avec la situation politique actuelle de ce pays... »

          le dernier soldat français est parti en 63. Ca par contre, ça n’a vraiment aucun rapport :) je parle des séquelles de la colonisation (ou du protectorat si vous voulez) qui perdurent encore.

          « Le »classement« d’un pays dans la catégorie »tiers-monde« reléve principalement des institutions internationales dont le FMI. Si la Tunisie a été classée dans cette catégorie, la France ne peut en être que trés partiellement responsable : une fois encore ce pays est indépendant depuis le 20 mars 1956 ! »

          Je vous accorde le « partiellement », on en est aussi responsables en tant que tunisiens !

          « A la question : »pourquoi les chomeurs français qui se tapent la tunisie à 100 ou 150 euros par semaine se casseraient la tête pour les droits des tunisiens ?« je vous répond tout d’abord que la majorité des chômeurs ne partent pas en vacances du tout ! Ensuite pourquoi devraient-ils se »prendre la tête« comme vous dites ? Hé bien pour les raisons que je donne dans mon article : la Tunisie est un pays totalitaire et s’y rendre pour bronzer c’est indirectement financer le régime ! Ils doivent donc se »prendre la tête« par principe. »

          J’ai simplement choisi les chomeurs pour ne dénigrer aucune profession. Désolé pour les chomeurs qui s’abstiennent de venir en tunisie non pas dans l’objectif de votre article mais parce qu’ils n’ont pas d’argent.

          « Vous avez effectivement besoin d’un visa pour vous rendre en France. Ceci dit, les problémes liés à l’immigration, au racisme, ne sont pas le sujet de mon article. »

          D’accord, mais c un sujet très intéressant pour la majorité des tunisiens qui ne comprennent pas pourquoi le visa et le racisme. Nous on aime bien les touristes français, on les traite mieux que des tunisiens, ils viennent sans visa et ils s’amusent bien chez nous. Pourquoi ce n’est pas les cas pour les tunisiens en France ? C peut etre une question bete... D’accord, j’ai compris, c pas le sujet de l’article, peut etre que j’aurai la réponse dans un autre article alors :)

          « Vous dites »Laisser chacun traiter ses problêmes tout seul« et »... que les français nous laissent tranquille un peu !" C’est exactement ce que je demande : que les français vous laissent tranquille : qu’il n’aillent plus en vacance chez vous tant que le régime n’aura pas été changé par les tunisiens eux mêmes. Comme on le voit en ce moment : la démocratie ne s’impose pas, ce sont les peuples qui doivent prendre en main leur destin. Dans le même esprit, que les entreprises française cessent d’investir en Tunisie. Pour finir, ce n’est pas de la compassion pour les tunisiens que j’éprouve, mais de la déception face au comportement passif de mes concitoyens vis a vis des dictatures ensoleillées. Merci d’avoir participé à ce débat."

          Est-ce que vous croyez que la tunisie ira mieux sans tourisme et sans investissement étranger ? je ne le crois pas, merci


        • titi (---.---.156.140) 19 mars 2007 21:27

          Il faudrait peut être déjà que les tunisiens eux mêmes l’acceptent !

          Des interêts Turques dans le tourisme tunisien surtout à Djerba ont causés pas mal de problèmes.

          Et le tourisme comme le pratique les Tunisiens n’a aucun avenir, tourisme bas de gamme, pas de prestations, des vols dans les chambres d’hôtels et mêmes des viols de touristes françaises dont je peux témoigner ou vous pouvez vous renseigner auprès de la procureur de la République de Djerba.

          A cause du ramadan sans doute et de l’entrée d’interêts turques dans la chaîne hôtelière, très mauvais séjour,personnel très laxiste pour ne pas dire autre chose, très très mauvaise ambiance !

          La mauvaise réputation dont souffrent les femmes touristes viens aussi du fait que de nombreuses femmes partent en Tunisie pour tourisme sexuel, eh oui celà est encore du domaine du confidentiel car celà touche trop d’interêts mais celà ne tardera pas à sortir.


