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Accueil du site > Actualités > Médias > Bruno Masure est-il un dangereux gauchiste ?

Bruno Masure est-il un dangereux gauchiste ?

Le récent livre de Bruno Masure se vend bien, paraît-il (Journalistes à la niche ?, Hugo et Cie, 2009, 480 pages). Il est vrai que, pour quiconque s’intéresse au journalisme et à la politique, le dernier opus de cet ancien présentateur de journaux télévisés, fourmille d’anecdotes révélatrices et rigolotes. S’il ne faut pas s’attendre à des analyses pointues sur les rapports presse-politique, son contenu apporte des informations utiles pour le chercheur. Mais surtout, le discours qu’il tient dans ce carnet de bord revisité, se révèle très proche de tous ceux (Le Monde diplomatique, le site Acrimed, l’OFM, les éditions Raisons d’agir, Le Plan B, le documentariste Pierre Carles, Siné-Hebdo, etc.) qui critiquent les grands médias comme complaisants envers les élites et soumis à l’idéologie libérale. Or cela ne laisse pas de surprendre de la part d’un journaliste peu connu sur ce registre quasi marxiste. Comment expliquer ce mystère ?

Trois facteurs explicatifs peuvent être évoqués d’emblée. Le premier tient à l’âge du capitaine : en fin de carrière professionnelle, peu susceptible de revenir en grâce pour un poste prestigieux, B. Masure peut se lâcher sans craindre la misère économique. Sa notoriété le protège et il poursuit quelques activités professionnelles. Le deuxième facteur est que sa sensibilité de gauche, du moins telle qu’elle est affichée, le porte à juger avec sévérité les formes de contrôle de l’audiovisuel des gouvernants de droite, qui sont en place depuis le départ forcé de L. Jospin en 2002 (bientôt sept ans), la présidence de la République étant à droite depuis 1995 (bientôt treize ans). Cela commence à faire beaucoup ; dès lors, il n’est pas illogique que son opposition politique exacerbe sa perspicacité et sa verve critiques. B. Masure n’est pas tout à fait un dangereux gauchiste (pléonasme). Laissons de côté l’hypothèse du créneau commercial porteur car nous pensons l’auteur sincère. Le troisième facteur invite à s’interroger sur le rôle des livres dans la production des journalistes, surtout quand cela les conduit à faire des révélations sur leur milieu professionnel. Certains racontent leur aventures d’otages, d’autres publient des reportages au long cours, d’autres encore font des « essais » qui rivalisent avec les ouvrages de chercheurs. J.-M. Colombani a pu avancer qu’il se sentait plus libre de ses commentaires politiques dans un livre que dans un éditorial engageant toute sa rédaction. Dans le cas de ce livre, B. Masure utilise l’édition comme une soupape d’autocuiseur. Cela lui permet d’extérioriser des souffrances et des haines, de régler des comptes, de soigner ses amis, de dénoncer les dévoiements de ses confrères et consœurs (« choquant »). Le livre comme thérapie, autrement dit, plutôt que comme testament ou leçon de journalisme : « Pas envie de jouer les meneurs d’hommes et encore moins jouer les profs de journalisme envers les jeunes confrères venus en intérimaires dans le service... ».

« Lécher ou grogner ? »