          • titi (---.---.156.140) 19 mars 2007 21:28

            Il faudrait peut être déjà que les tunisiens eux mêmes l’acceptent !

            Des interêts Turques dans le tourisme tunisien surtout à Djerba ont causés pas mal de problèmes.

            Et le tourisme comme le pratique les Tunisiens n’a aucun avenir, tourisme bas de gamme, pas de prestations, des vols dans les chambres d’hôtels et mêmes des viols de touristes françaises dont je peux témoigner ou vous pouvez vous renseigner auprès de la procureur de la République de Djerba.

            A cause du ramadan sans doute et de l’entrée d’interêts turques dans la chaîne hôtelière, très mauvais séjour,personnel très laxiste pour ne pas dire autre chose, très très mauvaise ambiance !

            La mauvaise réputation dont souffrent les femmes touristes viens aussi du fait que de nombreuses femmes partent en Tunisie pour tourisme sexuel, eh oui celà est encore du domaine du confidentiel car celà touche trop d’interêts mais celà ne tardera pas à sortir.


            • titi (---.---.156.140) 19 mars 2007 21:29

              Désolé pour ce doublon. titi


            • Cosmo le Rebelle (---.---.174.19) 19 mars 2007 21:29

              Aux chiottes, les droits de l’homme !

              Après tout, ils n’ont jamais empêché Tatie Daniel d’aller se vautrer dans les draps de soie des ***** de La Havane.


              • john4 (---.---.174.63) 19 mars 2007 23:26

                C’est l’attitude des touristes version houellebecq qui mériterai un papier. La Tunisie elle permet à des millions de personnes de rêver pour pas trop cher, c’est une destination familiale sure, agréable, on y est bien accueilli. Ils gèrent leur loi comme ils peuvent mais tant qu’ils respectent les touristes, pourquoi boycotter ? Un peu de respect svp.


                • DuponTerrien (---.---.61.226) 20 mars 2007 15:44

                  Je comprends parfaitement votre position benjeanfred. C’est certainement le résultat d’une indignation légitime, qui est la mienne également. Et cela nous honore car elle fait de nous des personnes soucieuses de l’humanisme mondial avant tout.

                  Personnellement, je suis même favorable à entreprendre sans plus attendre l’établissement de modalités d’applications rigoureuses du devoir d’ingérence international, prôné chez nous par Bernard Kouchner.

                  Malheureusement rien n’est simple. On peut même dire que tout est extrêmement complexe. Et de plus en plus. L’enfer est pavé de bonnes intentions, et l’on sait les abus et les atrocités qui ont été commis en son titre, alors même qu’on ne l’appelait encore que « l’intervention d’humanité ». (cf : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ing%C3%A9rence_humanitaire).

                  Couper les vivres et les relations avec les pays à tendances totalitaires serait il un moyen d’améliorer les choses ? Je me suis interrogé des années à ce sujet ; mais au final je ne le crois pas. J’ai acquis peu à peu la conviction que ce serait pire encore.

                  On assisterait de nouveau, par exemple, à des manipulations et aides occultes complètement intéressées, comme cela a été le cas (et l’est encore à moindre échelle) de la part des USA et de l’URSS dans leur perpétuelle recherche d’hégémonie et d’influences politiques et commerciales internationales. L’Europe, dont la France en particulier, y a aussi sa responsabilité. Au regard de l’Afrique par exemple, dont on a si souvent « acheté le vote » à l’ONU, ou dans quelque autre organisation internationale, ou traité, ou arrangement, sans se soucier de savoir dans quelles poches resteraient les « subventions », provenant pourtant de *nos* portefeuilles, via *nos* impôts.

                  A ce petit jeu occulte (et bien d’autres encore) nous autres, pays riches, avons grandement participé à la paupérisation des peuples de moult pays. Nous aurions beau jeu de nous contenter de leur dire de s’en sortir tout seul à présent, après avoir brouillé leurs cartes de multiples façons durant des siècles, et alors que les moyens des pouvoirs en place pour maintenir l’ordre établi se sont considérablement modernisés, eux, quand ils ne se sont pas carrément assurés de pactes « d’assistances » étrangères, comme avec la France en Côte d’Ivoire pour ne citer que cet exemple.

                  J’ai travaillé dans certains de ces pays, comme à Cuba que vous citez en exemple. Oui les dires des cubains y sont surveillés, contrôlés, et peuvent être réprimés... Oui, hormis les hôtels d’état, la télévision, la radio, et les médias étrangers y sont interdits. Mais ça n’est pas si simple. Là aussi j’ai finalement acquis la conviction que les bonnes intentions étaient malgré tout à l’origine de l’état infernal dont ce pays est souvent qualifié. Il suffit d’écouter les anciens cubains dans le récit de leur vie avant et après Fidel Castro. Trancher dans le vif en concluant rapidement à la tyrannie procèderait d’un raccourci qui ignorerait l’histoire des tentatives de déstabilisation secrètes et incessantes du pouvoir castriste. Ce qui n’empêche évidemment pas qu’on puisse regretter que Fidel Castro ait finalement tourné le dos à ses résolutions démocratiques initiales, succombant à son goût du pouvoir, à la paranoïa et au totalitarisme. Mais on ne peut pas non plus ne pas reconnaître à Castro des circonstances atténuantes. On ne peut nier les manoeuvres souterraines. J’ai pu juger par moi même de l’action discrète, souterraine mais permanente, à Cuba, des membres des groupes de pressions cubains de Miami par exemple. Fort complaisamment, les douaniers américains ne posaient jamais le tampon des USA sur leur passeport, de manière que cette opposition au pouvoir puisse entrer, sortir et circuler tout à loisir à Cuba, en passant par le Mexique...

                  D’ailleurs, entre nous, pensez vous qu’un pays tel que les USA dont on apprend hier encore, aux informations de France Inter, que sa CIA cache, depuis des décennies semble t’il, des dizaines de prisons secrètes de par le monde, où l’on torture, où l’on fait « disparaître » probablement aussi, avec les complicités de moult pays « démocratiques » qui, au nom d’intérêts bassement économiques, se taisent et feignent d’ignorer à la fois les prisons et les avions secrets qui s’y posent, pensez-vous que ce pays là (ces pays là) puisse (nt) continuer prétendre diffuser en toute honnêteté ce « modèle » de démocratie ?

                  Peut on soi même prétendre juger et donner des leçons aux autres quand on enfreint aussi gravement ses propres règles démocratiques ? Certains oseront dirent que oui, au nom de la démocratie justement ... Mais quelle est donc cette curieuse schizophrénie qui nous permettrait des dérogations à nos propres fondamentaux au prétexte de les promouvoir dans le reste du monde ?! Les vraies guerres se déroulent encore dans l’ombre, sont toujours aussi discrètes, et se gardent bien de tout spectateur.

                  Un peu cyniquement certes, je pense qu’il s’agit encore et toujours, avant tout, d’imposer un modèle économique. Je partage l’avis de Woody Allen quand il disait : « le communisme c’est ferme ta gueule, et le capitalisme c’est cause toujours ».

                  Mais au final les plus couillonnés sont toujours les mêmes. D’une manière ou d’une autre. Même si j’ai bien conscience d’être ici beaucoup trop rapide dans cette affirmation qui mériterait à elle seule beaucoup de nuances et de précautions ! Ce serait un autre développement.

                  Ma conviction justement c’est qu’il ne faut jamais laisser s’enfermer qui que ce soit dans ses positions, fusse t’il l’entité que représente le pouvoir d’un pays. L’ouverture, la discussion, sont les portes ouvertes au progrès. Il faut toujours favoriser la discussion, quels que soient les reproches qu’on puisse avoir à se faire de part et d’autre. Et quand bien même il s’agirait de terrorisme (d’ailleurs le terrorisme n’est il pas lui même le fruit de l’absence durable de discussion et d’échanges équilibrés ?)