Ces trois facteurs se combinent pour étayer l’idée que B. Masure cherche aussi à promouvoir une image favorable de lui-même malgré ses turpitudes. Il semble penser qu’en les avouant, selon l’adage, elles lui seront plus aisément pardonnées. Ses critiques, confirmées notamment par le terme « verrouillage » et le filage de la métaphore canine, ont pour fonction de relativiser ses anciennes pratiques : « Alors, quel avenir pour nous, « chiens » de journalistes ? Caniches, roquets ou pitbulls ? Lécher ou grogner ? ». Mais il reste au stade interrogatif et maltraite certains confrères qui font bizarrement la même chose que lui ;. On dirait que son propos n’est acceptable (éditeurs, journalistes, intellectuels) qu’à la condition de donner des gages de non collusion avec les critiques des médias relégués aux marges de la caste dont il admet faire partie, sans doute pour y rester. Il se sent ainsi obligé de traiter D. Schneidermann de « donneur de leçons vomi par ses confrères » et P. Carles de « sodomisateur de mouches ». On peut aussi s’interroger sur la raison qui l’a poussé, en conclusion, à la 472e page, à signaler que « ce livre n’est pas un traité de sociologie médiatico-politique mais un kaléidoscope de souvenirs, forcément subjectif », comme si le lecteur ne s’était pas rendu compte tout seul. Toujours un gage de bienséance au nom d’une fausse modestie ? Il s’efforce aussi de se justifier en présentant de façon fataliste la fréquentation des politiques (habitude prise lors qu’il suivait le parti socialiste en début de carrière), même quand il n’était plus journaliste spécialisé mais simple présentateur sous l’autorité d’un rédacteur en chef et d’un directeur de l’information. Il s’agit certes d’une auto-flagellation narcissique, mais pas uniquement : « Moi le premier, j’ai donné des exemples, j’ai baigné dans cette connivence perverse ». Évoquant la télévision sous la présidence de F. Mitterrand, il juge le bilan « globalement positif » ; ce n’est sans doute pas ce qu’en pense B. Langlois, châtié et chassé de la Deux fin 1982 pour avoir minimisé le décès accidentel de Grace Kelly. Cependant, on sait que l’intéressé n’est jamais le mieux placé pour faire un bilan réaliste de ses propres pratiques. Les enjeux de réputation, pour chacun d’entre nous, priment souvent sur la lucidité et la réflexivité. B. Masure est typique de ces journalistes qui prennent un changement dans la forme (ironie, calembour, déguisement, etc.) pour une subversion véritable. Il faut préciser que les journalistes de télévision sont tellement conformistes, contrôlés et peureux, face à des politiques si habitués à ruer dans les brancards au moindre persiflage ou irrévérence, vivant avec eux dans une sorte de cocon et de caste, qu’ils finissent par être convaincus (à tort) de l’importance de leur opposition ou de leur engagement. L’auteur ne voit donc pas les choses en face. S’il avait réellement été percutant à TF1 sous F. Bouygues ou à France 2 sous l’autorité de J.-P. Elkabbach, il ne serait évidemment pas resté présentateur (quels que soient les chiffres d’audience). La réalité crue(lle), c’est qu’il a fait passer ses intérêts de carrière avant des convictions pas super bien attachées, acceptant sans démissionner d’innombrables coups de canif à ses principes. Ce livre fonctionne donc comme une (tardive) compensation, voire comme une quête de rédemption.

Masure à l’ANPE !

Si l’on affectionne le style, il ne faut pas se lancer dans la lecture de ce volume sans structuration interne autre que la succession de dates, parfois choisies de façon rétrospective sur les modes du « rien de nouveau sous le soleil » et du « je vous l’avais bien dit ». À lire attentivement ce livre, on est impressionné par deux choses : d’une part le grand nombre de fois que B. Masure déjeune avec des politiques dans des « cantines de luxe » ; d’autre part le grand nombre de remarques sur le fonctionnement interne des rédactions. En revanche, le lecteur n’apprendra rien ou presque sur sa vie personnelle, sauf que son épouse l’a accompagné lors de voyages de presse à l’étranger organisés par l’Élysée, qu’il a vécu une passade avec une « jeune élue socialiste » en 1982, que toute la délégation profite allègrement des boutiques duty free des aéroports pour faire passer plein de produits sans contrôle des douanes (vu que c’est l’aréopage qui suit le président de la République), enfin qu’il a une domestique et fait du ski comme tout Parisien bourgeois qui se respecte. Ces anecdotes sur la vie interne des entreprises sont rythmées par deux astuces assez rudimentaires et lassantes : l’emploi massif du point d’exclamation et des points de suspension. Cette focalisation du regard sur la vie interne finit par engloutir le projet éditorial annoncé dans le sous-titre : « Chronique des liaisons dangereuses entre médias et politiques ». Cela s’explique en partie par la politisation des rédactions et le grand nombre de chefs, qui passent leur temps à se piéger. B. Masure cite un mot d’esprit de M.-L. Augry à propos d’une consœur qui boitillait : « Elle a dû glisser sur l’une de ses peaux de banane ». Lui-même organise des gags, des rumeurs et des canulars pour piéger tel chef (fausse dépêche d’agence). À chaque alternance droite/gauche sa charrette et ses placards dorés (ou pas). B. Masure rappelle ainsi la triste mine des journalistes lors de chaque alternance droite-gauche. Il en ressort la confirmation de ce que l’on sait, c’est-à-dire l’isolement et l’autisme de journalistes sédentaires pour qui le « terrain » se résume à suivre un candidat aux élections. Il s’ensuit que c’est surtout ce qui se passe à l’intérieur du cocon-caste parisien qui les passionne (d’où l’emploi fréquent du « nous »). B. Masure ne parle pas du tout de la manière parfois cavalière dont le desk parisien traite les reportages envoyés par les régions. Sans donner de détails croustillants (dommage), il remarque l’importance des échanges sur le thème du « kibèzki », y compris avec des politiques comme P. de Villiers et M. Aubry, pourtant peu connus pour leurs dévergondages et leur humour potache. Certains événements majeurs dans ces années-là comme le phénomène Le Pen sont à peine effleurés. La disproportion entre la couverture des grands partis et des petits partis ne semble pas le heurter ni le préoccuper : « Il suffit de faire confiance aux journalistes pour assurer un équilibre global et surtout honnête ». De même, on reste interloqué de voir que B. Masure ait osé s’inscrire à l’ANPE début 1990 malgré le montant faramineux de sa rémunération. La gauche se résume-t-elle à la bonne conscience de la gauche caviar ?

Poulets et poèmes

Sur les interactions presse-politique, le livre de B. Masure donne des faits, mais rien qui révolutionne ce que l’on sache déjà (scoop, embargo, off, amitiés, pools, censure des prompteurs, autocensure, oreillette, renvois d’ascenseur, surnoms, jeu du kibèzki, purge, pince-fesses, etc.). Tout journaliste politique parisien dira sans ambages que J. Tibéri invitait chaque journaliste politique à déjeuner pour lui proposer un logement de la Ville de Paris. Chacun sait que N. Sarkozy de Nagy-Bocsa tutoie les journalistes en les touchant et en leur « claquant » la bise. Chacun sait aussi l’importance d’inviter à déjeuner de journalistes ou de politiques (en disgrâce ou prometteurs) afin de bénéficier de leur reconnaissance quand il seront en haut. On a bien noté que les journalistes n’ont pas de droit de suite et de relance dans les interviews présidentielles diffusées en direct ; B. Masure héroïse ainsi J. Paxman (BBC), qui avait reposé douze fois la même question à un ministre. Mais il y a loin de l’insolence rassurante à la subversion du système. Ce que l’on ressent surtout à la lecture, c’est l’immense frustration de ces journalistes, bien que présentateurs de journaux télévisés regardés par des millions de personnes, en matière d’expression et d’extériorisation. Est symptomatique de cela une manie de B. Masure qui consiste à dire son fait à un destinataire par le moyen d’un billet ironique ou agressif sous seing privé, ce qui n’a aucune conséquence en ce qui concerne la couverture de l’actualité ou la manière dont il interviewe tel ou tel invité. Le nombre de ces « notes », « mot doux », « poulets » et « bristols » qu’il envoie à ses chefs ou à ses sources est élevé : « Scandalisé de le [H. Bourges] voir sacrifier l’info pour soigner ses relations mondaines, je rédige illico une note incendiaire ». Mais le nombre de fois où il « s’écrase » en taisant ses opinions critiques (face à B. Chirac par exemple) est également impressionnant, comme lors de l’émission dominicale de M. Drucker (« Vivement dimanche ») où il déclamait des poèmes, au nom du genre « divertissement » de l’émission, prisonnier sans doute de l’ambiance bon enfant qui doit y régner. En pleine instrumentalisation cynique de J.-M. Le Pen (changement du mode de scrutin en 1985), il fait aussi preuve d’une incroyable naïveté quand il félicite F. Mitterrand pour un discours humaniste sur l’immigration. On comprend qu’il ressente le besoin de certifier qu’il n’a « jamais été « mitterrandolâtre » ». Là où B. Masure parvient à regagner notre sympathie, c’est quand il fustige de façon récurrente quatre catégories (superposables) de personnes : les fats (ceux qui « se la pètent »), les hypocrites (faux-culs, rapporteurs), les pisse-froid (opposés à bons vivants, abstèmes comme J.-M. Colombani) et les courtisans (lâches, fayots, flagorneurs, carpettes, rosettophiles). Il déteste par-dessus tout les prétentieux, les pusillanimes et les girouettes : « Ah ! les braves résistants du 7 mai 1945 ! » ; « Je suis agoraphobe et, surtout, n’aime pas la foule des ralliés de la 25e heure ». Tout comportement de courtisan mielleux et soumis est présenté comme insupportable : « Pourquoi tous ces conseillers sont-ils là, à se pavaner autour du Monarque, au lieu de travailler dans leurs bureaux ? » ; « Pour des raisons d’ordre privé, je frise la déprime et n’ai guère envie de retrouver l’éternelle troupe grégaire de flagorneurs, d’hypocrites et de carriéristes » (il se rend aux vœux présidentiels à la presse de 1996 quand même, officiellement parce que ce sont les premiers de J. Chirac). Il a aussi ses têtes : il apprécie P. Rochot et sa consœur M. Cotta (bien qu’on fasse mieux en matière d’indépendance) et ne prend aucun gant posthume avec L. Zitrone, « aussi odieux avec le « petit personnel » qu’obséquieux avec les puissants ». J. Attali reçoit le grand prix spécial de la malhonnêteté intellectuelle et de la fatuité ridicule. A. du Roy est traité de « traître », F.-O. Giesbert de « cuistre aux allures de dandy ». Il évoque J. Séguéla « dont l’art de la flatterie n’a d’égale que la fatuité ». Il décrit B. Kouchner plus soucieux de mode vestimentaire que du sort des pauvres juste avant un passage à l’antenne : « C’est une Lanvin ? ». A. Chabot en prend aussi pour son grade, elle qui invective ses collaborateurs et se situe bien ancrée à droite. Cependant, nombre de piques assassines sont des private jokes, anonymes, qui défient le lecteur (comprenne qui pourra). Enfin, il critique les dépenses somptuaires (changement de décor, location de bureaux, fêtes, armée mexicaine de cadres et de placardés surpayés, sondages onéreux et creux, etc.).