                  Permettre à un pays de se refermer sur lui-même, c’est d’abord enfermer ses habitants. C’est leur retirer la moindre chance de se faire une idée par eux mêmes de ce peut être le reste du monde. Et même à Cuba où l’information est surveillée, où la délation a cours, le peuple cubain sait de mieux en mieux malgré tout à quoi ressemble le reste du monde. Plus seulement au travers les discours de Fidel Castro. Pas non plus seulement au travers les discours des cubains de Miami. Mais d’une certaine façon grâce à ce tourisme de masse, et malgré les germes nauséabonds qu’il porte aussi en lui (ceux que vous dénoncez certes, mais aussi : les prostitution, injustice, inflation, frustration, etc...). Si l’on bloque l’accès à l’économie à un pays, pensez-vous que ce pays va permettre aux journalistes de continuer à y aller aussi ? Non ! Même si l’on sait le courage et la détermination de quantité de journalistes qui continueront de s’infiltrer, les effets ne seront plus les mêmes car nos pays respectifs seront ouvertement en opposition.

                  Je ne peux donc pas être d’accord avec vous quand vous réclamez cette sorte d’embargo qui laisserait ces pays se refermer sur eux même, laissant alors leurs peuples totalement prisonniers des discours idéologiques de leurs pouvoirs. Quand bien même cela serait au nom de la cessation du « financement » de tels comportements ou idéologies.

                  Même si cette idée part d’une bonne intention, elle reste quand même à mes yeux une idée de riches. Une idée de personnes qui mangent tous les jours à leur faim, qui ne manquent de rien d’essentiel, qui arrosent leur jardin à l’eau potable du robinet de leur coquette maison moderne, et qui s’indignent depuis leur fauteuil derrière le clavier de leur ordinateur connecté au monde libre...

                  Il faut avoir vécu au quotidien avec ses peuples pour savoir vraiment ce que peuvent être réellement leurs misères quotidiennes. Et quand vous laissez un pays totalitaire se refermer sur lui-même, ce n’est jamais son pouvoir qui en souffre vraiment. C’est d’abord et toujours son peuple précisément. Et il en meurt aussi, ne l’oublions pas, même s’il ne s’agit pour nous que de choses lointaines.

                  Alors même si vous pensez que ces souffrances et ces morts permettraient aux peuples de rompre plus rapidement les maillons de leurs chaînes (ce à quoi je ne crois pas personnellement, voyez aussi ce qui se passe chez Pyong Yang en Corée du nord, pensez vous que le peuple Coréen puisse avoir le moindre espoir de mener à terme une révolte contre une armée aussi bien nourrie et équipée !) je ne crois pas que nous soyons en position de leur imposer ce surcroît de sacrifices en coupant tout contact. Et pour un résultat de plus en plus incertain encore une fois. Il n’y a qu’eux qui puissent en décider.

                  Mais en revanche je pense qu’il nous appartient, qu’il est de notre responsabilité d’être humain, à nous, ici, peuples libres, qui pouvons nous exprimer et manifester, d’exercer toutes les pressions démocratiques à notre portée pour que soit enfin démarré la mise au point de règles modernes et humanistes du « devoir d’ingérence international », et exiger que tous les pays du monde finissent par les signer un jour (ne plus assister à des décisions unilatérales aussi désastreuses que celle qui concerne l’Irak par la « première démocratie mondiale »). Et il nous appartient aussi de faire pression ensuite, en permanence, pour qu’elles ne restent pas des vœux pieux.

                  Voici, à mon humble avis, la voie la plus juste et humaine que nous, peuples libres et riches, devons absolument imposer à nos dirigeants « démocrates » du monde entier.

                  Malheureusement là aussi j’ai peur que nos égoïsmes l’emportent encore longtemps sur notre humanisme. Tant que nous n’aurons pas largement prit conscience que nos avenirs sont liés au reste du monde, et que nous laisserons se construire des murs...

                  Cela tient de la même prise de conscience que pour l’environnement et l’écologie, dont quelques « illuminés » avaient pourtant commencés à s’inquiéter publiquement... il y a une bonne trentaine d’années déjà... et dont on pressent seulement les premières vraies prises de conscience politiques suivies d’effets (encore que...).

                  Il y a donc encore beaucoup de chemin à faire ! Mais certainement pas en isolant et affamant davantage des peuples qui souffrent déjà bien assez.