« Me voilà définitivement compromis ! »

Cependant, B. Masure donne au lecteur bien des verges pour se faire battre (alors qu’il n’absout pas toujours certains collègues) : superficiel, démagogue, soumis, narcissique (montrer sa « bobine »), sensible à la flatterie, protégé (de F. Mitterrand), clanique (« notre petit groupe »), cupide (salaire multiplié par trois), compromis (avec TF1), etc. ; « ... mais nous le verrons, je ne mettrai pas toujours mes actes en accord avec mes pratiques ». Il n’a pas non plus été indifférent à ses intérêts de carrière, par exemple quand il estime que les sondages de popularité et les « Sept d’or » (récompense de 1985 à 2003, mais aujourd’hui disparue) ont longtemps joué un rôle protecteur (« armure », « bouclier ») pour sa position prestigieuse et rémunératrice de présentateur en « vitrine ». D’où la confirmation de notre hypothèse initiale, celle d’un ouvrage où il cherche la rédemption de ses « péchés » (contradictions béantes) en réglant ses comptes, en livrant du confidentiel, en confessant ses « fautes ». Le moyen rhétorique le plus efficace qu’il emploie consiste à imputer son implication à des mœurs collectives vécues sur un mode fataliste, d’où l’usage fréquent de la troisième personne du pluriel, « nous » : « Chacun raconte ses vacances. Peu les ont passées au camping de Palavas ! Oui, inutile de le nier, nous faisons partie de la même caste ». B. Masure tient un discours mi-cynique mi-blasé qui le fait passer pour quelqu’un d’intelligent, qui n’est pas dupe de ses propres limites, ce qui est destiné à neutraliser et à invalider les critiques d’autrui : « Encore un privilège ! Celui d’assister à l’inauguration de l’opéra Bastille... » ; « Me voilà définitivement compromis ! Non seulement je suis à Cannes pour le Festival, invité par le maire, le sulfureux Michel Mouillot, mais j’aggrave mon cas en... ». De plus, il avoue - et assume - le fait d’avoir effectué des « ménages » (faux JT au service d’une association caritative, péché véniel sans doute à ses yeux), ou d’avoir envoyé un chèque au parti socialiste pour contribuer à la campagne présidentielle de 1988. Personne ne l’a cependant obligé à participer à ces épreuves harassantes et traumatisantes que sont les « garden party » chaque 14 juillet à l’Élysée, dont la seule rationalité est de faire le départ entre ceux qui sont bien en cour et les autres, le tout aux frais du contribuable. B. Masure apprécie la fidélité à ses idées chez les autres et il prie à plusieurs reprises les chefs et les politiques - c’est son credo - de laisser les journalistes faire leur travail tranquillement : « Quand les dirigeants politiques nous considéreront-ils comme des professionnels responsables... ? ». Ces conceptions en matière de loyauté et de courage, ô combien louables, contrebalancent les approximations de son travail de simple présentateur soumis aux décisions arrêtées en conférence de rédaction. Cela dit, il n’entrevoit qu’une partie du problème, éludant les questions cruciales du recrutement social, des routines intériorisées et de la règle d’or the right man at the right place. Avec ses « blagues à deux balles » (« tout à l’ego », « trois Verts bonjour les dégâts ») et ses éminents principes professionnels (« notre métier de pédagogues de l’information », « la télé fait-elle le jeu des terroristes ? », « Jamais de véritable « suivi » »), on se dit qu’on a un collègue de travail loyal et agréable, avec qui on aimerait travailler : « D’abord, je déteste le procédé qui consiste à aller pleurer dans le giron du patron » ; « Je n’ai aucune envie de remplacer un éventuel « placardé » qui a bien fait son travail ». Il s’agit néanmoins d’un journaliste de télévision typique, qui tire gloire de débusquer la « langue de bois » des porte-parole, qui appelle « terrain » le côtoiement des leaders politiques, qui est un garçon bien élevé sachant se comporter dans les grandes occasions, qui croit naïvement qu’on est libre dès lors qu’aucune contrainte externe ne s’exerce. N’est-il pas rationnel pour lui de ne pas voir que les automatismes de pensée issus de sa socialisation et les intérêts socio-économiques liés à sa position sociale le gouvernent inconsciemment, notamment par une conscience nette de la « ligne jaune » (à ne pas mordre et a fortiori franchir, sauf dans des poulets) ?