                  Pour en finir avec l’exemple de Cuba, l’embargo américain quincagénaire est de mon point de vue une démonstration parfaite de ce que peut être la bétise d’une idéologie poussée à l’extrème. Le capitalisme et la démocratie ne protègent pas non plus de la bétise et de l’absence d’humanisme d’un état, fût il le plus puissant du monde et rempli de femmes et d’hommes intelligents ! Il y a là quelque chose qui ne tient plus que de la vieille rancune, de l’orgueil.

                  La preuve : Observez la Chine s’ouvrir et commercer librement avec le monde. Même s’il lui reste énormément de progrès à faire concernant les droits de l’homme, pensez-vous qu’elle puisse un jour faire machine arrière ? Personnellement je suis convaincu que non. Précisément parce que son économie sera de plus en plus dépendante de celles du monde libre, dont elle pourra de moins en moins se passer, s’obligeant ainsi à des adaptations régulières que l’on observe déjà, et des concessions .

                  Regardez : nous sommes déjà envahis de touristes chinois pour qui la France est une destination de rêve. Et nous savons que les chinois seront prochainement les premiers à visiter notre pays, quantitativement parlant. Pensez-vous qu’il faille les en empêcher au prétexte qu’ils sont communistes et que leurs dirigeants ne respectent pas encore les droits de l’homme qui nous sont si chers ?

                  Je suis persuadé du contraire ! Car même dans un pays totalitaire, l’opinion publique peut finir par faire changer les choses. Encore faut il lui permettre de s’alimenter en découvrant que d’autres choses sont non seulement possibles, mais existent déjà ailleurs, et sont bonnes, contrairement à ce que leurs dirigeants ont pu leur faire croire si longtemps.

                  Après cela, peu à peu tout devient possible.

                  Cordialement.


                  • benjeanfred benjeanfred 20 mars 2007 16:58

                    Merci pour votre participation.

                    Vos arguments sont pertinents et me permettent d’aborder le probléme sous un autre angle. J’ai bien conscience de la complexité de ces situations et de la difficulté d’y apporter des solutions simples et éfficaces.

                    Pour ce qui est de Cuba, nul doute que la dictature de Batista (soutenue alors par les USA)ne devait pas être tendre, c’était probablement pire que Castro...

                    Il reste néanmoins qu’à défaut de boycotter ces pays au risque d’y enfermer les populations, nos concitoyens qui vont bronzer la-bas devraient au moins s’interresser au minimum à la situation locale !

                    Je leur propose une petite experience à tenter le dernier jour avant de reprendre l’avion : Se placer au milieu du hall d’embarquement et commencer a hurler ou chanter des slogans comme « Liberté de la presse, Castro à la retraite, etc ... » Ils prendront alors assez vite conscience du sens du mot démocratie et du concept de « liberté d’opinion et d’expression » ! Il leur sera probablment difficile de revenir bronzer sur place ...

                    « À La Havane, les grands hôtels sont aussi modernes que dans les pays occidentaux. Dans chaque chambre il y a la télévision. La seule différence, c’est que c’est elle qui vous regarde »


                  • PIE 3,14 (---.---.36.37) 22 mars 2007 13:59

                    Monsieur Maugis décris Cuba comme un pays démocratique , respectueux des droits de l’Homme où il fait bon vivre.

                    Un tel aveuglement est proprement sidérant.Vous avez sans doute toujours aimé g Marchais , été stalinien bien après Staline et serez le dernier castrophile.

                    Lire Reinaldo Arenas ne vous ferait sans doute pas changer d’avis car vous vivez dans la croyance et non la pensée critique mais sachez que lorsque Castro cassera sa pipe, il y a des gens de gauche comme moi, qui sableront le champagne.


                    • (---.---.3.187) 22 mars 2007 14:10

                      Ajoutons que CUBAS EST INTERDIT AUX PEDES.

                      Tous de même, moi je ne suis pas pour qu’on les mette en prison, faut pas exagérer ; Bien les socialo si.


                    • benjeanfred benjeanfred 23 mars 2007 07:42

                      Laissez tomber ... autant essayer de parler à un mur !

                      Dites à Michel qu’il à raison parce que de toute façon il a raison...

                      Et puis faites comme moi, laissez le precher dans son desert Communiste !

                      C’est la lutte finaaaaale, l’internationaaaaAAAaale ....

                      Affligeant ...


                    • Julot (---.---.208.241) 23 mars 2007 09:59

                      « Un mal pensant ». C’est à dire dans votres cas : un révisioniste violent.

                      Nier le goulag ou nier les chambres à gaz c’est du pareil au même.

                      Heureusement que vous n’habitez pas en France mais en amérique du sud. Vos parents auraient-ils fuit pour des raisons pas claires...


                    • armand (---.---.159.44) 23 mars 2007 08:55

                      La réalité fondamentale, Monsieur Maugis, c’est que le communisme est responsable des plus grands massacres perpétrés au XXe siècle, et qu’il donne la main à son frère jumeau, le nazisme, dans une belle émulation. Ce sont les idéologies qui en plaçant le Peuple divinisé au centre de leur dispositif incantatoire, ont autorisé des exactions que le pire des rois classiques n’aurait jamais sanctionnées. En cela ce sont bien les enfants de la Terreur robespierriste,inventrice de la destruction programmée d’une classe sociale entière, du génocide d’une province jugée réfractaire. Que les conquêtes sociales soient réelles à Cuba et qu’il faille les préserver - comme il aurait fallu ne pas démanteler celles qui existaient dans le bloc de l’est, certes. Mais une économie administrée et protectrice des ctoyens contre les ravages du capital apatride n’est pas nécessairement l’apanage d’un système totalitaire.


                      • misstigris (---.---.15.116) 23 mars 2007 09:22

                        je vois que le sujet déclenche les passions ; toutefois il ne faudrait pas omettre de préciser que l’opposition cubaine est soutenue financièrement par les USA pour renverser le régime ( imaginez la meme situation en France , je pense que l’état d’urgence serait appliqué sans tarder) n’oubliez pas non plus le Vénézuela de Chavez ( qui à mon avis n’est pas un dictateur ) qui bénéficie également de l’attention de Washington ... les situations sont beaucoup plus complexes et les médias occidentaux sont trop simplistes ( pour ne pas dire plus ) pour que nous puissions avoir une opinion aussi nette .


                        • Alexdan 23 mars 2007 10:02

                          Bonjour,

                          n’y voyez pas malice mais pourquoi seulement s’en prendre à la Tunisie soeur (J’aime bien la Tunisie) ?

                          S’il fallait « aller bronzer » uniquement dans les pays qui correspondent à nos critéres non seulement « démocratiques » mais surtout humanistes, forcément subjectifs, on irait se chopper une pneumonie en Islande ou chez les Inuits...

                           smiley

                          En effet, d’après moi, il faudrait également boycotter les pays qui maltraitent leurs immigrés, les parquent dans les ghettos où ils sont harcelés par une police raciste, où les femmes sont maltraitées et victimes de discrimations salariales, où l’on construit décidement beaucoup de Murs (que ce soit contre les Mexicains, les Gitans ou les Palestiniens), où les minorités sont persécutées, où existent le système des castes, où la peine de mort est appliquées, où les travailleurs sont licenciés à la pelle tandis que les profits grimpent etc, etc....

                          Restera plus beaucoup de coin pour poser son transat !

                           smiley

                          A part le Salon du Tourisme, bien sûr...

                           smiley

                          Courtoisement,

                          Alexdan.


                          • Legrand Jacques 20 juin 2007 00:58

                            La Tunisie est un pays extrêmement agréable pour le tourisme, hélas des faits divers viennent gâcher ce beau paysage. J’ai surfé sur le site « REVEIL TUNISIE », j’y ai découvert une histoire boulversante concernant une femme appelé « Sameh ». Nous nous inquiétons pour faire le bon choix de nos prochaines destinations de nos vacances et nous oublions de regarder la souffrance qui se trouve juste à côté de nous.

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