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10 réactions à cet article    


  • Philou017 Philou017 23 février 2009 22:13

    Sans vouloir être mauvaise langue, ca manque de synthétisme, dirons-nous.


    • Bois-Guisbert 23 février 2009 23:47

      Mon outil de recherche m’indique que ce texte, bien trop long, ne contient pas la formule "droits d’auteur", j’en déduis donc que M. Jak ar Boheg est passé à côté d’un aspect très important, pour ne pas dire essentiel, de l’ouvrage...


      • noop noop 24 février 2009 08:48

        Franchement, avez-vous à ce point perdu toute capacité de discernement pour (ne pas) voir (sans avoir à la lire) que les journalistes des années Mitterand (post-soixante-huitard) étaient non pas des "marxistes" mais des "à gauche toute" ?
        Mamère en étant le plus bel exemple.
        Mais il ne cache pas la forêt.
        Vraiment c’est étonnant.


        • Gabriel Gabriel 24 février 2009 10:08
          Bonjour,

          Masure dangereux gauchiste ! Pouf pouf pouf, comme la tisane est un dangereux excitant et le général Massu le bras droit de Mère Thérésa. Non mais qu’est ce qu’on peu pas lire comme connerie de nos jours .......

          • L'enfoiré L’enfoiré 24 février 2009 11:26

            Dangereux droitier, dites vous ?
            Qu est cer aui fait la gauche ou la droite sinon le centre.... une reflexion comme un autre


            • Emile Red Emile Red 24 février 2009 12:24

              "dangereux gauchiste, pléonasme"  ????

              Et " gros con " en serait-ce un ?

              Toute la vindicte d’un petit scribouillard pour lyncher un homme pas plus intéressant que lui, mais qui a la facheuse qualité d’être libre. Et oui Monsieur, la liberté ça se gagne, et certainement pas en matraquant l’esprit de celle-ci.

              Votre imbuvable litanie n’a d’égale que la longueur soporifique d’un cours magistral en Science Po à l’Université Montesquieu de Bordeaux IV, et vous futes enseignant ? Fournissiez vous le Lexomil ou les paillasses ?


              • Warhouha Warhouha 24 février 2009 14:58

                Mon cher Red, vous qui êtes un peu mon cousin, je vous donne, encore une fois, pleinement raison.
                Votre commentaire de quelques lignes s’avère bien plus intéressant que la longue litanie de l’auteur.


              • antitall antitall 24 février 2009 14:21

                ça vaut pas un bon 12°avec du saucisson, une bonne terrine et de la tourte croustillante....... smiley


              • ficelle 24 février 2009 15:21

                Seigneur, délivrez-nous des docteurs et des professeurs !
                Heu ! Je n’ai pas dit que c’était une race !
                Et j’ai tout lu !


                • Voltaire Voltaire 24 février 2009 15:30

                  Bonne analyse, agréable à lire malgré sa longueur (un peu plus de coupures et d’aérations eussent été bienvenues). Cela ne donne pas braiment envie delire l’ouvrage, mais qui ne le mérite sans doute pas, et pourtant il aurait pu s’intituler "chronique ordinaire du journaliste TV", ce que votre critique rend parfaitement.

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